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Maurine LEON
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1.4 Épandage
L’épandage de la terre végétale s’effectuera sur au moins 30 cm dans les espaces à engazonner
ou à planter et sur au moins 50 cm sur l’emprise des massifs et des haies.
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2 Note de calculs
Notre étude de gestion des eaux pluviales s’effectue sur un lotissement à Bourgneuf,
commune proche de La Rochelle « Le clos du verger ».
Nous utiliserons les coefficients de Montana sur une période de retour de 5 ans car la
fréquence d’orage acceptable en zone résidentielle est de 1 tous les 2 ans.
La zone représente la surface de bassin versant et la zone hachurée, la surface dans laquelle
nous placerons notre bassin d’infiltration. La ligne bleue représente le plus long chemin hydraulique.
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Le bassin se résume dans le tableau ci-contre, les lotissements ne seront pas compris dans
notre étude, l’eau pluviales des terrains doit être gérée sur la parcelle elle-même.
En positionnant nos avaloirs et nos caniveaux (CC ou CS) pour un pré dimensionnement, nous
obtenons les données suivantes :
Temps de concentration :
Avec :
➢ F = coefficient correcteur relatif à la surface
Ici F = 0.8
➢ L = Longueur du chemin hydraulique le plus long, soit L1+L2 = 1660 m
➢ I = Pente moyenne du BV en m/m, soit 0.0072
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Intensité :
Pour l’intensité, nous prenons donc des coefficients de Montana sur une période de retour de
5 ans et compris entre 6 et 30 min.
Avec :
➢ a et b = coefficients de Montana
➢ t = Temps de concentration en minute
On obtient alors : I = 101.2 mm/h (avec ces coefficients de Montana, l’intensité s’exprime en
mm/h)
Débit de pointe :
Avec :
➢ A = Surface du BV en hectare
➢ I = Intensité en mm/h
➢ C = Coefficient de ruissellement du BV
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Avec :
➢ Q = Débit de pointe [m3/s]
➢ Ks = Rugosité [m1/3/s] (ici égal à 85 car canalisation en PVC)
➢ I = pente de la canalisation [m/m] (ici = 0.005)
Débit de fuite :
Avec :
➢ Surface du radier [m²] (17.28 m² car dimensionné par le nombre de casiers pour le bassin
alvéolé)
➢ K [m/s] = Coefficient de perméabilité issu sur rapport géotechnique (zone 2), soit 1.52*10-4
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Surface active :
Avec :
➢ Qf [m3/s]
➢ Sa [ha]
Avec :
➢
➢ H pluie = I*t/60
➢ H fuite = qs [mm/min] *t
➢ H à stocker = H pluie – H fuite
Volume utile :
Avec :
➢ ha = Hauteur équivalente [mm]
➢ Sa = Surface active [ha]
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En bleu, le bassin versant 1 où l’eau sera recueillie par des noues et en rouge, le bassin versant
2, constitué de canalisations et d’un bassin de rétention.
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2.2.1.1 Données
Nous utiliserons les coefficients de Montana sur une période de retour de 20 ans car c’est la
fréquence d’inondation acceptable en zone résidentielle.
Selon la pente du terrain, nous plaçons nos noues (en bleu sur le plan). Pour ce qui est des
zones de chaussées sans espaces verts sur le bas-côté, les pentes nous indiquent que la partie la plus
basse se trouve au milieu de la voie. Nous installerons donc des caniveaux de type C-C rejoignant les
noues.
La largeur de noue est une hypothèse, elle nous permet de calculer la surface de noue grâce
à la longueur de noue déterminée sur le plan Autocad, la surface totale ainsi que le surface de bassin
versant (la zone de récupération d’eau : surface totale-surface de noue). Le coefficient de perméabilité
K provient de la zone de sondage I1 du rapport géotechnique du terrain. La pente est adaptée selon
les besoins du volume d’eau à stocker.
Surface active :
Avec :
➢ Sbv = Surface active [m²]
➢ Cmoy = Coefficient de ruissellement
Débit de fuite :
Avec :
➢ S = surface participant à l’infiltration [m²]
➢ Qas = Coefficient de perméabilité
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Temps de remplissage :
Avec :
➢ Qf = Débit de fuite [m3/s]
➢ Sa = Surface active [m²]
➢ a et b = Coefficient de Montana
Les temps de remplissage sont en minutes, nous les convertissons également en heures.
Grâce aux temps de remplissage, nous calculons l’intensité de pluie à l’aide des coefficients de
Montana d’intensité.
Nous sélectionnons le temps de remplissage correspondant. Dans notre cas, le seul intervalle
respecté est celui de 6 min à 1h (9,5 min). Par exemple, 5,0 min n’entre pas dans l’intervalle 15 min –
6h.
Remarque : Nous prenons le temps de remplissage en minutes mais l’intensité est en mm/h.
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Le volume à stocker dépend de la surface active (Sa), l’intensité (i), le temps de remplissage
(t) et le débit de fuite (Qf). Ici, nous prenons le temps de remplissage en h car l’intensité est en mm/h.
On obtient alors : V = 1,7 m3
2.2.1.4 Dimensions finales de la noue
Nous souhaitons une noue trapézoïdale, pour cela nous avons donc la grande base égale à la
largeur de noue et nous faisons l’hypothèse de la profondeur. Nous pouvons en déduire la petite base
de la noue. Nous obtenons donc le volume que nous pouvons comparer au volume de stockage.
Pour le calcul du bassin, nous utilisons exactement la même méthode que pour la solution
initiale, soit :
➢ Dimensionnement des canalisations
• Méthode rationnelle (temps de remplissage, intensité, débit de pointe)
• Manning-Strickler
➢ Dimensionnement du bassin
• Méthode des pluies (débit de fuite, surface active, hauteur équivalente, volume utile)
2.2.2.2 Résultats
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Dimensionnement du bassin :
Débit de fuite = 2.3 *103 m3/s
Surface active = 0.04 m²
Hauteur équivalente = 15.05 mm
Volume utile = 6.76 m3
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42% 42%
Répartition des coûts par lots A travers ces graphiques, nous remarquons
Solution mixte que la répartition des différentes solutions est
sensiblement équivalent et réparti d’environ
1/3 pour chaque déboursé.
36% 34%
30%
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Grâce aux différents graphiques, nous pouvons constater d’un premier abord, que les deux
solutions initiales, qu’elles soient avec un bassin enterré à granulats ou alvéolé, coutent
approximativement le même prix. Là où la solution mixte arrive à réduire le coût de l’opération d’eau
pluviale de moitié. Notamment réduire de moitié les mouvements de terre, beaucoup moins de
terrassement de tranchée, bassin et de blindage. La diminution de la nécessité de canalisation réduit
également toute l’installation d’EP (canalisation, lit de pose, enrobage, remblaiement). D’un côté, on
constate aussi que proportionnellement, le coût pour la création des noues d’infiltration est
quasiment négligeable par rapport au reste des travaux (108€ sur 22000€ pour cette solution).
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4 Conclusion
Lors de cette SAÉ, il s’agissait de dimensionner et comparer différentes solutions pour gérer
les eaux pluviales d’un lotissement. Nous avons donc établi deux solutions :
- Un bassin enterré ou alvéolé pour toute la surface du lotissement
- Une solution mixte comprenant une surface de lotissement reprise par des noues
et l’autre par un bassin alvéolé
Nous avons donc dimensionné les ouvrages et nous les avons ensuite chiffrés pour pouvoir les
comparer. D’un point de vue technique ou économique, notre solution mixte semble être la plus
viable.
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