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CLAASSEN
ANALYSE
DES LIQUIDITÉS
ET THÉORIE
DU PORTEFEUILLE
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ANALYSE
DES LIQUIDITÉS
ET THÉORIE
DU PORTEFEUILLE
par
EMIL-M. CLAASSEN
Cr) Dans ce qui suit ici, nous nous référons principalement à l'étude
de A. B. CRAMP [r96z].
8 ANALYSE DES LIQUIDITÉS
(1) R. S. SAYBRS [1951], pp. 13-15, cite trois raisons pour lesquelles
la politique d'escompte était efficace à cette époque.
1) Les mouvements internationaux de capitaux étaient très élastiques
par rapport au taux d'intérêt.
2) Une grande partie de la production d'or annuelle était échangée
DEUX VUES SUR LA MONNAIE 19
3. LA RENAISSANCE DE LA CONTROVERSE
MONNAIE CONTRE LIQUIDITÉ
CRAMP (A. B.) [1962]. Two Views on Money, Lloyds Bank Review,
nO 65, juillet.
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(I) Pour les rééditions et les articles reproduits dans des ouvrages,
l'indication des pages se réfère au texte le plus récent.
32 ANALYSE DES LIQUIDITÉS
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CHAPITRE II
MONNAIE ET LIQUIDITÉ
E.-M. CLAASSEN 2
34 ANALYSE DES LIQUIDITÉS
(1) C'est pour cette raison que J. A. SCHUMPETER [1917-1918] (pp. 655
et 665-667; traduction anglaise, pp. 167-168 et 175-177), par exemple,
ne considère comme monnaie que la " quantité de monnaie en circula-
tion ", c'est-à-dire les encaisses" actives" qui ne sont utilisées qu'à des
fins de paiement. Il s'ensuivrait que la " monnaie de thésaurisation "
ANALYSE DES LIQUIDITÉS
3. LA LIQUIDITÉ
COMME « PROXIMITÉ MONÉTAIRE » DES ACTIFS
(1) "Si l'on examine les plus vieux ouvrages" pratiques II de monnaie
et de finance, il apparaît très difficile de trouver un exemple d'emploi
du mot liquidité. (Je n'ai pas fait toutes les recherches nécessaires sur ce
sujet, mais c'est sans doute ce qui ressort d'un examen fait au hasard.)
Il semble avoir fait son apparition au début des années trente, à l'époque
du rapport Macmillan et des œuvres principales de Keynes. J'oseavancer
qu'il s'agit très vraisemblablement d'un terme keynésien. Il n'aurait
jamais eu une telle carrière, s'il n'avait pas été utilisé de la façon dont
il le fût par Keynes. C'est un de ces mots qui est passé du domaine des
discussions d'économistes à celui des affaires courantes ", J. R. HICKS
[1962], p. 788.
Par contre, C. R. WHITTLESAY [1964), p. 241 (qui affirme avoir poursuivi
des recherches sur l'histoire du concept de liquidité), soutient une autre
opinion. En se référant explicitement à l'article de Hicks, il pense que
Keynes n'a pas introduit une nouvelle notion qui a, en réalité, une longue
histoire. Il signale qu'Adam Smith se faisait déjà une idée précise de la
liquidité. Ainsi, Smith parle d'actifs « congelés II où il emploie une méta-
phore rapprochant les opérations d'une banque commerciale de l'écou-
lement de l'eau à travers un étang. Le mérite de Keynes tient à ce qu'il
a su se servir de cette vieille notion avec beaucoup plus d'efficacité que
nul autre avant lui. C'est au Comité Radcliffe, à Sayers, Gurley, Shaw
et Hicks lui-même, auxquels il restait ensuite à donner du concept sa
plus grande extension possible.
Retenons. pour conclure, que la notion de liquidité a probablement
d'abord été un terme des sciences commerciales emprunté au « monde
des affaires II et avant tout, à celui de la gestion bancaire et que ce n'est
que plus tard qu'elle a été intégrée à la théorie économique. Cependant,
c'est plutôt dans le sens de « capacité à payer promptement II (ce qui
correspond, comme nous l'avons déjà mentionné, à une autre notion de
liquidité sur laquelle nous reviendrons au chap. V) qu'elle a été employée
par les banques et les autres entreprises.
MONNAIE ET LIQUIDITÉ 45
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Coût d'informatfon
FIG. 1
ANALYSE DES LIQUIDITÉS
aussi bien de la solvabilité des débiteurs que de leur propre aversion pour
ce risque. Les primes de risque déterminent la structure des taux d'intérêt
d'après le critère du risque de crédit. (Signalons que la structure des taux
d'intérêt selon le critère du risque de crédit ne doit pas être confondue
avec leur structure d'après le critère de la durée du prêt.)
Si un titre est soumis à un risque d'insolvabilité très grand, son prix
sera relativement bas, ou, autrement dit, son taux d'intérêt sera relative-
ment élevé. Le danger d'insolvabilité se concrétise « sur le marché »
dans le prix de la créance en question, et cela d'autant plus que la même
opinion est partagée par la majorité des prêteurs. Voir J. R. HICKS [1946],
pp. 142- 144.
La valeur future en capital de ces titres n'est pas cependant nécessaire-
ment plus incertaine que la valeur future en capital de titres ayant, par
exemple, la même durée de maturation, mais qui ne sont pas exposés
au risque de crédit. Le prix actuel tient déjà compte du risque de crédit
sous forme d'une réduction de prix. L'incertitude de la valeur future en
capital dépend, pour les deux sortes de titres, de l'incertitude relative à
l'évolution future des taux d'intérêt. La relation entre le taux d'intérêt
futur d'un titre soumis à un risque de crédit considérable et le taux
d'intérêt d'un titre sans aucun risque de crédit ne change que dans le
cas où les agents économiques modifient, dans l'avenir, leur appréciation
du risque d'insolvabilité. Voir à ce sujet A. LINDBIlCK [1962], pp. 16-18.
ANALYSE DES LIQUIDITÉS
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(1) Pour les rééditions et les articles reproduits dans des ouvrages,
l'indication des pages se réfère au texte le plus récent.
60 ANALYSE DES LIQUIDITÉS
MOORE (B. J.) [1968]. An Introduction to the Theory ofFinance, New York
et Londres.
NEWLYN (W. T.) [1962]. Theory of Money, Oxford.
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duit dans J. ROBINSON, The Rate of Interest and Other Essays, Londres,
1952.
SCHUMPETER (J. A.) [1917-1918]. Das Sozialprodukt und die Rechenpfen-
nige, Archiv für Sozialwissenschaft und Sozialpolitik, XLIV; traduc-
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TIMBERLARE, Jr. (R. T.) et FORTSON (J.) [1967]. Time Deposits in the
Definition of Money, American Economie Review, LVII.
VEIT (O.) [1948]. Volkswirtschaftliche Theorie der Liquiditüt, Francfort-
sur-Main.
WHITTLESAY (C. R.) [1964]. Liquidity, International Liquidity and the
Dollar Problem, Weltwirtschaftliches Archiv, XCIII.
WOLFELSPERGER CA.) [1970]. Les biens durables dans le patrimoine du
consommateur, Paris.
CHAPITRE III
LIQUIDITÉS DE TRANSACTION
(1) Remarquons que le temps est d'une grande importance dans cette
comparaison entre utilité et coût de la détention de monnaie. Si les
dépenses sont effectuées très tard, on pourra détenir les titres très long-
temps. Dans ce cas-là, le coût de transformation jouera un moindre rôle,
puisque les intérêts augmentent au cours du temps. Voir F. A. LUTZ
[1967], p. 207; version anglaise, p. 24I.
Au lieu de détenir de la monnaie ou des titres mobilisables pour le
motif de transaction, le sujet économique pourra se procurer des moyens
de transaction en recourant à l'emprunt. Dans ce cas-là, il devra faire
des comparaisons analogues à celles qui auraient eu lieu lors du choix
entre monnaie et titres mobilisables. Les désavantages de la détention
de monnaie consistent toujours en son coût d'opportunité sous forme des
intérêts échappés. Ses avantages se réfèrent maintenant à l'utilité liée
à l'épargne de temps, d'inconvénients et de frais provoqués par l'emprunt.
72 ANALYSE DES LIQUIDITÉS
ressort des biens qu'elle permet d'acquérir. D'autre part, lors de leur
analyse de la demande de monnaie (par exemple, la détermination du
coefficient de la détention d'encaisses K, dans l'équation de Cambridge
M = KPY), ils soulignent les avantages de la détention de monnaie
sous forme de services de liquidité (la commodité, la sécurité).
On peut résoudre cette contradiction en interprétant leur conception
de la détention de monnaie dans un sens où ils ne traitent pas la monnaie
comme un bien de consommation, mais comme un bien de production.
A notre avis, il a certaines raisons à cela.
Walras, par exemple, justifie l'utilité de la monnaie par le « service
d'approvisionnement » qu'elle fournit comme tout autre « capital cir-
culant ». L. WALRAS [I926], p. 300.
Pigou, pour déterminer le K de l'équation de Cambridge, part de la
comparaison entre les avantages de la détention de monnaie (commodité,
protection contre des risques) et les avantages des investissements réels
(rendement du capital). A. C. PIGOU [I9I7-I9I8], pp. I66 et I68.
Ainsi, on pourrait conclure, au moins pour Walras et Pigou, les plus
représentatifs parmi les auteurs de la théorie monétaire néo-classique,
qu'ils ont (implicitement) considéré la monnaie comme un bien de pro-
duction. Par conséquent, un tel bien ne pouvait créer qu'une « utilité
indirecte -.
(On pourrait objecter à cette argumentation que l'école de Cambridge
considérait le K comme un coefficient constant ne dépendant que de
« facteurs institutionnels» ; ainsi, K n'était pas une fonction du taux
d'intérêt dans le sens de la productivité marginale du capital et, par là,
la monnaie ne pouvait pas être considérée comme un moyen de production.
Cependant, comme J. TOBIN [I96I], p. l I4le remarque, les néo-classiques
pensaient que le taux d'intérêt était une variable qui restait constante
dans la courte période; ceci s'explique par le fait que les néo-classiques
concevaient une variation de la « préférence pour le temps - et de la
« productivité marginale du capital» (facteurs déterminant le taux d'in-
térêt) comme un phénomène exclusif de la longue période).
LIQUIDITÉS DE TRANSACTION 79
(1) A savoir le « jeune» HICKS [1935], [1946] ; car, ces derniers temps
il a fait un demi-tour radical en faisant la critique de l'over-volunrarizing
de la demande de monnaie: «Cela nous a mis (y compris moi-même) sur
une voie qui était, c'est aujourd'hui mon avis, une fausse piste >J. J. R. HICKS
[1967], p. 16.
(z) Voir, par exemple, H. A. Latané [1960], A. H. Meltzer [1963],
D. Laidler [1969].
80 ANALYSE DES LIQUIDITÉS
BAUMOL (W. J.) [1952]. The Transactions Demand for Cash: An Inven-
tory Approach, Quarterly Journal of Economies, LXVI.
BôHM-BAWERK (E. von) [1921]. Kapital und Kapitalzins, partie II :
Positive Theorie des Kapitals, t. l, 4· éd., Iéna.
BRUNNER (K.) et MELTZER (A. H.) [1967]. Economies of Scale in Cash
Reconsidered, Quarterly Journal of Economies, LXXXI.
(1) Pour les articles reproduits dans des ouvrages, l'indication des pages
se réfère au texte le plus récent.
LIQUIDITÉS DE TRANSACTION
LIQUIDITÉS
ET ANALYSE DE PORTEFEUILLE
2. LA DIVERSIFICATION DU PORTEFEUILLE
(LE PORTEFEUILLE CONSISTE
EN ACTIFS FINANCIERS ET PHYSIQUES)
TABLEAU 2
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naie] à court à long tions] phy-
terme] terme] s;ques]
(1) Cependant, il est vrai qu'il y a une différence dans les variations
de la valeur en capital pour les titres qui ont une durée de maturité d'un
mois et pour ceux qui échurent, par exemple, après un an. Par conséquent,
les constatations suivantes au sujet des titres « à court terme» et de leurs
taux d'intérêt correspondants doivent être interprétées telles qu'ils ne
représentent que des titres à très court terme.
LIQUIDITÉS ET ANALYSE DE PORTEFEUILLE II3
n
p
FIG. 2
LIQUIDITÉS ET ANALYSE DE PORTEFEUILLE Ils
À'-~ Ci = l, . . . , n)
~ - ri + Pi
à notre taux de rendement total qui consiste (en règle générale) en une
composante pécuniaire et une composante non pécuniaire. Friedman
souligne également que les taux d'intérêt subjectifs des divers types
d'actifs peuvent être différents les uns des autres en raison de certaines
" imperfections l) des marchés. Il s'ensuit que « le » taux d'intérêt subjectif
qui détermine le niveau du revenu permanent (étant donné le volume du
capital), se concevra comme une moyenne pondérée des divers taux
d'intérêt subjectifs. M. FRIEDMAN [19631, pp. 9-14. (Dans une de ses
dernières études (19691 Friedman appelle le taux d'intérêt subjectif
« taux d'escompte interne ».)
LIQUIDITÉS ET ANALYSE DE PORTEFEUILLE 125
(1) Pour les articles reproduits dans les ouvrages, l'indication des
pages se réfère au texte le plus récent.
128 ANALYSE DES LIQUIDITÉS
ASPECT PATRIMONIAL
DES LIQUIDITÉS
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Actifs physiql#!s Encaisse réelle
FIG. 3
a) Monnaie externe
(le problème de l'illusion fiscale)
Le « créateur» de la monnaie externe (Me) sera la
Banque centrale qui émet la monnaie fiduciaire (des
billets), par exemple. Cette monnaie peut être mise à la
disposition de l'économie de telle manière que la Banque
centrale (ou l' « Etat ») achète au secteur privé des
actifs (IJ.A) contre une vente de monnaie: Me = IJ.A. Donc
le secteur privé obtient de la monnaie et donne pour cela
des actifs
[1]
ou, en d'autres termes, puisque Me est égal à IJ.A :
[la] IJ.WP = (1 - k)Me•
Le secteur d'Etat (<< gouvernement ») augmente son
patrimoine de :
[2] IJ.WU = k IJ.A.
Le patrimoine total de l'économie est accru du montant de
+
la création de monnaie (IJ.W = IJ.WP IJ.Wu = [1] [2]) : +
[3] IJ.W = Me·
représente un « progrès technique» qui peut réduire le colit de transaction
encore plus fortement. Ce gain supplémentaire de productivité est supposé
être contenu en !Il.
ANALYSE DES LIQUIDITÉS
(1) Si l'Etat achète des devises ne portant pas un taux d'intérêt (c'est-
à-dire des moyens de paiement internationaux au sens strict), il les
placera, en règle générale, à l'étranger sous forme de titres portant un
taux d'intérêt.
Par contre, si l'Etat achète de l'or pour le thésauriser, cet achat ne sert
pas aux sujets économiques, parce qu'il n'y aura ni réduction d'impôts
ni disposition gratuite de biens collectifs. On aura donc k = 1 ; il n'y
aura aucun accroissement de patrimoine dans le secteur privé.
Un cas tout différent sera le passage de l'économie d'un étalon-or
(avec une couverture-or de 100 %) à un système de monnaie fiduciaire.
La Banque centrale vendra l'or à l'étranger et le secteur privé profitera
des recettes provenant de cette vente « d'une façon ou de l'autre» (dispo-
sition gratuite de biens publics, réductions d'impÔts, paiements de trans-
fert). Il s'ensuit que cetre réforme monétaire signifierait pour l'économie un
accroissement de patrimoine du montant de la masse monétaire existante.
(Ce qui est possible pour un pays ne l'est pas pour tous. Supposons
que tous les pays passent d'un gold bullion standard à un étalon-or ayant
une couverture-or de 50 %. La quantité de monnaie dans le monde
doublerait et donc le niveau mondial des prix.)
14° ANALYSE DES LIQUIDITÉS
[6 a]
144 ANALYSE DES LIQUIDITÉS
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Actifs physiques Ellcaisse réelle
FIG. 4
2. L'ASPECT PATRIMONIAL
DES AUTRES ACTIFS FINANCIERS LIQUIDES
[8] W = A + Me + ( I - ~ ) ~ + kF g 0 ~ k, ~ ~ I.
".=
1
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1---
91 -
(j=I, ... ,n)
Tm 0;;; Ài ;;; 1
(I) Soit le cas des dépôts à vue créés par les intermédiaires monétaires;
bien sûr, nous parlons, de nouveau, de la monnaie interne. Les dépôts
à vue (en règle générale) ont un degré de liquidité égal à I.IIS constituent,
pour les banques de dépôts, des dettes, qui sont" officiellement» à vue,
c'est-à-dire dont le degré de non-liquidité est le plus élevé (= - I) ;
ASPECT PATRIMONIAL DES LIQUIDITÉS 165
3. L'EFFET DE LIQUIDITÉ
W = W ( Y, R, ~, fL )
(1) Pour les articles reproduits dans des ouvrages, l'indication des
pages se réfère au texte le plus récent.
ANALYSE DES LIQUIDITÉS
Références bibliographiques... . . . . . . . . . . . . . .. . . . . 31
ANDRÉ CHAINEAU
MÉCANISMES ET POLITIQUE MONÉTAIRES
RENÉ LECL~RE
2 LES MÉTHODES D'ORGANISATION
ET D' « ENGINEERING »
ANDRÉ TIANO
4 LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU MAGHREB
ALEXANDRE LAMFALUSSY
5 LES MARCHÉS FINANCIERS EN EUROPE
GEOFFROY D'AUMALE
6 LA PROGRAMMATION DES DÉCISIONS
ALAIN WOLFELSPERGER
7 LES BIENS COLLECTIFS
FRANCIS-J. FABRE
8 LE CONTROLE DES FINANCES PUBLIQUES
ÉLI AS GANNAGÉ
9 FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT
JEAN-CLAUDE CHOURAQUI
11 LE MARCHÉ MONÉTAIRE DE LONDRES DEPUIS 1960
JEAN PARENT
13 LA CONCENTRATION INDUSTRIELLE
GEORGES GALLAIS-HAMONNO
14 LES SOCIÉTÉS D'INVESTISSEMENT
A CAPITAL VARIABLE (SICAV)
EDWARD AMES
15 INTRODUCTION A LA MACROÉCONOMIE
JEAN VINCENS
16 LA PRÉVISION DE L'EMPLOI
GUY CAIRE
17 THÉORIE ET PRATIQUE
DE LA POLITIQUE DES REVENUS
PIERRE-HENRI DERYCKE
18 L'ÉCONOMIE URBAINE
CELSO FURTADO
18 THÉORIE DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
EMIL-M. CLAASSEN
20 ANALYSE DES LIQUIDITÉS
ET THÉORIE DU PORTEFEUILLE
GILLES-Y. BERTIN
L'INVESTISSEMENT PUBLIC INTERNATIONAL
RAYMOND BERTRAND
ÉCONOMIE FINANCIÈRE INTERNATIONALE
5UP
•
@
LE PSYCHOLOGUE
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L'ÉDUCATEUR
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LE SOCIOLOGUE
~ Sec/ion dirigée par Georges BALANDIER
•* LE LINGUISTE
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LITTÉRATURES ANCIENNES
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~
INITIATION PHILOSOPHIQUE
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* PHILOSOPHES
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