Vous êtes sur la page 1sur 10

 LES NÉOCLASSIQUES

A. MARSHALL
(1842 – 1924)
V. PARETO
(1848 – 1923)
L. WALRAS
(1834 – 1910)

 Stanley JEVONS (1835 – 1882), Théorie de l’économie politique (1871)


 Carl MENGER (1840 – 1921), Les fondements de l’économie politique
(1871)
 Léon WALRAS (1834 – 1910), Éléments d’économie politique pure ou
théorie de la richesse sociale (1874)
 Vilfredo PARETO (1848 – 1923), Manuel d’économie politique (1907)
 Alfred MARSHALL (1842 – 1924), Principes d’économie politique (1890)
 Arthur Cécil PIGOU (1877 – 1959), L’économie du bien-être (1920)

 Vers 1870, Jevons, Menger et Walras utilisent le raisonnement


marginaliste, qui a donné naissance à 2 courants :
◦ Le courant néo-classique (Walras, Pareto, Marshall)
◦ L’école autrichienne (C. Menger, E. von Böhm-Bawerk et F. Hayek)
 Le calcul à la marge : explication des phénomènes
économiques au niveau des comportements individuels
guidés par le principe de rationalité : microéconomie
 Tout individu est rationnel : tout comportement relève
d’un calcul, d’un choix explicite ou implicite
◦ Les consommateurs cherchent à maximiser leur utilité,
compte tenu de la contrainte de leur revenu. : des choix à
effectuer entre plusieurs biens : effet de substitution en
fonction du prix des biens et effet revenu en fonction de la
variation du revenu. Notion d’utilité marginale décroissante
en fonction des quantités consommées (principe de satiété
du consommateur)
 Valeur utilité
 Notion d’utilité marginale décroissante
◦ Les producteurs cherchent à maximiser leurs profits compte
tenu de la contrainte de leur fonction de production . Le prix
du marché résulte de l’égalisation entre le coût marginal et la
recette marginale.
 Le modèle du marché, l’équilibre partiel et
l’équilibre général
 Le marché est le lieu de rencontre entre l’offre et la demande, qui
réagissent en fonction du prix.
 L’équilibre partiel : équilibre sur un seul marché Alfred Marshall
 L’équilibre général (Léon Walras) est la formation d’un prix
d’équilibre sur chacun des marchés existants.
 Quatre marchés interdépendants (en économie fermée) : biens et
services, travail, titres, monnaie
 Pour WALRAS, existence d’un commissaire priseur qui centralise
toute l’information sur le volume et les conditions de
transactions, et propose des prix. Principe du tâtonnement : Le
prix évolue en fonction de l'excès de l'offre sur la demande pour
aboutir à un nouveau système de prix jusqu’à ce que l’O soit
égale à la demande.
 Selon PARETO, l’équilibre général est un optimum, c’est-à-dire
qu’il est impossible d’améliorer la satisfaction d’un individu sans
détériorer celle d’un autre. Un Optimum de PARETO désigne une
situation dans laquelle on ne peut améliorer la satisfaction d’un
individu sans être obligé de détériorer celle d’au moins un autre.
 L’équilibre aboutit à la maximisation des satisfactions pour
l’ensemble des agents économiques.
 Les quatre marchés

 L’équilibre général
 Utilisation du modèle de Concurrence Pure et Parfaite
(CPP) : Sur le marché, le prix est unique compte tenu de
la rationalité des comportements des individus sous
condition des 5 hypothèses :
◦ fluidité du marché (absence de barrières à l’entrée et à la
Con- sortie), absence de positions acquises, de barrières légales,
cur techniques ou financières ;
ren ◦ atomicité de l’offre et la demande : aucun agent ne peut agir
ce
seul sur le marché car présence d’une multitude d’agents de
telle sorte qu’aucun ne puisse à lui seul influencer le marché ;
pure ◦ homogénéité des produits (produits standards)

Et ◦ transparence du marché (la même information est disponible


par à tous les agents) ;
fai ◦ Et mobilité parfaite des facteurs de production.
te
 Ainsi, le prix devient une donnée pour les agents
économiques considérés individuellement : price-takers).
 L’école autrichienne
 Développe une vision strictement individualiste, accorde une
importance particulière à la question du temps et de l’information
 Eugen von Böhm-Bawerk (1851-1914) et la théorie du capital :
Réaliser un investissement et donc
accroître le stock de capital, c’est
allonger le « détour de
production » entre l’effort réalisé
par l’investisseur et la satisfaction
finale qu'il obtiendra.
La formation du capital est donc
liée à l’arbitrage intertemporel :
pour obtenir une satisfaction dans
le futur, il faut réduire sa
satisfaction dans l’immédiat afin
de produire des biens de
production et accroître ainsi le
stock de capital.
 Ludwig von Mises (1881 – 1973) : un individualisme radical
 Il affirme la nécessité de construire une science générale
de l’action humaine : la praxéologie (discipline qui se donne
pour objet l'analyse de l'action humaine) dont l’économie est un sous-
ensemble. Il considère que le libre jeu du marché est le seul moyen de
coordonner les actions humaines en respectant les libertés
individuelles ; il s’oppose à l’intervention de l’Etat dans l’économie ; il
considère que l’inégalité des revenus et des fortunes est inhérente à
l’économie de marché.

 Friedrich Hayek (1892 – 1992) prix Nobel en 1974 : temps, monnaie


et ordre social
 Le thème central de Hayek est la défense de la régulation par le
marché, mais il rejette l’hypothèse de concurrence parfaire ; car
dans la réalité l’information est presque toujours imparfaite. Mais
c’est de cette imperfection de la circulation de l’information que naît
la supériorité du marché en tant que mode d’organisation sociale.
Le marché est efficace parce qu’il permet la meilleure gestion
possible de l’information.
L’ordre social est un ordre spontané qui ne doit pas être perturbé
par une quelconque intervention de l’Etat
 L’école de Chicago et le courant monétariste
 Franck KNIGHT (1885- 1972) fondateur de l’école de
Chicago. Pour KNIGHT, le profit est la contrepartie du
risque assumé par l’entrepreneur, ou tout du moins
l’incertitude dans laquelle il est lorsqu’il prend une
décision. Le profit sera donc d’autant plus élevé que
l’incertitude de l’avenir est grande.
 Milton FRIEDMAN (1912 – 2006), prix Nobel d’économie
en 1976, initiateur du courant monétariste, opposant à la
théorie keynésienne. Pour FRIEDMAN, dans une économie
de marché, la réduction du rôle de l’Etat est la seule
manière d’atteindre la liberté politique et économique :
supériorité du système libéral sur tous les autres
systèmes.
Il a également réactivé la théorie quantitative de la
monnaie : à CT, il estime que la monnaie a un rôle
déstabilisateur sur les prix (donc une limitation de la
masse monétaire permet de lutter efficacement contre
l’inflation). A MT ou LT, la monnaie ne joue aucun rôle
 L’école de l’Economie de l’Offre
 Économistes de l’offre : Arthur LAFFER (1940),
Bruce BARTLETT (1951) et George GILDER (1939)
 Au lieu de stimuler la croissance économique par la
consommation, l’investissement ou les dépenses
publiques, il convient :
◦ aider les entreprises à produire des biens et des
services (subventions dans certains secteurs
économiques),
◦ les inciter à conquérir de nouveaux marchés
◦ et diminuer l’imposition qui pèse sur les entreprises
(impôt sur les sociétés, taxe professionnelle…) et les
revenus des travailleurs (cotisations sociales…).
 Courbe de Laffer : l’augmentation de la pression
fiscale conduit à une diminution des rentrées
fiscales, du fait de la fraude, de l’évasion ou encore
de la diminution volontaire d’activité.
 L’école des Choix Publics – Public Choice – Gordon TULLOCK et James
BUCHANAN (prix Nobel en 1985). Ils étudient la cohérence des décisions
publiques.
 Les néoclassiques ignorent l’Etat. Or l’Etat a un rôle de plus en plus
important. L’Etat est considéré comme le représentant de l’intérêt général.
Aujourd’hui les transferts sociaux, ont atteint des seuils importants. Les
économistes de cette école cherchent à établir une méthode de choix qui
optimiserait l’efficacité de ces transferts. (prise de décisions optimales
pour l’intérêt collectif)

 La Nouvelle Ecole Classique (NEC) - Robert LUCAS (« Prix Nobel »


d'économie 1995) - Finn E. KYDLAND (« Prix Nobel » d'économie 2004) -
Edward C. PRESCOTT (« Prix Nobel » d'économie 2004) - Robert Barro - Neil
Wallace - Thomas SARGENT (« Prix Nobel » d'économie 2011)
 LUCAS et BARRO montrent que les politiques économiques keynésiennes sont
totalement inefficaces ; en effet, si l’Etat augmente ses dépenses, chacun s’attend à
une hausse future des impôts et alors le supplément de revenu perçu sera épargné
en vue du prélèvement fiscal futur : donc, l’effet sur la consommation des ménages
est nul.
 L’objectif est de reconstruire toute la macroéconomie en s’appuyant sur
les fondements microéconomiques des préférences : Les agents
optimiseraient toujours pour tous leurs choix et les marchés sont toujours
en situation d’équilibre => capacité des agents à optimiser et à anticiper
rationnellement => anticipations rationnelles de John MUTH (1961).

Vous aimerez peut-être aussi