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Dans ce dossier :
1- Comment construire une maison sur un terrain en pente
2- Exemple de réalisation sur un terrain en pente
3- Comment aménager et faire le terrassement d’un terrain en pente
Avantages
>respect du terrain naturel pour un impact minimum
>faible volume des extractions de terres
>vue dégagée / prise de hauteur
>espace perdu utilisable
>facilité d’adaptation aux très fortes pentes et autres terrains
compliqués
Contraintes
>accessibilité direct et au terrain compliqué
>compléxité et coût probable du système porteur
>attention au vent dominant
Se marier à la pente
Avantages
>respect du terrain naturel
>quantité limitée des déblais
>vues traversentes
>facilité des accès directes multiples à tous les paliers.
Contraintes
>aménagement des espaces intérieur avec de nombreux escaliers, niveaux et demi niveaux.
S’encastrer
Avantages
>respect du terrain naturel
>impact visuel faible / volumétrie, respect de
l’environement
>isolation thermique grace à la température constante de la
terre
>toiture terrasse utilisable
Contraintes
>volume significatif des déblais/remblais
>accès direct limité / accès au terrain plus compliqué
>ouverture et cadrage limité des vues / orientation
Déplacer le terrain
Avantages
>accès direct et accessibilité au terrain
>ouverture et cadrage multiples des vues / >vues
traversantes
Contraintes
>non respect du terrain naturel
>impact visuel / volumétrie du terrain remanié
>volume des déblais/remblais
>création d’ouvrage de soutènement / instabilité des talus et remblais
Bon à savoir !
Sauf cas exceptionnel cette solution n’est pas à retenir. Elle accompagne souvent la
construction de maisons non conçues pour les terrains qui les reçoivent. Elle déforme les
terrains et s’accompagne de la réalisation presque obligatoire d’enrochements ou de murs de
soutènement de grande hauteur, pour la stabilisation des talus, qui dénaturent le paysage.
D’une manière générale, la construction de soutènement de plus de 1 niveau est à éviter.
2- Exemple de réalisation sur un terrain en pente
Sur ce terrain à pente très forte où la roche est affleurante, la solution de se surélever du sol
s’est imposée. La maison décline ses niveaux en cascade, ce qui permet la réalisation d’une
grande terrasse accessible qui compense la difficulté d’utilisation du terrain. Un espace «
sanitaire » a été créé entre la maison et le rocher pour limiter les infiltrations des eaux de
ruissellement.
Ici, une construction en cascade qui suit le terrain naturel à forte pente. L’accès principal se
fait en partie basse, mais tous les niveaux de la construction sont également accessibles de
plain-pied.
Le mur de soutènement est un mur vertical qui permet de contenir des terres sur une surface
réduite.
On trouve des murs de soutènement en pierres sèches, en moellons, en pierres de taille, en
briques, en béton armé, en gabion, etc...
Un mur de soutènement (retenue de terre) doit être suffisamment solide pour résister à la
pression et poussée des terres. C’est pourquoi suivant la hauteur de terre à soutenir, il y a
plusieurs possibilités de construction.
Ce genre d’ouvrage n’est pas à prendre à la légère car de nombreux cas de fissuration, voire
d’éboulement sont très courants, car les murs n’ont pas été réalisés dans les règles de l’art.
Quelque soit la solution technique que vous choisirez pour retenir vos terres et aménager votre terrain en
pente, il est impératif que vous ayez les pièces suivantes :
1> -le devis de l’entrepreneur (ou du constructeur) décrivant précisément l’ouvrage : hauteur du mur, longueur,
type de fondation, pose d’un drain, etc…
2> -une facture !!! sans elle, il vous sera impossible de vous retourner contre quiconque si votre ouvrage cède
sous la pression de l’eau et de la terre (et oui, ça arrive !)
3> -une attestions de l’assurance décennale du maçon, du terrassier ou de l’artisan qui réalisera le chantier,
4> -le respect des fondamentaux de la construction : si un béton armé doit sécher 21 jours pour acquérir 100% de
sa résistance, ne remblayez pas au bout de 2 semaines !!!
5> -pour des ouvrages supérieurs à 2,3 mètres de hauteur, demandez à votre artisan de s’appuyer sur un bureau
d’étude indépendant (compter de 400 à 1500 euro le rapport) de façon à sécuriser le tout.
- En principe, jusqu’à 1,20m de retenue de terre, nous pouvons considérer qu’un mur en
agglos creux peut être suffisant, à condition que celui-ci soit raidi par des agglos d’angle tous
les 2,50m.
- Au-delà des 2,30m il faut faire une étude béton pour le ferraillage et la semelle, mais un
mur banché est obligatoire pour ne pas voir le mur s’écrouler. Les semelles sont en général,
décalées vers le côté de la terre à retenir Elles doivent être, ferraillées, larges mais pas
obligatoirement épaisses. Toutefois comme des fondations, elles seront hors-gel et sur le bon
sol.
Dans tous les cas, il faut placer tous les mètres environs des barbacanes, afin d’ évacuer l’eau
stagnant derrière le mur.
Les enrochements sont une solution économique pour remplacer un mur de soutènement en
béton ou un coûteux ouvrage de génie civil; ils sont construits au moyen de grosses pierres
choisies en carrière et placées à l’aide de camions grappins ou de pelles mécaniques, selon les
accès.
Cette méthode de soutènement est très utilisée pour maintenir les talus.
Ces "murs secs" constituent un élément "poids" capable de soutenir des masses importantes;
n’étant pas maçonnés ils offrent une certaine flexibilité au tassement car avec le temps, les
pierres se calent les unes sur les autres.
Il y a, bien entendu, la possibilité de les végétaliser afin qu’ils s’intègrent au mieux dans le
paysage. Le choix de la pierre est également important:.
> prévoir un drain de façon à évacuer l’eau à partir de 1mètre,, 1 mètre et demi de hauteur,
> Au delà de 1m de haut, exiger des rochers calibrés (tous de la même épaisseur), plats, et d’une profondeur mini
de 50cm
> Budget : compter 150 à 250 euro du m2 fourni posé.
Il s’agit de la somme des hauteurs déblais + remblais. Par exemple si votre PLU vous donne
droit à 1m de remblais + 1m de déblais le mouvement de sol maximum accepté sera de 2m.
Exemple extarit d’un PLU :