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difficilement biodégradable et qui a des impacts non négligeables sur l’environnement et l’Homme.
Leur décontamination par les procédés conventionnels biologiques ou physiques est souvent
inefficace et nécessite par conséquent le recours à des procédés d’oxydation avancée dont
l’électrocoagulation. Dans le présent travail, nous avons étudié l’élimination par électrocoagulation
du bleu de méthylène, modèle de colorant synthétique textile, en utilisant des électrodes de fer et
d’aluminium. L’étude des paramètres pouvant influencer l’élimination par électrocoagulation du
bleu de méthylène tels que le pH, la durée de l’électrolyse, la densité de courant et la nature de
l’anode a montré que les meilleurs traitements sont obtenus avec un effluent de pH égal à 7 pendant
4 heures d’électrolyse à une densité de courant de 3,75 A/cm2 en utilisant l’électrode de fer. Dans
ces conditions, le pourcentage d’élimination du bleu de méthylène dans les eaux atteint 80,1%. Des
électrodes en fer seraient donc plus intéressantes pour l’élimination du bleu de méthylène,
comparativement à des électrodes en aluminium.
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Catégorie : Entreprise
Effluent : Définition
La plupart des procédés industriels engendrent des rejets polluants qui proviennent du contact de
l’eau avec des gaz, liquides ou solides. Ces rejets sont soit continus, soit discontinus. La présence
de bassins d’homogénéisation est donc indispensable.
Certains effluents sont susceptibles d’être ségrégés afin de subir un traitement spécifique. La
récupération de matières premières et/ou d’eau en fabrication est alors possible. Dans un second
cas, ces effluents sont dirigés vers un bassin de stockage pour être réinjectés à débit pondéré dans
le circuit de traitement, après avoir subi au besoin un prétraitement. C’est le cas des bains de
décapage et galvanoplastie ; soudes usées ; eaux ammoniacales de cokerie ; condensats de
papeterie, « eaux mères » des industries agroalimentaires et chimiques ; rejets toxiques et rejets
concentrés.
Ce sont les fluides qui découlent des cuves et tuyauteries comme les eaux de vannes, les eaux de
chaufferie comme les purges de chaudière ou de réfrigération, ou encore les boues du traitement
des eaux d’appoint.
Il s’agit de tout fluide qui survient suite à une fuite accidentelle de produits lors de la manutention
ou du stockage des eaux de lavage de sols ou d’outils de production par exemple ; mais aussi des
eaux polluées.
Selon le secteur industriel, les effluents peuvent être de différente nature. Ce peut être des eaux
usées, mais aussi des huiles, des hydrocarbures, des polluants organiques (colorants, détergents,
dérivés nitrés ou dérivés chlorés), des métaux ou des acides minéraux (acides chlorhydrique,
nitrique, sulfurique…). Aussi, tous ces éléments ne réagissent pas de la même manière. Il faut
séparer les matières flottantes (graisses, hydrocarbures aliphatiques, goudrons, huiles organiques,
résines…) des matières en suspension (sables, oxydes, hydroxydes, pigments, soufre colloïdal,
latex, fibres, adjuvants de filtration…). Or, ces effluents peuvent avoir des impacts non
négligeables sur l’environnement et sur la santé publique.
Le traitement des eaux usées est donc crucial car il permet aux industries de s’assurer que leur
activité ne porte pas atteinte au milieu naturel. La particularité des rejets industriels est leur
diversité. Il est donc nécessaire d’adapter les procédés de traitement à chaque industrie.
Le traitement de ces effluents répond à un cadre juridique strict. L’exploitant doit s’assurer du
bon fonctionnement de ses matériels d’analyse en faisant effectuer périodiquement ses mesures par
un organisme extérieur compétent. L’inspecteur des installations classées peut également procéder
à des contrôles inopinés des rejets par un organisme indépendant.
Mais au-delà du respect pur des normes et règlements, il est conseillé à toute entreprise d’optimiser
son installation afin de réduire ses coûts de fonctionnement. Parfois les résidus de dégradation
des eaux demandent un traitement très coûteux : c’est le cas de l’élimination des boues issues du
traitement des effluents qui représente une part importante du budget consacré à l’environnement.
Il est possible de sous-traiter cette gestion à une société spécialisée qui proposera diverses
technologies disponibles comme les procédés physico-chimiques, l’évapo-concentration, la
centrifugation, le traitement membranaire ou l’épuration biologique.
Ces résidus industriels peuvent être considérés comme des déchets à traiter ou bien comme de
nouvelles ressources. C’est le principe du recyclage. En effet, un certain traitement des
effluents peut permettre de les revaloriser.
Il est par exemple possible de récupérer l’huile lors de la phase graisseuse des effluents via
l’utilisation d’une cuve intégrant un séparateur lamellaire. Ce procédé engendre une diminution de
la charge organique de l’effluent et une valorisation tarifaire des huiles par reprise d’un prestataire.
Il est aussi commun d’optimiser des solutions de nettoyage en place (NEP) via un procédé physico-
chimique : l’essentiel de la pollution des solutions de nettoyage est retiré et permet une réutilisation
de ces solutions dans le cycle de nettoyage. Autre valorisation : le réchauffage des bassins de la
station d’épuration. En récupérant l’énergie dans les buées secondaires de procédés, il est possible
de maintenir la station d’épuration à une température permettant son efficacité épuratoire
maximale. Les industries agroalimentaires ont longtemps dirigé leurs effluents chargés en graisses
vers les filières d’épandage. La pratique touche cependant assez vite ses limites avec les contraintes
réglementaires et les réticences des riverains. Aujourd’hui émergent deux filières permettant de
mieux valoriser ces boues : la méthanisation ou le compostage.
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Les eaux usées textiles sont parmi les plus polluantes de tous les secteurs industriels. Les
principaux composants de ces effluents sont caractérisés(volume, toxicité et biodégradabilité).(...)
Deux approches pour la réduction de volume, de charge et de toxicité des effluents sont possibles
: l'amélioration des technologies de production(technologies propres) ou l'augmentation de
l'efficacité du traitement des eaux usées [textiles].Le traitement des effluents textiles(...) Les eaux
usées textiles sont parmi les plus polluantes de tous les secteurs industriels. Les principaux
composants de ces effluents sont caractérisés(volume, toxicité et biodégradabilité).(...) Deux
approches pour la réduction de volume, de charge et de toxicité des effluents sont possibles :
l'amélioration des technologies de production(technologies propres) ou l'augmentation de
l'efficacité du traitement des eaux usées [textiles]. Le traitement des effluents textiles(...) Les eaux
usées textiles sont parmi les plus polluantes de tous les secteurs industriels. Les principaux
composants de ces effluents sont caractérisés(volume, toxicité et biodégradabilité).(...) Deux
approches pour la réduction de volume, de charge et de toxicité des effluents sont possibles;
l'amélioration des technologies de production(technologies propres) ou l'augmentation de
l'efficacité du traitement des eaux usées [textiles].(...) de nouvelles techniques de purification des
effluents textiles sont présentées, en faisant la distinction entre les méthodes déjà opérationnelles
à l'échelle pilote et les méthodes futuristes qui n’ en sont encore qu'au stade du laboratoire.
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L’industrie textile reste l’une des plus polluantes, l’impact de l’industrie textile sur
l’environnement est responsable de 17 à 20% de la pollution de l’eau dans le monde. De plus, une
énorme quantité d’eau est consommée lors de la production du textile en commençant par la culture
du coton, très gourmande en eau. Ainsi, un tee-shirt ou un polo peut nécessiter pour sa production
jusqu’à 25 000 litres d’eau. D’autre part, les teintures textiles consomment 10 950 000 000 litres
d’eau chaque jour. Les produits textiles sont les plus consommés dans le monde. Peu importe l’âge,
le pays, le milieu social, chacun a besoin de s’habiller. 80 milliards de vêtements sont fabriqués
chaque année pour satisfaire cette demande. Les vêtements sont toujours plus colorés, plus facile
à repasser et bon marché pour en consommer sans modération. Mais quel est le prix de cette
consommation abusive ? Combien de molécules dangereuses pour la santé y sont injecté pour les
rendre si attractifs et bon marché ? Est-ce que nous sommes conscients en tant que consommateurs
de leur impact sur notre santé mais aussi sur celle des travailleurs du textile ? Est-il possible de se
passer de toutes ces substances chimiques nocives pour la santé ?
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Comment améliorer l’impact écologique des produits textiles que nous utilisons ?
Pour consommer responsable, il appartient à chacun de repenser son mode de consommation pour
éviter des problèmes de santé à court terme et pour pouvoir envisager la modification de la qualité
de l’offre du produit textile à long terme, l’offre qui reflète pour le moment notre modèle de société
de consommation massive.
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Pour consommer des vêtements éco-responsables l’une des nombreuses solutions est d’acheter des
vêtements en coton bio confectionné à partir de tissu écologique et pour l’empreinte carbone
privilégié la fabrication locale. Choisissez des vêtements écologiques et/ou biologiques comportant
des écolabels comme le tee shirt personnalisé bio fabriquer dans des cotons biodégradables et qui
vous garantissent la limitation des impacts sur l’environnement et la santé. Il existe une dizaine
d’écolabel, entre autres, Oeko-Tex 100 garantit que les textiles ne contiennent pas de substances
indésirables pour la santé et pour la peau. PubAvenue a mis en place avec ses fournisseurs un
cahier des charges strict afin de respecter tous ces points et ainsi vous proposer un catalogue de
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4 Commentaires
1.
Bonjour
je suis un créateur de mode et soucieux de l environnement j aimerai produire une pochette
de costume écologique mais j ai du mal à trouver des partenaire pour le tissus adapter . j ai
très peu de connaissance en ce qui concerne les réseaux de fournisseurs des tissus en coton
, soie,et bien d autre matière pouvant s adapter à la réalisation de ma pochette éco
responsable très originale et vraiment soucieuse de la nature. J’espère que ma demande va
retenir votre attention . Cordialement
Réponse
o
pubavadm12586 sur 5 mai 2021 à 10 h 36 min
bonjour
nous vous invitons à découvrir nos articles écoresponsables a cette adresse
https://www.pubavenue.com/objet-publicitaire-ecologique et au besoin de
contacter notre service commercial.
Bien cordialement
Cdt
Réponse
2.
Bonjour,
je souhaite lancer ma marque de vêtement éco-responsable, comment est-il possible d’avoir
votre catalogue et les tarifs ?
Réponse
Réponse
Rétroliens/Pings
1. Anonyme - Que l’industrie textile reste l’une des industries les plus polluantes, représentant
17 à 20 % de la pollution mondiale de…
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L’Impact de l’Industrie Textile sur l'Environnement en 10 Chiffres
Quel est l’impact de la fabrication de vêtements sur l’environnement ? Pour le comprendre, il est
nécessaire de prendre en compte l’ensemble du cycle de vie d’un vêtement, de sa fabrication à sa
fin de vie. Et ce sont tous les procédés et toutes les étapes de production et procédés qui ont de
lourdes conséquences sur notre environnement !
Petit tour d’horizon avec 10 chiffres marquants sur les effets environnementaux néfastes de
l’industrie textile et de la mode.
2ème industrie la plus polluante au monde
L’industrie textile occupe la deuxième place du podium des industries polluantes après le pétrole.
Ce secteur génère 1,2 milliards de tonnes de C02 par an, davantage que le C02 émis par les
transports maritimes et aériens réunis ! Cela représente 2% des émissions mondiales de gaz à effet
de serre.
L’eau est utilisée dans de nombreuses étapes de fabrication des vêtements : élevage et culture
(notamment celle du coton très gourmande en eau), filature, teinture et traitement, mais également
pour l’entretien du vêtement déjà acheté (12% de la consommation d’eau d’un vêtement est réalisée
post-achat !). 4% de l’eau potable disponible dans le monde est utilisée pour fabriquer des
vêtements.
Vous avez bien lu, c’est 2720 litres d’eau douce qui sont nécessaires pour produire un T-shirt en
coton de 250 grammes. Pour un seul et unique T-shirt ! Et notons que ce sont 7500 litres d’eau qui
sont utilisés pour produire un jean, soit la quantité d’eau bue par un être humain pendant 7 ans, ou
encore l’équivalent de 285 douches. De quoi réfléchir...
Ce sont des fibres synthétiques tels que le polyester, le nylon et l’élasthanne (toutes produites à
partir de pétrole) ou à base de bois transformé chimiquement comme le bambou, la viscose ou le
tencel. La production de fibres synthétiques est à l’origine de 40 millions de tonnes de CO2.
De nombreux éléments entrant dans la fabrication des vêtements jouent un rôle non négligeable
dans la pollution de nos eaux : pesticides et insecticides pour les cultures du coton, solvants chlorés,
pigments pour les teintures… Ces produits chimiques, aujourd’hui utilisés massivement dans
l’industrie de la mode, ont un impact nocif sur l’environnement (mais également sur les êtres
humains). Ce sont des substances toxiques qui sont rejetées dans les eaux usées vers les nappes
phréatiques ou rivières, nuisant ainsi à la biodiversité.
500 000 tonnes de microplastiques sont relâchées dans l’océan à cause de l’entretien des vêtements
synthétiques, ce qui représente 50 milliards de bouteilles plastiques. Ces microparticules de
plastique ne sont pas dégradées dans les stations d’épuration et sont rejetées dans les océans. Il
s’agit de la principale source de pollution des océans devant les sacs plastiques.
C’est la distance parcourue par un jean du champ de coton à son magasin de vente, soit 65 000
kilomètres. Les vêtements sont pour la plupart produits à l’autre bout du monde, dans certains pays
d’Asie. Quoi de mieux que l’avion, moyen de transport le plus rapide, mais également grand
émetteur de gaz à effet de serre responsable du changement climatique, pour garder le rythme
effréné de la surproduction et de la surconsommation textile ? Pour de nombreuses marques, il est
en effet moins cher de payer le carburant pour le transport des vêtements que de les faire fabriquer
localement.
Plus de 100 milliards de vêtements sont vendus dans le monde chaque année
Cette production a doublé entre 2000 et 2014 notamment grâce à la mondialisation et à la
multiplication des échanges commerciaux. C’est 60% de vêtements achetés en plus qu’il y a 15 ans
et qui sont de plus conservés moitié moins longtemps.
En Europe, 4 milliards de tonnes de déchets vestimentaires sont jetés par an. 20 % des vêtements
sont recyclés et 80% rejoignent les décharges ou sont incinérés. La mode et la surconsommation
poussent à renouveler sa garde-robe sans cesse, sans considérer ses besoins réels en vêtements.
Ainsi, c’est 70% de notre garde-robe qui ne sera pas portée et nos vêtements seront utilisés en
moyenne 7 à 10 fois !
Les consommateurs ne sont pas les seuls responsables de ce gaspillage vestimentaire : les marques
de “fast fashion” sont également contraintes de jeter leur propre production parfois ou recourent à
l’incinération d’invendus pour éviter des coûts de stockage.
Autre information alarmante : une benne à vêtements est jetée chaque seconde dans le monde.
Sources :
Cécile Durteste
Rédactrice
Suite à des études en Ressources Humaines, Cécile a choisi d'orienter sa carrière de manière à
contribuer au développement de projets à fort impact. Sensibilisée à l'Economie Sociale et Solidaire
à travers ses expériences dans différentes entreprises sociales, elle a développé un fort intérêt pour
les acteurs de cet écosystème ainsi que pour les enjeux sociaux et environnementaux actuels.
# Développement durable
# ESS
# Entrepreneuriat social
# Innovation sociale
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Etudiants du Mastère Spécialisé Economie Circulaire – Unilasalle Rennes – Ecole des Métiers de
l'Environnement
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Impacts environnementaux liés à l’industrie textile : l’eau, une ressource fortement touchée.
Dans un premier temps, certaines cultures nécessitent une grande quantité d’eau, et notamment le
coton, comme en témoigne l’assèchement de la mer d’Aral au cœur de l’Asie centrale. Le volume
de celle-ci a diminué de 75% depuis les années 1960 due à l’utilisation de l’eau principalement
pour la culture du coton (GAUTIER Y., n.d.). Par ailleurs, beaucoup d’engrais et de pesticides sont
utilisés dans ces cultures, ils contaminent les sols et se retrouvent dans les nappes phréatiques.
Dans un deuxième temps, les processus de fabrication consomment et polluent une grande quantité
d’eau. D’après KANT (2012), il faudrait environ 200 litres d’eau pour le traitement d’un
kilogramme de tissu et l’industrie textile utiliserait plus de 8000 produits chimiques, dont pas moins
de 3600 colorants. Ces nombreux produits chimiques se retrouvent dans les effluents textiles et
impactent la qualité des eaux usées. Ils ont des compositions chimiques différentes et peuvent
réagir, et même former des sous-produits souvent davantage nocifs. Pour être adaptés, les procédés
de traitement combinent différentes méthodes biologiques, physiques et chimiques, et nécessitent
donc des coûts majeurs d’investissement et d’exploitation (BABU et al., 2007), ce qui n’est pas
vraiment compatible avec les prix toujours plus tirés vers le bas par la « fast fashion ». Les effluents
textiles sont donc encore souvent riches en couleur et produits chimiques, ainsi que d’une
température et d’un PH élevés lorsqu’ils sont rejetés dans les égouts ou les rivières. Ils peuvent
avoir de multiples conséquences : gêner la pénétration de la lumière du soleil et empêcher la
photosynthèse ; impacter la biodiversité, pouvant même éliminer certaines formes de vie aquatique
(HOLKAR et al., 2016) ; affecter la qualité de l’eau potable et la rend impropre à la consommation
humaine. Si l’eau est utilisée pour la culture, elle peut également altérer la qualité du sol et entrainer
une contamination des cultures et une perte de productivité (BABU et al., 2007).
S’ajoute à cela, une contamination de l’eau liée aux microfibres, et notamment synthétiques. En
effet, une étude réalisée par DENG et al. (2020) met en évidence un niveau de microplastiques
significativement plus élevé (notamment des fibres de polyester) dans les eaux et les sédiments aux
abords d’une zone industrielle textile par rapport à une zone agricole de référence.
Dans un troisième temps, les textiles impactent l’eau dans leur utilisation quotidienne. En effet,
non seulement leur lavage par les utilisateurs consomme une quantité importante d’eau, mais lors
du lavage en machine, des microfibres se détachent du textile et se retrouvent dans l’eau. L’étude
de BROWNE et al. (2011) a montré qu’un seul vêtement pourrait produire plus de 1900 microfibres
par lavage. Ces microfibres, invisibles à l’œil nu, se retrouvent ensuite dans les milieux marins.
Ainsi, BARROWS et al. (2018) ont montré, dans une étude sur 5 ans, que sur les microparticules
prélevées dans les environnements marins, 91% sont des microfibres, dont environ 70% sont
synthétiques et 30% semi-synthétiques ou non synthétiques (coton, laine, cellulose
principalement).
Heureusement, des solutions émergent comme par exemple le système ECUVal (ÁLVAREZ et al.,
2019) qui propose le traitement et la réutilisation des effluents clarifiés d’une usine textile,
permettant ainsi à la fois de diminuer la consommation d’eau mais aussi le volume d’eaux
dégradées. Et des réglementations voient le jour, comme par exemple, l’obligation d’ajouter un
filtre à particules sur les lave-linges neufs à partir du 1er janvier 2025 (Ministère de la Transition
Ecologique et Solidaire, 2020).
Références bibliographiques
BABU, B.R., PARANDE, A. K., RAGHU, S., & KUMAR, T. P. (n.d.). Cotton Textile
Processing : Waste Generation and Effluent Treatment, 14.
BROWNE, M.A., CRUMP, P., NIVEN, S.J., TEUTEN, E., TONKIN, A., GALLOWAY, T.,
THOMPSON, R. (2011). Accumulation of microplastic on shorelines worldwide : sources and
sinks. Environ. Sci. Technol. 21, 9175-9179.
DENG, H., WEI, R., LUO, W., HU, L., LI, B., DI, Y., & SHI, H. (2020). Microplastic pollution
in water and sediment in a textile industrial area. Environmental Pollution, 258, 113658.
Ellen MacArthur Fondation & Circular Fibres Initiatives. (2016). A New Textiles Economy :
Redesigning Fashion’s Future. Repéré à
https://www.ellenmacarthurfoundation.org/assets/downloads/publications/A-New-Textiles-
Economy_Full-Report.pdf
GAUTIER Y. (n.d.). Aral Mer D’, Dans Encyclopaedie Universalis (consulté le 22 novembre
2020). Repéré à http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/mer-d-aral/.
HOLKAR, C. R., JADHAV, A. J., PINJARI, D. V., MAHAMUNI, N. M., & PANDIT, A. B.
(2016). A critical review on textile wastewater treatments : Possible approaches. Journal of
Environmental Management, 182, 351-366.
KANT, R. (2012). Textile dyeing industry an environmental hazard. Natural Science, 04(01),
22-26.
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Dans le sillage d'activités industrielles intenses partout dans le monde, la dégradation de la qualité
de l'environnement entraîne de graves effets néfastes sur la santé à long terme [1]. Le problème de
la pollution de l'environnement résultant de la croissance industrielle essentielle est, en termes
pratiques, le problème de l'élimination des déchets industriels, qu'ils soient solides, liquides ou
gazeux. Ces déchets ont le potentiel de polluer à terme le sol et l'eau avec lesquels ils entrent en
contact. Des études ont montré que les zones à proximité immédiate de l'activité industrielle sont
marquées par la contamination des sols, de l'eau et des champs agricoles, en aval [2], [3]. Les
aspects de pollution des sols et de l'eau par les effluents sont ainsi restés au centre de plusieurs
études sur la distribution des métaux lourds toxiques dans les effluents en relation avec leur impact
sur la qualité des eaux souterraines, la profondeur de l'aquifère, le type de sol et les activités
humaines dans et autour. la zone cible. À cet effet, des données pertinentes sont rapportées dans la
littérature pour K, Na, Cd, Cu, Pd, Ni et Zn [4], [5], [6], [7]. Des recherches antérieures montrent
que l'augmentation de la production industrielle donne lieu à des niveaux de saturation en Cr, Cu,
Zn et Ni dans l'environnement dans les zones proches des zones industrielles [8]. Des études
spécifiques sur l'évaluation de la toxicité causée par les effluents textiles riches en métaux toxiques
ont également été menées [9], [10].
Considérant les tendances de la distribution des métaux toxiques dans les effluents et les sols
concernés à la lumière de leurs normes de sécurité établies au niveau international [21], [22].
Conclusion
En conclusion, la présente étude appuyée par l'analyse en composantes principales a révélé que les
effluents textiles constituent une grande menace en contaminant les sols adjacents et les plans d'eau
concernés. Les métaux toxiques tels que Co, Cd, Pb, Zn, avec certains autres métaux tels que Cr,
Mn, Ni, Fe, Ca, Na, K et Mg, trouvent des facteurs communs dans les trois milieux, ce qui montre
que ces métaux proviennent du textile. effluents. Comparaison des niveaux de fond des échantillons
de sol et d'eau avec l'industrie textile
Effluent de l'usine textile de Kohinoor conférant clairement une charge élevée de produits
chimiques indiqués sous la forme de différents indicateurs de pollution. Mais, d'une manière ou
d'une autre, le phénomène de remédiation naturelle semblait se produire sur place et il a en outre
été confirmé par des études en laboratoire où les isolats bactériens ont indiqué des capacités de
résistance et de transformation élevées pour les ions de métaux lourds et les colorants. Une
compréhension physiologique détaillée de ces microbes est indispensable pour la standardisation
de la bioremédiation
Introduction
Les industries textiles consomment de grandes quantités d'eau (60 à 400 l/kg de tissu) et de produits
chimiques pour le traitement par voie humide [1]. Les réactifs chimiques utilisés dans le secteur
textile ont une composition chimique variée allant de l'inorganique à l'organique. Les apports d'une
large gamme de produits chimiques, qui, s'ils ne sont pas incorporés dans les produits finaux
(tissus), deviennent des déchets et s'avèrent faire partie de l'écologie de l'eau. Généralement, les
effluents textiles sont colorés, variant en débit hydraulique, ayant de hauts; pH, température,
demande biologique en oxygène (DBO), demande chimique en oxygène (DCO), total des solides
dissous (TDS) et total des solides en suspension (TSS) [2], [3], [4].
La couleur est conférée aux effluents textiles en raison des divers colorants et pigments utilisés. De
nombreux colorants sont visibles dans l'eau à des concentrations aussi faibles que 1 mg l−1. Les
eaux usées textiles, dont la teneur en colorant est généralement comprise entre 10 et 200 mg l−1,
sont donc très colorées. En plus des colorants, divers sels et produits chimiques sont les principales
sources de métaux lourds dans les eaux usées [5]. Les sédiments, les solides en suspension et
dissous sont des dépôts importants pour les métaux lourds toxiques et les colorants [6], [7]
provoquant un épuisement rapide de l'oxygène dissous conduisant à un affaissement de l'oxygène
dans les eaux réceptrices [8]. Les métaux et les contaminants comme les colorants ont tendance à
persister indéfiniment, à circuler et éventuellement à s'accumuler tout au long de la chaîne
alimentaire [9], [10], [11]. Divers rapports ont mentionné les effets toxiques directs et indirects des
colorants et des métaux sous forme de tumeurs, de cancers et d'allergies en plus des inhibitions de
croissance à différents niveaux trophiques comme les bactéries, les protozoaires, les algues, les
plantes et différents animaux, y compris l'être humain [6], [12 ], [13], [14], [15].
Dans ce chapitre, nous discutons des perspectives, des portées, des avancées et des défis des
technologies microbiennes traitant les effluents de l'industrie textile pour relever les défis
mondiaux de l'eau, les pratiques de gestion durable, les technologies respectueuses de
l'environnement, l'adaptation au changement climatique, l'atténuation et les systèmes d'aide à la
décision pour parvenir à une amélioration durable. moyens de subsistance