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République Algérienne Démocratique Populaire

L’enseignement Supérieur et De Recherche


Scientifique

Université Belhadj Bouchaib -Ain Temouchent-

GENIE DE PROCEDES

COMPTE RENDU TP N°02


Pendule couples

Réalisé :
-Amara El aidouni Mohammed El habib
- Fridi Mohamed Amine
-Sidi Ikhlef Abderrahmene
1-Introduction :
Un pendule couplé est un système qui permet d’étudier le coefficient de
couplage (la variation du couplage notée K), et le phénomène de Battement
entre les deux pendules.

2-Objectif de l’expérience :
 Détermination de la période T des 3 modes d’oscillations : le mode 1 les
pendules oscille en phase, le mode 2 ils oscillent en opposition de phase, et
le mode 3 ils oscillent en battement.
 Etude de la variation de couplage K (coefficient de couplage).
 Etude de mouvement des pendules couplés : le phénomène de Battement.

3. Matériels utilisés :
Le système mécanique est composé de :

 2 pendules identiques constitués d’une tige pourvue d’une masse et d’un


crochet coulissant.
 Un fil portant une masse, attaché aux crochets.
4. Travail théorique :
Ce système mécanique (figure -1- ) forme un couplage dynamique par inertie
mettant en évidence l’échange d’énergie entre les 2 pendules oscillants.

Si θ1 et θ2 sont les angles que font les pendules avec la verticale lorsqu’ils sont
en mouvement et en négligeant les masses des tiges et les petites masses, les
équations qui régissent le mouvement des deux pendules couplées sont :

𝜽𝟏̈ + 𝝎𝟎 𝟐 𝜽𝟏̇ = 𝑲𝝎𝟎 𝟐 𝜽𝟐

𝜽𝟐̈ + 𝝎𝟎 𝟐 𝜽𝟐̇ = 𝑲𝝎𝟎 𝟐 𝜽𝟏


Avec :

ω0 : pulsation propre des pendules envisagés indépendamment ( sans


couplage).

K : coefficient de couplage. [K ≤ 1]

𝛉𝟏 et 𝛉𝟐 angles des pendules en mouvement


avec la verticale.

Les résolutions du système ci-dessus fait


apparaitre que pendules peuvent osciller :

 Soit en phase ou en opposition de phases correspondant à 2 modes


propres de pulsation :
𝑻 𝑻
𝝎𝟏 𝟐 = 𝝎𝟎 𝟐 (𝟏 − 𝑲) ou 𝝎𝟐 𝟐 = 𝝎𝟎 𝟐 (𝟏 + 𝑲) 𝑲 = ( 𝟎 )𝟐 − 𝟏 = 𝟏 − ( 𝟎 )𝟐
𝑻𝟐 𝑻𝟏

 Soit avec un phénomène de battement de pulsation :


𝝎𝟐−𝝎𝟏 𝛑
𝛀= ; 𝝎=𝟐
𝟐 𝑻
5. Travail expérimental :
1°/ Le couplage étant enlevé :
On mesure les périodes T01 et T02 pour les 2 pendules :

On prend (n = 10)

 Le temps t1 de 10 oscillations correspondant au 1er pendule est :

t1 = 33.15 s

 Le temps t2 de 10 oscillations correspondant au 2éme pendule est:

t2 = 33.15 s

Application numérique :

 T1 = t1/n = 33.15/10 = 3.315 s


 T2 = t2 /n = 33.15/10 = 3.315 s

 Donc : T0 = T01 = T02 = 3.315 s


2°/ Les extrémités du fil portant la petite masse étant
remonté aux crochets forme le couplage :
Pour chaque réglage de D ou de L on obtient un couplage différent.

 Détermination expérimentale de T1

T1 est la période du mode d’oscillation lorsque


les pendules oscillent en phase avec la même
amplitude.

On écarte simultanément, d’un petit angle, les


pendules du même côté de la verticale et on les
lâche au même instant.

On mesure le temps t1 de n=10 oscillations.

On a : T1 = t1/n

D (cm) 30 60
L (cm) 30 40 50 60 30 40 50 60

t1 13.58 14.05 14.20 15.18 13.15 13.74 15.02 15.70

n 10

T1 1.358 1.405 1.420 1.518 1.315 1.374 1.502 1.570


 Détermination expérimentale de T2

T2 est la période du mode d’oscillation lorsque


les pendules oscillent en opposition de phase
avec la même amplitude.

On écarte simultanément, d’un petit angle,


les pendules de part et d’autre de la verticale
et on les lâche au même instant.

On mesure le temps t2 de n = 10 oscillations.

On a : T2 = t2/n

D (cm) 30 60

L (cm) 30 40 50 60 30 40 50 60

t2 13.10 13.50 13.97 13.83 12.50 13.42 13.44 14.29

n 10

T2 1.310 1.350 1.397 1.383 1.250 1.342 1.344 1.429


 Détermination expérimentale de T3
On écarte l’un des pendules de sa position
d’équilibre tandis que l’autre, on le laisse vertical et
on lâche.

Le système oscille en battement.

On mesure le temps T, période de battement,


séparant 2 arrêts consécutifs d’un même pendule
choisit.

On a : T3= t/n

D (cm) 30 60

L (cm) 30 40 50 60 30 40 50 60

t 13.10 13.40 14.13 15.01 13.04 13.05 13.45 15.35

n 10

T3 1.310 1.340 1.413 1.401 1.304 1.305 1.345 1.535


 On regroupe les mesures obtenues dans le tableau suivant :
 D (cm) 30 60
L (cm)
30 40 50 60 30 40 50 60
𝝎𝟏 = 𝟐𝝅/𝑻𝟏
4.626 4.472 4.424 4.139 4.778 4.572 4.183 4.002
𝝎𝟐 = 𝟐𝝅/𝑻𝟐
4.796 4.654 4.497 4.543 5.026 4.681 4.674 4.396
Ω = 𝟐𝝅/𝑻
4.796 4.688 4.446 4.484 4.818 4.814 4.671 4.093
𝑲
= (𝑻𝟎 /𝑻𝟐 )𝟐 − 𝟏
0.02 0.04 0.05 0.05 0.08 0.147 0.207 0.309

Avec : K=1-(T0 /T1)2=(T0 /T2)2-1

Quand on a D=30 cm

K=f(L)
0.06

0.05
K (coefficient de couplage)

0.04

0.03

0.02

0.01

0
30 40 50 60
Quand on a D=60 cm

0.35

0.3

0.25

0.2

0.15

0.1

0.05

0
30 40 50 60
Conclusion
En conclusion, les observations issues de la première manipulation
indiquent que les valeurs de K sont quasiment nulles (K ≈ 0), ce qui
suggère un couplage lâche entre les variables. Cependant, avec
l'augmentation de L tout en maintenant D constante, on observe une
augmentation correspondante de K jusqu'à ce qu'il atteigne une valeur
proche de 1 (K ≈ 1). Cela suggère que le couplage entre les variables
devient progressivement plus serré.

L'effet de cette augmentation du couplage se manifeste par une


augmentation de la pulsation du phénomène de battement. De plus, la
période T de ce phénomène diminue à mesure que le couplage devient
plus serré. En d'autres termes, il y a une corrélation entre le degré de
couplage et les caractéristiques du phénomène de battement, avec un
couplage plus fort conduisant à une pulsation plus élevée et à une
période plus courte. Ces observations suggèrent une relation
dynamique complexe entre les variables étudiées, mettant en évidence
l'importance du couplage dans le comportement global du système.

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