Snel

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Josiane Kilola <kilolajosiane@gmail.com> sam. 30 avr. 2022 à 2:58 PM

Brouillon

Chapitre I.
GENERALITES
ET

PRESENTATION

DE
LA SNEL

I.1. Définition des concepts utilisés

Avant d’entrer dans le vif de notre sujet, nous

estimons qu’il est nécessaire

d’expliciter certains concepts qui nous

accompagneront tout au long de notre travail.
Dans le cadre de cette étude, il convient de définir
les expressions suivantes :

1. Gestion : c’est une activité qui consiste à

effectuer des choix, c’est-à-dire le
gestionnaire ou manager décide dans le
cadre de leur compétence, de faire en sorte
que les décisions soient appliquées et
[1]
évaluées voir modifiées le cas échéant .
2. Gestion des ressources humaines : c’est une
fonction de l’organisation portant
principalement sur l’acquisition, l’utilisation ;
la conservation et le développement des
ressources humaines dans une organisation.
Elle comprend les activités comme la
planification, le recrutement, la sélection, la
formation, la rémunération et l’évaluation
des ressources humaines.9
3. Ressources humaines : Personnes qui sont
prêtes, désireuses et capables de contribuer
à la réalisation des objectifs de
l’organisation.
4. Recettes : montant total des sommes
reçues, gagnées qui sont entrées en caisse à
un moment donné10.
5. Entreprises publiques : les entreprises
publiques sont des sociétés contrôlées par
l’Etat ou les collectivités publiques disposant
d’une comptabilité complète et jouissant de
la personnalité juridique. Les sociétés
 publiques ont une activité orientée vers la
production des biens destinés à la vente.
Les critères de la définition des entreprises
publiques reposent sur une notion de
contrôle par les pouvoirs publics. Dans le
cas d’une unité disposant d’un capital social,
le contrôle est défini comme un taux
minimum de participation financière
permettant de dégager une majorité de
gestion ou une minorité de blocage social, le
critère retenu est l’existence d’un droit de
véto sur les décisions et/ou

d’un mode de désignation discrétionnaire des

[2]
responsables .

Nous n’allons pas nous étendre  sur ces

considérations générales, mais

préférons donner plus d’informations sur les

notions les plus utiles à notre dissertation.

I.1.1. Théorie sur la gestion des ressources

humaines

On peut retenir que la gestion des ressources

humaines est à la fois une

science et une pratique observée dans les

organisations au sujet de la mise en application
des certains principes pour améliorer le travail des
hommes et des femmes impliqués dans la
combinaison des moyens de production en vue
d’obtenir un ensemble des réponses positives face
aux besoins individuels, organisationnels et
[3]
collectifs d’épanouissement .  

I.1.1.1. Objectif de la gestion des ressources

humaines

La gestion des ressources humaines poursuit

quatre types d’objectifs qui

sont en fait des réponses aux besoins et aux défis

que la société et les individus lui

imposent.13

Objectifs sociaux

Il s’agit ici de répondre aux besoins et défis de la

société tout en minimisant

l’impact négatif qu’il pourrait avoir sur

l’organisation. Dans le cas contraire, la société
peut se donner des lois ou règles qui limitent les
décisions que peuvent prendre les

organisations au maintien du personnel. 

 Les objectifs fonctionnels

Il est nécessaire que les activités et les

responsables de la GRH soient

compatibles aux objectifs de l’organisation, pour

ce faire le service des ressources humaines doit
être approprié à l’organisationnel dont il relève. S’il
est trop sophistiqué, il y aura gaspillage des
ressources ; s’il n’est pas bien organisé, il y aura
également gaspillage des ressources par rapport
aux besoins de l’organisation. Il est aussi
nécessaire de soutenir la réalisation des objectifs
personnels des individus en emploi, au moins dans
la mesure où ses objectifs améliorent la
contribution du

personnel vis-à-vis de l’organisation.

Les objectifs organisationnels

La légitimité de la gestion des ressources

humaines réside dans sa

contribution à l’efficacité de son organisation.

Dans ce cas, la gestion des ressources humaines
devient donc un moyen ou service de
l’organisation. Grâce à elle, l’entreprise doit être
efficace ; tout cela passe par une bonne
planification des hommes : gestion prévisionnelle,
un bon recrutement.

Principaux objectifs de la GRH et leurs activités

sous-jacentes

Objectif des GRH Activités sous-jacentes

a)     Respect des lois 

b)     Distribution des

1)     Objectifs sociaux services publics

c)     Relation patronale

syndicale

a)   Evaluation du
rendement 
2)     Objectifs fonctionnels
b)  Affectation 

c)   Activités de contrôle

a)   Planification des R.H

b)  Recrutement 
3)     Les objectifs
organisationnels c)   Sélection 

d)  Formation et
développement 
 4)     Objectifs personnels a)   Formation et
développement 

b)  Evaluation du
rendement 

c)   Affectation 

d)  Rémunération 

e)   Activités de contrôle

Source : HELENE LEE-GOSSELIN cité par le C.T.

MUPENGE Justin, Cours de gestion des
ressources humaines, U.C.B., 2012. Inédit, p.3.

Ces quatre objectifs sont des jalons qui orientent

les activités quotidiennes de la gestion des
ressources humaines. Ils aident à comprendre
l’avant-propos de plusieurs activités du service des
ressources humaines.

I.1.1.2. But de la gestion des ressources humaines

Le but de la gestion des ressources humaines est

de fournir à l’organisation

une main d’œuvre qualifiée et pour atteindre ce

résultat, l’étude de la gestion des ressources
humaines révèle comment une organisation se
procure (recrute), développe (organise la
formation), utilise (manipule), évalue (contrôle) et
conserve (maintient) le personnel dont il a besoin.
En d’autres termes, la gestion des ressources
humaines indique comment l’employeur peut
s’assurer d’avoir, au bon moment, un nombre
suffisant d’employés ayant la qualification requise
pour mener à bien les objectifs de
[4]
l’organisation.

Le service des ressources humaines ne décide ni

de la stratégie, ni de la

façon dont les superviseurs traitent leurs

employés bien qu’ils puissent influencer l’un ou
l’autre. Néanmoins, le but de la gestion des
ressources humaines est important : s’il n’y a pas
de gains de productivité du personnel, les
organisations stagnent et éventuellement
échouent.

I.1.1.3. Les activités de la gestion des ressources

humaines

Pour atteindre son but et ses objectifs, le service

des ressources humaines

obtient, développe, utilise, évalue, conserve le

nombre des personnes ayant  les bonnes
compétences et aptitudes pour doter
l’organisation de la main d’œuvre dont elle a
besoin.

I.1.1.4. Domaine de la gestion des ressources

humaines

La gestion des ressources humaines couvre des

[5]
nombreux domaines  : le

recrutement, la gestion des carrières, la formation,

l’évaluation des performances, la gestion des
conflits, la concertation sociale, la motivation et
l’implication du personnel, la communication, la
satisfaction du travail, les conditions de travail. On

présentera ci-dessous les principaux domaines de

la gestion des ressources humaines :

L’administration du personnel : c’est sous cet

aspect que la fonction commence à exister
et à être perçue dans l’entreprise :

− L’enregistrement, le suivi et le contrôle des

données individuelles et collectives du personnel
de l’entreprise ;

− L’application des dispositions légales et

règlementaires dans l’entreprise.

Gestion au sens large : cette expression

recouvre trois domaines :

− L’acquisition des ressources humaines par la

gestion de l’emploi, programme de recrutement,
plans de carrières et de promotion, analyse des
postes et évaluation des personnes.

− La gestion des rémunérations par l’analyse et

l’évolution des postes, grille de salaire, politique de
rémunération, intéressement et participation.

− La gestion de la formation ; par la détermination

et l’évolution des besoins, l’élaboration des plans
de la formation, la mise en œuvre des actions de
formation et l’évaluation de résultats.  

La communication, l’information et les

conditions de travail.

1. La communication et l’information : les

tâches de la direction des ressources
humaines en cette matière sont :

− La définition de publication publique et la

conception des ménages,

− La gestion de moyens de communication :

journal d’entreprise, affichage, audio-visuel,
réunions systématiques…
Elle nécessite la mobilisation des connaissances
variées : Sciences humaines,

Economie, Comptabilité, Droit…

1. L’amélioration des conditions de travail : en

cette matière les principaux thèmes sont :

− L’hygiène et la sécurité ;

− L’aménagement du temps de travail ;

− La gestion des activités sociales (restaurant,

centre des vacances, loisir…).

1. Rôle des ressources humaines dans

l’administration générale :

o Au niveau de l’administration générale, on

cherche à optimiser l’apport des ressources
humaines à partir des éléments par lesquels on
agit habituellement sur celle-ci : compétence,
information, organisation, gestion des groupes, on
agit sur ces éléments :

Par le recrutement en réévaluant les

compétences et la motivation lors du
recrutement, on s’assure d’avoir un
personnel adéquat en nombre et en

qualification.

Par la formation afin d’améliorer le niveau de

compétence des collaborateurs, mais aussi
pour améliorer leur motivation (une
formation peut constituer une récompense
et, il est souvent plus motivant d’effectuer un
travail que l’on sait faire).
Par la motivation positive (récompense,
félicitation, prime, promotion, formation ou
suppression d’une prime, rétrogradation, voir
licenciement). Ces incitations visent à faire
comprendre au collaborateur que son intérêt
est d’effectuer son travail au mieux possible.
Par la planification et le contrôle de
l’avancement des tâches l’optimisation de
l’organisation, c’est-à-dire l’ordonnancement
des tâches et leur affectation aux personnes
les plus compétentes disponibles, permet
[6]
d’améliorer l’efficacité.

1. d) Les métiers des ressources humaines

Fonctions Métiers :

Gestion de l’emploi des -  Directeur des RH

carrières
-  Responsable des RH
 Gestion des compétences -  Responsables du
développement RH

-  Responsable mobilité

-  Gestionnaire de carrière

-  Gestionnaire RH

-  Chargé de gestion des

exploitants des

R.H

- Responsable
Recrutement
compensation 

-  Contrôleur de gestion
sociale

-  Le chargé d’études R.H

Relations sociales
-  Responsables des
systèmes d’information de
gestion des R.H (SIRH)

-  Consultant

-  Responsable de
Conduite du changement
l’information et de la
communication
communication interne

-  Chef de projet

-  Directeur des R.H

internationales

Gestionnaires des -  Responsables des R.H

ressources humaines internationales

-  Gestionnaire de la
modalité internationale

Source: http//fr Wikipédia org, 2012.

I.1.2. Notion sur les entreprises publiques

Rappelons que l’entreprise publique est définie

comme étant une personne

morale à caractère industriel et commercial dont la

totalité à la majorité du capital est soustraite à
[7]
l’appropriation privée.  Cette définition renferme
trois éléments qui seront

examinés successivement, à savoir :

La personnalité juridique de l’entreprise ;

Son caractère industriel et/ou commercial ; -
La soustraction du capital à l’appropriation
privée.

1. La personnalité juridique de l’entreprise

Ce premier critère nous permet de distinguer
l’entreprise publique des

autres organisations à caractère industriel et

commercial non personnalisées.

1. Les caractères industriels et commerciaux

Le caractère industriel et commercial de

l’entreprise publique concerne à la

fois l’objet de ses activités et ses conditions

d’organisation et fonctionnement.

1° Objet des activités

Les entreprises publiques poursuivent des

activités à caractère industriel et

commercial. De ce point de vue, elles se

rapprochent des entreprises privées et celles qui
se distinguent des administrations publiques des
types traditionnels. Les entreprises publiques font
habituellement des opérations semblables à celles
qu’effectuent les entreprises privées dans le cadre
d’une activité de production, de transport ou
d’échange (production et vente d’électricité et de
gaz d’automobile, d’engrais, transport maritime,
ferroviaire, aérien, etc.). Elles ont donc les mêmes
objets que les entreprises similaires du secteur
privé. Toutefois, alors que celles-ci exercent une
activité industrielle et commerciale dans un but 
d’intérêt privé, la recherche du profit, les tâches
confiées aux entreprises publiques correspondent
à une finalité d’intérêt général. Une telle finalité
n’est certes pas incompatible  avec la réalisation
du bénéfice mais la recherche du profit ne
constitue pas le but principal de l’entreprise
publique de toute façon. Ce profit, lorsqu’il existe
est destiné à la collectivité (nationale, provinciale
et communale).

En considération de l’objet de leurs activités, les

entreprises s’opposent aux

services publics administratifs ou personnalisés

ou non personnalisés qui interviennent dans des
domaines traditionnellement réservés à
l’administration (maintien de l’ordre, défense,
règlementation et contrôle des activités privées,
justice, finance, création et entretien des voies de
communication, etc.). Il n’empêche que la
délimitation du secteur des entreprises publiques
par rapport à celui des services publics
administratifs soulève à l’heure actuelle des
nombreuses difficultés.

2° Condition d’organisation et de fonctionnement

En tenant compte de cet élément, seules doivent
être regardées comme des

entreprises publiques, les organisations

spécialisées dans l’organisation interne et les
modalités de fonctionnement sont identiques à
celles des entreprises du secteur privé. C’est
pourquoi, la qualification d’entreprise ne saurait
s’appliquer aux établissements publics
administratifs qui sont organisés et fonctionnent
comme des entreprises

publiques traditionnelles.

1. La soustraction du capital à l’appropriation

A l’état actuel des textes de la jurisprudence, la

qualification d’entreprises

publiques dépend essentiellement d’un caractère

d’ordre quantitatif ou arithmétique. Appartenant au
secteur public, les établissements ou d’autres
entreprises publiques

détiennent, séparément ensemble ou

conjointement, la majorité du capital social.

Pour l’Institut National des Statistiques et des

Etudes Economiques INSEE

en sigle, il y a lieu de distinguer plusieurs formes

juridiques des entreprises publiques : 

1. Etablissement public : il regroupe les plus

souvent des sociétés à caractère industriel
et commercial dont la collectivité assure la
gestion, l’Etat détenant à lui seul la totalité
du capital social.
2. Société d’économie mixte : c’est lorsque les
capitaux privés et publics sont associés
dans les sociétés d’économie mixte.
3. Les quasi-sociétés publiques : sont des
organismes publics producteurs des biens
et services marchands non financiers,
disposant d’une comptabilité complète mais
ne jouissant pas de la personnalité juridique.
Exemple en France, on peut citer la Régie
Commerciale des Alcools, l’Imprimerie
Nationale, la
[8]
Direction Technique des Armements Terrestres.

1. Entreprises publiques constituées sous

forme de société, les sociétés à capital
public : ces sociétés dont le capital est
entièrement public peuvent être rangées

sous deux rubriques principales : les sociétés

nationalisées et les sociétés d’Etat.
1° Les sociétés nationalisées

Les sociétés nationalisées sont des sociétés

anonymes dont toutes les

actions ont été transférées à l’Etat à la suite d’une

mesure de nationalisation. Il s’agit des sociétés
qui constituent à l’origine des sociétés de droit
commercial, mais le législateur, lors des
opérations de nationalisation, a substitué à la
multiplicité des actionnaires antérieurs un seul
actionnaire, Etat tout en conservant le cadre
institutionnel de la société anonyme.

2° Les sociétés d’Etat

Ce sont des sociétés à capital entièrement public

créées des toutes pièces

par l’Etat indépendamment de toute

nationalisation. A la différence des sociétés
nationalisées, il n’y a donc pas eu transfert d’action
dans le patrimoine de l’Etat, celleci a été dès
l’origine le seul et l’unique  actionnaire. La formule
des sociétés d’Etat a été tout d’abord utilisée pour
assurer le développement économique des
Départements et des Territoires d’outres mers
ainsi que des Etats africains et malgaches
d’expression

française.

Après ces quelques considérations théoriques qui

nous ont permis de

rafraîchir la mémoire du lecteur sur les notions de

gestion des ressources humaines et sur les
particularités des entreprises publiques dont fait
partie la SNEL, il est important de présenter cette
entreprise qui est l’objet de nos recherches.

I.2. Présentation de la Société Nationale

d’Electricité.

I.2.1. Historique de la SNEL

La SNEL a été créée en date du 16 mai 1970 par

l’Ordonnance-loi n°70/033

en vue d’assurer l’exploitation de la Centrale d’Inga

et du réseau de transport associé

qui alimente la Région du Bas-Congo et la Ville de

Kinshasa, capitale de la RDC.

En février 1974, soit quatre ans après, l’Etat décide

d’étendre l’intervention

de la SNEL à toutes les Centrales de production

hydroélectrique et/ou réseau associé. Les sociétés
privées qui avaient en charge cette vocation sont
ainsi  dissoutes et leurs actifs transférés au
patrimoine légal de la SNEL qui a dès lors 
plusieurs origines, à

savoir :

La dotation, par nationalisation en 1974 des

sociétés privées :
COMETRIK à Kinshasa
Forces de l’Est
La Société Centrale des Forces
Hydroélectriques
La COGELIN au Shaba
Les nouvelles installations financées pour
l’Etat telles que : les Centrales Inga, la ligne
Inga-Shaba et les extensions des réseaux du
Kivu.

A l’origine, cette société avait le rôle de maître

d’ouvrage dans les travaux d’aménagement du site
d’Inga I. Le 27/11/1979 l’objet de la SNEL fut
complète, c’est ainsi qu’elle fut chargée de la
production et la distribution de l’énergie électrique.

Section II. Localisation et création de la Direction

Provinciale du Sud-Kivu.

Les installations de la Direction Provinciale du

Sud-Kivu sont situées sur

l’Avenue  du Gouverneur en Commune d’Ibanda

avec un site d’exploitation à Ruzizi 1er. Elle fut
créée en 1979 suite à la prise des activités de la
REGIDESO Secteur d’électricité et elle est le
Province du Sud-Kivu. Elle comprend 3 localités à
savoir :

Localité de Bukavu ;
Localité d’Uvira ;
Localité de Kindu.

Comme nous venons de le constater, le réseau

électrique de la Direction Provinciale du Kivu est
interconnecté aux réseaux des républiques
voisines du Rwanda et du Burundi qui sont clients
de la SNEL, Direction du Sud-Kivu à travers leurs

sociétés nationales d’électricité, à savoir

ELECTROGAZ et Regideso/Burundi.

Signalons en outre que le réseau SNEL est

également interconnecté à la

centrale communautaire de Ruzizi II-SINELAC par

une ligne haute tension de 70 kv qui relie le poste
SINELAC de Mururu au Rwanda au poste SNEL de
Ruzizi I

I.2.2. Objectifs de la SNEL

La Société Nationale d’Electricité, créée par
l’Ordonnance-loi 70/0033 du 16 mai 1970, répond
aux objectifs ci-après et a pour mission :

De capter et utiliser les eaux du fleuve

Congo dans la région d’Inga pour la
production d’énergie électrique à toutes
autres fins. De ce fait, elle est une entreprise
publique à caractère technique, industriel et
commercial.
De construire, d’équiper ou d’exploiter pour
elle-même ou par des tiers, tous ouvrages,
installations et usines pour le captage des
forces hydrauliques à utilisation de source
d’énergie.
De produire par tous les moyens, transporter,
transformer et utiliser l’énergie électrique
sous toutes ses formes.
De vendre ou utiliser elle-même l’énergie
produite. Sans minimiser le rôle que joue la
SNEL dans le développement énergétique et
l’ensemble de notre pays, son activité
principale est centrée, pendant de longues
années, sur

l’aménagement hydro-électrique du fleuve Congo à

Inga.

En effet, la SNEL peut aussi prendre, exploiter,

acheter et vendre tous les

brevets relatifs à l’exploitation des forces

naturelles et à leur transformation en énergie
électrique. Elle peut aussi prendre une
participation ou quelque forme que ce soit (apport,
souscription, achat des titres) dans toute affiche ;
opérations et entreprises ses rattachant à son
objet.

I.2.3. Organisation et fonctionnement de

l’entreprise

La Société Nationale d’Electricité est une fusion

des anciennes sociétés

d’exploitation  de l’énergie dont la force de l’Est, la

Sagelec, etc. Elle a pris naissance le 16 mai 1970
suivant l’Ordonnance-loi 70/033 du 16 mai 1970. A
sa création, la SNEL était une société d’Etat qui
devait répondre aux besoins énergétiques de la
population.

Elle s’occupe de la production, transport,

distribution et commercialisation

du courant. Elle fait pendant longtemps un

instrument de la politique de l’Etat.
Depuis le 24/04/2009, la SNEL est devenue une
société par action à

responsabilité limitée.

Ainsi se présente la structure de cette société :

L’Assemblée Générale ;
Le Conseil d’Administration ;
L’Administrateur Délégué ;
Les Censeurs ;
Les Commissaires aux Comptes.

 Assemblée générale :

Elle est composée de tous les actionnaires. Elle

reçoit les rapports du Conseil d’administration, des
Commissaires aux comptes ; elle approuve les
bilans et comptes de l’exercice, elle nomme
l’Administrateur et les Commissaires aux comptes.

 Assemblée extraordinaire : modification des

statuts ;

 Assemblée spéciale : réunion des titulaires d’une

catégorie d’action ;

 Périodicité : une fois l’an pour l’AGO ;

 Conseil d’Administration ;

 Composition : Administrateur désigné pour 4 ans :

l’âge maximum et de70 ans ;

 Présidence : PCA élu par le CA à la majorité des

Administrateurs ;

 Pouvoirs : administre la société et est investi des

pouvoirs de plus étendus pour agir au nom de la
société dans les limites de l’objet social ou les
statuts de l’AG.

 Périodicité de réunion : une fois par trimestre,

session ordinaire, chaque fois que l’intérêt de la
société (session extraordinaire) se fait sentir ;

 Quorum : au moins la moitié des administrateurs

présents ou représentés ;

 Vote : majorité simple pour la PCA 2/3 pour la

conclusion des marchés au puisse de participation
et investissement d’un montant égal ou supérieur
à 5.000.000$

 Administrateur délégué ou éventuellement

Administrateur Directeur Général Adjoint.

 Nomination : désigné pour le CA, limite d’âge 70

ans ;
 Pouvoirs : Bénéficie d’une délégation des pouvoirs
du Conseil d’Administration pour assurer la
gestion courante de la Société ;

 Signature sociale : tous les actes autres que ceux

relevant de la gestion journalière ou courante sont
signés par deux personnes titulaires d’une
délégation de pouvoirs donnée par une
délibération spéciale du Conseil d’Administration.

 Les Censeurs (4 ans maximum) désignés par l’AG

pour une durée de 4 ans et sont chargés de veiller
à la stricte application des statuts lors  des
délibérations du Conseil d’Administration.

 Les Commissaires aux comptes (un ou plusieurs)

sont désignés par l’AGO pour les actionnaires en
dehors d’eux pour un mandat de trois ans.

Les représentants de l’Etat CPCA, Administrateur,

Administrateur-Délégué, sont désignés par l’AG ou
C.A après une nomination préalable par le
Président

de la République. 

Le fonctionnement de la SNEL se fait à travers son

organigramme qui

montre que le pouvoir est délégué aux

responsables de divers échelons.

1. Le Directeur Régional

Il est le Coordinateur de la SNEL au niveau régional

; de ce fait, il est le

gestionnaire principal de la direction et contrôle le

domaine technique, administratif et

financier.

1. Le gestionnaire des réseaux de la direction

(GRD)

Ce service appuie et conseille la direction

concernant les problèmes

techniques. Il s’occupe des études et analyse les

différents incidents qui surviennent sur les réseaux
afin de proposer des solutions à la direction
régionale. Ce service s’occupe également du
programme de maintenance des équipements,
assure son

application et s’occupe des travaux neufs.

1. La gestion clientèle de direction (GCL, DPK).

C’est le service qui fait la coordination de l’action
commerciale au niveau

de la Direction Provinciale. Techniquement il

dépend de la direction commerciale qui est à
Kinshasa. Il gère tous les clients de la moyenne
tension de la Direction. Il établit différents tableaux
de bord consolidés de la Direction (Statistiques
des ventes et recouvrement).

N.B. : C’est le même responsable qui supervise le

traitement Informatique et

bureaucratique à la Direction Provinciale du Kivu.

Il gère et coordonne au niveau régional toutes les

opérations qui doivent se traiter dans les
machines  (programmes, logiciels). Ce sont des
centres qui font fonctionner les machines ; mais
quand il s’agit d’élaborer un programme ou s’il y a
un programme informatique, c’est le niveau
provincial qui s’en occupe, c’est-à-dire GCL/DPK.

1. Traitement informatique et bureaucratique

Nous avons déjà parlé de ce service dans le point

consacré à la gestion

clientèle de direction. Ce bureau s’occupe de tous

les matériels du domaine Informatique, de tous les
problèmes y afférent : matériels, gestion de
données, sécurité

de machines et des données, des logiciels, etc. 

1. L’Antenne approvisionnement

Elle s’occupe des achats de petits matériels, des

produits et fournitures pour

le fonctionnement et la maintenance des

installations techniques de la Direction

provinciale.

1. Le Secrétariat Administratif de Direction

(SAD)

Il coordonne l’administration et les finances. La

gestion du personnel (G.P),

le service de comptabilité et des finances est sous

dépendance directe de

l’Administrateur. Il supervise également le

Secrétariat de direction. Il contrôle tous les
documents financiers, approuve et désapprouve
les dépenses avant leurs réalisations.

Les services ci-dessus dépendent du S.A.D :

1) Le Chef de la comptabilité et des finances

Il supervise les travaux comptables et financiers,

traite le courrier

intéressant la comptabilité, impute les pièces

comptables, contrôle l’ordonnancement

des dépenses, etc. Il a sous sa responsabilité trois

comptables :

Un Comptable chargé des comptes

financiers (espèces, chèques, effet de
commerce, les opérations avec le Chef de la
Trésoreri.
Un Comptable chargé d’opérations diverses
qui sont utiles, les opérations qui ne
nécessitent pas la caisse à la banque.
Un Comptable qui s’occupe de différentes
écritures, de la correction et du
redressement par note de débit de tiers.

Le Chef de la trésorerie et du budget.

Il est chargé de flux financiers. Il contrôle

l’affectation des dépenses

conformément aux budgets des recettes et en

dégage les écarts.

La gestion du personnel

Ce service gère tous les travailleurs de la SNEL. Il a

pour objet de répondre

aux attentes des travailleurs en matière de gestion

des carrières.

1. Le Service Médical

 Il s’occupe de la santé des agents ainsi que celle

de leurs familles.

I.4. Réalisation et Projet à venir

Sur le plan international et national, la SNEL/Sud-

Kivu intervient dans la

production, le transport et la commercialisation de

l’énergie électrique à un bon nombre des pays
africains (Afrique du Sud, Angola, Zimbabwe, RCA,
Rwanda, Burundi, Congo Brazzaville, etc.)

Dans les vingt ans à venir, elle ambitionne de

devenir une grande Société d’électricité, capable
d’assurer une large desserte du territoire national
et d’autres pays en énergie fiable, sûre, de moindre
coût et à la satisfaction de la clientèle.