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marché du travail
Margaux Clarr
Mars 2023
Z = C(Y − T, i) + I(Y, i) + G
(a) Ecrivez l’équation de l’égalité entre offre et demande sur le marché des biens et services.
(b) Dessinez un graphique pour représenter l’égalité entre offre et demande sur le marché des
biens et services. La production doit figurer sur l’axe horizontal et la demande sur l’axe
vertical. Où se trouve l’équilibre ?
(c) Quel est l’effet d’une hausse du taux d’intérêt sur la demande globale ? Quel impact aura la
hausse du taux d’intérêt sur l’équilibre du marché des biens et services ?
(d) Grâce au graphique du point précédent, représentez la courbe IS.
(e) Pourquoi la courbe IS est-elle décroissante ? Expliquez le comportement des agents écono-
miques.
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C = 550 + 0, 6(Y − T )
T = 60
I = 120 − 200i
G = 50
ī = 0, 07
(a) Calculez le multiplicateur budgétaire et expliquez la signification de celui-ci.
(b) Donnez l’équation de la courbe IS.
(c) Donnez l’équation de la courbe LM.
(d) Trouvez et représentez graphiquement l’équilibre IS-LM (revenu et taux d’intérêt d’équi-
libres).
(e) Considérez que la banque centrale met en place une politique monétaire expansionniste. Ex-
pliquez les effets sur le revenu et le taux d’intérêt d’équilibre et représentez-les graphiquement.
(f) Considérez que le gouvernement augmente les dépenses publiques. Expliquez les effets sur le
revenu et le taux d’intérêt d’équilibre. Représentez graphiquement le nouvel équilibre.
1.4 Article : "La dette publique française a atteint 112,5% du PIB fin
2021"
Lisez attentivement le texte et répondez aux questions suivantes :
(a) En vous basant sur le modèle IS-LM, expliquez comment le gouvernement peut procéder
pour réduire son déficit. Représentez graphiquement la mise en place d’une telle politique.
(b) La politique de réduction du déficit peut-elle avoir un effet sur le niveau de production ?
Expliquez les conséquences en termes de mesure du déficit public.
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(f) Imaginez que les marges des entreprises augmentent. Que va-t-il se passer graphiquement
dans ce modèle ? Quel est l’impact de l’augmentation des marges des entreprises sur le taux
de chômage structurel ?
3
Mécanismes et enseignements du modèle
IS-LM : la New Economy aux États-Unis
Par GUILLAUME DUPONT25 octobre 201
La décennie des années 1960 aux États-Unis est déterminante pour le keynésianisme :
elle témoigne à la fois de l’ambiguïté de son application politique et des difficultés qui
émergent de ses effets. En outre, elle est une période idéale pour mettre en évidence les
ressorts du modèle IS-LM. En 1937, J. Hicks réalise une synthèse des idées
keynésiennes, alors qu’il appartient lui-même au courant néoclassique, en représentant
graphiquement les grandes conclusions de la théorie générale dans un célèbre article
« Mr. Keynes and the « Classics »: A Suggested Interpretation » (Econometrica). En réalité,
ce modèle économique n’est pas directement représentatif de la pensée de Keynes
puisqu’il repose sur des postulats d’équilibre entre les marchés simplifiant la pensée
keynésienne pour la faire rentrer dans un modèle classique. On parle souvent de
« keynésianisme hydraulique ».
C’est au milieu de l’année 1961 qu’il consent finalement à augmenter des dépenses
budgétaires (accroissement des dépenses militaires, lancement du programme Apollo,
soutien à l’activité, aide à la construction de nouveaux logements et aide aux entreprises
pour s’implanter dans les régions moins développées). En août 1962, il annonce un plan
de réduction d’impôts à hauteur de 10 milliards de dollars, qui ne sera finalement mis en
œuvre que deux ans plus tard par Johnson. Cette mesure reste la plus forte baisse
d’impôts aux États-Unis jusqu’en 1981.
Les résultats furent ceux escomptés : le déficit budgétaire de 3,5 milliards de dollars en
1960 se creuse de 1 milliard de dollars supplémentaires en 1962. En tout, Kennedy aura
contribué à alourdir la dette publique de 7 % en 1000 jours de présidence (1961-1963),
la faisant passer de 286 milliards de dollars en 1960 à 306 milliards de dollars en 1963.
En retour, le chômage passe de 7 % en avril 1961 à 5,6 % un an plus tard.
Mais à partir de septembre 1960, les États-Unis entrent en récession. Il n’est donc plus
question de favoriser la croissance, mais de relancer l’économie. S’engage alors un bras
de fer entre le gouvernement et la banque centrale américaine pour que celle-ci fasse à
son tour de la croissance et de l’emploi ses priorités en réduisant le taux d’intérêt du
crédit à la consommation et du crédit hypothécaire (taux les plus déterminants de
l’investissement). Ce n’est qu’à la fin de l’année 1962, pour confirmer la reprise, que la
Fed s’engage dans une politique monétaire expansive, et ce jusqu’en 1964.
Promesse tenue pour JFK puis Johnson : le retour des démocrates au pouvoir a accéléré
la croissance, affichant un TCAM de 4,4 % sur la période 1961-1966. Mais il faut voir
plus loin. Les politiques extrêmement coûteuses de l’administration Kennedy ont fait le
lit de la grande modération des années 1970. La crise dont l’origine vulgarisée est
restée le choc pétrolier de 1973 est en réalité une remise en cause structurelle du
modèle de croissance des Trente Glorieuses. Moins brutale, mais plus pérenne, complexe
et évolutive que la Grande Récession des années 1930, elle témoigne d’un épuisement du
cycle long de Kondratiev alors que les fondements de la croissance précédente
apparaissent structurellement ébranlés. Ainsi l’énergie bon marché, la croissance forte
et régulière de la productivité, la distribution équilibrée des revenus entre capital et
travail deviennent les reliques d’un paradigme perdu, au même titre que les régulations
macroéconomiques par des politiques keynésiennes dans des économies relativement
fermées. Le paradigme naissant néolibéral, en prônant la déréglementation des marchés,
la libre concurrence et le désengagement multiple des États, démantèle alors largement
les structures qui avaient favorisé la sortie de crise précédente.
08/02/2023 15:41 Quand la politique budgétaire limite l’efficacité des hausses de taux
Quand la politique budgétaire limite l’efficacité des
hausses de taux
Par Anne de Guigné
Publié le 12/10/2022 à 18:52, mis à jour le 12/10/2022 à 18:55
La présidente de la BCE Christine Lagarde a appelé à une meilleure «coopération entre la politique monétaire et
budgétaire», à Washington, mercredi 12 octobre. BRENDAN SMIALOWSKI/AFP
Ces deux leviers essentiels à la conduite de la politique économique ont depuis, comme
le recommandent tous les manuels d’économie, retrouvé leur autonomie. Chacun dans
son couloir: aux banques centrales, la manette des taux. Aux exécutifs, le volant fiscal
et la pédale des dépenses.
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/quand-la-politique-budgetaire-limite-l-efficacite-des-hausses-de-taux-20221012 1/2
08/02/2023 15:41 Quand la politique budgétaire limite l’efficacité des hausses de taux
En Europe, chaque État selon ses moyens, tente de soutenir son industrie et la
population contre l’envolée des prix de l’énergie. La France a ouvert le bal avec ses
boucliers tarifaires, l’Allemagne et son plan de 200 milliards d’euros prennent le relais.
Autant de mesures qui vont déplacer dans le temps la pression inflationniste, tout en
limitant le ralentissement de la croissance, et qui risquent ainsi de prolonger la période
de tension.
Le FMI, ces derniers jours, ne dit pas autre chose. Tout comme Christine Lagarde, la
présidente de la BCE, qui, ce mercredi, a appelé de Washington à une meilleure
« coopération entre la politique monétaire et budgétaire ».
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/quand-la-politique-budgetaire-limite-l-efficacite-des-hausses-de-taux-20221012 2/2
07/02/2023 09:52 La dette publique française a atteint 112,5% du PIB fin 2021
La dette publique a profité d'une croissance en forte hausse l'an dernier. AlcelVision / stock.adobe.com
L'endettement public français a été ramené fin 2021 à 112,5% du PIB, a indiqué mardi
l'Insee, profitant d'une croissance en forte hausse l'an dernier.
La dette s'est établie à 2813,1 milliards d'euros, a détaillé l'institut de statistiques, ce qui
représente 112,5% du PIB contre une précédente estimation à la fin mars de 112,9%.
La dette publique avait été de 114,6% fin 2020. Le déficit public s'est pour sa part établi
à 6,4% du PIB à la fin de l'année dernière, ce qui représente un montant de 160,7
milliards d'euros, contre une estimation de 6,5% à la fin mars. En 2020, le déficit public
avait culminé à 8,9%. Si les comptes publics ont meilleure mine en 2021, c'est
essentiellement dû à la reprise économique de 6,8% enregistrée l'an dernier, après la
récession historique de 7,8% subie en 2020 et la politique du «quoi qu'il en coûte»
menée par le gouvernement.
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-dette-publique-francaise-a-atteint-112-5-du-pib-fin-2021-20220531 1/2
07/02/2023 09:52 La dette publique française a atteint 112,5% du PIB fin 2021
À VOIR AUSSI - Présidentielle: Valérie Pécresse a comblé sa dette grâce aux dons
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-dette-publique-francaise-a-atteint-112-5-du-pib-fin-2021-20220531 2/2
Semaine de plus de 38 heures, télétravail:
la «loi travail» de Peeters a été approuvée
Rédaction en ligne
Mis en ligne mercredi 1 février 2017, 16h05
La commission des Affaires sociales de la Chambre a approuvé mercredi le projet de loi sur le
«travail faisable» du ministre de l’Emploi, Kris Peeters. Le texte introduira une plus grande
flexibilisation du temps de travail.
L’une des mesures emblématiques de ce texte est l’annualisation du temps de travail qui
permet de dépasser le cadre hebdomadaire de 38 heures par semaine, tout en conservant cette
moyenne sur une base annuelle. D’autres mesures concernent les heures supplémentaires qui
pourront être prestées moyennant sursalaire, le télétravail occasionnel ou encore une
«simplification» du travail à temps partiel qui se traduira par la possibilité de réduire le délai
d’avertissement des travailleurs à horaire variable.
Dans la foulée, la commission a poursuivi l’examen du projet de réforme de la loi de 1996 sur
la compétitivité des entreprises. Le texte réduira la marge de progression salariale afin de
poursuivre la résorption de l’écart avec les pays voisins en tenant compte du «handicap
historique».
http://www.lesoir.be/1430884/article/actualite/belgique/politique/2017-02-01/semaine-plus-38-heures-
teletravail-loi-travail-peeters-ete-approuvee