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Politique Macroéconomique - TP 2 : Le modèle IS-LM et le

marché du travail

Margaux Clarr

Mars 2023

Préalablement à la séance de TP, vous devez :


(a) Lire et comprendre la théorie permettant de résoudre les exercices : les chapitres 3 et 4 des
slides du Professeur et les chapitres 3, 5 et 7 du livre de référence (Blanchard et Cohen, 7ème
édition).
(b) Lire les 4 articles de presse qui seront abordés dans les exercices du TP2 (voir p. 4 et suivantes
de ce document) :
(i) "Mécanismes et enseignements du modèle IS-LM : la New Economy aux Etats-Unis"
(ii) "Quand la politique budgétaire limite l’efficacité des hausses de taux"
(iii) "La dette publique française a atteint 112,5% du PIB fin 2021"
(iv) "Semaine de plus de 38 heures, télétravail : la "loi travail" de Peeters a été approuvée"

1 Chapitre 3, le modèle IS-LM : les politiques monétaires et


budgétaires (B&C 5)
1.1 Construction de IS à partir de l’équilibre sur le marché des biens et
services
Nous nous intéressons au marché des biens et services. La demande globale en économie fermée
est définie telle que :

Z = C(Y − T, i) + I(Y, i) + G

(a) Ecrivez l’équation de l’égalité entre offre et demande sur le marché des biens et services.
(b) Dessinez un graphique pour représenter l’égalité entre offre et demande sur le marché des
biens et services. La production doit figurer sur l’axe horizontal et la demande sur l’axe
vertical. Où se trouve l’équilibre ?
(c) Quel est l’effet d’une hausse du taux d’intérêt sur la demande globale ? Quel impact aura la
hausse du taux d’intérêt sur l’équilibre du marché des biens et services ?
(d) Grâce au graphique du point précédent, représentez la courbe IS.
(e) Pourquoi la courbe IS est-elle décroissante ? Expliquez le comportement des agents écono-
miques.

1.2 Calcul de l’équilibre macroéconomique de court terme et effet des


politiques
L’économie d’un pays fonctionne selon le modèle IS-LM. Elle est décrite par les équations sui-
vantes :

1
C = 550 + 0, 6(Y − T )
T = 60
I = 120 − 200i
G = 50
ī = 0, 07
(a) Calculez le multiplicateur budgétaire et expliquez la signification de celui-ci.
(b) Donnez l’équation de la courbe IS.
(c) Donnez l’équation de la courbe LM.
(d) Trouvez et représentez graphiquement l’équilibre IS-LM (revenu et taux d’intérêt d’équi-
libres).
(e) Considérez que la banque centrale met en place une politique monétaire expansionniste. Ex-
pliquez les effets sur le revenu et le taux d’intérêt d’équilibre et représentez-les graphiquement.
(f) Considérez que le gouvernement augmente les dépenses publiques. Expliquez les effets sur le
revenu et le taux d’intérêt d’équilibre. Représentez graphiquement le nouvel équilibre.

1.3 Article : "Quand la politique budgétaire limite l’efficacité des hausses


de taux"
Lisez attentivement le texte et répondez aux questions suivantes :
(a) Quel type de politique monétaire la BCE veut-elle mettre en place ? Représentez dans le
modèle IS-LM.
(b) Quel type de politique budgétaire les Etats européens veulent-ils mettre en place ? Représen-
tez dans le modèle IS-LM.
(c) Si les deux politiques sont mises en place en même temps, quelles seront les conséquences sur
le revenu et le taux d’intérêt d’équilibres ? Expliquez.

1.4 Article : "La dette publique française a atteint 112,5% du PIB fin
2021"
Lisez attentivement le texte et répondez aux questions suivantes :
(a) En vous basant sur le modèle IS-LM, expliquez comment le gouvernement peut procéder
pour réduire son déficit. Représentez graphiquement la mise en place d’une telle politique.
(b) La politique de réduction du déficit peut-elle avoir un effet sur le niveau de production ?
Expliquez les conséquences en termes de mesure du déficit public.

2 Chapitre 4 : Le marché du travail (B&C 7)


2.1 Le model WS-PS : Wage Setting - Price Setting
Selon le modèle WS-PS où l’on suppose que le niveau des prix est égal au niveau des prix
anticipés (P= P e ) :
(a) Que représente la relation WS ? Expliquez le principe économique sous-jacent et donnez
l’équation de la relation.
(b) Que représente la relation PS ? Expliquez le principe économique sous-jacent et donnez l’équa-
tion de la relation.
(c) Représentez graphiquement l’équilibre du modèle WS-PS et représentez le taux de chômage
d’équlibre qui est le taux de chômage structurel vu que P = P e .
(d) Imaginez que l’Etat décide de baisser les indemnités de chômage, ce qui fait baisser z. Que
va-t-il se passer sur le graphique ? Quelle variation du taux de chômage d’équilibre attendez-
vous ? Le taux de chômage structurel a-t-il changé ? Représentez graphiquement.
(e) Quel est l’impact de la politique de réduction des indemnités de chômage sur la production ?
Expliquez.

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(f) Imaginez que les marges des entreprises augmentent. Que va-t-il se passer graphiquement
dans ce modèle ? Quel est l’impact de l’augmentation des marges des entreprises sur le taux
de chômage structurel ?

2.2 Article : "Semaine de plus de 38 heures, télétravail : la "loi travail"


de Peeters a été approuvée"
Lisez attentivement le texte et répondez aux questions suivantes :
(a) Quels éléments du modèle WS-PS sont impactés par la mise en place de la "loi travail" ?
(b) Représentez graphiquement l’effet de la loi sur le marché du travail selon le modèle WS-PS.
(c) Selon le modèle, quel va être l’impact de la loi sur le taux de chômage en Belgique ? Expliquez.

3
Mécanismes et enseignements du modèle
IS-LM : la New Economy aux États-Unis
Par GUILLAUME DUPONT25 octobre 201

La décennie des années 1960 aux États-Unis est déterminante pour le keynésianisme :
elle témoigne à la fois de l’ambiguïté de son application politique et des difficultés qui
émergent de ses effets. En outre, elle est une période idéale pour mettre en évidence les
ressorts du modèle IS-LM. En 1937, J. Hicks réalise une synthèse des idées
keynésiennes, alors qu’il appartient lui-même au courant néoclassique, en représentant
graphiquement les grandes conclusions de la théorie générale dans un célèbre article
« Mr. Keynes and the « Classics »: A Suggested Interpretation » (Econometrica). En réalité,
ce modèle économique n’est pas directement représentatif de la pensée de Keynes
puisqu’il repose sur des postulats d’équilibre entre les marchés simplifiant la pensée
keynésienne pour la faire rentrer dans un modèle classique. On parle souvent de
« keynésianisme hydraulique ».

Les enseignements du modèle IS-LM en termes de politiques


conjoncturelles
 La condition de l’équilibre sur le marché des biens et services repose sur une
relation décroissante entre taux d’intérêt et revenu. Une politique budgétaire
expansionniste déplace la courbe IS vers la droite : l’augmentation du revenu
s’accompagne d’une hausse des taux d’intérêt, c’est d’ailleurs de l’effet d’éviction
qu’elle provoque que dépend l’efficacité de cette politique (Fig. 1).
 La condition de l’équilibre sur le marché monétaire repose sur une relation
croissante entre taux d’intérêt et revenu. Une politique monétaire expansionniste
déplace la courbe LM vers la droite. La hausse du revenu s’accompagne d’une
baisse du taux d’intérêt. L’efficacité dépendra du niveau du taux d’intérêt, s’il est
trop bas, l’économie risque de basculer dans une situation de trappe à liquidité
(Fig. 2, simplifiée sans cette dernière situation).
Lorsque J. F. Kennedy devient président des États-Unis en 1961, il hérite d’une
Amérique économiquement fébrile, tombée dans la récession depuis plusieurs
trimestres (d’abord en 1957-1958, puis en 1960-1961). En près d’un an (1960-1961), le
PIB a diminué de 1,6 % et l’investissement de plus de 7 %. À cette époque, ce sont les
keynésiens qui dirigent les instances de conseil : Paul Samuelson est alors le chef du
groupe provisoire de réflexion sur l’économie, composé entre autres de J. Tobin, K.
Gordon et W. Heller, président du CEA (Counsil of Economic Advisers). J. K. Galbraith a lui
rencontré Kennedy à Harvard et est l’un de ses plus proches conseillers durant la
campagne présidentielle. Le CEA interprète donc logiquement la crise qui frappe
l’économie américaine depuis 1960 comme une crise de demande ; et dans ce contexte,
le réflexe keynésien est une relance par la dépense et la rupture avec la politique
traditionnelle d’orthodoxie fiscale.

L’efficacité de la politique budgétaire de relance


Y2 > Y1 grâce au multiplicateur budgétaire. r1 > r2 , car une politique de relance se traduit
par une augmentation de la demande de monnaie (venant des ménages et de l’État). Y1’
est une sorte de PIB potentiel, la différence entre Y 1’ Y2 est un effet d’éviction financière
(liée à l’augmentation des taux d’intérêt). L’investissement privé recule, évincé en partie
par la dépense publique, mais à l’arrivée, le niveau global de la demande l’emporte.
Au cours de la période qui nous intéresse, il n’y a pas de consensus au CEA quant à la
nature des dépenses à encourager : W. Heller est en faveur d’une baisse des impôts pour
encourager les dépenses privées, tandis que J. K. Galbraith milite pour un vaste
programme de dépenses publiques d’infrastructures et de mesures sociales (précisant
qu’une baisse d’impôts risquait de ne bénéficier qu’aux plus riches). D’abord soucieux
d’équilibrer son budget, Kennedy est frileux face à une politique de relance par la
demande et n’annonce que quelques mesures timides qualifiées de « programme
placebo » par P. Samuelson.

C’est au milieu de l’année 1961 qu’il consent finalement à augmenter des dépenses
budgétaires (accroissement des dépenses militaires, lancement du programme Apollo,
soutien à l’activité, aide à la construction de nouveaux logements et aide aux entreprises
pour s’implanter dans les régions moins développées). En août 1962, il annonce un plan
de réduction d’impôts à hauteur de 10 milliards de dollars, qui ne sera finalement mis en
œuvre que deux ans plus tard par Johnson. Cette mesure reste la plus forte baisse
d’impôts aux États-Unis jusqu’en 1981.

Les résultats furent ceux escomptés : le déficit budgétaire de 3,5 milliards de dollars en
1960 se creuse de 1 milliard de dollars supplémentaires en 1962. En tout, Kennedy aura
contribué à alourdir la dette publique de 7 % en 1000 jours de présidence (1961-1963),
la faisant passer de 286 milliards de dollars en 1960 à 306 milliards de dollars en 1963.
En retour, le chômage passe de 7 % en avril 1961 à 5,6 % un an plus tard.

L’efficacité de la politique monétaire de relance


On obtient la même efficacité sur le PIB (i.e. sur l’emploi) d’une politique de relance
monétaire ou budgétaire. Mais la politique monétaire provoque une baisse du taux
d’intérêt (conséquence directe d’une augmentation de la masse monétaire, ce qui est
plutôt une bonne chose, alors que la politique budgétaire contribue à creuser le déficit
public et à réduire l’investissement privé. Dans un « monde IS-LM », c’est la politique
monétaire qui doit être prioritaire.
La question du niveau des taux d’intérêt est également un problème central de la New
Economy. Alors qu’il est encore en campagne, Kennedy s’engage sur un taux de
croissance de 5 % par an ; pour ses conseillers, cet objectif est réalisable à condition de
favoriser l’investissement des entreprises et donc de diminuer le coût du crédit (i.e. les
taux d’intérêt). Kennedy est très favorable à cette idée dans la mesure où elle lui
apparaît à ce moment-là comme le moyen de remédier à la politique monétaire
restrictive menée par la Fed depuis plusieurs années tout en conservant l’équilibre
budgétaire.

Mais à partir de septembre 1960, les États-Unis entrent en récession. Il n’est donc plus
question de favoriser la croissance, mais de relancer l’économie. S’engage alors un bras
de fer entre le gouvernement et la banque centrale américaine pour que celle-ci fasse à
son tour de la croissance et de l’emploi ses priorités en réduisant le taux d’intérêt du
crédit à la consommation et du crédit hypothécaire (taux les plus déterminants de
l’investissement). Ce n’est qu’à la fin de l’année 1962, pour confirmer la reprise, que la
Fed s’engage dans une politique monétaire expansive, et ce jusqu’en 1964.

Promesse tenue pour JFK puis Johnson : le retour des démocrates au pouvoir a accéléré
la croissance, affichant un TCAM de 4,4 % sur la période 1961-1966. Mais il faut voir
plus loin. Les politiques extrêmement coûteuses de l’administration Kennedy ont fait le
lit de la grande modération des années 1970. La crise dont l’origine vulgarisée est
restée le choc pétrolier de 1973 est en réalité une remise en cause structurelle du
modèle de croissance des Trente Glorieuses. Moins brutale, mais plus pérenne, complexe
et évolutive que la Grande Récession des années 1930, elle témoigne d’un épuisement du
cycle long de Kondratiev alors que les fondements de la croissance précédente
apparaissent structurellement ébranlés. Ainsi l’énergie bon marché, la croissance forte
et régulière de la productivité, la distribution équilibrée des revenus entre capital et
travail deviennent les reliques d’un paradigme perdu, au même titre que les régulations
macroéconomiques par des politiques keynésiennes dans des économies relativement
fermées. Le paradigme naissant néolibéral, en prônant la déréglementation des marchés,
la libre concurrence et le désengagement multiple des États, démantèle alors largement
les structures qui avaient favorisé la sortie de crise précédente.
08/02/2023 15:41 Quand la politique budgétaire limite l’efficacité des hausses de taux

⁠
Quand la politique budgétaire limite l’efficacité des
hausses de taux
Par Anne de Guigné
Publié le 12/10/2022 à 18:52, mis à jour le 12/10/2022 à 18:55

La présidente de la BCE Christine Lagarde a appelé à une meilleure «coopération entre la politique monétaire et
budgétaire», à Washington, mercredi 12 octobre. BRENDAN SMIALOWSKI/AFP

DÉCRYPTAGE - Les politiques monétaire et budgétaire, après avoir


quasiment fusionné pour faire face à la crise sanitaire, ont chacune
retrouvé leur autonomie.

Dans la panique de la crise sanitaire en 2020, politique monétaire et budgétaire ont


quasiment fusionné. Les banques centrales finançaient en direct les mesures
d’urgence, puis de relance des États.

Ces deux leviers essentiels à la conduite de la politique économique ont depuis, comme
le recommandent tous les manuels d’économie, retrouvé leur autonomie. Chacun dans
son couloir: aux banques centrales, la manette des taux. Aux exécutifs, le volant fiscal
et la pédale des dépenses.

Au risque, en cette période décisive de lutte contre l’inflation galopante, de mauvaise


coordination générale. Face aux hausses de prix, les banques centrales, dans la foulée
de la Réserve fédérale américaine, se sont rappelé les leçons des années 1980: elles
augmentent résolument les taux afin de ralentir la demande et par ricochet l’inflation.

En face, les gouvernements, soucieux de maintenir la cohésion sociale, tentent


d’amortir le choc de la valse des prix en prenant à leur charge une part de la facture,
quitte à assumer une politique budgétaire expansionniste, qui vient soutenir l’activité.

Des boucliers énergétiques


La Grande-Bretagne a payé au prix fort le hiatus manifeste entre ses piliers monétaire
et budgétaire récemment: panique des marchés, volte-face du gouvernement… Sans
aller aussi loin, les États-Unis et la zone euro peinent aussi à harmoniser les deux
piliers de leur politique économique.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/quand-la-politique-budgetaire-limite-l-efficacite-des-hausses-de-taux-20221012 1/2
08/02/2023 15:41 Quand la politique budgétaire limite l’efficacité des hausses de taux

En Europe, chaque État selon ses moyens, tente de soutenir son industrie et la
population contre l’envolée des prix de l’énergie. La France a ouvert le bal avec ses
boucliers tarifaires, l’Allemagne et son plan de 200 milliards d’euros prennent le relais.
Autant de mesures qui vont déplacer dans le temps la pression inflationniste, tout en
limitant le ralentissement de la croissance, et qui risquent ainsi de prolonger la période
de tension.

Limiter l’impact macroéconomique


Les économistes Francesco Bianchi et Leonardo Melosi démontraient dans une étude
récente que la politique monétaire pourra venir à bout de l’inflation uniquement si les
gouvernements acceptent de cibler leurs mesures de soutien et, ainsi, de limiter l’impact
macroéconomique de leur politique budgétaire.

Le FMI, ces derniers jours, ne dit pas autre chose. Tout comme Christine Lagarde, la
présidente de la BCE, qui, ce mercredi, a appelé de Washington à une meilleure
« coopération entre la politique monétaire et budgétaire ».

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/quand-la-politique-budgetaire-limite-l-efficacite-des-hausses-de-taux-20221012 2/2
07/02/2023 09:52 La dette publique française a atteint 112,5% du PIB fin 2021

La dette publique française a atteint 112,5% du PIB


fin 2021
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 31/05/2022 à 10:21, mis à jour le 31/05/2022 à 10:44

La dette publique a profité d'une croissance en forte hausse l'an dernier. AlcelVision / stock.adobe.com

La dette s'est établie à 2813,1 milliards d'euros, a détaillé l'institut de


statistiques. Elle représentait 114,6% du PIB fin 2020.

L'endettement public français a été ramené fin 2021 à 112,5% du PIB, a indiqué mardi
l'Insee, profitant d'une croissance en forte hausse l'an dernier.

À VOIR AUSSI - Zone euro: la Commission européenne abaisse nettement ses


prévisions de croissance

La dette s'est établie à 2813,1 milliards d'euros, a détaillé l'institut de statistiques, ce qui
représente 112,5% du PIB contre une précédente estimation à la fin mars de 112,9%.
La dette publique avait été de 114,6% fin 2020. Le déficit public s'est pour sa part établi
à 6,4% du PIB à la fin de l'année dernière, ce qui représente un montant de 160,7
milliards d'euros, contre une estimation de 6,5% à la fin mars. En 2020, le déficit public
avait culminé à 8,9%. Si les comptes publics ont meilleure mine en 2021, c'est
essentiellement dû à la reprise économique de 6,8% enregistrée l'an dernier, après la
récession historique de 7,8% subie en 2020 et la politique du «quoi qu'il en coûte»
menée par le gouvernement.

Une dette bien au-dessus des limites fixées


La dette publique et le déficit public évoluent toutefois encore bien au-dessus des
limites fixées par les règles budgétaires de Maastricht qui tolèrent une dette à 60% du
PIB et un déficit à 3%. Ces règles du Pacte de stabilité ont toutefois été suspendues
début 2020 et jusqu'à fin 2022 en raison de la pandémie de Covid-19, puis de nouveau
repoussées à la fin 2023 ces derniers jours, notamment en raison des conséquences
économiques de la guerre en Ukraine.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-dette-publique-francaise-a-atteint-112-5-du-pib-fin-2021-20220531 1/2
07/02/2023 09:52 La dette publique française a atteint 112,5% du PIB fin 2021

Cette clause dérogatoire a permis d'engager des dépenses publiques exceptionnelles


pour soutenir les ménages et les entreprises pendant la crise, creusant les comptes
publics. Le gouvernement prévoit de repasser sous les 3% de déficit public à l'horizon
de 2027.

À VOIR AUSSI - Présidentielle: Valérie Pécresse a comblé sa dette grâce aux dons

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-dette-publique-francaise-a-atteint-112-5-du-pib-fin-2021-20220531 2/2
Semaine de plus de 38 heures, télétravail:
la «loi travail» de Peeters a été approuvée
Rédaction en ligne
Mis en ligne mercredi 1 février 2017, 16h05

La majorité a soutenu le projet, les socialistes ont voté contre et le


cdH s’est abstenu.

La commission des Affaires sociales de la Chambre a approuvé mercredi le projet de loi sur le
«travail faisable» du ministre de l’Emploi, Kris Peeters. Le texte introduira une plus grande
flexibilisation du temps de travail.

L’une des mesures emblématiques de ce texte est l’annualisation du temps de travail qui
permet de dépasser le cadre hebdomadaire de 38 heures par semaine, tout en conservant cette
moyenne sur une base annuelle. D’autres mesures concernent les heures supplémentaires qui
pourront être prestées moyennant sursalaire, le télétravail occasionnel ou encore une
«simplification» du travail à temps partiel qui se traduira par la possibilité de réduire le délai
d’avertissement des travailleurs à horaire variable.

Dans la foulée, la commission a poursuivi l’examen du projet de réforme de la loi de 1996 sur
la compétitivité des entreprises. Le texte réduira la marge de progression salariale afin de
poursuivre la résorption de l’écart avec les pays voisins en tenant compte du «handicap
historique».

http://www.lesoir.be/1430884/article/actualite/belgique/politique/2017-02-01/semaine-plus-38-heures-
teletravail-loi-travail-peeters-ete-approuvee

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