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TD 14 : Conduction thermique

Loi d’échelle

Ex 14.1 : Cuisson d’un œuf


La cuisson d’un œuf de poule à la coque dure t1 = 3minutes. Un œuf moyen a une masse mop comprise
entre 53 et 63 g . Un œuf d’autruche a une masse moa comprise entre 1,2 et 1,8 kg.

1. Quelle serait la durée pour faire cuire à la coque un œuf d’autruche?

Résistances thermiques

Ex 14.2 : Isolation thermique


Nous allons nous intéresser à l’isolation des murs d’une maison et chercher à justifier pourquoi il est
recommandé de les recouvrir d’une couche de polystyrène expansé.
Un matériau plan étendu, d’épaisseur e et de surface S est mis en contact sur sa face x = 0 avec une
source de chaleur à la température T0 et sur sa surface x = e avec une source à la température T1 .

dT
1. Rappeler la loi de Fourier, exprimant le flux Φ en fonction de , en précisant les unités des
dx
différentes grandeurs impliquées.

2.

3. En introduisant la masse volumique µ , la capacité thermique massique c et la conductivité thermique


λ du matériau, rappeler le temps caractéristique τ pour que l’énergie thermique diffuse sur une
distance e.

4.

5. Définir et exprimer la résistance thermique Rth du matériau, en fonction de e, λ et S.


On considère désormais deux matériaux de conductivités thermiques différentes λ1 et λ2 , d’épaisseurs
respectives e1 et e2 , ayant une face commune de surface S.

6. Déterminer la température à l’interface Ti lorsque les faces externes sont toujours à T0 et T1 . A


quelle condition Ti est-elle proche de T1 ? de T0 ?

7. Donner l’ordre de grandeurs des conductivités thermiques d’un matériau conducteur et d’un isolant
thermique?

8. Il est recommandé de revêtir les murs d’une maison de polystyrène expansé. Justifier quantita-
tivement cette assertion par estimation du flux thermique selon deux situations que l’on précisera.

Conduction thermique en symétrie axiale


TD 14 : Conduction thermique

Ex 14.3 : Chauffage par le sous-sol


La croûte continentale terrestre est considérée comme une couche homogène d’épaisseur L = 30km
et de conductivité thermique λ = 2, 5W.K −1 .m−1 . Nous nous ramenons à une variable d’espace z en
géométrie cartésienne en considérant que la croûte est comprise entre les plans z = 0 et z = −L (voir
figure ci-dessous) : la température T (M ) en un point M de cet espace ne dépend alors que de sa cote z
car nous nous limitons à l’étude de régimes stationnaires.

Nous supposons que la température en z = 0 est imposée : T (0) = T0 = 283K. Le manteau situé sous
la croûte (z < −L) fournit à celle-ci en z = −L une puissance thermique par unité de surface notée ϕm et
supposée constante. Les éléments radioactifs de la croute libèrent par railleurs une puissance thermique
volumique p supposée uniforme.
La figure de droite montre deux profils de température (courbes a et b) simulés avec la même valeur
de ϕm et des valeurs différentes de p notées p1 et p2 .

1. Le cas étudié dans cette question correspond à p = p1 = 0

1.1. Énoncer la loi de Fourier donnant le flux Φ en fonction de la température en régime permanent
et dans le cas où T ne dépend que de z
1.2.
1.3. Réaliser un bilan de puissance sur un cylindre de section S constante et d’axe de révolution Oz.
En déduire une équation différentielle vérifiée par T (z)
1.4. Préciser la condition aux limites imposée en z = −L puis déterminer l’expression de T (z)
1.5. Identifier la courbe (a ou b) associée à cette expressions de T (z) et en déduire la valeur de ϕm
utilisée dans la simulation.
1.6. Déterminer le flux géothermique par unité de surface au niveau du sol (z = 0).

2. L’influence de la radioactivité est maintenant prise en compte (p = p2 ̸= 0) et nous nous intéressons


à la courbe qui ne convenait pas dans la question précédente.

2.1. Réaliser un bilan de puissance sur le même volume de matière qu’à la question précédente en
tenant compte de la radioactivité. En déduire une équation différentielle vérifiée par T (z)

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TD 14 : Conduction thermique

2.2. Comment voit-on sur le tracé des courbes a et b que la condition aux limites en z = −L reste
inchangée? Déterminer l’expression de T (z)
2.3. Proposer une estimation de p2 en utilisant la courbe T (z)
2.4. Déterminer le flux géothermique par unité de surface au niveau du sol (z = 0)

Ex 14.4 : 37, 2oC le matin


Un matin, Betty s’étonne que la plaque en aluminium posée sur sa table en bois lui paraisse plus froide
que la table, pourtant à la même température.
Nous utilisons un modèle très simple, unidimensionnel et stationnaire. Les deux
corps solides sont en contact en z = 0 et la température dans chaque solide ne
dépend que de z. Les transferts thermiques ont lieu uniquement dans les solides
supposés thermiquement isolés de l’extérieur.
Le solide du haut correspond à la main et nous supposons que la température
T (L) = 37, 2o C (le matin) est imposée. Le solide du bas correspond soit à
la plaque en aluminium soit à la table en bois. La température T (−L) est la
température ambiante T0 = 290K

1. Quelle est l’équation différentielle vérifiée par la température T (z) dans un solide?

2. En déduire le profil de température dans chaque solide et la température de la surface de contact


T (0)

3. Faire les applications numériques pour le bois et l’aluminium. Conclure.

Données :
λaluminium = λa = 2, 2.102 W.m−1 .K −1 λbois = λb = 1, 0.10−1 W.m−1 .K −1 et λmain = λm = 1, 0.10+1 W.m−1 .K −

Ex 14.5 : Intérêt d’un double vitrage


Une pièce rectangulaire de 5,0m par 8,0 m, dont les murs ont une hauteur de 2,5m et une épaisseur
de E = 0, 3m, comprend une baie vitrée de 2,0m par 1,8 m et de feux fenêtres de 1,2m par 1,2m, toutes
les trois épaisseurs de vitre e = 2, 0mm. L’intérieur de la pièce est à la température T = 19o C, et les
deux grand murs avec baie et fenêtres donnent sur l’extérieur à la température T2 = 0o C. Il n’y a aucun
échange thermique à travers les deux autres murs, le sol et le plafond, les appartements voisins étant à la
même température T1
Les conductivités thermiques du verre d’un mur (béton plus isolant) et de l’air sont λv = 0, 78W.m−1 .K −1 ,
λM = 0, 10W.m−1 .K −1 , λA = 0, 026W.m−1 .K −1 .

1. Calculer les résistances thermiques RV des vitres, RM des murs concernés, puis R de l’ensemble. En
déduire les flux thermiques ΦV à travers les vitres, ΦM à travers les murs et ΦT à travers l’ensemble.
ΦM
Évaluer le rapport et conclure.
ΦT

Pour limiter les pertes par les parties vitrées, les vitres simples sont remplacées par du double vitrage:
deux vitres d’épaisseur e = 2, 0mm séparées par une couche d’air sans convection et d’épaisseur
e′ = 4, 0mm

2. Calculer la résistance thermique d’une simple couche de vitre RV de la couche d’air comprise entre
les deux couches de vitres RA , puis du double vitrage dans son ensemble RDV . En déduire le flux
thermique ΦDV à travers le double vitrage et conclure. Quel vaut alors le flux Φ′T à travers l’ensemble
mur et double vitrage?

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Ex 14.6 : Un pont chaud pour l’hiver


Chauffer les ponts l’hiver pour des régions fortement enneigées permettrait d’éviter l’épandage de sel
qui cause de dommages importants aux ouvrages.
Le pont étudié est composé de plaques de béton armé surmontées d’une couche de bitume d’épaisseur
e2 = 5, 0cm.
Le chauffage est réalisé à l’aide de câbles électriques noyés dans le béton (partie constituant la dalle
chauffante). L’épaisseur du béton au-dessus de la partie câblée est e1 = 3, 0cm
Nous notons e = e1 + e2 l’épaisseur totale de revêtement au-dessus de la dalle chauffante.
La longueur du pont est L = 50m et sa largeur ℓ = 15m. Nous étudions le régime stationnaire et
admettons que la puissance totale fournie par la dalle chauffante en x = 0, notée Pc diffuse intégralement
vers le haut dans la couche de béton et le revêtement bitumé où la température T (x) ne dépend que de x.
La température extérieure est T0 = −3o C.
Les transferts conducto-convectifs entre le pont et le milieu extérieur ont lieu en x = e et obéissant
à la loi de Newton: la puissance transférée vers l’extérieure est ainsi Φcc = hℓL(T (e) − T0 ) avec h =
110W.m−2 .K −1 lors de chutes de neige.
Les conductivités thermiques du béton et du bitume sont respectivement λ1 = 1, 5W.m−1 .K −1 et
λ2 = 0, 60W.m−1 .K −1

1. Calculer la puissance Pc nécessaire pour imposer une température T1 = 3, 0o C à la surface du


bitume.

2. Exprimer la résistance thermique de la couche de béton d’épaisseur e1 , de la couche de bitume et


celle associée aux échanges conducto-convectifs.

3. Comment ces trois résistance thermiques sont-elles associées? Écrire alors la résistance thermique
totale.

4. Déterminer les températures T (0) et T (e1 )

Conduction thermique en symétrie radiale

Ex 14.7 : Baleine à bâbord


Un mammifère marin peur être sommairement schématisé par une sphère de muscles de centre O et de
rayon R, dont le métabolisme dégage une puissance thermique volumique φ0
L’animal est plongé dans un fluide (eau ou air) de conductivité thermique λeau ou λair
La température très loin du mammifère est a température ambiante soit T0 = 293K
On se place en régime unidimensionnel et permanent.


Le vecteur densité de chaleur s’écrit j th = j(r)→

u r où →

u r est un vecteur unitaire radial.

1. Rappeler. Justifier le signe négatif de la loi de Fourrier.

2. Citer des lois analogues à celle de Fourier.

3. Déterminer la puissance thermique Φ dégagée par le mammifère en fonction de R et de φ0

4. Exprimer le vecteur densité de chaleur en r = R en fonction de φ0

5. Montrer que pour r > R: 4πr2 j(r) = A. Exprimer la constante A

6. En déduire l’équation différentielle vérifiée par la température T (r) pour r > R

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TD 14 : Conduction thermique

a
7. Montrer que la solution de l’équation différentielle s’écrit T (r) = T0 + .
r
On exprimera la constante a en fonction de R, λ et φ0
8. Exprimer la température cutanée, TC de l’animal.
9. Déterminer les valeurs de φ0 pour avoir une température TC = 303K dans l’eau puis dans l’air.
λeau = 500SI, λair = 5SI, R = 25cm
Ces valeurs permettent d’avoir un rapport surface/volume voisin de celui d’un être humain.
10. Pourquoi n’existe-t-il pas de petits mammifères marins?

Ex 14.8 : Épaisseur d’un igloo


1. Quelle doit être l’épaisseur minimale d’un igloo, contenant un seul habitant, si la température ex-
térieure est Text = −20o C?
La conductivité thermique de la glace sera prise égale à λ = 0, 05W.m−1 .K −1 , la température minimale
nécessaire à la survie égale à Tsurvie = 10o C et on considérera que la métabolisme de l’habitant dégage une
puissance P = 50W La hauteur de l’igloo sera prise égale à Ri = 1m

Ex 14.9 : La baguette
On désire réchauffer un morceau de baguette de pain de 20 cm de long et rayon R = 5, 0cm, dans un
four micro-ondes. On se placera dans le modèle d’un régime stationnaire. La puissance du four est de
800W et la conductivité thermique du pain est λ = 0, 50U SI. La température à l’intérieur du four est
constante Tf = 300K
1. Sachant que η = 60% de la puissance est transmise à la baguette de manière uniforme, calculer la
puissance thermique par unité de volume reçue en un point de celle-ci.
2. Rappeler la loi de Fourier donnant le flux en fonction de T en régime permanent et avec T ne
dépendant que de r. Donner les unités des différents termes utilisés.
3. On prend le modèle d’un cylindre infini. Faire un bilan énergétique sur un cylindre de rayon r < R.
En déduire l’expression T (r) de la répartition de la température à l’intérieur du pain.
4. Calculer la température au centre du pain. Conclure sur l’aspect de la baguette. Est-elle mangeable?

Couplage électrique - Thermique


Ex 14.10 : Conductions thermique et électrique
On fait parcourir un courant d’intensité constante I = 10A dans une barre cylindrique homogène,
composée de fer, de section S = 8mm2 et de longueur L = 1m. Cette barre est conductrice d’énergie
thermique et d’électricité. Elle est entourée d’une gaine qui isole thermiquement et électriquement la paroi
latérale. Cette barre est placée dans un pièce de température T0 = 300K.
On se place en régime permanent.
On note λ = 80W.m−1 .K −1 la conductivité thermique du cuivre et ρ = 1, 00.10−7 Ω.m sa résistivité.
On s’intéresse à une tranche élémentaire d’épaisseur dx
ρ
La valeur de la résistance électrique de cette tranche élémentaire est dR = dx avec S la section du
S
conducteur traversé par le courant d’intensité I

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TD 14 : Conduction thermique

1.

2. En déduire l’expression de la puissance électrique dPel reçue par la tranche élémentaire.

3. A l’aide d’un bilan thermique, sur la tranche élémentaire, établir l’équation différentielle du second
ordre suivie par T (x)

4. Résoudre cette équation sachant que les extrémités de la barre sont maintenues à la même tempéra-
ture T0

5. Préciser la valeur de x pour laquelle la valeur de la température est maximale. Calculer cette
température maximale et tracer l’allure de T (x)

6. Exprimer et calculer les flux thermiques Pth1 et Pth2 sortant des extrémités.

Loi de Newton

Ex 14.11 : Chauffage de la chaussée d’un pont


Des chercheurs allemands ont développé un nouveau procédé de chauffage qui permet de réduire forte-
ment la formation de verglas sur les ponts. Un circuit hydraulique d’eau chaude alimente une nappe de
tubes, intégrée au revêtement d’asphalte du pont pour empêcher la formation de verglas en hiver. La
surface de la chaussée à dégivrer est S = 1300m2 . La diffusion de l’énergie thermique est unidirectionnelle
d’axe (Oz); le régime est stationnaire.

La température au niveau de la nappe de tubes Tt , est différente


de celle de l’air, Tair . Le pont est le siège de deux transferts
thermiques : les flux correspondants sont notés Ps et Pi dans la
partie inférieure. Ces flux sont constants à travers toute surface
perpendiculaire à l’axe (Oz).

Du fait du phénomène conducto-convectif, les températures des surfaces inférieure et supérieure, re-
spectivement Ti et Ts ne sont pas égales à la température de l’air ambiant et la loi de Newton ci-dessous
est satisfaite:

Ps = hS(Ts − Tair ) et Pi = hS(Ti − Tair )


avec h coefficient conducto-convectif : h = 10, 0W.K −1 .m−2

1. Montrer que la grandeur 1


hS
a les dimensions d’une résistance thermique.

2. Exprimer la résistance thermique Rs de la partie supérieure et celle de la partie inférieure Ri du pont


Tt − Tair Tt − Tair
telle que : Ps = et Pi = ; calculer ces valeurs
Rs Ri
3. En déduire l’expression de la température Ts ; calculer sa valeur et celle de θs en degré Celsius;
conclure sur l’efficacité du système.

4. La température θi au niveau de la surface inférieure du pont est égale à −1, 5o C. Comparer cette
valeur à celle de θs ; justifier cette différence.

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TD 14 : Conduction thermique

5. Exprimer la puissance thermique P, libérée par les tubes de la nappe chauffante en fonction des
données et de résistances thermiques calculées.

Données :
Matériau Béton Asphalte Mortier Isolation
λ ( W.K −1 .m−1 ) 2,100 4,0 2,4 0,056

Évolution de la température

Ex 14.12 : Chauffage d’une chambre


Une chambre est séparée de l’extérieur par des murs en béton. L’atmosphère extérieure constitue un
thermostat de température T0 = 280K. La température T (t) à l’intérieur de la chambre et sur ses murs
est supposée uniforme mais non constante. La puissance perdue par la pièce à cause des fuites thermiques
1
est égale à Pth = (T (t) − T0 ) avec R = 2, 00.10−2 K.W −1 la résistance thermique des parois, et elle est
R
chauffée par un radiateur délivrant une puissance P = 2, 00kW . La capacité thermique du système {
local + murs } est C = 1, 50J.K −1
A l’instant t = 0, la température est T (0) = T0 et l’occupant allume le radiateur.

1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la fonction T (t)

2. Déterminer la solution T (t) et tracer l’allure de cette fonction.

3. Calculer la température dans le local une fois le régime stationnaire établi. L’occupant devrait-il
augmenter ou diminuer la puissance du radiateur?

Conduction thermique avec changement d’état

Ex 14.13 : Refroidissement et gel de l’eau d’un bassin


On considère un bassin rempli d’eau sur une hauteur h = 1, 00m. L’eau liquide sera considérée comme
un fluide incompressible de masse volumique ρe . L’axe (Oz) est vertical descendant, l’origine est prise à
la surface libre de l’eau. On note λe la conductivité thermique de l’eau.

1. Rappeler la loi de Fourier donnant le flux en régime permanent et l’écrire dans la symétrie du
problème. Vérifier l’unité de λe

λe
2. La diffusivité thermique de l’eau est donné par Dth,e = où ce est la capacité thermique mas-
ρ e ce
sique de l’eau. Compte tenu de la profondeur h du bassin, mettre en évidence par une analyse
dimensionnelle un temps caractéristiques τ en fonction de h, ρe , λe et ce .

3. Calculer τ et commenter la valeur numérique obtenue

On s’intéresse maintenant à la croissance en fonction du temps de la couche de glace à la surface du


bassin. On note Tg (z, t) la température dans la couche de glace en croissance.

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TD 14 : Conduction thermique

On note ℓf l’enthalpie massique de fusion de la glace, ρg la masse


volumique de la glace, λg la conductivité thermique de la glace et ζ(t) O Tg (z = 0, t) = Ts
l’épaisseur de la glace formée à la surface du bassin à l’instant t.
A partir de l’instant initial, la surface du bassin est portée à la tem- Glace
pérature TS = 243K. Le bassin étant initialement et uniformément ζ(t)
à la température TF = 273K, il est entièrement liquide. A t > 0
lorsque la couche de glace croît, l’eau du bassin qui est restée liquide Eau liquide à TF
reste uniformément à la température TF = 273K. On a en z = ζ(t), z
Tg (ζ(t), t) = TF .
L’équation qui décrit le phénomène est :
 
dζ ∂Tg
ρg ℓf = λg (ζ(t), t)
dt ∂z
 
∂Tg
(ζ(t), t) signifie dérivée prise en la position ζ(t) à l’instant t
∂z

4. Établir cette équation en expliquant avec soin le raisonnement suivi. On rappelle que la solidification
est un processus exothermique.
5. En supposant que le régime quasi permanent, établir l’expression :
z
Tg (z, t) = TS + (TF − TS )
ζ(t)

6. Intégrer l’équation différentielle qui en résulte et obtenir ζ(t)


7. Calculer le temps au bout duquel la couche de glace a atteint une épaisseur de 10cm.

Données :

• ρe = 1, 00.103 kg.m−3 • ℓf = 333.103 J.kg −1

• ce = 4, 18.103 J.kg −1 .K −1 • ρg = 915kg.m−3

• λe = 0, 6W.m−1 .K −1 • λg = 2, 215W.m−1 .K −1

Ex 14.14 : Réfrigération par évaporation (D’après oral mines -


ponts)
Une grande jarre, assimilée à une sphère creuse de rayon R = 50cm et d’épaisseur e = 2cm contient de
l’eau qui s’évapore lentement au Soleil à travers les pores de la jarre. La jarre est initialement pleine et le
volume d’eau diminue de moitié en τ = 5jours.

1. Calculer l’écart Ti − Te entre les températures intérieure et extérieure de la jarre.

Données :

• Chaleur latente de vaporisation de l’eau : ℓv = 2, 6.106 J.kg −1


• Masse volumique de l’eau : µ = 1, 00.103 kg.m−3
• Conductivité thermique de la jarre : λ = 1, 00W.K −1 .m−1

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