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Chapitre 2 Transfert thermique par conduction
IV. La conduction en régime variable Milieu à température uniforme
Fluide Solide de volume V, masse m et masse volumique ρ

de capacité calorifique C
de conductivité thermique λ
Bilan thermique :
T0
h h.S T  T  dt  mCdT   .V .C.dT
T
dT hS
 dt
T  T  .V .C
Solution :
h. S

T  T   T0  T e
Avec T(0)=T0 t
 .V .C
57
IV. La conduction en régime variable Milieu à température uniforme
h. S

T  T   T0  T e
t
 .V .C
h .S h . S .t  . L* h . L*  . S .t a .t
t    B i . *2  B i . F o
 .V .C  .V .C  . L *
  .C .V . L *
L
Nombre de Biot (Bio) : exprime le rapport entre *
L* L
* une « résistance thermique interne par conduction »  .S
Bi  .S 
h.L 1
1  et une « résistance thermique externe par convection » h.S
h.S
V
L*  : volume du solde sur la surface de contacte solide fluide
S
.S .t  .t a.t Nombre de Fourier : c’est nombre qui caractérise la

Fo   
 .C.V .L*  .C.L*2 L*2 pénétration de la chaleur en régime variable
58
IV. La conduction en régime variable Milieu semi-infini
Température constante imposée en surface
T(x,t) L’équation de la chaleur s’écrit :

T (0, t )  T0 x
 2T 1 T
  0
x 2
a t
Avec les conditions aux limites :
 T ( x, 0)  Ti

 T (, t )  Ti
T (0, t )  T
 0
59
T  Ti
On effectue le changement de variable suivant : T 
T0  Ti
2T 1 T
 T
2
1 T   0
L’équation   0 x 2
a t
x 2
a t
Avec les conditions aux limites :
 T ( x, 0)  0
 T ( x, 0)  Ti 

 T (, t )  Ti  T ( , t )  0
T (0, t )  T 
 0 T (0, t )  1
60
Techniques de résolution
1ère Transformations de Laplace
2ème Méthode de séparation de variables
61
1ère Transformations de Laplace
62
La transformée de Laplace de T ( x, t ) par rapport au temps s’écrit :
 

 ( p )  L T ( x, t )   exp( pt )T ( x, t )dt
0
L’application de cette transformation à l’équation unidimensionnelle de la

chaleur : 2T 1 T
  0
x 2
a t
  2
T 1   T
 
-pt -pt
e ( ) dt - e ( )dt = 0
0  x 2
a 0  t
63
En utilisant la propriété de différentiation sous le signe somme pour la

première intégrale, et en intégrant la seconde par parties, on obtient la
relation:
d2
  t  
-pt 1  T(x, t) e -pt  -pt
e T(x, t) dt -  
+ p  e T(x, t) dt  = 0
dx 2 0
a    t0 0 
c’est-à-dire, du fait de la définition même de la transformée de Laplace:
d 2
d2
dx 2
( ) -
1
a
  p
0 - T(x, 0) -  = 0
a 2
 k 2
 0 Avec k2 
p
dx a
64
d 2
k .x  k .x
  0
 ( x, p )  A.e  B.e
2
2
k Solution :
dx
La température garde une valeur finie quand x tend vers l’infini donc B =0, nous en
déduisons que
k .x
 ( x, p )  A.e
1
La transformée de Laplace de l’équation T (0, t )  1 conduit à  (0, p ) 
p
1
A e k .x
p  ( x, p ) 
p 65
Il ne reste alors plus qu’à remonter à la distribution de température
recherchée T(x, t) à partir de la solution transformée précédente.
T(t) T(p)
1 1/p
a T1 (t) + b T2 (t) a T1(p) + b T2(p)
 T(t) p T (p) - T(0)
 t
 x  e-kx , k 2  p
erfc  
 2 at  p a
- x2
  e-kx
2 at e 4at - x erfc x  kp
  2 at 
66
L’utilisation des tables de la transformée de Laplace inverse
e k .x T  Ti  x 
 ( x, p )  T   erfc  
p T0  Ti  2 a t 
erfc  x   1  erf  x  la fonction erf est aussi appelée la fonction erreur
67
2ème Méthode de séparation de variables
68
On cherche s’il existe une solution particulière, à variables

séparées x et t, de la forme :
T(x, t) = X(x) . Y(t)

satisfaisant à l’équation de la chaleur:
 2T = 1  T
 x2 a  t
à laquelle on adjoint des conditions aux limites spatio-temporelles
spécifiques de chaque problème physique particulier étudié.
69
T(x, t) = X(x) . Y(t)  2T = 1  T

 x2 a  t
X''(x) 1 Y'(t)
X''(x) Y(t) - 1 X(x) Y'(t) = 0 =
a X(x) a Y(t)
Le premier membre de l’équation ne dépend pas de t. Le second membre ne dépend
pas de x. L’égalité des deux membres devant être vérifiée pour toutes les valeurs de
x et de t, ceci n’est possible que si chaque membre est égal à une constante.
X''(x)
=
X(x)
Y'(t)
=
a Y(t)
70
Le choix de la constante  dépend du processus thermique étudié. Remarquons

que l’intégration par rapport au temps conduisant à:
X''(x)
X(x)
= Y(t)= R exp a  t 
Y'(t) la constante  ne peut être que négative, afin que la température
= T(x, t) ne tende pas vers l’infini pour des temps croissants.
a Y(t)
En posant  = - k2, on obtiendra:
X''(x) X ( x)  C1 cos(kx)  C2 sin(kx)

=  k2
X(x) 
Y(t) = R exp -a k 2 t 
Y'(t)
a Y(t)
=  k2  
T(x,t)=X(x).Y(t) = R exp -a k 2 t C1 cos(kx)  C2 sin(
71
kx)
Chapitre 3 Transfert thermique par convection
I. Introduction
II. Le coefficient d’échange (ou de transfert) par convection
III. Analyse dimensionnelle appliquée au transfert convectif
IV. Exemples :
72
Introduction
La convection caractérise la propagation de la chaleur dans un fluide dont les molécules sont
en mouvement
Convection = échange de chaleur entre une paroi solide (supposée chaude par exemple) et un
fluide froid.
Le fluide en contact avec la paroi se réchauffe par conduction puis la chaleur est
« transportée » par l’écoulement.
La quantité de chaleur échangée (par unité de temps) Φ dépend essentiellement de la
dynamique de l’écoulement (vitesse)
73
Introduction
On classe les phénomènes convectifs en deux classes :
- la convection naturelle pour laquelle le moteur de l’écoulement provient de la
différence de densité des zones « chaudes » et « froides » dans le champ de
pesanteur.
- la convection forcée pour laquelle l’écoulement est généré par des forces
extérieures (pompes, ventilateurs, …)
Dans beaucoup de cas, les deux mécanismes de convection se produisent en

même temps, on parle alors de convection mixte.
74
Introduction
Il existe deux méthodes pour quantifier les transferts convectifs :
 Méthode directe consistant à résoudre les équations de la dynamique de

l’écoulement (Navier Stokes) et l’équation de l’Energie, pour en déduire le champ
de température, puis la densité de flux de chaleur à la paroi.
 Équation de continuité
 Équation de bilan de la quantité de mouvement
 Équation de bilan de l'énergie
 Méthode indirecte qui consiste à utiliser des mesures expérimentales associées

à l’analyse dimensionnelle pour en déduire des lois permettant de calculer le flux
échangés (lois semi empirique)
75
Loi de Newton
La loi fondamentale permettant de calculer le flux de chaleur dΦ échangé par la

surface ds sur une paroi à la température Tp dans un écoulement à température Ta
est:
 
d   h ds (Tp  Ta ) ou :   h (Tp  Ta )n
Le vecteur densité de flux de chaleur est normal à la surface solide

 
n
 Tp
V , Ta
S
76
Pour une surface S :    h (T p  Ta )ds

S
D’où l’expression du coefficient d’échange moyen sur la surface S :

h
S (Tp  Ta )
Si Tp est constante :   (T p  Ta )  h ds et 1
h   h ds
S SS
77
On peut écrire les grandeurs les plus courantes en dimension de

longueur L (mètre), masse M (kilogramme), temps T (seconde), température θ (Kelvin)
Equations aux
Grandeurs Symbole Unité S.I
dimensions
Diamètre D m [L]
Vitesse du fluide U∞ m/s [L.T-1]
[M.L-3]
Masse volumique de fluide ρ kg/m3
[M.L-1.T-1]
Viscosité dynamique du fluide µ kg/(m.s)
[M.L.T-3.θ-1]
Conductivité thermique λ W/(m.°C)
[L2.T-2. θ-1]
Chaleur spécifique du fluide Cp J/(kg.°C)
Coefficient d’échange [M.T-3. θ-1]

h W/(m2.°C)
Flux de chaleur Ф W [M.L2.T-3]

78
Le coefficient d’échange h dépend de différents paramètres comme:

- la géométrie : caractérisée par une longueur : d , …
- les caractéristiques du fluide : ρ , cp , µ , λ, …
- la dynamique de l’écoulement : la vitesse V
On écrira sous forme explicite: h  f ( L,  , c p ,  ,  ,V )
Ou sous forme implicite: F (h, L,  , c p ,  ,  ,V )  0
79
Nombres adimensionnels
 U ref Lref
Re : nombre de Reynolds Re 

 cp  
Pr : nombre de Prantdl Pr   a
 a  cp
h Lref
Nu : nombre de Nusselt Nu 

g  2 TP  T f  L3ref
Gr : nombre de Grashof Gr 
2
Ra : nombre de Rayleigh g  Tref L3ref

Ra  Gr.Pr 
a
80
- En convection naturelle : Nu  f ( Ra , Pr)
- En convection forcée : Nu  f (Re, Pr)
81
Le nombre de Reynolds  V Lref

Re 

Nombre fondamental en Mécanique des fluides.

En dynamique interne (Lref = Diamètre)
- 0 < ReD < 2000 : écoulement laminaire
- 2000 < ReD < 8000 : écoulement de transition
- ReD > 8000 : écoulement turbulent
82
83
84
85
IV. Exemples :
1. Convection forcée externe : plaque plane
y

V , T O L
x
Tp = cste
a) Ecoulement laminaire ( Rex < 105 )

h( x ) x  V x
Nu x ( x)   0,324 Re1x/ 2 Pr1 / 3 Re x 
 
hL
Nu L   0,628 Re1L/ 2 Pr1/ 3

Les propriétés physiques sont prises à T p  T
Tf 
la température de film : 2 86
IV. Exemples :
1. Convection forcée externe : plaque plane
b) Ecoulement turbulent (Rex > 105 )
Nu x ( x)  0,0288 Re 4x / 5 Pr1 / 3
Nu L  0,035 Re 4L / 5 Pr1 / 3
87
IV. Exemples :
2. Ecoulement interne dans un tube cylindrique

Ecoulement turbulent (ReD > 2000), régime établi
Loi de Dittus Boelter NuDh  0 ,023 0 ,8

Re D Pr 0 ,4
h
4 Section
Dh : diamètre hydraulique Dh 
Périmètre
b 2 ab
D
D Dh  D Dh 
a ab
88

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Chapitre 2 Transfert thermique par conduction

IV. La conduction en régime variable Milieu à température uniforme

Fluide Solide de volume V, masse m et masse volumique ρ

.S .t  .t a.t Nombre de Fourier : c’est nombre qui caractérise la

T(x,t) L’équation de la chaleur s’écrit :

Avec les conditions aux limites :

Avec les conditions aux limites :

1ère Transformations de Laplace

2ème Méthode de séparation de variables

1ère Transformations de Laplace

La transformée de Laplace de T ( x, t ) par rapport au temps s’écrit :

L’application de cette transformation à l’équation unidimensionnelle de la

Température constante imposée en surface

En utilisant la propriété de différentiation sous le signe somme pour la

c’est-à-dire, du fait de la définition même de la transformée de Laplace:

L’utilisation des tables de la transformée de Laplace inverse

erfc  x   1  erf  x  la fonction erf est aussi appelée la fonction erreur

2ème Méthode de séparation de variables

On cherche s’il existe une solution particulière, à variables

T(x, t) = X(x) . Y(t)

T(x, t) = X(x) . Y(t)  2T = 1  T

Le choix de la constante  dépend du processus thermique étudié. Remarquons

X''(x) X ( x)  C1 cos(kx)  C2 sin(kx)

II. Le coefficient d’échange (ou de transfert) par convection

III. Analyse dimensionnelle appliquée au transfert convectif

Dans beaucoup de cas, les deux mécanismes de convection se produisent en

 Méthode directe consistant à résoudre les équations de la dynamique de

 Méthode indirecte qui consiste à utiliser des mesures expérimentales associées

La loi fondamentale permettant de calculer le flux de chaleur dΦ échangé par la

Pour une surface S :    h (T p  Ta )ds

On peut écrire les grandeurs les plus courantes en dimension de

Vitesse du fluide U∞ m/s [L.T-1]

Coefficient d’échange [M.T-3. θ-1]

Flux de chaleur Ф W [M.L2.T-3]

Le coefficient d’échange h dépend de différents paramètres comme:

On écrira sous forme explicite: h  f ( L,  , c p ,  ,  ,V )

Ou sous forme implicite: F (h, L,  , c p ,  ,  ,V )  0

Ra : nombre de Rayleigh g  Tref L3ref

- En convection naturelle : Nu  f ( Ra , Pr)

- En convection forcée : Nu  f (Re, Pr)

Le nombre de Reynolds  V Lref

Nombre fondamental en Mécanique des fluides.

a) Ecoulement laminaire ( Rex < 105 )

b) Ecoulement turbulent (Rex > 105 )

2. Ecoulement interne dans un tube cylindrique

Loi de Dittus Boelter NuDh  0 ,023 0 ,8

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