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Microéconomie : définition

La microéconomie est une branche de l’économie qui étudie les comportements des agents
économiques individuels et les interactions entre eux dans le cadre de la production, de la distribution
et de la consommation de biens et de services. Elle s’intéresse aux décisions prises par les agents
économiques tels que les consommateurs, les producteurs, les travailleurs et les entreprises, et aux
conséquences de ces décisions sur les marchés et sur l’ensemble de l’économie.

La microéconomie s’oppose à la macroéconomie, qui étudie les agrégats économiques tels que le
produit national brut, l’inflation, le taux de chômage et les échanges commerciaux, ainsi que les
politiques économiques menées par les gouvernements pour influencer ces agrégats.

En résumé, la microéconomie étudie les comportements et les interactions des agents individuels dans
l’économie, tandis que la macroéconomie étudie l’ensemble de l’économie et les politiques publiques
destinées à la influencer.

Les indicateurs de la concurrence

Un indicateur du degré de la concurrence et du pouvoir de marché de l’entreprise est l’indice de Lerner.


Celui-ci exprime la possibilité qu’a une entreprise d’élever son prix au-dessus de son coût marginal.
Puisqu’en situation de concurrence, le prix est égal au coût marginal, l’indice de Lerner se calcule par le
rapport : (Prix – Coût marginal) / Prix. Plus il est proche de 0 plus on considère que le marché est en
concurrence, et plus on s’approche de 1 plus on s’en éloigne.

L’indicateur phare de la concentration des marchés est l’IHH (indice d’Herfindahl-Hirschman). L’IHH
mesure la concentration sur un marché en faisant la somme des carrés des parts de marchés de toutes
les entreprises présentes sur le marché. C’est un indicateur, en particulier, utilisé par l’Autorité de la
concurrence (en France) et la Commission européenne. D’ailleurs c’est sur cette base qu’a été rejetée la
fusion Alstom-Siemens.

La loi de l’offre et de la demande

Le premier a avoir mis en évidence la loi de l’offre et de la demande est John Stuart Mill, un économiste
classique du début XIXe. Puis ce sont les néo-classiques qui ont formalisés les courbes d’offre et de
demande.
Le producteur cherche à maximiser son profit, il produit donc la quantité qui lui permet d’égaliser le
coût marginal avec le prix. En effet le prix représente pour le producteur sa recette marginale, en
concurrence pure et parfaite (CPP), comme l’entreprise est price-taker, la recette marginale est
forcément égale au prix. Plus le prix augmente, plus le producteur est incité à produire d’avantage. La
fonction d’offre est croissante en fonction du prix.

Le consommateur cherche à maximiser son utilité, sous la contrainte de son budget et du prix des biens.
Plus le prix augmente, moins le consommateur va consommer. Ainsi, sauf si le consommateur a un
comportement atypique, la fonction de demande est décroissante par rapport au prix. La rencontre
entre l’offre et la demande sur le marché aboutit alors à un prix d’équilibre et une quantité d’équilibre.
Du fait de l’hypothèse de l’information parfaite, tout les biens d’un même type (homogénéité) sont
échangés au même prix, c’est la loi du prix unique. En effet, si l’information est parfaite quel
consommateur accepterait de payer un bien plus cher qu’un autre bien en tout point identique ?

L’équilibre général

Alfred Marshall, un économiste néo-classique, dans Principles of economics (1890) considère qu’à court
terme les changements d’offre et de demande modifient l’équilibre sur un marché particulier. Il
considère dans son modèle que ce qui se passe sur un marché n’a pas d’influence sur les autres, c’est
l’équilibre partiel. L’expression « toutes choses égales par ailleurs / ceteris paribus (en latin) » signifie
que s’il se passe quelque chose sur le marché du travail par exemple, on ne regarde pas ce qui se passe
sur les autres marchés.

L’approche en équilibre général peut sembler plus rigoureuse, mais elle est très lourde à mettre en place
quand on fait des études économétriques (mathématiques et statistiques appliquées à l’économie). Par
exemple : mesurer l’influence d’une relance budgétaire sur les différents marchés.

Cet équilibre est stable puisque tout changement de l’offre et de la demande est automatiquement suivi
d’un retour à l’équilibre grâce au tâtonnement walrassien. Selon Walras, en effet, c’est l’action du
métaphorique « commissaire-priseur » qui rend possible l’équilibre des quantités par le prix.

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