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Année 2004-2005
A. Bilan sensible du volume d’air
Dans un premier temps, on va déterminer le bilan enthalpique du volume d’air. Ce bilan peut se décomposer
en deux bilans : sensible et latent. Or on ne s’intéresse qu’à l’évolution de la température, on ne s’occupera
donc que du bilan sensible.
NTP ( i )
dTal (i ) N
ρ as C asV (i ) = ∑ Qmas (i, n)(C as (Tal (n) − Tal (i )) + ∑ S j hcij [Tsij (i ) − Tal (i )] + Pc + CI s
e
dt n =0 j =1
Dans e cas, le local n’est en contact qu’avec une seule zone (l’extérieur) ce qui implique que N=1.
Le nombre de parois intérieures est de 6 et celles-ci ont le même coefficient d’échange convectif.
Cette équation peut être discrétisée en fonction du temps de façon implicite. On a alors :
( ) ( )
n +1
− TaI
n 6
TaI
+ ∑ 36 TSIjn +1 − TI
n +1 n +1
32400 = 10 11 − TaI + 1000
∆t j =1
Pour obtenir les TaIn+1 en fonction des TaIn , il est donc nécessaire de déterminer les TSIjn+1 en faisant les bilans
thermiques des surfaces intérieures des parois.
2
B. Bilan thermique des surfaces intérieures et extérieures des parois
B1. FLUX CONDUIT SUR LES FACES INTERIEURES ET EXTERIEURES DE CHAQUE MUR
TSE
On cherche un système matricielle : [C ]T& = [A']{T } + [B']{U } avec {U } = donnant une
TSI
approximation du champ de température dans le béton et l’isolant.
Pour trouver une approximation du champ de température dans le béton et l’isolant et ainsi résoudre cette
équation, on utilise la discrétisation spatiale suivante :
∆x1 ∆x2
1 2 3 4 5 6 TSIi
TSEi
béton isolant
0.2 m 0.08 m
Les données numériques que nous utiliserons pour résoudre cette question sont les suivantes :
• Pour le béton, on prendra : λ1 = 2W / mK , ∆X 1 = 0.05m , ρ1c1 = 2.5.10 6 J / Km 3
3
• Pour l’isolant, on prendra : λ 2 = 0.04W / mK , ∆X 2 = 0.04m , ρ 2 c 2 = 2.0.10 4 J / Km 3
∂ ²T ∂ ∂T ∂ Ti +1 − Ti 1 ∂Ti +1 ∂Ti
Sachant que : = = = −
∂x ² ∂x ∂x ∂x ∆x ∆x ∂x ∂x
∂ ²T
On arrive à la relation : =
1
[(Ti +1 − Ti ) − (Ti − Ti −1 )]
∂x ² ∆x ²
Soit l’équation bilan : C i T&i = K i , j −1 (Ti −1 − Ti ) + K i , j +1 (Ti +1 − Ti )
λ
Avec K = (inverse de la résistance thermique) et C = ρc∆x (capacité thermique)
∆x
En écrivant les équations bilan de chaque nœuds, on pourra trouver l’équation matricielle cherchée.
Les différents K et C sont calculés grâce aux valeurs données.
Cependant, on remarque qu’on a un problème à l’interface entre isolant et béton. Pour régler ce
problème, on se servira de l’équation : flux arrivant = flux sortant
A l’interface entre béton et isolant (nœud 4 et 5), on a flux entrant = flux sortant. Soit :
∆T ∆T T − T4 T − Tint
− λ1 = −λ 2 ⇔ λ1 int = λ2 5 avec Tint=Température à l’interface
∆x ∆x ∆x1 / 2 ∆x 2 / 2
Or :
N1 N 2
= = ... =
∑N soit
Tint − T4 T − Tint
= 5 =
T5 − T4
D1 D 2 ∑D ∆x1 / 2λ1 ∆x2 / 2λ2 ∆x1 ∆x2
+
2λ1 2λ2
1
On a donc K 4,5 = = 1.95W / K
∆x1 ∆x 2
+
2λ1 2λ 2
4
C 6 = ρ 2 c 2 ∆x 2 = 0.08 × 10 4 J / K
λ2
K 5,6 = = 1W / K
∆x 2
2λ
K 6, SI = 2 = 2W / K
∆x 2
On souhaite écrire l’approximation du champ de température sous la forme matricielle
[C ]T& = [A']{T } + [B']{U } avec {U } =
TSE
. On trouve ainsi :
TSI
C1 0 0 0 0 0 12.5 0 0 0 0 0
0 C2 0 0 0 0 0 12.5 0 0 0 0
0 0 C3 0 0 0 0 0 12.5 0 0 0 4
[C ] = = 10
0 0 0 C4 0 0 0 0 0 12.5 0 0
0 0 0 0 C5 0 0 0 0 0 0.08 0
0
0 0 0 0 C 6 0 0 0 0 0 0.08
− (K 12 + K SE ,1 ) K 12 0 0 0 0
K 12 − (K 23 + K 21 ) K 23 0 0 0
0 K 23 − (K 34 + K 32 ) K 34 0 0
[A'] =
0 0 K 34 − (K 45 + K 43 ) K 45 0
0 0 0 K 45 − (K 56 + K 54 ) K 56
0 0 0 0 K 56 − ( K 6 SI + K )
56
− 120 40 0 0 0 0
40 − 80 40 0 0 0
0 40 − 80 40 0 0
[ A'] =
0 0 40 − 41.95 1,95 0
0 0 0 1.95 − 2,95 1
0 − 3
0 0 0 1
K 1SE 0 80 0
0 0 0 0
0 0 0 0
[B'] = =
0 0 0 0
0 0 0 0
0 K 6 SI 0 2
T n +1 − Ti n
En discrétisant par rapport au temps en prenant T&i = i , on obtient l’équation :
∆t
5
12.5 0 0 0 0 0 T&1 − 120 40 0 0 0 0 T1 80 0
&
0 12.5 0
0 0
0 T2 40 − 80 40 0 0 0 T2 0 0
0 0 12.5 0 0 0 4 T&3 0 40 − 80 40 0 0 T3 0 0 TSE
10 & = +
0 0 0 12.5 0 0 T4 0 0 40 − 41.95 1.95 0 T4 0 0 TSI
0 0 0 0 12.5 0 T&5 0 0 0 1.95 − 2.95 1 T5 0 0
0 0 0 0 0 12.5 T&6 0 0 0 0 1 − 3 T6 0 2
Cette équation est valable pour les 5 murs et nous donne 30 équations au total, ce qui correspond au
nombre de nœuds des parois étant donné que ces équations correspondent au bilan de flux au niveau de
chaque nœud.
Il est ensuite possible de déduire de ces résultats les flux sur les faces intérieures et extérieures de
chaque mur.
λ ⋅ (T1 − TSE )
Φ conductif _ int érieur = beton
= 2 × K beton × (T1 − TSE )
∆x1
2
λ ⋅ (TSI − T6 )
Φ conductif _ extérieur = isolant = 2 × K isolant × (TSI − T6 )
∆x 2
2
Φ convectif _ int érieur = hCI × (TSI − TaI )
Φ convectif _ extérieur = hCE × (TaE − TSE )
Toutes ces formules et résultats sont valables pour les 5 parois de béton.
Dans le cas de la paroi vitrée, on utilisera la même méthode mais en prenant en compte dans la discrétisation
spatiale, seulement les températures de surface et un nœud intermédiaire.
TSEi 1 TSIi
vitre
e = 0.01 m
Les données numériques que nous utiliserons pour la vitre sont : λ = 1.2W / mK , et
ρ c = 2.10 6 J / Km 3 .
6
avec :
C = ρ c e = 2 × 10 4 J / K
2λ e
K SE ,1 = K 1, SI = = 240W / K (il y a une épaisseur de entre le point 1 et la surface)
e 2
En discrétisant par rapport au temps on obtient l’équation (valable pour la vitre uniquement) :
T n +1 − T1n
2.10 4× 1 = 240 × TSEn+1 + 240 × TSIn +1 − 480 × T1n +1
∆t
La densité de flux émis par la surface i est donnée par : ϕ émis ,i = ε i M i = ε iσ 0Ti 4 . La densité de flux absorbé
0
Le flux réfléchi par Si est : φ réfléchi ,i = ρ i Ei S i , ce qui implique que le flux reçu par une surface i et provenant
(
de j est donné par : S i⋅ Ei = ε jσ 0T j4 S j + ρ j E j S j F ji )
S i Fij = S j F ji
Et comme , alors l’éclairement reçu par i provenant de toutes les surfaces du local peut donc
s’écrire :
[( ) ]
6
Ei = ∑ ε jσ 0T j4 + ρ j E j Fij
j =1
Pour cela, on fait l’hypothèse qu’il n’y a pas d’autre sources GLO que les parois.
∑ [(ε σ T ) ]
6
On a donc un flux net : ϕ net ,i = ϕ émis ,i − ϕ absorné ,i = ε i M i − αi + ρ j E j Fij
0 4
j 0 j
j =1
On cherche ensuite une écriture matricielle du problème permettant de prendre en compte toutes les
{
températures de surfaces de la forme : [ AG ] ⋅ Ei ,GLO = [BG ] ⋅ M 0 } { }
On a :
E1
E
2
E
{Ei ,GLO } = 3
E4
E5
E6
7
1 − ρ 2 F21 − ρ 3 F31 − ρ 4 F41 − ρ 5 F51 − ρ 6 F61
− ρ F 1 − ρ 3 F32 − ρ 4 F42 − ρ 5 F52 − ρ 6 F62
1 12
− ρ F − ρ 2 F23 1 − ρ 4 F43 − ρ 5 F53 − ρ 6 F63
[AG ] = 1 13
− ρ1 F14 − ρ 2 F24 − ρ 3 F34 1 − ρ 5 F54 − ρ 6 F64
− ρ1 F15 − ρ 2 F25 − ρ 3 F35 − ρ 4 F45 1 − ρ 6 F65
− ρ1 F16 − ρ 2 F26 − ρ 3 F36 − ρ 4 F46 − ρ 5 F56 1
1
Alors pour i ≠ j , on a Fij =
5
En faisant l’application numérique avec αGLO=εGLO=0.9 d’où ρGLO=1-0.9=0.1 (on suppose ζ=0 pour toutes les
parois), le système matriciel se simplifie de la manière suivante :
σ 0T1
−1 4
E1 1 0
E
− 0.02 σ T 4
2 1 0 0.18 0 2
E3 1 0 σ 0T34
= 4
E4 1 0 σ 0T4
E5 − 0.02 1 0.18 0 σ T 4
0 5
E6 1 0 σ T 4
0 6
De ceci, il est possible d’en déduire la densité de flux net perdue par chaque face.
(
Comme ϕ net ,iGLO = ε iσ 0Ti 4 − α i Ei = ε i M i0 − Ei )
car ε i = α i
[ ]
Et E i ,GLO = [AG ]
−1
[BG ]{M i0 }
alors {φ net ,iGLO } = ε i ⋅ S i ⋅ ([I ] − [ AG ] ⋅ [BG ])⋅ {M i0 }
−1
, avec [ I ] la matrice unité.
14444244443
MAT
8
0.98
0.98 − 0.19
(
d’où [I ] − [AG ] ⋅ [BG ] =
−1
)
0.98
0.98
− 0.19 0.98
0.98
On remarque que si les températures des surfaces intérieures sont toutes égales à une même
valeur TSI , alors on aura {ϕ netGLO } = [MAT ] σ 0 TSI { 4
}= 0
{ϕ netGLO } = [MAT ]σ 0 TSIi − TSI { 4 4
}= [MAT ]σ {(T + T
0 SIi
2
SI
2
}
)(TSIi + TSI )(TSIi − TSI )
4 2
Comme TSIi − TSI = (TSIi + TSI )(TSIi + TSI )(TSIi − TSI )
4 2
HR1 0 0 0 0 0
0 HR2 0 0 0 0
0 0 HR3 0 0 0
Alors {ϕ netGLO } = [MAT ]* * {θ i }
0 0 0 HR4 0 0
0 0 0 0 HR5 0
0 0 0 0 0 HR6
2
avec HRi = σ 0 (TSIi + TSI )(TSIi + TSI ) , cœfficients d’échange globaux convectifs (en W/m²K)
2
et
θ i = TSIi − TSI
On obtient :
40.9 TSI 1
40.9 − 8.18 T
SI 2
40.9 TSI 3
{Φ netGLO } =
40.9 TSI 4
− 8.18 40.9 TSI 5
40.9 TSI 6
Pour la surface i :
n
Ei ,CLO = S i E 0
i ,CLO + ∑S
j =1, j ≠ i
j * F ji * ρ j * E j ,CLO
9
Avec la réciprocité des facteurs de forme, on obtient :
n
Ei ,CLO = Ei0,CLO + ∑F
j =1, j ≠ i
ij ⋅ ρ j E j ,CLO avec Ei,CLO l’éclairement reçu par la surface i en courte longueur
d’onde.
Le problème est ici de déterminer les flux solaires primaires E0i,CLO qui s’exercent sur chaque paroi
i:
On peut ici faire l’hypothèse que le flux solaire pénétrant dans le local par la vitre vient toucher uniquement
le plancher.
Par conséquent, seul le plancher reçoit un éclairement dit primaire, direct, provenant du soleil E0i,CLO =
300W/m². De plus le plancher et les autres parois (sauf celle vitrée) reçoivent un rayonnement diffus de
100W/m².
D’autre part, pour les parois non vitrée, on a αCLO =0,8 et donc : ρ CLO = 1 − α CLO = 1 − 0,8 = 0,2
Remarque : pour la surface vitrée, on a α VCLO = ρVCLO = 0.06 . Une fois avoir laissé passer le soleil, cette
paroi se comporte comme les autres.
Enfin, les facteurs de forme, on est dans le même cas que précédemment, soit Fij=1/5.
1
Fij ⋅ ρ j = × 0,2 = 0,04
5
Plancher
1 -0,012 -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 E1,CLO 400
Vitrage
-0,04 1 -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 * E2,CLO = 0
Paroi
-0,04 -0,012 1 -0,04 -0,04 -0,04 E3,CLO 100
Paroi
-0,04 -0,012 -0,04 1 -0,04 -0,04 E4,CLO 100
Paroi
-0,04 -0,012 -0,04 -0,04 1 -0,04 E5,CLO 100
10
Paroi
-0,04 -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 1 E6,CLO 100
On obtient ainsi les éclairements CLO intérieurs suivants pour chaque face :
E1,CLO 422
E2,CLO 38
E3,CLO = 133
E4,CLO 133
E5,CLO 133
E6,CLO 133
On obtient donc l’éclairement à prendre en compte pour le bilan des faces intérieures.
TSIi − T6i
Φ COND = −λ ⋅ gradT = −∑ λi S i = −18∑i ≠ 2 (TSIi − T6i ) − 600(TSI 2 − T62 ) Les valeurs numériques
6
i ∆x / 2
sont données par les caractéristiques de l’isolant et de la vitre.
Φ CLO = α .S .ECLO = 7.2 ⋅ ECLO avec ECLO définit ci-dessus
ΦGLO cf ci-dessus
∑ ∑
Φ CONV = hCi S i (TSIi − T AIi ) = 36 (TSIi − T AIi ) hci= 4 pour i
Les températures sont données par les équations ci-dessus.
Pour faire ce bilan, on suppose un échange avec d’une part la voûte céleste à la température Tciel et d’autre
part avec le sol à la température Tsol = Text
11
Tc
ε c =1
φ c _ convection
T SEi
φ cond
φ CLO Tex t
φ GL O
Tc
ε c =1
On suppose que toutes les surfaces sont noires, d’où ε = 1
i ∆x / 2
Les coefficients changent car cette fois ci, l’extérieur est en relation avec le béton et non plus l’isolant.
1. Flux convectif :
ϕ convE = hcei * (Text − TSEi )
On prend au hasard : hce=2+4*v (formule de LARET) ; avec v=2m/s. On prend donc hcei=10 (que la façade
soit ou non au vent, on considère que l’action du vent est identique sur toutes les parois)
Pour le plancher (face numéro 1), de face inférieure considérée comme adiabatique, on prend hce1=0
Pour les autre parois, on prend hcei=10.
TAE= 11°C (température de l’air extérieur).
Les inconnues sont donc les TSEi (températures des surfaces extérieures).
2. Echanges radiatifs :
a.CLO :
On prend donc les valeurs suivantes pour l’éclairement ECLOEi reçu par chaque face
extérieure :
12
ECLOE1 0 (sol)
ECLOE2 = 400 (vitre)
ECLOE3 400
ECLOE4 400
ECLOE5 400
ECLOE6 400
0
0
320
320
320
320
b. GLO :
Les échanges GLO se font avec le sol d’une part, de température égale à la température d’air extérieure
Te=11°C, puis avec la voûte céleste d’autre part, de température Tciel= 0°C.
On a donc :
Φ GLOEi = α GLOEi * S i * σ 0TSEi
4
− α GLOEi * S ciel * Fcp * σ 0Tciel
4
− α GLOEi * S sol * Fsp * σ 0Tsol4
En tenant compte des simplifications possibles (réciprocité des facteurs de forme et égalité des coefficients
d’absorption et d’émission en GLO),
On parvient à la relation suivante :
(Avec Fpc le facteur de forme entre la paroi et le ciel, Fps paroi sol : le cours nous indique comment les
évaluer : cf poly p.29 ; on déduit la relation suivante :
1 + cos p 1 − cos p
ϕ GLOEi = α GLOEi * σ 0 * ( 4
) * (Tciel − TSEi
4
) + α GLOEi * σ 0 * ( ) * (Tsol4 − TSEi
4
)
2 2
Avec p l’inclinaison de la paroi par rapport à l’horizontale = 90° pour les parois verticales, 0° pour les parois
horizontales.
Soit, en linéarisant :
4
(Tciel − TSEi
4
) = (Tciel
²
+ TSEi
²
) * (Tciel + TSEi ) * (Tciel − TSEi )
13
1 + cos p 1 − cos p
Φ GLOEi = S i ∗ α GLOEi ∗ hrc * ( ) * (Tciel − TSEi ) + S i ∗ α GLOEi ∗ hrs * ( ) * (Tsol − TSEi )
2 2
De même, on considère que la face inférieure du plancher, dite adiabatique, ne rayonne pas.
On a α GLOEi =0,9 pour toutes les parois. Pour la vitre, on a α GLOEi VITRE
=0,06.
On constate donc que les inconnues de cette équation sont les Tsei, en effet les hrc et hrs dépendent des Tsei.
1. Inconnues :
44 inconnues
2. Equations :
44 équations.
14