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Définitions de la
théorie
économique
contemporaine
Professeur : Mr. Benchekara
Établi par : Omar Ben Lamine
BEN LAMINE OMAR
Chapitre 1 : Le courant libérale et le courant keynésien
➢ La non transcendance :
La non-transcendance signifié que les agents sont indépendants et libres dans l’élaboration des lois qui
régissent les rapports économiques entre eux sans référence ni à l’Etat ni au Dieu. Le caractère de ce qui
est transcendant, est tous ce qui situe au-delà d'un domaine pris comme référence.
➢ L’État gendarme et l’État providence :
• Le terme l’État-gendarme désigne une intervention de l’État se limitant à assurer les fonctions
régaliennes traditionnelles (armée, justice, police, diplomatie), et s’abstenant d’intervenir dans
l’économie. C’est une État, caractéristique du capitalisme traditionnelle libéral du 19e siècle
(classiques et néoclassiques).
• On oppose souvent l’État-gendarme, à l’État-providence qui s’est mis en place au 20e siècle.
• La notion d’État providence désigne l'ensemble des interventions de l'État dans le domaine social
(Etat interventionniste) qui visent à garantir un niveau minimum de bien-être à l'ensemble de la
population, en particulier à travers un système étendu de protection sociale.
• Cette opposition doit être nuancée. En effet, l’État-gendarme intervient dans l’économie car les
fonctions régaliennes sont indispensables au fonctionnement des marchés. Par ailleurs, l’intervention
économique des pouvoirs publics est loin d’être négligeable au 19e siècle, en particulier dans les pays
à industrialisation tardive (financement de l’industrialisation, mise en place d’infrastructures, politique
monétaire, etc.).
➢ La division sociale du travail :
La division sociale du travail désigne un processus de spécialisation des hommes et des espaces
économiques, ce qui permet d’accroître la productivité et la croissance de la production. Ce principe
revient à Adam Smith, pour lui, la division du travail assure la richesse des nations en suscitant le
développement des échanges (au sein des économies nationales comme sur le plan international).
➢ La division internationale du travail (DIT) :
La division internationale du travail désigne la répartition de la production de biens et services entre
les différents pays et zones économiques qui se spécialisent dans une ou plusieurs productions. Pour les
économistes radicaux, la DIT est le résultat de phénomènes de dépendance et de domination engendrés par le
développement du capitalisme. De leur côté, les économistes néoclassiques interprètent la DIT comme la
conséquence d’un système de marchés mondialisés et préfèrent parler de spécialisation économique
internationale.
➢ La Décomposition (division) internationale des processus productifs (DIPP)
La décomposition internationale des processus productifs (DIPP) correspond à la segmentation du
processus de production à l’échelle internationale. Concrètement, la DIPP correspond au fait que les firmes
opèrent une externalisation de certains segments de la chaîne de valeur (l’assemblage par exemple), ce qui
peut donner lieu à une exportation préalable de composants (tissus, pièces détachées…) et/ou à des
investissements directs à l’étranger (filiale d’assemblage ou de montage) et/ou à de la sous-traitance
internationale.
➢ L’individualisme méthodologique :
L’individualisme méthodologique est une posture épistémologique qui consiste à prendre pour point de
départ les comportements individuels et à considérer que le fonctionnement global de l’économie résulte
de l’agrégation de ces comportements individuels. La théorie néoclassique et l’École autrichienne prennent
l’individualisme méthodologique comme fondement. Ces approches accordent une grande place aux effets
d’agrégation ou effets émergents, c’est-à-dire aux résultats collectifs involontaires des actions individuelles
rationnelles. L’opposition individualisme méthodologique et l’holisme individualisme méthodologique doit
cependant être nuancée.
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➢ L’holisme méthodologique :
L’holisme méthodologique est une posture épistémologique qui considère que le tout est différent de la
somme des parties. Par conséquent, lorsqu’on veut rendre compte du fonctionnement d’une économie
ou du comportement des agents économiques, il faut conduire l’analyse au niveau macroéconomique.
La théorie marxiste, la théorie keynésienne ou la théorie de la régulation reposent sur l’holisme
méthodologique.
➢ La Main Invisible :
La main invisible est une métaphore d’A. Smith selon laquelle la poursuite des intérêts individuels et
égoïstes conduit à une allocation des ressources productives optimale dans l’économie grâce aux
mécanismes de marché. Ainsi, la concurrence et la recherche du profit conduisent les capitalistes à utiliser
les facteurs de production avec efficience. Chaque individu ne pense qu’à son propre gain ; en cela comme
dans beaucoup d’autres cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’est nullement dans
ses intentions.
➢ La loi des débouchés :
La loi des débouchés a été formulée par J.-B. Say. Pour lui « les produits s’échangent contre des
produits », c’est-à-dire que l’offre crée sa propre demande. En effet, la contrepartie de la valeur de la
production est intégralement distribuée sous forme de revenu et les agents économiques ne thésaurisent pas,
ils consomment et placent la partie du revenu non consommée.
➢ La concurrence pure et parfaite :
La concurrence pure est parfaite correspond à une structure de marché théorisée au XIXème siècle par
les économistes néoclassiques. Cette structure, soumise à des conditions ou hypothèses très strictes,
permettrait d'atteindre un équilibre des prix et des quantités sur tous les marchés. Ce modèle de concurrence
pure et parfaite remplit cinq conditions :
• l’atomicité du marché : il doit exister une multitude d’acheteurs et de demandeurs, de taille
comparable, de telle façon qu’aucun d’entre eux ne puisse influencer la détermination du prix du bien ;
• la fluidité du marché : il faut qu’il y ait une libre entrée et une libre sortie du marché pour les agents
(absence de barrière à l’entrée) ;
• l’homogénéité du produit : des producteurs différents offrent sur le marché des produits stricte- ment
identiques. Le prix est alors la seule variable qui sera prise en compte par l’acheteur.
Ces trois premières conditions définissent la concurrence pure ; deux autres sont nécessaires pour qu’elle soit
parfaite :
• transparence du marché : les offreurs et les demandeurs disposent d’une information parfaite et
gratuite sur les conditions du marché et notamment sur les prix des biens proposés par tous les
producteurs ;
• mobilité parfaite des facteurs de production qui doivent pouvoir, à tout moment, se déplacer du
marché d’un bien à celui d’un autre bien.
➢ L’équilibre walrasien (générale) :
En concurrence pure et parfaite, une situation d’équilibre général est une situation dans laquelle tous
les marchés (des biens, du travail, du capital) supposés interdépendants sont simultanément en
équilibre. L’équilibre général résulte de la confrontation de l’offre et de la demande sur chaque marché
(ce qui conduit à un prix d’équilibre sur chaque marché). L’offre et la demande découlent des
comportements des agents qui arbitrent entre les marchés en fonction de leurs préférences (consommateurs)
et de leur volonté de maximisation du profit (producteurs). Dans ce modèle, la monnaie n’a qu’une seule
fonction, celle d’unité de compte. La théorie de l’équilibre général explique donc comment les décisions
d’individus poursuivant des fins qui leur sont propres, aboutit, non à l’anarchie, mais à une situation
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socialement satisfaisante.
Chapitre 4 : l’hétérodoxie
➢ Les hétérodoxies :
Le terme « hétérodoxe » vient du grec. Au sens littéral, il signifie donc « qui pense d'une autre manière
». en économie, les économistes « hétérodoxes » (marxistes, postkeynésiens et autres institutionnalistes)
jugeant, quant à eux, que les marchés ne sont pas efficients.
➢ Les orthodoxies :
Le terme « orthodoxe » vient du grec, qui signifie droit, juste et qui signifie croyance. En économie, les
économistes « orthodoxes » c'est-à-dire ceux convaincus que la régulation par les marchés fonctionne
plutôt bien.
➢ Théorie de régulation :
La théorie de la régulation est une approche développée principalement par M. Aglietta, depuis le milieu
des années 1970. Cette approche puise son inspiration aussi bien dans la théorie marxiste que dans la théorie
keynésienne ou dans l’institutionnalisme. L’objet principal de cette théorie est d’analyser l’évolution du
système capitaliste, et pour chaque étape, il y’a lieu des modes de régulation spécifique, autrement dit
analysé les modes de régulation des régimes d’accumulation (structure productive).
➢ régime d’accumulation :
Dans la théorie de la régulation, le régime d’accumulation est «l’ensemble des régularités assurant une
progression générale et relativement cohérente de l’accumulation du capital, c’est-à-dire permettant de
résorber ou d’étaler dans le temps les distorsions et déséquilibres qui naissent en permanence du
processus lui-même». en effet le régime d’accumulation est caractérisé par des formes institutionnelles
qui assurent la régulation de système. Différents régimes d’accumulation sont observables dans le temps et
dans l’espace, extensif (si une configuration productive est étendue sans changement majeur des techniques
de production), intensif (lorsque l’organisation productive est en permanence transformée pour dégager des
gains de productivité).
Bon courage