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— Le tube de selle (0) est supposé fixe pour traiter cet exercice (sauf pour la dernière question).
Le repère R0 (O, x0 , y0 , z0 ) est lié au cadre du VTT. Ce sera le repère habituel lié au bâti.
— La base (1) est une tige de longueur a en liaison pivot d’axe (O, z0 ) avec le tube de selle (0).
Le repère R1 (A, x1 , y1 , z0 ) est lié à la tige (1), x1 est porté par AO.
On notera ↵ l’angle (x0 , x1 ).
— Le hauban (2) est une tige de longueur b en liaison pivot d’axe (A, z0 ) avec la base (1).
Le repère R2 (A, x2 , y2 , z0 ) est lié à la tige (2), x2 est porté par AB.
On notera l’angle (x1 , x2 ).
— la pièce (3) relie le hauban (2) au cadre (0) via deux liaisons pivots d’axe z0 en B et en D.
Le repère R3 (B, x3 , y3 , z0 ) est lié à la pièce (3), x3 est porté par BD.
— Le corps de la suspension (4) est en liaison pivot d’axe (C, z0 ) avec (3).
Le repère R4 (C, x4 , y4 , z0 ) est lié à (4), x4 est porté par CE.
— La tige de la suspension (5) est en liaison pivot d’axe (C, z0 ) avec la pièce (3) et en liaison pivot
glissant d’axe (C, x4 ) avec le cadre (0).
On donne :
kOAk = a ; kABk = b ; kBCk = c ; kCDk = d ; kCFk = (t).
On suppose connue la vitesse de l’axe de la roue par rapport au cadre : V(A 2 1/0) = V(t).
Les positions relatives des différentes bases utilisées sont représentée figure ??
1. Quelle(s) hypothèse(s) faut-il respecter pour qu’une liaison soit considérée comme "parfaite" ?
La puissance dissipée par la liaison est négligée (on considère que les contacts sont sans frotte-
ment).
On a eu des trucs comme : si pas de mouvement alors liaison parfaite. Il faut qu’il y ait une
composante en rotation et une en translation. Ou alors : elle doit respecter le pivot (la liaison). La
distance entre 2 points ne varie pas au cours du temps. Il faut que V(A 1/2) = V(A 2/1). Bref un
gentil mélange.
2. Représenter sur le schéma cinématique fourni les différents repères de travail. Le document à
compléter se situe à la fin du document.
3. Vitesse de rotation : donner l’expression de la vitesse de rotation du corps de suspension (4) dans
son mouvement par rapport au cadre (0), ⌦(4/0) en fonction de tout ou partie de (↵, ˙ ˙ , ˙ , ').
˙
⌦(4/0) = ⌦(4/3) + ⌦(3/2) + ⌦(2/1) + ⌦(1/0) = ('˙ + ˙ + ˙ + ↵)z ˙ 0.
dy1 dy2 dy2 dx4
4. Dérivation vectorielle : calculer les dérivées suivantes : ; ; ;
dt /R0 dt /R1 dt /R0 dt /R0
dy1
˙ 1
= ⌦(1/0) ^ y1 = -↵x
dt /R0
dy2
= ⌦(2/1) ^ y2 = - ˙ x2
dt /R1
dy2
= ⌦(2/0) ^ y2 = (↵˙ + ˙ )z0 ^ y2 = -(↵˙ + ˙ )x2
dt
/R0
dx4
= ⌦(4/0) ^ x4 = ('˙ + ˙ + ˙ + ↵)y
˙ 4
dt /R0
5. Donner les expressions des torseurs cinématiques des liaisons 1/0, 2/1, 3/2 et 4/5. Vous choisirez
des points d’expression judicieux pour ces torseurs et prendrez en compte le caractère plan du
problème.
⌦(1/0) = ↵z ˙ 0
V(1/0) =
0 O
˙ z0
V(2/1) =
0 A
˙ z0
V(3/2) =
0 B
0
V(4/5) = ˙ .
x4 E
On a vu des torpeurs à trois composantes, beaucoup de fautes pour la glissière (avec un vecteur
rotation).
6. Donner sans calcul, mais en la justifiant, la direction de la vitesse V(A 2 1/0).
Le mouvement de 1/0 est un mouvement de rotation autour de (O, z0 ), donc V(A 2 1/0) est
perpendiculaire à (OA) : V(A 2 1/0) = Vy1 .
La vitesse suit l’axe y1 car quand on appuie sur A il se déplace vers le bas.
7. Déterminer la vitesse angulaire ↵˙ en fonction de tout ou partie de (V, a, b, c, d, ).
V(A 2 1/0) = AO ^ ⌦(1/0) = ax1 ^ ↵z ˙ 0 = -a↵y
˙ 1 = Vy1
V
On en déduit : ↵˙ = - .
a
Que penser des vecteurs au dénominateur ? On a vu plusieurs fois.
8. Déterminer les vitesses V(B 2 2/1), puis V(B 2 2/0).
V(B 2 2/1) = V(A 2 2/1) + BA ^ ⌦(2/1) = -bx2 ^ ˙ z0 = b ˙ y2
V(B 2 2/0) = V(B 2 2/1) + V(B 2 1/0) = b ˙ y2 + V(A 2 1/0) + BA ^ ⌦(1/0) = b ˙ y2 + Vy1 + b↵y ˙ 2.
Composition de mouvement revisitée : V (C 3/0) = V (C 3/2) + V (B 2/1) + V (A 1/0).
9. Déterminer l’accélération de B dans le mouvement de (2) par rapport à (0), (B 2 2/0).
Remarque : on suppose non connue la loi d’évolution V(t). Déterminer l’expression du torseur
d’accélération en B du mouvement de (2) par rapport à (0).
dV(B 2 2/0)
(B 2 2/0) =
dt /R
d h i 0
= b(↵˙ + ˙ )y2 + Vy1
dt /R0
dy dy
= b(↵¨ + ¨ )y2 + b(↵˙ + ˙ ) 2 + V̇y1 + V 1
dt /R0 dt /R0
¨ ˙ 2
= b(↵¨ + )y2 - b(↵˙ + ) x2 + V̇y1 - V ↵x ˙ 1
Le système présenté permet de retenir l’eau d’un fleuve. Nous représentons une coupe qui est dans
l’axe du fleuve.
Le solide 1 en rotation par rapport au point C peut être en position haute (position représentée, l’eau
est bloquée) ou basse (non représentée, l’eau peut traverser). Ce solide 1 est mis en rotation par les
solides 2, 3, 4 et 4’. Les solides 4 et 4’ sont reliés aux pompes 5 et 5’ qui sont entrainées par un fluide
sous pression p. Le dispositif de ces pompes ne nous intéresse pas.
La seule information importante est que la vitesse du point M (respectivement M’) de 5 (resp. 5’) par
rapport à 0 (bâti) est donnée par : (M 2 5/0) = Vx avec V positif.
On donne V = 1 m s-1 . Pour les tracés on suppose que 1 m s-1 est représenté par 5 cm. Toutes les
liaisons entre les solides sont des liaisons pivot à l’exception de la liaison entre 5 (resp. 5’) et 0 qui est
une liaison de type glissière.
Pa 4 2
5 M J
3
P
H
5’ D
J’ B
M’ 4’
Pa
1
Eau
x C
0
4. Trouver une autre information sur la vitesse V(J 2 4/0) en considérant le mouvement du solide 3
par rapport à 0. En déduire ce vecteur vitesse.
Comme le point J appartient aussi au solide 3 qui est en rotation autour de H sa vitesse est per-
pendiculaire à JH. L’intersection de cette perpendiculaire avec la droite précédente donne le lieu
de l’extrémité de ce vecteur.
5. En déduire ensuite le vecteur V(E 2 3/0). Merci d’être clair dans vos constructions et explications.
Le point E appartient à 3 qui est en rotation. Sa vitesse est perpendiculaire à HE. Sa norme est
proportionnelle à HE
HI
qui est le rapport des « bras de leviers » multipliée par la norme du vecteur
vitesse de I. On utilise donc le triangle des vitesses.
6. Donner la définition du Centre Instantané de Rotation (CIR) d’un solide en mouvement plan sur
plan.
Remplacer à t donné par tout t n’est pas astucieux !
7. Trouver le CIR I20 de 2 par rapport à 0. Si le tracé sort de la feuille, indiquer précisément comment
le trouver.
8. Par la méthode de votre choix obtenez la vitesse V(D 2 1/0) puis celle du point B V(B 2 3/0).
On peut soit déterminer I20 et en déduire la direction de V(D 2 1/0) sa norme étant donnée par
le triangle des vitesses à partir de celle de E, V(E 2 2/0) ou alors utiliser l’équiprojectivité entre E
et D avec la connaissance de la direction de la vitesse de D (rotation autour de C).
Triangle des vitesse non maîtrisé alors que vu en cours, en TD et expliqué plusieurs fois.
10. Tracer le vecteur vitesse V(D 2 1/3) sachant que cette vitesse n’a pas d’intérêt particulier ; ce
calcul est une stricte application du cours.
ΔVD2/0