Vous êtes sur la page 1sur 7

Terminale S Physique – Chapitre 8 : Oscillations libres dans un circuit RLC série – Page 1 sur 7

Chap. 8 : Oscillations libres dans


un circuit RLC série – Exercices
Exercice n°1 p193
1. Pour représenter la tension uC aux bornes du condensateur, la flèche part du point situé en bas et pointe vers le point
situé en haut. Pour représenter la tension uR aux bornes du conducteur ohmique, la flèche part du point situé à droite de
la résistance et pointe vers le point situé à gauche (convention récepteur).
2. La tension captée sur la voie Y1 est la tension uC ; sur la voir Y2, il s’agit de la tension – uR.
3. Il suffit d’effectuer le calcul i = uR avec le logiciel.
R
Exercice n°4 p193
1. La pseudo-période des oscillations est T = 0,5 ms.
2. Pour un dipôle LC, nous avons établi en cours que T0 = 2. LC. Ainsi, de cette expression, il vient :
T T
L =  ≈  .
 .C  .C
– 
A.N. : L = ,.  = 6,3 H.
.,.–
Exercice n°7 p194
1. L’amplitude des oscillations um est égale à : um = 8,0 V.
2. À l’instant t = 0, uC = 0 = um.cos(.0 + 0) = um.cos(0) = 0.
T
Mathématiquement pour que cos(0) = 0, il est possible que 0 =  ou 0 = 3 (modulo 2)
 
Or uC(0) évolue en valeur croissante donc  C > 0.
du
 dt t=0
duC = – um..sin(×0 + 0) > 0, donc sin(0) < 0, ainsi – < 0 < 2 et donc 0 = 3 (2)
 dt t=0 T T 
Par conséquent 0 = –  ou 0 = 3 (2). En effet uC évolue en valeurs croissantes.
 
3. T0 = 2. LC = 2× . ×.– = 4,0 ms.
–

10 (V)
u

t (m s)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

4.
-2

-4

-6

-8

-10

Exercice n°8 p194


Sur le graphique, on peut lire que T0 = 4,0 ms (2,5 périodes en 10 s) et que um = 5,0 V.
À l’instant t = 0 :
– uC(0) = 0 et
Terminale S Physique – Chapitre 8 : Oscillations libres dans un circuit RLC série – Page 2 sur 7
– duC < 0.
dt
Donc uC(0) = um.cos(0) = 0. Par conséquent cos(0) = 0 et donc 0 =  ou
3
(2).
 
Mais duC = – um..sin(×0 + 0) < 0, donc sin(0) > 0 et donc 0 =  (2).
 dt t=0 T T 
Exercice n°9 p194
Nous savons que la tension aux bornes d’une bobine idéale est : uL = L.di, donc L = uL, donc [T] = [U]–.
dt di [I].T
dt
L’intensité fournie par un condensateur est i = dq avec q = c.uC pour un condensateur, donc : i = C.duC. Ainsi C = i ,
dt dt duC
dt
[I]
donc [C] =
[U].T–
[T0] = [2. LC] = [L.C]1/2 = ( [U]–. [I] –)1/2 = ( 1–2)1/2 = (T2)1/2 = T !
[I].T [U].T T
Exercice n°13 p195
1. a. uC(0) = 5,0 V.
b. i(0) = 0 mA.
2. La résistance de la bobine n’est pas nulle, puisqu’un amortissement est observable : les oscillations sont pseudo-
périodiques.
3. T = 200 s.
 – 
T0 = 2. LC, donc C = T = .  = 0,15 F.
 .L ×,.–
4. Ee(0) = .C.uC(0)2 = 1,9.10–6 J. A l’instant initial, toute l’énergie est stockée dans le condensateur. L’énergie totale est

donc égale à 1,9.10–6 J à l’instant initial.
5. Ee(3T) = .C.uC(3T)2 = .0,15.10–6.2,52 = 4,7.10–7 J.
 
6. La perte d’énergie est donc de 1,9.10–6 – 4,7.10–7 = 1,4.10–6 J. Cette énergie a été dissipée par effet Joule, par la
2
résistance interne de la bobine : La résistance interne dissipe de l’énergie thermique vers l’environnement.
Exercice n°14 p195
1. Pour acquérir la tension uC, on branche la borne de la voie d’entrée Y1 sur le connecteur situé au dessus du
condensateur sur le schéma et la voie COM sur l’autre borne.
2. Deux possibilités : soit on effectue l’acquisition de la tension uR aux bornes du conducteur et l’on effectue le calcul de
i = uR, puis l’on affiche i. Soit l’on effectue à partir de uC, le calcul de duC, puis on effectue le calcul de i = C.duC et
R dt dt
l’on affiche i !
3. À t = 0, uC est max, donc i est nul. uC diminue ensuite : le condensateur se décharge, donc i augmente en valeur
absolue, mais est négatif au cours de la décharge. Il s’agit donc de la courbe B. En effet la courbe D ne subit pas
d’amortissement.
Exercice n°15 p195
1. Il s’agit d’une décharge oscillante amortie.
2. a. Il faut calculer uC = u2 – u1.
b. À l’instant t = 0, uC  0, donc il s’agit de la courbe rouge.
3. a. La tension bleue est proportionnelle à i.
b. L’intensité est négative donc le courant circule de B vers A, c'est-à-dire dans le sens opposé du sens conventionnel
choisi en convention récepteur du condensateur.
4. a. La pseudo-période est de l’ordre de 1,5 ms.
b. Les amortissements sont importants, donc la résistance n’est pas négligeable !
Exercice n°16 p196
1. La sonde Y1, mesure la tension uAB aux bornes du condensateur, donc : uAB = uC = u1. La sonde Y2, mesure la tension
uMB = uNB = –uBN = –uR. Donc u2 = –uR.
2. a. L’intensité initiale du courant est négative puisque le condensateur se décharge.
b. La tension représentée en vert correspond à la tension aux bornes de la résistance R. En effet, elle est initialement
nulle, et croît progressivement (le courant croît progressivement depuis la valeur nulle en valeur absolue, mais est
Terminale S Physique – Chapitre 8 : Oscillations libres dans un circuit RLC série – Page 3 sur 7
négatif). Il s’agit donc bien de la tension u2, qui est l’opposé (donc positive au départ) de la tension aux bornes de la
résistance uBM. En rouge il s’agit de la tension u1 aux bornes du condensateur. Initialement chargée sous une
tension de 5,5 V. On vérifie bien que c’est la valeur de la tension initiale.
3. L’allure de la courbe représentant l’intensité du courant est la même que la courbe verte, mais négative sur la première
demi pseudo-période puis positive, etc… C’est le symétrique de la courbe verte, par rapport à l’axe des abscisses.
4. Si la masse du générateur était reliée à la terre alors la borne N serait au même potentiel que la borne B et la résistance
serait court-circuitée !
Exercice n°17 p196
1. Plus la résistance du circuit est grande, plus l’énergie dissipée par effet Joule est grande, et donc plus l’amortissement
est important.
2. Un régime apériodique correspond à un régime non oscillatoire. Il y a décroissance progressive de la tension depuis la
valeur initiale, jusqu’à la valeur nulle.
3. a. Nous savons que uL = L.di, donc [L] = [U].T.[I]–1 ; nous savons également que i = C.duC, donc [C] = [I].T.[U]–1
dt dt

[L] [U].T.[I] –
[U]  [L] 1/2 [U]1/2
Ainsi = = = [R] 2
car d’après la loi d’Ohm U = R.i., donc [R ] = =    = [R] !
[C] [I].T.[U]– [I] [C]
R C
 [I] 
–
,.
b. RC = 2. = 1,65 k.
,.–
c. L’allure de la courbe est une allure apériodique, donc non oscillatoire avec décroissance rapide vers la valeur nulle.
Exercice n°18 p196
1. Nous savons que la longueur d’onde est la distance parcourue par l’onde pendant une période temporelle, donc
c c
 = c.T = . Ainsi f = . Par conséquent : 150 kHz < f < 255 kHz
f 
2. a. L’expression de la période propre est T0 =  = 2. LC, donc f0 = 
f . LC
b. f02 =  , donc L =   2 .
 .LC  .f0 .C
– –
3. ,. (H) < L < ,. (H). à condition que C soit en F.
C C
4. La modulation de fréquence correspond à des fréquences comprises entre 87,5 MHz et 108 MHz.
Ainsi 2,8 m <  < 3,4 m.
Exercice n°19 p196
1. La pseudo-période de uC est T = 440 s (2,5 cm pour une période et 7,95 cm pour 1400 s !).
2. T0 = 2. LC = 0,44 ms soit une valeur identique à celle déterminée pour la pseudo-période.
3. La période Te de l’énergie est deux fois plus petite que la période de la tension, donc Te = 0,22 ms.
4. L’énergie électrique lorsque la tension aux bornes du condensateur est maximale c'est-à-dire :
à l’instant t = 0, t = T, t = T, t = 3.T, soit T = n.T (avec n  ).
  
5. L’énergie magnétique est maximale lorsque l’intensité est maximale, donc lorsque la tension aux bornes du
condensateur est nulle : à l’instant t = T ; t = 3T, etc : soit t = (2.n+1).T (avec n  ).
  
Exercice n°20 p197

q
uC C uL L
–q
i
i
1.
2. La charge +q est du côté de la pointe de la flèche représentant la tension uC, car il s’agit du potentiel positif.
La charge –q est du côté de l’origine de la flèche représentant la tension uC, car il s’agit du potentiel négatif.
3. Voir le schéma.
4. uC = q car q = C.uC. et uL = L.di
C dt
5. En appliquant la loi des mailles : uC + uL = 0.
Terminale S Physique – Chapitre 8 : Oscillations libres dans un circuit RLC série – Page 4 sur 7

6. uC + uL = uC + L.di. Or i = dq = C.duC, car C est une constante, donc di = C.d uC.
dt dt dt dt dt
Par conséquent l’équation différentielle est : uC + LC. d uC = 0 ou d uC +  .uC = 0
 

dt dt LC
 
7. Nous savons que la charge q portée par l’armature d’un condensateur est : q = C.uC. Ainsi : dq = C.duC et d q = C.d uC
dt dt dt dt
dq 
Ainsi l’équation différentielle établie en 6. peut s’écrire :  + .q = 0
dt LC
Exercice n°21 p197
1. Appliquons la loi des mailles : uL + uR + uC + u = 0

Avec uL = L.di et i = dq ainsi que q = C.uC. Par conséquent i = C.duC et donc uL = LC.d uC
dt dt dt dt
D’après la loi d’Ohm : uR = r.i = rC.duC
dt
Pour la tension u fourni par le montage électronique D : u = –R0.i = –R0C.duC
dt
Ainsi : LC.d uC + rC.duC + uC – R0C.duC = 0  d uC + r – R.duC +  .uC = 0
 

dt dt dt dt L dt LC
2. a. La résistance du circuit est nulle si R0 = r.
b. L’équation différentielle devient alors : d uC +  .uC = 0

dt LC
c. La tension uC est alors sinusoïdale (donc non amortie) de période T0 = 2. LC = 2× × = 4,4 ms.
Il s’agit donc de la courbe A (la période sur la courbe D ne correspond pas !)
3. Le module électronique fourni au circuit une énergie équivalente à l’énergie dissipée par effet joule dans la
résistance r, à chaque instant.
Exercice n°22 p197

q
uC C uL L
–q
i
i
1. a.
b. voir schéma
2. a. Par définition i = dq.
dt

di
b. uL = L. = L. d q
dt dt
c. D’après la loi des mailles : uL + uC = 0, donc L.d q +  .q = 0 ainsi d q +  .q = 0.
 

dt C dt LC
3. a. Si l’expression de q(t) est valide, alors q(t) satisfait à l’équation différentielle.
Calculons dq = – qm..sin.t  
dt T  T 

d 
q 
Calculons  = – qm.  .cos.t  
dt T  T 
Réinjectons l’expression précédente dans l’équation différentielle :
 
– qm. .cos.t   +  .qm.cos.t   = 0  qm.(  –  ).cos.t   = 0
T  T  LC  T  LC T  T 

L’expression de q proposée est donc solution de l’équation différentielle à condition que  –  = 0
LC T

b. La condition précédente peut s’écrire :  =  , donc T02 = 42.LC et donc T0 = 2. LC, car T0 > 0.
LC T
c. À t = 0, q(0) = qm.cos0 = – q0 et à t = 0 i(0) = 0, donc dq = 0. Ainsi – qm..sin0 = 0, donc sin0 = 0.
 dt t=0 T
Ainsi 0 = 0 ou  (2) et donc, l’on peut choisir 0 =  et alors qm = q0, car cos( = –1 et donc q = qm.cos = – q0.
Terminale S Physique – Chapitre 8 : Oscillations libres dans un circuit RLC série – Page 5 sur 7
Par conséquent qm = q0 et 0 = 
Exercice n°23 p198
1. L’amortissement des oscillations est causé par la dissipation d’énergie par effet Joule dans la résistance équivalente du
circuit (L,r,C), donc dans la résistance r.
2. a. Borne V de la sonde d’acquisition en E et borne COM en F.
b. On mesure la tension aux bornes de r, en plaçant la borne V de la sonde de tension en B et la borne COM en E. On
effectue le calcul i(t) = uBE.
r
3. a. Ee = .C.uC2 et Em = .L.i2
 
b. Le graphique A, correspond à des oscillations entretenues, tandis que le graphique B correspond à des oscillations
amorties. C’est donc le graphique A qui correspond au montage présenté !
Exercice n°24 p198
A. La méthode est celle abordée en cours :
 Utilisation de la loi des mailles : uC + uL = 0 (La tension uL est orientée de bas en i
haut sur le schéma en raison de la convention récepteur à utiliser pour la bobine). C
 Détermination de l’expression de uL en fonction de uC : uC uL L
– Tension aux bornes d’une bobine idéale : uL = L. di
dt

– Expression de l’intensité du courant : i = , donc uL = L.d q
dq Circuit LC i
dt dt
– Expression de la charge portée par l’armature d’un condensateur : q = C.uC. Or la capacité du
 
condensateur est constante, donc d q = C.d uC
dt dt

 Expression de uL en fonction de uC : uL = LC. uC d
dt
 Expression de l’équation différentielle vérifiée par la tension uC : uC + LC.d uC = 0 ou d uC +  .uC = 0
 

dt dt LC
uC (V)
6

t (ms)
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

-2

-4

-6
B. 1.
2. T’0 = 2. LC' = 2. L.4.C = 2.2. LC = 2.2. LC = 2.T0
3. a. Ee = .C.uC2 et Em = .L.i2
 
b. à l’instant initiale l’intensité du courant est nulle : l’énergie magnétique est donc nulle ! La tension aux bornes
du condensateur est en revanche maximale, et donc l’énergie électrique maximale.
c. L’énergie électrique sera nulle à l’instant t = T = 1,0 ms (l’intensité du courant sera alors maximale).

C. 1. L’énergie totale du circuit électrique diminue, car une partie est dissipée sous forme d’effet Joule !
2. Le régime est qualifié de pseudopériodique dans ces conditions !
Exercice n°25 p198
1. a. Lorsque l’interrupteur est en position 0, la bobine et le module électronique ne sont pas reliées au reste du montage.
Le montage est donc l’association en série d’un générateur, d’un interrupteur, d’un condensateur et d’un
conducteur ohmique de résistance R : c’est un dipôle RC soumis à un échelon de tension. La constante de temps 
est uC() = 0,63×5,0 = 3,15 V, donc  = 0,4 ms.
Terminale S Physique – Chapitre 8 : Oscillations libres dans un circuit RLC série – Page 6 sur 7
–3
b.  = RC, donc C =  = 0,4.10 = 2.10–6 F = 2 F.
R 200
2. a. La tension uC(0) = 5,0 V. Elle est bien en accord avec la valeur obtenue ne régime permanent sur le graphe A.
b. Le conducteur ohmique est le dipôle responsable de la dissipation d’énergie et donc de l’amortissement des
oscillations.
c. Sur le graphique T correspond à 1,3 cm. Or 3,6 cm correspondent à 5,0 ms, donc T = 1,8 ms.
 – 2
d. On assimile T à T0, donc T0 = 2. LC  T. Ainsi L  T = (,.  = 0,04 H.

 .C . .–
3. a. D’après la loi des mailles : uC + uR + u + uL = 0
Pour que la tension uC soit non amortie, il faut que uC + uL =0, donc que uR + u = 0 et donc u = – uR.
b. Le graphique est correct, car la période propre est bien égale à 1,8 ms et la tension Um à 5,0 V.
Exercice n°26 p199
A. Première Partie
1. a. T0 = 2,0 ms.
b. Um = 4,0 V.
2. À la date t = 0, uC(0) = 0.
3. a. uC(0) = 0 = Um.sin(0) = 0, donc sin(0) = 0. Ainsi nous avons 0 = 0 ou . Or la tension uC varie à l’instant
t = 0 depuis la valeur 0, en augmentant. Par conséquent 0 = 0.
b. uC(t) = Um.sin.t
 T 
B. Seconde Partie
1. La période et l’amplitude n’ont pas été modifiée !
2. uC(0) = 4,0 V = Um
3. uC(0) = Um = Um.sin(0). Par conséquent sin(0) = 1, et donc (0) =  !

 
4. Ainsi uC(t) = Um.sin .t + . En conclusion 0, la phase à l’origine ne dépend pas du type de montage utilisée, mais
 T 
dépend de l’instant choisi pour effectuer le début de l’acquisition : les tensions ont même allure dans les deux cas,
mais son décalées horizontalement.
Exercice n°27 p199
1. a. Lorsque l’interrupteur est basculé en position 1, le condensateur se charge quasiment instantanément.
b. Lorsque l’interrupteur est basculé en position 2, le condensateur subit une décharge dans la bobine. La décharge est
oscillante et pseudopériodique si r < RC (résistance critique) et apériodique si r > RC.
2. a. Ee = .C.uC2

b. Em = .L.i2

3. La courbe correspondant à l’énergie Ee est la courbe bleue. En effet, à t = 0 le condensateur est chargé sous une tension
E et l’énergie électrique est donc maximale. La courbe rouge correspondant donc à l’énergie magnétique E m.
4. L’énergie totale diminue, car la bobine possède une résistance interne non négligeable et dissipe au fur et à mesure que
le courant électrique circule, de l’énergie par effet Joule.
5. a. Lorsque l’énergie décroit rapidement, Em est proche du maximum et Ee est proche de 0.
b. À ces dates, l’énergie magnétique est maximale, donc l’intensité du courant est maximale. Par conséquent, la
puissance dissipée par effet Joule maximale, puisqu’elle est proportionnelle à i 2 (PJ = r.i2). Et donc l’énergie perdue
par effet Joule est importante ce qui a pour effet de faire diminuer l’énergie totale du circuit (rLC) de façon
importante.
Exercice n°28 p200
1. Les « pertes » d’énergie correspondent à de l’énergie perdue par le système électrique, car transférée sous forme
d’énergie thermique vers l’environnement par effet Joule dans le conducteur ohmique.
2. On souhaite obtenir une tension sinusoïdale de période T = T0 = 2. LC = 0,24 s.
, , 2
Ainsi LC = , donc LC = ( ) = 1,5.10–3. L’inductance de la bobine étant de l’ordre de 1 H, on choisira un
 
condensateur de 1 mF et on réglera l’inductance de la bobine à 1,5 H.
3. Voir le schéma du montage proposé dans l’énoncé de l’exercice 26.
4. Il faut régler la valeur de la résistance du module pour qu’il apporte, à chaque instant, une énergie égale à la perte
provoquée par la résistance équivalente du montage RLC précédent.
5. La période de la tension est bien de 0,24 s. La tension est donc conforme au cahier des charges !
Terminale S Physique – Chapitre 8 : Oscillations libres dans un circuit RLC série – Page 7 sur 7
Exercice n°29 p200
1. La bobine possède une résistance interne généralement non négligeable. Par conséquent, une partie de l’énergie est
dissipée par effet Joule. Pour remédier à ce problème on utilise un montage électronique (à « résistance négative »)
permettant d’apporter à chaque instant une énergie égale à l’énergie dissipée par effet Joule dans le conducteur
ohmique.
2. Le circuit LC oscille à une fréquence égale à l’inverse de la période propre du circuit : f0 =  .
. LC
3. Lorsque l’on appuie sur l’interrupteur, le condensateur est reliée à la bobine (L,r) et il apparaît des oscillations à la
fréquence imposée par les valeur de L et de Ci.
4. a. T1  2,0 ms, donc f1  500 Hz : C’est un Si (494 Hz)
T2  2,5 ms, donc f2  400 Hz : C’est un Sol (392 Hz)
T3  2,3 ms, donc f3  435 Hz : C’est un La (440 Hz)
b. C =   . Ainsi : C1 = 1,04 F ; C2 = 1,65 F ; C3 = 1,31 F
 .L.f
Sujets BAC : Le dipôle (R,L,C) – page 201
1. Dipôle RC soumis à un échelon de tension
1.1. Ce phénomène correspond à la charge du condensateur dans un circuit série RC soumis à un échelon de tension.
1.2. Le courant circule du pôle positif du générateur vers le pôle négatif. Le pôle positif correspond à la pointe de la
flèche verte représentant la tension E. Ainsi l’armature de gauche du condensateur se charge positivement et
l’armature de droite se charge négativement. La tension u1 est représentée par une flèche dont l’origine est du côté
des charges négatives, donc à droite et pointe vers le potentiel le plus élevé, donc du côté de l’armature chargée
positivement, à gauche.
1.3. Deux méthodes sont utilisables : méthode de la tangente à l’origine ou méthode des 63 % de variation. La tension
en régime permanent aux bornes du condensateur est de 6,1 V. Donc cherchant la durée nécessaire, égale à taux,
qui depuis l’origine des dates, donne une tension de 0,63×6,1 = 3,8 V aux bornes du condensateur. Cette durée est
graphiquement égale à 0,4 ms. Donc  = 0,4 ms.
0,4.10–3
Pour un dipôle RC, la constante de temps  = RC. Ainsi : C =  = = 20 F. (La précision sur la
R 20
détermination de , ne permet pas de donner plus d’un chiffre significatif : C = 2.10–5 F.
1.4. Équation différentielle
1.4.a. La loi d’additivité des tensions nous permet d’indiquer : E = uR + u1.
Or d’après la loi d’Ohm, applicable à un conducteur ohmique uR = R.i, et par définition de l’intensité i = dq
dt
Par ailleurs, nous savons que la charge portée par l’armature d’un condensateur est proportionnelle à la
tension entre les armatures du condensateur, ce qui se traduit par la relation : q = C.u1.
Ainsi il vient pour l’intensité : i = dq = C.du1 car la capacité d’un condensateur ne dépend pas du temps.
dt dt
La tension aux bornes du conducteur ohmique de résistance R s’écrit donc : uR = RC.du1.
dt
Ainsi : E = RC. du 1
+ u1. et donc en posant  = RC, on retrouve l’équation proposée.
dt
t 5τ
1.4.b. u1(t) = E.(1 – e−τ ). Ainsi pour t = 5., u1(5.) = E.(1 – e− τ ) = E.(1 – e−5 ) = 0,993.E.
Au bout d’une durée égale à 5., le condensateur peut être considéré comme entièrement chargé, car la
tension à ses bornes est égale à 99,3 % de sa valeur finale.
2. Oscillations libres dans un Dipôle RLC série.
2.1. Aux bornes du condensateur, la tension à la fermeture de l’interrupteur K’ est pratiquement égale à E. Il s’agit
donc de la courbe rouge. L’intensité du courant est alors nulle. La tension aux bornes de la résistance R étant
proportionnelle à i, est nulle à l’instant initial. La courbe bleue représente donc la tension aux bornes du
conducteur ohmique de résistance R (justifié pour les deux courbes !).
2.2. La pseudo-période T est de 25 ms, d’après le graphique.
La période des oscillations non amortie serait T0 = 2. LC = 2× ,×.– = 25 ms. La pseudo-période peut
donc être assimilée à la période propre.
2.3. Si l’on diminue la valeur de L, alors la période T0 diminue, et donc T diminue : c’est le cas de la figure 5.
Si l’on augmente C, alors la période T0 augmente et donc T augmente : c’est le cas de la figure 4.

Vous aimerez peut-être aussi