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Modèle ISLM (H-H)

Introduction :
Le modèle IS-LM est un modèle qui transcrit des éléments de la Théorie générale de Keynes en termes
néoclassiques. Il a été proposé par John Hicks en 1937, et aménagé par Alvin Hansen. C’est un modèle
économique qui s'inscrit dans le cadre d'une situation de sous-emploi et d’une économie fermée.

Le modèle IS-LM est une construction qui réunit, sur un même graphique :

➢ L’équilibre sur le marché des biens et services (IS)


➢ l’équilibre sur le marché monétaire (LM).

Le modèle ayant une transformation de la politique budgétaire et de la politique monétaire.

Problématique centrale : Quelles les zones de l’efficacité de la politique budgétaire ? Quelles les zones
de l’efficacité de la politique monétaire ?

Le plan proposé de l’analyse du sujet : En vue de répondre à cette question, nous allons analyser les
zones de l’efficacité de la politique budgétaire et les zones d’efficacité dans un premier axe, puis nous
aurons focalisé sur la politique monétaire et les zones d’efficacité.

I- Politique budgétaire expansionniste .

Une politique budgétaire expansionniste consiste à augmenter les dépenses publiques de manière à exercer
un effet multiplicateur sur la production et l’activité économique. L’ampleur des effets est mesurée par le
déplacement de IS vers la droite. Une variation des dépenses publiques affecte à la fois le niveau de
production (revenu) et le taux d’intérêt d’équilibre.

1-1 cas : IS coupe LM dans sa partie verticale.

« l’augmentation des dépenses publiques face à n’importe quelle modification ».

L’Etat décide d’augmenter les dépenses publiques (G) ce qui engendre une hausse du taux d’intérêt mais
le Revenu national (Y) reste nul à cause de la situation de courbe LM ( zone classique).

Donc dans ce cas, La politique budgétaire est inefficace.


.
1-2 Cas : IS coupe LM dans la zone intermédiaire.

« l’augmentation des dépenses publiques face à une augmentation de taux d’intérêt ».

L’Etat décide d’augmenter les dépenses publiques (G) ce qui entraine une hausse du taux d’intérêt et du
Revenu, malgré (Y) augmente la situation n’a pas modifié vers l’idéalisme mais on a dans le cas de
l’inflation, et dans cet zone l’Etat Augmente ses dépenses par l’achat de Monnaie en contraire des bons de
trésor garantit , ce qui entraine un effet d’éviction ; c.-à-d. les E/ses privé n’ayant pas la capacité
d’investir à cause de la hausse du taux d’intérêt , et par conséquent l’Etat en cas de concurrence avec les
E/ses en terme des crédits ce qui impacte le niveau de chômage.

1-3 Cas : IS coupe LM dans la zone horizontale de trappe à liquidité.

« l’augmentation des dépenses publiques face à une stabilité de taux d’intérêt ».

De Amine Kendri
Modèle ISLM (H-H)

L’Etat décide d’agir par une politique budgétaire expansionniste afin d’augmenter les dépenses publiques
(G) ce qui impacte directement le niveau de revenu National (Y) à cause de l’investissement privée ce qui
encourage l’activité économique et le plus important que le taux d’intérêt reste fixe (phase de trappe à
liquidité).
Dans ce cas, la politique budgétaire expansionniste est très efficace.

II- Politique monétaire expansionniste.

Par « politique monétaire » entendons ici une modification de l’offre de monnaie qui est sous la
responsabilité des autorités monétaires. Une augmentation de l’offre de monnaie implique le déplacement
de la courbe LM vers la droite. Donc on essayera de traiter les zones de l’efficacité de la politique monétaire.

2-1 cas: La courbe IS croise la courbe LM dans sa partie horizontale (trappe à liquidité).

« l’augmentation de l’offre de monnaie n’entraine qu’une modification de l’activité économique ».

L’Etat décide d’agir par la politique monétaire afin d’augmenter l’offre de monnaie mais malgré ce
changement n’impacte pas le taux d’intérêt car ce cas est toujours en minimum ce qui entraine une rigidité
des prix (Y) : Le revenu n’est pas modifié.
D’où toute augmentation de l’offre de Monnaie (Mo) entraine une absorbation des encaisses oisives.
Donc la politique monétaire expansionniste est totalement inefficace.

2-2 cas : La courbe IS coupe la courbe LM dans la zone intermédiaire.

« l’augmentation de l’offre de monnaie entraine une baisse simple de taux d’intérêt ».

L’Etat décide d’agir par la politique monétaire afin d’augmenter l’offre de monnaie ce qui entraine une
baisse du taux d’intérêt mais moins proportionnelle que l’augmentation de l’offre de monnaie, par
conséquent il va stimuler l’investissement et susciter l’augmentation de l’activité économique précisément
le Revenu national (Y).

--Donc la politique monétaire expansionniste devient efficace.

2-3 cas :La courbe IS coupe la courbe LM dans sa partie verticale (zone classique).

« l’augmentation de l’offre de monnaie entraine une baisse importante de taux d’intérêt ».

L’Etat décide d’agir par la politique monétaire afin d’augmenter l’offre de monnaie ce qui entraine une
baisse importante du taux d’intérêt de façon efficace, Elle favorisera à l’augmentation de l’investissement
ainsi que le Revenu national (Y) grâce au mécanisme du multiplicateur.

--Donc, dans ce cas la politique monétaire expansionniste devient très efficace.

Conclusion :
Le modèle ISLM est un modèle qui explique l’équilibre keynésien et malgré ces efficacités il reste
impossible de séparer la politique budgétaire et la politique monétaire ce explique par le (POLICY MIX)
qui mise on œuvre de combiné les deux politiques en même temps qui peut atteindre les mêmes objectifs
de croissance, des stabilités des prix et de plein emploi….

De Amine Kendri

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