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Section 1 – Module 4
Pour boucler le cycle en revenant au magma (flèches grises), on sait qu'au niveau des zones de
subduction, il y a enfoncement dans l'asthénosphère de plaques lithosphériques océaniques, soit de roches
ignées, avec des quantités mineures de sédiments, de roches sédimentaires et de roches métamorphiques.
Une partie de ce matériel passe en fusion pour fournir les magmas des zones de subduction, alors qu'une
autre partie est digérée et recyclée dans l'asthénosphère, et est alors susceptible d'être fondue
ultérieurement pour former du magma.
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Les roches ignées (aussi appelées magmatiques) se forment soit par la cristallisation du magma à
l’intérieur de la lithosphère, soit suite à la mise en place du magma en surface lors de l’écoulement des
coulées volcaniques. Dans le premier cas, les roches sont dites intrusives (noms écrits en italique dans la
figure) et incluent notamment les péridotites, les pyroxénites, les gabbros, les diorites et les granites
(depuis les assemblages ultramafiques jusqu’à felsiques). Dans le second cas, c.-à-d. lorsque les roches
cristallisent en surface à partir du refroidissement de la lave, les roches sont dites extrusives. Dans le
même ordre que précédemment, on retrouve les komatiites, les basaltes, les andésites et les rhyolites.
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Figure 1.4.3 – Une classification des roches ignées basée sur la minéralogie.
Ce tableau présente de façon un peu plus précise que la figure précédente la composition des roches
ignées. L’échelle verticale donne le pourcentage cumulé des minéraux constituant chacun des types de
roches. Un basalte, comme un gabbro, contient des pyroxènes et des plagioclases calciques avec, dans
certains cas, des olivines ou des amphiboles. La différence entre komatiite et péridotite/pyroxénite, entre
basalte et gabbro, entre andésite et diorite, et entre rhyolite et granite ne se situe donc pas au niveau des
minéraux présents ni au niveau de la composition chimique [les minéraux et la composition chimique sont
identiques pour chacune des paires de roches mentionnées dans la phrase précédente mais diffèrent
évidemment d’une paire à l’autre]. La différence se situe au niveau de la cristallinité, soit dans la taille de
leurs cristaux. Un magma qui s'introduit dans la croûte terrestre peut se frayer un chemin jusqu'à la
surface et former alors des coulées de laves qui, en cristallisant, forment des corps extrusifs : volcans
sous-marins ou volcans continentaux. Le magma peut aussi rester coincé dans la croûte et y cristalliser
pour former des corps intrusifs. La cristallisation des laves est rapide, ce qui produit de très petits cristaux;
la roche résultante sera une roche à fins cristaux qu'on ne distingue généralement pas à l'oeil nu, même à
l'aide d'une loupe. Sa texture est dite aphanitique. Par contre, lorsque le magma cristallise à l'intérieur de
la croûte terrestre sous forme de corps intrusifs, l'abaissement de sa température sera lent. Pour simplifier,
plus la cristallisation sera lente, plus les cristaux seront gros. Dans ce cas, on parle d’une texture
phanéritique. On a donc deux grands groupes de roches ignées : les roches ignées extrusives à fins
cristaux (souvent <1 mm) et les roches ignées intrusives à cristaux plus grossiers (>1 mm).
À titre informatif, une péridotite contient plus d’olivine que de pyroxène alors que la proportion est
inversée pour une pyroxénite 1. Par contre, comme ces deux roches (péridotite et pyroxénite) sont
seulement composées d’olivine et de pyroxène, elles sont toutes deux formées d’un assemblage
ultramafique de minéraux.
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Une pyroxénite est une roche et un pyroxène est un minéral.
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(B) Ce graphique met en relation le pourcentage de silice (SiO2) contenu dans un magma et la température
des roches qui subissent la fusion. Avec une température relativement basse de l’ordre de 800°C, le taux de
fusion d’une roche comme un granite, par exemple, est faible et le magma produit est riche en silice (>70%).
Il y a alors formation d’un magma felsique qui permettra la cristallisation d’un granite ou d’une rhyolite
selon que le magma cristallise à l’intérieur ou à la surface de la croûte. À l’extrême droite du graphique, les
températures très élevées (~1600°C) forcent un taux de fusion plus élevé. C’est dans ces conditions qu’il est
possible de former des roches ultramafiques (péridotite/pyroxénite ou komatiite) avec des teneurs de silice
plutôt faible (<50%). La composition des cristaux et du magma changent au fur et à mesure que la fusion
progresse. Les magmas peuvent s’extraire de la roche en fusion à tout moment si la perméabilité le permet, si
bien qu’un type de roche bien précis (p. ex. une péridotite) peut aussi bien former un magma mafique qu’un
magma ultramafique. Ce dernier magma étant le produit d’une fusion partielle plus élevée que celui de
composition mafique. Les figures 1.4.5 à 1.4.8 montrent comment tout cela s'applique dans les principales
zones où il y a du magmatisme, soit aux dorsales océaniques, dans les zones de subduction et aux points
chauds.
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Lors de la formation des chaînes de montagnes, il arrive dans de rares situations que des portions de
lithosphère océanique évitent la subduction et soient plutôt remontées sur le continent. On dit alors
qu’elles ont été obductées sur le continent. De telles lithosphères océaniques coincées dans les chaînes de
montagnes sont nommées des ophiolites. Par exemple, on retrouve une séquence ophiolitique dans la
région de Thetford Mines; cette séquence ayant été formée dans l’océan Iapetus 2 au début du Paléozoïque,
il y a environ 500 Ma. Le matériel accumulé dans cet ancien océan a ultérieurement formé une grande
partie des Appalaches.
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L’océan Iapetus est disparu lors de la formation de la Pangée; il précédait donc l’océan Atlantique.
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Quoique plus rares, il existe aussi des points chauds en milieu continental comme celui de Yellowstone,
au Wyoming 3. Les roches formant les collines montérégiennes du sud du Québec sont aussi le résultat de
l’activité magmatique d’un ancien point chaud qui était actif il y a un peu plus de 100 Ma mais qui, selon
les études actuelles, n’a jamais fait éruption. Comme pour le cas du magmatisme de dorsale, ce
magmatisme provient de la fusion partielle de la péridotite du manteau mais à des profondeurs bien plus
importantes, peut-être aussi loin que l’interface noyau-manteau.
Les éruptions volcaniques associées aux points chauds sont caractérisées par d’abondantes coulées
volcaniques relativement fluides qui peuvent s’écouler sur plusieurs dizaines de kilomètres. Même si les
éruptions sont accompagnées d’émanations gazeuses, ces volcans produisent peu de matériel explosif
d’aspect fragmentaire. On dit que les volcans des points chauds sont du type bouclier (figure 1.4.9). À
4 205 m d’altitude, le volcan dormant Mauna Kea (île d’Hawaii) est la plus haute montagne sur la planète
(10 210 m contre 8 848 m pour l’Everest). C’est donc dire que plus de la moitié du Mauna Kea est
immergée sous les eaux du Pacifique.
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Les éruptions volcaniques comme celles du point chaud de Yellowstone comportent une plus grande variété de
roches que les points chauds en milieu océanique étant donné que le magma traverse une épaisse croûte continentale
riche en roches felsiques avant de faire éruption. Le magma se « contamine » en assimilant de la croûte continentale
et devient plus felsique et plus visqueux ce qui produit des rhyolites et des roches pyroclastiques à caractère explosif.
Des basaltes se sont aussi mis en place dans les anciennes éruptions à Yellowstone.
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Les volcans formés dans ce type de contexte sont de nature plus explosive que ceux des dorsales ou des
points chauds. D’abord, leur contenu en silice est plus élevé ce qui est le principal facteur de
l’augmentation de la viscosité des magmas. Et, comme la viscosité est plus élevée, les gaz (p. ex. H2O,
CO2, H2S) restent piégés dans les magmas provoquant ainsi une hausse du caractère explosif. La viscosité
élevée fait en sorte que les coulées volcaniques, plus rares, s’écoulent plus difficilement. En revanche, les
dépôts volcaniques de nature explosive, comme les cendres, les bombes, les blocs et les coulées
pyroclastiques 5, dominent. Ces volcans correspondent à des stratovolcans.
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Portez une attention particulière à l’utilisation des termes « arc insulaire » et « arc continental »; le premier fait
référence à des volcans qui se développent sur la lithosphère océanique, alors que le second désigne des volcans
développés sur la lithosphère continentale.
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Les coulées pyroclastiques sont des dépôts de débris volcaniques de toute dimension produits par le caractère
explosif de certains magmas. Le terme « pyroclastique » vient de « fragments du feu ».
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Figure 1.4.11 - Les processus sédimentaires et leurs produits : les sédiments et les roches
sédimentaires.
Si les roches ignées forment le gros du volume de la croûte terrestre, les roches sédimentaires forment la
majeure partie de la surface de la croûte. Quatre processus conduisent à la formation des roches
sédimentaires : l'altération superficielle des matériaux qui produit des particules, le transport de ces
particules par les cours d'eau, le vent ou la glace qui les amène dans le milieu de dépôt, la sédimentation
qui fait que ces particules se déposent dans un milieu donné pour former un sédiment et, finalement, la
diagenèse qui transforme le sédiment en roche sédimentaire.
L'altération superficielle : Les processus de l'altération superficielle, que l’on nomme aussi la
météorisation, sont de trois types : mécanique, chimique et biologique. Les processus mécaniques (ou
physiques) sont ceux qui désagrègent mécaniquement la roche, comme l'action du gel et du dégel, qui à
cause de l'expansion de l'eau qui gèle dans les fractures, ouvre progressivement ces fractures. L'action
mécanique des racines des arbres ouvre aussi les fractures. L'altération chimique est très importante.
Plusieurs silicates, comme les feldspaths souvent abondants dans les roches ignées, sont facilement
attaquables par les eaux de pluie et transformés en minéraux des argiles (phyllosilicates) pour former des
boues. Certains organismes ont la possibilité d'attaquer biochimiquement les minéraux. Certains lichens
vont chercher dans les minéraux des éléments chimiques dont ils ont besoin. L'action combinée de ces
trois mécanismes produit des particules de toutes tailles.
Les fractions sédimentaires : Le matériel sédimentaire peut provenir de trois sources : une source
terrigène, lorsque les particules proviennent de l'érosion du continent (p. ex. grains de quartz arrachés du
socle rocheux); une source allochimique, lorsque les particules proviennent du bassin de sédimentation
(principalement des coquilles ou fragments de coquilles des organismes); une source orthochimique qui
correspond aux précipités chimiques dans le bassin de sédimentation (p. ex. les évaporites) ou à l'intérieur
d’un sédiment durant la diagenèse.
Le transport : Outre le vent et la glace, c'est surtout l'eau qui assure le transport des particules par
ruissellement dans des cours d’eau. Selon le mode et l'énergie du transport, le sédiment résultant
comportera des structures sédimentaires variées : stratification en lamines planaires, parallèles, obliques
ou entrecroisées, granoclassement (classement des particules en fonction de leur taille), marques diverses
au sommet des couches, etc. Les roches sédimentaires hériteront de ces structures. Le transport des
particules peut être très long. En fait, ultimement toutes les particules devront se retrouver dans le bassin
océanique.
apportés. C'est ce qui fait que les dépôts sédimentaires sont stratifiés et que les roches sédimentaires issues
de ces dépôts composent les paysages stratifiés comme ceux du Grand Canyon, en Arizona, par exemple.
La diagenèse : L'obtention d'une roche sédimentaire se fait par la transformation du sédiment en roche
sous l'effet des processus de la diagenèse. La diagenèse englobe tous les processus chimiques, physiques
et même biologiques qui affectent un dépôt sédimentaire après sa formation. La diagenèse commence sur
le fond marin, dans le cas d'un sédiment marin, et se poursuit tout au long de son enfouissement, c.-à-d. à
mesure que d'autres sédiments viennent recouvrir le dépôt et l'amènent progressivement sous plusieurs
dizaines, centaines ou même milliers de mètres de matériel. Les processus de diagenèse sont variés et
complexes : ils vont de la compaction du sédiment à sa cimentation, en passant par des phases de
dissolution, de recristallisation ou de remplacement de certains minéraux. Le processus principalement
responsable du passage d'un sédiment à une roche est la cimentation (figure 1.4.12). Il s'agit d'un
processus relativement simple : si l'eau qui circule dans un sédiment, par exemple un sable, est sursaturée
par rapport à certains minéraux, elle précipite ces minéraux dans les pores du sable et ceux-ci viennent
souder ensemble les particules du sable. On obtient alors une roche sédimentaire qu'on appelle un grès
(figure 1.4.13). Le degré de cimentation peut être faible, et on a alors une roche friable, ou il peut être très
poussé, et on a dans ce cas une roche très résistante. La cimentation peut très bien se faire sur le fond
marin (diagenèse précoce), mais le plus souvent il faut attendre que le sédiment soit enfoui sous plusieurs
centaines ou même quelques milliers de mètres de matériel (diagenèse tardive).
Il existe une limite naturelle en milieu océanique qu'on appelle la CCD (carbonate compensation depth =
niveau de compensation des carbonates) et qui a une influence importante sur la composition des
sédiments des fonds océaniques. Le plancher océanique est, en certains endroits, sous ce niveau et, en
d'autres, au-dessus de ce niveau. Au-dessus de la CCD, les sédiments du fond océanique ont la même
composition que la pluie originelle, moins une certaine quantité de matière organique qui a été oxydée. On
retrouve d’importants dépôts de sédiments carbonatés dans les régions relativement chaudes et de faibles
profondeurs. Sous la CCD, les carbonates sont dissouts dans la colonne d'eau. Il en découle, qu'en général,
les particules d'aragonite et de calcite n'atteignent pas le fond situé sous ce niveau de compensation. Les
océans profonds sous la CCD, comme les abysses, sont plutôt riches en sédiments siliceux (plancton à
base de silice et argiles). La profondeur de la CCD dans les océans actuels varie entre 4 à 5 km.
En somme, le gros des sédiments au large des marges continentales est produit par l'océan lui-même par
des processus biologiques. Ces sédiments forment, à la grandeur des plaines abyssales et des zones de
dorsales, une couche composée d'un mélange de matière organique, de silice et possiblement de
carbonates, avec des proportions variables d'argiles et de poussières atmosphériques.
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Les géologues utilisent des termes spécifiques pour qualifier l’intensité du métamorphisme en fonction de
la température. Les faciès métamorphiques sont désignés ainsi : zéolite (très faible), schiste vert (faible),
amphibolite (intermédiaire ou moyen), granulite (élevé). Les faciès du schiste bleu et de l’éclogite sont
limités au métamorphisme de haute pression et basse température.
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Une roche hydratée contient de l’eau soit dans ses pores ou ses fractures, soit en tant que radical OH ou H2O dans
la structure cristalline des minéraux. Les micas et les amphiboles sont des exemples de minéraux hydratés.
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Lorsqu’on se brûle la main en prenant un objet très chaud il y a transfert de chaleur et le risque potentiel de se
brûler au 1er, 2e ou 3e degré. De façon imagée, les traces de la brûlure correspondent à l’auréole métamorphique. Plus
le contact avec l’objet perdure et plus sa température est élevée, plus « l’auréole » risque d’être répandue.
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Figure 1.4.19 - Les roches produites par le métamorphisme de choc (ou d’impact).
Il existe un autre type de métamorphisme, très rare, qui n’est pas représenté dans la figure 1.4.15 étant
donné que les conditions de température et de pression dépassent largement celles du métamorphisme
typiquement retrouvé dans les lithosphères (métamorphisme « normal »). Il s’agit du métamorphisme de
choc qui est produit par la chute d'une météorite de taille appréciable à la surface de la planète. Le
choc d’un tel impact génère des pressions et des températures très élevées pouvant atteindre plus de
1000 kbars et plus de 3000°C. À ces conditions, les roches impactées de la croûte terrestre sont vaporisées
dans l’atmosphère. Sous des conditions moins extrêmes, mais tout de même supérieures au régime
métamorphique typique de la lithosphère, la chute des météorites transforme les minéraux de la roche
choquée en provoquant des dislocations planaires de leur structure cristalline et en formant du verre
diaplectique (verre de haute densité formé à l’état solide par friction à de très haute pression) et du magma
(par fusion). Les shatter cones sont des structures géologiques, habituellement décimétriques, en forme
de cônes retrouvés dans les roches choquées qui sont caractéristiques de la proximité d’un impact
météoritique. Ces structures coniques marquent les conditions de pression minimales (50-100 kbars) du
métamorphisme de choc. Lorsque du graphite (minéral de carbone) présent dans la croûte terrestre est
soumis à un métamorphisme de choc, la pression est suffisante pour provoquer sa transformation en
diamant (autre minéral de carbone) 8.
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Le graphite et le diamant sont deux minéraux exclusivement composés de carbone mais ils différent selon leur
structure cristalline. On dit qu’ils sont des polymorphes.
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L’âge relatif permet de comparer l’ordre chronologique de la mise en place de certaines roches ou d’interpréter
différents événements géologiques. Il est aussi possible d’obtenir des âges absolus et précis pour certaines roches
et/ou minéraux en analysant certains éléments chimiques soumis à la désintégration radioactive (p. U/Pb, Re/Os,
carbone 14).
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Pour l'historien de la Terre qu'est le géologue, une telle séquence stratigraphique constitue les archives
d’une partie de l’histoire de notre planète. À la vue d’une séquence comme celle-ci, il comprend assez
rapidement que certaines unités sédimentaires se sont déposées à différentes profondeurs en milieu marin
alors que d’autres unités se sont accumulées sur le continent. Il réalise aussi qu’à quelques reprises, cet
empilement de roches a subi de l’érosion en milieu aérien. Par l’étude des fossiles, il est en mesure
d’apprécier l’évolution des organismes marins et terrestres à travers les périodes géologiques. La
présence des roches intrusives témoignent aussi d’un passé marqué par de l’activité magmatique. Bref, le
géologue réussit, au moins partiellement, à découvrir certains secrets de la planète.
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Mises à part les références citées ci-dessous, toutes les images proviennent du cours Planète Terre (GLG-
1000).
Figure 1.4.4 – Marshak, S., 2010, Terre, portrait d’une planète. Groupe De Boeck, 833 p. (traduit de la 3e
édition américaine par Olivier Evrard).
Figure 1.4.14 – Marshak, S., 2010, Terre, portrait d’une planète. Groupe De Boeck, 833 p. (traduit de la 3e
édition américaine par Olivier Evrard).
Figure 1.4.18 – French, B.M., 1998, Traces of catastrophe: a handbook of shock-metamorphic effects in
terrestrial meteorite impact structures (image modifiée).