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IV) Le Contrôle

Le contrôle constitue l'étape finale du cycle de management. Il permet de s'assurer que


l'ensemble des fonctions convergent vers les objectifs fixés par la planification et de garantir la
la bonne marche d’un service ou d’une entreprise. Le contrôle régulier et assidu permet de
repérer rapidement les défaillances et les remédier plus rapidement. C’est donc une sorte
d’appréciation du chemin fait et des performances réalisées.
Le contrôle consiste à mesurer l'avancement du processus par rapport à des valeurs de
référence établies au préalable. Des actions correctives sont engagées lorsque les écarts entre
prévisions et réalisations deviennent très importants.

I- Notion de contrôle :

Contrôler ,c’est analyser et rectifier les activités des subalternes de façon à s’assurer que les
évènements sont conformes aux plans . Le contrôle permet de comparer les résultats obtenus
aux buts et aux plans , de situer les encarts négatifs et par la mise en œuvre des mesures
correctives , et de contribuer à la réalisation des plans .

Le contrôle permet de :

- Connaitre le travail et la personne, la façon de réalisation du travail, ses difficultés, ses


améliorations…
- Connaître ses collaborateurs, d’adapter son management, de construire une véritable
relation de confiance…
- Connaitre les points de repères sur ce que l'entreprise attend de ses collaborateurs.
- Transformer l’organisation en tant qu’un outil de motivation

II- Types de contrôle :

Il existe plusieurs types de contrôle parmi lesquels nous distinguons :


- Le contrôle préventif : Il permet de s’assurer que toutes les conditions et tous les
paramètres nécessaires pour le fonctionnement de l’entreprise sont réunis. Entamé avant
le lancement du processus de l’action, le contrôle préventif examine les dispositions
mises en place.
- Le contrôle chemin faisant : Il est fait tout au long du processus de la production. Il
permet de suivre les réalisations dans leurs multiples déploiements, de vérifier les
résultats et de fournir des informations sur le fonctionnement de l’entreprise.

- Le contrôle correctif : Il se fait essentiellement à la fin d’un cycle ou d’une étape de la


production. Au regard des résultats atteints et des normes établies dans le plan, le
manager apporte les corrections qu’il juge indispensables pour mieux accomplir, durant
l’exercice en cours ou pour la prochaine, les objectifs arrêtés.

Cette typologie de contrôle permet de conclure que toute opération de contrôle suppose une
finalité, une programmation dans le temps et un point d'application. Par conséquent on distingue

trois point principaux de contrôle :

1- les contrôles préalables ou préventifs :

Il sont effectués avant d'engager le processus en question. Exemple : inspection des machines
et contrôle des matières premières avant de lancer la production.

2- les contrôles de suivi :

Ils ont lieu en cours du processus. Lorsqu'il s'agit d'un processus industriel, on prélève les pièces
en divers points de la chaîne de fabrication pour contrôler leur qualité et on engage des actions
correctives lorsque cela s'impose.

3- Le contrôle final :

Il sanctionne le bon déroulement du cycle de production. Il permet d'évaluer sa fiabilité et de


réorienter les activités en fonction des objectifs futurs.

III- Processus du contrôle

Le processus de contrôle comporte quatre étapes principales :

1- Établir des valeurs de référence :

Ces normes sont définies à partir des objectifs fixés dans la phase de planification. Elles doivent
être concrètes et mesurables.

2- Mesurer les résultats réels :


Il est nécessaire de concevoir un système d'information fiable et économique pour mesurer les
résultats réels ( exemple : comptabilité analytique ).

3- Comparer les résultats aux valeurs de référence :

Il s'agit de rapprocher les résultats réels avec les objectifs initialement fixés afin de dégager des
écarts.

4- Déclencher les actions correctives :

Les actions ne sont déclenchées que si les écarts dépassent un certain seuil.

IV- Les contrôles stratégiques :

Les contrôles, même s'ils sont effectués grâce à un système automatisé, sont chers à installer
et à entretenir. En outre, le management peut être submergé de rapports de contrôle qui bloquent
toute initiative corrective (inspectionnite). Il est donc opportun d'établir des contrôles qui
permettent de détecter les défauts avant qu'ils ne soient plus maîtrisables, en des points clés
bien choisis et dont l'impact est majeur sur le succès ou l'échec du processus sous contrôle
(contrôle stratégique). Ces points clés se situent généralement à trois niveaux :

1- le secteur financier :

Acquisition d'actifs, structuration, résultats, endettement…etc.

2- le secteur opérationnel :

Les stocks, les coûts de production, la qualité des produits…etc.

3- le secteur des ressources humaines :

Effectifs employés, coûts salariaux, absentéisme et retards, productivité…etc.

V- Les risques autour du contrôle

Les risques autour du contrôle peuvent être classé en deux types :

Le premier risque est de ne pas contrôler :

- par manque de temps et défaut d’organisation,

- par habitude du laisser-faire,

- par excès de confiance,


- par peur de heurter le collaborateur,

- par une mauvaise définition des points de contrôle.

Le deuxième risque est de mal contrôler :

- réaliser un contrôle trop pointilleux pour un collaborateur en qui on a confiance et qui est
compétent,

- réaliser un contrôle trop superficiel pour un collaborateur qui n’a pas un niveau de
compétence suffisamment élevé,

- réaliser un contrôle sans avoir prévenu le collaborateur des modalités.

Conclusion :

Lors de l'élaboration des systèmes de contrôle, il faut donner importance primordiale à l'élément
humain qui développe généralement une attitude négative vis à vis des contrôles. Cette tendance
se manifeste de diverses façons :

- Perversion du système;

- Falsification des informations ;

- Simulation (rien à signaler);

- Obstruction ou sabotage délibéré.

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