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L’ENTREPRISE
M.MOUSSIS MOHAMMED
Les fonctions de l’entreprise
Afin d’atteindre les objectifs fixés, d’assurer sa survie, et sa croissance, de s’adapter à
l’environnement et aux changements qui peuvent l’affecter, le système entreprise doit agencer,
disposer et coordonner les éléments dont il dispose de la manière la plus rationnelle possible.
L’idée d’entreprendre engendre l’idée d’organiser…organiser quoi ?
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Organiser les différentes fonctions dont a besoin une entreprise, pour atteindre ses objectifs, à
savoir :
- La création d’un bien ou un service.
- La vente de ce bien ou service
- La réalisation d’une valeur ajoutée et sa répartition sur l’ensemble des agents économiques
ayant participé à sa réalisation.
Comment organiser ces fonctions ?
- En déterminant, les différentes tâches qui concourent à la production (acheter,
approvisionner, gérer les stocks, gérer la production) et à la vente (Communiquer,
promouvoir un produit, vendre)
- En déterminant, les différentes tâches qui peuvent gérer ces fonctions (prévoir, organiser,
coordonner, contrôler).
- En déterminant les différentes tâches de la gestion des capitaux (rechercher des capitaux à
moindre coût, employer ces capitaux)
- En déterminant les différentes tâches de la gestion des ressources humaines (recruter,
former, motiver, contrôler)
Pour pouvoir assurer toutes les tâches citées ci-dessus, Fayol a défini 6 fonctions au sein de
l’entreprise :
La fonction administrative Prévoir, organiser, coordonner et contrôler
Fixer les objectifs de l’E/se Identifier les besoins des Déterminer le style du
ressources humaines management
Déterminer les points forts et Garantir une bonne ambiance Déterminer la structure de
les points faibles de l’E/se au travail l’entreprise
Ensemble de techniques de gestion d’entreprise, qui, mises en œuvre, vont tenter de conduire
l’entreprise à atteindre un objectif commun.
2) Les styles de management
1. Le style autoritaire exploiteur : c'est un style de management qui n'accorde aucune confiance à
ses subordonnées et dirige de ce fait par le contrôle, les sanctions ou encore les menaces. Les
décisions sont extrêmement centralisées et l'esprit d'équipe est faiblement présent.
2. Le style autoritaire paternaliste : c'est un style distingué par le fait que la motivation est fondée
sur la récompense et les sanctions, que c'est seulement quelques décisions de faible importance qui
sont prises aux niveaux inférieurs et que l'incitation au travail en équipe est remarquablement
faible.
3. Le style consultatif : les subordonnés sont consultés mais ne prennent pas les décisions. En effet,
dans ce style de management les décisions stratégiques sont gérées en central et les décisions
opérationnelles sont délocalisées.
4. Les style participatif : il est caractérisé par une confiance absolue envers les équipes de travail
ce qui conduit à prendre des décisions collectives et à favoriser l'élaboration de rapports de
coopération entre les membres de l'organisation.
• Produit (product) : il s’agit de voir quelles caractéristiques du produit sont les plus importantes
pour le client : taille, qualité, durée de vie…
• Prix (price) : il s’agit de déterminer le prix qui permettra de vendre de grandes quantités du
produit sans pour autant dégrader son image en termes de qualité.
• Distribution (place) : il s’agit de déterminer les canaux de distribution (c’est à dire les types de
magasins) dans lesquels les produits doivent être vendus. Si les magasins ne sont pas adaptés
(vendre des baskets dans un salon de coiffure), les ventes seront plus faibles.
• Communication (promotion) : il s’agit de faire connaître le produit au plus grand nombre en
utilisant les supports publicitaires (télévision, internet, radio, courrier) les plus adaptés.
mais également au niveau du cycle de production consécutif à l’investissement (il est nécessaire
d’acheter et de stocker avant de vendre). Les besoins de financement doivent être couverts par
d’autres financements. Or, ces financements ont un coût, qui pèse lourdement sur la rentabilité de
l’entreprise, voir sur sa survie.
Ainsi, l’objectif financier ultime de l’entreprise est de se financer au coût le plus bas possible, en :
- Obtenant les meilleures conditions financières ;
- Réduisant les frais administratifs de gestion.
Le rôle de la fonction finance est d’informer les décideurs de la situation financière de l’entreprise
et de leur garantir la disponibilité des fonds nécessaires au moment de la réalisation des projets
d’investissement.
C’est la fonction finance qui donne à l’entreprise l’opportunité et les moyens de se développer.
Elle garantit également que les fonds investis soient rentables. Elle doit pour cela mettre en place
des outils permettant un diagnostic des performances de l’entreprise et de ses capacités de
financement.
Les enjeux de la fonction finance sont donc très importants. En véritable outil d’aide à la décision,
elle permet aux dirigeants de planifier leurs stratégies de développement en leur assurant une
capacité de financement, tout en intégrant la gestion du risque.
Ainsi, les critères d’efficacité de la fonction finance sont :
• La rentabilité, qui permet à l’entreprise d’attirer des capitaux propres ;
• La solvabilité, qui lui permet le recours à l’emprunt ;
• La liquidité, qui lui permet de faire face à ses engagements à court terme.
En s’appuyant sur les informations comptables, la fonction Finance a pour mission de :
- Assurer la solvabilité et la rentabilité de l’entreprise
- Donner des informations sur la situation financière de l’entreprise
- Remplir les obligations légales et fiscales
- Trouver des capitaux pour assurer son développement.
- Placement des ressources financières de l’entreprise au meilleur taux.
- Suivre les encaissements et les décaissements
- Tenue des comptabilités
Ces missions s’appuient sur un diagnostic financier et sur la conduite d’une politique financière.
Le bilan
Le cycle d’investissement regroupe les opérations qui concernent les acquisitions
d’immobilisations.
Le cycle de financement regroupe les opérations qui concernent le financement des cycles
d’exploitation et d’investissement (ressources financières internes ou externes).
Le cycle d’exploitation regroupe les opérations qui concernent l’activité industrielle et/ou
commerciale de l’entreprise (achat, stockage, production, vente).
Les partenaires des entreprises peuvent avoir besoin d’informations sur la situation financière de
l’entreprise. Il peut s’agir d’une banque qui souhaite évaluer la capacité de remboursement de
l’entreprise, ou encore d’un fournisseur qui souhaite s’assurer que sa livraison sera bien payée.
Les entreprises ont donc une obligation légale de présenter un certain nombre d’informations sur
leurs comptes.
Pour cela, elles fournissent plusieurs documents dont les plus importants sont :
Exemple :
Faut-il vendre sur tel marché ? Faut-il accepter cette commande ? Faut-il acheter telle machine ?
Faut-il continuer à fabriquer et vendre tel produit ?
Afin de répondre à toutes ces questions, les managers ont besoin d’informations sur le
fonctionnement de leur entreprise.
La comptabilité de gestion a donc pour vocation de présenter les informations de l’entreprise d’une
façon qui aidera à prendre les décisions.
En amont des décisions économiques, le budget permet de donner les grands axes (en termes de
production, mais aussi en termes de besoins financiers) que devront suivre les différents services
de l’entreprise.
La différenciation des coûts (coûts fixes / coûts variables ; coûts directs / coûts indirects) permet
de définir :
La politique financière
La décision d’investissement est une décision stratégique car elle engage l’avenir de l’entreprise.
Dans la mesure où la décision d’investissement est complexe et risquée, le processus de décision
est relativement long.
L’investissement sera acceptable si les gains futurs sont supérieurs au capital initial investi. En
fonction de leur objet, les investissements sont qualifiés :
2) Le choix de financement
La politique de financement a pour objectif de fournir à l’entreprise les ressources financières dont
elle a besoin. Les principales sources de financement de l’entreprise sont les ressources propres et
l’endettement.
- Des emprunts auprès des établissements de crédit : il s’agit d’emprunts réalisés auprès d’un
seul prêteur : la banque.
- Des emprunts obligataires : il s’agit d’emprunts réalisés auprès de plusieurs prêteurs : les
obligataires. L’emprunt total est divisé en obligations, émises sur le marché obligataire
Le coût des capitaux propres correspond au taux de rentabilité exigé par les actionnaires pour
investir dans l’entreprise.
certains cas, elle est rattachée à la fonction « production ». Sans vouloir définir un modèle normatif
d’organisation, cette fonction comprend, généralement, trois services :
- un service « Etudes » ; un service « Achats » ; un service « Magasins et Stocks ».
Le rôle de l’approvisionneur est de paramétrer son système d’approvisionnement en recherchant
l’optimum entre trois composants :
_ Le service client : Satisfaire son client en fournissant les bons produis au moment et avec le
niveau de qualité souhaité.
_ Le niveau de stock : Il permet de servir un client lorsque les délais d’approvisionnement sont
supérieurs aux délais de traitement des commandes des clients ;
_ Les coûts logistiques : Ils sont essentiellement constitués des coûts de transport et des frais
engendrés par l’approvisionnement des pièces tout au long de la chaîne logistique.
La prise de conscience concernant les coûts de stockage (frais financiers, coûts
d’entreposage…etc.) et la recherche d’une qualité de service, auprès du client, font que la politique
d’approvisionnement constitue souvent un objectif prioritaire pour l’entreprise.
8 - Les formes d’approvisionnement :
1) L’approvisionnement par transfert entre magasins :
Il s’agit de l’approvisionnement interne de transfert d’une quantité de produit de magasin à
magasin. Les seuls éléments déterminants sont la nature des produits, les quantités, les moyens de
transport à déployer et les délais à respecter.
Cette forme d’approvisionnement concerne un réseau de distribution composé de magasins d’une
même entreprise ou d’un groupe de partenaires. La chaine d’approvisionnement interne est en
quelque sorte un réseau de magasin d’une entreprise dans lequel les uns approvisionnent les autres
de manière successive et dans une logique de fournisseur/client.
2) L’approvisionnement par fournisseur extérieur :
L’entreprise fait appel pour se procurer des biens et services dont elle a besoin d’un prestataire
externe. Il s’agit de l’approvisionnement externe.
Le point de départ de son approche est constitué par une étude systématique des processus de
travail dans l'atelier ayant pour objectif l'élimination des mouvements inutiles et des temps morts.
Les idées relatives à cette analyse systématique peuvent être résumées en cinq points :
3. La division verticale du travail : Partager la responsabilité du travail entre les ouvriers et les
dirigeants, de telle manière que les ouvriers se concentrent sur l'exécution du travail et que les
dirigeants se chargent de le concevoir, de le superviser et d'établir des directives, au lieu de tout
confier aux ouvriers.
4. La mise en place d'un système de contrôle très stricte qui s'assure que les méthodes sont suivies
sans déviation par tous les salariés.
5. L'instauration de salaires différentiels aux pièces (A piece rate system) : c'est un système de
rémunération incitatif, basé sur un salaire fixe et un salaire variable dépendant du nombre de pièces
fabriqués au-delà d'un seuil journalier prédéterminé.
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