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2.1. Généralités sur les poutres
2.1.1. Torseur des forces de cohésion dans une section d’un solide
𝐹2
𝐹1
𝐹3
𝐹5
𝐹4
𝐹2
𝐹1
P 𝐹3
𝐹5
𝐹4
𝐶⃗𝑛
M A
𝐹3
𝐹5
𝐹4
𝑅⃗⃗
⃗⃗⃗
↺ 𝑀
A
G
𝐹3
𝐹5
𝐹4
⃗⃗
{ 𝑅 } est appelé torseur des forces de cohésion.
𝑀⃗⃗⃗
𝑅⃗⃗ = ∬ 𝐶⃗𝑛 𝑑𝐴
⃗⃗⃗ = ∬ 𝐺𝑀
𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐶⃗𝑛 𝑑𝐴
On appelle poutre le solide engendré par une surface plane A dont le centre de gravité
G décrit une courbe constamment normale à A.
A est appelé section normale ou section droite de la poutre.
La courbe décrite par le centre de gravité G de la section normale A de la poutre est la
fibre moyenne de la poutre.
Si cette fibre appartient à un plan, on dit que la poutre est plane. Sinon, elle est gauche.
Si cette fibre est droite, la poutre est droite. Si cette fibre est courbe, la poutre est courbe.
On se limitera aux poutres droites.
2.1.3. Torseur des forces de cohésion dans une section droite d’une poutre
3
Considérons une section droite d’une poutre.
y
𝑇𝑦
𝑅⃗⃗
𝑀𝑦
⃗⃗⃗
𝑀
G 𝑇𝑥 =N
𝑇𝑧 G𝑧
𝑀 x
𝑀𝑥 = 𝑀𝑇
⃗⃗
{ 𝑅 } est le torseur des forces de cohésion.
𝑀⃗⃗⃗
𝑇𝑥 = 𝑁
𝑅⃗⃗ = { 𝑇𝑦 }
𝑇𝑧
𝑀𝑥 = 𝑀𝑇
⃗⃗⃗
𝑀 = { 𝑀𝑦 }
𝑀𝑧
Une force et un moment internes sont positifs s’ils agissent dans le sens positif des axes
sur une face positive et dans le sens négatif des axes sur une face négative.
𝑦
𝑁 𝑁 𝑇
x 𝑀 𝑀
𝑁>0 𝑇 𝑇>0
𝑥 𝑀>0
x
4
Soit une poutre droite uniformément chargée.
G G’
∆𝑥
𝑇𝑧 𝑇′𝑦
p
𝑀′𝑦
N 𝑀𝑇 𝑀𝑧 𝑀′ 𝑇 N’
G
G’
x
𝑀𝑦 𝑀′𝑧
𝑇𝑦 𝑇′𝑧
z
−𝑁 −𝑀𝑇
𝑅⃗⃗
G : { } = {−𝑇𝑦 −𝑀𝑦 } torseur des forces de cohésion en G.
⃗⃗⃗𝐺
𝑀 −𝑇𝑧 −𝑀𝑧
𝑁′ 𝑀′ 𝑇
⃗⃗⃗⃗
𝑅′
G:{ } = {𝑇′𝑦 𝑀′𝑦 } torseur des forces de cohésion en G’.
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀′𝐺
𝑇′𝑧 𝑀′𝑧
∑ 𝐹𝑥 = 0 𝑁′ − 𝑁 = 0 ∆𝑁 = 0
∆𝑇𝑦
{∑ 𝐹𝑦 = 0 ⇒ {𝑇′𝑦 − 𝑇𝑦 − 𝑝∆𝑥 = 0 ⇒ {∆ =𝑝 𝑥
∑ 𝐹𝑧 = 0 𝑇′𝑧 − 𝑇𝑧 = 0 ∆𝑇𝑧 = 0
𝑑𝑇𝑦
=𝑝
𝑑𝑥
5
⃗⃗⃗/𝐺′ = 0
∑𝑀 ⇒ 𝑀 ⃗⃗⃗𝐺 + (− ∆𝑥 𝑖⃗) ∧ (−𝑝∆𝑥 𝑗⃗) + (−∆𝑥 𝑖⃗) ∧ 𝑅⃗⃗ = ⃗0⃗
⃗⃗⃗𝐺′ + 𝑀
2
2
⇒ ⃗⃗⃗𝐺 + 𝑝 ∆𝑥 𝑘
⃗⃗⃗𝐺′ + 𝑀
𝑀 ⃗⃗ + (−∆𝑥 𝑖⃗) ∧ (−𝑁𝑖⃗ − 𝑇𝑦 𝑗⃗ − 𝑇𝑧 𝑘
⃗⃗ ) = ⃗0⃗
2
2
⇒ ⃗⃗⃗𝐺 + 𝑝 ∆𝑥 𝑘
⃗⃗⃗𝐺′ + 𝑀
𝑀 ⃗⃗ + ∆𝑥 𝑇𝑦 𝑘
⃗⃗ − ∆𝑥 𝑇𝑧 𝑗⃗ = ⃗0⃗
2
∑ 𝑀𝑥 = 0 𝑀′ 𝑇 − 𝑀𝑇 = 0
∑
{ 𝑀𝑦 = 0 ⇒ { 𝑀′𝑦 − 𝑀𝑦 − ∆𝑥 𝑇𝑧 = 0
∆𝑥 2
∑ 𝑀𝑧 = 0 𝑀′𝑧 − 𝑀𝑧 + 𝑝 + ∆𝑥 𝑇𝑦 = 0
2
∆𝑀𝑇 = 0
∆𝑀𝑦
= 𝑇𝑧
∆𝑥
∆𝑀𝑧 ∆𝑥
= −𝑇𝑦 − 𝑝
{ ∆𝑥 2
𝑑𝑀𝑦
= 𝑇𝑧
⇒ {𝑑𝑀𝑑𝑥
𝑧
= −𝑇𝑦
𝑑𝑥
𝑑𝑇𝑦
=𝑝
𝑑𝑥
𝑑 2 𝑀𝑧 𝑑𝑇𝑦
= −
𝑑𝑥 2 𝑑𝑥
𝑑2 𝑀𝑧
= −𝑝
𝑑𝑥 2
Si le torseur des forces de cohésion fait apparaître un seul des quatres (4) éléments N,
T, 𝑀𝑇 , M non nul, la sollicitation est dite simple. On étend à cette définition le cas où T et M,
perpendiculaires entre eux sont associées.
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- Exemples
y y
N>0 N<0
x x
z z
1 : Traction (extension) simple 1 : Compression simple
y y
𝑇𝑦
T ⃗⃗⃗𝑇
𝑀
x ↺
x
𝑇𝑧
z
z
2 : Cisaillement 3 : Torsion simple
y y
⃗⃗⃗𝑦 =M
𝑀
x x
⃗⃗⃗𝑧 =M
𝑀
z z
7
y y
𝑇𝑦 =T ⃗⃗⃗𝑦 =M
𝑀
x x
⃗⃗⃗𝑧 =M
𝑀 𝑇𝑧 =T
z z
- Exemples
y y
𝑇𝑦 =T ⃗⃗⃗𝑦 =M
𝑀
N>0
N<0
x x
⃗⃗⃗𝑧 =M
𝑀 𝑇𝑧 =T
z z
⃗⃗⃗𝑦
𝑀
⃗⃗⃗𝑓
𝑀
⃗⃗⃗𝑧
𝑀
z
8
y
⃗⃗𝑦
𝑇 ⃗⃗⃗𝑦
𝑀
⃗⃗⃗𝑓
𝑀
N
x
⃗⃗𝑧
𝑇 ⃗⃗⃗𝑧
𝑀
z
y y
𝑇𝑦 =T ⃗⃗⃗𝑦 =M
𝑀
⃗⃗⃗𝑇
𝑀 ⃗⃗⃗𝑇
𝑀
x x
⃗⃗⃗𝑧 =M
𝑀 𝑇𝑧 =T
z z
𝜏𝑥𝑦
M 𝜎𝑥
𝜏𝑥𝑧 x
𝑅⃗⃗ = ∬ 𝐶⃗𝑛 𝑑𝐴
⃗⃗⃗𝐺 = ∬ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 𝐺𝑀 ∧ 𝐶⃗𝑛 𝑑 𝐴
9
𝜎𝑥
𝐶⃗𝑛 = {𝜏𝑥𝑦 }
𝜏𝑥𝑧
0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀 = {𝑦}
𝑧
⃗⃗ ) 𝑑𝐴
𝑅⃗⃗ = ∬(𝜎𝑥 𝑖⃗ + 𝜏𝑥𝑦 𝑗⃗ + 𝜏𝑥𝑧 𝑘
𝑁 = ∬ 𝜎𝑥 𝑑𝐴
𝑇𝑦 = ∬ 𝜏𝑥𝑦 𝑑𝐴
𝑇𝑧 = ∬ 𝜏𝑥𝑧 𝑑𝐴
𝑖⃗ 𝑗⃗ ⃗⃗
𝑘
⃗⃗⃗𝐺 = ∬ | 0
𝑀 𝑦 𝑧 | 𝑑𝐴
𝜎𝑥 𝜏𝑥𝑦 𝜏𝑥𝑧
⃗⃗ ] 𝑑𝐴
⃗⃗⃗𝐺 = ∬[(𝑦𝜏𝑥𝑧 − 𝑧𝜏𝑥𝑦 )𝑖⃗ + (𝑧𝜎𝑥 )𝑗⃗ + (−𝑦𝜎𝑥 )𝑘
𝑀
𝑀𝑇 = ∬(𝑦𝜏𝑥𝑧 − 𝑧𝜏𝑥𝑦 ) 𝑑𝐴
𝑀𝑦 = ∬(𝑧𝜎𝑥 ) 𝑑𝐴
𝑀𝑧 = ∬(−𝑦𝜎𝑥 ) 𝑑𝐴
N N N N
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• Remarque
Pour ce qui concerne la compression, la poutre ne doit pas être trop élancée. Si la
poutre est élancée, il y a risque de flambement (cf. chap. 6).
2.2.1. Contraintes
𝑁 = ∬ 𝜎𝑥 𝑑𝐴
𝑁
𝜎=
𝐴
• Cercles de Mohr
𝜏𝑚𝑖𝑛 𝜏𝑚𝑖𝑛
𝜎 𝜎
𝜏𝑚𝑎𝑥 𝜏𝑚𝑎𝑥
𝜏 𝜏
Traction pure Compression pure
𝑑𝑈 1
= 𝜎𝜀
𝑑𝑉 2
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𝑑𝑈 1 𝜎
= 𝜎
𝑑𝑉 2 𝐸
𝑑𝑈 1 𝜎 2
=
𝑑𝑉 2 𝐸
𝑑𝑈 1 1 𝑁 2
= ( )
𝑑𝑉 2 𝐸 𝐴
1 𝑁2
𝑈 = ∭𝑉 𝑑𝑉
2 𝐸𝐴2
1 𝐿 𝑁2
𝑈 = 2 ∫0 (∬ 𝐸𝐴2 𝑑𝐴) 𝑑𝑥 L : longueur de la poutre
1 𝐿 𝑁2
𝑈= ∫ 𝑑𝑥
2 0 𝐸𝐴
Considérons une poutre verticale sur laquelle agit une force de compression N par
l’intermédiaire d’une plaque d’assise.
La plaque d’assise ne répartit la force que sur la partie centrale de la poutre. Des
contraintes tangentielles naissent entre les fibres de la partie centrale et les fibres extrêmes.
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On constate que la distribution des contraintes normales est uniforme à une distance de
l’extrémité de la poutre égale à la hauteur de sa section droite.
D’une manière générale, on constate que la perturbation des contraintes dues à
l’application des forces extérieures ne se fait sentir que sur une distance h égale à la hauteur de
la section de la poutre. Au-delà, règne une distribution uniforme.
• Entailles
N
𝜎𝑚𝑎𝑥
𝜎𝑚𝑜𝑦
𝑘≈2 m n Entaille 1
t 2a t 𝜌
𝑁
𝜎𝑚𝑜𝑦 =
𝐴
𝜎𝑚𝑎𝑥 = 𝑘𝜎𝑚𝑜𝑦
D
Entaille 2
m n
𝜌
𝑡 d=2a 𝑡
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Il se produit aux point m et n une concentration de contrainte d’autant plus élevée que
le rayon 𝜌 du congé de raccordement est plus faible et que le changement de section D/d est
grand.
1
𝑘 = 1+
√𝛼𝜌⁄𝑡 + 𝛽(𝜌⁄𝑎)(1 + 𝜌⁄𝑎)2
𝜎𝑚𝑎𝑥
3𝛾 − 1
𝑘=
𝛾 + 0,3 𝑑
𝑏
𝛾= N
𝑑 b
Si 𝑑 ≪ 𝑏 ⇒ 𝑘 = 3
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• Trou elliptique
𝜎𝑚𝑎𝑥
2𝑎
N
b’
2𝑎
Si le trou elliptique est très petit par rapport à la largeur du plat, on a : 𝑘 = 1 + 𝑏
(𝑘 → ∞).
𝑎
Par contre, si → 0, le trou elliptique dégénère en une fissure parallèle à l’axe de la
𝑏
• Remarques
On peut espérer arrêter une fissure perpendiculaire à l’axe d’une barre tendue en créant
deux trous circulaires à ses extrémités. On remplace ainsi 𝑘 = ∞ 𝑝𝑎𝑟 𝑘 = 3.
Les contraintes générales provoquées dans une poutre par un système de forces
appliquées à une extrémité ne changent pas si l’on substitue à ces forces un autre système ayant
les mêmes éléments de réduction 𝑁, 𝑀, 𝑇 𝑜𝑢 𝑀𝑇 . Seules changent les contraintes locales
agissant dans les zones d’application des forces sur une longueur égale à la hauteur de la poutre.
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𝜎𝑒
𝜎𝑐 ≤
𝑆
1
𝜎𝑐 = √ [(𝜎1 − 𝜎2 )2 + (𝜎2 − 𝜎3 )2 + (𝜎3 − 𝜎1 )2 ]
2
𝜎𝑒
𝜎1 ≤
𝑆
𝜎𝑒
𝜎≤
𝑆
𝜎𝑒
𝑘𝜎𝑚𝑜𝑦 ≤
𝑆
• Remarques
𝜎𝑒
m n
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C’est grâce à cette propriété des matériaux ductiles que l’on dimensionner les pièces
boulonnées sans tenir compte des coefficients de concentration de contrainte. Il faut seulement
considérer la section nette des barres.
2.2.5. Déformations
N N N
𝜕𝑢
𝜀𝑥 =
𝜕𝑥
𝑑𝑢
𝜀𝑥 =
𝑑𝑥
𝑑𝑢 = 𝜀𝑥 𝑑𝑥
𝜎𝑥
𝜀𝑥 =
𝐸
𝑁
𝜎𝑥 =
𝐴
𝑁
𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
𝐸𝐴
𝐿
𝑁
𝑢=∫ 𝑑𝑥
0 𝐸𝐴
Si N, E et A sont constants,
𝑁𝐿
𝑢=
𝐸𝐴
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Si 𝑁 > 0 ⇒ 𝑢 > 0, soit un allongement.
Si 𝑁 < 0 ⇒ 𝑢 < 0, soit un rétrécissement.
• Remarque
u est inversement proportionnel à EA. Si EA est grand, alors u est petit. EA caractérise la
rigidité de la poutre en traction.
Une enveloppe mince est un organe susceptible de contenir un fluide sous pression et
dont l’épaisseur est faible par rapport aux autres dimensions.
• Exemples
𝛼′ 𝑛⃗⃗
⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹′
dS’
M’
S’
dA S dS
A M
𝑑𝐹⃗ 𝛼
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S’ est la surface intérieure de l’enveloppe coupée ;
S est la projection de S’ sur le plan ;
A est la surface de la section droite de l’enveloppe.
⃗⃗⃗⃗ = 𝑝𝑑𝑆′𝑛⃗⃗
𝑑𝐹′
A l’équilibre, on :
∬𝑆 𝑝𝑑𝑆 = ∬𝐴 𝜎𝑑𝐴
• Contraintes
∬𝑆 𝑝𝑑𝑆 = ∬𝐴 𝜎𝑑𝐴
𝑆
𝑝𝑆 = 𝜎𝐴 ⇒ 𝜎 = 𝑝
𝐴
19
N N
1.2. 𝑟
𝜎𝛼 = 𝑝
2.1. 𝑒
𝑝𝑟
𝜎𝛼 = Formule des chaudières (contrainte circonférentielle)
𝑒
• Condition de résistance
C’est cette formule que l’on utilise pour déterminer l’épaisseur des tôles de chaudières
𝑝𝑟
(𝑒 ≥ 𝜎 )
𝑒 ⁄𝑆
• Déformation
𝑝𝑟
𝜎=
𝑒
𝜎 𝑝𝑟
=
𝐸 𝐸𝑒
𝑝𝑟 ∆𝑟
𝜀= =
𝐸𝑒 𝑟
𝑝𝑟 2
∆𝑟 =
𝐸𝑒
• Contraintes
𝑆
𝜎𝑥 = 𝑝
𝐴
𝑆 = 𝜋𝑟 2
𝐴 ≈ 2𝜋𝑟𝑒
𝜋𝑟 2
𝜎𝑥 = 𝑝
2𝜋𝑟𝑒
𝑝𝑟
𝜎𝑥 =
2𝑒
• Condition de résistance
𝜎𝑒
𝜎𝑥 ≤
𝑆
𝑝𝑟 𝜎𝑒
≤
2𝑒 𝑆
𝑝𝑟
𝑒≤
2 𝜎𝑒 ⁄𝑆
21
e
• Contraintes
𝑆
𝜎=𝑝
𝐴
𝑆 = 𝜋𝑟 2
𝐴 ≈ 2𝜋𝑟𝑒
𝜋𝑟 2
𝜎=𝑝
2𝜋𝑟𝑒
𝑝𝑟
𝜎=
2𝑒
• Condition de résistance
𝜎𝑒
𝜎≤
𝑆
𝑝𝑟 𝜎𝑒
≤
2𝑒 𝑆
𝑝𝑟
𝑒≤
2 𝜎𝑒 ⁄𝑆
22
• Déformation
𝑝𝑟 2
∆𝑟 =
2𝐸𝑒
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2.4. Exercices
B C
30° 30°
1. La valeur de la charge N qui entraînera une contrainte de 150 MPa dans chacun des
barreaux.
2. Le déplacement vertical ∆𝐴 du point A.
2m 1
1.5 m
2
A x B C
P=10 kN
2m 1m
Un barreau rigide ABC (A est un pivot) est soutenu par deux barreau métalliques 1 et 2
(figure ci-dessus). On applique à une distance x du pivot une charge P de 10 kN. Par ailleurs,
on connaît les données suivantes :
24
On demande de calculer :
1. la distance x à laquelle il faut appliquer la charge P pour que la contrainte dans l’un ou
l’autre des barreaux n’excède pas la valeur permise 𝜎max 𝑝𝑒𝑟𝑚 ;
2. la valeur des contraintes dans les barreaux 1 et 2 ;
3. le déplacement vertical de l’extrémité C.
1
2
C
A B
1m 1,5 m
Les deux barreau 1 et 2 (figure ci-dessus) sont, au départ, simplement en contact l’un avec
l’autre (en B) et avec les parois rigides (en A et C). On connaît les données suivantes :
a) pour le barreau 1, A1= 1 000 mm2, E1= 100 GPa et α1= 20x10-6 °C-1 ;
b) pour le barreau 2, A2= 500 mm2, E2= 70 GPa et α2= 13x10-6 °C-1 ;
On augmente la température de l’ensemble de 30°C. On demande de calculer :
1. Le déplacement de la jonction B ;
2. La valeur de la contrainte dans chacun des barreaux.
t2
r1
t1
25
La structure ci-dessus est formée de deux cylindres concentriques, faits de matériaux
différents. Initialement, il existe entre eux un jeu radial de 0,1 mm. On exerce une pression à
l’intérieur du plus petit cylindre (p=500 kPa) et on augmente la température de l’ensemble
(∆T=40°C).
On demande de calculer la valeur de la contrainte subie par la paroi de chacun des deux
cylindres.
Cylindre 1 Cylindre 2
r1=0.5 m (nominal) r2=0.5 m (nominal)
t1=1 mm t2=4 mm
E1=70 GPa E2=200 GPa
α1=24x10-6 °C-1 α2=12x10-6 °C-1
Une barre d’acier longue d’un mètre et de 800 mm2 de section est placée à
l’intérieur d’un tube de cuivre de la même longueur et de 1000 mm2 de section. Les extrémités
de la barre et du cuivre sont solidaires. Calculer les efforts dans les deux matériaux provoqués
par un échauffement de 80 °C et l’allongement de l’ensemble. On admet que les deux matériaux
sont élastiques linéaires. Les coefficients de dilatation thermique valent :
a=12.10-6 et c=17.10-6.
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