Vous êtes sur la page 1sur 3

La nature de l’économie chez les marxistes.

 Nom et prénom : Hassani Salma


 Apogée : 19004238

Le marxisme.
Le marxisme est un courant à la fois philosophique, politique, économique et sociologique
qui se réclame des idées de Karl Marx et de Friedrich Engels (1820-1893).

Economiquement le marxisme est une analyse du capitalisme, un système dont la finalité


est l'accumulation du capital par le biais des profits (ou plus-values). Ces profits
représentent la part non rétribuée du travail des prolétaires à qui l'on ne donne que de quoi
renouveler leur force de production.

La théorie marxiste repose sur une analyse « matérialiste » de l'évolution de


l'histoire. ... Les marxistes appréhendent l'économie comme une succession de modes de
production : le mode féodal a laissé place au mode de production capitaliste, celui-ci sera
remplacé par les modes de production socialiste et communiste.

L’économie selon les marxistes.


Les marxistes appréhendent l'économie comme une succession de modes de production :
le mode féodal a laissé place au mode de production capitaliste, celui-ci sera remplacé par
les modes de production socialiste et communiste. ... Ainsi, le pouvoir d'achat global
diminue alors que la production augmente.
Pour les marxistes, le capitalisme va en effet s’effondrer pour laisser place au socialisme car
il repose sur une contradiction essentielle : la « baisse tendancielle du taux de profit ».
Cette baisse progressive du profit s’explique ainsi : ce qui donne de la valeur à un produit,
c’est, pour Marx, le travail qui a été nécessaire pour sa production. Mais les capitalistes
doivent investir de plus en plus dans les moyens de production (les machines, aujourd’hui
les ordinateurs, les robots…) pour faire face à la concurrence. Il faut donc de plus en plus
de capital pour financer ces investissements, mais la valeur des biens produits n’augmente
pas pour autant puisque cette valeur repose, selon la théorie marxiste, sur le travail
uniquement. Le taux de profit baisse ainsi inévitablement.

Pour sauver leurs bénéfices, les capitalistes vont augmenter leur production et baisser les
salaires ou réduire le nombre de salariés qu’ils emploient. Ainsi, le pouvoir d’achat global
diminue alors que la production augmente. La surproduction est donc inévitable et se
généralise à tous les secteurs d’activité.

Miné par cette contradiction fondamentale, le système capitaliste court à sa perte.

Mais pour faire « du passé table rase », il faudra une dictature du prolétariat et une
appropriation collective des moyens de production. L’État gérera alors l’ensemble du
système productif. Puis, stade ultime de cette évolution du système économique, l’État
disparaîtra et la richesse sera redistribuée « à chacun selon ses besoins ». La société sera
alors « communiste », la propriété sera commune, il n’y aura plus de classes sociales et d’
« exploitation de l’homme par l’homme ».

Le capitalisme, cette formation économico-sociale au sein de laquelle Marx vécut, et dans


laquelle nous vivons encore, découvre à l’analyse sa prodigieuse complexité. Cette
complexité ne s’offre pas d’elle-même à la connaissance rationnelle. Bien au contraire. Elle
présente d’abord une apparence faite de simplicité, de clarté, de familiarité trompeuses.
Pour l’homme que sa vie, son expérience ou sa recherche n’amènent pas à analyser et à
dévoiler le mystère social du capitalisme, rien que de clair et d’immédiat : il y a de l’argent,
de la richesse, des biens, de l’outillage, des gens qui travaillent, d’autres qui ne travaillent
pas, etc. Tout cela semble simple et clair parce que familier.
Quant aux économistes professionnels non marxistes, ils arrivent à décrire certains
phénomènes du capitalisme ; ils en aperçoivent assez bien l’ampleur et la complexité, mais
restent en général sur le seuil de la connaissance rationnelle. La critique de ces
économistes exigerait un long développement. En bref, disons que leurs traités présentent
de brillants fragments de géographie humaine (description des industries, des sources de

2
matières premières) – de psychologie (description des états d’âme du capitalisme) – de
mathématiques (statistique) mais très peu d’économie politique et de science économique.

Vous aimerez peut-être aussi