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Mini projet
Dimensionnement d’un pylô ne
métallique
Hewlett-Packard
Remerciements
2.1 Introduction
2.2 Le CM66
2.3 Le NV65
Conclusion
Chapitre 1:
Conception et choix des
matériaux
1-1 Introduction
La conception d’un ouvrage est la phase de définition de la structure . Elle est
primordiale et préliminaire à tout calcul de dimensionnement. La réussite d’un
projet est intimement liée à la bonne conception qui assure la viabilité de
l’ouvrage réalisé. La conception doit tenir compte :
- des finalités du projet c’est à dire ses contraintes
- du mode de fonctionnement des structures
- des charges appliquées
- des données naturelles
- des données d’intégration au site
réparations.
Non encombrant : L’encombrement peut être :
-à la vue : le structure est interne mais ne doit pas obstruer la vue des
spectateurs
- la circulation des personnes
Avantages :
1-4 Le site
Les informations sur le site permettent de déterminer le degré d’exploitation
de la structure au vent. On distingue exposé, faiblement exposé ou très
exposé. Il en découlera la détermination des coefficients nécessaires pour
l’évaluation de l’effet du vent.
Tanger est une ville côtière, située au nord du Royaume. En général, les
températures restent clémentes en hiver, douces en été, aussi bien sur les
côtes qu’en altitude. Elles varient entre 14°C et 18°C.
1-5 Transport
Le pylône sera réalisé en atelier et assemblé sur chantier. Le transport se fera
par camion avec Remorque ce qui réduit La longueur, la largeur et le poids
transportable, ils seront limités respectivement à 12 m; 3.5 m et 15 tonnes. Vu
la hauteur du pylône une subdivision en plusieurs tronçons s’impose.
1-6 Systèmes structuraux
Ceci revient à déterminer le mode d’appui stable capable de transmettre :
les efforts normaux de compression résultant du poids propre du
structure et de la herse.
le moment de flexion et l’effort tranchant résultant du vent.
Trois systèmes structuraux peuvent satisfaire à ces exigences :
Pylône haubané
Ce type de pylône n’est pas assez rigide, au-delà de
100 m ce système reste la meilleure solution, donc il
convient plutôt pour les grandes hauteurs et les
câbles sont encombrants. Il est en plus très flexible.
Pylône autostable
Le pylône autostable résiste par le poids des
fondations. Il convient pour les petites hauteurs. Les
effets du vent devenant importants avec la hauteur
du pylône conduit à des blocs de fondation massifs
pour éviter le renversement. ce qui nuit à
l’esthétique de la structure puisque ces dernières
seront visibles et encombrante. Donc il reste la
solution encastré libre.
Pylône encastré libre
Cette solution convient bien car n’est pas
encombrante,stable et ésthétique.
L’allure des diagrammes des éléments de réductions
(fig 1) nous incite dans le souci d’être économique d’adopter un pylône à
enertie variable, Puisqu’on voit bien que les sollicitations diminuent
rapidement avec la hauteur. Il serait plus économique de réaliser un pylône à
inertie variable.
D’après les diagrammes on voit bien que les sollicitations diminuent
rapidement avec la hauteur. Il serait plus économique de réaliser une
structure à inertie variable. On distingue quatre cas:
Poutre d’égale résistance.
Inertie variable par variation de la largeur et des sections des barres (fig
3):économique mais présente l’inconvénient d’être difficile à réaliser
Inertie variable par variation de la section des barres tout en gardant la
largeur constante (fig 2): économique, mais on va changer la section par
tronçon.
La largeur est constante sur une hauteur et on fait varier la largeur à
partir d’une certaine hauteur (fig 4): dans notre cas on va opter pour
cette solution vue que Puisque le 1er tronçon sera moins chargé et vu le
diagramme des sollicitations(Fig.1), on opte à une section constante, et
le reste à section variable pour qu’il soit économique.
Ainsi on choisit le premier cas. Pour trancher sur l’inclinaison on fait une
figure à l’échelle pour juger de son esthétique puis on étudie l’influence de la
pente sur les efforts.
1-7 Description et justification de la solution
Elle présente plus de membrures ce qui la rend non économique. En plus elle
est ouvrageuse et présente un coefficient aérodynamique Ct(coefficient de la
trainée) grand.
une forme carrée
Elle présente une facilité d’assemblage par des corniéres et une bonne
résistance au flambement. Mais c’est une forme géométrique instable. Cette
stabilité peut être améliorée par des barres en diagonales ou aux coins.
Maille
La triangulation de la maille peut être:
- X : avec ou sans montants: Elle est
hyperstatique et présente une difficulté de réalisation au niveau du
croisement des tubes.
- N :Les nœuds sont uniformes ,quatre barres y arrivent plus la
membrure.
- V :avec ou sans montants: Simple et facile à dessiner et à réaliser.
Les exigences de ce devoir nous obligent de choisir une maille en X sans
manton.
Pour ce faire, nous allons mieux détailler le cas de la triangulation en X sans
manton. Il existe deux conceptions possibles :
1ere Conception
noeud chargé
En outre pour
minimiser des efforts
Membrures
Surface intérieur 3 mm 4 mm 5 à 6 mm
exposées
La peinture sera faite en trois couches et sera renouvelée chaque 3 ans.
L’épaisseur minimale dite de corrosion sera fixée à 4 mm d’après le CM66.
20cm
Chapitre 2 : Normes et réglementation
2.1 Introduction
Au cours de ce travail on aura recours fréquemment aux règles
prescrites essentiellement dans :
2.2 Le CM66
Les règles du CM66 s’appliquent à toutes les constructions en
acier à l’exception de celles pour lesquelles un règlement particulier est
imposé.
Dans les calculs de vérification, on doit tenir compte des charges, surcharges et
effets suivants:
- G charges permanentes (poids morts et influence du mode de construction);
- Qe surcharges d'exploitation ou d'essai;
- W, V surcharges climatiques (neige et vent);
- T variations de température;
- E, éventuellement, séismes.
On admet pour l’acier une densité de 7,85 (masse volumique de 7850 kg/m3)
Pour les charges permanentes G : soit 4/3 soit 1 suivant ce qui est le plus
défavorable
Pour les effets de température T : 4/3
Pour les surcharges variables en service normal (Qe, S, W) : 3/2
Cette valeur est réduite à :
17/12 dans les calculs prenant compte simultanément des
surcharges appartenant à deux des trois catégories Qe, S, W
4/3 dans les calculs prenant compte simultanément des
surcharges des trois catégories Qe, S, W
Pour le coefficient de pondération des charges climatiques extrêmes
combinées avec les charges permanentes ou thermiques [combinaisons
(d)].
NB: les surcharges extrêmes de vent définies dans les NV65
correspondent à 1.75 fois la surcharge normale de vent W
2.3 Le NV65
Les présentes Règles ont pour objet de fixer les valeurs des charges
climatiques (neige et vent) et de donner les méthodes d'évaluation des
efforts correspondants sur l'ensemble d'une construction ou sur ses
différentes parties.
Ces règles tiennent compte notamment de faits généraux bien confirmés :
- influence de la forme de la construction ;
- existence de succions importantes en particulier sur les surfaces
courbes et sur les toitures ;
- coexistence d'actions extérieures et intérieures dont la
combinaison donne l'action réelle du vent sur les parois ;
- aggravation des actions (surpressions ou dépressions)
intérieures d'un édifice lorsque la paroi comporte des ouvertures ;
- aggravation des dépressions sur certaines zones, en particulier
sur les bords de toiture et dans les zones de sillage ;
- accroissement ou diminution de l'effet du vent en fonction des
rapports des côtés à la hauteur de la construction.
La vérification des conditions de résistance et de stabilité d'une
construction sous l'action des charges climatiques doit être faite
obligatoirement dans les deux hypothèses suivantes :
- sous l'action de charges normales,
- sous l'action de charges extrêmes.
La vérification dans les deux hypothèses envisagées par les Règles est
indispensable en raison du caractère aléatoire des valeurs adoptées pour
les charges climatiques et du mode d'action de ces charges.
Pour ce projet de pylône, la charge climatique principale à prendre
en compte est celle appliquée par le vent.
1. Charges permanentes :
o poids propre p de la herse et des accessoires estimé à 600 kg
o poids propre du pylône : on suppose qu’il est de 80 Kg/ml.
Il peut être estimé à l’aide de la masse volumique de l’acier qui est égale à 7.85
kg/cm3. Ceci ne peut être utilisé que si on connaît les profilés. A l’étape de pré
dimensionnement on utilise un poids linéique de 80 kg / ml pour le calcul du
premier tronçon et on procédera par des itérations.
2. Surcharges d’exploitation :
Seuls les montants seront vérifiés à une surcharge de ce type. En effet ,il
pourront servir de marches d’échelle. Par conséquent on va vérifier les
montants pour une charge concentrée de 100 kg d’un ouvrier au milieu
3. Surcharges climatiques :
1) Température
Selon le CM66 §§ 1.14 page 23 le pylône est encastré libre et donc peut se
dilater librement vers le sommet, dans le sens de la hauteur, les effets de
variation de température sont donc négligeables.
Dans le sens transversal, ses effet sont négligeables car la largeur du pylône est
très faible (3.5 à 2,2 m alors qu’on en tient compte que pour des dimensions
dépassant les 30 mètre).
2) Neige
3) Givre
Il peut y avoir du givre mais on n’en tiendra pas compte de son effet très
négligeable en le comparant à celui des pressions du vent.
4) Séismes
Tanger est certes située dans une zone sismique mais étant donné que la
construction est légère, donc de faible inertie dynamique, et comme l’effet de
séisme est un effet de masse. Donc les effet de séisme ne sont pas à craindre.
5) Vent
Le pylône est une structure légère où les effets du vent sont prépondérants, vu
son élancement.
L'action exercée par le vent sur une des faces d'un élément de paroi est
considérée comme normale à cet élément.
Q = V²/16,3.
L’article 12,2 : on doit envisager dans les calculs une pression dynamique
normale et une pression dynamique extrême
Qext/Qn= 1.75.
Etant donné que la pression dynamique de base a été définie pour un élément
particulier, dans des conditions particulières, on peut introduire quelques
modifications pour tenir compte des propriétés relatives à notre pylône.
Site protégé
Site normal
Site exposé
Le sol est horizontal au voisinage du pylône sur une grande étendue.
Ainsi on peut dire que le site est exposé et comme Tanger est de la zone 3
donc Ks = 1.25.
Vext = 62 m/ s
qext 2
/16 236
Vext
q qext /1.75 135
article 1,243 : on doit tenir compte aussi des obstacles non naturels, le
pylône se trouve à l’intérieur du stade donc seuls les tribunes qui
peuvent jouer le rôle de masque. Etant donné que le stade n’est pas très
grand et la hauteur des tribunes n’est pas très considérable par rapport à
celle du pylône, on prend Km = 1.
C/C Pour convertir q 10 qui est une pression dynamique en pression statique
on écrit q= qH x Ks x Km x δ x β
construction est la résultante R de toutes les actions P sur les différentes parois
St
été obturés. Sp est appelé surface du maître – couple . D’autre part Su désigne
aérodynamique , on a:
T = Ct q Sp traînée
U = Cu q Su portance
T = Ct q Sp
S t
16 0.5 0.8 6.4 t
comme S 0.32
m²
6.4
Sp 5 4 20 Sp 20
m²
ona 0.25 le NV65 §§ 5.122 page nous donne la valeur correspondante de Ct
0.90 179
Ct 1.6
d'
T 1.6 0.32 q h K m K s dan/m de hauteur de la herse
où
alaherse
coeficient aérodynamique pour le treilli en tube selon NV65:
Ct = (2-1,6φ)x 0,6 pour 0< φ <0,25
Ct = (Ct φ=1 )
–[10 Ct φ=1 – 16]. (1- φ) pour 0,9< φ ≤ 1
Ct φ=1: Coefficient global de trainée relatif aux panneaux pleins lu sur l’échelle
fonctionnelle de la
- la méthode analytique exacte mais elle n’est pas utilisable pour les
effets du vent
- la méthode approchée assez précise et bien adaptée au calcul des
structures . Elle consiste à ramener le treillis spatial en un treillis
plan en partageant les efforts globaux dûs au vent suivant 3 ou 4
plans du treillis selon le cas . Elle est bien adaptée popur l’étude du
vent . De plus NV65 est basée sur cette méthode et les coefficients
aérodynamiques Ct y font référence.
r1. T
r3.T
r4 T
TAC=TBC=T/
TAB=TAC=T/
D’où :
inférieure de chaque pylône étant la plus sollicitée, elle sera celle sur laquelle
Dans notre cas, on a choisi de faire notre étude sur une maille en forme
de X sans montant, ainsi on doit superposer les deux cas suivants :
T T/2 N’’2
N’2 T/2
N’’3
N’1 N’3
N’’1
Shéma 1
Membrures
On a : ΣM/D = ΣM/C = 0
MA
N' 2 2
ab cos
1
M N2
'
cos .
2
A ab
MB
En procédant de même, on trouve : N 1'2
aa cos
Diagonale
On a :
F 0 N' cos
T
N' *sin
'
N
x 3 1 2
1 T 2
N' (N N )*sin
' '
3
cos 2 1 2
Shéma 2
Membrures
Un calcul similaire à celui de dessus donne :
MC MD
N'' 2 N'' 2
1
ab cos et 2
aa cos .
De même on obtient :
1 TM MD
N ' 3' )
2 tg *(C 2 * ab2 * aa
cos
N 1 MDMC
1 N '11 N '' 2 cos
aaab
On obtient : N 2 N '2 N ''2 1 M M
D C
2 cos aaab
De meme pour les diagonales :
Nomenclature
a. Incidence normale
On aura :
N A NB 1.75 M N a cos 33
Remarque : On devra ajouter ou retrancher l’effet pondéré du vent sur la herse
positivement ou négativement selon les cas, afin d’obtenir l’effort normal le
plus défavorable dans les membrures (en traction ou en compression). On aura
donc :
N M Mh ) N
A NB 1.75 (a cos 3 a 3
h
N 1.75 ( 2 M M h ) N
C a cos 3 a h 3
c. Incidence parallèle
N 1.75 M x My 2 My MN
h
a cos 3 3a cos 3a cos
B
ah 3
N A 1.75 Mx M y 2 M y M
h N
3a cos a 3
a cos 3 3a cos
N 1.75 x M M y Mx My MN
C h
a cos 3 3a cos a cos 3 3a cos a
h 3
N
x h MMN
1.75 2
C
a cos 3 a h 3
Tx Ty Mx My
Th ;
- tg
3.cos . 3 3 2.cos a cos 33a cos cos
N3 1.75 sup
2T M T
y tg y h
2.3.cos 3a cos cos
3. Détermination de l’incidence la plus défavorable
Pour déterminer l’incidence la plus défavorable, on procédera à la
comparaison des coefficients de trainée tel que :
Incidence normale à une face : Ct = 3,2 – 4* 𝝋 ;
Incidence suivant une bissectrice : Ct = 2,6 – 2* 𝝋 ;
Incidence parallèle à une face : Cx = 0.8 ; Cy = 2.6 – 2* 𝝋 (On
inversera les notations du NV65 dans un souci de bienséance)
Procédons à la comparaison entre les deux incidences normale à une face et
suivant une bissectrice, afin d’en extraire une qui, jointe à celle parallèle à
une face, sera étudiée en parallèle avec la précédente pour déterminer pour
chaque effort interne, la direction la plus défavorable.
On a : Ct normale – Ct bissectrice = 3,2 – 4* 𝜑 - 2,6 + 2* 𝜑 = 0,6 -2* 𝜑 Donc : Ct normale
– Ct bissectrice = 0 donne une valeur de 𝜑 égale à 0,3. Ainsi, pour une valeur de
𝜑 prise égale à 0,12 pour début d’itérations donne Ct normale – Ct bissectrice > 0.
Ainsi, la vérification se limitera aux deux incidences parallèle à une face
et normale à une face pour déterminer l’effort le plus défavorable que
l’on va utiliser pour dimensionner le pylône.
IV. Méthode de calcul et dimensionnement
Le structure sera calculé tronçon par tronçon du haut vers le bas. Chaque
Ri = h ( Pinf/i + Psup/i ) / 2
b) Principe de dimensionnement
Le calcul se fera par itération, a commencer par le tronçon le plus
haut et en descendant vers le bas.
On détermine l’effort tranchant et le moment résultant des
tronçons supérieurs déjà connus pour chaque incidence (Ct
spécifique à chaque incidence ) :
Et M= M11*Ct1*ρ1=10368 daN.m
Et N= P1*h1+P0=1720 daN
Tout calcul fait, on trouve : Nb=25878 daN
Incidence parallèle
My=Cy*Ct1*ρ1=8996 daN.m
= 4265 daN
Incidence parallèle
Pour les membrures du premier tronçon les tubes 273/6,3 Et pour les diagonales des
Pour les membrures du premier tronçon les tubes 323,9/5,6 Et pour les diagonales de