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TP n° 02

Décantation et décantabilité

Partie théorique

Ce procédé consiste à éliminer les M.E.S. dont la densité est


supérieure à l'eau et à éliminer les colloïdes dont la densité
est ramenée à celle de l'eau artificiellement par l'étape de
coagulation-floculation. Ces trois procédés sont en général
associés.

La loi de Stockes lie la vitesse de décantation à la densité


des particules à leur rayon. On peut définir la vitesse de
surverse (ascensionnelle ou encore de Hazen) comme le rapport
entre le débit et la surface spécifique du décanteur. Elle est
de sens opposé à la décantation gravitaire naturelle. Si la
vitesse de Hazen est supérieure à la vitesse de décantation,
on aura des problèmes d'élimination.

Il existe différents types de décanteurs, les technologies


variant avec les constructeurs. Le principe reste toutefois le
même : garder une vitesse ascensionnelle la plus faible
possible pour une surface la plus faible possible (à cause des
problèmes de coût de la surface, surtout si on se trouve en
ville et de génie civil). L'écoulement de l'eau doit être
homogène, non turbulent (la répartition et la collecte doivent
être les plus uniformes) et un système d'évacuation régulier
des particules décantées est mis en place sur le fond.
La décantation

Définition

La décantation est une opération de séparation mécanique, par


différence de gravité de phases non-miscibles dont l'une au
moins est liquide. On peut séparer des phases liquides, une
phase solide en suspension dans une phase liquide...
Dans le cadre du traitement de déchets, elle est utilisée afin
de séparer les diverses phases en vue d'un traitement
spécifique. Par exemple, des boues humides ainsi traitées
donneront une phase liquide et des boues sèches qui iront
chacune sur une chaîne de traitement particulière (épuration
pour la phase aqueuses et valorisation pour les boues).

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Décantation et décantabilité
L'illustration la plus répandue de cette technique est la
station d'épuration.

Principe

Si on laisse reposer une suspension solide dans une phase


liquide, on observe que les particules sous l'action de la
pesanteur et de la poussée d'Archimède, tendent à tomber vers
le fond ou à remonter à la surface selon leur densité et leur
taille. Cette décantation peut cependant être relativement
lente pour les très fines particules (sensibles à l'agitation
thermique) et les liquides particulièrement visqueux.
Toutefois, il est possible d'agir sur plusieurs paramètres
pour augmenter la vitesse de sédimentation :
 le diamètre des particules, en utilisant des floculants.
 la différence de densité.
 la viscosité du fluide, qui diminue avec l'élévation de
la température.
 la surface de base du bac.

Pour que la décantation soit efficace, il faut que la vitesse


de sédimentation des particules soit supérieure à 8 m/h. Les
temps de séjour augmentent lorsque la vitesse de décantation
diminue, donc entre 5 et 8 m/h, une étude économique est
nécessaire pour choisir la meilleure alternative entre
décantation et aéroflottation.
Ces installations ont pour objectifs (parfois concourants) :
 la clarification, qui donne phase liquide quasi
débarrassée de particules solides.
 l'épaississement, qui donne une boue à la teneur en
solide la plus haute possible.

On distingue deux types d'installations :


 les décanteurs à contact de boues, que l'on alimente
périodiquement en effluent (floculé, coagulé...) pour y
maintenir la teneur en suspension.
 les décanteurs statiques, que l'on coupe du circuit
d'alimentation en effluents pour la durée de la
décantation.

Filtration

La filtration est un procédé physique qui consiste à retenir


les M.E.S. en les faisant passer à travers un milieu poreux.
Cette étape est réalisée en général après coagulation-
floculation-décantation si l'eau est riche en M.E.S. Mais si
elle ne contient que des M.E.S. on peut réaliser qu'une
filtration, directement sur l'eau brute. On trouve la

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filtration sur lit granulaire ou filtration sur support. Le
second cas concerne l'utilisation d'un support de base troué
(traitement par membrane) ; on détaillera le cas de la
microfiltration spécifiquement. Nous parlerons dans ce
paragraphe de la filtration sur lit granulaire.

Le filtre est constitué par un matériau granulaire. L'eau


percole à travers les espaces entre les grains qui vont jouer
le rôle de filtre. Ainsi, plus les grains sont petits,
meilleure sera la filtration. Lorsque l'eau traverse le
filtre, on observe trois mécanismes : la capture (les M.E.S.
se coincent dans les espaces intergranulaires, en fonction de
leur taille et leur forme), la fixation (les grains créent des
forces d'adsorption qui maintiennent les particules à leur
surface) et le colmatage (provient de l'obstruction des
interstices).

On trouve les filtres fermés dans lesquels l'eau circule sous


pression. Ce type est retrouvé dans les petites installations,
au faible débit. Les filtres ouverts (à la pression
atmosphérique) supportent un débit plus important. Les
matériaux sont utilisés en fonction de leur granulométrie.

Le lavage est un moment important dans le traitement de


filtration, car il évacue les impuretés recueillies. En
général, on trouve une phase de détassage grâce à l'envoi
d'air et d'eau, créant une agitation des grains qui débarrasse
les matières fixées sur le sable. Puis une phase de rinçage à
fort débit, ensuite à débit plus faible, enlève les restes.
Cette phase utilise de l'eau traitée et stockée dans une
bâche.

Les procédés d'épuration biologique

Les eaux usées urbaines sont généralement soumises dans les


stations d'épuration à :

 des prétraitements de :
o dégrillage,
o dessablage,
o déshuilage ;
 éventuellement à un traitement primaire de :
o décantation ;
 et à un traitement secondaire,
o le plus souvent, biologique par :
 boues activées,
 lits bactériens,
 bio disques,
 lagunage

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o comprenant une décantation ;
 enfin, parfois à un traitement tertiaire
o biologique d'élimination de l'azote et du phosphore,
o chimique de précipitation et de décantation du
phosphore,
o physico - chimique de désinfection.

PRÉTRAITEMENTS
Les appareils de traitement servant à l'épuration secondaire
doivent obligatoirement être curés périodiquement. Il est donc
nécessaire d'empêcher leur envahissement par des matières
grossières en suspension (corps flottants, galets, sables,
filasses ). L'élimination préalable de ces matières permet de
limiter ces curages et nettoyages et d'éviter les effets
nuisibles secondaires (fermentation, production d'odeurs).
Parmi ces méthodes de séparation, les plus courantes sont :
 le dégrillage permet l'élimination des matières
flottantes grossières,
 le dessablage, dont la fonction est de retenir les sables
entraînés avec l'eau,
 le déshuilage, qui a pour fonction de retenir les
graisses ou les huiles rejetées par les ménages, par
certaines industries ou entreprises raccordées au réseau
d'assainissement (garage, dégraissage...).

LA DÉCANTATION PRIMAIRE

La décantation consiste à faire traverser un bassin par


l'influent à faible vitesse, de façon à ce que les matières en
suspension puissent sédimenter. Le profil du fond de ce bassin
permet le rassemblement et la reprise de la suspension obtenue
et les boues déposées sont récupérées par raclage permanent et
pompage.
Le processus de décantation réside dans l'utilisation des
forces de gravité pour séparer une particule de densité
supérieure à celle du liquide jusqu'à une surface ou une zone
de stockage.
Les boues fraîches extraites sont très fermentescibles et
souvent digérées vers un étage de traitement de boues
anaérobie. Dans les installations importantes ( > 100.000
EH) , le biogaz est récupéré et valorisé en énergie
calorifique ou électrique.

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LE TRAITEMENT AÉROBIE

Le traitement biologique secondaire aérobie utilise les


réactions biologiques naturelles de l'auto-épuration) par
lesquelles des micro-organismes agissent en présence d'oxygène
sur des effluents biodégradables.

Pour le bon fonctionnement de l'épuration, la variabilité du


débit et des températures, et de façon générale, de tous les
éléments chimiques doit être minimale.

Les principales techniques de traitement aérobie sont:


 les boues activées,
 le lagunage,
 les disques biologiques,
 les lits bactériens.

Le Principe de la Décantation

Si on laisse reposer une suspension solide dans une phase


liquide, on observe que les particules sous l'action de la
pesanteur et de la poussée d'Archimède, tendent à tomber vers
le fond ou à remonter à la surface selon leur densité et l

leur taille. Cette décantation peut cependant être


relativement lente pour les très fines particules (sensibles à
l'agitation thermique) et les liquides particulièrement
visqueux. Toutefois, il est possible d'agir sur plusieurs
paramètres pour augmenter la vitesse de sédimentation :

 le diamètre des particules, en utilisant des


floculants.
 la différence de densité.
 la viscosité du fluide, qui diminue avec l'élévation de
la température.
 La surface de base du bac.

Pour que la décantation soit efficace, il faut que la


vitesse de sédimentation des particules soit supérieure à 8
m/h. Les temps de séjour augmentent lorsque la vitesse de

décantation diminue, donc entre 5 et 8 m/h, une étude


économique est nécessaire pour choisir la meilleure
alternative entre décantation et aéroflottation.

Ces installations ont pour objectifs (parfois concourants) :


 la clarification, qui donne phase liquide quasi
débarrassée de particules solides.

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 l'épaississement, qui donne une boue à la teneur en
solide la plus haute possible.

On distingue deux types d'installations :


 les décanteurs à contact de boues, que l'on alimente
périodiquement en effluent (floculé, coagulé...) pour y
maintenir la teneur en suspension.
 les décanteurs statiques, que l'on coupe du circuit
d'alimentation en effluents pour la durée de la
décantation.

Les décanteurs à contact de boues :

L'obstacle majeur à une bonne décantation est la mauvaise


floculation des particules (trop faible, ou trop forte d'où
une viscosité élevée).
On distingue quatre types de décanteurs à contact de boues :
 le décanteur à lit de boues, dont la vitesse
ascensionnelle est de 2 à 4 m/h. Il s'agit de faire
circuler l'eau brute de bas en haut à travers la masse de
boue formée par floculation. On récolte en surface l'eau
clarifiée par son passage à travers le lit de boues. Le
débit peut atteindre jusqu'à 1 300 000 m3/h.

 le décanteur lamellaire, dont la vitesse ascensionnelle


est de 4 à 8 m/h. Il fonctionne selon le même principe
que le précédent mais la présence des compartiments
lamellaires augmente la surface de décantation
considérablement et permet des installations plus
compactes.

 le décanteur à recirculation de boues, dont la vitesse


ascensionnelle est de 2,5 à 7 m/h. Les boues sont
recyclées. Après prélèvement de l'eau clarifiée, elles
sont mélangées avec la nouvelle eau à traiter avant
d'être à nouveau laissées en décantation.

 le décanteur-épaississeur, dont la vitesse ascensionnelle


dans la zone de décantation lamellaire est de 20 à 30
m/h. Il est composé d'un décanteur à recirculation de
boues externes et d'un système de décantation lamellaire.
Les boues extraites sont déshydratées sans épaississeur
intermédiaire.

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Partie pratique

Matières décantables

Principe :

Comme pour les eaux naturelles , les eaux usées ou les boues ,
les matières séparables par simple décantation peuvent
s'exprimer soit en volume (ml/l) soit en (mg/l).

Mode opératoire :

On enlevé 2 litre d'échantillon homogène que l'on place dans


un cylindre gradué ou qui est connu sous le nom de « le cône
d'IMHOFF ». Après 45 mn de décantation, on frotte légèrement
les parois à l'aide d'une tige en verre et on laisse décanter
pendant 2 heures . Après , on lit le volume des matières
décantées .

On peut calculer les matières décantables exprimées en mg/l


par déduction entre les matières (totales ) en suspension (mD)
et les matières non décantables (mF). Cette dernière valeur est
mesurée sur une portion de la solution surnageante , après une
heure de décantation, selon la méthode habituelle.

Expression des résultats :

Cône d'IMHOFF

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VOLUME de BOUES = 42 ml

INDICE DE VOLUME DES BOUES :

VOLUME RELATIF DE BOUES :

Principe :

Dans le cas des boues, les matières décantables, exprimées en


ml/l correspondent au volume relatif des boues et sont
mesurées en 30mn de décantation et en maintenant l'échantillon
à sa température initiale.

Mode opératoire :

On utilise un cylindre gradué de 1 litre muni d'un agitateur


mécanique périphérique monté dans l'axe du cylindre; les pales
de cet agitateur sont les deux côtés longitudinaux d'un
rectangle dont la largeur est inférieure de 5mm environ au
diamètre du cylindre; elle tournent très lentement, à moins de
4 rpm (la vitesse linéaire au voisinage des parois du cylindre
est de l'ordre de 1,3 cm/s).

On commence par glisser 1 litre d'échantillon typique dans un


cylindre, on le ferme et on mélange par inversions, puis, on
insère l'agitateur et on met le moteur en marche. Le volume
occupé par la boue est noté à des intervalles de temps
réguliers, toutes les cinq minutes (ou trois minutes) .

Les changements de température, le temps écoulé entre


l'échantillonnage et la mesure, l'équipement utilisé peuvent

conduire à des résultats variables. Il faut donc préciser


toutes les conditions et les maintenir constantes pour pouvoir
faire des comparaisons.

Le volume relatif des boues informe sur la vitesse et la


qualité de la décantation. Cette qualité est, en fait, reliée
à l'indice de volume des boues (IVB) défini comme le volume,
en ml, occupé par 1g de boue. Pour déterminer l'IVB, il faut
donc mesurer :

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le volume relatif des boues, en ml/l ou en pourcentage;
les matières solides en suspension ou résidu non filtrable,
exprimées en mg/l ou en pourcentage. Ce résidu est
généralement assez élevé, de l'ordre de 2000 à 2500 ml/l et la
mesure doit être faite sur 50 ml ou moins d'échantillon.

IVB1000 = Volume Décanatable (mg/l)/ Matières en suspension


(mg/l)

Ou encore :

IVB = Volume relatif des boues (%)/solide en suspension (%)

Dans ce TP , on aperçoit que le volume relatif de boue n’est


autre que le volume de boue décantée dans le cône d’IMHOFF .

Et donc , ce Volume relatif de boue = 42 ml de boue/l d'eau.


LES MATIERES EN SUSPENSION :

METHODE PAR FILTRATION :

La filtration est le passage d'un mélange liquide-solide à


travers un milieu poreux (filtre) qui retient les solides
(gâteau de filtration) et laisse passer les liquides
(filtrat).
Les filtres utilisés peuvent être de natures différentes :

 une toiles maintenue par un cadre ou de disque,


 une couche poreuse (charbon, cellulose,...)
déposée sur un support rigide perméable (grilles
métalliques, céramiques,...),
 un lit granulaire (gravier, sables,... empilés
dans un réservoir).

Si la matière en suspension est retenue à la surface du


filtre, la filtration est dite en surface, en gâteau ou en
support. Si les matières sont retenues dans l'épaisseur du

filtre, elle est dite en volume, en profondeur ou sur lit


filtrant.

Principe:

L’eau est filtrée et le poids de matières retenues par le


filtre est établi par différentes pesés qu’on fait .

Mode opératoire :
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Tout d’abord , on pèse le papier filtre soit ( M1 ) , puis on


met le dispositif de filtration en marche. Le volume de la
prise d’essai est de 100 ml d’eau brute et on verse le tout
sur le papier filtre. On sèche le papier filtre à l’étuve à
(105 0,5°)c jusqu'à évaporation total de l’eau(car il peut
contenir 10% de masse en eau ) ,et on refroidi dans le
dessiccateur puis on pèse le papier filtre (M2 ) .

On remet le papier filtre dans un creuset en platine taré, et


finalement le mettre(le creuset) dans un four (25  525)°
pendant 2H on pèse le creuset (M3).

Résultats avec la méthode de filtration :

M0 = 0,67 gr , MES = M1 = 1,556 gr


M1 = M0 + MES = 2,226 gr;
V = 100ml.

Matières en suspension totales :

M1-M0 (2,226 - 0,67) * 1000


MES = = = 15,56 gr/ l
V 100

MES = 1556 mg/l

IVB = 42 / 15,56 = 2,69 ml/g

IVB = 2,69 ml/g

Chute libre des particules - Courbe de KYNCH :

Lors de la chute troublée, les particules ne sont plus


éloignées et s'influencent les une sur les autres , et se
gênent entre elles. A partir d'une certaine concentration de
particules en suspension généralement supérieures à 50 mg/l la

sédimentation des ces dernières se fait en masse et en


groupe .

C'est pour cette raison que KYNCH a entamé cette hypothèse :


la vitesse de sédimentation d'une couche de particule est
uniquement fonction de sa concentration et ne découle pas des
autres couches .

Mode opératoire :

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On met 1 litre d'échantillon dans une éprouvette et on laisse
sédimenter. Lorsqu'on effectue un essai discontinu de
sédimentation, il se forme rapidement une interface nette
entre un liquide surnageant clarifié et une phase fluide
contenant la quasi-totalité des matières en suspension .

Expression des résultats :

Les résultats de cette expérience sont représentés dans le


tableau ci-dessous , qui, regroupe le temps correspondant à
l'apparition de l'interface (les deux phases précédemment
citées), et à partir duquel on établi la courbe de KYNCH ;
Hb = f (t) ;

t (mn) H Hb = 38,5 (cm) - H


2 0,4 38,1
4 0,6 37,9
6 0,8 37,7
8 1 37,5
10 1,5 37
12 1,9 36,6
14 2,5 36
16 5 33,5
18 6,5 32
20 7,2 31,3
22 8,3 30,2
24 9,4 29,1
26 10,1 28,4
28 11,5 27
30 12,3 26,2
32 13,4 25,1
34 14,5 24
36 16,3 22,2
38 17 21,1
40 18,1 20,4
42 19,1 19,4
44 20 18,5
46 21,3 17,2
48 22 16,5
50 23,4 15,1
52 24,5 14
54 25,3 13,2
56 26,2 12,3
58 27 11,5
60 27,4 11,1
62 27,7 10,8
64 27,8 10,7
66 28 10,5
68 28,2 10,3
70 28,4 10,1
72 28,6 9,9
74 28,8 9,7
76 29 9,5
78 29,1 9,4
80 29,3 9,2

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82 29,5 9
84 29,6 8,9
86 29,8 8,7
88 30 8,5
90 30,1 8,4
92 30,2 8,3
94 30,4 8,1
96 30,5 8
98 30,6 7,9
100 30,7 7,8

H : hauteur claire de l’eau ;


Hb : hauteur de l’interface trouble ( boue) ;

Valeurs prises afin de déterminer la vitesse


de sédimentation

t (min) 16 32 42 46 54
h (cm) 31,26 23,87 18,48 16,47 12,16

D’après le graphe et aussi par l’équation du graphe


( corrigée la méthode du moindre carrée ),
la vitesse de sédimentation est :

V = 0,5 cm/min = 0,5 * 0.01/60 = 8,3 10-5 m/s

Afin de calculer les concentrations pour chaque hauteur , on


doit utiliser cette théorie :

C0 H0 = C1 H1 = C2 H2 . . . = C ∞ H∞

C0 = 15,56 g/l , H0 = 38,5 cm


C∞ ( à déterminer ), H∞ ( chaque hauteur prise )

H∞ (cm ) 31,26 23,87 18,48 16,47 12,16


T ( min) 16 32 42 46 54
V (cm/mn) 1,953 0,746 0,44 0,36 0,225
V(m/s)
3,3 1,24 0,73 0,6 0,38
104
C∞ (g/l) 19,16 25,09 32,41 36,37 49,26

(kg/m².s) 62,27 31,11 23,65 21,82 18,47
104

Ce tableau est estimé afin de déterminer le flux limite , et


ceci en dessinant la courbe du flux en fonction des

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concentrations .  = f (C ) . Et par cette courbe , on
tire le flux limite

limite = 64,01.10-4 kg/m².s

La concentration limite correspondante est

Climite = 14,8 g/l

Conclusion

D'après la définition de l'IVB , il doit être faible pour


que la décantation soit bonne.

On constate en effet que de fortes valeurs de l'IVB


(supérieures à 200 ou 250 ml/g) . ceci est du à une mauvaise
décantation.

Donc la boue devient gonflable et tend à se perdre dans


l'effluent.

Par contre , si l'IVB est inférieure à 60 ml/g, la boue


décante trop rapidement et la clarification est peu efficace.
Et c'est notre cas .

On autorise généralement qu'un indice compris entre 75 et 100


ml/g correspond à une décantation optimale. La détermination
de l'IVB donc doit-être faite régulièrement dans les stations
d’épuration qui utilisent les procédés aux boues activées.

la décantation peut être amendée par la centrifugation,


c’est le cas des décanteurs centrifuges, à bol conique et
munis d’une vis convoyeuse des particules solides . Dans ce
cas, la partie cylindrique joue le rôle de décanteur, la
vis donne un mouvement centrifuge et le cône joue
l’essoreuse . Avantage : suspension très chargée, produit
presque sec ; inconvénient : pouvoir de séparation faible, le
fluide reste chargé. C’est le matériel utilisé pour un
dégrossissage de la séparation ou pour épaissir des
boues.

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