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CHAPITRE 3 : ETUDE DE REHABILITATION DE LA STATION D'EPURATION DE

L’ECOLE POLYTECHNIQUE DE THIES

Introduction
I. Principe de l’épuration
1. Définitions
a. Les eaux usées
Trois grandes catégories d'eaux usées sont distinguées en fonction de leur origine. Dans un
premier temps, les eaux pluviales subissent une pollution indirecte causée par l'homme. En
effet, au contact de l'air chargé de particules polluantes, l'eau de pluie devient impure. De
plus, en ruisselant, elle se mélange aux déchets présents au sol, comme les huiles de vidange,
les résidus de métaux lourds ou les restes de pneus. Selon la situation, les systèmes de collecte
des eaux pluviales sont qualifiés de « séparatifs » lorsqu'ils sont recueillis séparément, ou «
unitaires » s'ils sont combinés avec les eaux usées.
Ensuite, il est important de différencier les eaux industrielles, qui varient considérablement
d'une industrie à l'autre. Elles peuvent contenir des substances toxiques ou des métaux lourds.
Dans certains cas, les industries les prétraitent avant de les rejeter dans les systèmes de
collecte.
Enfin, les eaux domestiques proviennent des usages privés et ménagers de l'eau. Elles sont
principalement polluées par des éléments organiques tels que les graisses, les solvants, les
détergents, les matières organiques azotées et les germes fécaux. La consommation annuelle
d'eau domestique dans une communauté de 1000 personnes varie entre 55 000 et 70 000 m3.
Leur pollution annuelle est estimée à 29 tonnes de matières en suspension dans les eaux usées,
24 tonnes de matières organiques, 6 tonnes de matières organiques azotées et 1,5 tonne de
phosphore. Pour préserver notre environnement, le traitement de ces déchets est essentiel, et
c'est là que l'épuration entre en jeu.
b. L’épuration
L'épuration des eaux usées implique l'élimination suffisante de substances polluantes pour que
l'eau rejetée dans l'environnement naturel ne le détériore pas. Cette démarche
environnementale vise à préserver notre écosystème et nos ressources en eau, d'où la
normalisation des performances de nos stations d'épuration.
Pour les stations qui traitent plus de 2000 équivalents habitants, les exigences sont adaptées
aux caractéristiques du milieu naturel, avec des rendements ciblant une fourchette de 70 à 90
% selon les situations. En ce qui concerne les stations desservant de petites collectivités,
celles de moins de 2000 équivalents habitants, les performances dépendent du type de
système de traitement employé, avec des taux de rendement variant entre 30 % et 60 %.
2. Processus d’épuration
La station de traitement par boues activées comprend un dispositif de prétraitement avec un
dégrilleur et un dessableur, suivi d'un traitement primaire avec un décanteur primaire et un
réacteur (bassin d'aération). Ensuite, un clarificateur ou décanteur secondaire assure le
traitement secondaire, suivi d'un bassin de désinfection pour le traitement tertiaire. Enfin, un
dispositif est dédié au traitement des boues résiduelles.
a. Prétraitement
Le prétraitement vise à séparer les matières grossières et les éléments qui pourraient perturber
les étapes ultérieures du traitement. Il comprend le dégrillage, pour filtrer les déchets
volumineux, le dessablage pour faciliter la décantation et prévenir l'abrasion des équipements,
ainsi que le dégraissage et le déshuilage pour éviter l'encrassement de la station par des
graisses. L'élimination des graisses améliore le transfert d'oxygène dans le bassin d'aération.
Dégrilleur :
À l'entrée de la station d'épuration, les effluents bruts doivent passer par un dégrillage (parfois
un tamisage) pour retenir les matières volumineuses (flottants, etc.) à travers des grilles. Cette
opération est réalisée, si possible, avant la station de relevage pour protéger les pompes ou vis
d'Archimède et assurer le bon fonctionnement des étapes ultérieures du traitement.
Le prétraitement est défini selon trois catégories :
- Prédégrillage : les barreaux des grilles sont espacés de 30 à 100 mm.
- Dégrillage moyen : les barreaux sont espacés de 10 à 30 mm.
- Dégrillage fin : les barreaux sont espacés de moins de 10 mm ; généralement précédé d'un
prédégrillage de protection.
Les grilles peuvent être verticales, mais elles sont le plus souvent inclinées de 60° à 80° par
rapport à l'horizontale et sont composées de barreaux droits en acier.
 Les grilles manuelles
Les grilles manuelles sont composées de barreaux droits de section circulaire ou rectangulaire.
Elles sont généralement inclinées sur l'horizontale (60° à 80°) et peuvent être mobiles (sur
glissière) ou pivotantes pour faciliter le nettoyage du canal par un by-pass destiné à éviter les
débordements en cas d'obstruction. Ces grilles sont principalement utilisées dans les très
petites installations d'épuration, où le nettoyage est effectué manuellement à l'aide d'un râteau.
Cette opération indispensable au bon fonctionnement de l'installation nécessite un nettoyage
quotidien, parfois avec plusieurs interventions de l'exploitant dans la journée, ce qui entraîne
un surcoût d'exploitation.
 Les grilles mécaniques
Elles sont indispensables pour les stations d'épuration de taille plus importante et parfois
utilisées même pour des installations de faible envergure afin de réduire les interventions
manuelles de nettoyage. Ces grilles fonctionnent automatiquement par horloge électrique ou
en se basant sur l'élévation de la hauteur d'eau à l'amont. On peut les distinguer en deux
types : les grilles à nettoyage par l'amont et celles à nettoyage par l'aval.
Le dessablage
Le dessablage est une étape du traitement des effluents bruts, visant à éliminer les sables
présents. Cette opération est essentielle pour plusieurs raisons :
- Éviter les dépôts dans les canalisations qui pourraient entraîner leur bouchage.
- Protéger les pompes et autres organes mécaniques contre l'abrasion causée par les particules
de sable.
- Préserver le bon fonctionnement des autres étapes de traitement, notamment le réacteur
biologique.
- Réduire la production de boues.
Le dessablage cible les particules minérales de granulométrie supérieure à 100 micromètres,
permettant ainsi d'améliorer l'efficacité globale du processus de traitement des eaux usées. En
éliminant les sables, un fonctionnement optimal de la station d'épuration et une meilleure
qualité de l'eau traitée avant son rejet dans l'environnement sont garantis.

b. Traitement biologique
Ouvrage de traitement primaire
Le traitement primaire des eaux usées vise à éliminer les polluants sous forme insoluble et en
solution. Environ 70% de la pollution organique, mesurée par la DCO et la DBO5, provient de
la fraction particulaire. Les techniques de traitement primaire se basent sur la décantation
gravitaire pour séparer les matières solides du liquide. La décantation primaire élimine les
matières en suspension décantables sans ajout de réactifs chimiques, réduisant la pollution des
effluents bruts de 40% à 60% pour les matières en suspension et de 25% à 40% pour la DBO5
et la DCO. Ce traitement cible la réduction significative des matières en suspension,
notamment 50% à 60% des MES totales et 80% à 90% des MES décantables. Les méthodes
incluent la décantation classique, où les éléments solides se déposent au fond du décanteur
pour former les boues primaires.
Le Clarificateur
Le clarificateur a pour objectif de séparer les flocs biologiques de l'eau à épurer. Les boues
déposées dans le clarificateur sont renvoyées vers le bassin d'aération pour maintenir une
concentration quasi constante en bactéries, tandis que les boues en excès sont acheminées vers
les installations de traitement de boues.
c. Traitement de boues
Les boues issues des diverses filières de traitement des eaux usées se présentent sous
différentes formes :
- Boues fermentescibles (boues primaires, boues biologiques en excès).
- Boues diluées (boues primaires, boues physico-chimiques de déphosphatation, boues
biologiques en excès).
Le choix de la filière doit prendre en compte plusieurs facteurs :
- Capacité de la station.
- Nature des boues.
- Fiabilité de la filière concernant le devenir des boues.
- Impact des surnageants et des filtrats sur le fonctionnement de la station.
- Surface disponible.
- Coûts d'investissement et d'exploitation.
Quelle que soit la filière choisie, l'objectif demeure le même :
- Réduire le volume des boues (épaississement, déshydratation, incinération).
- Réduire leur pouvoir fermentescible (procédés chimique, biologique, thermique).
Les traitements des boues s'effectuent généralement en plusieurs étapes, adaptables selon la
filière sélectionnée :
- Stabilisation biologique, chimique ou thermique.
- Épaississement, conditionnement et déshydratation.
- Évacuation (épandage, décharge, incinération).
d. Traitement de désinfection
En plus des traitements de base, des mesures complémentaires sont souvent nécessaires. La
désinfection joue un rôle essentiel en éliminant les micro-organismes pathogènes. Cette
opération peut être effectuée en ajoutant du chlore ou de l'ozone ou en exposant l'eau à des
rayons ultraviolets, assurant ainsi la sécurité sanitaire de l'eau traitée.
La déphosphatation est une autre étape importante. Elle permet de réduire les niveaux de
phosphates en excès dans l'eau, lesquels peuvent être néfastes pour les écosystèmes
aquatiques. Ce processus s'accomplit en ajoutant des agents tels que la chaux ou le chlorure de
fer, favorisant la précipitation des phosphates et améliorant ainsi la qualité de l'eau rejetée.
Ces traitements complémentaires sont indispensables pour garantir que les eaux usées rejetées
dans nos écosystèmes restent conformes aux normes environnementales et préservent la santé
de nos écosystèmes fragiles.
II. Calcul des débits et des charges polluantes
1. Calcul des débits
a. Débit journalier
Le débit journalier représente la quantité totale d'eau usée qui est traitée par une station
d'épuration en une journée complète, généralement mesurée en mètres cubes par jour
(m³/jour). Il prend en compte toutes les eaux usées générées par les activités domestiques,
commerciales et industrielles sur une période de 24 heures.
Il est donné par la formule :
Q j=D . N

Avec :
D : débit de rejet (L/hab/J), 170 L/hab/J
N : Nombre d’habitants à l’horizon considéré, 2000 personnes
Q j=170∗2000
3
Q j=340 m / j

b. Débit moyen horaire


Le débit moyen horaire est le volume moyen d'eau usée qui arrive à la station d'épuration
chaque heure sur une période donnée. Il est exprimé en mètres cubes par heure (m³/heure) et
permet d'obtenir une vue plus détaillée des variations des débits tout au long de la journée,
aidant ainsi à dimensionner les équipements de la station.
Il est donné par la formule :
Q j 340
Qm = =
24 24
3
Qm =14.2m /h=3.94 l/s

c. Débit de pointe
Le débit de pointe représente la période de la journée où le débit d'eau usée est à son
maximum. Cela se produit généralement lorsque de nombreuses personnes utilisent
simultanément les installations sanitaires, comme le matin ou en fin d'après-midi. Le
dimensionnement de la station d'épuration doit prendre en compte cette pointe pour s'assurer
que la capacité de traitement est suffisante même pendant ces moments de demande
maximale.
Il est donné par la formule :
Q p=C p .Q m

2.5
C p=1.5+ si Qm ≥ 2.8 L /s
√ Qm
C p=3 si Qm <2.8 L/ s
2.5
C p=1.5+ =2.76
√ Qm
Q p=2.76∗3.94
3
Q p=10.86 l /s=39 m /h

d. Débit diurne
Le débit diurne fait référence au débit d'eau usée pendant les heures de jour, lorsque l'activité
humaine est généralement plus élevée. Ce débit est en contraste avec le débit nocturne, qui se
produit pendant les heures de nuit lorsque l'activité est plus faible. Le dimensionnement de la
station d'épuration doit tenir compte des variations entre les débits diurnes et nocturnes pour
garantir un traitement efficace tout au long de la journée.
Il est donné par la formule [1] :
Qj 340
Qd = =
16 heures 16
3
Qd =5.9 l/s=21.25 m /h

2. Calcul des charges polluantes :


a. Demande Biochimique en Oxygène sur 5 jours (DBO5)
Au cœur de l'évaluation de la qualité de l'eau réside un paramètre essentiel connu sous le nom
de Demande Biochimique en Oxygène sur 5 jours (DBO5). Cette mesure précise incarne la
quantité d'oxygène nécessaire pour les processus d'oxydation chimique sur une période de
cinq jours, englobant la dégradation des matières organiques par voie aérobie et la
décomposition des composés organiques. La terminologie « biochimique » reflète la
superposition de ces deux types d'oxydation dans les effluents complexes.
 Charge de la DBO5
Elle est déterminée par la relation suivante [1] :
δ 1=N∗DBO5

2000∗60
δ 1=
1000
δ 1=120 Kg/ j

 Concentration de la DBO5
Elle est donnée par la relation [1] :
δ1
[ DBO5 ]=
Qj
120
[ DBO5 ]=
340

[ DBO 5 ] =0.351 Kg/m3


[ DBO 5 ] =351 mg/l
b. Matières en suspension (MES)
Parmi les indicateurs clés de la qualité de l'eau, les Matières en Suspension (MES) se dressent
en témoins indiscutables du degré de pollution des effluents, qu'ils soient issus
d'environnements urbains ou industriels. Ces matières, se situant entre les états soluble et
colloïdal, sont efficacement capturées par des filtres, définissant ainsi leur nature distincte et
leur impact environnemental.
 Charge en matière de suspension
Elle est déterminée par la relation suivante :
δ 2=N∗MES
2000∗90
δ 2=
1000
δ 2=180 Kg/ j

 Concentration de MES
Elle est donnée par la relation :
δ2
[ MES]=
Qj
180
[ MES]=
340

[ MES ] =0.529 Kg/m3


[ MES ] =529 mg/l
Les résultats de calcul de débits et charges polluantes sont récapitulés sur la tableau…

Données valeurs

Débits

Débit total journalier en m 3/j 340

Débit moyen horaire en m 3/h 14.2

Débit de pointe en m3/h 39

Débit de diurne en m3/h 21.25

Charges polluantes

La teneur en DBO5 g/hab/j 60

La teneur en MES g/hab/j 90

Charges en DBO5 kg DBO5/j 120

en mg/l 351

Charges en MES kg DBO5/j 180

en mg/l 529

III. Dimensionnement de la station d’épuration


1. Prétraitement
a. Dégrilleur
 Procédure de calcul :
La procédure de calcul pour déterminer la longueur et la largeur de la grille en fonction de son
inclinaison à partir de la surface mouillée et du tirant d’eau est la suivante :
Étape 1 : Déterminer la surface mouillée.
Étape 2 : Fixer le tirant d'eau en utilisant le nombre d’habitants.
Étape 3 : Fixer l'angle d'inclinaison de la grille par rapport à l'horizontale.
Étape 4 : En utilisant le tirant d'eau et l'angle d'inclinaison, calculer la longueur de la grille.
Étape 5 : En utilisant la surface mouillée et la longueur de la grille, calculer la largeur de la
grille.
Étape 6 : En utilisant la longueur et la largeur de la grille, calculer le nombre de barreaux
horizontaux et verticaux
Étape 7 : Calculer la perte de charge.
 Dimensionnement :
La surface mouillée :
La superficie verticale ouverte de la grille est donnée par la formule :
Qp
S=
V ∗θ∗C
Avec :
Q p : Débit maximal à travers la grille, 0.055 m3 /s

V : Vitesse de l’écoulement à travers la grille, 0.8 m/s


e
θ : Coefficient de passage libre donné par la relation :
e+ d
e : espacement entre barreaux, égal à 10 mm
d : diamètre des barreaux, égal à 10 mm
C : Coefficient de colmatage dépendant de la qualité de l’eau et du système de reprise des
résidus. Généralement :
0.1 < C < 0.3 pour une grille manuelle.
0.4 < C < 0.5 pour une grille automatique, une grille manuelle a été choisie C=0.3
0.011
S=
0.5∗0.3∗0.8
2
S=0.092 m
Les dimensions de l’ancien dégrilleur ( L∗l=75 cm∗40 cm) peuvent être conservées.
Calcule de nombre des barreaux
La largeur de la grille égale l=N bv e+ N e d et la longueur de la grille égale L=N bh e+ N e d
Avec :
N bv : Nombre des barreaux verticaux.

N bh: Nombre des barreaux horizontaux.

N e : Nombre d’espacement, N e =N bv +1

e : espacement entre les barreaux.


d : diamètre des barreaux.
l−e
N bv =
e+ d
40−1
N bv = =24.5
1+1
N bv =25 barreaux verticaux

L−e
N bh=
e+ d
20−1
N bh= =9.5
1+1
N bh=10 barreaux horizontaux

La perte de charge
Elle est donnée par l’équation :
2
KV
J=
2g
J : perte de charge en mètre.
V : vitesse maximale d’approche, 0.8 m/s
g : accélération de la pesanteur, 9.8 m²/s

()
3
d 4
K : coefficient de frottement : K=C s
e
C s : coefficient de forme du fer : oblongue (1.7), circulaire (1.8) et rectangulaire (2.4)

e : espacement entre les barreaux, 10 mm.


d : diamètre des barreaux, 10mm.

( )
3
10 4 2
1.8∗ ∗0.8
10
J=
2∗9.81
J=0.059 m
La perte de charge à travers la grille, avec une vitesse d'arrivée de 0,8 m/s, mesure 59 mm, ce
qui est inférieur à la perte de charge autorisée de 150 mm [10]. Le colmatage augmente la
perte de charge, d'où la nécessité de nettoyer régulièrement la grille.
Pour le dégrillage, un dégrilleur automatique sera utilisé, effectuant le nettoyage
automatiquement.
Le dimensionnement du dégrilleur est résumé dans le tableau …

Données de base Unité Valeur

Superficie ouverte de la
m² 0.054
grille

Angle d’inclinaison Degré 70

Longueur de la grille m 0.2

Largeur de la grille m 0.5

Nombre de barreaux
- 25
verticaux
Nombre de barreaux
- 10
horizontaux

Pertes de charges mm 59

b. Dessableur
 Procédure de calcul :
Étape 1 : Connaître le débit de pointe et le temps de séjour de l’eau (Ts ) dans le dessableur.
Étape 2 : Calculer le volume total de sable qui s'accumule dans le dessableur en une journée
en utilisant le débit de pointe et le temps de séjour.
Étape 3 : fixer la hauteur du dessableur.
Étape 4 : À partir du volume et de la hauteur du dessableur, calculer le diamètre du
dessableur.
 Dimensionnement
Le volume
Le volume du dessableur est donné par :
V =Q p∗T s

V : volume du dessableur.
Q p: débit de pointe, 0.011 m3/s

T s: temps de séjour, 5 minutes.

V =0.011∗5∗60
3
V =3.26 m
Le diamètre du dessableur :
Le diamètre du dessableur est donné par :

D=
√ 4∗V
π∗h
D : diamètre du dessableur
V : volume dessableur, 3.26 m3
h : hauteur du dessableur, égale 1 mètre.

D=
√ 4∗3.26
π∗1
D=2m
Débit volumique d’air injecté :
Le volume d’air à injecter est donnée par la relation :
Qair =Q p∗V

Qair : le débit volumique d’air à injecter

Q P: le débit de pointe, 0.011 m3/s

V : le volume d’air à injecter, 1.25 m3/m3.


Qair =0.011∗1.25
3
Qair =0.014 m /s

Quantité de matières éliminées


Le dessableur est un équipement essentiel dans le traitement des eaux usées, car il joue un rôle
important dans l'élimination des matières minérales en suspension (MES). En effet, grâce à
son efficacité remarquable, il parvient à éliminer jusqu'à 70% de la matière minérale présente
dans les eaux usées.
La matière minérale, constituant environ 30% de la charge en matière en suspension (MES),
est ainsi séparée avec succès, ce qui permet de réduire considérablement les impuretés
présentes dans le flux d'eaux usées.
Après le processus de dessablage, les 70% restants des matières en suspension sont identifiés
comme les matières volatiles en suspension (MVS). Bien que ces MVS ne soient pas
éliminées par le dessableur, leur séparation partielle grâce à cet équipement facilite
grandement les étapes ultérieures de traitement.
Partant de ces hypothèses, s’ensuit :
 Les matières minérales totales : MMT =0.3∗180=54 Kg/ j
 Les matières minérales éliminés par le dessableur : MMED=0.7∗54=37.8 Kg/ j
 Les matières volatiles en suspension : MVS=0.7∗180=126
 Les matières minérales restantes : MMR=54−37.8=16.2 Kg / j

 Les MES sortant du dessableur : MES s=126+ 16.2=142.2 Kg/ j


Le dimensionnement du dessableur est résumé dans le tableau…

Données de base Unité valeur

Temps de séjour minutes 5

Hauteur m 2.5

Volume m3 3.26

Diamètre m 3

Débit d’air à injecter m3 0.014

Quantité de matières
Kg/j 37.8
minérale éliminée

Quantité de matières en
Kg/j 142.2
suspension restante

2. Traitement biologique
a. Le décanteur primaire
Surface du décanteur
La surface du décanteur est donnée par la relation :
Qp
Stot =
τ
Q P: le débit de pointe, 39 m3/h

τ : le taux de débordement, 2 m3/h/m²


39
Stot =
2
2
Stot =19.5 m

Volume du décanteur
Le volume du décanteur est :
V tot =Q p∗T r

Q P: le débit de pointe, 197 m3/h

T r : le temps de rétention, 1.5 heures.

V tot =39∗1.5
3
V tot =58.7 m

Diamètre d’un décanteur


Le diamètre du décanteur est donné par :

D=
√ 4∗S tot
π

D=
√ 4∗19.5
π
D=5 m
Hauteur du décanteur
La hauteur du décanteur est donnée par le rapport :
V tot
H=
S tot
58.7
H=
19.5
H=3 m
Calcul des charges polluantes
Le décanteur primaire élimine 35 % de la DBO5 et 95 % de la matière minérale.
 La DBO5 éliminée : DBO5 e =0.35∗120=42 Kg/ j

 La quantité de matières minérales éliminée : MM e =0.95∗16.2=15.39 Kg/ j


Volume des boues produites par jour
La quantité de boues produite est donnée par la relation :
BT =DBO5 e + MM e
BT =42+15.39=57.39 Kg / j

Le dimensionnement du décanteur est résumé dans le tableau …

Désignation Unité Valeur

Surface m3 98.72

Volume m3 296.2

Diamètre m 11

Hauteur m 3

Temps de rétention heures 1.5

Charges à l’entrée

DBO5 Kg/j 1200

MM 162

Charge éliminée

DBO5 Kg/j 42

MM 15.39

Charge à la sortie

DBO5 Kg/j 78

MM 0.81

Volume de boues
m3 57.39
produites

b. Bassin d’aération
Charges polluantes en DBO5
La concentration en DBO5 à l’entrée est donnée par la relation :
L0
S0 =
Qj
S0 : concentration en DBO5 en g/L à l’entrée du bassin

L0: charges en DBO5 à l’entrée du bassin en Kg/j, 78 Kg/j

Q j: débit journalier en m3/j, 340 m3/j.

78 3
S0 = =0.229 Kg /m
340
S0 =229 mg/l

La concentration en DBO5 à la sortie doit être conforme aux normes de rejets établies par
l’OMS, qui sont de 30 mg/l, d’où la charge à la sortie est :
Ls =S s∗Q J

Ls : charge à la sortie en kg/j

S s: concentration en DBO5 en g/L à la sortie du bassin, 30 mg/l

QJ : débit journalier en m3/j, 340 m3/j.

30∗340
Ls =
1000
Ls =10.2 Kg/ j

La charge en DBO5 éliminée Le est :


Le =L0−L s

Le =78−10.2

Le =67.8 Kg/ j

Rendement d’élimination
Le rendement de l’élimination est donné par le rapport :
Le 67.8
R= ∗100= ∗100
L0 78
R=86.92 %
Volume du bassin
Le volume est déduit de la charge volumique C v
L0
C v=
V
L0
V=
Cv

V : volume du bassin en m3
L0: charges en DBO5 à l’entrée du bassin en kg/j, 78 Kg/j

C v : charge volumique, 1.2 kg DBO5/ m3j

78
V=
1.2
3
V =65 m
Masse des boues dans le bassin :
La masse des boues dans le bassin est déduite de la charge massique :
L0
C m=
M
L0
X a=
Cm
X a: masse des boues dans le bassin en kg

L0: charges en DBO5 à l’entrée du bassin en kg/j, 78 Kg/j

C m: charge volumique, 0.4 kg DBO5/ kg MVS j

78
X a=
0.4
X a=195 Kg

La concentration des boues dans le bassin est :


Xa
[ X ¿¿ a ]= ¿
V
V : volume du bassin en, 65 m3
X a: masse des boues dans le bassin en kg, 195 Kg.

195
[ X ¿¿ a ]= ¿
65
3
[ X ¿¿ a ]=3 Kg/m ¿
Dimensionnement du bassin d’aération
L
Les dimensions seront évaluées en utilisant la relation: =2
l
et la hauteur sera choisie dans la plage de 3 à 5 mètres.
 Surface horizontale
V
Sh =
H
Sh: surface horizontale

V : volume du bassin, 6 m3
H : hauteur du bassin, 3 mètres.
65
Sh =
3
2
Sh=21.67 m

 Largeur du bassin

l=
√ √
Sh
2
=
21.67
2
l=3.3 m
 Longueur du bassin
L=2∗l=2∗3.3
L=6.6 m
 Temps de séjour
V 65
T s= =
Q p 39

T s=1.67 heures

Besoins en oxygène
 La quantité d’oxygène journalière
q O 2=a ' Le +b ' X a

Le : La charge DBO5 éliminée (Kg/j) , 67.8 Kg/ j

X a : Masse totale de boues présente dans le bassin d’aération (Kg), 195 Kg

a ' : besoin pour la synthèse de la biomasse.


b ' : besoin pour la respiration.

Type de traitement a' b'

Faible charge 0.65 0.065

Moyenne charge 0.6 0.08

Forte charge 0.55 0.12


Puisqu’ un traitement à moyenne charge a été choisi, les valeurs de a’ et b’ sont : a’ = 0,60 et
b’ = 0,08.
q O 2=67.8∗0.6+ 0.08∗195

q O 2=56.28 KgO 2 / j

 La quantité d’oxygène horaire


Elle est donnée par la relation :
qO 2 56.28
q O 2/ 24= =
24 24
q O 2/ 24=2.345 Kg O2 /h

 La quantité d’oxygène nécessaire pour un 1 m3 du bassin


Elle est donnée par la relation :
q O 2 2.345
q O 2/ m =
3 =
V 65
3
q O 2/ m =0.036 Kg O2 /h . m
3

 La quantité d’oxygène nécessaire en cas de débit de pointe


Elle est donnée par :
a ' Le b ' X a
q O 2/ p= +
Td 24

Avec :
T d : Période diurne en heures égal à 16 heures

0.6∗67.8 0.08∗195
q O 2/ p= +
16 24

q O 2/ p=3.19 Kg O2 /h

Système d’aération
 Calcul d’aérateur de surface à installer :
 La quantité totale d’oxygène transférée par unité de puissance dans les conditions
standard (N0) :
Elle est déterminée par la formule d’Hormanik :
−3
N 0=1.98∗10 ∗Pa +1
Pa : Puissance par m² du bassin, 70 à 80 w/m², 75 w/m²
−3
N 0=1.98∗10 ∗75+1=1.15 Kg O2 / Kwh

N=N 0∗ (
( β∗C s−C l )∗( a'∗C T−20 )
Cs )
Avec :
β : L’effet des solides dissous, est de l’ordre de 0,9 (Gaid, 1984)
C l : Concentration en oxygène dissout dans la masse liquide à T= 25 C°. Sa valeur est
comprise entre 1.5 et 2 mg/l. (BEDIA, 2012), 2 mg/l
C s : Concentration de saturation en oxygène à la surface à la condition standard à 20°C.

Elle est égale à 8,7 mg/l pour les aérateurs de surface


C : coefficient de température, C = 1,02
T : Température, généralement T=25
'
a : Coefficient global de transfert de matière de l’eau usée à celui de l’eau épurée, sa valeur
est comprise entre 0,85 à 0,95 (Carlier, 1986), il est fixé à 0.9.

N=1.15∗ ( ( 0.9∗8.7−2 )∗( 0.9∗1.0225−20 )


8.7 )
N=0.77 KgO2 /kwh

 Calcul de la puissance nécessaire à l’aération « puissance requise pour oxygénation »


Wa :
Elle représente la puissance requise pour l’oxygénation (wa). Elle est déterminée par la
formule :
q O 2/ p 3.19
w a= =
N 0.77
w a=4.15 kwh

 Calcul de la puissance de brassage et le maintien des solides en suspension dans le


bassin :
Elle est déterminée par la formule :
w n=Sh∗Pa

Où :
Sh : Surface horizontale du bassin (m²), 21.67 m²

Pa : puissance absorbée par (w/m²) du bassin (w/m²), 75 w/m².


w n=21.67∗75=1625.25 w

w n=1.625 kwh
 Le nombre aérateur
Elle est calculée par la formule :
wa 4.15
Na= = =2.55
wn 1.625
N a =3 aérateurs

 Besoin en énergie de l’aérateur


En condition standard, les aérateurs fournissent un apport énergétique spécifique de 1.5
KgO2/Kwh
qO 2 / p 3.19
E= =
1.5 1.5
E=2.13 kwh/h
Bilan des boues
 Calcul de la quantité des boues en excès
Elle est donnée par la relation :
∆ X=X min + X dur + am Le −b X a −X eff

Avec :
∆ X : La quantité de boues en excès
X min : les 30% des matières minérales contenues dans les MES qui sortent du déssableur, 162
Kg/j
X dur : Boues difficilement biodégradables (appelées matières dures), elles représentent

(0,3 à 0,35) de MVS, X dur =0.3∗126=37.8 Kg/ j


a m : Coefficient de rendement cellulaire (g cellulaires formées/g DBO éliminées) entre

(0,53 <a m <0,56), en moyenne a m=0.55


Le : Quantité de DBO5 à éliminer, 67.8 Kg/j
'
b
b : Fraction de la masse cellulaire éliminée par jour en respiration endogène : b=
1.42
0.13
b : Coefficient cinétique de respiration endogène il est égale à : 0,13, b=
'
=0.092
1.42
X a : Masse totale de MVS dans le bassin(Kg), 1950 Kg/j

X eff : La quantité des fuites de MES avec l’effluent (dépend des normes de rejet, généralement
elle est égale à 30mg/l) , X eff =0.03∗Q j =0.03∗340=10.2 Kg/ j
∆ X=16.2+37.8+0.55∗67.2−0.092∗195−10.2
∆ X=62.82 Kg/ j
 Concentration de boues en excès
Elle est déterminée par la formule :
1200
[ X ¿¿ m]= ¿
Im

Avec :
[ X ¿¿ m]¿ : Concentration de boues en excès.
I m: indice de Mohlman.

La décantabilité des boues est jugée satisfaisante lorsqu'elle se situe dans la fourchette de (100
à 150) ml/g. L’indice de Mohlam correspond au volume occupé par un gramme de boues
sèches après une décantation de 30 minutes dans une éprouvette de 1 litre. Dans le cas
spécifique donné, l'indice de décantabilité est évalué à 125 ml/g.
1200 3
[ X ¿¿ m]= =9.6 Kg /m ¿
125
 Le débit de boues en excès
Ce débit est donné par :
∆X
Qexés =
62.82
[ X ¿ ¿ m]= ¿
9.6
3
Qexés =6.54 m / j

 Le débit spécifique par m 3 de bassin


Il est déterminé par la formule :
∆ X 62.82
Qsp= =
V 65
3
Qsp=0.97 Kg/m . j

 Le débit des boues recyclées


Le processus de recirculation des boues repose sur un système de pompage. Son objectif est
d'extraire les boues activées présentes au fond du clarificateur et de les acheminer vers l'amont
du bassin d'aération. Cette démarche vise à réensemencer le bassin d'aération, assurant ainsi
une concentration constante en microorganismes épurateurs.
L'insuffisance de boues recyclées entraîne une accumulation excessive de boues dans le
décanteur secondaire(clarificateur), provoquant une carence en oxygène. Dans certains cas,
cela peut entraîner une dénitrification avec remontée des boues à la surface.
Par contre, une quantité excessive de boues recyclées peut perturber le processus de
clarification.
Le taux de recyclage varie généralement entre 15% et 100% du débit de l'effluent produit, ce
qui permet une adaptation selon les besoins du système de traitement des eaux.
Il est donné par l’expression :
[ X ¿¿ a ]
R= ¿
[ X ¿¿ m]−[ X ¿¿ a]∗100 ¿ ¿
R : taux de recyclage (%)
[ X ¿¿ m]¿ : Concentration de boues en excès, 9.6 Kg/j
[ X ¿¿ a ]¿ : concentration des boues dans le bassin, 3 Kg/j.
3
R= ∗100
9.6−3
R=45.45 %
 Le débit des boues recyclées
Il est donné par la relation :
Qr =R∗Q j=0.4545∗340
3
Qr =154.5 m / j

 Age des boues


L’âge des boues correspond au rapport entre la quantité de boues présentes dans le bassin
d’aération et la quantité de boues retirées quotidiennement.
Xa
Ab =
∆X
Ab : âge des boues

X a : Masse totale de MVS dans le bassin(Kg), 1950 Kg/j

∆ X : La quantité de boues en excès, 678 Kg/j


195
Ab =
62.82
Ab =3.11 jours

Les résultats sont résumés dans le tableau…


Désignation Unité valeur

Dimensions du bassin d’aération

 Volume d’un bassin V m3 65

 Hauteur du bassin H m 3

 Surface horizontale d’un bassin Sh m² 21.67

 Largeur d’un bassin l 3.3


m
 Longueur d’un bassin L 6.6

 La masse de boues dans le bassin Kg 195


Xa

 Concentration de boues dans le


Kg/ m3 3
bassin [Xa]
 Temps de séjours TS débit moyen H 1.67
horaire

Besoin en oxygène

 Quantité d’oxygène journalière KgO2/j 56.28

 La quantité d’oxygène horaire KgO2/h 2.345

 La quantité d’oxygène nécessaire pour


KgO2/m3j 0.036
un m3 du bassin

 La quantité d’oxygène nécessaire KgO2/h 3.19


en cas de pointe
L’aérateur de surface à installer

 La puissance nécessaire à l’aération Kw 4.15

 La puissance de brassage et le maintien


Kw 1.625
des solides en suspension dans le bassin

 Le nombre d’aérateurs dans le bassin - 3

 Besoin en énergie de l’aérateur E Kw/h 2.13

Bilan de boues

 La quantité des boues en excès Kg/j 62.82

 Concentration de boues en excès Kg/m3 9.6

 Le débit de boues en excès m3/j 6.54


3
 Le débit spécifique par m de Kg/m3.j 1.043
bassin

 Le taux de boues recyclées R % 45.45


c. Le clarificateur ou décanteur secondaire
Les dimensions du clarificateur seront identiques à celles du décanteur primaire, étant donné
que le même débit d'eau sera traité.
3. Traitement de boues
a. Dimensionnement de l’épaississeur
La production journalière de boues est de 2 types :
- La boue primaire
Elle est la somme de la charge en DBO5 à l’entrée de dessableur et de la charge en MES à la
sortie de dessableur.
∆ X p=DBO 5e + MES s

∆ X p: La boue primaire

DBO 5e : la charge en DBO5 à l’entrée de dessableur

MES s: la charge en MES à la sortie de dessableur.

∆ X p=120+142.2

∆ X p=262.2 Kg/ j

- La boue secondaire
Elle est constituée de la quantité de boue en excès.
∆ X s=∆ X

∆ X : la quantité de boues en excès, 62.82 Kg/ j


∆ X s: la boue secondaire

∆ X s=62.82 Kg/ j

La quantité totale journalière des boues est :


∆ X totale=∆ X p +∆ X s=262.2+62.82

∆ X totale=325.02 Kg/ j

 Calcul du débit journalier reçu par l’épaississeur


Le débit est calculé en utilisant la quantité et la concentration des boues.
 Le débit arrivant des ouvrages de prétraitement
Ce débit est donné par l’expression :
∆Xp
Q 1=
S1
∆ X p: La boue primaire, 262.2 Kg/ j
S1: la concentration des boues primaires qui est généralement comprise entre 20 et 30 g/l, il
est fixé à 25 g/l pour ce projet.
262.2
Q 1=
25
3
Q1=10.488 m / j

 Le débit arrivant du décanteur secondaire (boue en excès)


Ce débit est donné par l’expression :
∆ Xs
Q 2=
S2
∆ X s: La boue secondaire, 62.82 Kg/ j

S2: la concentration des boues primaires qui est généralement égale à 9.6 g/l.

62.82
Q 2=
9.6
3
Q2=6.544 m / j

 Le débit total reçu par l’épaississeur


Ce débit est donné par la relation :
Qtotale =Q1+Q 2=10.488+6.544
3
Qtotale =17.032m / j

 La concentration du mélange
Elle est donnée par le rapport :
∆ X totale 325.02
[ S ]= =
Qtotale 17.032

[ S ] =19.083 Kg/m3
 Le volume de l’épaississeur
Il est donné par la formule :
V =Q totale∗T s

Qtotale : le débit reçu par l’épaississeur, 17.032 m3 / j

T s: le temps de séjour des boues qui est de 1 à 15 jours, il est pris égal à 2 jours.

V =17.032∗2
3
V =34.064 m
 La surface horizontale unitaire
Elle est donnée par la relation :
V
Sh =
H
Sh: la surface u horizontale de l’épaississeur

V : le volume unitaire de l’épaississeur, 34.064 m3


H : la hauteur de l’épaississeur, il est fixé à 3 mètres
34.064
Sh =
3
2
Sh=11.355 m

 Le diamètre de l’épaississeur
Il est donné par la formule :

D=
√ 4∗S hu
π
=

4∗11.355
π
D=3.8 m
D≈4 m
 Dimensionnement du digesteur
 Le débit arrivant du digesteur
Ce débit est donné par l’expression :
∆ X totale
Qd =
Sd
∆ X totale: La boue arrivant du digesteur, 325.02 Kg/ j

Sd : la concentration des boues arrivant du digesteur qui est généralement égale à 80 g/l.

325.02
Qd =
80
3
Qd =4.063 m / j

 Le volume du digesteur
Il est donné par la formule :
V '=Qd∗T s

Qd : le débit reçu par le digesteur, 4.063 m3 / j

T s: le temps de séjour des boues qui est T s=175∗10(−0.03 .t ), t est pris égal à 35°,
−0.03∗35
T s=175∗10 =15.59 jours .
'
V =4.063∗15.59
' 3
V =63.342 m
 La surface horizontale unitaire
Elle est donnée par la relation :
V'
S 'h =
H'
S ' h : la surface unitaire horizontale d’un digesteur

V ' : le volume unitaire d’un digesteur, 63.342 m3


H ' : la hauteur de digesteur, il est fixé à 3 mètres.
63.342
S 'h =
3
2
S ' h =21.114 m

 Le diamètre de l’épaississeur
Il est donné par la formule :

D=
'
π√
4∗S' hu
=
4∗21.114
π
'

D =5.185 m
'
D ≈ 5.5 m
 La quantité de matières sèches des boues fraîches (issues du traitement
primaire des eaux usées)
Elle est donnée par la formule suivante :
F g=Q d∗F s∗K s

Qd : Le débit des boues arrivant au digesteur, 4.063 m3 / j

F s: la teneur en matières solides qui est de 3 à 4%, il est fixé à 3.5%

K s : poids spécifique de la matière sèche de la boue fraîche qui est égal à 1 tonne/m3.

F g=4.063∗1∗0.035
3
F g=0.142tonne/m

 La quantité de matière organique dans la boue fraîche (issues du traitement


primaire des eaux usées)
Elle est estimée à 60% de la quantité de matières sèches :
F o=0.6∗F g =0.6∗0.142
3
F o=0.085 tonne/m

 La quantité du gaz produite


1 1
Q gaz =138∗t 2∗F o=138∗35 2∗0.085
3
Q gaz =69.396 m / j

 La quantité moyenne du gaz


Elle est égale à 75% de la quantité du gaz produite :
Q ' gaz =0.75∗Q gaz =0.75∗69.396
3
Q ' gaz =52.047 m / j

 La quantité du méthane (CH4)


Elle est égale à 65% de la quantité moyenne du gaz
'
QCH 4=0.65∗Q gaz =0.65∗52.047

3
QCH 4=33.83 m / j

 La quantité du gaz carbonique CO2


Elle est égale à 30% de la quantité moyenne du gaz
'
QC 02=0.3∗Q gaz =0.3∗52.047
3
QC 02=15.614 m / j

 La quantité restante de gaz


Elle représente les 5% restants de la quantité moyenne du gaz
'
Qres =0.05∗Q gaz =0.05∗52.047
3
Qres =2.602 m / j

 La quantité minérale dans la boue :


Elle est donnée par la différence entre la quantité de matières sèches et de la quantité de
matières organiques :
F m=F g−F o =0.142−0.085
3
F m=0.057 tonne/m
Dimensionnement des lits de séchage
Le dimensionnement de cette ouvrage est déterminé par la quantité de boues dirigées vers
l’épaississeur, qui constitue les boues secondaires.
 Le volume d’un lit
Il est calculé en utilisant la formule :
V =L∗l∗e
e : l’épaisseur maximale des boues qui est comprise entre 20 à 30 cm, égale à 25 cm.
L : La longueur comprise entre 20 et 30 mètres, prise égale à 25 mètres
l : la largeur du lit, prise égale à 8 mètres
3
V =25∗8∗0.25=50 m
La concentration de boues activées épaissies est de 20 à 50 g/l.
Avec une concentration de 30 g/l, le volume journalier des boues épandues sera :
∆ X s 62.82
V e= =
30 30
3
V e =2.094 m / j

 Volume des boues épandues par lit et par an


Il est calculé en considérant qu’un lit de séchage peut servir 10 fois par année.
3
V a =10∗V =500 m /an

 Volume de boue à sécher par an


Il est donné par la relation :
V ea =V e∗365=2.094∗365
3
V ea =764.31 m

 Nombre de lits nécessaires


Il est donné par le rapport :
V ea 764.31
N= =
Va 500
N=1.5
N=2lits de séchage
La surface occupée par les lits de séchage est donnée par la relation :
2
S=N∗L∗l=2∗25∗8=400 m
La réalisation des 2 lits de séchage exige une surface vaste, un traitement mécanique serait
préférable. Cependant, même avec ce dispositif, il est nécessaire de construire un lit de
séchage pour une utilisation en cas d'indisponibilité momentanée du séchage mécanique.
Le dimensionnement du système de traitement des boues est résumé dans le tableau…

Désignation unité Valeur


Epaississeur
Concentration à l’entrée g/l 19.083
Débit journalier reçu m3/j 17.032
Temps de séjour jours 2
Volume m3 34.064
Hauteur m 3
Surface m2 11.355
Diamètre m 4
Digesteur
Débit des boues arrivant m3/j 4.063
Temps de séjour jours 15.59
volume m3 63.342
Hauteur m 3
Surface horizontale m2 21.114
Diamètre m 5.5
Quantité de matières sèches des boues fraîches tonne/j 0.142

Quantité de matière organique dans la boue fraîche tonne/j 0.085


Quantité du gaz produite m3/j 69.396
Quantité moyenne du gaz m3/j 52.047
Quantité du méthane (CH4) m3/j 33.83
Quantité du gaz carbonique CO2 m3/j 15.614
Quantité restante de gaz m3/j 2.602
Quantité minérale dans la boue tonne/j 0.057
Lit de séchage
Longueur m 25
Largeur m 8
Hauteur de boue dans le lit cm 25
Volume m3 50
Volume journalier des boues épandues m3/j 2.094
Volume des boues épandues par lit et par an m3 500
Volume de boue à sécher par an m3/an 764.31
Nombre de lits lits 2
Surface totale des lits de séchage m2 400

4. Traitement de désinfection
a. Dose du chlore à injecter (Cl2) :
Le dichlore, également appelé chlore gazeux (Cl2), offre plusieurs avantages dans le
traitement des effluents. En tant que désinfectant puissant, il élimine les micro-organismes
nocifs et réduit les risques de maladies liées à l'eau. Ses propriétés d'oxydation décomposent
les polluants organiques, les odeurs et autres contaminants dans les effluents. Il laisse un
résidu dans l'eau traitée pour une protection continue contre la croissance microbienne. Le
dichlore agit rapidement, convient aux désinfections rapides et est économique à utiliser.
Cependant, une manipulation prudente et le respect des réglementations sont essentiels pour
éviter les impacts environnementaux négatifs.
La dose de dichlore nécessaire dans les conditions normales pour un effluent traité est de 5 à
10 mg/l pour un temps de contact de 30 minutes.
 Dose journalière du chlore (Cl2) :
Elle est donnée par la formule :
D j=Q j∗DCl 2

Q j: le débit moyen journalier, 2400 m3/j

DCl : dose de chlore, 10 g/m3


2

340∗10
D j=
1000
D j=3.4 Kg/ j

L'utilisation du chlore gazeux présente de nombreux problèmes, en particulier en ce qui


concerne la sécurité de stockage qui doit être examinée et résolue avec une attention toute
particulière. Par conséquent, il peut être avantageusement remplacé par un autre désinfectant,
tel que l'hypochlorite de sodium, plus connu sous le nom d'eau de javel.

b. La dose journalière d’hypochlorite de sodium (NaOCl)


 Le volume de l’eau de javel pouvant remplacer la quantité du chlore
La quantité de NaOCl nécessaire pour remplacer le Cl2 dépend de la concentration en chlore
actif de chaque produit. En utilisant la règle de trois basée sur la proportion trouvée à 1° de
chlorométrie (1 litre d’eau de Javel contient 3.17g de chlore actif), il est possible de calculer
la quantité appropriée de NaOCl pour remplacer le Cl2 à 20° de chlorométrie.
1 °de chlorométrie → 3.17(g de Cl 2 /1l N a OCl)

20 ° de chlorométrie → X (g de Cl2 /1 l N a OCl)


3.17∗20
X= =63.4(g de Cl 2 /1l N a OCl)
1
Le volume d’eau de Javel à 20° de chlorométrie pouvant remplacer la quantité d’un
kilogramme de chlore est :
1
V ej = −3
=15.77 litres
63.4∗10
 Le volume journalier d’hypochlorite de sodium nécessaire
Il est calculé en utilisant la relation :
1
V NaOCl=V ej∗D j= ∗3.4
63.4
3
V NaOCl=0.054 m / j=2.234 l/h

Il est donc nécessaire d’installer une pompe doseuse qui débite au 3 l/h.
A la sortie du clarificateur, les eaux transitent par un bassin de chloration à l’eau de Javel. En
tête du bassin, il y a une cellule de mélange avec agitateur pour l’injection de l’eau de Javel
nécessaire à la désinfection.
 Le volume du bassin de désinfection :
Il est calculé en utilisant le débit de pointe et le temps de séjour :
V =Q p∗T s

Q p: le débit de pointe, 39 m3 /h

T s: le temps de séjour, 0.5 heures .

V =39∗0.5
3
V =19.5 m
 La surface horizontale :
Elle est donnée par la relation :
V
S=
H
V : le volume du bassin, 98.5 m3
H : la hauteur du bassin, elle est fixée à 3 m
19.5
S=
3
S=6.5 m²
 Les dimensions du bassin de désinfection :
En considérant que le bassin est carré, le côté est donné par la formule :
l= √ S= √ 6.5
l=2.55 m
Le dimensionnement du système de traitement de désinfection est résumé dans le tableau…
Désignation Unité Valeur

Dose journalière du chlore (Cl2) Kg/j 3.4

Quantité de l’eau de javel pouvant


litres de Cl2/NaOCl 15.77
remplacer la quantité du chlore
Quantité d’hypochlorite de sodium
l/h de Cl2/NaOCl 2.234
nécessaire
Volume du bassin m3 19.5
Hauteur du bassin m 3
Surface du bassin m2 6.5
Longueur du bassin m 2.55

IV. Guide de gestion et d’exploitation de la station


1. Prétraitement
a. Dégrillage
L'entretien régulier de la grille dans une station d'épuration est essentiel pour garantir le
fonctionnement optimal du système de traitement des eaux usées. Les étapes importantes pour
assurer un entretien efficace de cette grille sont :
 Nettoyage journalier :
Le nettoyage de la grille doit être effectué quotidiennement pour éviter tout risque
d'obstruction et de dysfonctionnement du système. Cependant, la fréquence de nettoyage peut
être adaptée en fonction de la quantité et de l'importance des déchets retenus. Si la station
d'épuration traite une grande quantité de déchets, il est préférable d'augmenter la fréquence de
nettoyage.
 Mise en stockage :
Après le nettoyage de la grille, les déchets retenus doivent être mis en stockage dans un
conteneur à ordures approprié. Avant cela, un égouttage préalable est nécessaire pour retirer
l'excès d'eau. Ce processus permet de réduire le poids et le volume des déchets, facilitant ainsi
leur gestion ultérieure.
 Égouttage avant stockage :
Dans certains cas, un égouttage préalable peut être réalisé en plaçant les déchets dans un
panier adapté. Cela permet de séparer davantage l'eau des déchets avant de les stocker dans le
conteneur à ordures.
 Matériels utilisés :
Le nettoyage de la grille peut être effectué à l'aide d'un râteau ou d'une fourche spécialement
conçus à cet effet. Ces outils permettent de retirer les déchets retenus sur la grille de manière
efficace et rapide.
 Temps nécessaire d'entretien :
Le temps requis pour effectuer chaque manipulation d'entretien est généralement court,
s'élevant à environ 1 à 2 minutes. Cela garantit une maintenance rapide et régulière,
minimisant ainsi les interruptions potentielles du processus de traitement des eaux usées.
 Devenir des déchets :
Les déchets récupérés par la grille automatique ne doivent en aucun cas être évacués en
agriculture, car ils peuvent contenir des éléments nocifs pour l'environnement et la santé.
Jusqu'en 2002, le stockage en décharge était autorisé, mais cette méthode est maintenant
dépassée en raison de son impact environnemental négatif. Actuellement, la meilleure
pratique consiste à compacter les déchets et à les incinérer de manière contrôlée et sûre.

b. Dessableur
L'entretien régulier du dessableur dans une station d'épuration est d'une importance capitale
pour garantir un traitement efficace des eaux usées. Voici les étapes essentielles pour assurer
un entretien optimal du dessableur :
 Maintenir la propreté quotidiennement :
Il est primordial de maintenir le dessableur propre et débarrassé des résidus accumulés. Un
nettoyage quotidien permet d'éviter tout risque d'obstruction qui pourrait nuire au bon
fonctionnement du dispositif. Le personnel d'entretien doit retirer les sables et les graviers
accumulés, assurant ainsi une efficacité optimale de l'installation.
 Vérifier le bon fonctionnement quotidiennement :
Chaque jour, une vérification minutieuse du bon fonctionnement du dessableur est requise.
Cela implique de s'assurer que les mécanismes internes, tels que le pont roulant et les
procédés de raclage, fonctionnent correctement. Toute anomalie ou défaillance potentielle
doit être détectée rapidement pour permettre des interventions préventives.
 Matériel utilisé :
Pour effectuer l'entretien du dessableur, une pelle est l'outil le plus couramment utilisé. Elle
permet de retirer efficacement les sables et les graviers accumulés dans le dessableur,
facilitant ainsi le nettoyage régulier de l'installation.
 Temps nécessaire pour l'entretien :
En moyenne, l'entretien complet du dessableur nécessite environ 15 à 30 minutes par semaine.
Ce temps est bien investi pour assurer le bon fonctionnement et la performance optimale de
l'installation de traitement des eaux usées.
 Devenir des sables :
Les sables récupérés dans le dessableur peuvent être traités de différentes manières. Deux
options courantes sont le stockage en décharge et l'utilisation en remblais. Cependant, il est
important de noter que lors de l'utilisation en remblais, des précautions doivent être prises
pour éviter le lessivage de matières organiques vers les cours d'eau. Cette mesure vise à
prévenir toute contamination environnementale et à préserver la qualité des ressources
hydriques.
2. Traitement biologique
a. Bassin d’aération
L'entretien régulier du bassin d'aération dans la station d'épuration est essentiel pour garantir
un traitement efficace des eaux usées et maintenir une qualité optimale de l'eau rejetée. Voici
les principales étapes à suivre pour assurer un entretien efficace du bassin d'aération :
 Contrôle quotidien des équipements d'aération :
Chaque jour, il est primordial de contrôler l'état de tous les équipements d'aération pour
s'assurer qu'ils fonctionnent correctement. Les aérateurs doivent être en bon état de marche
pour assurer une oxygénation adéquate des eaux usées et favoriser l'activité microbienne
essentielle au traitement biologique.
 Entretien des procédures automatiques de démarrage et d'arrêt :
Les procédures automatiques de démarrage et d'arrêt des aérateurs doivent être vérifiées et
entretenues régulièrement pour garantir leur bon fonctionnement. Ces dispositifs permettent
de gérer efficacement l'aération en fonction de la charge organique et des besoins en oxygène
du bassin.
 Notation des paramètres de fonctionnement :
Chaque jour, les paramètres de fonctionnement tels que le débit et le taux d'oxygène doivent
être notés. Ces données sont essentielles pour évaluer la performance du bassin d'aération et
identifier d'éventuels problèmes ou fluctuations.
 Mesure quotidienne de la charge en DBO5 et de la concentration des boues :
La charge en DBO5 (demande biochimique en oxygène sur 5 jours) et la concentration des
boues dans le bassin doivent être mesurées et notées quotidiennement. Ces mesures
permettent d'évaluer l'efficacité du traitement biologique et de surveiller la santé du système.
 Contrôle et suivi bimensuel des eaux de sortie :
Deux fois par mois, des prélèvements composites des eaux de sortie du bassin d'aération
doivent être effectués pour analyser le pH, l'alcalinité, la DBO5 et la DCO (demande
chimique en oxygène). De plus, une fois par mois, un échantillon doit être envoyé à un
laboratoire externe pour une analyse indépendante des résultats obtenus in situ. Ces contrôles
sont cruciaux pour s'assurer de la conformité des eaux traitées avant leur rejet dans
l'environnement.
 Contrôle régulier des rejets phosphates et nitrates :
Une à plusieurs fois par semaine, les rejets de phosphates et de nitrates sur l'eau épurée
doivent être testés à différents moments de la journée. Ces tests simples réalisés à des jours
différents de la semaine aident à surveiller l'efficacité du processus d'élimination des
nutriments. En cas de remontées de boues ou de formations anormales d'écumes, un test
nitrate est effectué en sortie de bassin après l'arrêt des aérateurs.
 Temps nécessaire :
Les tâches spécifiques d'entretien du bassin d'aération varient en termes de temps requis. Par
exemple, le test de l'ammoniac peut prendre environ 2 minutes, tandis que le test de nitrate
peut être effectué en 1 minute.
b. Entretien des décanteurs (décanteur primaire et clarificateur) dans une Station
d'Épuration
L'entretien régulier des décanteurs dans une station d'épuration est indispensable pour assurer
leur bon fonctionnement et garantir une clarification efficace des eaux traitées. Voici les
étapes essentielles pour un entretien optimal des décanteurs :
 Maintien de la propreté :
Il est essentiel de maintenir les décanteurs en parfait état de propreté. Pour cela, il dispose
d'un racleur de surface pour récupérer les flottants et d'un racleur de fond pour concentrer les
boues décantées vers le centre de l'ouvrage. Pour optimiser la récupération des flottants, des
larges trémies sont mises en place, et la pente d'approche sur la trémie d'évacuation est douce.
Le racleur de fond, reposant sur un radier lisse, doit pouvoir être remonté facilement par
l'exploitant sans nécessiter de vider entièrement le décanteur. Un bouton d'arrêt d'urgence est
également prévu sur l'ensemble du pont racleur pour assurer la sécurité du personnel.
 Gestion de la recirculation des boues :
Afin de réduire les risques de bouchage dans les conduites de recirculation des boues, il est
recommandé de favoriser un fonctionnement continu de la recirculation, mais avec de brefs
temps d'arrêt ou une alternance des pompes pour prévenir tout blocage. Pour éviter le
fonctionnement de la pompe en cas de non-alimentation du poste (en cas de bouchage ou
d'isolement accidentel du poste), un contacteur d'arrêt du pompage est installé, déclenché par
un niveau très bas.
 Vérification des dispositifs de pompage des écumes :
Tous les six mois, il est nécessaire de vérifier le bon fonctionnement des dispositifs de
pompage des écumes. Ces dispositifs permettent d'éliminer les matières flottantes et les
graisses en surface du clarificateur.
 Analyses contractuelles après clarification :
Des analyses contractuelles, telles que la DBO (demande biochimique en oxygène), la DCO
(demande chimique en oxygène) et les MES (matières en suspension), doivent être effectuées
sur l'eau après clarification. Ces analyses permettent de contrôler l'efficacité du traitement et
d'ajuster si nécessaire les paramètres de fonctionnement des décanteurs.
 Vidange périodique des ouvrages :
Tous les 5 ans, il est recommandé de procéder à une vidange des ouvrages pour contrôler et
entretenir les structures immergées des décanteurs.
 Matériel d'Entretien et de suivi :
Le matériel nécessaire pour l'entretien des décanteurs comprend un balai à manche
suffisamment long pour le nettoyage des parois et une citerne pour la vidange des écumes.
Pour le suivi régulier du clarificateur, il est recommandé de disposer d'1 à 2 éprouvettes d'un
litre en plastique, d'1 chronomètre, et d'1 disque blanc de mesure de la turbidité ou disque de
Secchi pour évaluer la limpidité de l'eau.
 Temps Nécessaire :
Le temps nécessaire pour le brossage des parois d'un décanteur statique est estimé à 15 à 30
minutes par semaine. Par contre le temps nécessaire pour le suivi de la décantation en
éprouvette est d'environ 30 minutes, tandis que la mesure de la limpidité et du niveau des
boues peut être réalisée en 30 secondes.
V. Estimation des coûts de la station
Conclusion

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