Vous êtes sur la page 1sur 32

470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.

10 07:42 Seite 1

Liturgie des
services divins de
l’Église
néo-apostolique

Église néo-apostolique
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 2

2
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 3

Sommaire

Le service divin 4

La liturgie et les textes liturgiques 8

Explications au sujet de la liturgie 12

3
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 4

Le service divin

L’Éternel est dans son saint temple.


Que toute la terre fasse silence devant lui !
Habakuk 2 : 20

Les éléments essentiels de notre service divin sont le langage


et l’action, la parole et la pratique cultuelle. Notre service divin,
son déroulement, sa forme et ses contenus sont fondés sur
l’action du Dieu-Trinité à notre égard. Les différents éléments
du service divin, comme, par exemple, la prédication, la dis-
pensation des sacrements et la bénédiction, ne sont pas arbi-
traires, mais nécessaires au contraire, parce que nous en avons
besoin en vue de notre salut.

Dieu est à la base du service divin. Rendre la présence et la


sainteté de Dieu accessibles au cours du service divin est l’une
des tâches propres au service de l’autel. Les frères du ministè-
re qui y interviennent sont des instruments entre les mains de
Dieu.

La liturgie fournit la structure déterminée, au sein de laquelle le


service divin se déroule de manière uniforme et digne. Le rôle
des éléments récurrents du déroulement du service divin est de
mettre en évidence, aux yeux de l’être humain, la sollicitude
constante que Dieu lui voue. La liturgie procure au ministre
chargé de célébrer le service divin l’assurance dont il a besoin.
En fin de compte, tous les participants au service divin doivent
discerner en elle la fiabilité de Dieu et leur permettre de trouver
refuge dans son indéfectible fidélité.

La prédication

La prédication rend la parole de Dieu audible, dans le but de


faire connaître sa volonté. Elle est parole divine, c’est-à-dire
parole issue du Saint-Esprit, qui suscite et préserve la vie. Cela
exige, de la part du frère du ministère, qu’il se sanctifie et se
prépare consciencieusement en vue la prédication.

4
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 5

Les sacrements

La Parole de Dieu, dont procède tout discours de Dieu et par Dieu,


c’est Jésus-Christ, le Verbe éternel et créateur (cf. Jean 1 : 1-3).
C’est en elle aussi que sont fondés les sacrements : le saint baptê-
me d’eau, le saint-scellé et la sainte cène. En eux, l’être humain
vérifie l’action universelle et salvifique de Dieu. Dans le sacrement
de la sainte cène, cette Parole divine qui s’est faite chair en Jésus
est expérimentable d’une manière particulièrement nette.

Les prières

Les prières qui sont prononcées sont dialogue avec Dieu et


réponse à la sollicitude, à vrai dire incompréhensible pour
l’homme, de Dieu à son égard. Par elles, l’être humain montre
qu’il souhaite être en communion avec lui et recevoir ses ins-
tructions.

Au sein de la communion cultuelle, les prières ont valeur de


profession de foi. Le service divin est, par conséquent, à la fois
communion à la parole, communion aux sacrements et com-
munion à la profession de foi.

Les cantiques spirituels

Pour l’assemblée, les cantiques spirituels qui sont chantés au cours


du service divin sont l’expression de la communion fraternelle qui
règne en son sein. Les textes de ces chants permettent aux mem-
bres de l’assemblée de communier non seulement entre eux, mais
aussi avec Dieu. Ces cantiques spirituels offrent au service divin le
cadre solennel destiné à faciliter à chaque participant l’accès à l’ac-
tivité de Dieu.

La bénédiction finale

La bénédiction trinitaire dispensée à la fin du service divin accom-


pagne le fidèle au quotidien. Le croyant peut compter sur la grâce
de Dieu, se sentir protégé dans le giron de l’amour divin et s’aban-
donner à la conduite du Saint-Esprit. Il est quotidiennement assuré
de la présence protectrice de Dieu et peut ainsi mener sa vie dans
le sens de l’Évangile.

5
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 6

Indications concernant la célébration du service divin

Au cours du service divin, tous les frères du ministère doivent


remplir leur service en ayant conscience de la présence de
Dieu. Cela commence par leur manière d’entrer au sein de l’as-
semblée : Ils gagnent l’autel avec calme et dignité. Dans sa glo-
balité, le service divin doit se dérouler dans le plus grand calme
et la plus grande dignité possibles.

Les frères du ministère participant à la proclamation de la paro-


le doivent en outre avoir conscience du fait qu’ils se tiennent à
l’autel de Dieu et qu’ils proclament la parole de Dieu ! Ils sont
donc tenus de veiller à leur manière de parler, à leur vocabulai-
re et à leur attitude au cours du service divin. Il est important
de s’exprimer d’une manière distincte et intelligible ; la voix doit
être, non pas monocorde et indistincte, mais audible et com-
préhensible. Il conviendra aussi de ne pas parler trop vite.

La recherche du contact visuel avec l’assemblée au cours de la


prédication fait naître un sentiment de franchise et de proximi-
té personnelle. La prédication doit s’accompagner d’une
gestuelle (langage du corps) appropriée, facilitant sa compré-
hension. L’expression contenue du visage y contribuera aussi.

L’assemblée se lèvera à l’occasion des prières communes.


Ministres et fidèles garderont les yeux clos pendant toutes les
prières. Pendant les autres pièces liturgiques (bénédiction, dis-
pensation de sacrements, consécration des hosties, etc.), ils
pourront garder les yeux ouverts.

À chaque « Amen » de l’officiant, l’assemblée répond par


« Amen ».

Préparation de l’autel et rangement des ustensiles

L’autel doit être préparé à temps, avant l’arrivée des partici-


pants au service divin. À la fin du service divin, les ustensiles de
la sainte cène resteront sur l’autel jusqu’à ce que tous les fidè-
les aient pris congé les uns des autres. On attendra que les
fidèles aient quitté le lieu de célébration pour débarrasser l’au-
tel et ranger les ustensiles de la sainte cène.

6
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 7

Conclusion

Le service divin constitue une expérience anticipée de notre


communion future avec le Dieu-Trinité, à laquelle nous sommes
appelés par la régénération ; il est l’élément central de la vie de
la communauté. La liturgie en détermine le déroulement de
manière contraignante, depuis le cantique introductif jusqu’au
cantique final. Les ministres qui officient doivent donc avoir le
souci constant de son respect. L’ordre cultuel vise à éviter l’ar-
bitraire dans le déroulement du service divin et a pour objectif
la prise de conscience et le renforcement de l’unité de l’Église.
Rappelons-le une fois encore, avec insistance : Les textes litur-
giques sont obligatoires ; leurs termes ne doivent pas être
changés.

Les explications données ci-après au sujet de la liturgie visent


à approfondir la compréhension du déroulement cultuel.

7
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 8

La liturgie
et les textes liturgiques
(Des explications supplémentaires sur les pièces liturgiques
sont données à partir de la page 12)

I Le début du service divin


Cantique introductif 13

Introduction trinitaire 13
■ Au nom de Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. »

Prière introductive 13

Lecture de la parole biblique 14

Chant (chœur ou assemblée) 14

Lecture d’un passage biblique (selon prescription) 15


■ Paroles introductives recommandées :
« Écoutons à présent la lecture du passage en … »

Prestation musicale après la lecture du passage 15


biblique (facultatif)

II La prédication
La prédication 15

Prestation musicale lors du changement d’intervenant 16

Interventions à l’autel 16

Prestation musicale après la partie dédiée à la 16


prédication (facultatif)

III La partie sacramentelle


Préparation au pardon des péchés ou à la sainte cène 17

Chant de repentance 17

8
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 9

Notre Père 18
■ Paroles introductives recommandées :
« Levons-nous pour réciter la prière que nous a
enseignée notre Seigneur. »

Absolution 18
■ « Selon la mission que j’ai reçue de l’apôtre, mon
mandant, je vous annonce la bonne nouvelle : Au
nom de notre Seigneur Jésus-Christ, le Fils du Dieu
vivant, vos péchés vous sont pardonnés. La paix du
Ressuscité soit avec vous ! Amen. »

Prières d’actions de grâces 19

Autres sacrements et actes 19


■ Saint baptême d’eau, saint-scellé, admission ou
confirmation

Introduction de la sainte cène 20


■ Invitation recommandée :
« À présent, nous allons fêter la sainte cène. »

Ouverture des calices (patènes) 20


■ Paroles introductives recommandées après
l’ouverture des ustensiles de la sainte cène :
« À présent, la table du Seigneur est prête. »

Consécration des hosties 21


■ « Au nom de Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit,
je consacre le pain et le vin pour la sainte cène et j’y
dépose le sacrifice unique de Jésus-Christ, valable
en toute éternité. Car le Seigneur prit du pain et du vin,
rendit grâces et dit :

Ceci est mon corps, qui est donné pour vous. Ceci est
mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est répan-
du pour beaucoup, pour le pardon des péchés. Mangez
et buvez ! Faites ceci en mémoire de moi. Car toutes les
fois que vous mangez ce pain et que vous buvez ce vin,
vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il
revienne. Amen ! »

Distribution du corps et du sang de Christ 23


à l’officiant et aux frères du ministère
9
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 10

Annonces des contributions musicales à la 23


célébration de la sainte cène

Invitation à recevoir la sainte cène 24


■ Paroles introductives recommandées :
« À présent, le Seigneur nous invite à participer
à la sainte cène. »

Lors d’occasions particulières, invitation à l’adresse 24


d’hôtes pouvant participer à la sainte cène
■ On pourra choisir les termes suivants :
« Sont invités tous les baptisés qui professent leur
foi en Jésus-Christ comme étant le Seigneur, en sa
mort, sa résurrection et son retour. »

Remise des calices 25

Dispensation de la sainte cène 26


■ « Le corps et le sang de Jésus donnés pour toi. »
■ « Le corps et le sang de Jésus donnés pour vous. »
(Aux adultes ayant des enfants qui ne prennent pas
encore l’hostie eux-mêmes).

Sainte cène pour les défunts et, le cas échéant, 27


dispensation des sacrements pour les défunts

Fermeture des calices (patènes) 27

IV Autres actes
Ordinations ou autres bénédictions 27
(Mariage, anniversaires de mariage, etc.)

V Fin du service divin


Prière finale 28
Bénédiction finale 28

■ « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour


de Dieu, et la communion du Saint-Esprit soient
avec vous tous ! Amen. » (II Corinthiens 13 : 13)

Prestation musicale finale 29


10
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 11

Les pièces liturgiques évoquées jusqu’ici correspondent au


service divin régulier. Dans certains cas particuliers, on pourra
aussi célébrer des « services divins verbaux » : il s’agit de servi-
ces divins sans célébration de la sainte cène ni autres actes
sacramentels. En règle générale, le « service divin verbal » com-
prend le début du service divin (I), la partie dédiée à la prédica-
tion (II) et la fin du service divin (V).

Célébré en dehors des horaires réguliers des services divins, il


peut être prévu pour assurer la desserte et le suivi pastoral de
certains groupes de fidèles. Ainsi des services divins à l’inten-
tion des aînés ou des services nuptiaux peuvent-ils être des
« services divins verbaux. »

En l’absence de ministre sacerdotal, le service divin verbal peut


aussi être célébré par des diacres à l’horaire du service divin
régulier.

11
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 12

Explications au sujet de la liturgie

Durée minimale du service divin

Une durée minimale du service divin est souhaitée :

■ Dimanche et fête religieuse 60 minutes


■ Service divin en semaine 45 minutes

Précision : Cette durée s’entend prestation musicale finale com-


prise. La durée maximale d’un service divin ne doit pas dépasser
la durée minimale de plus de 15 minutes. En cas d’actes sacra-
mentels ou de dispensation de bénédiction, la durée du service
divin peut s’allonger de manière appropriée et raisonnable.

Pour les services divins à caractère festif, un dépassement appro-


prié de la durée est également possible ; cette durée ne devrait
cependant pas excéder une heure et quarante-cinq minutes.

Au cas où il n’y a qu’un seul frère du ministère disponible pour la


célébration du service divin, cette durée minimale pourra, le cas
échéant, ne pas être respectée.

Avant le service divin

Le laps de temps qui s’écoule avant que le service divin débute


doit être dédié à la préparation et à la sanctification personnelles
des participants.

■ Accueil des fidèles


■ Un temps pour la prière personnelle
■ Prestations musicales
■ Accueil des fidèles lors d’occasions particulières (par
exemple : accueil des jeunes mariés dans la sacristie)
■ Silence dans l’assemblée
(environ 3 minutes avant le début de l’office)
■ Sanctification et prière des frères du ministère
(dans la sacristie, éventuellement en présence des
diacres)

12
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 13

Le cantique introductif

Le cantique introductif a pour vocation de fédérer l’assemblée des


fidèles et d’exprimer leur soif d’entendre la parole et de recevoir la
grâce de Dieu. Il est choisi par l’officiant. Pendant le chant du can-
tique introductif, l’officiant et ses éventuels assistants font une
prière silencieuse après s’être rendus à leurs places respectives
près de l’autel. Ils se joindront ensuite au chant de l’assemblée.

Introduction trinitaire

Voici les termes de l’introduction trinitaire :


« Au nom de Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. »

Il s’agit là de l’invocation de Dieu (en l’appelant par son nom uni-


que) et de l’annonce certaine, faite par l’officiant, de la présence
du Dieu trinitaire. Ainsi, Dieu, le Père, Dieu, le Fils, et Dieu, le Saint-
Esprit, est présent dans l’assemblée. L’officiant devrait avoir plei-
nement conscience de la sainteté de cet instant et veiller à pro-
noncer ces paroles de manière qu’elles suscitent, dans l’assem-
blée, la certitude de la présence du Dieu trinitaire. Il y parviendra
à la seule condition d’être animé de crainte de Dieu et d’humilité.

Cette introduction trinitaire ne fait pas partie de la prière introduc-


tive : elle est proclamation de la présence de Dieu ! En revanche,
la prière est notre adresse à Dieu. Pour cette raison, une pause
de deux à trois secondes sera à marquer entre la formule trinitai-
re et la prière introductive.

La prière introductive

La prière introductive au service divin est le premier acte de paro-


le destiné à l’assemblée. L’officiant prie avec elle et pour elle.
Toute personne présente doit s’y sentir intégrée.

La prière doit être prégnante et digne. L’officiant n’y commence-


ra pas sa prédication et ne cherchera pas non plus à y expliquer
quoi que ce soit à Dieu. La prière doit être prononcée à voix haute
et intelligible, de manière qu’on puisse la suivre sans aucune
peine. Elle durera au maximum trois à quatre minutes.

13
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 14

Les éléments de la prière introductive peuvent être ceux-ci :

■ Adoration et louange de Dieu


■ Remerciements à Dieu pour sa protection, son aide et
sa grâce
■ Imploration de la paix divine
■ Imploration de la parole de Dieu, qui console toutes
les personnes présentes et leur donne des repères
d’orientation, et de sa bonne compréhension
■ Intercession en faveur des frères et sœurs absents et
imploration de la communion avec eux
■ Imploration de la communion avec les âmes de l’au-delà
■ Imploration de la communion avec les dispensateurs
de bénédiction
■ Imploration de la sainteté et de la nécessaire sérénité
pendant le service divin

Le cas échéant, on pourra aussi évoquer des événements ma-


jeurs (par exemple des catastrophes) qui se sont produits dans
le monde ou le pays.

Lecture de la parole biblique de base

L’officiant veillera à lire la parole de manière expressive et digne,


sans se hâter. Une bonne prononciation et intonation aident
l’assemblée à se concentrer sur les paroles de la Bible.

Après cette lecture de la parole de base, l’assemblée prend


place.

Chant (du chœur ou de l’assemblée)

La lecture de la parole biblique de base sera suivie d’un chant


du chœur ou de l’assemblée. Le texte du cantique choisi devra
correspondre au thème du service divin, pour constituer, de
cette sorte, une transition vers la prédication.

Le chœur ou l’assemblée se lèvent pour ce chant.

14
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 15

Lecture d’un passage biblique (selon prescription)

La lecture d’un tel passage vise à la bonne compréhension d’une


fête religieuse et démontre que la Bible est le fondement de notre
foi et de la proclamation de l’Évangile. La Bible est donc indispen-
sable à la célébration du service divin. La lecture de ce passage
biblique n’est pas identique à celle de la parole de base de la pré-
dication.

Cette lecture se fait uniformément, à la date et selon les indica-


tions données dans les Pensées directrices. Le passage prescrit
sera lu dans la version biblique officiellement en usage au sein de
chaque Église territoriale. L’ampleur du texte à lire est définie par
son unité de sens. La lecture du passage biblique est déterminée
de telle sorte que sa durée n’excède pas trois minutes.

Pendant cette lecture, l’assemblée est assise.

C’est l’apôtre de district qui désigne les lecteurs au sein de son


champ d’activité. Seul l’officiant reste à l’autel pour faire cette lec-
ture ; tout autre lecteur se tiendra devant ou à côté de l’autel.
Pendant cette lecture, l’officiant reste à l’autel, même si ce n’est
pas lui qui lit.

Il n’est pas prévu que l’officiant prononce une allocution introduc-


tive à cette lecture. Il pourra l’annoncer simplement en les termes
suivants :
« Écoutons à présent la lecture du passage en … »

Prestation musicale après la lecture du passage biblique


(facultatif)

La lecture du passage biblique peut être suivie d’un chant du


chœur ou de l’assemblée ou encore d’un morceau instrumental.
Les choristes se lèvent pour chanter ; l’assemblée peut rester
assise.

La prédication

La prédication mettra en évidence le message essentiel des


Pensées directrices. Il peut être utile d’établir un lien avec de
précédents services divins.
15
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 16

L’officiant prêche pendant 20 à 25 minutes au maximum. La


prédication s’achève par le mot « Amen », auquel l’assemblée
répond aussi par « Amen ».

Prestation musicale lors du changement d’intervenant

Entre la prédication de l’officiant et d’autres interventions à


l’autel, il y aura, si possible des prestations musicales chantées
ou jouées. Elles devraient montrer, dans le cadre de la littératu-
re musicale prescrite, la diversité des possibilités musicales de
la communauté.

C’est à l’officiant de décider de faire chanter ou non l’assem-


blée entre deux interventions à l’autel. Les prestations musica-
les autres que les chants du chœur ou de l’assemblée doivent
être convenues avec l’officiant avant le service divin.

Comme les choristes, les membres de l’assemblée devraient


se lever pour chanter.

Interventions à l’autel

Les interventions à l’autel ne doivent pas excéder une durée de


cinq minutes. Même les diacres peuvent être appelés à interve-
nir à l’autel. Ils devraient en être avertis (au plus tard) avant le
service divin. On pourra s’assurer d’un accord de principe des
diacres à cet effet.

Toutes les interventions des serviteurs à l’autel s’achèvent par


« Amen ». L’assemblée y répond par « Amen ».

Prestation musicale après la partie dédiée à la prédication


(facultatif)

La partie du service divin dédiée à la prédication peut s’ache-


ver par un chant ou une autre prestation musicale. Il vaut mieux
ne pas faire chanter l’assemblée à ce moment, puisqu’elle
chantera le « chant de repentance » peu après.

16
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 17

Préparation de l’assemblée au pardon des péchés ou à la


sainte cène

Une fois qu’il aura achevé sa prédication articulée autour de la


parole biblique de base, l’officiant préparera l’assemblée au
pardon des péchés ou à la sainte cène.

Cette préparation peut se référer à la prédication préalable ou


comporter, par exemple, les points essentiels suivants :

■ Reconnaissance pour le sacrifice consenti par Christ


■ Commémoration des souffrances et de la mort de Jésus
■ Appréciation du sacrifice de Christ
■ Appréhension du sacrifice (le rendre présent à l’esprit)
■ Commémoration de l’institution de la Cène
■ Prise de conscience de notre état de péché et de notre
culpabilité
■ Instructions sur la repentance
■ Évocation du lavement des pieds (humiliation)
■ Disposition au pardon et à la réconciliation
■ Rappel : la bonne administration des sacrements est du
ressort de l’apostolat.

Il est essentiel de faire la nette distinction entre le pardon des


péchés et la sainte cène. En même temps, il faut bien compren-
dre le rapport qui existe entre ces deux actes :

Ils sont liés l’un à l’autre dans la mesure où le pardon des


péchés constitue le fondement de la sanctification nécessaire à
la réception des sacrements et, par conséquent, de la digne
réception du corps et du sang de Jésus-Christ. La sainte cène,
qui lui est consécutive, garantit la communion de vie avec
Jésus-Christ.

Le cantique de repentance

Après l’allocution préparatoire au pardon des péchés ou à la


sainte cène, l’assemblée (ou une formation chorale) chante des
strophes d’un cantique qui s’y rapporte et que l’officiant
indique à la fin de sa préparation. Ce cantique de repentance
est l’expression de la confession commune des péchés devant
Dieu et l’assemblée.

17
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 18

Il est préférable de faire chanter l’assemblée, afin qu’elle inté-


riorise bien le texte du chant de repentance et que chaque
participant soit activement intégré à cette partie du service
divin. Les cantiques appropriés ou certaines de leurs strophes
sont prescrits.

L’assemblée pourra rester assise pour chanter le « chant de


repentance ». Les choristes, eux, se lèvent pour chanter.

Le « Notre Père »

L’officiant invite l’assemblée à prier le « Notre Père ». Il pourra


le faire à peu près en les termes suivants :
« Levons-nous pour réciter la prière que nous a enseignée notre
Seigneur. »

L’assemblée récite le « Notre Père », debout.

Absolution

Au « Notre Père » fait suite l’absolution, en les termes suivants :


« Selon la mission que j’ai reçue de l’apôtre, mon mandant, je
vous annonce la bonne nouvelle : Au nom de notre Seigneur
Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant, vos péchés vous sont par-
donnés. La paix du Ressuscité soit avec vous ! Amen. »

En prononçant ce texte, le ministre sacerdotal exprime le fait


qu’il est habilité, par l’apostolat, à proclamer le pardon des
péchés.

L’absolution n’est pas une prière. S’il manque d’assurance,


l’officiant peut lire ce texte liturgique.

L’assemblée se tient debout pendant l’absolution.

La prière d’actions de grâces

La prière d’actions de grâces est l’expression de la louange et de la


reconnaissance pour le sacrifice de Jésus-Christ. Elle a pour but de

18
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 19

remémorer les souffrances et la mort de notre Seigneur Jésus-


Christ. En même temps, elle rappelle aussi que Jésus-Christ a insti-
tué le sacrement de la sainte cène et appelé ses disciples, les apô-
tres, à propager l’Évangile à travers le monde. Nous y exprimons
notre reconnaissance pour l’envoi des apôtres autrefois et de nos
jours. Les principaux éléments de la prière d’actions de grâces peu-
vent être les suivants :

■ La reconnaissance pour la grâce du pardon des péchés


■ La reconnaissance pour le sacrifice de Jésus-Christ
■ La reconnaissance pour l’institution de la sainte cène par
le Seigneur
■ La demande de force nous permettant de nous montrer
dignes de la grâce
■ La demande d’aide dans notre quête de la dignité requise.

La prière d’actions de grâces s’achève par le mot : « Amen ».

Autres sacrements et actes

Il pourra être procédé, après l’absolution et la prière d’actions de


grâces, mais avant la consécration des hosties, à la dispensation
de sacrements et d’actes, à savoir : le saint baptême d’eau,
le saint-scellé, l’admission ou la confirmation. Le pardon des
péchés a créé la sanctification nécessaire à la réception de ces
sacrements et actes. Tous ces sacrements et actes représentent
par ailleurs une profession de foi, à laquelle la participation à la
sainte cène est liée.

Après les actes, les fidèles qui en ont bénéficié reçoivent la sain-
te cène avec les serviteurs et l’assemblée, et non pas, comme
c’était le cas jusqu’à présent, séparément, à la suite de l’acte.
C’est là une manière d’exprimer qu’ils font (désormais) partie de
l’assemblée. Ainsi est mise en valeur une certaine dimension de la
sainte cène : elle crée la communion fraternelle. Le serviteur et
l’assemblée sont intégrés, de manière égale, dans la célébration
de la sainte cène.

Au besoin, on pourra recourir à une prestation musicale pendant


que les bénéficiaires des actes s’avancent à l’autel et retournent
à leurs places.

19
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 20

Introduction à la sainte cène

Après la prière d’actions de grâces et, le cas échéant, les dis-


pensations de sacrements et les actes, l’officiant remonte à
l’autel et introduit la célébration de la sainte cène à peu près en
ces termes :
« À présent, nous allons fêter la sainte cène. »

Introduction à la sainte cène

Cette invitation est suivie par quelques instants de silence, le


temps nécessaire à l’ouverture, de manière visible et percepti-
ble, des calices ou patènes.

L’ouverture des calices a lieu après l’absolution seulement


parce qu’auparavant l’assemblée est une assemblée pénitente
et qu’ensuite elle est purifiée. C’est seulement en vue de la
célébration proprement dite de la sainte cène que les espèces
(= le pain et le vin) sont découvertes.

On veillera scrupuleusement à ce que cette pièce liturgique se


déroule dans un grand calme, sans aucune agitation, afin que
l’assemblée puisse la vivre pleinement. Elle se tiendra debout.

En règle générale, ce n’est pas l’officiant qui découvre les cali-


ces. En l’absence d’autres ministres sacerdotaux, il conviendra
de faire appel aux diacres. On aura désigné, avant le service
divin, les frères chargés de l’ouverture des calices et ceux char-
gés de la distribution des hosties. S’il n’est pas le seul serviteur
présent – ce qui l’obligerait à découvrir lui-même les calices –,
l’officiant adopte une attitude recueillie et silencieuse pendant
tout ce temps.

Une fois que les serviteurs chargés de découvrir les calices


(patènes) sont retournés à leurs places, l’officiant déclare à l’as-
semblée :
« À présent, la table du Seigneur est prête. »

20
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 21

Consécration

La consécration des espèces, du pain et du vin, par le ministre


sacerdotal rend le corps et le sang de Christ présents.

Lors de la consécration, l’officiant tend ses mains, les paumes


vers le bas, en direction des calices ou patènes. Si les calices
sont disposés d’un côté seulement de l’autel, il tendra ses
mains dans cette seule direction.

S’il manque d’assurance pour ce texte liturgique, l’officiant


pourra lire la formule de consécration.

La photo de gauche montre comment l’officiant doit tendre ses mains, les paumes vers
le bas, en direction des calices ou patènes.
La photo de droite montre le geste de consécration, lorsque les calices sont disposés
d’un seul côté de l’autel.

Le texte de la consécration est repris, pour une grande part, du


passage en I Corinthiens 11 : 24-26. Ce passage est la plus
ancienne formule de consécration connue. L’apôtre Paul y cite
les paroles de Jésus et décrit fondamentalement les contenus
de la sainte cène.

La formule de consécration

Au nom de Dieu, le Père, Début trinitaire du sacrement


le Fils et le Saint-Esprit,

je consacre Acte

le pain et le vin pour la Les éléments naturels,


sainte cène moyens du sacrement, sont
désignés ici

21
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 22

et j’y dépose le sacrifice Actualisation du sacrifice


unique de Jésus-Christ, de Christ
valable en toute éternité.

Car le Seigneur ... Commémoration de


l’événement
prit du pain et du vin, Renvoi aux éléments natu-
rels
rendit grâces et dit : Reconnaissance envers
Dieu, comme pour la Pâque
... Ceci est mon corps qui Participation à sa vie
est donné pour vous.

Ceci est mon sang, le Présence du sacrifice de


sang de la nouvelle al- Christ
liance,

qui est répandu pour Renvoi au sacrifice de


beaucoup, pour le pardon Christ, fondement du par-
des péchés. don des péchés, (en
Matthieu 26 : 28)

Mangez et buvez ! Invitation à avoir part au


corps de Christ – L’acte est
commémoration de Christ et
du repas (la Cène) institué
par lui
Faites ceci en mémoire Repas de commémora-
de moi. tion, commémoration, et de
sa mort amère et de sa
promesse
Car toutes les fois que Nécessaire pérennité du
vous mangez ce pain et repas de la communion
que vous buvez ce vin,

vous annoncez la mort du Repas de ceux qui profes-


Seigneur, sent la même foi

jusqu’à ce qu’il revienne. Repas eschatologique

Amen ! Confirmation de ce qui


vient d’être proclamé.

22
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 23

La formule de consécration comporte tous les aspects fonda-


mentaux de la sainte cène qui est :

■ Commémoration des événements passés


■ Présence du sacrifice de Christ
■ Repas de commémoration – commémoration, et de sa
mort amère et de sa promesse
■ Repas pérenne de la communion
■ Repas de profession de foi – profession de foi en la
mort du Seigneur
■ Repas eschatologique – indiquant son retour.

Distribution du corps et du sang de Christ à l’officiant et


aux frères du ministère

L’officiant prend la sainte cène pour lui-même ; à cette fin, il


prend un calice en main.

L’assemblée reste debout, jusqu’à ce que l’officiant ait distribué


les hosties consacrées aux frères du ministère à l’autel. Cela
vaut aussi pour les serviteurs dont la place n’est pas auprès de
l’autel. Pendant ce temps, on pourra prévoir un jeu d’orgue, un
chant du chœur ou un morceau instrumental. Lors de services
divins exceptionnels, on pourra, pour des raisons d’ordre prag-
matique, préconiser d’autres règles. L’organiste devrait recevoir
la sainte cène après les frères du ministère.

Le fait que les frères du ministère prennent la sainte cène avant


l’assemblée est l’expression de la présence de l’apôtre en les
serviteurs mandatés par lui. C’est là une mise en évidence de
l’élément salvifique du corps ministériel.

Annonce des contributions musicales à la célébration de


la sainte cène

Après que l’officiant sera retourné à l’autel et aura reposé le


calice, l’assemblée s’assiéra. L’officiant annonce à présent les
contributions musicales à la célébration de la sainte cène.

23
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 24

Son annonce sera d’abord suivie de quelques instants de si-


lence. L’officiant attend que les participants au service divin
soient en attente de recevoir la sainte cène avant de poursuivre.

Invitation à participer à la sainte cène

Après avoir distribué le corps et le sang de Christ aux frères du


ministère, annoncé le cantique ou la contribution musicale de la
sainte cène et respecté quelques instants de silence, l’officiant
invite l’assemblée, à peu près en ces termes :
« À présent, le Seigneur nous invite à participer à la sainte cène. »*

Suit à présent la remise, par le serviteur se tenant à l’autel, des


calices ou patènes aux frères du ministère qui distribueront les
hosties.

Ensuite seulement débutera le chant ou la contribution musicale


accompagnant la célébration de la sainte cène. On pourra aussi
attendre que l’assemblée ait pris part à la sainte cène. Pendant la
réception de la sainte cène, l’organiste devrait jouer en sourdine.

Lors de services divins solennels réunissant un grand nombre de


participants, la remise des nombreux calices pourra suivre des
règles différentes et être notamment accompagnée par une
prestation musicale.

* Le cas échéant, on ajoutera ici, lors de services divins parti-


culiers, une invitation à l’adresse d’hôtes autorisés à prendre
part à la sainte cène.
On pourra choisir les termes suivants :
« Sont invités tous les baptisés qui professent leur foi en Jé-
sus-Christ comme étant le Seigneur, en sa mort, sa résurrec-
tion et son retour. »

Sont autorisées à participer durablement à la sainte cène les


personnes scellées, admises et ayant reçu le baptême d’eau en
l’Église néo-apostolique. Par hospitalité, les personnes baptisées
selon le rite chrétien (avec de l’eau et au nom de la Trinité) y seront
autorisées. Les personnes non baptisées n’ont pas accès à la
sainte cène. On n’empêchera cependant personne de participer
à la sainte cène.
24
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 25

Remise des calices

La disposition intérieure du frère du ministère à l’égard de la sainte


cène doit se refléter aussi dans son attitude extérieure. Cela se
répercute sur la manière de manier les calices et les patènes.
L’ustensile de la sainte cène n’est pas un récipient quelconque ; on
le maniera donc avec dignité, et non pas comme un objet de la vie
quotidienne.

Par la manière dont ils tiennent et manient les ustensiles de la sain-


te cène, les ministres sacerdotaux expriment la dignité que revêt la
célébration de la sainte cène.

La photo de gauche montre comment remettre convenablement le calice à un frère


du ministère.
Lors de la distribution des hosties, le calice se tient par le pied (photo de droite).

La photo de gauche montre comment donner convenablement une patène.


La patène se porte sur le creux de la main (photo de droite).

Les photos ci-dessous montrent des exemples à ne pas suivre


lors de la remise des calices.

25
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 26

Dispensation de la sainte cène

La distribution des hosties s’accompagne des paroles :


« Le corps et le sang de Jésus donnés pour toi. »

Aux parents ayant des enfants qui ne prennent pas encore


l’hostie eux-mêmes, elle sera donnée avec ces mots :
« Le corps et le sang de Jésus donnés pour vous. »

La manière dont les hosties sont distribuées doit souligner la


présence de notre Sauveur Jésus-Christ. L’hostie doit être don-
née en toute connaissance de cause, et de manière accen-
tuée. Le déroulement de la sainte cène doit être empreint d’une
grande solennité.

La distribution du corps et du sang de Christ ne doit jamais se


faire dans la précipitation. Il convient d’éviter absolument tout
ce qui pourrait nuire au recueillement des participants ou à la
sainteté du sacrement.

Les photos montrent comment recevoir convenablement l’hostie et comment la


donner en la prenant entre le pouce et l’index.

Les photos ci-dessous montrent ce qu’il ne faut pas faire lors de


la distribution des hosties.

La main, en l’occurrence le pouce du serviteur cache l’hostie au moment où il


s’apprête à la déposer dans celle du participant à la sainte cène (les deux photos).
De même, la façon de tenir le calice ou la patène n’est pas très appropriée (les deux
photos).

26
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 27

Pendant la célébration de la sainte cène, un frère du ministère


(un diacre au besoin) se tiendra à l’autel pour rendre visible la
présence personnelle de l’apôtre dans le serviteur mandaté par
lui.

La dispensation de la sainte cène est terminée au moment


seulement où le dernier participant a reçu la sainte cène et pris
l’hostie consacrée.

Fermeture des calices (patènes)

Le serviteur qui se tient à l’autel fermera les calices une fois


seulement qu’ils auront tous été remis à leur place, et que tou-
tes les contributions musicales accompagnant la célébration de
la sainte cène auront pris fin. La fermeture des calices est aussi
un acte perceptible par l’assemblée, comme l’a été leur ouver-
ture. En cas de célébration de la sainte cène pour les défunts,
tous les calices disposés sur l’autel resteront découverts
jusqu’à la fin de cet acte.

Il conviendra aussi de veiller à ce que les ustensiles de la sain-


te cène soient remis au serviteur qui se tient à l’autel en pas-
sant derrière l’autel, et non pas en les tendant par-dessus celui-
ci.

Autres actes et fin du service divin

L’apôtre-patriarche, l’apôtre de district ou l’apôtre mandaté à


cet effet procède maintenant à la dispensation de la sainte cène,
voire des autres sacrements, aux défunts. Ces actes débuteront
et s’achèveront par une prestation musicale. Une fois seulement
que la dernière prestation musicale aura pris fin, les calices et
patènes restés découverts seront refermés. L’assemblée reste
debout pendant tout ce temps.

Le cas échéant suivront encore d’autres bénédictions ou ordi-


nations, pour lesquelles ont pourra aussi prévoir un cadre musi-
cal. Dans ce cas, l’assemblée s’assiéra.

Le service divin s’achève par la prière et la bénédiction finales.


L’officiant ferme la bible.
27
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 28

La prière finale

La prière finale pourra notamment comprendre les éléments


suivants :

■ Remerciement pour la parole et la grâce reçues


■ Remerciement pour le vécu du service divin
■ Imploration de la protection et de l’aide divines ainsi que
de l’accompagnement par Dieu
■ Imploration de la bénédiction pour les sacrifices consentis,
l’engagement au service de l’Œuvre de Dieu, imploration
de la bénédiction de ceux qui consentent ces sacrifices
■ Intercession en faveur des frères et sœurs confrontés à la
détresse et à la maladie
■ Intercession en faveur des dispensateurs de bénédiction
■ Imploration de la possibilité de participer au prochain
service divin
■ Imploration de l’abrègement des temps
■ Imploration de la perfection requise au jour du Seigneur.

La prière finale s’achève par un simple « Amen ». L’assemblée


se tient debout pendant la prière finale.

La bénédiction finale

Après la prière finale suit, sous la forme d’une pièce liturgique


distincte, la bénédiction finale, dont les termes sont les suivants :
« Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la
communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen. »
(II Corinthiens 13 : 13).

À cette bénédiction finale, l’assemblée répond par le chant liturgique


du triple « Amen ». La bénédiction finale est dispensée les bras
étendus (geste bénissant), la paume des mains tournée vers
l’assemblée.

Les photos montrent le geste bénissant à effectuer pour dispenser la bénédiction


finale.

28
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 29

Prestation musicale finale (obligatoire)

La fin du service divin est obligatoirement marquée par une


prestation musicale finale. Si c’est l’assemblée qui chante, elle
peut rester assise.

29
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 30

30
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 31

31
470_2S_LG_SN_Liturgie_frz_Liturgie 27.07.10 07:42 Seite 32

Éditeur : Wilhelm Leber,


Zurich/Suisse
Éditions Friedrich Bischoff
Gutleutstraße 298,
D-60327 Francfort-sur-le-Main.
Directeur :
Jürgen Kramer
Responsable du contenu :
Groupe de travail « Pensées directrices »
1ère édition - juin 2010

Reproduction même partielle,


par quelque moyen que ce soit,
après autorisation de l’Éditeur seulement.

Vous aimerez peut-être aussi