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FLOTTATION-FILTRATION

II. 4 Flottation
Par opposition à la décantation , la flottation est un procédé de séparation solide-liquide
qui s’applique à des agrégats dont la masse volumique est inférieur à celle du liquide qui
les contient. Ces agrégats étant recueillis sous forme de boues flottées à la surface
supérieure de l’appareil.
II. 4. 1 flottation naturelle
La flottation naturelle est couramment employée dans tous les pré-déshuilages. Cette
flottation peut être précédée d’une coalescence (permettant l’agglomération des
microgouttelettes entre elles) de façon à atteindre une taille minimale favorable à la
séparation.
II. 4. 2 flottation assistée (moyennes ou fines bulles)
a) flottation assistée à l’air (moyennes ou fines bulles) sans réactifs
Il s’agit d’une flottation naturelle favorisée par l’insufflation de bulles d’air au sein
de la masse liquide. Ce procédé concerne en particulier la séparation de graisses
dispersées (particules solides hydrophobes donc captant bien l’air à leur surface). Pour
un dégraissage sommaire, l’air est insufflé par des diffuseurs à moyennes bulles (2 à 4
mm) provoquant une turbulence de façon à séparer les particules lourdes, minérales ou
organiques, agglomérées avec les graisses.
Pour un dégraissage plus poussé en prétraitement des ERU, l’air est diffusé en fines
bulles (quelques centaines de μm à 1 mm) par un aérateur mécanique immergé. Il réalise
ainsi une quasi-flottation en accumulant et en maintenant les flottants en surface.
b) Flottation assistée ou provoquée par l’air (moyennes ou fines bulles) et par des
réactifs
Dite « flottation mécanique » ou « moussage » : Ces procédés s’appliquent dans
des créneaux très différents de celui de la flottation à l’air dissous : taille et densité des
particules solides, taille des bulles mises en oeuvre, conditions de mélange. Des réactifs
particuliers sont utilisés pour modifier les tensions de surface. Leurs applications les plus
classiques sont :
• concentration des minerais par flottation sélective
Le minerai broyé, à une taille inférieure à 0,2 mm afin de libérer les différents minéraux
constitutifs de la roche, est mis en suspension dans l’eau à laquelle sont additionnées des
substances tensioactives (agents collecteur, activateur ou dépresseur) ; celles-ci adhèrent
sélectivement à la surface de certains des minéraux, rendant ces surfaces plus ou moins
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hydrophobes et permettant leur flottation sélective lorsque cette pulpe, ainsi


conditionnée, sera mélangée à des fines bulles par un agitateur mécanique. Le procédé
met en oeuvre des énergies considérables auxquelles ne résisterait pas un floc
d’hydroxyde. Il permet en revanche de séparer les différents minéraux d’une même roche.
• traitement d'eaux huileuses
En traitement d’eaux de gisement (eaux remontant avec les hydrocarbures d’un puits de
pétrole), la séparation des huiles par flottation mécanique est aussi appelée moussage.
Elle est obtenue par brassage d’air (ou de gaz naturel) dans l’eau à traiter préalablement
conditionnée par l’ajout de coagulant organique et/ou d’agent désémulsifiant. Les
flottateurs peuvent comporter plusieurs cellules en série, ayant des temps de résidence
courts (3 à 5 min).
• Séparation d’agents tensioactifs
Le moussage par simple insufflation d’air peut également être utilisé pour la séparation
d’agents tensioactifs contenus dans les eaux ou après ajout de tensioactifs pour entraîner
dans la mousse, par exemple, les encres dans les unités de désencrage des vieux papiers.

Figure 1. Schéma de fonctionnement d’un flottateur


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Moyennes Fines bulles Microbulles


bulles
2 à 4 mm Centaines de μm à 1 mm 40 à 70 μm
 Flottation assistée par l’air sans réactifs
Flottation provoquée : flottation
à air dissous
 Flottation assistée ou provoquée par l’air et par
moussage)

Figure 2. Raclage des boues flottées

II.4.3.La flottation provoquée : Flottation par microbulles (FAD)

Relation entre dimension et vitesse des bulles


La vitesse ascensionnelle d’une microbulle de gaz dans l’eau, en régime laminaire, est
donnée par la loi de Stokes :
𝑉a = g ( L – 𝑉g)d2
18𝑉
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On injecte des bulles de gaz au sein de la masse liquide. Ces dernières viennent
s’uniraux particules pour former un attelage de densité inférieure à celle du liquide.
On augmente la concentration des bulles, ainsi on augmente la probabilité de
rencontres entre les particules et les bulles de gaz. La faible vitesse ascensionnelle
des microbulles par rapport à la masse du fluide permet la bonne adhérence des
microbulles sur les particules fragiles que sont les flocs.

II.5. FILTRATION
II.5.1.Généralités
II.5.1.1.But de la filtration
La filtration est un procédé physique destiné à clarifier un liquide qui contient des MES
en le faisant passer à travers un milieu poreux. Les solides en suspension ainsi retenus
par le milieu poreuxs'y accumulent ; il faut donc prévoir un nettoyage du filtre.
La filtration, habituellement précédée des traitements de coagulation, de
floculation et de décantation, permet d'obtenir une bonne élimination des bactéries, de la
couleur, de la turbidité et, indirectement, de certains goûts et odeurs.
II.5.2.Matériaux des filtres
Selon le type de filtre adopté, on a recourt à divers matériaux filtrants ; on utilise ainsi :
a) Des tissus de fibres, des toiles métalliques ou des pierres poreuses à interstices très
fins. Ces matériaux retiennent les solides en surface ; on les utilise rarement pour
traiter des quantités d'eau importantes.
b) Des granules libres qui n'adhèrent pas les unes aux autres. Ces matériaux sont
insolubles et inattaquables par le liquide filtré ou par les solides qui s'y déposent. La
filtration a lieu soit en surface, soit en profondeur, selon les caractéristiques
granulométriques du matériau filtrant et selon la grosseur et la cohésion des solides
en suspension. Le sable, l'anthracite et l'ilménite sont couramment utilisés dans les
usines de traitement des eaux.
II.5.3.Types de filtration
Pour le traitement des eaux potables, on utilise principalement :
- Filtration rapide sur sable ;
- Filtration lente sur sable ;
En pratique, la filtration rapide sur sable est la plus utilisée. En ce qui concerne la filtration
lente sur sable, de construction et de fonctionnement simples, nécessite de grandes
superficies ; c'est pourquoi on les utilise surtout dans les pays où le climat est moins
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rigoureux, et lorsqu'on n'est pas limité par l'espace.


II.5.4.Caractéristiques des matériaux Filtrants
Les principales caractéristiques d'un matériau filtrant sont :
• le diamètre effectif et le coefficient d'uniformité,
• la densité relative,
• la masse unitaire sèche (maximale et minimale)
a) Diamètre effectif et coefficient d'uniformité
Le diamètre effectif, DE et le coefficient d'uniformité Cu, sont deux caractéristiques
granulométriques importantes d'un matériau filtrant. Le diamètre effectif correspond à la
grosseur desmailles du tamis qui laissent passer 10 % de la masse de l'échantillon. Ainsi,
si on connaît DE, on saitque 90 % (en masse) des grains de l'échantillon ont un diamètre
supérieur à DE. Le coefficient d'uniformité est le rapport entre le diamètre qui laisse
passer 60 % des particules et celui qui en laisse passer 10 %, soit D60/D10.Pour
déterminer DE et Cu, on doit passer par une étude granulométrique du matériau filtrant
préalablement débarrassée de toute humidité.
la taille du tamis laissant passer 60 % de l′échantillo d60
CU = =
la taille du tamis laissant passer 10 % de l′échantillon d10

b)Principe de la granulométrie :
on place cet échantillon sur une série de tamis dont les maillessont de plus en plus
petites. Pour favoriser le tamisage, on fait vibrer la série de tamis. On pèse ensuite la
quantité de matériau filtrant retenue par chaque tamis, on en déduit ainsi le pourcentage
de l'échantillon qui traverse chaque tamis, donc le pourcentage des grains dont le
diamètre est inférieur au diamètre des mailles du tamis. On trace ensuite, sur papier semi-
logarithmique, la variation du pourcentage de l'échantillon dont les grains ont un
diamètre inférieur à D (échelle arithmétique) en fonction du diamètre D (échelle
logarithmique).
En utilisant la courbe ainsi obtenue, on peut alors estimer le diamètre effectif DE et
le coefficient d'uniformité Cu, du matériau filtrant mis à l'épreuve. Courbes
granulométriques présentées ci-après, à partir desquelles on peut calculer le diamètre
effectif et le coefficient d'uniformité du sable.
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c)Densité relative du sable


On peut calculer expérimentalement la densité relative du sable, γs en divisant sa
masse par celle de l'eau qu'il déplace. On procède de la façon suivante :
a) on pèse un certain volume d'eau (on obtient me.) ;
b) on pèse le sable sec (on obtient ms) ;
c) on ajoute le sable à l'eau (l'eau déplacée déborde du récipient) ;
d) on pèse le mélange d'eau et de sable (on obtient mes).
On peut ainsi écrire
𝑉S = 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 𝑉𝑉 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 = 𝑉s
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 𝑉𝑉 𝑉’𝑉𝑉𝑉 𝑉é𝑉𝑉𝑉𝑉é𝑉 𝑉e + 𝑉s + 𝑉es
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Exemple
Calculer le diamètre effectif et le coefficient d’uniformité d’un sable pour lesquels les
essais de tamisage ont donné les résultats présentés aux tableaux :
D des mailles % de l’échantillon % cumulatif % qui traverse chaque
(mm) retenu retenu tamis
1.19 0 0 100
0.84 14.9 14.9 85.1
0.59 50.1 65 35
0.297 3.5 98.5 1.5
0.149 1.5 100 0
d)Masse unitaire sèche
La masse unitaire sèche, ρ u est la masse de matériau filtrant par unité de volume,
masse qui varie en fonction du degré de compactage du matériau. Ainsi, on peut mesurer
la masse unitaire sècheminimale ou la masse unitaire sèche maximale.
e)Porosité
On calcule la porosité, e, d'un matériau en divisant le volume des vides dans ce
matériau par levolume total du matériau.

On supposant que le volume total unitaire (B T = 1) , on peut aussi écrire

On combinant les formule, on obtient :

II.5.5.Mecanismes de filtration

Suivant les caractéristiques des particules à retenir et du matériau filtrant mis en œuvre,
peuvent intervenir l'un ou plusieurs des trois mécanismes principaux suivants :
capture, fixation et détachement.

II.5.6.Ecoulement de l’eau dans un filtre


Au cours de sa percolation au travers d’un lit filtrant granulaire, l’eau subit par frottement
une perte d’énergie, c’est-à-dire de pression, appelée perte de charge. Celle-ci est régie à
faible vitesse (écoulement en régime laminaire) par la loi de Darcy :
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𝑲 ∆𝑷 𝟏 ∆𝑷
𝑽= =
η ∆𝑯 𝑹η ∆𝑯

V : vitesse de filtration,
K : perméabilité de la couche filtrante,
ΔP : perte de charge à travers la couche filtrante,
ΔH: hauteur de couche considérée,
ŋ : viscosité dynamique de l'eau,
R : résistance à la filtration de la couche filtrante.
La perte de charge ∆𝑷 est proportionnelle à la vitesse de filtration V, à la viscosité
dynamique de l'eau, à la hauteur de couche et inversement proportionnelle à la
perméabilité du milieu filtrant (ou directement proportionnelle à la résistance de ce
milieu).
La formule de Kozeny (ou Kozeny-Carman) précise celle de Darcy en faisant
apparaîtrel’influence de la porosité du milieu filtrant et de la surface spécifique des grains
:

∆𝑷 𝑲 η (𝟏−𝜺)ᶟ (𝒂 )
= V
∆𝑯 ρ𝒈 𝜺ᵌ (𝑽)

avec:
ķ : constante de Kozeny (environ 5)
,ρ : masse volumique du fluide,
g : accélération de la pesanteur,
ε : porosité du milieu filtrant,
a/v : surface spécifique par unité de volume des grains filtrants de diamètre d .
II.5.7.Filtration sur sable rapides

II.5.7.1.Principe
Le filtre à sable rapide est le type de filtre le plus utilisé dans le traitement des eaux
de consommation. Le matériau filtrant est maintenu en place par gravité et l'écoulement
de l'eau a lieu de haut en bas. Lorsque le milieu filtrant est encrassé, on lave le filtre en
inversant le sens de l'écoulementde l'eau; le milieu filtrant est alors en expansion, et les
particules d'impuretés, beaucoup moins densesque les grains de sable, sont décollées et
évacuées vers l'égout à l'aide des goulottes de lavage. Selon le cas elle se met en œuvre dans
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des appareils ouverts (à écoulement gravitaire) ou fermés sous pression à des vitesses
allant de 4 à 50m3.h-1. m-2. On l'appelle rapide par contraste avec les anciennes
installations de filtration lente.

Figure3 .Filtres à sable rapides.

II.5.8.Eléments d’un filtre

Les principaux éléments d'un filtre rapide sont : le fond de filtre, le gravier de
support et le milieu filtrant.

Fond de filtre : Le fond de filtre est la structure qui sépare le milieu filtrant de l'eau filtrée.
Il doit doncêtre suffisamment solide pour supporter le milieu filtrant (1 m de sable et de
gravier) et l'eau située au-dessus du milieu filtrant (2 m d'eau).
Il permet en outre :
 de collecter et d'évacuer les eaux filtrées ;
 de distribuer uniformément l'eau de lavage.

Gravier de support : Le gravier de support, situé immédiatement au-dessus du fond


de filtre, permet:
 de retenir le sable du milieu filtrant ;
 d'améliorer la répartition de l'eau de lavage dans le filtre.

Milieu filtrant : Les matériaux filtrants les plus utilisés sont le sable et l'anthracite.
Lorsqu'on utiliseun filtre constitue d'une seule couche de sable, la charge superficielle
maximale est de 5 m/h. La couche filtrante, de 60 à 90 cm d'épaisseur, est composée d'un
sable dont le diamètre effectif des grains varie de 0,35 à 0,50 mm et dont le coefficient
d'uniformité varie de 1,3 à 1,7.
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Figure 4. Eléments d’un filtre. Source : Desjardins 1997

II.5.8.Optimisation de l'utilisation d'un filtre

Pour optimiser l'utilisation d'un filtre, on doit le faire fonctionner de telle sorte que,
lorsque la turbidité de l'effluent atteint la valeur maximale permise, les pertes de charge
atteignent, elles aussi, leurs limites maximales permises

Figure 5. Variation de la perte de charge et la turbidité en fonction du temps


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II.5.9.Nombre d’unités filtrantes dans un poste de filtration


Afin de répondre à des considérations d’exploitation, la surface totale nécessaire à la
filtration doit être divisée en petite surfaces de l’ordre de 50 m2.
Le nombre de filtre (Nf ) peut aussi être donné par des estimations empiriques tels que :
- Nf = 0,0195 Q0,5
Q : débit de conception maximal, (m3/ j)
- Nf = 0,5 A0,5

A : Surface totale des filtres (m2)


II.5.10.Filtres à sable lents

Les filtres à sable lents doivent être construits de telle sorte que l'eau traverse
lentement une couche de sable fin et que les particules les plus grosses soient arrêtées près
de la surface du sable. Cesparticules forment une couche poreuse très fine, dont la surface
totale de veinules ou de pores est trèsgrande, ce qui facilite l'adsorption des impuretés
par cette couche ou par le sable sous-jacent. Cette couche poreuse est constituée de
bactéries, d'algues et de protozoaires. La filtration lente combine donc les effets de
processus physiques et de processus biologiques.

a)Avantages des filtres lents

a) Les matériaux de construction de ces filtres sont simples; on peut donc les
trouver sur place.
b) On peut aisément se procurer du sable sur place.
c) La surveillance du fonctionnement de ces filtres est simple.
d) Ils éliminent bien les bactéries.
b) Inconvénients des filtres lents
a) Les filtres lents occupent une grande superficie, ils exigent donc une
installation de grandes dimensions, un volume de sable important et des
travaux coûteux.
b) Leur utilisation est coûteuse lorsque la turbidité des eaux brutes dépasse
30 unités néphélémétriques pendant de longues périodes de temps, sauf
lorsqu'on fait préalablement sédimenter les impuretés de manière à abaisser
suffisamment le degré de turbidité de ces eaux.
c) Ils décolorent médiocrement les eaux colorées.
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d) Ils donnent de mauvais résultats lorsque les eaux sont riches en algues et
qu'elles n'ont pas été préalablement traitées.
II.5.11.Lavage des filtres rapides
Lorsque la perte de charge, la turbidité, ou les deux atteignent leurs valeurs
maximales, onlave le filtre en injectant de l'eau par le fond.

II.5.11.1.Mécanisme de lavage
Il est toujours assuré en flux ascendant à l'aide d'un ou de deux fluides.
Lorsque l'eau de lavage est injectée par le fond, le milieu filtrant prend de l'expansion
et libère les particules arrêtées par le filtre. Ces particules, beaucoup moins denses
que les grains de sable, sont aisément entraînées vers les goulottes de lavage. Le
niveau maximal du sable en expansionatteint 8 à 30 cm au-dessus de son niveau au
repos. La plupart des impuretés qui encrassent un filtre adhèrent aux grains de sable;
elles ne sont donc pas éliminées par un simple lavage à l'eau. Pour décoller ces
impuretés, il faut augmenter la turbulence dans le milieu filtrant en expansion; on
favorise ainsi le frottementdes grains de sable les uns contre les autres et, Par
conséquent le décollement des impuretés.

II.5.10.2.Modes de lavage
- Lavage à l'eau et à l'air
On injecte simultanément, par le fond du filtre, de l'air et de l'eau. L'eau entraîne les
impuretés vers les goulottes de lavage alors que l'air assure un brassage suffisant pour
décoller ces impuretés. Après l'arrêt des soufflantes, il faut toutefois continuer le lavage à
l'eau afin d'entraîner toutes les impuretés vers les goulottes de lavage.
Le lavage simultané à l’air (50 à 60 m 3· h–1· m–2) et à l’eau pendant le soufflage
(5 à 10 m3· h–1· m–2), puis rinçage (15 à 20 m3· h–1· m–2) : c’est le mode de lavage usité
sur les filtres à sable homogène.
- Lavage à l'eau seule
Lorsqu'on lave un filtre rapide uniquement avec de l'eau, le brassage est assuré par
des laveurs de surface. En général, on met en action les laveurs de surface avant
d'injecter l'eau de lavage par le fond du filtre avec une charge superficielle d’environ
60 m 3· h–1· m–2, car cela permet debriser la croûte d'impuretés qui s'est formée à la
surface du filtre. Le lavage dure 10 à 20 minutes, et se termine par le remplissage
du filtre jusqu’à son niveau normal de filtration.

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