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U :2009/2010
REMERCIEMENT
SOMMAIRE
REMERCIEMENT …………………………………………………………….1
SOMMAIRE…………………………………………………………………….2
INTRODUCTION GÉNÉRALE………………………………………………..5
PREMIÉRE PARTIE : PROJET D’UNE CONSTRUCTION………………...6
MÉTALLIQUE
1. Données du projet…………………………………………………………...7
2. Travail demandé…………………………………………………………….8
CONCLUSION……………………………………………………………….101
INTRODUCTION
GÉNÉRALE
Une construction métallique bien conçue se distingue par les critères suivants :
Le respect des plans architecturaux ;
Le coût ;
Un choix judicieux des matériaux ;
Une fabrication économique ;
Un montage simple et faisable ;
Des déformations acceptables ;
Un comportement compatible avec celui des autres éléments de la
construction ;
Les éléments transversaux des portiques sont composés généralement soit par
des fermes (système de treillis), soit par des traverses à âme pleine. Parmi les
facteurs de choix de l’une de deux solutions nous pouvons citer:
La portée de ces éléments ;
Le poids de la structure ;
La nature des équipements secondaires ;
L’importance du coté esthétique du projet ;
PREMIÉRE
PARTIE
Projet d’une
construction
métallique
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1. DONNÉES DU PROJET :
COUPE TRANSVERSALE
VUE EN PERSPECTIVE
DONNÉES
Couverture en bac-acier : 7 daN/m² ;
Région II, site normal ;
Charge de poussière : p = 10 daN/m² ;
2. TRAVAIL DEMENDÉ :
DEUXIÉME
PARTIE
Généralités
sur les
constructions
métalliques
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Rapidité d’exécution ;
Préfabrication : possibilité de préparer entièrement l’ouvrage en atelier
puis la mise en place sur chantier ;
Récupération de l’ensemble des éléments de l’ouvrage pour d’autre
utilisation ou emplacement ailleurs ;
Imperméabilité aux gaz et eau grâce à la densité élevée de l’acier ;
Très bonne fiabilité : assurée grâce aux propriétés homogènes de l’acier.
A long terme, l’acier –protégé contre la corrosion- ne se dégrade pas et
ne s’écoule pas comme pas ;
TROISIÉME
PARTIE
Détermination
de l’action du
vent
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1. GÉNÉRALITÉS :
Selon les règles Neige et Vent (NV), l’action du vent est caractérisée par la
pression dynamique de base mesurée à 10 m du sol q10 :
𝐕²
𝐪𝟏𝟎 = (𝒅𝒂𝑵 ⁄𝒎²)
𝟏𝟔. 𝟑
Avec V : vitesse du vent en (m/s) ;
Généralement, la pression dynamique de base est donnée par le tableau suivant :
𝐡+𝟏𝟖
𝐪𝐇 = 𝟐. 𝟓 × 𝐪𝟏𝟎 ×
𝐡+𝟔𝟎
Le coefficient de site : KS
Le coefficient de site est donné par le tableau suivant :
Le coefficient de réduction : δ
Ce coefficient est fonction de la plus grande dimension de la surface offerte au
vent. Il intéresse seulement l’élément de la structure supposé isolée.
Le vent qui frappe sur la face pignon ou la petite face est appelé vent pignon.
Le vent qui frappe sur la face long pan ou la grande face est appelé vent long
pan.
On détermine ce coefficient en utilisant l’abaque ci-après :
Sur l’axe des abscisses, on trouve la plus grande dimension de la surface
offerte au vent ;
Sur l’axe des ordonnées, on trouve le coefficient de réduction des
pressions dynamiques δ ;
Le coefficient de masque : m
Généralement ce coefficient est supérieur ou égale à 0.75.
On prend m=1 : le cas le plus défavorable.
Le coefficient de traîné : C = Ce - Ci
Ce : coefficient de traîné relatif aux actions extérieures ;
Ci : coefficient de traîné relatif aux actions intérieures ;
Ce et Ci sont fonction d’un coefficient γ0 donné par les abaques.
Détermination de Ce :
2/ Si la construction comporte une ouverture dans une paroi telle que μ ≥ 35%
et toutes les autres fermées μ ≤ 5%, alors on applique sur les parois la
répartition du vent suivante :
a. Si l’ouverture au vent, on applique une :
Surpression : Ci = +0.8 sur les parois fermée;
Dépression : Ci = - 0.6 × (1.3 × γ0 - 0.8) sur les parois ouvertes;
b. Si l’ouverture sous le vent, on applique une :
Surpression : Ci = + 0.6 × (1.8 – 1.3 × γ0) sur les parois ouvertes;
Dépression : Ci = - (1.3 × γ0 - 0.8) sur les parois fermées;
h = h 1+ h2 + h3 + L × sin α
= 6 + 2 + 1 + 10.8 × sin (5.7°)
= 10.07 m
h ≈ 10 m ;
h ∈ [0,10m] ⇔ qH = q10;
Région II, q10n normale:
q10 = 70.0 (daN/m²) ⇔ qH = 70.0 (daN/m²);
c. Représentation de C1 :
- Représentation de C1 en cas de surpression :
W1 = - 37.13 (daN/m²) ;
W2 = qH × KS × δ2 × m× C2
C2 = Ce2 - Ci2
- Détermination du coefficient γ0 2:
En utilisant l’abaque, on trouve pour h=10m et pour λb = h/b =10/21.5
λb = 0.46 < 1, γ02 = 0.98 ;
c. Représentation de C2 :
d. Détermination de W2 :
sur les parois verticales :
W2 = 70 × 1 × 0.79 ×1 × (+ 1.084)
W2 = + 59.94 (daN/m²) ; (vent maximal entrant)
sur les versants :
W2 = 70 × 1 × 0.79 × 1 × (- 0.796)
W2 = - 44.02 (daN/m²) ;
W = max (W1,W2)
W
W == ++ 5599..9944 ((ddaaN
N//m
m²²)) ;;
les versants :
We = 1.2 × Wn
We = 1.2 × max (W1,W2)
We = 1.2 × (- 44.02)
W
Weee == -- 5522..8822 ((ddaaN
N//m
m²²)) ;;
QUATRIÉME
PARTIE
Dimensionnement
des
pannes
1. GÉNÉRALITÉS :
On peut définir les pannes comme étant des poutres destinées à transmettre
les charges et les surcharges s’appliquant sur la couverture à la traverse ou
bien à la ferme.
Les pannes sont posées sur les portiques (ou fermes) et assemblées par
boulonnage. Les appuis sont considérés comme appuis glissants ou articulés.
Les pannes sont assemblées aux portiques par l’intermédiaire des pièces en
équerre appelées échantignolles. Les deux figures ci-dessous décrit cet
assemblage :
Vue en plan
Vue en perspective
Les pannes sont disposées parallèlement sur les nœuds de la ferme, ils sont
placés avec une inclinaison d’angle de ce fait, fonctionnent en flexion déviée.
Cas de l’ELU:
- Si le vent n’existe pas, alors on obtient une flexion vers le bas et par
conséquent la flexion maximale donne la combinaison suivante :
1.35G+1.5Q.
- Si le vent existe, alors on obtient une flexion vers le haut et par
conséquent la flexion maximale donne la combinaison suivante :
G+1.5W.
Cas de l’ELS:
- Si on a une seule action variable, on obtient la combinaison suivante :
G+Q.
- Si on a plusieurs actions variables, on obtient la combinaison suivante :
G+0.9∑ 𝑸.
Les combinaisons des charges à l’ELU et à l’ELS suivant les deux axes z-z et
y-y sont présentés dans le tableau suivant :
Remarque :
A. CALCUL À L’ELU :
My Mz
( ) ( ) 1
M Ny M Nz
𝑁
n= = 0 car (N=0);
𝑁𝑝
𝑁
Donc n = ≤ 0.5.a (vérifié) ⇔ MN = MP ;
𝑁𝑝
α=2;
β≥ 1 alors on fixe β=1 ;
On doit vérifier donc la condition suivante :
My Mz
( )2 ( ) 1 (I)
M py M pz
Détermination de My et Mz :
e2 6²
M y (q z ) e p (70.05 ) 2.15 677.73daN .m 67773daN .cm
8 8
2
e 6²
M z (q y ) e p (7.005 ) 2.15 67.77daN .m 6777daN .cm
8 8
On multiplie par l’espacement « ep = 2.15 m » pour obtenir l’unité du
moment ;
Prédimensionnement du profilé IPE :
On a Wpy et Wpz : caractéristiques inconnus du profilé ;
Prédimentionnement (Le but est de se pointer rapidement sur le profilé le
plus proche) ;
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67773 2 6777
( ) ( ) 0.85 1 (OK vérifié).
92590 21385
B. CALCUL À L’ELS :
Détermination de fmax :
5 qz e4 5 48 600 4
f z max ( ) ep ( ) 2.15 10 2 4.85cm
384 E I y 384 2.1 10 171
6
Donc le profilé IPE 100 n’est pas vérifié à l’ELS, c’est pourquoi on va
choisir un profilé IPE 120.
Détermination de fmax :
5 qz e4 5 48 6004
f z max ( ) ep ( ) 2.15 10 2 2.61cm
384 E I y 384 2.1 10 318
6
Conclusion : on adopte un profilé IPE 120 pour les pannes sans lièrnes.
A. CALCUL À L’ELU :
My Mz
( ) ( ) 1
M Ny M Nz
𝑁
n= = 0 car (N=0);
𝑁𝑝
𝑁
Donc n = ≤ 0.5.a (vérifié) ⇔ MN = MP ;
𝑁𝑝
α=2;
β≥ 1 alors on fixe β=1 ;
e2 6²
M y (q z ) e p (70.05 ) 2.15 677.73daN .m 67773daN .cm
8 8
qy e 7.005 6
Mz - ( ) ( )² e p ( ) ( )² 2.15 16.94daN .m 1694daN .cm
8 2 8 2
Vérifications :
My Mz
Vérifions la relation suivante : ( )2 ( ) 1
M py M pz
67773 2 1694
( ) ( ) 0.61 1 (OK vérifié).
92590 21385
5 e 5 6
V y ( ) q y ( ) e p ( ) 7.005 ( ) 2.15 28.24daN
8 2 8 2
f
Vpy 0.58 Avy y
M 0 0.58 6.7
2350 9132.1daN
1
Vy = 28.24 daN << 0.5 × Vpy = 0.5 × 9132.1 = 4566.05 daN
(OK vérifié).
Vérifications :
3 e 3 6
V y max ( ) q y ( ) e p ( ) 7.005 ( ) 2.15 16.94daN
8 2 8 2
f
Vpy 0.58 Avy y
M 0 0.58 6.7
2350 9132.1daN
1
Alors Vy max = 16.94 daN < Vpy = 9132.1 daN (OK vérifié).
B. CALCUL À L’ELS :
Détermination de fmax :
Donc le profilé IPE 100 n’est pas vérifié à l’ELS, c’est pourquoi on va
Détermination de fmax :
5 qz e4 5 48 600 4
f z max ( ) ep ( ) 2.15 10 2 2.61cm
384 E I y 384 2.1 10 318
6
Conclusion : on adopte un profilé IPE 120 pour les pannes avec lièrnes.
5. DIMENSIONNEMENT DES PANNES EN ÉLASTICITÉ ;
Les valeurs du coefficient Ψ sont données selon les règles CM66 dans un abaque
et un tableau présentés ci-dessous :
POUTRELLES FLÉCHIES DANS LE PLAN DE L’AME
AUTRES PROFILS
Vérifications :
67773 6777
2833daN / cm² e 2350daN / cm²
1.074 34.2 1.185 5.79
Iz
Wez 8.65cm3 ;
Vz
Ψy = 1.068 (abaque ci-dessus) ;
Ψz = 1.185 (tableau) ;
Vérification :
67773 6777
1858.5daN / cm² e 2350daN / cm²
1.068 53.0 1.185 8.65
Donc la relation est vérifiée, le choix du profilé IPE 120 est admis.
My
Alors (I) devient e ;
y Wey
Donc on obtient :
My My 67773
e Wey Wey Wey 28,84cm 3
Wey e 2350
D’après le catalogue des profilés, on choisit un profilé IPE 100 ayant les
caractéristiques suivantes :
Iy
Wey 34.2cm 3 ;
Vy
Iz
Wez 5.79cm3 ;
Vz
Ψy = 1.074 (abaque ci-dessus) ;
Ψz = 1.185 (tableau) ;
Vérifications :
67773 1694
2092daN / cm² e 2350daN / cm²
1.074 34.2 1.185 5.79
Donc la relation est vérifiée, le choix du profilé IPE 100 est admis.
CINQUIÉME
PARTIE
Dimensionnement
des
lièrnes
1. GÉNÉRALITÉS :
Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction. Ils sont
généralement formés par de barres rondes ou de petites cornières.
Leur rôle principal est d’éviter la déformation latérale des pannes ;
Compte tenu de la faible inertie transversale des pannes, et dès lors que
la pente des versants α atteint 8 à 10 %, l’effet de la charge qy
(perpendiculaire à l’âme de la panne) devient préjudiciable et conduit à
des sections de pannes importantes, donc onéreuses. La solution
consiste à réduire la portée transversale des pannes en les reliant entre
elles par des liernes (tirants), situés à mi-portée.
Chaque fois que les en pannes en profilés sont disposées normalement
au versant, il convient de les entretoiser par un ou plusieurs cours de
liernes en fer rond ou en cornière. Ces liernes, reliées entre elles au
niveau du faîtage, permettant d’éviter la déformation latérale des
pannes, très préjudiciable au bon aspect de la couverture.
Remarque :
Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction et qui sont
soumis à des efforts croissants, au fur et mesure qu’ils se rapprochent du
faîtage. Les efforts de traction sollicitant les liernes ne peuvent pas être
attachés aux pannes faîtières, qui périraient transversalement. Ils sont
donc transmis aux fermes par des tirants en diagonale. (bretelles) ;
Etude théorique :
2 ep 2 2.15
tan 1 ( ) tan 1 ( ) 35.63
e 6
N c T1
e
T4 T1 1.25 q y e p ( )
T5 2
2 sin
6
197.7 28.24 1.25 7.005 2.15 ( )
T5 2 145.45daN .
2 sin( 35.63)
SIXIÉME
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PARTIE
Dimensionnement
des portiques avec
traverses
DIMENSIONNEMENT DES PORTIQUES
AVEC TRAVERSES
1. GÉNÉRALITÉS :
Les profils à inertie constante, avec renforts dans les zones les plus sollicitées,
sont les plus couramment utilisés.
Cependant, pour les grandes portées, les PRS à inertie variable sont préférables,
car ils permettent d’ajuster les sections aux sollicitations, alors que les laminés
normalisés n’autorisent pas cette précision, de fait de la discontinuité des
sections normalisées et de leur épaisseur d’âme généralement surabondante, qui
grève le poids, donc le coût.
En comparaison des pièces à treillis, les portiques à âme pleine ont les
avantages :
D’être moins onéreux (sauf pour de très grandes portées) ;
D’être moins encombrants (transport et manutention facilités, volume
intérieur de bâtiment moindre, donc économie de chauffage, etc.) ;
D’être plus esthétiques ;
D’être plus simples (assemblages simples par platines et boulons HR,
entretien et peinture moindres, etc.) ;
Etat
Combinaisons q1(dN/m²) q2 (daN/m²)
limite
q1= (1.35 G+1.5Q)×sinα q2=(1.35G+1.5Q)×cosα
1.35 G+1.5Q q1=(1.35×17.84+1.5×35)×0.1 q2=(1.35×17.84+1.5×35)×1
q1=7.66 q2= 76.58
ELU
q1= G× sinα q2= G×cosα+1.5×We
G + 1.5We q1=17.84×0.1 q2=17.84×1+1.5×(-52.82)
q1=1.78 q2 = -61.39
q1= (G+Q)× sinα q2= (G+Q)× cosα
ELS G+Q q1= (17.84+35)× 0.1 q2=(17.84+35)×1
q1= 5.28 q2=52.84
M max 1195180
c ' est à dire W py 508.587 cm3 ;
f y M0 2350 /1
Donc on choisit un IPE 300 ayant W py 628.4 cm3 , A 53.8 cm 2 .
On a Aw A 2 b t f 53.8 2 15 1.07 21.7 cm ²;
21.7
On obtient a min( 0.403; 0.5) 0.403.
53.8
fy
Or N p A
M 53.8
2350 126430 daN .
0
1
N 330.2
Alors la relation 0.0026 0.5 a 0.2 est vérifiée.
N p 126430
fy
On a V pz 0.58 Avz
M 0.58 25.7
2350 35029.1 daN .
0
1
Alors la relation Vmax 5531.0 daN 0.5 V pz 0.5 35029.1 17514.55 daN
est vérifiée.
Conclusion :
On choisit pour les traverses un profilé IPE 300 ;
SEPTIÉME
PARTIE
Dimensionnement
des portiques avec
fermes en treillis
DIMENTIONNEMENT DE LA FERME
1. GÉNÉRALITÉS :
1.1. DÉFINITION :
Les fermes sont les poutres maîtresses d’un comble. Elles sont constituées
le plus souvent, par un système triangulé dont la membrure supérieure
appelée arbalétrier, est située sous la surface extérieure du comble. Les
extrémités de cette membrure sont reliés à la membrure inférieure,
appelée entrait, par les goussets de retombée.
Les deux membrures sont réunies par un système à treillis comprenant des
montants et des diagonales. Les fermes prennent appui, soit sur des
poteaux, soit sur des murs, et parfois sur des sablières.
Les poteaux recevant des fermes à treillis peuvent être des poteaux à
treillis également ou des poteaux courants à âme pleine (ce qui est le cas
général, pour une raison de coût).
Les barres sont donc reliées entre elles par les extrémités : ces joints de
liaison sont appelés nœuds.
1.5. REMARQUE :
Type de charge :
Ả L’ELU:
1.35 G +1.5 Q = 1.35 × 21.95+1.5×35 = 82.13 daN/m² .
G +1.5 × We = 21.95 + 1.5 × (-52.82) = - 57.28 daN/m² .
Ả L’ELS:
G + Q = 21.95 + 35 = 56.95 daN/m² .
2.2. DÉTERMINATION DES EFFORTS DANS LES BARRES EN
UTILISANT LA MÉTHODE D’ÉQUILIBRE DES NŒUDS :
Nœud n°1 :
Σ F/x = 0 ⇔ N1-2 = 0 ;
Σ F/y = 0 ⇔ N1-10 + R = 0 ;
⇔ N1-10 = -R = -5P.
⇔ N1-10 = -5P.
Nœud n°2:
Nœud n°3:
Σ F/x = 0 ⇔ -N3-2 + N3-4 + N3-6.cos 41° -
N3-8. cos 34° = 0 ;
Σ F/y = 0 ⇔ N3-6.sin 41° + N3-8.sin 34° +
N3-7 = 0 ;
.N6-5 + 0.755.N6-4 = - 13.85 P ;
Après résolution de système, on obtient :
N3-4 = 13.85 P.
N3-6 = -0.222 P.
Nœud n°4:
N4-5 = - P.
N4-3 = 13.85 P.
N4-6 = - 1.1 P.
Nœud n°5:
Σ F/x = 0 ⇔ N5-6 = - 13.02 P.
Σ F/y = 0 ⇔ - N5-6.cos 5.7° + N5-11.cos
5.7° - N5-4 – P = 0 ;
On obtient donc : N5-4 = - P.
Nœud n°6:
Σ F/x = 0 ⇔ N6-5.cos 5.7° - N6-7.cos 5.7°
+ N6-4.cos 41° - N6-3.cos 41° = 0 ;
Σ F/y = 0 ⇔ N6-5.sin 5.7° - N6-7.sin 5.7° -
N6-4.sin 41° - N6-3.sin 41° - P = 0 ;
Nœud n°7:
Σ F/x = 0 ⇔ N7-6.cos 5.7° - N7-8.cos 5.7° =
0;
Σ F/y = 0 ⇔ N7-6.sin 5.7° - N7-8.sin 5.7° -
N7-3 - P = 0 ;
Après résolution de système, on obtient :
N7-6 = -13.75 P.
N7-3 = - P.
Nœud n°8:
Σ F/x = 0 ⇔ N8-7.cos 5.7° - N8-9.cos 5.7° +
N8-3.cos 34° - N8-2.cos 34° = 0;
Σ F/y = 0 ⇔ N8-7.sin 5.7° - N8-9.sin 5.7° -
N8-3.sin 34° - N8-2.sin 34° - P = 0;
On obtient le système suivant :
0.995.N8-7 + 0.829.N8-3 = - 11.982 P;
0.099.N8-7 - 0.559.N8-3 = - 2.507 P;
N8-7 = - 13.75 P.
N8-3 = 2.05 P.
Nœud n°9:
Σ F/x = 0 ⇔ N9-8.cos 5.7° - N9-10.cos 5.7° =
0;
Σ F/y = 0 ⇔ - N9-2 + N9-8. sin 5.7° -
N9-10.sin 5.7°
Après résolution de système, on obtient :
N9-8 = -8.001 P.
N9-2 = -P.
Nœud n°10:
Σ F/x = 0 ⇔ N10-9 . cos 5.7° + N10-2 . sin 65°
= 0;
Σ F/y = 0 ⇔ -P/2 - N10-1 - N10-2 . cos 65° +
N10-9 . sin 5.7° = 0;
On obtient le système suivant :
0.906 . N10-2 + 0.995 . N10-9 = 0.
- 0.422 . N10-2 + 0.099 . N10-9 = - 4.5 P.
N10-2 = 8.786 P.
N10-9 = -8.001 P.
Nœud n°1 :
N1-2 = 0 N1-10 = -5
Nœud n°2 :
N2-8 = - 4.6 N2-3 = 11,9
Nœud n°3 :
N3-4 = 13.9 N3-6 = -0.3
Nœud n°4 :
N4-3 = 13.9 N4-6 = - 1.1
Nœud n°5 :
N5-6 = - 13.02 P. N5-4 = - 1
Nœud n°6 :
N6-5 = - 13.2 N6-4 = - 1.1
Nœud n°7 :
N7-6 = -13.7 N7-3 = - 1
Nœud n°8 :
N8-7 = - 13.7 N8-3 = 2.2
Nœud n°9 :
N9-8 = -8.1 N9-2 = -1.2
Nœud n°10 :
N10-2 = 8.9 N10-9 = -8.1
2.6.1. Introduction :
Sachant que :
Plan y-y:
b. En traction :
Vérification :
L
ky 0.9 2.15 100
y 0.971 max
iy 93.9 2.122 93.9
A f y 18.80 2350
N 10123.094daN N R 44180daN OKvérifiée
M0 1
Plan y-y:
Lky 0.9 (4.3/ 2) 102
y 1.365 courbe c y 0.3690
iy 93.9 1.51 93.9
Avec [Lky = 0.9 × (L0/2)].
Plan z-z:
Lkz (21.5 / 8) 102
z 1.26 courbe c z 0.4113
iz 93.9 2.27 93.9
Avec [Lkz = (b/2)].
On prend χmin = min (χy; χz) = 0.3690 ;
Vérification :
N 10270.877daN N R min f y A / M 1 0.3690 9.6 2350 /1.1 7567.845daN
On constate que les cornières 2L 50×50×5 ne sont pas vérifiées.
On choisit de nouveau deux cornières 2L 60×60×6.
L’aire de cette section est : A = 13.82 cm².
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Plan y-y:
Lky 0.9 (4.3 / 2) 102
y 1.135 y 0.4023
i y 93.9 1.815 93.9
Plan z-z:
Lkz (21.5 / 8) 102
z 1.06 z 0.51205
iz 93.9 2.69 93.9
b. En traction :
L
ky 0.9 (4.3 / 2) 100
y 1.135 max
iy 93.9 1.815 93.9
A f y 13.82 2350
N 14726.345daN N R 32477daN OKvérifiée
M0 1
Sachant que :
M1 : coefficient de sécurité pour la résistance de la section (M1 = 1.1).
A = 1 et
Plan y-y:
Lky 0.8 2.35 102
y 1.326 courbe c y 0.3652
iy 93.9 1.51 93.9
Avec [Lky = 0.8 × L0].
Plan z-z:
Lkz 2.35 102
z 1.102 courbe c z 0.4842
iz 93.9 2.27 93.9
Avec [Lkz = L0].
On prend χmin = min (χy; χz) = 0.3652 ;
Vérification :
N 6576.317daN N R min f y A / M 1 0.3652 9.6 2350 /1.1 7490daN
(OK vérifiée) ;
b. En traction :
L’effort maximal de traction est : N = 9429.345 daN ;
On a pour les cornières 2L 50×50×5 : fy = 235 MPa, fu = 360 MPa et
A= 9.6 cm² ;
On a aussi :
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fy fu fy
NR = inf ( A ; 0.9 Anet ; Anet )
M0 M2 M0
avec A= Anet (soudure).
L
ky 0.8 2.35 100
y 1.326 max
iy 93.9 1.51 93.9
A f y 9.6 2350
N 9429.345daN N R 22560daN OKvérifiée
M0 1
Sachant que :
M1 : coefficient de sécurité pour la résistance de la section (M1 = 1.1).
A = 1 et
Plan y-y:
Lky 1102
y 0.705 courbe c y 0.7241
iy 93.9 1.51 93.9
Avec [Lky = L0].
Plan z-z:
Lkz 1102
z 0.705 courbe c z 0.7241
iz 93.9 1.51 93.9
Avec [Lkz = L0].
b. En traction :
L’effort maximal de traction est : N = 3694.56 daN ;
On a pour la cornière L 50×50×5 : fy = 235 MPa, fu = 360 MPa et
A= 4.8 cm² ;
On a aussi :
fy fu fy
NR = inf ( A ; 0.9 Anet ; Anet )
M0 M2 M0
avec A= Anet (soudure).
L
ky 1 100
y 0.705 max
iy 93.9 1.51 93.9
A f y 4.8 2350
N 3694.56daN N R 11280daN OKvérifiée
M0 1
3.1. INTRODUCTION :
On peut déterminer la flèche par la méthode des travaux virtuels et on obtient :
n
NiR NiV
f Li
i 1 E Ai
L
La flèche de la ferme est vérifiée lorsque : f f avec L est la portée
300
de la ferme ;
NiR : effort normal réel dans la barre (i) sous le chargement réel P à l’ELS
appliqué aux nœuds.
Niv : effort normal virtuel dans la barre (i) sous le chargement virtuel P =1
appliqué au point de flèche maximale.
Li : longueur de la barre (i).
Ai : section de la barre (i).
E : module d’Young et n : nombre de barres de la ferme.
2333745.835
f 2 2.222 cm
2100000
2150
f 7.16 cm
300
f 2.222 cm f 7.16 cm ok verifié
Conclusion : La flèche de la ferme est vérifiée.
4. ETUDE DE L’ASSEMBLAGE DE DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS DE LA
FERME :
4.1. GÉNÉRALITÉS :
4.1.1. Introduction :
Lors des calculs des assemblages par gousset de barres fortement sollicitées,
- Barres de contreventement (dans les structures de bâtiment multi-étages
ou de bâtiment industriels) ;
- Barres diagonales aux extrémités d’une poutre à treillis ;
le projeteur s’interroge souvent sur la répartition des efforts au sein de
l’assemblage.
Une fois ces derniers efforts connus, la vérification des résistances des attaches
et, éventuellement, celle des éléments attachés, peut être entreprise par référence
aux règles applicables (les règles CM66 ou l’Eurocode 3).
w 2 3 2 //2
fu
Mw
Cas d’un cordon latéral : le cordon est parallèle à l’effort appliqué.
On vérifie notre soudure par la formule suivante :
F 3
Ac a Lc w Mw
fu
Cas d'un cordon frontal : le cordon est perpendiculaire à l’effort
appliqué. On vérifie notre soudure par:
F 2
Ac a Lc w Mw
fu
Cas d'un cordon oblique :
F 3 sin 2
Ac a Lc w Mw
fu
9154.00 3
Lc1 5.5 cm
2 0.4 3600
on prend Lc1 6 cm.
- e = l'épaisseur du gousset = 8 mm ;
- b = largeur de l'aile de la membrure supérieure = 70 mm ;
- a = épaisseur du cordon de soudure = 4 mm ;
- d = 1.97 cm pour 2L 70×70×7 ;
Diagonales (8 - 2 et 8 - 3 ) :
- e= l'épaisseur du gousset = 8 mm ;
- b = épaisseur de l'aile de la membrure inférieure = 6 mm ;
- b1= épaisseur de l'aile du montant = 5 mm ;
- b2 = épaisseur de l'aile du diagonale = 5 mm ;
- tmin = inf {b; b1; b2}= 6 mm ;
- a = épaisseur du cordon de soudure = 4 mm ;
- La longueur minimale du cordon est Lc = 5 cm ;
N. 3 V
l . 2
c1 2.a. fu (V V )
1 2
1059.477 3 1.4
l 0.892 cm
c1 2 0.4 3600 5
Soit lc1=5 cm ;
lc 2 1.2 cm
Et de même pour lc3 ,
N. 3 V2
lc 3 .
2.a. f u (V1 V2 )
2330.849 3 1.4
lc 3
2 0.4 3600 5
lc 3 2 cm
Soit lc2=lc1 = 5 cm ;
lc3 = 7 cm ;
R. 3 sin 2 9250.24 3
l w. .
c4 M0 2.a. f 2 0.4 3600
u
lc 4 5.56 cm
lc 4 6 cm
Soit lc4 = 6 cm.
HUITIÉME
PARTIE
Dimensionnement
des poteaux
1. GÉNÉRALITÉS :
1.1. INTRODUCTION :
Les poteaux sont les éléments porteurs verticaux des ossatures de bâtiment. Ils
sont soumis à la compression avec éventuellement de la flexion selon le système
statique adopté.
Dans le calcul des poteaux prévus pour résister aux efforts extérieurs énumérés
ci-dessus, on tient compte de la nature de leurs liaisons aux fermes ou aux
traverses et au massif de fondation ;
En principe les poteaux peuvent être encastrés sur les massifs et articulés sous
les fermes. Plus généralement, ils sont d’une part encastrés, aux fermes et
d’autre part, soit articulés, soit encastrés sur les massifs de fondations.
On doit vérifier que la plus grande contrainte d’un poteau sous l’action de
charges combinées de compression et de flexion est inférieure à la limite
élastique et que les déformations demeurent acceptable.
Degré d’hyperstaticité :
K= 3 e 2 r 1 a 3 nb = 1.
Structure isostatique équivalente :
Gcouverture 7 daN
m2
- On obtient donc :
G panne 4, 84 daN
m2
Conclusion :
Détermination de X1:
On a :
Mi M j
ij X j ij Avec ij dx
EI
X X q
11 1 q 1
11
On prend K12=kr ;
Après la superposition des diagrammes et à l’aide de tableau de Mohr,
on trouve :
2 2
11 L L 82 42.67 m 2
3 3
q ( 19716.48)
X 462.1
11 42.67
D’où :
W1 L2 3 2 351.72 82 3 2
M max L (W1 W2 ) 8 (351.72 43.65) 7558.2daN.m
2 16 2 16
Calcul et vérification :
Dans notre étude nous avons choisi des profilés IPE puisqu’ils travaillent
bien à la flexion composée.
On suppose que la section est de classe I ; donc il faut vérifier que :
N M M
M1 Ky y
Kz z 1
Np
x
min
M py M pz
M 1 1,1
On commence par choisir un profilé IPE 240 pour les poteaux puis on le
vérifie.
Par rapport à Y-Y:
i y 9, 97
lky 0, 7 h 0, 7 8
y 65,196
iy iy 9, 97
y 0, 694
courbe a
y 0, 8434
Par rapport à Z-Z:
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iz 2, 69
lkz 0, 5 h 0, 5 8
z 148, 7
iz iz 9, 97
z 1, 58
courbe b
z 0, 301
Comme :
min min( y , z ) min(0,8434; 0, 301) 0, 301
min 0, 2 risque de flamblement
MQ
My M M
M
MQ
MQ
M 1.8 0.7 1.8 ; MQ 1.3 ; 1
M
M 1.8 1.3 1.8 1.3
On a :
MY M 1.3 ; W py 366, 6 cm3 ; Wey 324 cm3
366, 6 324
0, 694 1.3 2 4 0,84 0.9 ok verifie
y 324
0.84 1160.36
K 1 0.987
y 0.8434 2350 39,1
On passe à la vérification :
4952.74 0.987 755820
1.1 1,05 1.197 1 non verifiée
2350 39,1 0,301 2350 366,6
Comme :
min( , ) min(0,8434;0,301) 0,301
min y z
0, 2 risque de flamblement
min
484 429
0, 618 1.3 2 4 0, 74 0.9 ok verifie
Y 429
0.74 1214, 28
K 1 1
Y 0.88577 2350 45,9
4952.74 1 755820
1.1 1.05 0.964 1 ok verifiée
2350 45,9 0,88577 2350 484
Conclusion :
Le profilé IPE 270 vérifie la condition de flambement à l’ELU.
h 800
5,33 cm .
150 150
On doit vérifier la condition suivante :
On écrit donc :
5, 4 2, 6 8
max ( 6931 (12 1,3)) ( 252 1,3) ( 4 4802)
12 EI 3EI 3EI
92419, 445
max
EI
Vérification :
IPE 270 : E 2,1.106 daN / cm² ;
I 5790 cm4 ;
92419, 445
max 7,33 cm 5,33 cm (non verifiée)
2,1108 5790 108
Conclusion :
On adopte pour les poteaux de notre structure un profilé IPE 300.
NEUVIÉME
PARTIE
Dimensionnement
du pied
des poteaux
1. GÉNÉRALITÉS :
1.1. INTRODUCTION :
Le pied de poteau a le rôle de transmettre au massif de fondation, les efforts
développés dans le poteau. Il est constitué d’une platine en acier soudée à la
base du poteau par un cordon de soudure appliqué sur le pourtour de la section
du profilé constituant le poteau.
On admet que les platines, soumises aux réactions des fondations, risquent de se
plier suivant les lignes tangentes au contour du poteau, telles que les lignes 1-1
et 2-2 dans la figure ci-dessous :
Les portions de tôles situées à l’extérieur de ces lignes sont alors à calculer
comme des poutres en porte à faux, et il faut vérifier que la section de la tôle
située au droit de la ligne de pliage est capable de résister au moment des
réactions exercées par le massif de fondation entre cette section et le bord libre
de la platine.
1.2. CONCEPTION :
Pour assurer la bonne stabilité de la structure d’une part et pour bien résister à
l’action de charges importantes qui sollicitent la structure étudiée, on a choisi un
encastrement au niveau des pieds de poteaux, pour cela on a conçu le schéma de
calcul suivant :
B b 50 150 2 50 250 mm
2.1.2. Longueur de la plaque d’assise :
Condition 1 :
max bc
bc 0, 6 f c 28 0, 6 20 12 MPa
M = 7558.2 daN.m.
N = 5408.5 daN.
Condition 2 :
6 M max
ep
e
Les zones (1), (2), (3), (4) représentent les zones où le moment peut être
maximal pour chaque cas.
Le cas (a) présentes deux zones :
Zone (1) : Elle correspond à une plaque encastrée sur 2 bords :
a 2 b2
M (1) 1.5
max b
6 a 2 b2
avec 7 MPa
b
a 125 mm
b 71, 45 mm
Zone (2) : Elle correspond à une plaque encastrée sur 3 bords, le moment
maximal est donné par la formule :
(2) b2 b
M max ( 2 ) si 2 0.5
b 2 a
2
(2) K a 2 b
M max si 2 0.5
2 b 2 a
2
150 7,1
a 300 10,7 289,3 mm ; b 71, 45 mm
2 2 2
b 71, 45 b 2
2 0,247 0.5 donc (2) 2
M max
a 289,3 b 2
2
b 7 MPa ; b 71, 45 mm
(2) 0, 7 71, 452
M max 1786.8 daN .mm
2
(2)
D’où M max M max , et l’épaisseur de la plaque est donnée par :
6 M max 6 1786.8
ep ep sachant que e 235 MPa.
e 23,5
ep 21.36 mm soit ep 22 mm
2.1.4. Conclusion :
M / D 0
M N aF y 0
M N a
F
y
Avec :
L c c
a ;y L sachant que 5....10, soit 5 cm;
2 3 3
N 6M 5408.5 6 7558.2 103
max 7 MPA ; 5.6MPa
min B L B L2 250 550 250 550 2
0,7
c max .L 550 305.55 mm .
0,7 0.56
max min
L c 550 305.55 305.55
a 173,15 mm ; y 550 50 398.15 mm
2 3 2 3 3
7558.2 103 5408.5 173.15
F 16631.215 daN
398.15
F
A
S Mb 0.9 n f
ub
1.5 ; n=2 nombre de boulons
Mb
f =400 MPa lim ite de rupture de la nuance d'acier de boulon
ub
AN :
16631.215
As 1.5 346.5 mm2
0.9 2 40
On constate que les boulons ayant l’aire égal à 459 mm² sont
suffisants, ce choix n’existe pas sur marche, donc on essaye de nouveau
avec une classe 8.8.
F
A
S Mb 0.9 n f
ub
1.5 ; n=2 nombre de boulons
Mb
f =800 MPa lim ite de rupture de la nuance d'acier de boulon
ub
AN :
16631.215
As 1.5 173.24 mm2
0.9 2 80
On constate que les boulons de classe 8.8 ayant l’aire égal à 192
mm² sont suffisants.
Vérification des boulons :
On sait bien que les boulons sont soumis à un effort tranchant qui a pour
valeur V = 1785 daN.
On vérifie les boulons en traction plus le cisaillement par la formule
suivante :
v F'
1
F 1.4 F
V T
V 1785 F 16631.215
v 892.5 daN ; F' 8315.61 daN
2 2 2 2
f 80
F 0.9 A bu 0.9 192 9216 daN
T S 1, 5
Mb
f
F 0.6 A ub 0.6 192 80 6144 daN
V S 1, 5
Mb
On vérifie donc :
892.5 8315.61
0.8 1 Ok verifiée
6144 1, 4 9216
Fmax lS 26.2
s
s 0.6 2 f ; ( S 1 ^ pour les RL)
s t 28
s 0.6 12 (0,6 0,06 20)
1.08 MPa
s
On obtient donc :
Fmax 16631.215
ls 26.2 26,2 18 884.6 mm
s 2 18 0,108
ls 0.8846 m soit ls 0.9 m
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CONCLUSION
L’initiative que prennent les écoles professionnelles en
organisant les bureaux d’études est une mise en situation
réelle des étudiants en vue de les préparer à leurs futures
intégrations dans le domaine relevant de leurs spécialités.