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Université Abou Bekr Belkaid

Faculté de Technologie
Département de génie mécanique

Travaux pratiques-Ondes et Vibrations

 Compte rendu :

Pendules Couplés

 Réalisé par :
 Mehiaoui Soumicha

 Groupe :
 G31

2017-2018
Pendules Couplés (Couplage par inertie)
1-Introduction :
Un pendule couplé est un système qui permet d’étudier le
coefficient de couplage (la variation du couplage notée K), et
le phénomène de Battement entre les deux pendules.

2-Objectif de l’expérience :
 Détermination de la période T des 3 modes d’oscillations :
le mode 1 les pendules oscille en phase, le mode 2 ils
oscillent en opposition de phase, et le mode 3 ils oscillent
en battement .

 Etude de la variation de couplage K (coefficient de


couplage).

 Etude de mouvement des pendules couplés : le phénomène


de Battement.

3. Matériels utilisés :
Le système mécanique est composé de :

 2 pendules identiques constitués d’une tige


pourvue d’une masse et d’un crochet coulissant.
 Un fil portant une masse, attaché aux crochets.

~2~
4. Travail théorique :
Ce système mécanique (figure -1-) forme un couplage
dynamique par inertie mettant en évidence l’échange d’énergie
entre les 2 pendules oscillants.

Si θ1 et θ2 sont les angles que font les pendules avec la


verticale lorsqu’ils sont en mouvement et en négligeant les
masses des tiges et les petites masses, les équations qui
régissent le mouvement des deux pendules couplées sont :

̈ ̇
θ1 + ω θ1 = Kω02θ2
0
2

̈ ̇
θ2 + ω θ2 = Kω02θ1
0
2

Avec :

ω0 : pulsation propre des pendules


envisagés indépendamment ( sans
couplage).
~3~
K : coefficient de couplage. [K ≤ 1]

θ1 et θ2 angles des pendules en mouvement avec la verticale.

Les résolutions du système ci-dessus fait apparaitre que


pendules peuvent osciller :

 Soit en phase ou en opposition de phases correspondant


à 2 modes propres de pulsation :
T0 2 T0 2
2 2
ω = ω (1-K) ou ω = ω (1+K)
2 2
K = ( ) -1 = 1-( )
1 0 2 0
T2 T1

 Soit avec un phénomène de battement de pulsation :


ω2-ω1 π
Ω= ; ω=2
2 T

4. Travail expérimental :
1°/ Le couplage étant enlevé :
On mesure les périodes T01 et T02 pour les 2 pendules :

On prend (n = 20)

 Le temps t1 de 20 oscillations correspondant au 1er


pendule est :

t1 = 33.15 s

 Le temps t2 de 20 oscillations correspondant au 2éme


pendule est:

t2 = 33.15 s

~4~
Application numérique :

 T1 = t1/n = 33.15/20 = 1.657 s

 T2 = t2 /n = 33.15/20 = 1.657s

Donc :

T0 = T01 = T02 = 1.657 s

2°/ Les extrémités du fil portant la petite masse étant


remonté aux crochets forme le couplage :
Pour chaque réglage de D ou de L on obtient un couplage différent.

 Détermination expérimentale de
T1

T1 est la période du mode d’oscillation


lorsque les pendules oscillent en
phase avec la même amplitude.

On écarte simultanément, d’un petit


angle, les pendules du même côté de
la verticale et on les lâche au même
instant.

On mesure le temps t1 de n = 20 oscillations.

On a : T1 = t1/n

~5~
D (cm) 30 60
L (cm) 30 40 50 60 30 40 50 60

t1 33.36 33.33 33.30 33.29 33.06 33.33 33.42 33.71


n 20

T1 1.667 1.666 1.665 1.664 1.653 1.666 1.671 1.685

~6~
 Détermination expérimentale de T2

T2 est la période du mode


d’oscillation lorsque les pendules
oscillent en opposition de phase
avec la même amplitude.

On écarte simultanément, d’un petit


angle, les pendules de part et
d’autre de la verticale et on les lâche
au même instant.

On mesure le temps t2 de n = 20 oscillations.

On a : T2 = t2/n

D (cm) 30 60
L (cm) 30 40 50 60 30 40 50 60

t2 32.75 32.36 32.33 32.28 31.87 30.95 30.17 28.96


n 20

T2 1.637 1.618 1.616 1.614 1.593 1.547 1.508 1.448

~7~
 Détermination expérimentale de T

On écarte l’un des pendules de sa


position d’équilibre tandis que l’autre,
on le laisse vertical et on lâche.

Le système oscille en battement.

On mesure le temps T, période de


battement, séparant 2 arrêts
consécutifs d’un même pendule choisit.

On a : T = t/n

D (cm) 30 60
L (cm) 30 40 50 60 30 40 50 60

t 33 33.01 32.75 32.93 32.39 31.96 31.31 30.37


n 20

T 1.650 1.650 1.637 1.646 1.619 1.598 1.565 1.518

~8~
 On regroupe les mesures obtenues dans le tableau
suivant :
D (cm)
30 60
L (cm)
30 40 50 60 30 40 50 60
ω1 = 2π/T1
3.76 3.77 3.77 3.77 3.80 3.77 3.76 3.72
9 1 3 5 1 1 0 8
ω2 = 2π/T2
3.83 3.88 3.88 3.89 3.94 4.06 4.16 4.33
8 3 8 2 4 1 6 9
Ω = 2π/T
3.80 3.80 3.83 3.81 3.88 3.93 4.01 4.13
7 7 8 7 0 1 4 9
K = (T0/T2)2 - 1
0.02 0.04 0.05 0.05 0.08 0.14 0.20 0.30
7 7 9

le tableau obtenu nous donne les correspondances entre les L,


les K, Les ω1 , les ω2 et les Ω.

- On trace la courbe K=f(L) :

Quand on a D=30 cm

~9~
K=f(L)
0.06

0.05
K (coefficient de couplage)

0.04

0.03

0.02

0.01

0
30 40 50 60

~ 10 ~
Quand on a D=60 cm

K=f(L)

0.35

0.3

0.25

0.2

0.15

0.1

0.05

0
30 40 50 60

a). Analyse des graphes K=ƒ(L) :

Remarque :
D’après les deux graphes on remarque que Chaque courbe est
une droite qui ne passe pas par l’origine, mathématiquement
elle est sous la forme :

Y = ax + b

~ 11 ~
- On déduit graphiquement la variation de couplage K avec L :

D’après le graphe, la courbe K=f(L) quand D=30cm c’est une


droite qui ne passe pas par l’origine.

On a :

Mathématiquement : Y=a*X+b

Graphiquement : K=a*L+K0

a = tg(α) = (K3-K2)/(L3-L2) = (0.04—0.03)/(50-40)10-2 = 0.1

K0 = K-a*L=0.04-0.1*50*10 = -0.01
-2

Ainsi,

K=0.1L-0.01

Les coefficients de couplage quand :

 L= 25 cm=0.25m K=0.1(0.25)-0.01
k=0.015

 L=35 cm=0.35m K=0.1(0.35)-0.01


k=0.025

 L=45 cm=0.45m K=0.1(0.45)-0.01


k=0.035

~ 12 ~
 L=55cm =0.55m K=0.1(0.55)-0.01
k=0.045

~ 13 ~
D’après le graphe, la courbe K=f(L) quand D=60cm c’est une
droite qui ne passe pas par l’origine.

On a :

Mathématiquement : Y=a*X+b

Graphiquement : K=a*L+K0

a = tg(α) = (K2-K1)/(L2-L1) = (0.155—0.08)/(40-30)10-2 = 0.75

K0 = K-a*L=0.08-0.75*30*10 = -0.145
-2

Ainsi,

K=0.75L-0.145

Les coefficients de couplage quand :

 L= 25 cm=0.25m K=0.75(0.25)-0.145
k=0.042

 L=35 cm=0.35m K=0.75(0.35)-0.145


k=0.117

 L=45 cm=0.45m K=0.75 (0.45)-0.145


k=0.192

 L=55cm =0.55m K=0.75(0.55)-0.145


k=0.267
~ 14 ~
On remarque que K varie proportionnellement à L.

~ 15 ~
- On trace les courbes :

 w1=ƒ1(K) (voir figure si dessous série 1) .

 w2=ƒ2(K) (voir figure si dessous série 2) .

Quand on a D=30 cm :
3.805

3.8

3.795

3.79

3.785

3.78 Série 1
Série 2
3.775

3.77

3.765

3.76

3.755
0.02 0.04 0.05 0.05

Quand on a D=60 cm :

~ 16 ~
4.05

3.95

3.9
Série 1
3.85 Série 2

3.8

3.75

3.7
0.08 0.147 0.207 0.309

b). Analyse des graphes ш1=ƒ1(K) et ш2=ƒ2(K) :


Les graphes obtenus sont des droites parallèles aux axes des
K , leur équation est de la forme :

- théoriquement : y=b

- graphiquement : ш 1 = b1 , ш 2 = b2

Observation :
ω1 ≈ 3.77

# D=30cm
ω2 ≈ 3.88

ω1 ≈ 3.8

# D=60cm

~ 17 ~
ω2 ≈ 4

Remarque : ω2 et ω1 sont des constantes.

~ 18 ~
- On trace la courbe : Ω=ƒ3(K)
Quand on a D=30 cm

Série 1
4

3.5

2.5

2
Série 1
1.5

0.5

0
0.02 0.04 0.05 0.05

Quand on a D=60cm
4.2
4.15 Série 1
4.1
4.05
4
3.95
3.9
3.85 Série 1
3.8
3.75
0.08 0.147 0.207 0.309

~ 19 ~
c). Analyse des graphes Ω=ƒ3(K) :

# D=30cm
Le graphe obtenu est une droite parallèles au axe des Ω ,
son équation est de la forme :

- théoriquement : y=b

- graphiquement : Ω= K

# D=60cm
On obtient une droite croissante son équation est de la forme :

- théoriquement : y = a x + y0
- graphiquement : Ω = a K + Ω0
 a = tg(α)
 Ω0 est l’intersection de la droite obtenue avec l’axe des Ω

a = tg(α) = (Ω4-Ω3)/(K4-K3) = (4.139-4.05)/(0.309-0.207) = 0.87

Ω0 = 3.81

Donc, Ω = 0.87K+3.81

Remarque
On constate que Ω augmente proportionnellement aux valeurs de K

~ 20 ~
Conclusion :

 Dans la 1ére manipulation, on trouve que les valeurs de K


sont presque nulles (K ≈ 0), donc on a un couplage lâché.

 Quand L augmente , en maintenant D constante , K


augmente aussi pour atteindre la valeur ( K ≈ 1 ) , donc
le couplage devient petit à petit serré .

 La pulsation du phénomène de battement augmente


quand le couplage devient plus serré, et la valeur de sa
période T diminue.

~ 21 ~
Merci pour votre aimable
attention

~ 22 ~

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