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Remèdes naturels découverts en ethnopharmacologie (pratiquée par les tradipraticiens).

FC1
Chimie extractive = molécules actives obtenues par extraction de ressources naturelles
→ A partir d’organes d’animaux, de végétaux et de toute molécule produite par le vivant

PM = drogues médicinales (Phcopée Eur.)


→ 365 inscrites dans la Phcopée FRA et > 28 000 utilisées dans la médecine traditionnelle dans le monde

Phytothérapie :
→ PM = agents thérapeutiques sous forme de tisanes
→ Préparation à base de PM (par transformation physique ou chimique de la PM)
→ Médicaments à base de plante ou préparation à base de PM comme SA

PM toxiques :
→ Digitale : donne de la digitaline = tonique cardiaque (insuffisance cardiaque)
→ Colchique : donne la colchicine = anti-inflammatoire (rhumatisme goutteux)
→ if : donne le taxol = anti-cancéreux

Morphine : provient du Pavot à opium = papaver somniferum

Alternatifs du paracétamol : aspirine, anti-inflammatoire non stéroïdiens à visé antalgique


Alternatifs de la codéine : opium, tradamol
Alternatifs de la morphine : fentanyl, oxycodone, hydromorphone

Pervenche de Madagascar : inhibe la formation du fuseau mitotique (cellule bloquée en métaphase)

La radiopharmacie
Utilisation d’éléments radioactifs : radioéléments, radionucléides, radioisotopes
→ effets mutagènes + cytotoxiques par formation de radicaux libres destructeurs d’ADN
Traceurs pour examen biologique
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F = fluodésoxyglucose = Glucotep → pour les cancers car les cellules cancéreuses consomment beaucoup de
glucose
Traitement de tumeurs → I131 pour les cancers de la thyroïde

Composants du sang : albumine, facteurs de coagulation, immunoglobulines


→ Gammatétanos : IgG spécifiques contre la toxine de la bactérie responsable du tétanos
Concentrés globulaires : plaquettes, leucocytes, hématies

Risque de transmission de virus (prions = protéine toxique) des molécules extraites de produits animaux

Problèmes des sources naturelles


Disparition des espèces : perte d’un médicament tous les 2 ans (15 à 35% d’espèces disparaitront d’ici 2050)
Complexité des molécule, brio-production variable, contrôles des matières premières difficiles
Médicaments synthétique → reposent sur le « Drug-design »
FC2

Molécules issues de la chimise du bleu de méthylène


Aniline → acétanilide → para-aminophénol = 4-aminophénol – acétylation→ paracétamol
Prométhazine = Phénergan
Chlorpromazine : antagoniste de la dopamine (« bien-être), chef de file des neuroleptiques, avant anesthésie,
Largactil
Imipramine : Tofranil (chef de file des antidépresseurs tricycliques)

Médicaments de biotechnologie
Par fermentation = 1ère génération
Les penicillines : Fleming → culture de staphylocoques moisis attaqués par le Penicillium
→ Pharmacophore = cycle β-lactame (dans toutes les penicillines + dans les céphalosporines)
→ Détruit par penicillases et β-lactamases
→ Ciblent la transpeptidase : enzyme nécessaire pour le peptidoglycane (constitue ma paroi des bactéries à gram +)
→ Liaison au pharmacophore = inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne + mort bactérienne
→ Hémisynthèse moins sensibles aux penicillases bactériennes : dégradée par les enzymes digestives (voie per os)
Statines = médicaments hypocholestérolémiants
Lovastine
→ Pharmacophore = cycle lactone
→ Inhibe HGM-CoA réductase (indispensable à la synthèse hépatique du cholestérol)
Statines synthétiques : ↘ du risque c’occlusion artérielle, prévention contre les maladies cardio-vasculaires
Par génie génétique = 2ème et 3ème génération
Technique de l’ADN recombinant
Enbrel = Etanercept : forme soluble et recombinante du récepteur au TNF-α (cytokine pro-inflammatoire)
→ Bloque + inhibe le TNF circulant
→ Traitement de la polyarthrite rhumatoïde et du psoriasis
Production de biomédicaments (insuline, hormones, facteurs de coagulation, vaccins synthétiques…)
→ Anticorps monoclonaux : à partir d’un clone cellulaire et reconnaissant un seul type d’épitope d’antigène
→ Neutraliser des cytokines pro-inflammatoire (Infliximab)
→ Cancers : blocage des récepteurs et protéine de surface des cellules cancéreuses (Trastuzumab)
→ Immunoconjugués : anticorps monoclonal lié à une molécule médicamenteuse thérapeutique ou de diagnostic
→ Fixation (reconnaissance), internalisation (signal + endocytose) et relargage (thérapie ciblée)
→ Adcetris et Kadcyla
→ Thérapie anti-sens = biothérapie : administration d’un oligo-nucléotide d’ADN à séquence complémentaire d’un
ARNm = ADN anti-sens
→ Bloque la traduction d’ARNm au ribosome = inhibe la production de protéine responsable de pathologie
→ Mipormersen : hypocholestérolémiant par blocage de la synthèse de l’apolipoprotéine B
Etape de conception d’un médicament
FC3
→ Criblage primaire pharmacologique : découverte d’une molécule active = hit (touche)
→ Etude des relations « structure chimique-activité » et identification du pharmacophore du hit
→ Hit amélioré et optimisé = pharmacomodulation et découverte d’un lead (chef de file)

Hit
Structures chimiques complexes, chirale, difficile à synthétiser (reproduction par synthèse totale chimique)
Plus ou moins toxique pour le vivant, activités pharmacologiques intéressantes, coût élevé

Pharmacomodulation : obtention de dérivés ou analogues synthétiques


→ leads moins complexes, ↘ toxicité et des effets secondaires, ↗ pharmacocinétique/qualité thérapeutique
Variation chimique autour du pharmacophore, modification des propriétés physico-chimiques
Simplification moléculaire (1) : réduction de la structure moléculaire au pharmacophore
Cocaïne (pharmacophore = ester aromatique lié à une chaine porteuse d’une amine III)
Procaïne (pharmacophore identique à la cocaïne), tétracaïne
Contrainte conformationnelle (2) : rigidifier la conformation moléculaire bioactive
→ ↗ sélectivité/affinité en limitant les conformations défavorables à l’énergie de liaison d’où l’efficacité à dose
faible
→ ↘ des effets secondaires
Stéréochimie (3) : molécule chirale, pouvoir rotatoire sur la lumière polarisée = déviation de son plan (+/-)
Enantiomères : pouvoir rotatoire = mais signe opposé, mêmes propriétés, image dans un miroir, non superposables
Modification de l’environnement moléculaire autour du pharmacophore (4) :
Modulation des interactions avec la cible, de la pharmacocinétique et de la physicochimie
Alkylation : greffage d’une chaine hydrocarbonée
→ Modification de la solubilité (passage membranaire), conformation, réactivité, biodisponibilité (meilleure)
→ Action sur la qualité de l’interaction avec la cible pour : ↗ affinité et sélectivité
Promédicament (5) : composé inactif transformé par l’organisme en molécule active
→ Destruction de la molécule active par acidité gastrique et enzyme digestives
→ Mauvaise perméabilité membranaire de la molécule active
→ Toxicité gastrique, mauvais goût + odeur, ½ vie trop courte = distribution et élimination trop rapides

Améliorer la perméabilité membranaire


Penicillines hémi synthétiques
→ Ampicilline active : voie parentérale, absorption intestinale --, distribution sanguine
Pivampicillines : voie orale, absorption intestinale +++, résistance et ↗ aux penicillines bactériennes
→ (CH3)3COO = groupe protecteur volumineux et lipophile (éliminé par enzymes hépatiques dy malade)

Morphine et analgésiques morphiniques → analgésiques centraux (paliers I et II)


Dépression centrale et respiratoire, constipation, hallucination, accoutumance, dépendance, somnolence et
euphorie

Cibles pharmacologiques = récepteurs opioïdes


µ : analgésique supra spinale (tronc cérébral), dépression respiratoire
(cervelet), euphorie, dépendance, constipation
δ : analgésique spinale (moelle épinière), dépression respiratoire
κ = kappa : analgésique spinale, myosis, hallucinations

Dérivés O-Alkyles : effet du promédicament par transformation hépatique partielle


Codéine, codéthyline, phocodine → antitussifs centraux opiacés : dépressions centrale et respiratoire, sirop (toux)

Analgésiques centraux morphiniques et autres dérivés


Simplification de la molécule au pharmacophore (1) :
Tradamol (ago µ, δ, κ) → affinité ++ avec µ ; et méthadone (ago µ) → substitut à l’héroïne (voie orale)
Extension de la molécule : alkylation, hydroxylation…(2) :
N-phénéthylmorphine ; Naloxone = Narcan ; Nalmfène = Selincro
Contraintes conformationnelle + extension (affinité) + alkylation lipophile (SNC) (3)  :
Buprénorphine : agoniste partiel µ et agoniste δ, κ = morphinominétique + agoniste morphinique
A partir de la morphine
Hit = touche (1000 – 2000) : par criblage primaire
FC4
→ Potentiel suffisant pour être développé : puissance d’activité, originalité structurale, pharmacodynamie…
Lead (10 – 100) : par amélioration d’un hit → breveté par série
Candidate (1) : après mélioration d’un lead (en particulier leur profil ADMET et leur sélectivité)
→ Etudes précliniques et cliniques

Criblage à haut débit : HTS = criblage à haut flux (méthode d’évaluation biologique : robot + outils informatiques)
Evaluer des chimiothèques vis-à-vis de ciblothèques (permet d’obtenir des hits)
UltraHTS = UHTS : plusieurs centaines de milliers de produits testés par semaine dans un espace très limité
Tests biologiques du criblage : robustesse, simplicité, miniaturisable, pilotable (réalisable par un bras robot)
La chimiothèque : 50 000, 100 000, jusqu’à plusieurs millions de composés : augmente les chances de trouver des
hits
Tests réalisés sur des plateformes robotiques de criblage : 96 à 1 536 loges par plaque
→ Test réalisés dans chaque puits à l’aide de modules spécifiques : agitateur, incubateur, pipeteur, détecteur de fluo

6 à 30 millions d’espèces vivantes sur Terre (2 millions identifiées) → Problème d’approvisionnement = sourcing
300 000 végétaux (> 250 000 plantes supérieures identifiées et répertoriées ; et 5 à 10% examinées chimiquement)
→ 1 plante = 500 à 1000 molécules mais que 250 000 molécules identifiées au total
7 à 8 millions d’insectes (seulement 1 millions décrites et 0,05% étudiées chimiquement)
Plusieurs milliards de bactéries et micro-organismes (10% des bactéries identifiées et 5% des fungi)
Quelques millions d’organismes marins (20 000 molécules identifiées)
→ Potentiel pharmacologique énorme : grande diversité moléculaire, puissance d’activité importante
→ 10% des espèces marines inventoriées et 1% étudiées chimiquement

Synthèse combinatoire
Synthèse à multicomposants robotisée : sur de très petites quantités, préparation de milliers/millions de composés
Réalisation de chimiothèques synthétiques : donne en peu de temps un grand nombre de structures moléculaires
Synthèse en parallèle
Rationalisation : obtention d’un seul composé par puit
Etape de déconvolution : simplifie grandement l’identification des hits après le criblage
Réalisation en phase solide :
→ Synthon : substrat est fixé sur une bille de polymère insoluble
→ Combinaisons : ajout de réactifs et transformation in situ du synthon par différentes réactions chimiques
→ Hydrolyse : nécessite d’isoler la molécule du milieu réactionnel par dégreffage/clivage

Modélisation moléculaire
Méthodes de conception rationnelle de molécule médicamenteuses en silico
Outils informatiques et du calcul : comprendre l’interaction des molécules avec les cibles
→ Permettent d’inventer/créer de nouvelles molécules médicamenteuses
Techniques de prédiction :
→ Visualisation et représentation en 3D : obtenir une représentation la plus proche possible de la réalité
→ Prévoir la structure, réactivité/activité des molécules : guider la pharmacomodulation, sur molécules virtuelles
aussi
→ Simuler et anticiper l’action d’une molécule avec une cible moléculaire : orienter synthèse chimique

Etape 1  : recueil de données expérimentales sur le structures chimiques et spatiales de molécules et de cibles
Modéliser = représentation simple de la structure/conformation/configuration spatiale de la molécule active + sa
cible
Deux méthodes physiques : cristallographie puis diffraction aux RX, spectroscopie RMN
Co-cristallisation = cristallisation « ligand endogène-cible » → l’étude du co-cristal par diffraction RX ou RMN
→ Système supramoléculaire : collections de modèles moléculaires et systèmes supramoléculaires expérimentaux
→ Détermine le site actif de la cible et du pharmacophore du ligand

Etape 2  : modélisation moléculaire avec des méthodes de calcul et l’informatique


Deux méthodes de calculs reposant sur les énergies :
→ Mécanique moléculaire : calcul d’une structure, donc de l’énergie des atomes et des interactions = champs de
forces
→ Permet d’identifier la conformation de la molécule la plus favorable
→ Mécanique quantique : calcul des énergies au niveau des orbitales moléculaires occupées par les électrons

Etape 3  : Réalisation
Utilisation de logiciels de modélisation moléculaire
Visualisation en 3D de molécule : connaître l’interaction supramoléculaire du pharmacophore de la molécule dans le
site actif de sa cible
Applications :
→ Création de ligands/molécules actives de novo (automatique, spontanée)
→ Nouveaux pharmacophores
→ Test de molécules réelles/virtuelle vis-à-vis d’une cible modélisée : criblage virtuel des hits = Docking
→ Optimisation rationnelle hits et leads : orienter la synthèse chimique, la pharmacomodulation

Exemple  : Tamiflu, DCI = Oseltamivir


Inhibiteur des neuraminidases virales : glycoprotéine à la surface de l’enveloppe des virus grippaux
→ Facilite la libération et la diffusion du virus dans la cellule infestée
→ Se lient à l’ac sialique
→ 9 types (N1 à N9) : Virus grippe aviaire = H5N1 / Virus grippe 2019-2020 = H3N2 + H1N1
Administré sous forme de prodrogue
Obtention par étude cristallographique aux Rayons X de neuraminidases :
→ Etude de N9 par co-cristallisation avec le ligand endogène : acide sialique
→ Modélisation moléculaire : détermine le site actif de N9
→ Docking de molécules virtuelles/modélisées proches de l’acide sialique
→ Molécule qui réagit le mieux avec N9 et N1 : effet antagoniste/inhibiteur sur neuraminidases
Fabrication après détermination virtuelle de la structure moléculaire  :
→ Par fermentation à partir de microorganismes génétiquement modifiés
→ Par synthèse chimique totale à partir de glucose
→ Par hémisynthèse à partir de ressources naturelles :
→ Acide shikimique présent dans la badiane = anis étoilé
→ Acide quinique présent dans de très nombreuses plantes (café, quinoa)
Filtration : sépare une phase continue et une phase dispersée initialisation mélangée FC7
(III)
→ Par passage du mélange sur un milieu filtrant : selon les caractéristiques des phases à séparer (action de la
pression)
→ Fluide filtré = filtrat : ce qui n’a pas passé le filtre = rétentat ou gâteau
Filtre constitué de 2 parties :
→ Milieu filtrant, poreux : pores se rejoignent = canalicules dont l’∑ forme un réseau / le support ou carter

Types de filtration
Selon la direction du fluide par rapport au filtre
Filtration frontale : plus courante, écoulement ⊥ à la surface du filtre, accumulation du rétentat, ↗ pression
nécessaire
Filtration tangentielle : écoulement // à la surface du filtre, moins e dépôt
Selon les dimensions des particules à séparer/arrêter
Filtration clarifiante : diamètre > 450 µm / Microfiltration : entre 0,01 et 10 µm
Ultrafiltration : entre 0,001 et 0,01 µm / Osmose inverse : entre 0,0001 et 0,001 µm
Filtration stérilisante : permet de se débarrasser des micro-organismes, pores = 0,22 µm

Mécanismes de rétention
Filtration par criblage ou tamisage
Phénomène mécanique : filtre retient les particules de diamètre > à celui des pores (via filtres écrans faible
épaisseur)
Phénomène de colmatage : accumulation des particules solide en amont → ↘ progressive du débit, voire arrêt
Filtration par absorption
Phénomène physique : particules de diamètre inférieur à celui des pores sont retenus à l’intérieur du réseau
→ Influence par : charge de la particule, le débit (désorption), la présence d’autres particule adsorbable
(compétition)
Utilisation de filtres en profondeur ++ : formés par compactage de matériaux fibreux/pulvérulents
→ Arrêtent les particules dans la masse par des phénomènes divers tels l’adsorption

Caractéristiques des filtres


Porosité et diamètres des potes
Mesure par porosimétrie par intrusion de liquide  :
→ Passage de liquide à travers le réseau poreux, selon la pression à appliquer pour vaincre les forces capillaires
4 σcos ϴ
D=
P
σ : diminue par l’ajout d’un tensioactif
Mesure par la méthode de BECKHOLD du point de bulle :
→ Filtre imbibé de liquide avec tension σ et angle de contact ϴ connus
→ Mesure de la pression exercée par de l’air comprimé jusqu’à l’apparition des premières bulles = point de bulle
→ Permet de déterminer le diamètre des plus larges pores (formule)
→ Augmentation de la pression jusqu’à observer des bulles sur toute la surface du filtre
→ Détermination de la valeur moyenne de la porosité
→ Doit être la plus proche du point de bulle ce qui montre que la porosité est homogène
Débit = temps que met une certaine quantité de liquide à traverser le filtre
→ Augmente avec le nombre de canaux (surface), la pression, le rayon des pores, la ↘ viscosité/épaisseur du filtre
Mesure du débit : par la formule de POISEUILLE
∆ P .r∗2
V=N
8 ɳL

Efficacité
Performance des filtres avec leur pouvoir de séparation : exprimée par l’efficacité absolue et le rapport β
Efficacité absolue : déterminée par le test « à la bille de verre »
→ Plus grosse particule sphérique indéformable qui traverse le filtre dans des conditions définies de débit
→ Donne une indication sur les pores les plus larges du filtre

Détermination du rapport β :


[ Particulesde diam è tre ≥ x µ men amont ]
β=
[Particules de diam è tre ≥ x µ m en aval]

Si βx=5000 : pour 5000 particules de diamètre supérieur ou égal x µm en amont, on retrouvera 1 particule en aval
On en déduit l’efficacité en % : 4999 filtrés sur 5000 = 99,98%
Médias filtrants
Filtres écrans
Esters de cellulose : polymère semi-synthétique, très poreux, en filtration clarifiante/stérilisante
→ Pas pour les liquides organiques ; stérilisable à chaleur humide
Plastiques filables : plastique sous forme de fils, polymères synthétiques, en filtration clarifiante, certains stérilisables

Filtre en profondeur
Fibre de cellulose : coton, tissus de végétaux, débris de textiles, stérilisable à la vapeur d’eau
→ Formes et épaisseurs variées : feuilles, plaques, tissus
→ A sec : filtration clarifiante, liquides polaires ou apolaire
→ Après humidification à l’eau : filtration des milieux polaire (bloque les huiles)
Fibres et résines : association de fibres de cellulose avec des fibres de verre et de la résine synthétique
→ Sous formes de plaques ou cartouches
Bougies : poreuses rigides de forme cylindrique, stérilisable à la chaleur sèche/humide
→ En filtration clarifiante/stérilisante

Autres
Verre fritté : fusion partielle dans un four, réseau rigide, poreux, chargé négativement, inerte chimiquement
Poudres filtrantes :

Critères de choix du milieu filtrant


Filtres écrans : pour filtration finale, pour conserver le rétentat ou le filtrat
Filtres en profondeur : pour une clarification ou préfiltre, pour conserver le filtrat
Quelle est la nature de la suspension à filtrer ?
→ Composition chimique, viscosité, tension superficielle, hydrophilie, hydrophobie, compatibilité avec le milieu
filtrant
De quels moyens techniques dispose-t-on ? → débit souhaité, pression disponible

Matériel de filtration : milieu filtrant dans un support ou carter


Deux modalités pour augmenter la différence de pression ΔP :
Filtration sous pression : filtre de papier dans un entonnoir → pression liquide sur le filtre due à la gravité
→ Filtre cartouche, filtre membrane, filtre-presse et essoreuse
Filtration par aspiration : Büchner, Creuset filtrant et filtre rotatif sous vide

Contrôles de la filtration
Avant filtration : contrôle de l’intégralité du filtre, mesure du point de bulle (BECKHOLD)
→ Test de diffusion :
Pendant la filtration : mesure simple du débit puis de la pression en amont et en avant du filtre (colmatage,
altération)
Après la filtration : contrôle de l’intégralité du filtre → bulle permet de voir si le filtre est intact
Vérification de l’absence de particule en suspension : examen visuel, microscope, compteur de particules
Dosage des constituants : vérification de l’absence d’adsorption de substances importante par le filtre
→ recherche des impuretés du filtre dans le filtrat

Autres modes de séparation solide/liquide


L’expression : pression progressive grâce à une presse à vis ou une presse hydraulique, pour la prép d’huile/suc/jus
La décantation : long, quand la différence de densité est suffisante entre la phase dispersée et celle dispersante
La centrifugation : comme la décantation mais par force centrifuge
→ Préféré à la filtration si les particules colmatent rapidement les filtres
La clarification : modifier la texture d’un précipité pour faciliter sa séparation avec le liquide
→ Par chauffage et par entrainement dans un précipité plus abondant

Dessication ou séchage : éliminer à l’état de vapeur un liquide volatile dans un substrat non volatil
FC8
→ Liquide à éliminer : eau, solvant organique / Substrat : substance à sécher (liquide, solide)

Intérêt de séchage des produits humide :


→ Liquide résiduel incompatible avec une utilisation ultérieure du produit : solvant toxique, eau corrosive, forme
sèche
→Mauvaise conservation : sensible à l’hydrolyse, phénomène de mottage, contamination par micro-organismes
→ Coût de manipulation du produit humide trop élevé : transport
→ Permet une modification du produit nécessaire : apparition de pores

Diagramme d’état de l’eau : relie les états physiques de l’eau selon la température et la pression atmosphérique

Températures basses = solides


Pressions faibles = gaz
Pressions élevées = liquides

Entre la zone liquide et solide = fusion


Entre la zone liquide et gazeuse = vaporisation
Entre la zone solide et gazeuse = sublimation
Point triple = les 3 états de l’eau coexistent

Variation de température uniquement = transformation isobare


→ A pression atmosphérique : solide jusque 0°C, vaporisation jusque 100°C
→ A pression inférieure à celle atmosphérique : solide un peu plus que 0°C, vaporisation inférieure à 100°C
→ A pression inférieure à celle du point triple : pas de zone liquide, passage direct de l’état solide à gazeux
Variation de pression uniquement = transformation isotherme
→ A température ambiante : eau liquide à pression atmosphérique, ↘ pression = passage de la courbe de
vaporisation
→ A température inférieure à 0°C : solide à pression atmosphérique, passage directe de l’état solide à gazeux

Répartition de l’eau
Eau de constitution/cristallisation : structure du produit, difficile à éliminer (transformation chimique de la
substance)
Eau d’adsorption : en équilibre avec l’humidité, eau capillaire (retient l’évaporation) et de gonflement (gélifiée)
Eau libre : en excès
Eaux éliminées lors du séchage : eau libre (toujours), eau d’adsorption (+/-), eau de constitution (non)
Isotherme de sorption : pourcentage d’humidité par rapport à la masse sèche en fonction de l’humidité relative
→ A température constante
Substance hydratée en milieu humide à 100%
Les courbes ne se superposent pas (séchage modifie la substance :
irréversible)

Courbe verte = désorption


→ ↘ de l’humidité, se déplace jusqu’à arriver à un produit sec
Coubre bleue = adsorption
→ Réhydratation de la substance

Types de séchage
Chimique : agents déshydratants / Thermique : transfert de chaleur = apport d’énergie
Procédé choisi selon le solide/fluide, la nature/texture/porosité, la sensibilité à la chaleur/l’air, la teneur en eau
finale
Modes de séchage thermique : par conduction, convection, rayonnement et sublimation

Contrôles de la dessication : selon la non-altération des SA et le taux d’humidité désiré (3 essais possibles)
→ Perte à la dessication : peser l’échantillon avant/après séjour à l’étuve sous vide en présence de desséchant
→ Méthode par entraînement au xylène :
→ Microdosage de l’eau : méthode chimique à l’aide du réactif pyridine iodi-sulfureux de Karl Fischer

Opérations de division des solides


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Matières premières solides de grosse taille (les SA, excipients) : gros grains irréguliers, division + tamisage = poudre
Poudres = point de départ pour les formes galéniques : solutés d’extraction, granulés, comprimés, gélules,
solutions…

Grandeurs mesurées
Granulométrie : taille des particules élémentaires qui constituent l’ensemble des grains en poudre
→ Taille sous forme d’une fréquence des différentes classes de taille (utilisation d’un histogramme)
Rapport de réduction : entre le diamètre des solides après et avant la fragmentation
→ Reflète la création de nouvelles interfaces, estime la libération de chaleur lors de la division
→ Existe des équations qui mettent en relation l’énergie à fournir pour obtenir un rapport de réduction donné

Opération de division
Broyage : diviser/fractionner des substances solides en particules de plus petites taille (granulométrie déterminée)
Pulvérisation : broyage qui conduit à une poudre (particule de dimension réduite)
Fragmentation/agrégation moléculaire :
→ Mécanique : nécessite de l’énergie, ↘ des dimensions individuelles de morceaux solides, méthodes par ultrasons
→ Ne part pas de morceaux solides de grosses tailles mais de solutions (par précipitation/cristallisation/séchage)

Conséquences et importance de la division en pharmacie


↘ taille : ↗ la fluidité de la poudre et la stabilité des suspensions, influence la dureté/délitement des comprimés
→ Plus les particules sont fines, moins elles sont tendances à sédimenter rapidement
↗ De la surface : influence les réactions physico-chimiques poudre – extérieur, surface de contact plus importante
→ ↗ la vitesse de dissolution du solide dans un solvant, la vitesse de séchage, le pouvoir adsorbant des poudres

Propriétés des solides qui influencent la fragmentation


Broyabilité : aptitude à la fragmentation, influence sur la consommation d’énergie à apporter
Dureté : résistance à la pénétration (ex : poinçon), échelle de MOHS
Rigidité : résistance à la déformation, plus il est élastique plus il sera difficile à broyer
Ténacité : résistance à la propagation d’une fissure (bois plus tenace que le verre), l’inverse = fragilité
Teneur en eau : moins de 5% d’eau dans la matière → Sinon on sèche ou fragmentation en milieu liquide

Opérations préliminaires
Mondation : débarrasser la matière première de toute parties inutiles (ex : la peau des amendes)
Divisions grossières : amener la matière première à la taille requise pour être divisée
Dessication : diminuer la teneur en eau, pour les drogues végétales/animales

Mécanismes physiques de la fragmentation mécanique


Cisaillement, attrition, cisaillement + attrition, écrasement, percussion
Appareils pour la pulvérisation des solides
Par cisaillement, écrasement, écrasement via des broyeurs à percuteurs rotatifs, attrition
Par modes d’actions combinés
Broyeurs à jets fluides = microniseurs, tambours broyeurs à corps broyants libres et asservis

Critères de choix de l’appareil


Propriétés de la substance à pulvériser : broyabilité, abrasivité, stabilité
Particule à obtenir : granulométrie voulue, forme des grains
Sécurité : bruit, toxicité ou non de la substance à pulvériser
Coût du procédé : plus la granulométrie est fine, plus le coût est élevé

3 types de contrôles granulométrique des poudres (selon la Phcopée Eur.) → même échantillon = résultats
différents
Tamisage : poudres pas trop fines (75 μm), maillage fait de fils tendus métallique (maille carrée)
Méthode de contrôle des poudres : estimer la distribution granulométrique d’une poudre
Suit immédiatement une pulvérisation : particules qui ne passent = insuffisamment fines (remises dans l’appareil)
→ Différents tamis superposés = tour de tamis (maille de plus en plus fine, couvercle sur la partie supérieure)
→ Au moins 25g de produit sur le tamis supérieur : secousses standardisée ou courant d’air (descente de la poudre)
→Masses de refus de chaque tamis = masse qui ne passe pas le tamis / tamisat = masse qui passe tous les tamis
→ Vérifie si masse totale est identique à celle initiale avec 2% tolérance → résultats en tableau/diagramme
Microscopie : petit diamètre (mais supérieur à 1 μm), forme hétérogène
Mesure au MO : conditions rigoureuses de montages/éclairement, informations sur la forme/surface des particules
→ Echelle micrométrique, mesure statistique et automatisée par analyseurs d’image
→ Diamètre de FERET

Diffraction de la lumière : particules diffractent la lumière en fonction de leur taille


Particules sont en suspensions dans un liquide/gaz :
→ Petite particule : intensité lumineuse faible sur des grands angles
→ Grosse particule : intensité lumineuse importante sur des angles plus étroits
→ Capteurs détectent les rayons diffusés et un ordinateur traite les données
Limites : ne distingue pas les amas des particules isolées, particules non sphériques = volume de sphère équivalente

Expression des résultats


Courbe du diamètre en fonction du pourcentage
Courbe des passants cumulés : différentes répartition granulométriques, somme des masses qui ont passé un certain
tamis, se termine à 100%
3 valeurs caractéristiques :
→ X90 : 90% de la distribution en passant cumulés (maille qui laisserait passer 90% de la poudre)
→ X50 : 50% de la distribution en passant cumulés (taille particulaire médiane)
→ X10 : 10% de la distribution en passant cumulés
Largeur de distribution Span :
X 90− X 10
Span =
X 50
Finesse des poudres définies en fonction de X50 :
→ Grossière : X50 > 355 μm
→ Modérément fine : 180 μm > X50 > 355 μm
→ Fine : 125 μm > X50 > 180 μm
→ Très fine : 125 μm

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