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Semestre 1
Section C
Licence fondamentale: Sciences Economiques & Gestion Pr. Mme Mouna HILMI
Informations sur les modalités d'enseignement
Afin d’offrir aux étudiants plus de flexibilité et une expérience éducative
performante, deux modalités d’enseignement à distance sont proposées:
Microsoft teams
Des cours seront dispe nsés, tous les ve ndre di de 08 h00 à 10 h00
sur la plate forme Microsoft Teams, via le lien suivant:
https://teams.m icros oft.com /l/team/19%3a3a1 b8237666741738bf31
bc483d4 dd84%40threa d.tacv2 /conversations?gr oupId=460 b472f-e
071-455d-a4e6-ab561 d55 dacc&te nantId=a99950fd-2582-4f30-916e-f
c061b7a258b
YouTube
Des vidéos de cours sont disponible sur YouTube via la chaîne
https://www.y outube .com /m ouna hilmi
Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales - Agdal Pr. Mouna HILMI
Raymond-Alain Thietart
Bibliographie
Le management - Collection : Que sais-je ?
Jean-Michel Plane
Management des organisations - Théories,
concepts, performances
Revue Marocaine de Recherche en
Webographie Management et Marketing
https://revues.imist.ma/?journal=REMAREM
Gérer / Gestion Conduire (de mener ou mener à bien), diriger et même gouverner.
Administrer / Gérer un bien, gérer en défendant les intérêts de ceux qui nous confient
leur patrimoine.
Administration
H. Fayol (1916)
Définitions De la prévoyance, de l’organisation,
du commandement, de la coordination, du contrôle.
du
Management P. Drucker (1989)
Quelque chose qui se rapporte à des êtres humains.
Sa tâche, son devoir, c’est de rendre les hommes
capables de produire un résultat commun, de
donner de l’efficacité à leurs capacités, et de faire en
sorte que leurs points faibles n’aient pas
d’importance.
Une organisation est une entité sociale formée d'individus en interaction, ayant
des objectifs communs, mais dont les préférences, les informations, les intérêts
et les connaissances peuvent diverger.
Le management est une variable déterminante dans la survie des organisations
Organe moteur
MANAGEMENT, CONCEPT ET FONCTIONS
Entreprise, Société & firme
Management
Rentabilité optimale
l Négociateur
Ressources Naturelles
Entreprise
Ressources humaines Lieu de combinaison Bien & Services Marché
des facteurs
Capital Technique
Rôles de l’entreprise
L’Entreprise unité de répartition de richesses
Unité de
répartition Une unité économique autonome dont la fonction est la création de valeurs ajou
tée à répartir entre les agents économiques
de richesses
Le personnel Salaires
L’état et les organismes Impôts et cotisation
Richesses / sociaux sociales
Valeurs Les prêteurs Intérêts
crées par
l’entreprise Les apporteurs
Dividendes
de capitaux
L’entreprise Revenus non distribués
Classification des entreprises
Classification selon le selon le secteur & l’effectif
Entreprise
Privées publique
Un seul Le capital est Les L’état contrôle sur ces L’état détient
propriétaire détenu par des coopératives entreprises (choix l’intégralité du
fournissant à la personnes privées d’investissement, capital, et
fois le capital, (S.A.R.L, S.A, politique d’emploi,…) possède le
le travail et la SNC, …) et les particuliers pouvoir absolu de
direction. participent par le finan décision et de
cement ou la gestion. gestion.
Classification des entreprises
Synthèse
L’ENTREPRISE ET SON
ENVIRONNEMENT
- Définition
- Macro & micro-environnement
- Complexité de l’environnement d’une entreprise
- Les caractéristiques actuelles de l’environnement
L’ENTREPRISE ET SON ENVIRONNEMENT
Définition
Comme tout être vivant, l’entreprise ne vit pas seule, elle évolue dans un environnement où elle:
Environnement
Environnement
Macro-environnement Environnement général qui influence les fonctions de l’entreprise
Démographie Social
Clients
Fournisseurs Écologique
Politique
Entreprise Culture
Concurrents
Technologie Relation internationales
Juridique
Economie
L’Entreprise et son environnement
complexité de l’environnement d’une entreprise
Toutes les variables clés de l’environnement de l’entreprise ont des conséquences sur son comportement.
La réaction et les décisions éventuelles de l’entreprise constituent sa stratégie
L’ORGANISATION
DE L’ENTREPRISE
- La Visions organisationnelles
- Les structures de l’entreprises
- Les structures de l’entreprises selon Mintzberg
- les déterminants du choix de la structure
- Les typologies de structures
- L’évolution des structures
L’ORGANISATION DE L’ENTREPRISE
Visions organisationnelles
Structure La structure est l’armature / squelette d’une organisation. Elle décrit la façon dont les
tâches sont réparties, la manière dont le pouvoir est exercé et les relations entre
les divers éléments du système (coordination)
« La somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre des tâches
distincts et pour ensuite assurer la coordination entre ces tâches »
Mintzberg
Ligne hiérarchique: Rôle d’intermédiaire Sommet stratégique: Supervise, gère des relations
entre le sommet stratégique et le centre avec l ’environnement, trace les stratégies de l ’E/se
opérationnel. (PDG et CA).
Centre opérationnel:
Composé des membres de l ’organisation dont le travail
est directement lié à la production des B/S.
L’ORGANISATION DE L’ENTREPRISE
les déterminants du choix de la structure
Il n’existe pas de structure idéale pour l’entreprise. Le problème revient alors à déterminer
les facteurs qui poussent les entreprises à choisir telle ou telle structure
La structure hiérarchique
La structure fonctionnelle
La structure hiérarchico-fonctionnelle
La structure divisionnelle
La structure matricielle
Les typologies de structures
La structure hiérarchique (Henry FAYOL)
Principe Avantages
Repose sur le principe d'unicité Structure simple, simplicité du
du commandement: Chaque commandement, clarté de la répartition des
salarié ne dépend que d'un seul tâches, facilité de contrôle (Chaque éléme
supérieur hiérarchique. nt du système est conscient du résultat qu’
on attend de lui)
Inconvénients
-Le responsable est submergé de tâches, ce qui
risque de perturber la marche normale du système;
-Risque de déformation de l’ordre donné (surtout
quand il est oral);
-Difficulté de trouver les responsables compétents
dans tous les domaines
Les typologies de structures
La structure hiérarchique
DG
Bureau Atelier
La structure hiérarchique
Avantages & limites
Avantages Limites
Inconvénients
-Multiplicité du commandement,
-Confusion des subordonnés,
-Contradiction dans les ordres,
-Conflits entre les supérieurs hiérarchiques,
-Confusion des responsabilités,
-Mauvaise coordination...
Les typologies de structures
La structure fonctionnelle
DG
Avantages Limites
• L’appel à des spécialistes • Centralisation forte de la DG qui se retrouve accaparée par des
permet de résoudre les pro problèmes routiniers,
blèmes (compétences), • Peu de temps de réflexion pour les problèmes stratégiques,
• Développement de • Difficiles de coordonner des activités entre plusieurs fonctions:
compétences spécialisées les fonctions (spécialisées) privilégient leurs objectifs au détriment de
à tous les niveaux du ceux (plus généraux) de l’entreprise,
management. • Faible capacité à s’adapter à des changements,
• Division extrême du travail démotivante,
• Multiplication des commandements = source de conflit.
Les typologies de structures
La structure hiérarchico-fonctionnelle : « Staff and line »
Principe Avantages
• Réunit les avantages des deux structures précédentes en Mêmes avantages que la structure
réduisant les inconvénients. hiérarchique, à savoir la simplicité et la
• Équipe en ligne ("staff on line"): d'une part des cadres séparation des responsables (line).
opérationnels commandent la ligne hiérarchique (unité
-Elle accroît la compétence de l’organisation
decommandement) et d'autre part, des chefs fonctionnels,
sont des spécialistes en position de conseil. Ils proposent
(apparition du staff).
des solutions aux chefs hiérarchiques ; mais ils n’ont pas le -La décision est plus rationnelle. L’Etat major
pouvoird’imposer leur solution. par ses analyses, facilite la prise de décision.
Inconvénients
Coût de fonctionnement,
Mésententes entre le staff et le line.
Les membres du staff oublient souvent qu’ils ne
disposent pas de pouvoir organisationnel et veulent
imposer leurs avis aux opérationnels.
-Risque de confusion dans la détermination des
responsabilités en cas de mauvais résultat.
Les typologies de structures
La structure hiérarchico-fonctionnelle : « Staff and line »
La structure hiérarchico-fonctionnelle
Avantages & limites
Avantages Limites
• Combinaison des avantages • Alourdissement des coûts de fonctionnement (coût des services de
de l’unicité de commandement staff),
et de la spécialisation, • Productivité des services fonctionnels non mesurable,
• Présence de spécialistes • Difficile de faire coopérer des opérationnels et des conseillers
compétents, (homme de terrain et homme de bureau ou de dossiers)
• Gestion simultanée à court
terme (opérationnels) et à long
terme (fonctionnels)
Les typologies de structures
La structure divisionnelle (Algred Pritchard SLOAN)
Principe Avantages
• La structure divisionnelle consiste à organiser l’entreprise par
divisions. C'est-à-dire la découper verticalement pour séparer -La responsabilité est bien définie au
les différentes activités. niveau de chaque division
• Chaque division est une «entreprise» spécifique : elle réunit -Le contrôle des objectifs tracé à chaque
tous les moyens en hommes et en matériel. division se fait d’une manière facile et avec
• Chaque division gère un produit, un marché ou une zone plus grande efficacité.
géographique.
-La spécialisation des cadres peut être un
facteur de rentabilité.
Inconvénients
-Risque de gaspillage à cause de la duplication des
tâches,
-Risque de perte de tout contrôle de la direction.
Les typologies de structures
La structure divisionnelle
La structure divisionnelle
Avantages & limites
Avantages Limites
• Combinaison des avantages • Alourdissement des coûts de fonctionnement (coût des services de
de l’unicité de commandement staff),
et de la spécialisation, • Productivité des services fonctionnels non mesurable,
• Présence de spécialistes • Difficile de faire coopérer des opérationnels et des conseillers
compétents, (homme de terrain et homme de bureau ou de dossiers)
• Gestion simultanée à court
terme (opérationnels) et à long
terme (fonctionnels)
Les typologies de structures
La structure matricielle (Jay Galbraith)
Principe Avantages
• C’est une superposition de deux structures: structure
horizontale temporaire par projets (équipe de projet) et Structure bien adaptée à une gestion par
structure verticale stable par tâches (services produit ou par marché, permet de profiter
prestataires); des compétences des deux responsables,
Le découpage des activités se fait selon 2 critères :
s’adapte rapidement.
- par fonction spécialisée (commercialisation, production, ...),
- par produit ou par projet.
Inconvénients
Problème de l’équilibre du pouvoir entre les
responsables, dualité de commandement, coût
élevé.
Les typologies de structures
La structure matricielle
La structure matricielle
Avantages & limites
Avantages Limites
La stratégie
La taille
L’âge
La technologie
L’environnement
Facteurs de contingence
La stratégie (Alfred CHANDLER)
Selon Chandler, toutes les structures passent par les stades suivant :
➡ 3ème stade: l’entreprise élargit ses activités au-delà de son activité de base en internant des
fonctions qui étaient gérées jusque là par d’autres sociétés.
Cela amène alors à s’organiser par fonction;
➡ 4ème stade : l’entreprise diversifie ses activités et met en place une organisation divisionnelle.
L’idée d’entreprendre engendre l’idée d’organiser dont son premier est l’identification
des différentes tâches, des différentes opérations à accomplir.
L’organisation interne de l’entreprise
La répartition des taches par fonctions
Fonction Activités
Administrative Prévoir, organiser, coordonner & contrôler
Commerciale Acheter, vendre & échanger
Technique Produire, fabriquer & transformer
Financière Rechercher et employer les capitaux
Comptable Inventorier, calculer les coûts et les résultats
Sécurité Protéger les biens et le personnel de l’entreprise
La répartition des taches par fonctions
La fonction d’approvisionnement
La fonction d’approvisionnement
Acheter ou produire ?
La politique des achats
Quel(s) fournisseur(s) choisir ?
Classification
Pouvoir Disposer de l’autorité pour donner des ordres et décider afin d’atteindre les objectifs fixés.
Les décisions que doit prendre le chef d’entreprise dans l’exercice de ses fonctions sont de différentes natures.
• Démocratique • Création d’un magasin de vente surplace après consultation de tous les responsables
• Non démocratique • Achat d’un matériel (décision prise par le responsable) sans consultation de l’atelier ut
ilisateur.
La coordination entre les éléments
L’enjeu de la coordination
Les différents éléments composant l’entreprise doivent être coordonnés afin d’en rendre le pilotage efficace
Dans l’optique néo-classique qui a longtemps dominé, l’entreprise est une unité de
fabrication qui transforme un ensemble de biens en produits finis.
L’entreprise est une composante économique qui a pour but la recherche d’un profit
L’entrepreneur dispose d’un certain nombre de droits de propriété sur et dans l’entreprise :
ü Droit de percevoir le revenu réalisé grâce à l’activité de production de l’entreprise (droit d’appropriation
de la valeur ajoutée produite),
ü Droit d’accroître ou de réduire la force de travail utilisée par l’entreprise dans son processus productif,
ü Droit de céder les deux droits précédemment définis à un tiers,
ü Droit de contrôle sur l’entreprise, c'est-à-dire que le propriétaire est aussi le décideur des actions à
mener pour maximiser le profit de l’entreprise.
L’approche systémique de l’entreprise
L’approche systémique de l’entreprise
La notion d’interaction Les éléments du système interagissent les uns envers les autres
La notion de globalité L’ensemble n’est pas égal à la somme des parties qui le composent
On peut définir l’entreprise comme étant un système ayant les caractéristiques suivantes :
ü Concret : constitué d’un ensemble d’éléments concrets (machines, terrain…) mais aussi abstrait (une
histoire, une culture).
ü Dynamique : en constante évolution, du fait entre autre des modifications de son environnement.
ü Régulé : de manière à essayer d’atteindre constamment ses objectifs grâce à la prise de décision.
L’approche systémique de l’entreprise
Les caractéristiques du système-entreprises
L’entreprise est un système
un système Les organes - Les organes permanents (ex: chef d’usine, service personnel, comptable,
organisé état major,…),
- Les organes non permanents (ex: comités d’études, de coordination,
commissions d’enquête),
- Les organes réglementaires (ex: conseil d’administration)
Les liaisons - Hiérarchique : autorité d’une personne sur l’activité d’une autre.
- Fonctionnels : autorité de compétence d’une personne sur une autre,
limitée à son domaine de spécialité.
- De conseil : assister un membre de la hiérarchie dans ses décisions
un système
Flux d’entrée - Facteurs de production (ex: main d’œuvre, matériel, matière premières),
ouvert
- Financiers (capitaux),
- D’information (ex: technologies nouvelles, législation, études de marché)
Les finalités sont caractérisées par des objectifs fixés par les dirigeants, comme par exemple :
- Doubler la production dans cinq ans ;
- Augmenter annuellement les salaires de 5%.
L’approche systémique de l’entreprise
Résumé de l’approche systémique de l’entreprise
Approche systémique
L’entreprise est un système ….
Les décisions sont prises L’entreprise est en relation L’entreprise poursuit des buts
par un groupe d’hommes avec son environnement précis : recherche du profit,
organisé et hiérarchisé économique, technique de la croissance
L’approche sociale de l’entreprise
La dimension sociale de l’entreprise
Au début siècle, les chercheurs considèrent que pour obtenir le maximum du facteur travail, il faut :
ü Une division des tâches qui conduit au travail à la chaîne;
ü Une rémunération individuelle basée sur le rendement;
ü Une structure hiérarchique rigide.
Cette forme d’organisation (OST) provoque des dysfonctionnement : mauvaise qualité du travail, absentéisme,…
Or
Pour constituer des groupes de travail homogène et motivés qui agiront pour le développement de l’entreprise:
on met en place :
ü Un système d’information pour répondre aux besoins d’information et de communication du personnel;
ü Des programmes de formation pour mieux intégrer le personnel et de lui permettre des promotions;
ü Des systèmes de participation résultats des entreprises et /ou à la pris des décision;
ü Une politique sociale pour satisfaire et venir en aide au salarié (service médicosocial, centre d’estivage,
prêts immobiliers, prêts au mariage, prêts pour achats de pellicules, voyage aux lieux saint de l’Islam,…).
Le coût social peut être considéré comme lié directement ou indirectement à la production.
Rémunération du personnel :
-Salaires (à l’heure, à la pièce , à la tâche, forfaitaire,….)
-Primes (ancienneté, rendement, assiduité,..)
-Indemnités de déplacement, de panier, de risque,
-Avantage en nature et en numéraire (logement de fonction, voiture de service, eau, électricité,…).
Charges sociales patronales : Cotisations patronales versées aux différents organismes sociaux
-Cotisation à la CNSS couvrant les prestations (maladies, accidents du travail, maternité, retraite, invalidité,…);
-Cotisation pour l’allocation familiale;
-Cotisation aux caisses de retraites (CIMR par exemple);;
-Cotisation aux assurances;
-Taxe de formation professionnelle.
L’approche sociale de l’entreprise
Le cout sociale dans l’entreprise
Le coût social peut être considéré comme lié directement ou indirectement à la production.
-Transport collectif
-Accident de travail; -Formation continue
-Logement
-Médecine du travail; -Stage et séminaires
- loisirs
-Vêtement, casques, -Congés formation
-Médecines sociale
bottes, etc. - Apprentissage
- Centrale d’achat
L’approche sociale de l’entreprise
Résumé
L’ENTREPRISE
+
LE SOCIAL
-Créer des emplois; Les indicateurs chiffrés pour Le social engendre des coûts,
-Distribuer des revenus; découvrir les fragilités de calculés périodiquement :
-Satisfaire les besoins des l’entreprise : - Rémunérations;
individus et des groupes de - Emploi; - Charges sociales;
travail (formation, information); - Relations professionnelles; - Frais d’hygiène et de sécurité;
-Œuvrer dans le domaine social - Rémunérations; - Frais de formation;
pour satisfaire le personnel. - Formation; - Œuvres sociales.
- Conditions de travail;
- Accidents de travail;
- Œuvres sociales et conditions
de vie dans l’entreprise.
THÉORIES
DES ORGANISATIONS
Partie 1: les théories classiques
ü La théorie des organisations, se développe au cours des années 1930, pour avoir une meilleure
organisation de la production et une meilleures performances pour l’entreprise.
ü Trouve son origine, dans la réflexion des dirigeants de l’entreprise, et par la suite, d’universitaires qui
s’intéresseront aux comportements de l’individu.
ü Devenue une discipline scientifique autonome, constituée d’un ensemble de concepts, de méthodes
et d’outils de gestion, elle regroupe plusieurs grands courants de pensée, dont chacun offre une
approche différente de l’organisation de l’entreprise.
ü Issus du travail de plusieurs experts (Taylor, Ford, Gilbreth, Gantt, Fayol et Weber….)
ü Ils ont formuler les principes pour améliorer l’efficacité des Entreprises
ü Ils ont donné les bases théoriques du management
Problématique de l’école Comment organiser les activités physiques de base dans les
classique du management ateliers de production, pour obtenir une productivité accrue sans
augmenter la fatigue des ouvrier (sans plus d'effort), et en le
dotant de meilleurs salaires ?
Constats
ü L’Homme est par nature paresseux et préfère travailler lentement;
ü Améliorer le rendement: introduire la spécialisation du travail (identifier la personne adéquate pour
chaque tâche, la former à l’exécuter de façon automatique et optimale);
ü Les patrons et les ouvriers ont un intérêt identique : la prospérité de l ’entreprise.
Principes
ü Définir le ‘‘one best way’’ déterminée par l’analyse scientifique du temps et des mouvements;
ü La division du travail par la décomposition d’une tâche afin de pouvoir la mesurer et la standardiser;
ü La division du travail par la distinction entre les exécutants et les concepteurs;
ü Adaptés à chaque tâche un élément sélectionné et entraîné pour une productivité maximale.
ü Mise en place d’une réglementation formalisée des comportements et des récompenses;
ü Nécessité d’un système permanent de contrôle;
ü Mise en place d’une structure fonctionnelle;
ü Rémunération par pièce (motivation).
Limites
ü Le Taylorisme est déshumanisant, conduisant à traiter l'homme au travail comme une machine;
ü La dimension psychologique du travail (sentiment de l'ouvrier) est donc négligée.
Ecole classique des organisations
L’organisation scientifique du travail
L’organisation scientifique du travail
Ecole classique des organisations
L’organisation scientifique du travail
Constats
ü Ford reprend les principes tayloriens de l’organisation du travail, en corrigeant ses limites
(problème de la flânerie, motivation,…);
ü Trouver un mode de production permettant une production de masse;
ü Limiter l’absentéisme des ouvriers pour maintenir les cadences de production.
Principes
L’organisation administrative du travail Créer une science universelle de gestion des entreprises,
Henri FAYOL (1841-1925) applicable à toutes les entreprises
Constats
ü Il a poser, en 1916, la question « qu'est- ce que le management ?»;
ü Il s'intéresse sur la structure administrative de l'ensemble de l'entreprise;
ü Il faut dresser des «organigramme» permettant de définir la place et le travail de chacun.
Philosophie
ü Porte sur la structuration de l'entreprise;
ü Il reconnaît 6 fonctions à l’entreprise:
ü Il présente les 5 tâches de la fonction Management
POCCC
Planifier, Organiser, Commander, Coordonner et contrôler
Ecole classique des organisations
Fondement de l’école classique
Principes Pour que les dirigeants exercent efficacement ces 5 activités administratives
1. Division du travail: Spécialisation des ouvriers à leurs postes;
2. Autorité: Les managers doivent pouvoir donner des ordres et être en même temps responsables;
3. Discipline: Les employés doivent respecter les règles de l’entreprise et être sanctionnés le cas échéant;
4. Unité de commandement: Autorité d’un seul chef;
5. Unité de direction: présence d’un seul chef pour un ensemble d’opérations ayant un même but;
6. Rémunération: Salaire juste en contrepartie de leurs services;
7. Ordre: Chaque chose et chaque personne doit se trouver à la bonne place et au bon moment;
8. Equité: Les managers doivent se montrer justes devant leurs subordonnés;
9. Initiative: permet d’augmenter le rendement;
10. Subordination des intérêts individuels à l’intérêt général;
11. Centralisation: Consiste à trouver pour chaque situation le niveau de centralisation optimal;
12. Hiérarchie: Chaine de commandement ou d’autorité;
13. Union du personnel: Notion de travail d’équipe et d’harmonie relationnelle;
14. Stabilité du personnel: Une rotation élevée est une cause d’inefficacité.
Ecole classique des organisations
Fondement de l’école classique
ü L'élaboration de règle à suivre respectées à la lettre, qui vont profiter à l’entreprise et aux clients;
ü L’organisation doit adopter des règles de rationalisation pour éliminer les sources d’inefficacité;
ü Le détenteur de l'autorité donne des ordres (notes de services) qui ont aussitôt une valeur juridique;
ü Approche sans aucun aspect humain, basée sur la compétence, la rigueur et la hiérarchie stricte.
Ecole classique des organisations
Fondement de l’école classique
Modèle de la bureaucratie
Max Weber ( 1864-1920)
-Mécaniste -Rationaliste -
-Comment organiser les
Division et spécialisation - Division horizontale Division verticale
activités physiques pour avoir
O.S.T Harmonie et d'équilibre d Sélection scientifique du personnel
une valeur ajouté accrue sans
ans l'organisation, One B Système de motivation Système de contrôle
fatigue avec salaire ?
est Way
Division du travail (Autorité – Responsabilité )-Discipline -
-Comment garantir l'efficacité - Prévoir-Organiser - Com Unité de commandement - Hiérarchie -Unité de direction
O.A.T du travail des dirigeants ? mander - Coordonner -Co -Centralisation -Subordination de Intérêt particulier -Système
ADMINISTRER ? ntrôler de rémunération équitable - Equité -Stabilité du personnel
-Initiative -Ordre matériel et moral -Union du personnel
-Hiérarchie - Division des tâches - Respect discipline
Sur quoi repose le pouvoir et Autorité charismatique
- Séparation fonction homme -Emploi contractuel -Système
O.B l'autorité dans l'organisation ? Autorité traditionnelle
de compétences légales - Système de sélection - Salaire fixe
Efficacité de l'organisation? Autorité rationnelle
qui varie avec l'échelon - Promotions selon la notation
Ecole classique des organisations
Les limites de l’école classique
Au début du XXème siècle, avec la crise de 1929, de nombreux auteurs ont reconnu
l’importance du facteur humain dans le succès d’une entreprise
ü Constat d’une déprime ouvrière (absentéisme important et une montée des conflits sociaux durs);
ü Réaction à l’école classique (déshumanisation du travail qui a réduit l’homme à l’état de machine,
salaire au rendement, cadences infernales...);
ü Rendre à l’homme sa dignité et en donner au travail un sens plus humain;
ü La motivation dépasse le salaire au rendement;
Certains théoriciens ont choisi d’étudier le management sous l’angle de la relation humaine
(Mayo, Lewin, Moreno, Maslow, Owen, Muntsberg, Follet,…);
Il s’agit de l’essentiel de ce qui relève aujourd’hui de la gestion du personnel et de la plupart
des idées contemporaines sur la MOTIVATION et le LEADERSHIP
L’Ecole des relations humaines
Fondement de l’école des relations humaines
Ce nouveau modèle
Les ouvriers sont plus sensibles à l’attention dont ils sont l’objet qu’à la modification de leurs
conditions de travail;
Ils se savent observés, et réagissent en conséquence. Ce phénomène sera connu par «effet
Hawthorne»: le simple fait d’observer un phénomène le modifie.
L’Ecole des relations humaines
Fondement de l’école des relations humaines
Constats
ü Les ouvriers travaillent mieux lorsqu’on s’occupe d’eux
-La considération contribue à leur satisfaction
ü Découverte de l’importance des phénomènes affectifs
-Les individus ont naturellement besoin
ü Le travail est une activité de groupe et l’individu tend à d’appartenir à un groupe
vouloir collaborer avec ses collègues
Principes
Constats
ü L'homme agit pour satisfaire des besoins,
ü L’analyse des besoins de l’Homme au travail.
Principes La théorie des motivations repose sur une hiérarchisation des besoins:
Constats généraux Rejet des théories classiques " théorie X " pour les raisons suivantes:
ü La théorie X ne sont plus adaptés aux réalités de l'entreprise moderne (après la 2ème guerre mondiale);
ü La théorie X ne tient pas compte de l'influence de l’environnement économique et politique, concurrence ....);
ü La théorie X a pour pivot ‘’l'autorité’’, hors ce concept n’est qu’un outils du management et de la motivation.
Principes Un individu a une nature, qu’il va avoir du mal à adapter à une organisation du travail.
ü Selon la théorie X, l’homme n’aime pas travailler, il rejette les responsabilités et il va appliquer des règles
qui lui ont été fixé par quelqu’un d’autre. L’homme doit être dirigé, contrôlé.
ü Dans la théorie Y, l’homme est motivé par son travail qui est source de satisfaction, chacun est différent Il
sait faire preuve de créativité, d’initiative et accepte les responsabilités.
Constats Il met l’accent sur l’amélioration de l’efficacité individuelle et sociale par le groupe.
ü Comme dans une famille ou tout cercle privé, les situations de la vie quotidienne au sein d’une équipe
de travail créent des interdépendances entre individus.
ü Celles-ci peuvent être caractérisées par des alliances, des influences ou des valeurs communes.
ü Le comportement d’un individu est susceptible d’être fortement modifié lorsqu’il est en groupe.
Constats
ü Selon Kurt Lewin, il est plus aisé de faire évoluer un groupe qu’une personne isolée.
ü Il teste trois modes de commandement :
-Le leader autoritaire donne des ordres et est éloigné de ses subordonnés.
-Le leader démocratique dirige le groupe en acceptant les remarques, la discussion.
-Le leadership du laisser faire implique que les directives, les informations sont sollicitées par le groupe.
Le manager ne s’implique pas.
LEWIN recommande la deuxième forme de gestion de groupes.
L’Ecole des relations humaines
Fondement de l’école des relations humaines
3- Le manager consultatif :
ü Ce type de manager entretient des relations étroites avec ses collaborateurs.
ü Crée un climat fondé sur la confiance et l’échange même si la délégation du pouvoir a certaines limi
tes. Suscite une adhésion autour des principaux objectifs de l’entreprise.
ü Ce style de commandement se distingue par la recherche d’une large consultation auprès des colla
borateurs.
4- Le manager participatif
ü Il cherche à développer la confiance avec ses collaborateurs.
ü Le système de motivation et de rémunération est sophistiqué et vise à introduire de la participation et de l’i
ntéressement aux résultats de l’organisation.
ü L’esprit d’équipe et les dynamiques de groupe constituent de véritables objectifs stratégiques internes à la
structure
ü Ce mode de management cherche à expliciter les buts à atteindre, le projet de l’entreprise.
L’Ecole des relations humaines
Limites de l’école des relations humaines
ü On peut reprocher l’école des relations humaines d'avoir une vision simpliste des
problèmes de l'organisation, en les réduisant à des problèmes psychologiques
individuels.
ü L'amélioration des relations humaines est une condition non suffisante, pas même
nécessaire à l'augmentation de productivité.
ü La hiérarchie a besoin de disposer d'un pouvoir réel, faute de quoi on risque fort
d'avoir de bonnes relations et une faible productivité.
Exercice : Classification des entreprises
ü Mise en place de nouveaux modèles d’organisation plus adaptés, plus flexibles, aux évolutions
de l’environnement.
Principes
Idéologie
ü PDG de General Motors, Il pense que toutes les compétences dans l’entreprise doivent être utilisées
lors de la prise de décision,
ü Au lieu de tout décider du sommet de la pyramide hiérarchique, il est souvent préférable de donner
une autonomie réelle aux collaborateurs qui sont sur le terrain,
ü Ceux-ci peuvent réagir vite, avec une parfaite connaissance du problème et des contraintes locales,
ü Ainsi, la décision sera plus rapide, pertinente et adaptée aux besoins réels, et le personnel sera plus
impliqué, motivé, créatif et l’entreprise y gagnera en flexibilité.
Principes
ü La décentralisation avec contrôle coordonnée: laisser l’initiative aux personnels sur le terrain pour
résoudre les problèmes opérationnels. La DG pourra se consacrer à la stratégie générale de l’entreprise,
ü Ce principe de décentralisation est adapté aux grandes entreprises diversifiées et donnera lieu au
modèle de la structure décisionnelle.
L’Ecole néo-classique
Fondement de l’école L'école néo-classique
Idéologie
ü L'entreprise est divisée en centres autonomes de gestion. Cette autonomie laisse libres les responsables
de toutes les décisions qui relèvent de leur compétence.
ü Cette liberté nécessite une distinction entre les objectifs principaux et secondaires,
ü Faire reconnaître les objectifs dictés par la hiérarchie et les faire accepter par les centres autonomes,
ü La combinaison du principe de décentralisation et hiérarchisation d’objectif clairement définies créent un
“style de commandement ” original. La forme de management est “ La direction par objectif ”.
Principes
ü Le MPO consiste à ne plus affecter des tâches aux individus, plutôt, des objectifs qui déclinent en casc
ade la stratégie de l’entreprise.
ü Responsables et autonomes, les individus s’autocontrôlent en comparant le résultat de leur activité sur l
a réalisation des objectifs de l’entreprise,
ü Les objectifs incitent les individus à vouloir les dépasser et à se dépasser, c.à.d., source qu’ils sont source
de motivation au travail.
L’Ecole néo-classique
Fondement de l’école L'école néo-classique
Principes
ü L'entreprise est divisée en centres autonomes de gestion. Cette autonomie laisse libres les responsables
de toutes les décisions qui relèvent de leur compétence.
ü Il y a concordance entre croissance à longe terme et profits à long terme. Il est donc nécessaire de fixer
des objectifs datés.
ü GELINIER propose que ces objectifs soient fixés par la direction avec le personnel (DDPO).
ü Ces objectifs sont accompagnés de plan d’application et plan budget.