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INTRODUCTION
L’exploration minière est une musique jouée par plusieurs instruments ; elle
sera d’autant plus concordante et convaincante que tous les instruments jouent à
l’unisson. Tout programme d’exploration minière débute par une reconnaissance
synoptique de la région à étudier.

L’étude de la géologie de terrain à exploiter est d’une grande importance. En


effet, elle permet d’identifier les différentes couches du terrain étudié, leurs
épaisseurs et leurs pendages ainsi que la présence éventuelle de la nappe d’eau
souterraine. D’autre part, l’étude géologique des couches présentes donne des
descriptions qualitatives du terrain qui permettent d’orienter les recherches futures.

C’est pourquoi dans ce travail, il sera question de voir quelques techniques qui
entrent en jeux lors d’une étude de terrain à exploiter, il s’agit de la détermination
de la teneur en eau et de la mesure de la gravité spécifique des échantillons
prélevés dans un trou de forage.

La teneur en eau est un paramètre très important dans la reconnaissance du


terrain car elle permet d’avoir les renseignements sur l’état l’eau dans le terrain.

La gravité spécifique est l’une des valeurs les plus couramment utilisées pour
caractériser un échantillon dans les calculs de ressources.

Outre l’introduction et la conclusion générale, ce travail est structuré en trois


chapitres comme suit:
Le premier chapitre traite les généralités qui sont le fruit d’une synthèse des
travaux de nos prédécesseurs.

Le deuxième chapitre concerne la présentation des échantillons, matériels et


méthodes utilisées

En fin le troisième chapitre porte sur la présentation et interprétation des


résultats.
2

CHAPITRE I SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE


I.1. GRES

Le Grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation de


grains de taille majoritairement sableuse (0,063 mm à 2 mm) et consolidé lors de la
diagenèse.

Les grains constituant le grès sont issus de l'érosion de roches préexistantes


qui déterminent en grande partie sa composition, principalement constitué de quartz
et feldspath. Selon le degré de cimentation et sa composition, il peut s'agir d'une
roche très friable à cohérente. Il se rencontre dans une grande variété de milieux
de dépôt depuis le domaine continental (rivière, plage) au domaine marin
(turbidites). Son équivalent non consolidé est généralement appelé sable.

I.2. MUDROCK

Les mudrocks (littéralement des roches de boues) sont une classe de


roches sédimentaires. Les mudrocks , par définition, sont constitués d'au moins
cinquante pour cent de particules de la taille des muds (boue)

I.3. DENSITE

Il est important de distinguer deux types de densité pour les matériaux,


soient leur densité apparente et leur densité squelettique. Une illustration simplifiée
d’une section de matériau poreux est présentée à la Figure 1, où les indices et
correspondent respectivement aux propriétés des grains (en gris) et au fluide
interstitiel (en bleu).

Figure I.1. Schéma d’un matériau poreux dont la densité des grains est et la densité du fluide
interstitiel est .
3

I.3.1. Densité apparente

La densité apparente ( ) tient compte de toutes les composantes du


matériau, incluant sa porosité et la densité de ses fluides interstitiels. La densité
apparente d’un échantillon correspond à la densité des grains pondérée par rapport
à la porosité de l’échantillon et la densité du fluide. Si on suppose que le matériau
de la Figure 1 est complètement saturé (tous les pores sont occupés), sa densité
apparente s’écrit :

I.3.2. Densité squelettique

La densité squelettique ( ) ne tient compte que des grains qui composent


le matériau, excluant sa porosité et la densité de ses fluides interstitiels. En se
référant toujours à la Figure 1, la densité squelettique est :

I.3.3. Comment mesurer la densité

Il existe différentes méthodes pour mesurer la densité. Les principaux


avantages et inconvénients des différentes méthodes pour mesurer la densité sont
résumés dans le tableau suivant :

Tableau I.1 : résumé des méthodes de mesure de densité


4

A. Méthode en vrac

La méthode en vrac ne tient pas compte de la porosité des matériaux. Elle


consiste à peser un échantillon avec une balance à haute précision pour obtenir sa
masse , puis d’observer le volume d’eau déplacé lorsque l’échantillon est
submergé. La densité est obtenue avec la relation

. (5)
Cette méthode permet d’obtenir des résultats rapides, mais elle est
généralement peu précise parce qu’il est difficile d’obtenir une bonne précision
sur le volume d’eau déplacé avec un cylindre gradué. La méthode en vrac donne la
densité apparente de l’échantillon, elle ne tient pas compte des espaces vides qui
forment sa porosité. On considère que cette méthode ne donne pas des résultats
assez précis pour la plupart des applications pratiques en géophysique.
B. Méthode du pycnomètre

Les pycnomètres utilisent une cellule étanche contenant un gaz parfait (le
plus souvent l’hélium) pour mesurer le volume d’un échantillon de géomatériau
avec une meilleure précision que celui qui serait obtenu avec la méthode
d’Archimède. Les pycnomètres sont équipés de deux cellules étanches, dont une
peut accueillir l’échantillon. Le protocole de mesure est le suivant :

• Un échantillon, caractérisé par un volume et une masse , est placé dans une
cellule vide dont on connait le volume ( ).
• Un volume connu de gaz est introduit dans la cellule et la pression initiale est
mesurée.

• On ouvre la valve pour que le gaz s’étende vers une deuxième cellule de
référence dont on connait le volume ( ).
• La pression finale du système est mesurée.

Le volume de l’échantillon est ainsi donné par :

(6)
et la densité est
5

Cette méthode a comme avantage d’être applicable aux matériaux non-


consolidés comme les sols, les poudres et même les liquides ou autres gaz.
Cependant, la taille des cellules est relativement petite et les pycnomètres peuvent
seulement accueillir des échantillons dont les dimensions sont de quelques
centimètres.

C. Nucléodensimètre

Cette méthode est surtout utilisée pour obtenir des mesures de densité
en forage. Une sonde est progressivement abaissée dans le trou de forage où une
source radioactive (p. ex. le césium 137) émet des photons gamma qui vont interagir
avec la paroi rocheuse par diffusion de Compton. Plus la roche est dense, plus les
photons gamma seront diffusés. Un détecteur accompagne la sonde pour mesurer le
phénomène de diffusion et ainsi obtenir la densité de la paroi du trou de forage. La
profondeur d’investigation des nucléodensimètres est de quelques centimètres tout
au plus.

D. Méthode d’Archimède

La méthode d’Archimède, aussi appelée méthode de pesée hydrostatique,


consiste à obtenir la densité d’un échantillon de matériau en comparant sa masse
réelle ( ) avec sa masse apparente dans l’eau ( ). Souvenez-vous, le principe
d’Archimède veut qu’une force de bouée agisse vers le haut sur un corps de masse
lorsque celui-ci est submergé dans l’eau. La différence entre la masse réelle et la
masse apparente est donc égale à la masse d’eau déplacée ( ), alors

(7)

où est le volume d’eau déplacé par l’échantillon. La densité de l’échantillon


est donc

(8)

Cette méthode est plus précise que la méthode en vrac parce qu’on obtient
le volume de l’échantillon en passant par une mesure de sa masse apparente dans
l’eau. Cette mesure peut être faite avec une balance à haute précision et on a pas
6

besoin de lire le volume d’eau déplacé sur un cylindre gradué. De plus, on peut
corriger l’équation selon la densité de l’eau à la température du laboratoire. Dans
les meilleures conditions, cette méthode offre des précisions allant jusqu’à 1 kg/m
(0.001 g/cm). Cependant, elle ne tient pas compte des micro porosités dans
l’échantillon et le fait de submerger l’échantillon dans l’eau pourrait le détruire si
celui-ci est faiblement consolidé. Selon le degré de saturation en eau de
l’échantillon avant sa submersion, la densité obtenue par méthode d’Archimède est
la densité apparente (échantillon non-saturé) ou la densité squelettique (échantillon
dont les pores sont complètement remplis d’eau). C’est cette méthode qui a été
utilisée dans le cadre de ce travail.

I.3.4. Qu’est-ce qui détermine la densité d’une roche?

A. Porosité

Les espaces formés par la porosité des roches sont souvent remplis d’eau,
de saumure, d’air, ou parfois même de gaz naturel ou de pétrole. Comme ces
matériaux sont moins denses que leur hôte, la porosité peut contribuer à faire
diminuer la densité apparente de la roche. Les effets de la porosité sur la densité
des roches ne se font sentir que pour les roches dont la porosité est évidente (p. ex.
les sédiments faiblement consolidés ou les roches volcaniques extrusives). À
l’inverse, les roches intrusives et les sédiments archéens, par exemple, ont des
porosités assez faibles, soit moins de 1%. Dans ce cas il est très difficile d’obtenir
une mesure exacte de la densité squelettique d’un échantillon, mais on peut faire
l’hypothèse qu’elle est comparable à sa densité apparente.

B. Composition géochimique

La composition géochimique détermine la densité squelettique de la plupart


des roches peu poreuses.

Roches ignées : C’est principalement le ratio entre les éléments relativement


légers (p. ex les minéraux à base de SiO ) et les éléments plus lourds (p. ex. les
minéraux riches en Fe) qui détermine la densité de la roche. En général, plus une
roche ignée est felsique, moins elle est dense. À l’inverse, plus une roche est
mafique, plus elle est dense.
7

Roches sédimentaires : La densité est déterminée par la composition géochimique


de la roche. Cependant, il ne faut pas oublier que la composition des roches
sédimentaires dépend de la source des grains qu’elle contient. De plus, les roches
sédimentaires ont généralement été soumises à une forte pression hydrostatique, ce
qui compacte les grains et réduit la porosité de la roche. Les roches sédimentaires
qui ont subi une plus grande pression (comme celles au fond des bassins) ont
tendance à être plus dense que celles qui sont moins compactées.

Roches métamorphiques : La densité découle non seulement du protolithe, mais


elle est aussi affectée par l’historique des processus métamorphiques

I.4. Caractérisation du minerai et des déchets de roches

La densité apparente ou la gravité spécifique de la roche constituent des


informations essentielles pour les calculs de réserve de minerai. Il arrive que la
densité apparente des roches soit déterminée à l’aide de la méthode de
déplacement de l’eau peu après le forage. Cela peut être plus difficile dans les
parties d’une ressource où les roches ont fortement subi l’altération et peuvent se
désintégrer lors de l’immersion dans l’eau. Pour cette raison, il existe une gamme de
méthodes pour déterminer la densité spécifique ou la densité apparente pour une
variété de types de matériaux. Qu’il s’agisse de compléter les mesures de routine
prises pendant le forage des ressources ou de remplacer les mesures sur le terrain.

I.4.1. Gravité spécifique

La densité constitue une mesure sans unité de la densité d’un échantillon


par rapport à l’eau. L’équation utilisée pour calculer la gravité spécifique est le poids
d’un échantillon sec dans l’air divisé par le poids de l’échantillon dans l’air moins le
poids de l’échantillon dans l’eau (c.-à-d. le poids de l’eau déplacée par
l’échantillon). Il s’agit de la valeur la plus couramment utilisée pour caractériser un
échantillon dans les calculs de ressources. La plage de gravité spécifique rapportée
est de 0,01 à 20, ce qui couvre tous les types de roches et de minéraux.

I.4.2. Types d’échantillons et mesure de la densité spécifique

La gravité spécifique des échantillons de roche et de pulpe peut être


mesurée, bien que par des méthodes différentes. Un échantillon de roche peut être
immergé dans de l’eau, sous forme soumise ou recouverte de paraffine. Étant donné
qu’un échantillon de pulpe ne peut pas être immergé dans l’eau, les mesures de
gravité spécifique sont effectuées à l’aide d’un pycnomètre ou d’une fiole jaugée.
8

Densité apparente

Cette variable est caractérisée par la détermination du volume d’eau


déplacé par un échantillon lorsqu’il est immergé. Le poids de l’échantillon est
ensuite divisé par le volume d’eau déplacé pour produire une densité avec une unité
de g/cm3. La densité apparente peut être déterminée pour les échantillons bruts,
ceux enrobés de paraffine, les échantillons fragmentés et les échantillons enrobés de
mastic étanche.

Calcul de la densité apparente à partir de la densité spécifique

La gravité spécifique est souvent utilisée pour le calcul des minerais et


constitue donc le paramètre le plus couramment mesuré. La densité apparente d’un
échantillon peut être calculée à partir de la densité spécifique en utilisant la densité
de l’eau à la température à laquelle la densité spécifique a été mesurée

La gravité spécifique (symbolisée par sp gr) désigne le rapport entre la


densité des solides ou des liquides et la densité de l'eau à quatre degrés Celsius. Ce
terme peut également être utilisé pour désigner le rapport entre la densité et l'air sec
à température et pression normales. Toutefois, cette définition est beaucoup moins
courante. La gravité spécifique n'a pas de dimension. Elle n'est donc pas exprimée
en unités. Pour trouver la sp gr d'un solide ou d'un liquide, vous devez connaître sa
densité en kilogrammes par mètre cube (kg/m3) ou en grammes par centimètre
cube (g/cm3). Ensuite, divisez cette densité par la densité de l'eau pure dans les
mêmes unités. Divisez 1000 si vous utilisez les kg/m3. Divisez g/cm3 par 1. Utilisez
les mêmes unités pour le numérateur et le dénominateur.

L'eau a une gravité spécifique égale à 1. Les matériaux dont la gravité


spécifique est inférieure à 1 sont moins denses que l'eau et flottent sur le liquide pur ;
les substances dont la gravité spécifique est supérieure à 1 sont plus denses que
l'eau et coulent. Un objet d'une densité de 85 kg/m3 a une gravité spécifique de
0,085, et flottera haut sur la surface d'une masse d'eau. Un objet de 85 kg/m3 aura
une gravité spécifique de 85 et coulera rapidement. Pour trouver la gravité
spécifique d'un gaz, vous devez connaître sa densité en kilogrammes par mètre cube
(kg/m3). Ensuite, divisez cette densité par la densité de l'air sec à température et
pression normales. Cette valeur est d'environ 1,29 kg/m3. Les gaz dont la gravité
spécifique est inférieure à 1 s'élèvent dans l'atmosphère au niveau de la mer ; les gaz
dont
9

La gravité spécifique est supérieure à 1 s'enfoncent et recherchent des


régions de faible altitude à la surface de la terre Voir également kilogramme régions
de faible altitude à la surface de la terre. Voir également kilogramme, mètre,
kilogramme par mètre cube, SI (Système international d'unités), et température et
pression standard

Les roches sont généralement hétérogènes et composées de corps


appartenant aux trois états principaux qui sont : les corps gazeux, les solides et les
liquides. Rappelons qu'une roche est composée d'un ensemble de minéraux variés,
où la silice, le calcium et l'alumine jouent le plus grand rôle. Ces agrégats de
minéraux peuvent laisser entrer des vides remplis ou non d'eau, ou parfois
d'hydrocarbures, rarement de l'air quand il s'agit de roches proches de la surface.

Le tableau (2) suivant donne quelques valeurs de densité pour des


matériaux terrestres.

Tableau I.2 : Différentes densités des matériaux terrestres.

(Source : « Géophysique-4eme édition Cours et Exercices Corrigés »

Page 8)
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I.5. La teneur en eau

La teneur en eau d’un matériau correspond à la masse d’eau d’un échantillon


ramenée à la masse sèche. Elle s’exprime en pourcent et il s’agit d’une teneur en
eau pondérale. La mesure s’effectue par séchage conventionnellement par
évaporation de l’eau dite libre du matériau, ce qui correspond à l’eau qui s’évapore
à une température supérieure à 100°C.

Par convention, la teneur en eau se mesure à l’étuve chauffée à 105°C (figure).


Lorsque les matériaux sont fragiles (cas des vases, des tourbes, de certaines argiles)
on peut effectuer la mesure à des températures inférieures à 105°C mais le temps
d’évaporation est plus long. En général, il est recommandé de se caler à 50°C dans
ces cas précis. Si on chauffe le matériau à des températures supérieures à 105°C, on
élimine l’eau libre à 105°C puis au-delà jusqu’à 200°C environ l’eau liée ou piégée
et finalement certaines fractions minérales par évaporation (par exemple, entre
350°C et 600/650°C, déshydroxylation des minéraux argileux, vers 750°C

Précautions d'essai
La pesée des matériaux sortis de l'étuve ne doit pas se faire sur de matériaux
chauds. Il est recommandé de laisser refroidir le matériau 10 à 15 minutes puis de
procéder à la mesure. En effet, les matériaux chauds provoquent une légère
convection d'air au-dessus de l'échantillon susceptible de modifier la masse
mesurée sur la balance. L'air chaud étant plus léger que l'air froid, les courants de
convection d'air au-dessus du bocal provoquent un allègement de la masse pesée.
La masse chaude est systématiquement plus légère que la masse froide, c'est
pour cette raison que la pesée doit se faire lorsque le matériau a refroidi. On peut
facilement se faire une idée du refroidissement, lorsqu'en passant la main au-dessus
de l'échantillon

Teneur en eau naturelle du matériau

On appelle teneur en eau naturelle (wnat) d’un matériau, la teneur en eau


mesurée immédiatement après un prélèvement en place et qui correspond à la
teneur en eau au moment où le prélèvement a été effectué. Ceci nécessite de
prendre des précautions afin de ne pas modifier la quantité d’eau présente dans le
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sol, ni par le moyen de prélèvement, ni par le moyen de conservation de


l’échantillon.

Les méthodes de conservation de la teneur en eau les plus efficaces et les plus
couramment appliquées consistent à :

 Mettre l’échantillon en sac étanche fermé hermétiquement. Cette pratique


est courante lors des sondages à la pelle mécanique ou à la tarière, avec
des échantillons remaniés ; enrober l’échantillon de papier paraffiné. Ceci
est réalisé après une opération de carottage simple ou double enveloppe ;
 Enrober l’échantillon de papier cellophane et de papier aluminium
également après une opération de carottage simple enveloppe ou double
enveloppe.

La teneur en eau naturelle évolue dans le temps suite aux infiltrations d’eau
météorique dans le sol et suite aux évolutions des mouvements d’eau souterraine
(nappe
12

CHAPITRE II. PRESENTATION DES ECHANTILLONS, MATERIELS ET DE LA


METHODE UTILISES
II.1. ECHANTILLONS

Nous avons utilisé deux échantillons de grès sous forme de carottes de


sondage récupérés dans un même trou de forage. Ce forage a été exécuté dans un
terrain sédimentaire. L’échantillon friable (mud ou boue) a été pris à 4 mètres de
profondeur tandis que l’échantillon cohérente à 84 mètres de profondeur.

HOLE AUTRE
ID SG N° FROM TO LITHOLOGIE ALTER INDICATION
WW004 SG001 4 4,12 Grès alteré Forte Sélectionné
WW004 SG002 15,8 16 Grès rougeâtre Moyenne non sélectionné
WW004 SG003 46,64 46,74 Grès rougeâtre Moyenne non sélectionné
WW004 SG004 84 84,12 Grès rougeâtre Faible Sélectionné
WW004 SG005 100,74 100,84 Shale noir Moyenne non sélectionné
WW004 SG006 134,36 134,48 Shale noir Moyenne non sélectionné
WW004 SG007 151,78 151,9 Siltite Moyenne non sélectionné
WW004 SG008 249,84 249,96 Siltite Moyenne non sélectionné
Tableau II.1 : Présentation synthétique du trou de forage pour tous les S.G.

A
B

SG001 (collecté dans le grès fortement altéré) SG004 (collecté dans le grès
rougeâtre faiblement altéré)

Fig II.1 : présentation des échantillons étudiés A : S.G001 et B : S.G004


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II.2. MATERIELS

1. Le mètre ruban pour la mesure de longueur des échantillons.

Fig II.2 : mètre ruban

2. La machine pour couper les carottes.

Fig II.3 : machine pour couper les carottes


3. La balance de précision pour mesurer les poids des échantillons.

Fig II.4 : balance


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4. Le four (OVEN) pour sécher les échantillons.

Fig II.5 : four ou OVEN

5. Les bougies (wax) pour couvrir les carottes.

A
B

Fig II.6 : Les bougies (wax) A : pièces de wax avant préparation et B : l’échantillon déjà couvert de
wax.

6. Le récipient pour la préparation des bougies (wax).

A B

Fig II.7 : récipient pour preparer les wax A : couvert et B : les wax déjà préparés
15

7. Le couteau pour enlever les bougies à la fin des opérations.

Fig II.8 :l’outil pour enlever les wax

II.3. METHODE

1. Teneur en eau : pour déterminer la teneur en eau des échantillons on a utilisé


la méthode de pesage et les échantillons ont été placés dans le four pour le
séchage. Nous verrons dans le chapitre qui vient les détails sur la procédure.
2. Gravité spécifique SG : la méthode utilisée est celle de l’utilisation des
bougies et l’immersion des échantillons dans l’eau en appliquant le principe
d’Archimède. Nous verrons dans le chapitre qui vient les détails sur la
procédure.
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CHAPITRE III PRESENTATION DES RESULTATS ET ANALYSE


III.1. DETERMINATION DE LA TENEUR EN EAU

Le but de cet essai est de connaitre la quantité d’eau absorbée par


l’échantillon. L’eau en particulier influence pour une grande part le comportement
mécanique du terrain. Elle peut se présenter soit sous forme d’eau libre, soit sous
forme d’eau absorbée à la surface des grains.

Par définition, la teneur en eau (W) est la quantité d’eau contenue dans
l’échantillon exprimée en pourcentage. Elle est donnée par la relation suivante :

(𝑃𝐻−𝑃𝑆)
W = × 100 (10)
𝑃𝑆

Dans cette formule :

 PH est le poids de l’échantillon humide


 PS est le poids de l’échantillon sec après 12 heures à l’étuve à une température
de de 105°.
PROCEDURE

1. Sélectionner les pièces sur lesquelles les études seront faites ;


2. Déterminer le volume des échantillons à partir des valeurs de longueur et de
diamètre ;
3. Calibrer la balance ;
4. Faire le premier pesage des échantillons à l’état humide dans l’air pour
trouver le PH;
5. Placer les échantillons dans le four (OVEN) pour le séchage. Le séchage se fait
pendant 12 heures et à une température de 105°C.
6. Faire le deuxième pesage des échantillons à l’état sec dans l’air pour trouver
le PS ;
7. Faire le calcul en utilisant la formule.
17

II.2.2.2.1. Présentation des résultats :

Diametre Hauteur Volume


ECHANT (cm) (cm) (cm3) Mh(g) Ph(KN) Ms(g) Ps(KN)
SG001 8,3 12 648,9438 1350,4 13,247424 1004,9 9,858069
SG004 8,3 12 648,9438 1378,4 13,522104 1288,2 12,637242

Tableau III.1 : présentation des éléments mesurés sur les échantillons

Les teneurs en eau de nos différents échantillons sont données dans le tableau
suivant :

ECHANT Ph(KN) Ps(KN) PW (KN) W%


SG001 13,247424 9,858069 3,389355 34,3815305
SG004 13,522104 12,637242 0,884862 7,00201832

Tableau III.2 : présentation des teneurs en eau naturelle pour les échantillons étudiés

W%
40,0
34,4
35,0
30,0
TENEUR EN EAU

25,0
20,0
15,0
10,0 7,0
5,0
0,0
SG001 SG002
ECHANTILLON

W%

Fig III.1 : comparaison des teneurs en eau pour nos deux échantilons.
18

II.2.2.2.2.Interprétation des résultats


Dans cet essai, il apparaît que nos échantillons présentent de teneurs en eau
très différentes. L’échantillon SG001 contenait beaucoup d’eau par rapport à
l’échantillon SG004 qui présent une teneur faible.

Il faut signaler ces valeurs ne sont pas naturelles car il est connu que le carottage
ne permet pas de mesurer la teneur en eau naturelle d’un échantillon car la méthode
nécessite l’utilisation d’un fluide (eau, boue) susceptible de pénétrer dans
l’échantillon. Seul le carottage triple enveloppe permet de préserver le plus possible
l’intégrité de l’échantillon grâce à un prélèvement sous gaine qui permet d’éviter le
contact entre le fluide de forage et le matériau.

III.2. DETERMINATION DE LA GRAVITE SPECIFIQUE

PROCEDURE

La méthode utilisée est celle de bougie (Wax) et le déroulement est le suivant :

1. Sélectionner les pièces sur lesquelles les études seront faites ;


2. Déterminer le volume des échantillons à partir des valeurs de longueur et de
diamètre ;
3. Calibrer la balance ;
4. Faire le premier pesage des échantillons à l’état humide dans l’air ;
5. Placer les échantillons dans le four (OVEN) pour le séchage. Le séchage se fait
pendant 12 heures et à une température de 70°C.
6. Faire le deuxième pesage des échantillons à l’état sec dans l’air ;
7. Préparer les bougies (Wax) qui serviront pour couvrir les échantillons afin
d’éviter l’infiltration de l’eau ;
8. Déterminer le SG des bougies ;
9. Chauffer le récipient contenant les bougies (Wax) jusqu’à l’obtention d’une
matière à l’état de fluide ;
10.Plonger les échantillons dans le fluide et se rassurer que tous les pores se
trouvant sur les échantillons ont été couvert ;
11.Faire le troisième pesage des échantillons imbibés de bougies dans l’air ;
12.Faire le quatrième pesage des échantillons imbibés de bougies dans l’eau par
le principe d’Archimède.
19

13.Faire le calcul et trouver la valeur des S.G. en utilisant la formule suivante :

M1

(M2-M3)- ((M2-M1)/SGwax) (11)

Dans cette formule :

M1 : Masse sèche dans l’air

M2 : Masse + wax dans l’air

M3 : Masse + wax dans l’eau (principe d’Archimède)

III.2.1. SG wax : specific gravity de wax

WAX
Longueur_m 0,102
diamètre_m 0,101
mass_ l'air 369,9
mass_wax_std_eau 401,8
mass_std_eau 434,5
WAX_SG 0,918

Tableau III.3 : résultats de S.G. pour le wax

III.2.2. S.G. Pour les échantillons étudiés

ECHANT SG001 SG004


FROM 11,12 64,48
TO 11,24 64,6
Mh 1350,4 1378,4
Ms 1004,9 1288,2
Dans l'air Ms+Wax 1084,2 1349,1
Dans l'eau Ms+Wax 368,7 634,9
SG 1,6 2,0
Tableau III.4 : résultats des échantillons étudiés
20

III.2.3. Interprétation des résultats :

Dans cette étude on voit que SG004 est plus dense que SG001.

SG
2,50
2,0
2,00
1,60
VALEUR SG

1,50

1,00 SG

0,50

0,00
SG001 SG002
ECHANTILLON

Fig III.3 : comparaison des valeurs de S.G. pour nos deux échantillons.
21

CONCLUSION
Les roches sédimentaires formées par les facteurs extérieurs sont
constituées par des dépôts détritiques terrigènes, biodétritique et de dépôts de
précipités. Elles possèdent la densité la plus faible que les roches métamorphiques
et magmatiques. Elles dépendent de plusieurs facteurs et plus particulièrement de
la composition minéralogique, la porosité, l'âge géologique, l'histoire géologique et
de la profondeur.

Par rapport à la porosité, on peut dire l’échantillon S.G.001 est plus


poreux par rapport à l’échantillon S.G.004 par ce que les résultats nous prouvent à
suffisance que qu’il contient beaucoup d’eau et qu’il est moins dense.

Par rapport à la profondeur, l’échantillon S.G.001 a été prélevé à 4 mètres


de profondeur donc presqu’à proximité de la surface tandis que l’échantillon
S.G.004 a été prélevé à 84 mètres de profondeur donc un peu plus loin de la
surface. Voilà pourquoi ce dernier présente des caractéristiques géomécaniques
favorables par rapport au premier parce que les sédiments, enfouis depuis une
longue période à grande profondeur, se consolident normalement ; il en résulte une
diminution de la porosité et une augmentation de la densité.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1) GOOSSENS, P.J. (1994) : Exploration Minière, Volume II, université de Liège édition 1994

2) CORDARY D. (1994) : Mécanique des sols, TEC-DOC, Paris, 380p.

3) COSTET. J. et SANGLERAT G. (1975) : Cours pratique de mécanique des sols-plasticité et calcul


des tassements, Dunod, Paris, 262p, Tome 1.

4) OMBA, V. (2014) : Etude géotechnique des sols de la partie nord de la ville de Lubumbashi : cas
du quartier Kasapa , TFE, faculté des sciences, UNILU, 101p, Inédit.

5) JEAN JUNG (1969): Précis de pétrographie, 3ème ed, Masson et Cie, Paris.

6) ABOU HANIFATOU SASA (2021) : Détermination des paramètres géotechniques par la


méthode sismique, Master 2021, Institut superieur d’Aplication des géosciences.

7) AFNOR. 1995. NF P94-050. Sols : Reconnaissance et Essais – Détermination de la teneur en


eau pondérale des matériaux – Méthode par étuvage
8) AFNOR. 1996. NF P94-049-2. Sols : Reconnaissance et Essais – Détermination de la teneur
en eau pondérale des matériaux – Partie 2 : Méthode à la plaque chauffante ou panneaux
rayonnants
9) AFNOR. 2013. NF P94-500. Missions d'ingénierie géotechnique - Classification et
spécifications
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Table des matières

INTRODUCTION............................................................................................................................................................ 1

CHAPITRE I SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ................................................................................................................. 2

CHAPITRE II. PRESENTATION DES ECHANTILLONS, MATERIELS ET DE LA METHODE UTILISES .............................. 12

CHAPITRE III PRESENTATION DES RESULTATS ET ANALYSE .................................................................................... 16

CONCLUSION .............................................................................................................................................................. 21

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