Projet CM Khawla Othman Hassnae

Université Mohammed Premier
Ecole Nationale des Sciences Appliquées Oujda

Département : Mécanique et Mathématiques Appliquées
Filière : Génie Civil
Niveau : 5ème année Génie Civil
Projet de la construction métallique :
ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’EUROCODE 3 ET CM66 D’UN

SHOWROOM EN CHARPENTE METALIQUE ET BETON
Elaboré par : Encadré par :
OUCHEN Khawla Mme CHEHLAFI Amal
ABOURAJA Othman
RAMI Hassnae
Année universitaire : 2023/2024

REMERCIEMENTS
Nous exprimons nos sincères remerciements à Mme Amal CHEHLAFI, notre

encadrante, pour son engagement et son dévouement tout au long de ce projet.
Son expertise et ses conseils constructifs ont été d'une valeur inestimable,
contribuant significativement à l'enrichissement de notre expérience. Sa
participation active a joué un rôle essentiel dans la réussite de ce travail.
Nous tenons à souligner l'importance de son soutien constant, sa disponibilité et
sa patience. Sa passion pour le domaine de la construction métallique et son
dévouement envers notre apprentissage ont grandement facilité notre
compréhension des normes Eurocode 3 et CM66.
Enfin, nos remerciements vont également à toute l'équipe pédagogique pour leur
encadrement et leur support tout au long de notre cursus universitaire. Ce projet
nous a permis d'approfondir nos connaissances théoriques et pratiques dans le
domaine de la construction métallique, et nous sommes reconnaissants envers
tous ceux qui ont contribué à son accomplissement.
1
Rapport du projet CM / GC5 -
Table des matières
INTRODUCTION...............................................................................................3
CHAPITRE I : Données générales......................................................................4
Présentation du projet...................................................................................4
Hypothèses de calcul.......................................................................................5
CHAPITRE II : Etude du vent............................................................................7
Pressions aérodynamiques sur les surfaces.....................................................7
CHAPITRE III : Dimensionnement des éléments métalliques selon
EUROCODE 3....................................................................................................17
Dimensionnement des pannes.......................................................................17
Dimensionnement de contreventement.........................................................19
Dimensionnement des traverses (fermes).....................................................22
Dimensionnement des poteaux.....................................................................23
CHAPITRE IV : Assemblages.........................................................................24
Introduction..................................................................................................24
Types d’assemblages.....................................................................................24
Études des assemblages................................................................. 26

CHAPITRE V : Modélisation en 3D.................................................................32
Modélisation de la structure..........................................................................32
Les résultats d’études de vent........................................................................34
Les résultats du calcul...................................................................................38
Système de fondation....................................................................................42
CONCLUSION..................................................................................................44
ANNEXES..........................................................................................................45
2
INTRODUCTION
Grâce à ses nombreux avantages, la charpente métallique s'affirme comme un
mode de construction de premier ordre, en constante expansion à l'échelle
mondiale. Cette prédominance se manifeste particulièrement dans les grands
projets industriels et commerciaux, englobant des structures telles que les
vastes usines, les hangars de stockage et les supermarchés.
L'utilisation de l'acier en tant que matériau de construction s'est imposé en
raison de ses qualités de résistance exceptionnelles, de ses avantages
esthétiques indéniables, et de sa capacité à permettre la construction
d'ossatures aux sections compactes, optimisant ainsi l'utilisation de l'espace. En
résulte une charpente métallique qui évoque un sentiment de légèreté tout en
offrant des portées exceptionnelles aux éléments porteurs.
L'importance croissante de la charpente métallique découle d'un effort continu
de recherche et de normalisation sur l'acier, permettant une amélioration
constante de la maîtrise du calcul et de l'exécution. Conscients de l'intérêt
majeur que revêt ce matériau, nous avons entrepris ce projet de fin d'études
axé sur le dimensionnement et l'étude d'un hangar industriel en charpente
métallique, en se basant sur les normes CM66 et l'Eurocode 3. Cette démarche
s'inscrit dans la lignée de l'évolution constante et du besoin de
perfectionnement dans le domaine de la construction métallique.
3
Chapitre I : Données générales
I. Présentation du projet :
1. Définition du projet :
Le projet étudié est une construction d'un showroom HYUNDAI, il sera construit à la
ville d’Oujda, la commune rural Ahal Angad, lotissement technopole, Lemagasin est destiné à
la vente des véhicules et il est d’une surface égale à 3 000 m². Composé du trois joints :
Showroom ; Administration ; Atelier.
 Joint 1 (Showroom) : Sous-sol + Charpente métallique.

 Joint 2 (Administration) : Sous-sol + RDC + Etage + Terrasse.
 Joint 3 (Atelier) : Sous-sol + RDC + Couverture autoportante.
2. Exigences du maitre d’ouvrage :
a. Résistance et rigidité :
Sous un système de charge donné, les contraintes dans tous les éléments ne doivent
pas dépasser les contraintes permises par les règlements relatifs au matériau utilisé. Ainsi, la
construction doit supporter les sollicitations extrêmes qui lui sont appliquées sans atteindre la
ruine, cette dernière peut être l’écroulement ou simplementune déformation trop grande.
b. Économie :
La construction doit remplir ces fonctions tout en restant le plus économique possible :
 La stabilité
 La durabilité
 L’esthétique
Ainsi les éléments suivants peuvent intervenir dans le bilan comparatif des troissolutions
concurrentes par leurs incidences sur le cout global : l’étude, les matériaux structuraux, les
moyens d’assemblage, les frais de transport, le délai d’exécution et l’entretien.
 Stabilité :
La structure doit aussi conserver sa stabilité sous l’effet des charges et assurer la capacité de
fonctionnement de la structure en rapport avec sa destination.
En effet, la stabilité doit être assurée pour toute la structure et aussi individuellement pour
tous les éléments de la structure. Dans ce cas on distingue les problèmes suivants :
4
 L’équilibre général de la structure doit être assuré.
 Les phénomènes d’instabilité (flambement, déversement)
 Esthétique :
L’ouvrage doit être en harmonie avec son environnement tout en assurant un certain degré
d’esthétique.
II. Hypothèses de calcul :
1. Règlements utilisés :
 EUROCODE 3 : Pour l’ensemble des calculs du bâtiment.
2. Séisme :
 Numéro de zone d’accélération = 2.
 Numéro de zone de vitesse = 3.
 Bâtiment classe III.
 Site S2 = 1,2.
 Coefficient de comportement K = 2.
a. Vent :
 Région 3 avec 𝑄 = 135 𝑑𝑎𝑁/𝑚2
 Site normal
b. Sol :
 Contrainte du sol 2,5 bars.
c. Charges :
 Administration :
o Charges permanentes :
Terrasse : 350
𝑑𝑎𝑁/𝑚2 Étage : 250
𝑑𝑎𝑁/𝑚2
Rdc : 250 𝑑𝑎𝑁/𝑚2
o Charges d’exploitation : 250 𝑑𝑎𝑁/𝑚2

 Showroom :
o Charges permanentes
: Rdc : 250 𝑑𝑎𝑁/𝑚2
Couverture : 18 𝑑𝑎𝑁/𝑚2
o Charges d’exploitation
5
: Rdc : 500 𝑑𝑎𝑁/𝑚2
6
Poussière : 20 𝑑𝑎𝑁/𝑚2
 Atelier :
o Charges permanentes :
Rdc : 250 𝑑𝑎𝑁/𝑚2
o Charges d’exploitation
: Rdc : 500 𝑑𝑎𝑁/𝑚2
d. Béton :
e. Acier pour la structure en charpente :
 𝐸 = 210000 𝑀𝑃𝑎
 𝑓𝑒 = 235 𝑀𝑃𝑎 (𝐹𝑒 𝐸24)
f. Acier pour les armatures :

 Les armatures seront HA de nuance Fe 500
 Cas de fissurations : préjudiciables (pour le calcul des armatures des fondations) .
7
CHAPITRE II : Etude du vent
I. Pressions aérodynamiques sur les surfaces :
Les forces perpendiculaires à la surface de construction résultent des pressions exercées sur les
éléments de cette surface.
Pressions aérodynamiques sur les surfaces :

La pression aérodynamique We agissant sur la paroi extérieure est déterminer par l’expression :
Avec :
𝑞𝑝 (𝑧𝑒) : la pression dynamique de pointe à la hauteur de référence 𝑧𝑒.
𝐶𝑝𝑒 : le coefficient de pression extérieure.
De la même manière, on détermine la pression aérodynamique intérieure Wi agissant sur les parois
intérieures, comme :
Avec :
𝑞𝑝 (𝑧i) : la pression dynamique de pointe à la hauteur de référence 𝑧i.
𝐶𝑝𝑖 : le coefficient de pression intérieure
La pression nette appliquée à un mur, un toit ou un élément équivaut à la disparité entre les
pressions agissant sur les surfaces opposées, en prenant en considération leurs signes respectifs
8
Calcul de la pression dynamique de pointe :
La pression dynamique de pointe est la pression dynamique de calcul :
Avec :
𝜌 : masse volumique de l’air = 1,225 kg/m3,
Or :
La pression dynamique qb (en N/m²) est établie par application du théorème de Bernoulli à partir de
la vitesse du vent v (en m/s) :
Avec :
Où :
𝑐𝑑𝑖𝑟 : un coefficient de direction (𝑐𝑑𝑖𝑟 max = 1) ;
𝑐𝑠𝑒𝑎𝑠𝑜𝑛 : un coefficient de saison (𝑐𝑠𝑒𝑎𝑠𝑜𝑛 max = 1) ;
𝑉𝑏.0 : est la valeur de base de la vitesse de référence du vent.
9
𝑉𝑚𝑎𝑥 50.7
𝑉𝑏, 0 = = 38.35 𝑚/𝑠
1.322 1.322
=
A.N :
1
qb = × 1.225 × (1 × 1 × 38.35)2 = 𝟎. 𝟗 𝐊𝐍/𝐦𝟐
2
 Calcul de 𝐂𝐞(𝐙𝐞)
Le coefficient d'orographie, représenté par C0(Z), considère le relief du terrain environnant la

construction. Cet effet orographique est négligé lorsque la pente moyenne du terrain exposé au vent
est inférieure à 3°. Dans ce cas, C0(Z) est établi à 1. Pour déterminer ensuite Ce(Z), on se réfère au
graphique suivant où l'on trouve la valeur correspondante.
D’où la valeur de la
pression dynamique de pointe :
qp(ze) = 1.4 × 0.9 = 1.26 KN/𝑚2
Calcul de coefficient de pression externe 𝑪𝒑𝒆:
Le coefficient de pression externe est influencé par les dimensions de la surface exposée à la charge.
Il est calculé à partir des coefficients de pression externe, Cpe,1 et Cpe,10, qui correspondent à une
surface de 1 m² et 10 m² respectivement. Les valeurs pour d'autres surfaces, A, sont obtenues selon
les formules suivantes :
1
Cpe = Cpe,1 A ≤ 1 m2
Cpe = Cpe,1 + (cpe,10 – cpe,1) *log10A 1 m2 < A < 10 m²
Cpe = Cpe,10 A ≥ 10 m²
Les valeurs distinctes des coefficients Cpe,1 et Cpe,10 varient en fonction du type de parois. Par
conséquent, notre structure sera classée en deux types de parois distincts : les parois verticales des
bâtiments à base rectangulaire et les toitures à deux versants.
Parois verticales de la structure à plan rectangulaire :

 Hauteur de référence :
Les hauteurs de référence, ze, pour les murs au vent des bâtiments à plan rectangulaire, dépendent
du facteur de forme h/b.
Avec :
h : la hauteur du bâtiment.
b : la dimension du côté perpendiculaire au
vent. On a h < b donc Ze = h = 9.6m.
Dans cette situation, les valeurs des coefficients de pression externe sont conditionnées par le
rapport entre la dimension parallèle à la direction du vent (d) et la hauteur du bâtiment (h). On
distingue 5 zones sur les parois du bâtiment où les coefficients de pression externe présentent des
valeurs différentes : une zone D pour la paroi exposée au vent, une zone E pour la paroi du côté sous
le vent, perpendiculaire à la direction du vent, et trois zones A, B et C pour les deux parois parallèles
à la direction du vent.Vent transversal (perpendiculaire au long-pan) :
On a
= 26.65 = 0.36 > 0.25
ℎ 9.6
𝑑
On réalise une interpolation et on trouve les résultats des 2 zones D et E :
1
Long pan 1 :
(0.25 − 0.36) × (0.7 − 0.8)
Cpe = Cpe, 10 (zone D) = + 0.7 = 0.714
− 0.25 − 1
Long pan 2:
(−0.3 + 0.5) × (0.25 − 0.36)
Cpe = Cpe, 10 (zone E) = − − 0.3 = −0.329
0.25 − 1
Pour les zones A, B et C des faces parallèles au vent
: On a e = min (b ;2h) = 19.2m (e < d=26.65m)
-La zone A de largeur

1 1
la = ×e= × 19.2 = 3.84m
5 5
Cpe (zone A) = Cpe,10 (zone A) = -1.2
-La zone B de largeur

4 4
lb = ×e= × 19.2 = 15.36m
5 5
Cpe (zone B) = Cpe,10 (zone B) = -0.8
1
-La zone C de largeur
lc = 𝑑 − 𝑒 = 26.65 − 19.2 = 7.45m
Cpe (zone C) = Cpe,10 (zone C) = -0.5
En cas de vent perpendiculaire au long pan 2, les coefficients de pression externe conserveront les
mêmes valeurs, mais on observera un changement dans les zones A, B et C pour les faces parallèles à
la direction du vent.
 Vent longitudinal (perpendiculaire au pignon) :
On a = 27.3 = 0.35 > 0.25

ℎ 9.6
𝑑
On réalise une interpolation et on trouve les résultats :
Pignon 1 :
(0.8 − 0.7) × (0.35 − 0.25)

Cpe = Cpe, 10 (zone D) + 0.7 = 0.713
= 1 − 0.25
Pignon 2:
(−0.5 + 0.3) × (0.35 − 0.25)
Cpe = Cpe, 10 (zone E) − 0.3 = −0.326
= 1 − 0.25
On a e = min(b ;2h)= 19.2m (e < d=27.3m)

On aura trois zones A, B et C pour les faces parallèles au vent
-La zone A de largeur :

1 1
la = ×e= × 19.2 = 3.84m
5 5
Cpe (zone A) = Cpe,10 (zone A) = -1.2 Avec SA= 30.72m²
-La zone B de largeur :

4 4
lb = ×e= × 19.2 = 15.36m
5 5
Cpe (zone B) = Cpe,10 (zone B) = -0.8 Avec SB= 122.8m²
-La zone C de largeur :
lc = 𝑑 − 𝑒 = 26.65 − 19.2 = 7.45m
Cpe (zone C) = Cpe,10 (zone C) = -0.5 Avec SC= 59.6m²
1
En cas de vent perpendiculaire au pignon 2, les coefficients de pression externe resteront inchangés,
mais il y aura une modification dans les zones A, B et C pour les faces parallèles à la direction du vent.
 Récapitulatif :
𝑪𝒑𝒆 pour les parois verticales :
Cpe
Pignon 1 Pignon Long pan 1 Long pan 2
Pignon1 0.713 -0.326 A= -1.2 / B=-0.8 /C=-0.5
Pignon2 -0.326 0.713 A= -1.2 / B=-0.8 /C=-0.5
Long pan 1 A= -1.2 / B=-0.8 /C=-0.5 0.714 -0.329
Long pan 2 A= -1.2 / B=-0.8 /C=-0.5 -0.329 0.714
Parois à deux versants
Il convient de diviser la toiture en différentes zones en fonctions de la direction du vent :
 Cas du vent transversal (perpendiculaire au long pan) :
Élément Surface en m²
Suivant x Suivant y
F 1.92 4.8 9.216
G 1.92 18 34.56
H 11.43 27.6 315.468
J 1.92 27.6 52.992
1
I 11.43 27.6 315.468
 Cas du vent Longitudinal (perpendiculaire au pignon) :
Zones Surface en m²
Suivant x Suivant y
F 1.92 4.8 9.216
G 1.92 8.55 16.416
H 7.68 13.35 102.528
I 18 13.35 240.3
La pente de notre toiture est 6.78°, elle est comprise entre les deux valeurs réglementaires 5° et 15°.
On ne va pas faire l’interpolation pour cette valeur d’angle puisque la valeur de l’angle est très
proche de 5.
 Cas du vent transversal (perpendiculaire au long pan) :
 Cas du vent Longitudinal (perpendiculaire au pignon) :
1
Calcul de coefficient de pression interne 𝑪𝒑𝒊:
Le coefficient de pression intérieure, cpi, est influencé par la dimension et la répartition des
ouvertures dans l'enveloppe du bâtiment. Lorsque l'aire totale des ouvertures sur au moins deux
faces du bâtiment (façades ou toiture) atteint 30 % de l'aire de chaque face respective, il est
recommandé de ne pas calculer les actions exercées sur la construction en se basant sur les règles
définies dans cette section.
Si l'aire des ouvertures sur la face principale est égale à deux fois l'aire des ouvertures sur les autres
faces, alors le coefficient cpi est établi à 0,75 fois le coefficient Cpe.
Cpi Cpe
Pignon1 Pignon 1
Pignon 1 0.54 0.72
Pignon 2 -0.25 -0.33
Long pan 1
-0.78
-0.58
Long pan 2
Après avoir calculé les pressions intérieures et extérieures, on passe au calcul de la pression nette
exercée sur les parois et toits du bâtiment. Cette pression est donnée par la relation suivante :
𝐖 = (𝐖𝐞 − 𝐖𝐢) × 𝟎. 𝟖𝟓 = 𝟎. 𝟖𝟓 × (𝐂𝐩𝐞 − 𝐂𝐩𝐢)𝐪𝐩(𝐙𝐞)
Vent Face Cpe-Cpi W

Pignon 1 0.18 0.12
Pignon 2 -0.9 -0.93
A -1.8 -1.86
Long pan 1 et 2 B -1.4 -1.43
Pignon 1 C -0.26 -0.28
F -2.1 -2.4
G -1.8 -1.97
Versants de toiture
H -1.2 -1.31
I -1.03 -1.11
Pignon 1 -0.08 -0.09
Pignon 2 0.96 1.03
A -0.96 -1.03
Pignon 2 Long pan 1 et 2 B -0.57 -0.60
C -0.27 -0.28
F -1.38 -1.48
Versants de toiture
G -1.06 -1.14
1
H -0.44 -0.47
I -0.26 -0.28
Vent Face Cpe-Cpi W
Long pan 1 1.3 1.39
Long pan 2 0.25 0.28
A -0.62 -0.46
Pignon 1 ou 2 B -0.23 -0.17
C 0.08 0.058
-1.09 -0.80
F 0.60 0.44
Long pan 1 -0.55 -0.40
Versant 1
G 0.60 0.44
0.03 0.022
H 0.60 0.44
I 0.37 0.27
Versant 2 0.16 0.12
J 0.76 0.55
Long pan 1 0.26 0.19
Long pan 2 1.30 0.95
A -0.63 -0.46
Pignon 1 ou 2 B -0.22 -0.16
C 0.30 0.22
I 0.37 0.27
Versant 1 0.16 0.18
Long pan 2 J 0.76 0.82
-1.09 -0.80
F 0.60 0.44
-0.55 -0.40
Versant 2
G 0.60 0.44
0.03 0.006
H 0.60 0.13
1
CHAPITRE III : Dimensionnement des éléments
métalliques
I. DIMENSIONNEMENT DES PANNES :

 Les charges permanentes G :
 Poids des couvertures et accessoires : 20 daN/m²
 Poids des panneaux photovoltaïques : 15 daN/m²
 Poids propre des pannes estimé (IPE 240) : 30,7
daN/m² Alors : G = 76,127 daN/m²
 Les charges d’exploitation Q :

La charge d’entretien, où on suppose que 2 charges ponctuelles de 100 Kg
sont situées à 1/3 et 2/3 de la portée, en transférant ces charges à une
charge linéique équivalente, on obtient : 35,56 daN/m.
Alors : Q = 35,56 daN/m
 Les charges de vent :
 D’après l’étude de vent, on a
V = 387,63 ∗ 1,3 = 503,2 daN/m
 Les combinaisons des charges selon EC3 :
 1,35G+1,5Q = 156,1 daN/m
 1,35G+1,5N = 102,77 daN/m
 1,35G+1,5V = 857,44 daN/m
 1,35G+1,35V+1,35N = 781,97 daN/m
 La combinaison la plus défavorable a pour charge :

P = 857,44 daN/m
 Calculons Qz ,Qy , Mz , My :
On a : Qz = P × cos (α) et Qy = P × sin (α)
1
1
Conclusion :
En faisant les applications numériques les conditions sont bien
vérifiées .
II. DIMENSIONNEMENT DE CONTREVENTEMENT :

Soit :
Cet angle n’a aucune relation avec la pente des toitures,
C’est l’angle illustré dans la figure ci-dessous :
1
1. Dimensionnement des diagonales :
Avec :
Applications numériques :
o F1 = 8 452,34 daN
o F2 = V2 056,58 daN
o F3 = 3 342,37 daN
o F3 = 3 628,06 daN
o Donc : R = 7 212,98 daN
On vérifie la condition :
2
Avec :
Conclusion :
Après le calcul, On choisit : L 45×45×6 (A=5,09 cm2).
2. Dimensionnement des palées de stabilité :
L’entraxe entre 2 pignons vaut 7,5m et la longueur des poteaux est 3,5m, donc :
Cet angle n’a aucune relation avec l’angle précédent, c’est juste une notation.
La figure suivante montre le cheminement des efforts dans la palée de stabilité :
Avec :
𝑊 = 𝑅 − 𝐹1
2
Il faut que :
Cést-à-dire :
Conclusion :
On choisit : L 45×45×6 (A=5,09 cm)
III. DIMENSIONNEMENT DES TRAVERSES (FERMES) :
Pour la partie de dimensionnement le fermes, on a besoin des valeurs des moments

et efforts en quelques endroit des fermes, c’est pour cela, on a utilisé le logiciel
RDM6 pour les déterminer.
Le schéma ci-dessous illustre notre pignon avec le moment fléchissant résultant des
charges appliquées sur les fermes, sur RDM6 :
La combinaison de charge (la plus défavorable) utilisée sur RDM6 est :
q = 1,5 × G + 1,35 × V
Avec :
V = coefficient de vent × entraxe
On doit satisfaire la condition :
2
Cést-à-dire :
Conclusion :
Après le calcul numérique, On choisit : IPE 450 est convenable pour les fermes.
IV. DIMENSIONNEMENT DES POTEAUX :

On doit satisfaire la condition :
C’est-à-dire :
Conclusion :
Après le calcul numérique On a choisi : HEA 400 est convenable pour les poteaux.
2
CHAPITRE IV : Assemblages
I. INTRODUCTION :
La conception et le calcul des assemblages constituent une étape déterminant dans
l’´élaboration de la s´sécurité globale et locale de toute la structure. Il s’agit bien
évidemment de points de passage obligés pour les sollicitations régnant et transitant dans
les différents éléments et qui, en cas de défaillance de certains d’entre eux, mettent en
cause le fonctionnement global de la structure. Le CM 66 fournit des formules de calcul de la
résistance ultime des assemblages et la contrainte de référence utilisée est généralement la
limite d’´élasticité de l’acier des constituants vérifiés. L’Eurocode3 vise ´également la
résistance ultime des assemblages mais la fonde généralement sur la limite de rupture des
constituants vérifiés et l’affecte d’un coefficient partiel de s´sécurité spécifique. Dans ce qui
suit on va traiter les assemblages par boulons précontraints selon l’Eurocode 3.
II. TYPES D’ASSEMBLAGES

1. Assemblages par boulons non précontraints :
Il s’agit de boulons prévus pour ˆêtre mis en œuvre avec un serrage non contrôlé : leur
comportement au serrage ne fait l’objet d’aucune investigation particulière lors de leur
fabrication. Ils sont généralement de classes de qualité 4.6, 4.8, 5.6, 5.8, 6.6, 6.8, 8.8 et 10.9,
les trois dernières classes ´étant les plus couramment utilisées. Ces assemblages permettent
de reprendre des efforts d’orientation quelconque par rapport à l’axe des vis. Leurs
comportements vis-à-vis des efforts perpendiculaires et parallèles sont différents et donc
requièrent des vérifications propres.
2. Assemblages par boulons précontraints :

Il s’agit de boulons aptes à la mise en œuvre de la précontrainte par serrage contrôlé. Seules
les classes de qualité 8.8 et 10.9 sont concernées et le marquage spécifique HR figure
impérativement sur chaque élément du boulon (vis, écrou et rondelles). L’identification HR
distingue le boulon à haute résistance à serrage contrôlé des boulons normaux de classes de
qualité identique. Les boulons HR peuvent être utilisés en cisaillement lorsqu’ils sont serrés
comme des boulons normaux, les rondelles ne sont alors plus nécessaires. Quelle que soit
l’orientation des efforts appliqués à l’assemblage, ses limites de fonctionnement en tant
qu’assemblage précontraint sont directement dépendantes de la précontrainte initiale qui
lui a été appliquée. Pour le CM 66, le fonctionnement de l’assemblage précontraint est
attendu jusqu’à l´état limite ultime, ce qui signifie d’imposer un niveau élève à la
précontrainte des boulons, le plus élève compatible avec les caractéristiques m´mécaniques
de l’acier qui les constitue. Pour l’Eurocode 3, la précontrainte n’est considérée que comme
une amélioration du fonctionnement de l’assemblage, essentiellement vis-à-vis des ´états
limites de service, et
2
le comportement attendu à l’´état ultime est finalement celui d’un assemblage par boulons
ordinaires.
3. Assemblages par soudure Le soudage :

Est un procédé qui permet d’assembler des pièces par liaison intime de la matière, obtenue
par fusion ou plastification. Le soudage présente par rapport au boulonnage, plusieurs
avantages :
– Il assure la continuité de la matière, et de ce fait, garantit une bonne transmission des

sollicitations – Il dispense de pièces secondaires (goussets, attaches, )
– Il est de moindre encombrement et plus esthétique que le
boulonnage En revanche, il présente divers inconvénients :
– Le métal de base doit être soudable
– Le contrôle des soudures est nécessaire et onéreux
– Le contrôle est aléatoire
– Il exige une main d’œuvre qualifiée et un matériel spécifique
Deux grandes familles d’assemblages soudés doivent être distinguées : ceux pour lesquels
les joints sont conçus de sorte à reconstituer directement la continuité de la matière (en
général au prix d’une préparation par usinage des bords des pièces assemblées) et ceux pour
lesquels la transmission d’efforts se fait par cordon d’angle. Dans tous les cas, l’opération de
soudage doit impérativement assurer une fusion du métal déposé et du métal de base des
pièces de façon à garantir une parfaite continuité locale de la tenue m´mécanique.
Ceci justifie que la première catégorie des joints ne nńécessite aucune vérification de
résistance par calcul. En revanche, la taille des cordons d’angle nńécessaires à la
transmission d’un effort donné doit faire l’objet d’un calcul de dimensionnement.
2
III. ETUDE DES ASSEMBLAGES :
1. Dimensionnement de renfort traverse-poteau encastré :
Le rôle des jarrets est de renforcer la section de la traverse pour pouvoir résister les
moments les plus sollicité au niveau des points B et D (Md, Md) et au faîtage (Mc), ils sont
déterminés par une analyse mathématique sur le diagramme des moments :
 Calcul de la longueur du jarret :
Notre jarret est réalisé par un oxycoupage en biseau d’une poutrelle IPE400. La longueur de
jarret se détermine en considérant qu’au F (point d’amorce du jarret), la contrainte
maximale dans la traverse est : fy.
Les moments obtenus dans le calcul de la traverse sont :
– Mb = 33500.32 daNm
– Mc = 16497.18 daNm
– Md = 33500.32 daNm
2
Le moment résistant de la traverse (IPE400) :
2. Assemblage traverse-traverse :
2
Caractéristique géométrique des profilés et donnés de calcul :
– L’effort sollicitant les assemblages est le moment Mc = 16497.18daNm correspond au
point d’interconnexion des traverses.
– Les boulons utilisés sont des boulons de haut résistance HR10, 9 de diamètre D = 20mm.
La distance entre axe des boulons ainsi d’entre axes des boulons et bords des pièces (pinces)
sont limitées par :
Des valeurs minimales :
– pour faciliter la mise en place des boulons.
– pour permettre de passage des clefs.
– pour éviter le d´déchirement des
tôles. Des valeurs maximales :
– pour conserver un bon contact entre les pièces assembler (ce qui augmente le
frottement et limite les risque de corrosion).
– Pour éviter des assemblages trop longs.
 Le rayon des
boulons Sachant que
:
d0 = D + 2mm si D ≤
20mm d0 = D + 3mm si D
> 20mm
Donc dans notre cas on a : d0 = 22mm.
 Distance entre les boulons

Les distance entre les boulons sont déxterminés les conditions suivantes :
P1 ≥ 2.2d0 = 48.4mm
P2 ≥ 3d0 = 66mm
2
D’où pour des raisons pratiques et pour assurer plus de sécurité on prend :
2
P1 = 90mm et P2 = 120mm
 Pince transversal et pince longitudinal :

1.2d0 ≤ e1 ≤ (12tf ; 150mm)
1.2d0 ≤ e2 ≤ (12tf ; 150mm)
Donc :
26.4mm ≤ e1 ≤ (192mm ; 150mm) ⇒ e1 = 60mm
33.0mm ≤ e2 ≤ (192mm ; 150mm) ⇒ e2 = 50mm
 La force de précontrainte :
La force de précontrainte est donnée par la formule suivante :
Fp = 0.7 × fub × As
Avec : fub = 100daN/mm2 et la section résistance As = 245mm2 correspond au
boulon de classe de qualité 10.9.
D’où Fp = 0.7 × 100 × 245 = 17150daN
 Epaisseur des soudures

Epaisseur de soudures de semelle sur la platine
: af = K × 0.7 × tf = 6.62mm (K = 0.7 pour S235)
Epaisseur de soudures de l’âme sur la platine :
aw = K × 0.7 × tw = 4.21mm (K = 0.7 pour S235)
 Epaisseur de platine
L’épaisseur de platine est définie par :
Avec :
– n : nombre des boulons.
– hp : hauteur de platine=(htraverse + hjarret) =
800mm Donc :
2
Pour des raisons pratiques, et pour assurer plus de sécurité on prend t = 10mm.
 Vérification du moment Mc :
La condition de vérification est :
Lors de calcul nous considérons uniquement les boulons tendus, c’est à dire les quatre
boulons de rangé supérieur.
Avec :
3
Donc :
3
CHAPITRE V : Modélisation en 3D
I. MODELISATION DE LA STRUCTURE :
1. Sélectionner les normes d’Eurocodes :
3
2. Modélisation de la structure :
3
II. LES RESULTATS D’ETUDE DE VENT:
1. Charges permanentes
3
2. Charges exploitation
Vent direction 0
3
Vent direction 90
Vent direction 180
3
Vent direction 270
3. Tous les charges :
3
III. Les résultats du calcul :
1. Les pannes :
2. Les traverses :
Apres insertion de tous éléments :
3
Vue 3d de l’ouvrages
3
Vérification des sections des profiles
Déplacement sélectionné
4
Déplacement enveloppe :
Vérification de tous les profilés :
4
Ouvrages après vérifications.
IV. SYSTEME DE FONDATION
4
4
CONCLUSION
En conclusion de notre rapport de projet, cette étude a constitué une occasion
significative pour approfondir nos compétences, notamment dans le domaine
du calcul manuel des structures métalliques, en tenant compte des normes en
vigueur. De plus, nous avons pu acquérir une initiation approfondie aux
logiciels de calcul tels que le CYPE, RDM6.
Les normes Eurocode 3 et CM66 partagent des fondements théoriques
similaires, notamment en ce qui concerne le flambement et le renversement,
mais leur approche en matière de vérification des éléments en acier diffère
considérablement. L'Eurocode 3 se distingue par une approche complexe,
vérifiant chaque comportement affectant une barre à l'aide de plusieurs
méthodes. Bien que cette transparence contribue à une meilleure optimisation
structurelle, elle présente des défis lors de la réalisation de calculs manuels.
Nos analyses de dimensionnement révèlent une concordance quasi-identique
dans les profils dimensionnels résultants des deux règlements. Cependant,
pour les assemblages, nous avons préféré utiliser l'Eurocode 3. Dans
l'ensemble, l'impact de l'Eurocode 3 sur le poids des structures métalliques
conventionnelles devrait être limité, mais il peut se révéler plus marqué pour
des structures spéciales nécessitant des méthodes d'analyse plus
sophistiquées.
En clôture, ce rapport ambitionne de proposer une méthode générale et
détaillée pour l'étude de projets similaires, illustrant ainsi un exemple concret
dans le domaine du calcul des hangars métalliques. Nous espérons que cette
contribution enrichira la compréhension pratique du dimensionnement des
structures métalliques dans le cadre académique.
4
4
ANNEXE
I. Le fichier Autocad :
4

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Université Mohammed Premier

Ecole Nationale des Sciences Appliquées Oujda

Niveau : 5ème année Génie Civil

Projet de la construction métallique :

ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’EUROCODE 3 ET CM66 D’UN

Elaboré par : Encadré par :

OUCHEN Khawla Mme CHEHLAFI Amal

Année universitaire : 2023/2024

Nous exprimons nos sincères remerciements à Mme Amal CHEHLAFI, notre

Études des assemblages................................................................. 26

 Joint 1 (Showroom) : Sous-sol + Charpente métallique.

2. Exigences du maitre d’ouvrage :

II. Hypothèses de calcul :

𝑑𝑎𝑁/𝑚2 Étage : 250

Rdc : 250 𝑑𝑎𝑁/𝑚2

o Charges d’exploitation : 250 𝑑𝑎𝑁/𝑚2

e. Acier pour la structure en charpente :

f. Acier pour les armatures :

Pressions aérodynamiques sur les surfaces :

𝑞𝑝 (𝑧𝑒) : la pression dynamique de pointe à la hauteur de référence 𝑧𝑒.

𝐶𝑝𝑒 : le coefficient de pression extérieure.

𝑞𝑝 (𝑧i) : la pression dynamique de pointe à la hauteur de référence 𝑧i.

𝐶𝑝𝑖 : le coefficient de pression intérieure

𝜌 : masse volumique de l’air = 1,225 kg/m3,

𝑐𝑑𝑖𝑟 : un coefficient de direction (𝑐𝑑𝑖𝑟 max = 1) ;

𝑐𝑠𝑒𝑎𝑠𝑜𝑛 : un coefficient de saison (𝑐𝑠𝑒𝑎𝑠𝑜𝑛 max = 1) ;

𝑉𝑏.0 : est la valeur de base de la vitesse de référence du vent.

Le coefficient d'orographie, représenté par C0(Z), considère le relief du terrain environnant la

qp(ze) = 1.4 × 0.9 = 1.26 KN/𝑚2

Calcul de coefficient de pression externe 𝑪𝒑𝒆:

Cpe = Cpe,1 + (cpe,10 – cpe,1) *log10A 1 m2 < A < 10 m²

Parois verticales de la structure à plan rectangulaire :

On réalise une interpolation et on trouve les résultats des 2 zones D et E :

Pour les zones A, B et C des faces parallèles au vent

: On a e = min (b ;2h) = 19.2m (e < d=26.65m)

-La zone A de largeur

-La zone B de largeur

lc = 𝑑 − 𝑒 = 26.65 − 19.2 = 7.45m

Cpe (zone C) = Cpe,10 (zone C) = -0.5

 Vent longitudinal (perpendiculaire au pignon) :

On a = 27.3 = 0.35 > 0.25

On réalise une interpolation et on trouve les résultats :

(0.8 − 0.7) × (0.35 − 0.25)

On a e = min(b ;2h)= 19.2m (e < d=27.3m)

-La zone A de largeur :

-La zone B de largeur :

-La zone C de largeur :

lc = 𝑑 − 𝑒 = 26.65 − 19.2 = 7.45m

Cpe (zone C) = Cpe,10 (zone C) = -0.5 Avec SC= 59.6m²

𝑪𝒑𝒆 pour les parois verticales :

 Cas du vent transversal (perpendiculaire au long pan) :

 Cas du vent Longitudinal (perpendiculaire au pignon) :

 Cas du vent transversal (perpendiculaire au long pan) :

 Cas du vent Longitudinal (perpendiculaire au pignon) :

𝐖 = (𝐖𝐞 − 𝐖𝐢) × 𝟎. 𝟖𝟓 = 𝟎. 𝟖𝟓 × (𝐂𝐩𝐞 − 𝐂𝐩𝐢)𝐪𝐩(𝐙𝐞)

Vent Face Cpe-Cpi W

I. DIMENSIONNEMENT DES PANNES :

daN/m² Alors : G = 76,127 daN/m²

 Les charges d’exploitation Q :

 La combinaison la plus défavorable a pour charge :

II. DIMENSIONNEMENT DE CONTREVENTEMENT :

Cet angle n’a aucune relation avec la pente des toitures,

C’est l’angle illustré dans la figure ci-dessous :