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BUREAU D’ETUDE DE CNSTRUCTIONS METALLIQUES A.

U :2009/2010

REMERCIEMENT

Nous remercions vivement Mr. MEZGHANNI pour


avoir guidé ce travail avec beaucoup de patience
et de disponibilité.
Vos précieuses directives et vos judicieux conseils
ont été un grand apport pour l’achèvement de ce
travail.
Nous vous remercions aussi pour vos qualités
professionnelles admirables ainsi que pour votre
dévouement au travail.
Votre rigueur scientifique, votre compétence et vos
qualités humaines admirables resteront pour nous
le meilleur modèle.
Veuillez trouver dans cet humble travail
l’expression de notre haute considération, notre
profond respect et notre vive gratitude.

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SOMMAIRE
REMERCIEMENT …………………………………………………………….1
SOMMAIRE…………………………………………………………………….2
INTRODUCTION GÉNÉRALE………………………………………………..5
PREMIÉRE PARTIE : PROJET D’UNE CONSTRUCTION………………...6
MÉTALLIQUE
1. Données du projet…………………………………………………………...7
2. Travail demandé…………………………………………………………….8

DEUXIÉME PARTIE : GÉNÉRALITÉS SUR LES CONSTRUCTIONS……9


MÉTALLIQUES
1. Historique de la construction métallique………………………………..10
1.1. Extraction de la fonte et utilisation : 18ième siècle…………………….10
1.2. Procédé d’insufflation et extraction de l’acier : 19ième siècle………...10
1.3. Préfabrication des profilés par laminage……………………………..10
1.4. Le procédé de laminage à chaud……………………………………....11
1.5. Le développement des procédés d’assemblage……………………….11
1.6. Exemple de construction métallique répondue………………………11
2. Les différents ouvrages en construction métallique……………………..11
2.1. Les systèmes des barres………………………………………………..11
2.2. Les systèmes de coque en tôles métalliques…………………………...11
3. Les avantages et les inconvénients………………………………………..11
3.1. Les avantages…………………………………………………………...11
3.2. Les inconvénients………………………………………………………12

TROISIÉME PARTIE : DÉTERMINATION DE L’ACTION DU VENT.....13


1. Généralités…………………………………………………………………14
2. Etude de l’action du vent pour le projet récent………………………….18
2.1. Etude de l’action du vent W1………………………………………….19
2.2. Etude de l’action du vent W2………………………………………….21
2.3. Conclusion générale……………………………………………………23

QUATRIÉME PARTIE : DIMENSIONNEMENT DES PANNES…………24


1. Généralités…………………………………………………………………25
2. Evaluation des charges et des surcharges………………………………..26
3. Les combinaisons des charges à l’ELU et à l’ELS………………………26
4. Dimensionnement des pannes en plasticité………………………………28
4.1. Dimensionnement des pannes sans liernes……………………………28
4.2. Dimensionnement des pannes avec liernes…………………………...33

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5. Dimensionnement des pannes en élasticité……………………………….39


5.1. Les documents à utiliser en élasticité…………………………………39
5.2. Dimensionnement des pannes sans liernes……………………………41
5.3. Dimensionnement des pannes avec liernes…………………………...42

CINQUIÉME PARTIE : DIMENSIONNEMENT DES LIÉRNES…………44


1. Généralités…………………………………………………………………45
2. Calcul des liernes…………………………………………………………..45

SIXIÉME PARTIE : DIMENSIONNEMENT DES PORTIQUES …………48


AVEC TRAVERSES
1. Généralités…………………………………………………………………49
2. Dimensionnement des traverses…………………………………………..50
2.1. Tableau des combinaisons des charges ………………………………50
2.2. Détermination des diagrammes des efforts internes agissant……….51
dans le portique en utilisant le logiciel RDM 6
2.3. Calcul des traverses…………………………………………………….52

SEPTIÉME PARTIE : DIMENSIONNEMENT DES PORTIQUES……….54


AVEC FERMES EN TREILLIS
1. Généralités…………………………………………………………………55
1.1. Définition………………………………………………………………..55
1.2. Typologie des fermes à treillis…………………………………………55
1.3. Eléments constitutifs…………………………………………………...56
1.4. Les assemblages dans les fermes………………………………………56
1.5. Remarque……………………………………………………………….57
2. Dimensionnement de la ferme en treillis…………………………………57
2.1. Détermination des charges……………………………………………57
2.2. Détermination des efforts dans les barres en utilisant la méthode….58
d’équilibre des nœuds
2.3. Détermination des efforts dans les barres en utilisant le logiciel……62
RDM 6
2.4. Détermination de la charge descendante Pdesc et la charge …………63
ascendante Pasc
2.5. Tableau récapitulatif…………………………………………………...63
2.6. Dimensionnement des différents éléments de la ferme………………64
3. Vérification de la flèche de la ferme……………………………………...73
3.1. Introduction…………………………………………………………….73
3.2. Présentation des résultats dans un tableau récapitulatif…………….74
3.3. Vérification de la flèche………………………………………………..75
4. Etude de l’assemblage des différents éléments de la ferme……………..75
4.1. Généralités……………………………………………………………...75
4.2. Calcul des assemblages soudés………………………………………...76

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HUITIÉME PARTIE : DIMENSIONNEMENT DES POTEAUX………….82


1. Généralités………………………………………………………………...83
1.1. Introduction…………………………………………………………….83
1.2. Efforts dans les poteaux………………………………………………..83
2. Calcul des poteaux………………………………………………………..83
2.1. Représentation des efforts……………………………………………..83
2.2. Méthode de calcul………………………………………………………84

NEUVIÉME PARTIE : DIMENSIONNEMENT DU PIED DES ………….91


POTEAUX
1. Généralités…………………………………………………………………92
1.1. Introduction…………………………………………………………….92
1.2. Conception……………………………………………………………...92
1.3. Parties de dimensionnement…………………………………………..93
2. Calcul du pied de poteau………………………………………………….93
2.1. Dimensionnement de la plaque d’assise………………………………93
2.2. Dimensionnement de la tige d’ancrage……………………………….97

CONCLUSION……………………………………………………………….101

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INTRODUCTION
GÉNÉRALE
Une construction métallique bien conçue se distingue par les critères suivants :
 Le respect des plans architecturaux ;
 Le coût ;
 Un choix judicieux des matériaux ;
 Une fabrication économique ;
 Un montage simple et faisable ;
 Des déformations acceptables ;
 Un comportement compatible avec celui des autres éléments de la
construction ;

Lors de l’élaboration du projet d’un ouvrage et de ses éléments, on tiendra


compte non seulement des critères de résistance, mais aussi du comportement à
l’état de service, ainsi que des exigences relatives à la fabrication et à l’entretien.

Pour assurer le calcul de notre structure on peut procéder comme suit :


 On établit le schéma de calcul de la structure étudiée ;
 On indique la nature des liaisons entre les différents éléments ;
 On détermine les efforts dans chaque élément ;
 On choisit les sections à donner aux éléments et on les vérifie selon les
différentes exigences ;
 On étudie tous les assemblages de manière à satisfaire les conditions
imposées ;

L’usage de la construction que nous avons étudié nécessite un espace


important, c'est-à-dire des portées importantes pour les éléments porteurs.

Les éléments transversaux des portiques sont composés généralement soit par
des fermes (système de treillis), soit par des traverses à âme pleine. Parmi les
facteurs de choix de l’une de deux solutions nous pouvons citer:
 La portée de ces éléments ;
 Le poids de la structure ;
 La nature des équipements secondaires ;
 L’importance du coté esthétique du projet ;

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PREMIÉRE
PARTIE

Projet d’une
construction
métallique
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PROJET D’UNE CONSTRUCTIONS MÉTALLIQUES

1. DONNÉES DU PROJET :

COUPE TRANSVERSALE

VUE EN PERSPECTIVE

DONNÉES
 Couverture en bac-acier : 7 daN/m² ;
 Région II, site normal ;
 Charge de poussière : p = 10 daN/m² ;

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 Charge d’exploitation : q =25 daN/m² ;


 μ ≤ 5% sur toutes les parois ;
 α = 10% (pente) ;

2. TRAVAIL DEMENDÉ :

1/ Utiliser les règles NV pour déterminer les surcharges du vent ;


2/ Concevoir la ferme en plan, calculer les pannes et les lièrnes ;
3/ Dimensionner les éléments de la ferme ;
Calculer les assemblages aux nœuds et aux appuis de chaque ferme ;
Vérifier la flèche maximale de la ferme ;
4/ Dimensionner la poutre de roulement ;
5/ Dimensionner les poteaux ;
6/ Dimensionner les pieds des poteaux : plaque d’assise, tige d’ancrage et
fondation ;
7/ Etudier le contreventement de l’ossature ;
8/ Etablir les plans d’exécution :
 Vue générale en trois projections avec les coupes nécessaires ;
 Moitié de la ferme intermédiaire et de rive avec les détails des nœuds et
appuis ;
 Poteau en détail : pied, fût, corbeau et assemblage de la poutre de
roulement ;

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DEUXIÉME
PARTIE

Généralités
sur les
constructions
métalliques
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GÉNÉRALITÉS SUR LES CONSTRUCTIONS


MÉTALLIQUES

1. HISTORIQUE DE LA CONSTRUCTION MÉTALLIQUE :

1.1. EXTRACTION DE LA FONTE ET UTILISATION :18IEME


SIÉCLE :

La fonte est composée de Fer et d’un pourcentage plus élevé de Carbone (≥


1.5%). Elle a une mauvaise résistance à la traction. Utilisation : ouvrages
travaillant à la compression, arcs et colonnes.
1.2. PROCEDÉ D’INSUFFLATION ET EXTRACTION DE
L’ACIER :19IEME SIÉCLE :
A l’avènement de la machine à vapeur, le transport se développe et les industries
nécessitent des grands ateliers (halls). Les recherches ont abouti à améliorer la
qualité de la fonte pour obtenir l’acier par insufflation de la fonte liquide.
L’acier est composé de Fer et d’un pourcentage plus faible de Carbone (≤
0.5%). L’acier grâce à sa grande résistance à la traction permet de franchir des
grandes portées.
1.3. PRÉFABRICATION DES PROFILÉS PAR LAMINAGE :
On fabrique des profilés de différentes formes et dimensions (I, H, U, L, …)
utilisées pour les éléments porteurs de la construction. Les profils associés sont
généralement des aciers laminés, les charpentes peuvent également être en
aluminium.
 Poteaux : type HEA, HEB, IPE ;
 Potelets : type UPN, tubulaires ;
 Arbalétriers : type IPE, poutres treillis ;
 Pannes : type IPE, UPN, poutres treillis ;
 Chevêtres : type IPE, UPN ;
 Couronnement : type IPE, UPN ;
 Liérnes : type T, fers plats ;
Profilé en H Profilé en I Profilé en U Profilé en T Tube Cornière

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1.4. LE PROCÉDÉ DE LAMINAGE À CHAUD :


A partir des semi-produits de laminage, on échauffe l’acier jusqu’à 1200°C
environ pour le rendre à l’état pâteux.
On fait passer ces produits entre les rouleaux tournant en inverse, déformant
ainsi l’acier selon la forme du profilé voulue.
1.5. LE DÉVELOPPEMENT DES PROCÉDÉS D’ASSEMBLAGE :
Jusqu’à 1930, on utilise le procédé de rivetage (poteaux électriques, anciens
ports) et peu de boulonnage.
Depuis cette date, c’est le soudage et le boulonnage qui sont les plus utilisés.
1.6. EXEMPLE DE CONSTRUCTION MÉTALLIQUE RÉPONDUE :
La tour EIFFEL (1886) est construite en cornières.
2. LES DIFFÉRENTS OUVRAGES EN CONSTRUCTION
MÉTALLIQUE:

2.1. LES SYSTÉMES DES BARRES :

 Les charpentes des bâtiments d’habitation ;


 Les halls des bâtiments industriels et ponts roulants ;
 Les ponts : routiers, ferroviaires et passerelles ;
 Les immeubles de grandes hauteurs, les salles d’exploitation et les salles
de sports ;
 Les plates formes pétrolières : ouvrages off-shore ;
 Les pylônes RTV, GSM, électriques et grues :

2.2. LES SYSTÉMES DE COQUE EN TOLES MÉTALLIQUES :

 Les réservoirs de gaz, de pétrole et silos ;


 Les sous-marins et bateaux ;
 Les tuyaux et tubes de grands diamètres ;

3. LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS :

3.1. LES AVANTAGES :

 Résistance élevée à la traction et compression : possibilité de franchir des


grandes portées avec des faibles sections ;
 Légèreté : possibilité de réaliser des grattes ciels et de bâtir sur des
mauvais sols ;
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 Rapidité d’exécution ;
 Préfabrication : possibilité de préparer entièrement l’ouvrage en atelier
puis la mise en place sur chantier ;
 Récupération de l’ensemble des éléments de l’ouvrage pour d’autre
utilisation ou emplacement ailleurs ;
 Imperméabilité aux gaz et eau grâce à la densité élevée de l’acier ;
 Très bonne fiabilité : assurée grâce aux propriétés homogènes de l’acier.
A long terme, l’acier –protégé contre la corrosion- ne se dégrade pas et
ne s’écoule pas comme pas ;

3.2. LES INCONVÉNIENTS :

 Corrosion : nécessité de protection et entretien :


Protection par : peintures (vinyliques, caoutchoucs, bitumineuses, …) ou
revêtement métallique : galvanisation, achromatisation, shérardisation
(couche de zinc de 20 à 100μ) ;
Entretien pour enlever la calamine (oxyde né au cours de laminage) et la
rouille (oxyde causé par l’humidité de l’atmosphère) par : brossage,
sablage, grenaillage ;
 Mauvais comportement au feu : chute de la résistance de l’acier en cas
d’incendie. A 500°C, l’acier perd 40% de sa résistance à la traction ;
Protection contre les incendies par : peintures intumescentes, par
enrobage (léger telle que couche d’amiante, lourd : enveloppe béton) et
par irrigation en cas d’ouvrage de tuyauterie sous température élevée tel
est le cas pour les industries chimiques ;
 Légèreté de la construction : très grande sensibilité vis-à-vis du vent ;

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TROISIÉME
PARTIE

Détermination
de l’action du
vent
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DÉTERMINATION DES SURGARGES DU VENT

1. GÉNÉRALITÉS :

L’action du vent sur la construction est calculée par la formule suivante :


W = qH × KS × δ × m× C
Remarque :
 Selon les règles NV65, 84, 95, on définit deux vents :
Wn : vent normal calculé à partir de q10,n ;
We=1.75×Wn : vent extrême calculé à partir de q10,e ;
 Selon les nouvelles règles EC1 et EC3, on définit un vent caractéristique :
We=1.2×Wn ;

La pression dynamique de base mesurée à 10 m du sol : q10

Selon les règles Neige et Vent (NV), l’action du vent est caractérisée par la
pression dynamique de base mesurée à 10 m du sol q10 :

𝐕²
𝐪𝟏𝟎 = (𝒅𝒂𝑵 ⁄𝒎²)
𝟏𝟔. 𝟑
Avec V : vitesse du vent en (m/s) ;
Généralement, la pression dynamique de base est donnée par le tableau suivant :

La pression du vent à la hauteur H du bâtiment : qH


 Donc on constate que :
𝐪𝐇 𝐡+𝟏𝟖
= 𝟐. 𝟓 × 𝐡+𝟔𝟎 si h ∈ [𝟎, 𝟓𝟎𝟎𝒎]
𝐪𝟏𝟎

 Si h est comprise entre 0 et 10 m, on prend qH = q10 ;

𝐡+𝟏𝟖
𝐪𝐇 = 𝟐. 𝟓 × 𝐪𝟏𝟎 ×
𝐡+𝟔𝟎

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Le coefficient de site : KS
Le coefficient de site est donné par le tableau suivant :

Le coefficient de réduction : δ
Ce coefficient est fonction de la plus grande dimension de la surface offerte au
vent. Il intéresse seulement l’élément de la structure supposé isolée.
Le vent qui frappe sur la face pignon ou la petite face est appelé vent pignon.
Le vent qui frappe sur la face long pan ou la grande face est appelé vent long
pan.
On détermine ce coefficient en utilisant l’abaque ci-après :
 Sur l’axe des abscisses, on trouve la plus grande dimension de la surface
offerte au vent ;
 Sur l’axe des ordonnées, on trouve le coefficient de réduction des
pressions dynamiques δ ;

Coefficient de réduction δ des pressions dynamiques pour les


grandes surfaces

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Le coefficient de masque : m
Généralement ce coefficient est supérieur ou égale à 0.75.
On prend m=1 : le cas le plus défavorable.
Le coefficient de traîné : C = Ce - Ci
Ce : coefficient de traîné relatif aux actions extérieures ;
Ci : coefficient de traîné relatif aux actions intérieures ;
Ce et Ci sont fonction d’un coefficient γ0 donné par les abaques.
 Détermination de Ce :

Dans le cas des parois verticales, on a :


 pour les parois au vent (PAV) : Ce = + 0.8 ;
 pour les parois sous le vent (PSV): Ce = - (1.3×γ0 – 0.8) ;

Le coefficient γ0 est à déterminer à partir de l’abaque suivant :

Coefficient γ0 pour les constructions prismatiques à base


quadrangulaire reposant sur le sol

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Dans le cas des versants, on a :


Ce = f(α) ;
Ce , pour les versants au vent et les versants sous le vent, est à déterminer à
partir de l’abaque suivant :

Coefficient Ce pour des toitures à un ou plusieurs versants plans


Remarque :
Si le vent est parallèle à la génératrice des versants (vent pignon) alors Ce sur
les versants est à déterminer en prenant sur l’abaque α=0
 Détermination de Ci :

Le coefficient Ci dépend de la perméabilité des parois μ.


1/ Si μ ≤ 5% pour toutes parois alors la construction est dite fermée et les
valeurs de Ci sont :
 Surpression : Cis = + 0.6 × (1.8 - 1.3 × γ0) ;
 Dépression : Cid = - 0.6 × (1.3× γ0 – 0.8) ;

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2/ Si la construction comporte une ouverture dans une paroi telle que μ ≥ 35%
et toutes les autres fermées μ ≤ 5%, alors on applique sur les parois la
répartition du vent suivante :
a. Si l’ouverture au vent, on applique une :
 Surpression : Ci = +0.8 sur les parois fermée;
 Dépression : Ci = - 0.6 × (1.3 × γ0 - 0.8) sur les parois ouvertes;
b. Si l’ouverture sous le vent, on applique une :
 Surpression : Ci = + 0.6 × (1.8 – 1.3 × γ0) sur les parois ouvertes;
 Dépression : Ci = - (1.3 × γ0 - 0.8) sur les parois fermées;

2. ETUDE DE L’ACTION DU VENT POUR LE PRROJET RECENT :

Schéma représentant les différents vents appliqués sur la structure

 α = 10 % ⇔ tan α = 0.1 ⇔ α = 5.7° ;

 Soit L la longueur d’une traverse :


(𝐛⁄𝟐) (21.5⁄2)
L= = = 10.8 m ;
𝐜𝐨𝐬 𝛂 cos(5.7°)

 h = h 1+ h2 + h3 + L × sin α
= 6 + 2 + 1 + 10.8 × sin (5.7°)
= 10.07 m
h ≈ 10 m ;
h ∈ [0,10m] ⇔ qH = q10;
 Région II, q10n normale:
q10 = 70.0 (daN/m²) ⇔ qH = 70.0 (daN/m²);

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 Région II, site normal:


KS = 1 ;
 m=1 ;

2.1. ETUDE DE L’ACTION DU VENT W1 :


W1 = qH × KS × δ1 × m× C1
a. Détermination de δ1 : En utilisant l’abaque, on trouve pour la courbe
(H≤30m) et pour la plus grande dimension de la surface offerte au vent
(a=90m), δ1=0.71 ;
b. Détermination de C1 :
C1 = Ce1 - Ci1
- Détermination du coefficient γ0 1:
En utilisant l’abaque, on trouve pour h=10m et pour λa = h/a = 10/90
λa = 0.11<0.5, γ01 = 0.85 ;
- Détermination du coefficient de pression extérieur Ce1:
Pour les parois verticales :
PAV: Ce1 = + 0.8 ;
PSV : Ce1 = - (1.3×0.85 – 0.8) = - 0.305 ;
Pour les versants : en utilisant l’abaque, on trouve :
VAV : Ce1 = - 0.33 ;
VSV : Ce1 = - 0.21 ;
- Détermination du coefficient de pression intérieur Ci1:
Surpression : Cis1 = + 0.6 × (1.8 - 1.3 × 0.85) = + 0.417 ;
Dépression : Cid1 = - 0.6 × (1.3× 0.85 – 0.8) = - 0.183 ;
- Détermination du coefficient de traîné C1 :
Pour les parois verticales en cas de surpression :
PAV: C1 = 0.8 - 0.417 = + 0.383 ;
PSV : C1 = - 0.305 – 0.417 = - 0.722 ;
Pour les parois verticales en cas de dépression :
PAV: C1 = 0.8 + 0.183 = + 0.983 ;
PSV : C1 = - 0.305 + 0.183 = - 0.122 ;
Pour les versants en cas de surpression :
VAV : C1 = - 0.33 - 0.417 = - 0.747 ;
VSV : C1 = - 0.21 - 0.417 = - 0.625 ;
Pour les versants en cas de dépression :
VAV : C1 = - 0.33 + 0.183 = - 0.147 ;
VSV : C1 = - 0.21 + 0.183 = - 0.027 ;

c. Représentation de C1 :
- Représentation de C1 en cas de surpression :

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- Représentation de C1 en cas de dépression

d. Détermination de W1 (vent normal):

 sur les parois verticales :


w1 = 70 × 1 × 0.71 ×1 × (+ 0.983)
w1 = + 48.85 (daN/m²) ; (vent entrant)
W1 w2 = 70 × 1 × 0.71 ×1 × (- 0.122)
w2 = - 6.063 (daN/m²) ; (vent sortrant)
 sur les versants :
W1 = 70 × 1 × 0.71 ×1 × (- 0.747)

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W1 = - 37.13 (daN/m²) ;

2.2. ETUDE DE L’ACTION DU VENT W2 :

W2 = qH × KS × δ2 × m× C2

a. Détermination de δ2 : En utilisant l’abaque, on trouve pour la courbe


(H≤30m) et pour la plus grande dimension de la surface offerte au vent
(b=21.5m), δ2=0.79 ;
b. Détermination de C2 :

C2 = Ce2 - Ci2

- Détermination du coefficient γ0 2:
En utilisant l’abaque, on trouve pour h=10m et pour λb = h/b =10/21.5
λb = 0.46 < 1, γ02 = 0.98 ;

- Détermination du coefficient de pression extérieur Ce2:


Pour les parois verticales :
PAV: Ce2 = + 0.8 ;
PSV : Ce2 = - (1.3×0.98 – 0.8) = - 0.474 ;
Pour les versants :
Puisque le vent est parallèle à la génératrice des versants (vent
pignon) alors Ce2 sur les versants est à déterminer en prenant sur
l’abaque α=0.
On trouve pour γ02 = 0.98 et α=0, Ce2 = - 0.48 ;

- Détermination du coefficient de pression intérieur Ci2:


Surpression : Cis2 = + 0.6 × (1.8 - 1.3 × 0.98) = + 0.316 ;
Dépression : Cid2 = - 0.6 × (1.3× 0.98 – 0.8) = - 0.284 ;

- Détermination du coefficient de traîné C2 :


Pour les parois verticales en cas de surpression :
PAV: C2 = 0.8 - 0.316 = + 0.484;
PSV : C2 = - 0.474 – 0.316 = - 0.79;
Pour les parois verticales en cas de dépression :
PAV: C2 = 0.8 + 0.284 = +1.084 ;
PSV : C2 = - 0.305 + 0.284 = - 0.021;
Pour les versants en cas de surpression :
C2 = - 0.48 - 0.316 = - 0.796;
Pour les versants en cas de dépression :
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C2 = - 0.48 + 0.284 = - 0.196 ;

c. Représentation de C2 :

- Représentation de C2 en cas de surpression :

- Représentation de C2 en cas de dépression :

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d. Détermination de W2 :
 sur les parois verticales :
W2 = 70 × 1 × 0.79 ×1 × (+ 1.084)
W2 = + 59.94 (daN/m²) ; (vent maximal entrant)
 sur les versants :
W2 = 70 × 1 × 0.79 × 1 × (- 0.796)
W2 = - 44.02 (daN/m²) ;

2.3. CONCLUSION GÉNÉRALE :

L’action du vent maximal sur :


 les parois verticales :

W = max (W1,W2)
W
W == ++ 5599..9944 ((ddaaN
N//m
m²²)) ;;

 les versants :

We = 1.2 × Wn
We = 1.2 × max (W1,W2)
We = 1.2 × (- 44.02)
W
Weee == -- 5522..8822 ((ddaaN
N//m
m²²)) ;;

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QUATRIÉME
PARTIE

Dimensionnement
des
pannes

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DIMENSIONNEMENT DES PANNES

1. GÉNÉRALITÉS :

On peut définir les pannes comme étant des poutres destinées à transmettre
les charges et les surcharges s’appliquant sur la couverture à la traverse ou
bien à la ferme.

Les pannes sont posées sur les portiques (ou fermes) et assemblées par
boulonnage. Les appuis sont considérés comme appuis glissants ou articulés.
Les pannes sont assemblées aux portiques par l’intermédiaire des pièces en
équerre appelées échantignolles. Les deux figures ci-dessous décrit cet
assemblage :

Vue en plan

Vue en perspective

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Les pannes sont disposées parallèlement sur les nœuds de la ferme, ils sont
placés avec une inclinaison d’angle de ce fait, fonctionnent en flexion déviée.

2. EVALUATION DES CHARGES ET DES SURCHARGES :

 Les charges permanentes: G

Le poids propre de la panne:


Gpanne = 6 daN/m²;
Le poids propre de la couverture:
Gcouverture = 7 daN/m²;
Le poids propre total:
G = Gpanne + Gcouverture = 6+7 = 13 daN/m².

 Les charges d’exploitation: Q

La charge de poussière : p = 10 daN/m²;


La charge d’exploitation : q = 25 daN/m²;
La charge d’exploitation totale:
Q = p + q = 10 + 25 = 35 daN/m².

 Les surcharges du vent extrême : We

L’action du vent extrême:


We = - 52.82 daN/m².

3. LES COMBINAISONS DES CHARGES À L’ELU ET À L’ELS :

Dans le cas général, l’EC1 propose les combinaisons simplifiées suivantes :

 Cas de l’ELU:
- Si le vent n’existe pas, alors on obtient une flexion vers le bas et par
conséquent la flexion maximale donne la combinaison suivante :
1.35G+1.5Q.
- Si le vent existe, alors on obtient une flexion vers le haut et par
conséquent la flexion maximale donne la combinaison suivante :
G+1.5W.

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 Cas de l’ELS:
- Si on a une seule action variable, on obtient la combinaison suivante :
G+Q.
- Si on a plusieurs actions variables, on obtient la combinaison suivante :
G+0.9∑ 𝑸.

Le calcul se fait sur la panne intermédiaire car elle la plus sollicitée.


On a :  = 10 % ⇔ tan = 0.1 ⇔  = 5.7° ;
Alors Sin  ≈ 0.1 ;
Cos  ≈1 ;

Les combinaisons des charges à l’ELU et à l’ELS suivant les deux axes z-z et
y-y sont présentés dans le tableau suivant :

Etat Combinaisons qy (daN/m²) qz (daN/m²)


limite
qy= (1.35 G+1.5Q)×sinα qz=(1.35G+1.5Q)×cosα
qy=(1.35×13+1.5×35)×0.1 qz=(1.35×13+1.5×35)×1
1.35 G+1.5Q
qy=7.005 qz= 70.05
ELU
qy= G× sinα qz= G×cosα+1.5×We
qy=13×0.1 qz=13×1+1.5×(-52.82)
G + 1.5We qy=1.3 qz = -66.23

qy= (G+Q)× sinα qz= (G+Q)× cosα


qy= (13+35)× 0.1 qz=(13+35)×1
ELS G+Q qy= 4.8 qz=48

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4. DIMENSIONNEMENT DES PANNES EN PLASTICITÉ :

Remarque :

Quelque soit l’élément de la structure en construction métallique, il ya


deux calculs à effectuer :

 Calcul à l’ELU: Vérification des conditions de résistance (flexion);


 Calcul à l’ELS : Vérification de la rigidité (flèche, déplacement, …) ;

4.1. DIMENSIONNEMENT DES PANNES SANS LIÉRNES :

A. CALCUL À L’ELU :

A.1. Schéma de calcul des pannes :

 Flexion % z-z :flexion due à qy :

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 Flexion % y-y : flexion due à qz:

 Vue en perspective de deux flexions :

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A.2. Section à mi-portée :

 Le cas d’une section « soumise à deux moments de flexion My et Mz et un


effort tranchant Vy » (paragraphe 7 du cours) ;
Vz = 0 à mi-portée ;
 On doit comparer Vy devant 0.5Vpy , on a deux conditions :
Vy ≤ 0.5 Vpy ou Vy > 0.5 Vpy ;
 On suppose que Vy ≤ 0.5 Vpy ⇔ La section dot vérifier les conditions
d’une « section soumise à M et N » (paragraphe 6 du cours) ;
 On doit déterminer la classe de section du profilé IPE :
On remarque dans « le tableau de classement des profilés laminés à
section en I » que tous les IPE de 80 à 600 fléchis % y-y et % z-z sont de
classe 1.
 Pour des « sections de classe 1 et 2 » (paragraphe 6-1 du cours), en « cas
d’une section comportant des semelles » (6-1-b), en « cas d’une flexion
biaxiale autour de l’axe y-y et z-z, on a :

My Mz 
( )  ( ) 1
M Ny M Nz
𝑁
n= = 0 car (N=0);
𝑁𝑝
𝑁
Donc n = ≤ 0.5.a (vérifié) ⇔ MN = MP ;
𝑁𝑝
α=2;
β≥ 1 alors on fixe β=1 ;
On doit vérifier donc la condition suivante :
My Mz
( )2  ( )  1 (I)
M py M pz
 Détermination de My et Mz :

e2 6²
M y  (q z )  e p  (70.05  )  2.15  677.73daN .m  67773daN .cm
8 8
2
e 6²
M z  (q y )  e p  (7.005  )  2.15  67.77daN .m  6777daN .cm
8 8
On multiplie par l’espacement « ep = 2.15 m » pour obtenir l’unité du
moment ;
 Prédimensionnement du profilé IPE :
On a Wpy et Wpz : caractéristiques inconnus du profilé ;
Prédimentionnement (Le but est de se pointer rapidement sur le profilé le
plus proche) ;
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On remarque que Mz << My ;


My 2
Alors (I) devient ( )  1 ⇔ My << Mpy
M py
Mpy ≥ My ⇔ Wpy × (fy / γM0) ≥ My
⇔ Wpy ≥ My /( fy / γM0)
⇔ Wpy ≥ 67773 /( 2350 / 1)
⇔ Wpy ≥ 28.84 cm³ ;
D’après le catalogue des profilés, on choisit un profilé IPE 100 ayant les
caractéristiques suivantes : A = 10.3 cm² ;
Wpy = 39.4 cm³;
Wpz = 9.1 cm³;
Avy = 6.7 cm²;
Avz = 5.1 cm² ;
 Vérifications :
My Mz
 Vérifions la relation suivante : ( )2  ( ) 1
M py M pz
Mpy = Wpy × (fy / γM0) = 39.4 × (2350/1) = 92590 daN.cm

Mpz = Wpz × (fy / γM0) = 9.1 × (2350/1) = 21385 daN.cm

67773 2 6777
( ) ( )  0.85  1 (OK vérifié).
92590 21385

 Vérifions la relation suivante : Vy ≤ 0.5 Vpy


e 6
V y  (q y  )  e p  (7.005  )  2.15  45.182daN
2 2
f
Vpy  0.58  Avy  y
 M 0  0.58  6.7 
2350  9132.1daN
1
Vy = 45.182 daN << 0.5 × Vpy = 0.5 × 9132.1 = 4566.05 daN
(OK vérifié).

A.3. Section sur appuis :

 Le cas d’une « section soumise à un effort tranchant V » ;


La section doit satisfaire la condition suivante : V ≤ Vp ;
On a deux efforts tranchants Vy et Vz ;
On doit vérifier les deux conditions suivantes :
Vy max ≤ Vpy (1ière condition) et Vz max ≤ Vpz (2ième condition);

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 On doit choisir qy et qz maximales dans les combinaisons à l’ELU ;


 Vérifications :
 Vérifions la 1ière condition :
e 6
V y max  (q y  )  e p  (7.005  )  2.15  45.182daN
2 2
f
Vpy  0.58  Avy  y
 M 0  0.58  6.7 
2350  9132.1daN
1
Alors Vy max = 45.182 daN < Vpy = 9132.1 daN (OK vérifié).
 Vérifions la 2ième condition :
e 6
Vz max  (q z  )  e p  (70.05  )  2.15  451.82daN
2 2
f
Vpz  0.58  Avz  y
 M 0  0.58  5.1
2350  6951.3daN
1
Alors Vz max = 451.82 daN < Vpz = 6951.3 daN (OK vérifié).

B. CALCUL À L’ELS :

On doit vérifier la condition suivante :


f max  f
e 6
 f    0.03m  3cm
200 200
(Poutre de toiture, accès uniquement pour entretien) ;

 Détermination de fmax :

f max  f y max ²  f z max ²


5 qy  e 4.8  6004
4
5
f y max (  )  ep  (  )  2.15 102  0.48cm
384 E  I y 384 2.110 171
6

5 qz  e4 5 48  600 4
f z max (  )  ep  (  )  2.15  10 2  4.85cm
384 E  I y 384 2.1 10  171
6

E = 2.1× 106 daN/cm² : module de Young de l’acier ;


Iy = 171 cm4 : l’inertie maximale de l’IPE 100.

f max  (0.48)²  (4.85) ²  4.87cm

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On constate que f max  4.87cm  f  3cm

Donc le profilé IPE 100 n’est pas vérifié à l’ELS, c’est pourquoi on va
choisir un profilé IPE 120.

C. REDIMENSIONNEMENT DE LA PANNE :VÉRIFICATION À L’ELS


DU PROFILÉ IPE 120 :

On doit vérifier la condition suivante :


f max  f
e 6
 f    0.03m  3cm
200 200
(Poutre de toiture, accès uniquement pour entretien) ;

 Détermination de fmax :

f max  f y max ²  f z max ²


5 qy  e 4.8  6004
4
5
f y max (  )  ep  (  )  2.15 102  0.26cm
384 E  I y 384 2.110  318
6

5 qz  e4 5 48  6004
f z max (  )  ep  (  )  2.15  10 2  2.61cm
384 E  I y 384 2.1 10  318
6

E = 2.1× 106 daN/cm² : module de Young de l’acier ;


Iy = 171 cm4 : l’inertie maximale de l’IPE 100.

f max  (0.26)²  (2.61) ²  2.62cm


On constate que f max  2.62cm  f  3cm

Donc le profilé IPE 120 est vérifié à l’ELS.

Conclusion : on adopte un profilé IPE 120 pour les pannes sans lièrnes.

4.2. DIMENSIONNEMENT DES PANNES AVEC LIÉRNES :

A. CALCUL À L’ELU :

A.1. Schéma de calcul des pannes :

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 Flexion % z-z :flexion due à qy :

 Flexion % y-y : flexion due à qz:

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 Vue en perspective de deux flexions :

A.2. Section à mi-portée :

 Le cas d’une section « soumise à deux moments de flexion My et Mz et un


effort tranchant Vy » (paragraphe 7 du cours) ;
Vz = 0 à mi-portée ;

 On doit comparer Vy devant 0.5Vpy , on a deux conditions :


Vy ≤ 0.5 Vpy ou Vy > 0.5 Vpy ;

 On suppose que Vy ≤ 0.5 Vpy ⇔ La section dot vérifier les conditions


d’une « section soumise à M et N » (paragraphe 6 du cours) ;

 On doit déterminer la classe de section du profilé IPE :


On remarque dans « le tableau de classement des profilés laminés à
section en I » que tous les IPE de 80 à 600 fléchis % y-y et % z-z sont de
classe 1.

 Pour des « sections de classe 1 et 2 » (paragraphe 6-1 du cours), en « cas


d’une section comportant des semelles » (6-1-b), en « cas d’une flexion
biaxiale autour de l’axe y-y et z-z, on a :

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My Mz 
( )  ( ) 1
M Ny M Nz
𝑁
n= = 0 car (N=0);
𝑁𝑝
𝑁
Donc n = ≤ 0.5.a (vérifié) ⇔ MN = MP ;
𝑁𝑝
α=2;
β≥ 1 alors on fixe β=1 ;

On doit vérifier donc la condition suivante :


My Mz
( )2  ( )  1 (I)
M py M pz
 Détermination de My et Mz :

e2 6²
M y  (q z )  e p  (70.05  )  2.15  677.73daN .m  67773daN .cm
8 8

qy e 7.005 6
Mz  - ( )  ( )²  e p   ( )  ( )²  2.15  16.94daN .m  1694daN .cm
8 2 8 2

On multiplie par l’espacement « ep = 2.15 m » pour obtenir l’unité du


moment ;

 Prédimensionnement du profilé IPE :


On a Wpy et Wpz : caractéristiques inconnus du profilé ;
Prédimentionnement (Le but est de se pointer rapidement sur le profilé le
plus proche) ;
On remarque que Mz << My ;
My 2
Alors (I) devient ( )  1 ⇔ My << Mpy
M py
Mpy ≥ My ⇔ Wpy × (fy / γM0) ≥ My
⇔ Wpy ≥ My /( fy / γM0)
⇔ Wpy ≥ 67773 /( 2350 / 1)
⇔ Wpy ≥ 28.84 cm³ ;
D’après le catalogue des profilés, on choisit un profilé IPE 100 ayant les
caractéristiques suivantes : A = 10.3 cm² ;
Wpy = 39.4 cm³;
Wpz = 9.1 cm³;
Avy = 6.7 cm²;
Avz = 5.1 cm² ;
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 Vérifications :
My Mz
 Vérifions la relation suivante : ( )2  ( ) 1
M py M pz

Mpy = Wpy × (fy / γM0) = 39.4 × (2350/1) = 92590 daN.cm

Mpz = Wpz × (fy / γM0) = 9.1 × (2350/1) = 21385 daN.cm

67773 2 1694
( ) ( )  0.61  1 (OK vérifié).
92590 21385

 Vérifions la relation suivante : Vy ≤ 0.5 Vpy

5 e 5 6
V y  ( )  q y  ( )  e p  ( )  7.005  ( )  2.15  28.24daN
8 2 8 2
f
Vpy  0.58  Avy  y
 M 0  0.58  6.7 
2350  9132.1daN
1
Vy = 28.24 daN << 0.5 × Vpy = 0.5 × 9132.1 = 4566.05 daN
(OK vérifié).

A.3. Section sur appuis :

 Le cas d’une « section soumise à un effort tranchant V » ;

La section doit satisfaire la condition suivante : V ≤ Vp ;

On a deux efforts tranchants Vy et Vz ;

On doit vérifier les deux conditions suivantes :

Vy max ≤ Vpy (1ière condition) et Vz max ≤ Vpz (2ième condition);

 On doit choisir qy et qz maximales dans les combinaisons à l’ELU ;

 Vérifications :

 Vérifions la 1ière condition :

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3 e 3 6
V y max  ( )  q y  ( )  e p  ( )  7.005  ( )  2.15  16.94daN
8 2 8 2
f
Vpy  0.58  Avy  y
 M 0  0.58  6.7 
2350  9132.1daN
1
Alors Vy max = 16.94 daN < Vpy = 9132.1 daN (OK vérifié).

 Vérifions la 2ième condition :


e 6
Vz max  (q z  )  e p  (70.05  )  2.15  451.82daN
2 2
f
Vpz  0.58  Avz  y
 M 0  0.58  5.1
2350  6951.3daN
1
Alors Vz max = 451.82 daN < Vpz = 6951.3 daN (OK vérifié).

B. CALCUL À L’ELS :

On doit vérifier la condition suivante :


f max  f
e 6
 f    0.03m  3cm
200 200

(Poutre de toiture, accès uniquement pour entretien) ;

 Détermination de fmax :

f max  f y max ²  f z max ²


f y max  0cm
(Présence des lièrnes) ;
5 qz  e4 5 48  600 4
f z max (  )  ep  (  )  2.15  10 2  4.85cm
384 E  I y 384 2.1  10  171
6

E = 2.1× 106 daN/cm² : module de Young de l’acier ;


Iy = 171 cm4 : l’inertie maximale de l’IPE 100.

f max  (4.85) ²  4.85cm

On constate que f max  4.85cm  f  3cm

Donc le profilé IPE 100 n’est pas vérifié à l’ELS, c’est pourquoi on va

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choisir un profilé IPE 120.

C. REDIMENSIONNEMENT DE LA PANNE :VÉRIFICATION À L’ELS


DU PROFILÉ IPE 120 :

On doit vérifier la condition suivante :


f max  f
e 6
 f    0.03m  3cm
200 200
(Poutre de toiture, accès uniquement pour entretien) ;

 Détermination de fmax :

f max  f y max ²  f z max ²


f y max  0cm
(Présence des lièrnes) ;

5 qz  e4 5 48  600 4
f z max (  )  ep  (  )  2.15  10 2  2.61cm
384 E  I y 384 2.1 10  318
6

E = 2.1× 106 daN/cm² : module de Young de l’acier ;


Iy = 171 cm4 : l’inertie maximale de l’IPE 100.

f max  (2.61) ²  2.61cm


On constate que f max  2.61cm  f  3cm

Donc le profilé IPE 120 est vérifié à l’ELS.

Conclusion : on adopte un profilé IPE 120 pour les pannes avec lièrnes.
5. DIMENSIONNEMENT DES PANNES EN ÉLASTICITÉ ;

5.1. LES DOCUMENTS À UTILISER EN ÉLASTICITÉ :

Les valeurs du coefficient Ψ sont données selon les règles CM66 dans un abaque
et un tableau présentés ci-dessous :
POUTRELLES FLÉCHIES DANS LE PLAN DE L’AME

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AUTRES PROFILS

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5.2. DIMENSIONNEMENT DES PANNES SANS LIÉRNES :


 Pour le dimensionnement des pannes en élasticité, on va choisir un
profilé IPE soumis à My et Mz et qui doit vérifier la relation suivante :
My Mz
     e (I )
 y  Wey  z  Wez
fy 2350
e    2350daN / cm²;
M 0
1
My = 67773 daN.cm ;
Mz = 6777 daN.cm ;
On remarque que Mz << My ;
My
Alors (I) devient e ;
 y  Wey
Pour le prédimensionnemt, on prend Ψy = 1 ;
Donc on obtient :
My My 67773
  e  Wey   Wey   Wey  28,84cm 3
Wey e 2350
 D’après le catalogue des profilés, on choisit un profilé IPE 100 ayant les
caractéristiques suivantes :
Iy
Wey   34.2cm 3 ;
Vy
Iz
Wez   5.79cm3 ;
Vz
Ψy = 1.074 (abaque ci-dessus) ;
Ψz = 1.185 (tableau) ;

 Vérifications :

67773 6777
   2833daN / cm²   e  2350daN / cm²
1.074  34.2 1.185  5.79

Donc la relation n’est pas vérifiée ;


 Redimensionnement : on doit redimensionner le profilé en choisissant
un IPE 120 ayant les caractéristiques suivantes :
Iy
Wey   53.0cm 3 ;
Vy

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Iz
Wez   8.65cm3 ;
Vz
Ψy = 1.068 (abaque ci-dessus) ;
Ψz = 1.185 (tableau) ;

 Vérification :
67773 6777
   1858.5daN / cm²   e  2350daN / cm²
1.068  53.0 1.185  8.65
Donc la relation est vérifiée, le choix du profilé IPE 120 est admis.

5.3. DIMENSIONNEMENT DES PANNES AVEC LIÉRNES :


 Pour le dimensionnement des pannes en élasticité, on va choisir un
profilé IPE soumis à My et Mz et qui doit vérifier la relation suivante :
My Mz
     e (I )
 y  Wey  z  Wez
fy 2350
e    2350daN / cm²;
M 0
1
My = 67773 daN.cm ;
Mz = 1694 daN.cm ;
On remarque que Mz << My ;

My
Alors (I) devient e ;
 y  Wey

Pour le prédimensionnemt, on prend Ψy = 1 ;

Donc on obtient :
My My 67773
  e  Wey   Wey   Wey  28,84cm 3
Wey e 2350

 D’après le catalogue des profilés, on choisit un profilé IPE 100 ayant les
caractéristiques suivantes :
Iy
Wey   34.2cm 3 ;
Vy

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Iz
Wez   5.79cm3 ;
Vz
Ψy = 1.074 (abaque ci-dessus) ;
Ψz = 1.185 (tableau) ;

 Vérifications :

67773 1694
   2092daN / cm²   e  2350daN / cm²
1.074  34.2 1.185  5.79
Donc la relation est vérifiée, le choix du profilé IPE 100 est admis.

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CINQUIÉME
PARTIE

Dimensionnement
des
lièrnes

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DIMENSIONNEMENT DES LIÉRNES

1. GÉNÉRALITÉS :
 Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction. Ils sont
généralement formés par de barres rondes ou de petites cornières.
Leur rôle principal est d’éviter la déformation latérale des pannes ;
 Compte tenu de la faible inertie transversale des pannes, et dès lors que
la pente des versants α atteint 8 à 10 %, l’effet de la charge qy
(perpendiculaire à l’âme de la panne) devient préjudiciable et conduit à
des sections de pannes importantes, donc onéreuses. La solution
consiste à réduire la portée transversale des pannes en les reliant entre
elles par des liernes (tirants), situés à mi-portée.
 Chaque fois que les en pannes en profilés sont disposées normalement
au versant, il convient de les entretoiser par un ou plusieurs cours de
liernes en fer rond ou en cornière. Ces liernes, reliées entre elles au
niveau du faîtage, permettant d’éviter la déformation latérale des
pannes, très préjudiciable au bon aspect de la couverture.

2. CALCUL DES LIERNES:


 Schéma de calcul :

 Vue en plan d’un versant :

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 Remarque :
Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction et qui sont
soumis à des efforts croissants, au fur et mesure qu’ils se rapprochent du
faîtage. Les efforts de traction sollicitant les liernes ne peuvent pas être
attachés aux pannes faîtières, qui périraient transversalement. Ils sont
donc transmis aux fermes par des tirants en diagonale. (bretelles) ;
 Etude théorique :

On a les efforts suivants :


e e 2.15 6
T1  1.25  q y  ( p )  ( )  1.25  7.005  ( )  ( )  28.24daN .
2 2 2 2
e 6
T2  1.25  q y  e p  ( )  T1  1.25  7.005  2.15  ( )  28.24  84.72daN .
2 2
e 6
T3  1.25  q y  e p  ( )  T2  1.25  7.005  2.15  ( )  84.72  141.2daN .
2 2
e 6
T4  1.25  q y  e p  ( )  T3  1.25  7.005  2.15  ( )  141.2  197.7daN .
2 2
On a aussi :
e
T4  2  T5  sin   N c  1.25  q y  e p  ( )
2

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2  ep 2  2.15
  tan 1 ( )  tan 1 ( )  35.63
e 6
N c  T1
e
T4  T1  1.25  q y  e p  ( )
T5  2
2  sin 
6
197.7  28.24  1.25  7.005  2.15  ( )
T5  2  145.45daN .
2  sin( 35.63)

On constate que Tmax = T4 = 197.7 daN.


Tmax
Sachant la relation suivante A 
e
On peut déterminer alors le diamètre des liernes :
Tmax  d² Tmax 4  Tmax
A   d
e 4 fy   fy
4  197.7
d  d  0.33cm.
  2350

Conclusion : soit une barre ronde de diamètre d = 8 mm.

SIXIÉME
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PARTIE

Dimensionnement
des portiques avec
traverses
DIMENSIONNEMENT DES PORTIQUES
AVEC TRAVERSES

1. GÉNÉRALITÉS :

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Les portiques, qui constituent l’ossature principale des bâtiments, sont


composés de fermes (ou traverses), qui supportent les pannes, et de poteaux, qui
supportent les fermes.

Leur conception technologique est variable, en fonction notamment :


 De leur portée ;
 Du schéma statique retenu pour la structure (qui dépend de la nature du sol,
de l’existence ou non de ponts roulants, de la nature des équipements
secondaires, etc.) ;
 Des pratiques ou des systèmes de fabrication des constructeurs ;

Les portiques à âme pleine peuvent être constitués :


 Soit de profils à inertie constante, généralement des poutrelles IPE
(figure A) ;
 Soit comporter en, en sus, des renforts au niveau des moments maximaux :
jarrets aux appuis sur poteaux et clés de faîtage en milieu de travée
(figure B) ;
 Soit de profils à inertie variable, reconstitués soudés, PRS (figure C).

Les profils à inertie constante, avec renforts dans les zones les plus sollicitées,
sont les plus couramment utilisés.

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Cependant, pour les grandes portées, les PRS à inertie variable sont préférables,
car ils permettent d’ajuster les sections aux sollicitations, alors que les laminés
normalisés n’autorisent pas cette précision, de fait de la discontinuité des
sections normalisées et de leur épaisseur d’âme généralement surabondante, qui
grève le poids, donc le coût.

En comparaison des pièces à treillis, les portiques à âme pleine ont les
avantages :
 D’être moins onéreux (sauf pour de très grandes portées) ;
 D’être moins encombrants (transport et manutention facilités, volume
intérieur de bâtiment moindre, donc économie de chauffage, etc.) ;
 D’être plus esthétiques ;
 D’être plus simples (assemblages simples par platines et boulons HR,
entretien et peinture moindres, etc.) ;

2. DIMENTIONNEMENT DES TRAVERSES :

2.1. TABLEAU DES COMBINAISONS DES CHARGES :

 Le poids propre de la couverture : Gcouverture = 7 daN/m² ;


 Le poids propre des pannes IPE 120 : Gpannes = 4.84 daN/m² ;
 Le poids propre de la traverse : Gtraverse = 6 daN/m² ;
 La charge d’exploitation : Q = 25 + 10 = 35 daN/m² ;

Etat
Combinaisons q1(dN/m²) q2 (daN/m²)
limite
q1= (1.35 G+1.5Q)×sinα q2=(1.35G+1.5Q)×cosα
1.35 G+1.5Q q1=(1.35×17.84+1.5×35)×0.1 q2=(1.35×17.84+1.5×35)×1
q1=7.66 q2= 76.58
ELU
q1= G× sinα q2= G×cosα+1.5×We
G + 1.5We q1=17.84×0.1 q2=17.84×1+1.5×(-52.82)
q1=1.78 q2 = -61.39
q1= (G+Q)× sinα q2= (G+Q)× cosα
ELS G+Q q1= (17.84+35)× 0.1 q2=(17.84+35)×1
q1= 5.28 q2=52.84

2.2. DÉTERMINATION DES DIAGRAMMES DES EFFORTS


INTERNES AGISSANT DANS LE PORTIQUE EN UTILISANT LE
LOGICIEL RDM 6 :

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2.3. CALCUL DES TRAVERSES :


On suppose que Vy ≤ 0.5 Vpy ;
N=330.2 daN  classe 1.
On suppose que :
N Aw
n  0.5  a avec a  min( ; 0.5) ;
Np A
fy
On vérifie que M max  M py  M max  W py 
M 0

M max 1195180
c ' est à dire W py    508.587 cm3 ;
f y  M0 2350 /1
Donc on choisit un IPE 300 ayant W py  628.4 cm3 , A  53.8 cm 2 .
On a Aw  A  2  b  t f  53.8  2  15  1.07  21.7 cm ²;
21.7
On obtient a  min(  0.403; 0.5)  0.403.
53.8
fy
Or N p  A 
 M  53.8 
2350  126430 daN .
0
1
N 330.2
Alors la relation   0.0026  0.5  a  0.2 est vérifiée.
N p 126430
fy
On a V pz  0.58  Avz 
 M  0.58  25.7 
2350  35029.1 daN .
0
1

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Alors la relation Vmax  5531.0 daN  0.5 V pz  0.5  35029.1  17514.55 daN
est vérifiée.
Conclusion :
On choisit pour les traverses un profilé IPE 300 ;

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SEPTIÉME
PARTIE

Dimensionnement
des portiques avec
fermes en treillis

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DIMENTIONNEMENT DE LA FERME
1. GÉNÉRALITÉS :
1.1. DÉFINITION :
Les fermes sont les poutres maîtresses d’un comble. Elles sont constituées
le plus souvent, par un système triangulé dont la membrure supérieure
appelée arbalétrier, est située sous la surface extérieure du comble. Les
extrémités de cette membrure sont reliés à la membrure inférieure,
appelée entrait, par les goussets de retombée.

Les deux membrures sont réunies par un système à treillis comprenant des
montants et des diagonales. Les fermes prennent appui, soit sur des
poteaux, soit sur des murs, et parfois sur des sablières.

1.2. TYPOLOGIE DES FERMES Ả TREILLIS :

Il existe divers types de treillis, de forme générale triangulaire ou


trapézoïdale, en N ou en V. La figure ci-dessous récapitule les plus
utilisés :

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1.3. ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS :

Les fermes à treillis sont composées d’éléments jumelés généralement,


afin d’éviter toute dissymétrie et de se prémunir contre des sollicitations
de flexion gauche, de torsion et de déversement.

Les membrures, montants et diagonales sont constituées de doubles


cornières, simples ou renforcés de plats, de double U, de T ou de profils
creux (ronds ou rectangulaires).

Les poteaux recevant des fermes à treillis peuvent être des poteaux à
treillis également ou des poteaux courants à âme pleine (ce qui est le cas
général, pour une raison de coût).

1.4. LES ASSEMBLAGES DANS LES FERMES :

Les fermes sont généralement constituées par des cornières assemblées


par des goussets. Les barres de triangulation doivent, autant que possible,
concourir à l’axe neutre des profils constitutifs.

Il est cependant d’usage courant, dans la construction rivée, de faire


concourir les lignes de trusquinages (c'est-à-dire les lignes des rivées
d’attache). Cette méthode facilite le traçage en atelier. On n’a pas les
mêmes raisons d’opérer ainsi dans les fermes soudées, où il est préférable
de faire concourir les axes neutres. On diminue ainsi les efforts
secondaires.

Les barres sont donc reliées entre elles par les extrémités : ces joints de
liaison sont appelés nœuds.

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1.5. REMARQUE :

Généralement les membrures de fermes sont élancées et supportent très


mal les charges latérales : pour cette raison, les charges doivent être
appliquées aux nouds seulement et non aux membrures elles-mêmes.
Dans le cas où il existe de charges entre les nœuds des membrures
(présence de monorail, etc), les barres travaillent à la flexion composée, et
seront réalisées en ][ ou en I afin de renforcer leur rigidités.

2. DIMENSIONNEMENT DE LA FERME EN TREILLIS :

2.1. DÉTERMINATION DES CHARGES :

 Type de charge :

 Les Charges permanentes :


Poids propre de la ferme en treillis : Gf = 10 daN /m².
Poids propre des pannes (IPE 120): Gp = 4.95 daN /m².
Poids propre de la couverture : Gc = 7 daN /m².
La charge permanente totale :
G = Gf + Gp + Gc = 10 + 4.95 + 7 = 21.95 daN /m² .
 Les surcharges climatiques :
We = - 52.82 daN/m².
 Les charges d’exploitation :
Q = p + q = 10 + 25 = 35 daN /m² .

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 Les combinaisons des charges :

 Ả L’ELU:
1.35 G +1.5 Q = 1.35 × 21.95+1.5×35 = 82.13 daN/m² .
G +1.5 × We = 21.95 + 1.5 × (-52.82) = - 57.28 daN/m² .
 Ả L’ELS:
G + Q = 21.95 + 35 = 56.95 daN/m² .
2.2. DÉTERMINATION DES EFFORTS DANS LES BARRES EN
UTILISANT LA MÉTHODE D’ÉQUILIBRE DES NŒUDS :

 Les schémas de calcul de la ferme :

 Equilibre des nœuds :

Nœud n°1 :

Σ F/x = 0 ⇔ N1-2 = 0 ;
Σ F/y = 0 ⇔ N1-10 + R = 0 ;
⇔ N1-10 = -R = -5P.
⇔ N1-10 = -5P.

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Nœud n°2:

Σ F/x = 0 ⇔-N2-1 + N2-3 – N2-10.cos 25° +


N2-8. cos 34° = 0;
Σ F/y = 0 ⇔N2-9 + N2-8.sin 34° +N2-10
.sin 25° =0;
Après résolution de système, on obtient :
N2-8 = - 4.85 P.
N2-3 = 11,98 P.

Nœud n°3:
Σ F/x = 0 ⇔ -N3-2 + N3-4 + N3-6.cos 41° -
N3-8. cos 34° = 0 ;
Σ F/y = 0 ⇔ N3-6.sin 41° + N3-8.sin 34° +
N3-7 = 0 ;
.N6-5 + 0.755.N6-4 = - 13.85 P ;
Après résolution de système, on obtient :
N3-4 = 13.85 P.
N3-6 = -0.222 P.

Nœud n°4:

N4-5 = - P.
N4-3 = 13.85 P.
N4-6 = - 1.1 P.

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Nœud n°5:
Σ F/x = 0 ⇔ N5-6 = - 13.02 P.
Σ F/y = 0 ⇔ - N5-6.cos 5.7° + N5-11.cos
5.7° - N5-4 – P = 0 ;
On obtient donc : N5-4 = - P.

Nœud n°6:
Σ F/x = 0 ⇔ N6-5.cos 5.7° - N6-7.cos 5.7°
+ N6-4.cos 41° - N6-3.cos 41° = 0 ;
Σ F/y = 0 ⇔ N6-5.sin 5.7° - N6-7.sin 5.7° -
N6-4.sin 41° - N6-3.sin 41° - P = 0 ;

On obtient le système suivant :


0.995.N6-5 + 0.755.N6-4 = - 13.85 P ;
0.099.N6-5 - 0.656.N6-4 = - 0.507 P ;
N6-5 = - 13.02 P.
N6-4 = - 1.1 P.

Nœud n°7:
Σ F/x = 0 ⇔ N7-6.cos 5.7° - N7-8.cos 5.7° =
0;
Σ F/y = 0 ⇔ N7-6.sin 5.7° - N7-8.sin 5.7° -
N7-3 - P = 0 ;
Après résolution de système, on obtient :
N7-6 = -13.75 P.
N7-3 = - P.

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Nœud n°8:
Σ F/x = 0 ⇔ N8-7.cos 5.7° - N8-9.cos 5.7° +
N8-3.cos 34° - N8-2.cos 34° = 0;
Σ F/y = 0 ⇔ N8-7.sin 5.7° - N8-9.sin 5.7° -
N8-3.sin 34° - N8-2.sin 34° - P = 0;
On obtient le système suivant :
0.995.N8-7 + 0.829.N8-3 = - 11.982 P;
0.099.N8-7 - 0.559.N8-3 = - 2.507 P;
N8-7 = - 13.75 P.
N8-3 = 2.05 P.

Nœud n°9:
Σ F/x = 0 ⇔ N9-8.cos 5.7° - N9-10.cos 5.7° =
0;
Σ F/y = 0 ⇔ - N9-2 + N9-8. sin 5.7° -
N9-10.sin 5.7°
Après résolution de système, on obtient :
N9-8 = -8.001 P.
N9-2 = -P.

Nœud n°10:
Σ F/x = 0 ⇔ N10-9 . cos 5.7° + N10-2 . sin 65°
= 0;
Σ F/y = 0 ⇔ -P/2 - N10-1 - N10-2 . cos 65° +
N10-9 . sin 5.7° = 0;
On obtient le système suivant :
0.906 . N10-2 + 0.995 . N10-9 = 0.
- 0.422 . N10-2 + 0.099 . N10-9 = - 4.5 P.
N10-2 = 8.786 P.
N10-9 = -8.001 P.

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2.3. DÉTERMINATION DES EFFORTS DANS LES BARRES EN


UTILISANT LE LOGICIEL RDM 6 :
Après manipulation du logiciel, on a trouvé les résultats suivants :
On a pris P =1 ;

 Nœud n°1 :
N1-2 = 0 N1-10 = -5

 Nœud n°2 :
N2-8 = - 4.6 N2-3 = 11,9

 Nœud n°3 :
N3-4 = 13.9 N3-6 = -0.3

 Nœud n°4 :
N4-3 = 13.9 N4-6 = - 1.1

 Nœud n°5 :
N5-6 = - 13.02 P. N5-4 = - 1

 Nœud n°6 :
N6-5 = - 13.2 N6-4 = - 1.1

 Nœud n°7 :
N7-6 = -13.7 N7-3 = - 1

 Nœud n°8 :
N8-7 = - 13.7 N8-3 = 2.2

 Nœud n°9 :
N9-8 = -8.1 N9-2 = -1.2

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 Nœud n°10 :
N10-2 = 8.9 N10-9 = -8.1

Remarque : Les résultats obtenus par le ROBOT et le RDM 6 sont à peu


prés les résultats obtenus par la méthode d’équilibre de nœuds avec toute
considération des erreurs d’arrondissements.
Dans la suite, on va utiliser les résultats obtenus par le RDM 6.

2.4. DÉTERMINATION DE LA CHARGE DESCENDENTE Pdes ET LA


CHARGE ASCENDENTE Pasc :
A l’ELU, on a : Pdes = (1.35 G +1.5 Q) × ep × e
= 82.13 × 2.15 × 6
Pdes = 1059.477 daN.
Pasc = (G + 1.5 ×We) × ep × e
= (-57.28) × 2.15 × 6
Pasc = - 738.912 daN.

2.5. TABLEAU RÉCAPITULATIF :

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2.6. DIMENTIONNEMENT DE DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS DE LA


FERME :

2.6.1. Introduction :

Pour dimensionner les différents éléments de la ferme, on va considérer dans


chaque barre l’effort le plus défavorable résultant de l’une des combinaisons
de charge étudiée précédemment par conséquent toutes les barres seront
dimensionnées en compression et vérifiées en traction.

2.6.2. Les documents à utiliser dans cette partie :


Le facteur d’imperfection α correspondant à la courbe appropriée de
flambement vaut :

Les courbes de flambement sont les courbes donnant le coefficient de


réduction  en fonction de l’élancement réduit  :

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Plus simplement et plus rapidement,  peut être obtenu en fonction de


l’élancement réduit  , au moyen du tableau suivant :

2.6.3. Etude de la membrure supérieure :


a. En compression :

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 L’effort maximal de compression est : N = -14514.835 daN ;


 L’épaisseur du gousset e = 8 mm (N < 200 KN) ;
 On adopte pour les membrures supérieures deux cornières à ailes égales ;
 L’aire nécessaire de la section est donnée par la formule suivante :
N  14514,835 1.1
Anec  M1 A   11.32 cm²
  A  fy nec 0.6 1 2350

Sachant que :

M1 : coefficient de sécurité pour la résistance de la section (M1 = 1.1).


A = 1 et 

 On prend des cornières 2L 60×60×6 et on les vérifie.


 L’aire de la section est : A = 13.82 cm².

Plan y-y:

Lky 0.9  2.15 102


y    1.135  courbe c   y  0.4023
iy  93.9 1.815  93.9
Avec [Lky = 0.9 × L0].
Plan z-z:

Lkz 2.15 102


z    0.85  courbe c   z  0.631
iz  93.9 2.69  93.9
Avec [Lkz = L0].

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 On prend χmin = min (χy; χz) = 0.4023;


 Vérification :

N  14514.835daN  N R   min  f y  A /  M 1  0.4023 13.82  2350 /1.1  11877.72daN

On constate que les cornières 2L 60×60×6 ne sont pas vérifiées.


 On choisit de nouveau deux cornières 2L 70×70×7.
L’aire de cette section est : A = 18.80 cm².
Plan y-y:
Lky 0.9 x 2.15 102
y    0.971   y  0.5572
i y  93.9 2.122  93.9
Plan z-z:
Lkz 2.15 x102
z    0.722   z  0.7122
iz  93.9 3.17  93.9
 On prend χmin = min (χy; χz) = 0.5572;
 Vérification :

N  14514.835daN  N R   min  f y  A /  M 1  0.5572 18.8  2350 /1.1  22379.18daN .

 Conclusion : Les deux cornières sont vérifiées en compression.


D’où le choix de deux cornières 2L 70×70×7 est admis.

b. En traction :

 L’effort maximal de traction est : N = 10123.094 daN ;


 On a pour les cornières 2L 70×70×7 : fy = 235 MPa, fu = 360 MPa et
A= 24.6 cm² ;
 On a aussi :
fy f fy
NR = inf ( A ; 0.9 Anet u ; Anet )
 M0  M2  M0
avec A= Anet (soudure).

 Vérification :

L
ky 0.9  2.15  100
y    0.971  max
iy  93.9 2.122  93.9

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A f y 18.80  2350
N  10123.094daN  N R    44180daN  OKvérifiée 
M0 1

 Conclusion : Les deux cornières sont vérifiées en traction.


D’où le choix de deux cornières 2L 70×70×7 est admis.

2.6.4. Etude de la membrure inférieure :


a. En compression :

 L’effort maximal de compression est : N = -10270.877 daN ;


 L’épaisseur du gousset e = 8 mm (N < 200 KN) ;
 On adopte pour les membrures inférieures deux cornières à ailes égales ;
 L’aire nécessaire de la section est donnée par la formule suivante :
N  10270,877 1.1
Anec  M1 A   8.013 cm²
 A  fy nec 0.6 1 2350
Sachant que :
M1 : coefficient de sécurité pour la résistance de la section (M1 = 1.1).
A = 1 et 

 On prend des cornières 2L 50×50×5 et on les vérifie.


 L’aire de la section est : A = 9.6 cm².

Plan y-y:
Lky 0.9  (4.3/ 2) 102
y    1.365  courbe c   y  0.3690
iy  93.9 1.51 93.9
Avec [Lky = 0.9 × (L0/2)].
Plan z-z:
Lkz (21.5 / 8) 102
z    1.26  courbe c   z  0.4113
iz  93.9 2.27  93.9
Avec [Lkz = (b/2)].
 On prend χmin = min (χy; χz) = 0.3690 ;
 Vérification :
N  10270.877daN  N R   min  f y  A /  M 1  0.3690  9.6  2350 /1.1  7567.845daN
On constate que les cornières 2L 50×50×5 ne sont pas vérifiées.
 On choisit de nouveau deux cornières 2L 60×60×6.
L’aire de cette section est : A = 13.82 cm².
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Plan y-y:
Lky 0.9  (4.3 / 2) 102
y    1.135   y  0.4023
i y  93.9 1.815  93.9

Plan z-z:
Lkz (21.5 / 8) 102
z    1.06   z  0.51205
iz  93.9 2.69  93.9

 On prend χmin = min (χy; χz) = 0.4023 ;


 On vérifie que :

N  10270.877daN  N R   min  f y  A /  M 1  0.4023 13.82  2350 /1.1  11877.72 daN .

 Conclusion : Les deux cornières sont vérifiées en compression.


D’où le choix de deux cornières 2L 60×60×6 est admis.

b. En traction :

 L’effort maximal de traction est : N = 14726.345 daN ;


 On a pour les cornières 2L 60×60×6 : fy = 235 MPa, fu = 360 MPa et
A= 13.82 cm² ;
 On a aussi :
fy f fy
NR = inf ( A ; 0.9 Anet u ; Anet )
 M0  M2  M0
avec A= Anet (soudure).

 On doit vérifier que :

L
ky 0.9  (4.3 / 2)  100
y    1.135  max
iy  93.9 1.815  93.9

A f y 13.82  2350
N  14726.345daN  N R    32477daN  OKvérifiée 
M0 1

 Conclusion : Les deux cornières sont vérifiées en traction.


D’où le choix de deux cornières 2L 60×60×6 est admis.

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2.6.5. Etude de la diagonale :


a. En compression :
 L’effort maximal de compression est : N = -6576.317 daN ;
 L’épaisseur du gousset e = 8 mm ;
 On adopte pour les diagonales deux cornières à ailes égales ;
 L’aire nécessaire de la section est donnée par la formule suivante :
N  6576.317 1.1
Anec  M1 A   5.13 cm²
 A  fy nec 0.6 1 2350

Sachant que :
M1 : coefficient de sécurité pour la résistance de la section (M1 = 1.1).
A = 1 et 

 On prend des cornières 2L 50×50×5 et on les vérifie.


 L’aire de la section est : A = 9.6 cm².

Plan y-y:
Lky 0.8  2.35 102
y    1.326  courbe c   y  0.3652
iy  93.9 1.51 93.9
Avec [Lky = 0.8 × L0].
Plan z-z:
Lkz 2.35 102
z    1.102  courbe c   z  0.4842
iz  93.9 2.27  93.9
Avec [Lkz = L0].
 On prend χmin = min (χy; χz) = 0.3652 ;
 Vérification :
N  6576.317daN  N R   min  f y  A /  M 1  0.3652  9.6  2350 /1.1  7490daN
(OK vérifiée) ;

 Conclusion : Les deux cornières sont vérifiées en compression.


D’où le choix de deux cornières 2L 50×50×5 est admis.

b. En traction :
 L’effort maximal de traction est : N = 9429.345 daN ;
 On a pour les cornières 2L 50×50×5 : fy = 235 MPa, fu = 360 MPa et
A= 9.6 cm² ;
 On a aussi :
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fy fu fy
NR = inf ( A ; 0.9 Anet ; Anet )
 M0  M2  M0
avec A= Anet (soudure).

 On doit vérifier que :

L
ky 0.8  2.35 100
y    1.326  max
iy  93.9 1.51 93.9
A f y 9.6  2350
N  9429.345daN  N R    22560daN  OKvérifiée 
M0 1

 Conclusion : Les deux cornières sont vérifiées en traction.


D’où le choix de deux cornières 2L 50×50×5 est admis.

2.6.6. Etude du montant :


a. En compression :
 L’effort maximal de compression est : N = -5297.385 daN ;
 L’épaisseur du gousset e = 8 mm ;
 On adopte pour les montants une cornières à ailes égales ;
 L’aire nécessaire de la section est donnée par la formule suivante :
N  5297.385 1.1
Anec  M1 A   4.13 cm²
 A  fy nec 0.6 1 2350

Sachant que :
M1 : coefficient de sécurité pour la résistance de la section (M1 = 1.1).
A = 1 et 

 On prend une cornière L 50×50×5 et on la vérifie.


 L’aire de la section est : A = 4.8 cm².

Plan y-y:

Lky 1102
y    0.705  courbe c   y  0.7241
iy  93.9 1.51 93.9
Avec [Lky = L0].

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Plan z-z:
Lkz 1102
z    0.705  courbe c   z  0.7241
iz  93.9 1.51 93.9
Avec [Lkz = L0].

 On prend χmin = 0.7241 ;


 Vérification :

N  5297.385daN  N R   min  f y  A /  M 1  0.7241 4.8  2350 /1.1  7425.316daN


(OK vérifiée) ;

 Conclusion : La cornière est vérifiée en compression.


D’où le choix d’une cornière L 50×50×5 est admis.

b. En traction :
 L’effort maximal de traction est : N = 3694.56 daN ;
 On a pour la cornière L 50×50×5 : fy = 235 MPa, fu = 360 MPa et
A= 4.8 cm² ;
 On a aussi :
fy fu fy
NR = inf ( A ; 0.9 Anet ; Anet )
 M0  M2  M0
avec A= Anet (soudure).

On doit vérifier que :

L
ky 1 100
y    0.705  max
iy  93.9 1.51 93.9

A f y 4.8  2350
N  3694.56daN  N R    11280daN  OKvérifiée 
M0 1

 Conclusion : La cornière est vérifiée en traction.


D’où le choix d’une cornière L 50×50×5 est admis.

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2.6.7. Présentation des résultat de dimentionnement :

3. VÉRIFICATION DE LA FLÉCHE DE LA FERME :

3.1. INTRODUCTION :
On peut déterminer la flèche par la méthode des travaux virtuels et on obtient :
n
NiR NiV
f  Li
i 1 E Ai
L
La flèche de la ferme est vérifiée lorsque : f f  avec L est la portée
300
de la ferme ;
NiR : effort normal réel dans la barre (i) sous le chargement réel P à l’ELS
appliqué aux nœuds.
Niv : effort normal virtuel dans la barre (i) sous le chargement virtuel P =1
appliqué au point de flèche maximale.
Li : longueur de la barre (i).
Ai : section de la barre (i).
E : module d’Young et n : nombre de barres de la ferme.

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3.2. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DANS UN TABLEAU


RÉCAPITULATIF :

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3.3. VÉRIFICATION DE LA FLÉCHE :

2333745.835
f   2  2.222 cm
2100000
2150
f   7.16 cm
300
f  2.222 cm  f  7.16 cm ok verifié
 Conclusion : La flèche de la ferme est vérifiée.
4. ETUDE DE L’ASSEMBLAGE DE DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS DE LA
FERME :

4.1. GÉNÉRALITÉS :
4.1.1. Introduction :

Lors des calculs des assemblages par gousset de barres fortement sollicitées,
- Barres de contreventement (dans les structures de bâtiment multi-étages
ou de bâtiment industriels) ;
- Barres diagonales aux extrémités d’une poutre à treillis ;
le projeteur s’interroge souvent sur la répartition des efforts au sein de
l’assemblage.

On conçoit l’assemblage pour transmettre les efforts axiaux obtenus d’une


analyse globale de la structure réalisée en considérant les extrémités des barres
diagonales articulées sur la membrure. Le problème spécifique posé est de
connaître la répartition de l’effort appliqué sur les parties de la membrure et du
montant (ou poteau) attachées par le gousset.

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Une fois ces derniers efforts connus, la vérification des résistances des attaches
et, éventuellement, celle des éléments attachés, peut être entreprise par référence
aux règles applicables (les règles CM66 ou l’Eurocode 3).

4.1.2. Règles de calcul :

Selon l’Eurocode 3, il existe trois types d’assemblage soudé sachant que :

 w   2  3   2   //2  
fu
 Mw
 Cas d’un cordon latéral : le cordon est parallèle à l’effort appliqué.
On vérifie notre soudure par la formule suivante :
F 3
Ac  a  Lc   w  Mw
fu
 Cas d'un cordon frontal : le cordon est perpendiculaire à l’effort
appliqué. On vérifie notre soudure par:

F 2
Ac  a  Lc   w  Mw
fu
 Cas d'un cordon oblique :

F 3  sin 2 
Ac  a  Lc   w  Mw
fu

On a pour les aciers de soudure S235, βw×γMw = 1 et fu= 360 MPa.


On désigne par :
- a : l’épaisseur utile du cordon.
- βw et γMw : coefficients partiel de sécurité.
- F : l’effort pondéré appliqué à chaque cordon, supposé centrer au milieu
de la longueur du cordon.
- lc : longueur utile du cordon.
- Ac : la section du cordon.
-  ,  , // : composantes de la contrainte moyenne rapportée à la section du
cordon.

4.2. CALCUL DES ASSEMBLAGES SOUDÉS :

4.2.1. Etude de l’assemblage au nœud 9 :

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 Soudure montant - gousset :

Il s'agit d'un cordon latéral.


L’effort de calcul pour les cordons d’attache du gousset sur les montants est
égale à :
N9-2 = 1271.372 daN ;
N 3
A c1 
fu
N app  V2 1271.372  3.6
N1    915.4daN
V1  V2 5
Pour une cornière L 50×50×5 on à :
tg = 6 mm ;
tc = 5 mm ;
Donc t min =5 mm ;
- a : épaisseur du cordon de soudure = 4 mm

9154.00  3
 Lc1   5.5 cm
2  0.4  3600
 on prend Lc1  6 cm.

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 Soudure membrure supérieure – gousset :

Il s'agit d'un cordon de soudure oblique.


N= 1271.372 et on prend une simplification φ=0°, donc :
N 3
Ac 2 
fu
12713.72  3
 Lc 2   3.82 cm
4  0.4  3600
 on prend Lc 2  5 cm.

4.2.2. Etude de l’assemblage au nœud 8 :

- e = l'épaisseur du gousset = 8 mm ;
- b = largeur de l'aile de la membrure supérieure = 70 mm ;
- a = épaisseur du cordon de soudure = 4 mm ;
- d = 1.97 cm pour 2L 70×70×7 ;
 Diagonales (8 - 2 et 8 - 3 ) :

Il s’agit d’un cordon fronteau :


N max  2330.852  4873.62  5402.3daN
N 2 5402.3  2
Lc    5.3cm
a fu 0.4  3600
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 on prend Lc  5.5 cm.

 Assemblage membrure supérieure - gousset :


Il s’agit d’un cordon est latéral :
N = 5402.3 daN ;
N app  V2 5402.3  5.03
N1    3881.94 daN
V1  V2 7
3881.94  3
Lc   1.167 cm  on prend Lc  1.2 cm.
4  0.4  3600
4.2.3. Etude de l’assemblage au nœud 3 :

- e= l'épaisseur du gousset = 8 mm ;
- b = épaisseur de l'aile de la membrure inférieure = 6 mm ;
- b1= épaisseur de l'aile du montant = 5 mm ;
- b2 = épaisseur de l'aile du diagonale = 5 mm ;
- tmin = inf {b; b1; b2}= 6 mm ;
- a = épaisseur du cordon de soudure = 4 mm ;
- La longueur minimale du cordon est Lc = 5 cm ;

 Assemblage Montant – gousset :

Il s'agit d'un cordon latéral :

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N. 3 V
 l  . 2
c1 2.a. fu (V  V )
1 2
1059.477  3 1.4
 l    0.892 cm
c1 2  0.4  3600 5

Soit lc1=5 cm ;

Et de même pour lc2 ,


N. 3 V1
lc 2  .
2.a. f u (V1  V2 )
317.843  3  1.4
lc 2 
2  0.4  3600  5

 lc 2  1.2 cm
Et de même pour lc3 ,
N. 3 V2
lc 3  .
2.a. f u (V1  V2 )
2330.849  3  1.4
lc 3 
2  0.4  3600  5
 lc 3  2 cm

Soit lc2=lc1 = 5 cm ;

lc3 = 7 cm ;

 Détermination lc4 : soudure oblique :

R. 3  sin 2  9250.24  3
l   w. . 
c4 M0 2.a. f 2  0.4  3600
u
lc 4  5.56 cm
 lc 4  6 cm
Soit lc4 = 6 cm.

4.2.4. Etude de la conception de certains assemblages :

a. Assemblage de la ferme avec le poteau :

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b. Assemblage de deux tronçons de la ferme :


Vue la transportation difficile en une seule pièce des fermes de grande portée, on
est amené à l’expédier par grands tronçons séparés.
Les assemblages prévus pour l’exécution sur chantier sont disposés
généralement au milieu de la portée .Ces assemblages doivent êtres
suffisamment simples à exécuter et ils doivent assurer une grande fiabilité dans
leur fonctionnement.
L’assemblage des barres se fait généralement en deux phases, une à l’atelier et
l’autre sur chantier. L’étude consiste à calculer la soudure des barres dans les
goussets, les dimensions de ses dernières et éventuellement le boulonnage.

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HUITIÉME
PARTIE

Dimensionnement
des poteaux

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DIMENTIONNEMENT DES POTEAUX

1. GÉNÉRALITÉS :
1.1. INTRODUCTION :
Les poteaux sont les éléments porteurs verticaux des ossatures de bâtiment. Ils
sont soumis à la compression avec éventuellement de la flexion selon le système
statique adopté.

Les profilés laminés en I ou en H sont les plus utilisés comme poteau de


charpente métallique. Ils conviennent particulièrement bien à l’assemblage des
poutres dans les deux directions perpendiculaires avec facilité d’assemblage.

1.2. EFFORTS DANS LES POTEAUX :


Les poteaux doivent avoir des dimensions suffisantes pour pouvoir résister aux
efforts suivants :

 Efforts de compression dûs aux charges permanentes (poids propre de la


couverture, des pannes, et de la ferme) et aux surcharges climatiques (action
du vent et de la neige).

 Efforts de flexion dûs à la poussée horizontale du vent et aux réactions


horizontales des chemins de roulement.

2. CALCUL DES POTEAUX :

Dans le calcul des poteaux prévus pour résister aux efforts extérieurs énumérés
ci-dessus, on tient compte de la nature de leurs liaisons aux fermes ou aux
traverses et au massif de fondation ;

En principe les poteaux peuvent être encastrés sur les massifs et articulés sous
les fermes. Plus généralement, ils sont d’une part encastrés, aux fermes et
d’autre part, soit articulés, soit encastrés sur les massifs de fondations.

On doit vérifier que la plus grande contrainte d’un poteau sous l’action de
charges combinées de compression et de flexion est inférieure à la limite
élastique et que les déformations demeurent acceptable.

2.1. REPRÉSENTATION DES EFFORTS :

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2.2. MÉTHODE DE CALCUL :


La structure ci – dessus peut être modélisée par un portique dont la traverse
possède une inertie infinie et qui est bi–articulé aux poteaux (poutre infiniment
rigide).

 Degré d’hyperstaticité :
K= 3  e  2  r  1 a  3  nb = 1.
 Structure isostatique équivalente :

 Détermination des surcharges du vent:

W1  1.2  48.85  6  351.72 daN


m

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W2  1.2  6.063  6  43.65 daN


m
 Détermination de la réaction de la ferme Rferme :
 Le poids propre de la couverture Gcouverture :

Gcouverture  7 daN
m2

 Le poids propre de la ferme Gferme :


- Montant L 50×50×5:
La longueur totale des montants: Lmontant = 11.84 m ;
La masse par mètre : Pmontant = 3.77 Kg/m ;
Gmon tan t  Lmon tan t  Pmon tan t  11,84  3.77  44.64 kg
- Diagonale 2L 50×50×5:
La longueur totale des diagonales : Ldiagonale = 26.5 m ;
La masse par mètre : Pdiagonale = 7.50 Kg/m ;
Gdiagonale  Ldiagonale  Pdiagonale  26,5  7.50  198.75kg
- Membrures inferieures 2L 60×60×6:
La longueur totale des membrures inférieures : Lm.inf = 21.5 m ;
La masse par mètre : Pm.inf = 10.84 Kg/m ;
Gm.inf  Lm.inf  Pm.inf  21, 5 10,84  233, 06 kg
- Membrures supérieures 2L 70×70×7:
La longueur totale des membrures supérieures : Lm.sup = 21.5 m ;
La masse par mètre : Pm.sup = 14.74 Kg/m ;
Gm.sup  Lm.sup  Pm.sup  21, 5 14, 74  316, 91 kg

- On obtient donc :

G ferme  Gm.inf  Gm.sup  Gmon tan t  Gdiagonale


 233, 06  316, 91  44.64  198.75
G ferme  793.36 kg  793.36 daN

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 Le poids propre des pannes IPE 120 Gpanne :

G panne  4, 84 daN
m2
 Conclusion :

G ferme (G panne  Gcouverture )  L  6 793.36 (4,84  7)  21,5  6


R ferme    
2 2 2 2
R ferme  1160.36 daN

 Dimensionnement du poteau à ELU:


 Détermination des réactions à l’ELU :

R  1,35  R ferme  1,5  Q ; Q  Qentretien  Q poussiere


(10  25)  21,5  6
R  1,35 1160,36  1,5  ( )  4952.74 daN
2

 Diagrammes obtenus par le logiciel RDM 6 :

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 Détermination de X1:
On a :
Mi M j
 ij  X j    ij Avec  ij   dx
EI

  X    X  q
11 1 q 1 
11
On prend K12=kr ;
Après la superposition des diagrammes et à l’aide de tableau de Mohr,
on trouve :

1 W1  L2 1 W2  L2 (W1  W2 )  L3 (351.72  43.65)  83


q    L  L     19716.48 m²
4 2 4 2 8 8

2 2
11   L  L   82  42.67 m 2
3 3
q ( 19716.48)
X    462.1
11 42.67
D’où :
W1  L2 3 2 351.72  82 3 2
M max    L  (W1  W2 )    8  (351.72  43.65)  7558.2daN.m
2 16 2 16

 Calcul et vérification :
Dans notre étude nous avons choisi des profilés IPE puisqu’ils travaillent
bien à la flexion composée.
On suppose que la section est de classe I ; donc il faut vérifier que :
 N M M 
 M1   Ky y
 Kz z  1
 Np
 x
 min
M py M pz 

 M 1  1,1

On commence par choisir un profilé IPE 240 pour les poteaux puis on le
vérifie.
Par rapport à Y-Y:
i y  9, 97
lky 0, 7  h 0, 7  8
y     65,196
iy iy 9, 97

 y  0, 694 
courbe a
  y  0, 8434
Par rapport à Z-Z:
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iz  2, 69
lkz 0, 5  h 0, 5  8
z     148, 7
iz iz 9, 97

 z  1, 58 
courbe b
  z  0, 301

Comme :
 min  min(  y ,  z )  min(0,8434; 0, 301)  0, 301
 min  0, 2  risque de flamblement

On vérifie donc que :


 1 N k My 
 M 1     1.05  y   1
  min Np M py 
Avec:
W py W
 y   y   2   My  4  
ey
avec  y  0.9
  Wey
 y N
K y  1 avec K x  1.5
 y N p

 
MQ
 My  M    M
M
MQ

MQ
 M  1.8  0.7   1.8 ;  MQ  1.3 ; 1
M
  M  1.8  1.3  1.8   1.3

On a :
 MY   M  1.3 ; W py  366, 6 cm3 ; Wey  324 cm3

366, 6  324
  0, 694  1.3  2  4    0,84  0.9 ok verifie
y 324
0.84 1160.36
K  1  0.987
y 0.8434  2350  39,1
On passe à la vérification :
 4952.74 0.987  755820 
1.1   1,05   1.197  1 non verifiée
 2350  39,1 0,301 2350  366,6 

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Le profilé IPE 240 n’a pas vérifiée la condition de flambement, alors on


choisit de nouveau un autre profilé : soit un IPE 270.

 Calcul et vérification du profilé IPE 270:


Par rapport à Y-Y:
i y  11, 2
lky 0, 7  h 0, 7  800
y     58, 04
iy iy 11, 2

 y  0, 618 
courbe a
 y  0, 88577

Par rapport à Z-Z:


iz  3, 02
lkz 0, 5  h 0, 5  8
z     132, 45
iz iz 9, 97

 z  1, 41 
courbe b
  z  0, 3817

Comme :
  min(  ,  )  min(0,8434;0,301)  0,301
min y z
  0, 2  risque de flamblement
min

On a les paramètres suivants :


 MY   M  1.3 ; W py  484 cm3 ; Wey  429 cm3

484  429
  0, 618  1.3  2  4     0, 74  0.9 ok verifie
Y 429
0.74 1214, 28
K  1 1
Y 0.88577  2350  45,9

On passe ensuite à la vérification :

 4952.74 1 755820 
1.1    1.05   0.964  1 ok verifiée
 2350  45,9  0,88577 2350  484 

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 Conclusion :
Le profilé IPE 270 vérifie la condition de flambement à l’ELU.

 Vérification du poteau à ELS :


 La flèche admissible de notre structure est :

h 800
   5,33 cm .
150 150
 On doit vérifier la condition suivante :   
On écrit donc :

5, 4 2, 6 8
 max  (  6931 (12  1,3))  (  252 1,3)  (  4  4802)
12 EI 3EI 3EI
92419, 445
 max 
EI

Vérification :
IPE 270 : E  2,1.106 daN / cm² ;
I  5790 cm4 ;
92419, 445
 max   7,33 cm  5,33 cm (non verifiée)
2,1108  5790 108

Le profilé IPE 270 n’a pas vérifiée la condition de flèche ;

Essayons avec un profilé IPE 300 :


IPE 300 : E  2,1.106 daN / cm²;
I  8356 cm4 ;
92419, 445
 max   5, 26 cm  5,33 cm (OK verifiée)
2,1108  8356 108
Le profilé IPE 300 n’a vérifiée la condition de flèche ;

 Conclusion :
On adopte pour les poteaux de notre structure un profilé IPE 300.

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NEUVIÉME
PARTIE

Dimensionnement
du pied
des poteaux

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DIMENSIONNEMENT DU PIEDS DES POTEAUX

1. GÉNÉRALITÉS :
1.1. INTRODUCTION :
Le pied de poteau a le rôle de transmettre au massif de fondation, les efforts
développés dans le poteau. Il est constitué d’une platine en acier soudée à la
base du poteau par un cordon de soudure appliqué sur le pourtour de la section
du profilé constituant le poteau.

Son épaisseur ne peut pas excéder de beaucoup l’épaisseur de l’âme et des


semelles du poteau. Il peut être renforcé par de raidisseurs.

On admet que les platines, soumises aux réactions des fondations, risquent de se
plier suivant les lignes tangentes au contour du poteau, telles que les lignes 1-1
et 2-2 dans la figure ci-dessous :

Les portions de tôles situées à l’extérieur de ces lignes sont alors à calculer
comme des poutres en porte à faux, et il faut vérifier que la section de la tôle
située au droit de la ligne de pliage est capable de résister au moment des
réactions exercées par le massif de fondation entre cette section et le bord libre
de la platine.

1.2. CONCEPTION :

Pour assurer la bonne stabilité de la structure d’une part et pour bien résister à
l’action de charges importantes qui sollicitent la structure étudiée, on a choisi un
encastrement au niveau des pieds de poteaux, pour cela on a conçu le schéma de
calcul suivant :

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1.3. PARTIES DE DIMENSIONNEMENT :

Les calculs vont consister à la :

a. Détermination de la surface de la platine, en fonction de la contrainte


admissible de compression du béton du massif.
b. Détermination de l’épaisseur de la platine, en fonction de la contrainte de
flexion calculée au droit de chaque ligne de pliage.
c. Détermination de diamètre des boulons d’ancrages, en fonction des efforts de
traction engendrée soit par un moment en pied (encastrement), soit par un
soulèvement au vent.
d. Détermination de la longueur de scellement.

2. CALCUL DU PIED DE POTEAU :


2.1. DIMENSIONNEMENT DE LA PLAQUE D’ASSISE :
2.1.1. Largeur de la plaque d’assise :
 La largeur B est fixée de façon qu’elle soit légèrement supérieure à la
longueur du poteau.
Dans notre projet on travaille avec IPE 300, dans ce cas on aura :

B  b  50  150  2  50  250 mm
2.1.2. Longueur de la plaque d’assise :

 La longueur L de la plaque est choisie de façon à ce que la contrainte


maximale  max dans la fondation, au bord de la plaque, dépasse la résistance
de calcul à l’écrasement du béton de fondation.
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 Condition 1 :


 max   bc

 bc  0, 6  f c 28  0, 6  20  12 MPa

M et N sont les valeurs du moment fléchissant et de l’effort normal pour le


cas de sollicitation maximale (cas le plus défavorable).

M = 7558.2 daN.m.
N = 5408.5 daN.

La valeur de  max est donné par :


N M N 6M
 max        K  fbu
A W B L B L2 bc

On peut écrire donc :


2
 
L
N
 
N   6 M
2  B   2  B   B 
bc  bc  bc
A.N :
2
5408.5  5408.5  6  7558.2 103
L      398 mm
2  250 1, 2  2  250  1, 2  250  1, 2

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 Condition 2 :

L  300  2  (  2  50)  300  2  (16  100)  532 mm


On prend :
L  550 mm
Et pour des dispositions constructives au positionnement des boulons, et pour
avoir des sections homothétiques on prendra :
L  550 mm
B  250 mm
2.1.3. Épaisseur de la plaque d’assise :

6 M max
ep 
e

 Pour déterminer l’épaisseur de la plaque on utilise la théorie des plaques. On


cherche tout d’abord dans les différentes zones de la plaque le moment
fléchissant maximal.

Les zones (1), (2), (3), (4) représentent les zones où le moment peut être
maximal pour chaque cas.
Le cas (a) présentes deux zones :
Zone (1) : Elle correspond à une plaque encastrée sur 2 bords :

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a 2  b2
M (1)  1.5   
max b

6  a 2  b2 
avec   7 MPa
b
a  125 mm
b  71, 45 mm

(1) 1,5  0,7  (1252 )  (71, 452 )


M   673.4 daN .mm ;
max 6  ((1252 )  (71, 452 ))

Zone (2) : Elle correspond à une plaque encastrée sur 3 bords, le moment
maximal est donné par la formule :
(2) b2 b
M max    ( 2 ) si 2  0.5
b 2 a
2
(2)  K    a 2 b
M max si 2  0.5
2 b 2 a
2

150  7,1
a  300  10,7  289,3 mm ; b   71, 45 mm
2 2 2
b 71, 45 b 2
2  0,247  0.5 donc (2)   2
M max
a 289,3 b 2
2
 b  7 MPa ; b  71, 45 mm
(2) 0, 7  71, 452
 M max   1786.8 daN .mm
2

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(2)
D’où M max  M max , et l’épaisseur de la plaque est donnée par :

6 M max 6 1786.8
ep   ep  sachant que  e  235 MPa.
e 23,5
 ep  21.36 mm soit ep  22 mm

2.1.4. Conclusion :

Les dimensions de la plaque d'assise sont les suivantes:


L=550 mm ; B=250 mm ; ep  22 mm

DIMENSIONNEMENT DE LA TIGE D’ANCRAGE :


2.2.
 Elle est droite mais généralement recourbée à une extrémité, ce qui permet
de reprendre un effort de traction plus important et de bloquer la tige et donc
l’ensemble de la charpente lors du montage de la structure.
 Ces efforts de traction sont engendrés par le vent de soulèvement en général
et par les moments à la base dans le cas de poteaux encastrés.

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 Effort de traction sur les boulons :

M / D  0
M N aF y 0
M N a
F 
y
Avec :
L c c
a  ;y  L    sachant que   5....10, soit   5 cm;
2 3 3
N 6M 5408.5 6  7558.2 103
 max  7 MPA ;       5.6MPa
min B L B L2 250  550 250  550 2
 0,7
c max .L   550  305.55 mm .
  0,7  0.56
max min
L c 550 305.55 305.55
a     173,15 mm ; y  550   50  398.15 mm
2 3 2 3 3
7558.2 103  5408.5 173.15
F  16631.215 daN
398.15

 Dimensionnement des boulons :

On fixe dans un premier lieu on fixe la classe : soit la classe 4.6.


L’aire de section des boulons est donnée par la formule suivante :

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F
A 
S Mb 0.9  n  f
ub
  1.5 ; n=2  nombre de boulons
Mb
f =400 MPa  lim ite de rupture de la nuance d'acier de boulon
ub

 AN :
16631.215
As  1.5   346.5 mm2
0.9  2  40

On constate que les boulons ayant l’aire égal à 459 mm² sont
suffisants, ce choix n’existe pas sur marche, donc on essaye de nouveau
avec une classe 8.8.

F
A 
S Mb 0.9  n  f
ub
  1.5 ; n=2  nombre de boulons
Mb
f =800 MPa  lim ite de rupture de la nuance d'acier de boulon
ub

 AN :
16631.215
As  1.5   173.24 mm2
0.9  2  80
On constate que les boulons de classe 8.8 ayant l’aire égal à 192
mm² sont suffisants.
 Vérification des boulons :

On sait bien que les boulons sont soumis à un effort tranchant qui a pour
valeur V = 1785 daN.
On vérifie les boulons en traction plus le cisaillement par la formule
suivante :
v F'
 1
F 1.4  F
V T
V 1785 F 16631.215
v   892.5 daN ; F'   8315.61 daN
2 2 2 2
f 80
F  0.9  A  bu  0.9 192   9216 daN
T S  1, 5
Mb
f
F  0.6  A ub  0.6 192 80  6144 daN
V S  1, 5
Mb

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On vérifie donc :

892.5 8315.61
  0.8  1 Ok verifiée
6144 1, 4  9216

Après la détermination du diamètre des boulons, on doit faire une


vérification sur la longueur de la plaque d’assise comme suit :

L  300  2  (18  2  50)  300  2  (18  2  50)  536 mm


L  550 mm  536 mm Ok verifiée

 Calcul de longueur de scellement :

La longueur de scellement est calculée à l’aide de la formule suivante qui


donne la force de traction maximale dans une barre de diamètre  de
longueur l.

Fmax        lS  26.2   
s
 s  0.6  2  f ; ( S  1 ^ pour les RL)
s t 28
 s  0.6 12  (0,6  0,06  20)
  1.08 MPa
s

On obtient donc :

Fmax 16631.215
ls   26.2     26,2 18  884.6 mm
   s 2   18  0,108
ls  0.8846 m soit ls  0.9 m

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CONCLUSION
L’initiative que prennent les écoles professionnelles en
organisant les bureaux d’études est une mise en situation
réelle des étudiants en vue de les préparer à leurs futures
intégrations dans le domaine relevant de leurs spécialités.

Sur le plan technique, ce bureau d’étude nous a donné une


idée sur :
 Le dimensionnement et la détermination des sections
des constituants essentiels de l'ossature d’une
construction métallique sans oublier les vérifications
nécessaires en tenant compte :
 du coût du projet ;
 de la sécurité ;
 de l'esthétique ;
 L’ampleur du travail du bureau d’étude et les tâches
fastidieuses aux quelles sont confrontés les futures
ingénieurs.
 D’être confronté aux problèmes pratiques relevant de
domaine de spécialisation.
 D’avoir un esprit de synthèse et de déduction pour
l’adoption de différentes solutions à apporter aux
problèmes.
 De faire le point sur le niveau des connaissances
technologiques par rapport à la pratique courante.

L’ingénieur doit également intégrer dans sa démarche


intellectuelle toutes les données naturelles et
fonctionnelles liées au site et à la destination d’un
ouvrage s’inscrivent toujours dans le cadre d’une
opération d’équipement collectif.
MESSAOUD Haykel & MESSAOUDI Jihen & MZOUGHI Bilel Page 101

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