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Humaines 1
Dr. Samba DEME
Maître de Conférences en Sciences
de Gestion
1
Objectifs du cours
3
.1. La GRH : définitions, évolutions empiriques et conceptions théoriques
1. Planifier
4. Ressources
2. Acquérir
Conserver Humaines
3.
Développer
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.1. La GRH : définitions, évolutions empiriques et conceptions théoriques
La GRH :
• C’est une fonction qui vise à régir, à obtenir une adéquation
efficace et maintenue dans le temps entre ses ressources
(salariés) et ses emplois, en termes d’effectifs, de qualifications
et de motivation. Elle a pour objet l’optimisation continue des
compétences au service de la stratégie de l’entreprise.
Elle consiste à :
• Fournir à l’entreprise une main d’œuvre en qualité et en
quantité suffisantes;
• Fournir à l’employé un milieu et des conditions de travail
intéressants.
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.1. La GRH : définitions, évolutions empiriques et conceptions théoriques
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.1. La GRH : définitions, évolutions empiriques et conceptions théoriques
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Les grands courants de la pensée de la théorie des
organisations
Écoles de pensée Auteurs Théories
Fréderic W. Organisation scientifique du travail (OST)
Taylor
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Fondement des théories managériales
Les théories classiques : Les principaux auteurs…..
Définition et Principes
L’école classique regroupe un ensemble de théoriciens de
l’organisation qui ont étudié l’organisation en se référant à
plusieurs principes parmi lesquels on peut citer principalement :
♦Division du travail
♦Départementalisation des activités ou le principe de spécialisation
♦Unité de commandement
♦Hiérarchisation ou ligne claire d’autorité du dirigeant
♦Séparation opérationnel - fonctionnel
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Fondement des théories managériales
Les théories classiques : Les principaux auteurs…..
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1. Les auteurs: TAYLOR (1856-1915), ingénieur des
méthodes américain
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Fondement des théories managériales
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Fondement des théories managériales
Le contrôle du travail
Mise en place d’une organisation représentée par des contremaîtres chargés de réaliser des
contrôles (règles et procédures).
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Images (H. Levinson)
Pour Taylor, le principe dominant de la motivation des
hommes est le système carotte-bâton récompense et
sanction.
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Le changement de contexte socio-économique
Approche taylorienne
Bien adaptée à un environnement stable :
technologie simple, main d'œuvre peu qualifiée, relation de court terme,
production standardisée
Montre ses limites dans un environnement en mutation :
Technologies complexes, main d’œuvre qualifiée, production en petite
série avec service après-vente et importance de la qualité
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Fondement des théories managériales
17
Vision appauvrie du potentiel humain
FAYOL (1841-1925) Ingénieur Mines St Etienne &
chef d ’ent.
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Fondement des théories managériales
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Fondement des théories managériales
• Pour Fayol, la fonction administrative (management) ne peut
être déléguée par le dirigeant. Il la décrira en utilisant les
cinq infinitifs suivants (POCCC) :
• POCCC = prévoir, organiser, commander, coordonner et
contrôler le « corps social » de l’entreprise.
• Puis : PODC = Planification, Organisation, Direction et
Contrôle
• Gouverner: conduire l’entreprise vers son but en cherchant à
tirer le meilleur parti possible de toutes les ressources dont
elle dispose.
NB: Taylor: moins d’initiative laissée à l’exécutant et plus de
contrôle hiérarchique et fonctionnel. Fayol: plus d’initiative +
unité de commandement.
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Fondement des théories managériales
Pour exercer la fonction administrative, H. Fayol dénombre pas moins
de 14 principes de gestion :
La division du travail « La division du travail a pour but d’arriver à produire plus et mieux
avec le même effort », spécialisation fonctionnelle du travail. Ex: Fonction financière,
comptable, R&D, etc.
L’autorité « L’autorité, c’est le droit de commander et le pouvoir de se faire obéir » .
L’unité de commandement « Pour une action quelconque, un agent ne doit recevoir des
ordres que d’un seul chef » . Evite la dualité de commandement et les ordres contradictoires.
L’unité de direction « Un seul chef, un seul programme pour un ensemble d’opérations
visant le même but ». Coordination des fonctions afin de faire converger les efforts vers le
même but final
La centralisation : Planification et décisions prises par la haute direction
Principes
o Autorité par la règle
o Définition de fonctions et hiérarchie des fonctions
o Sélection objective
o Salaire fixe et logique de statut
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INTÉRÊTS de l’école classique dans
l’évolution, de la Fonction RH
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LIMITES de l’école classique dans
l’évolution de la Fonction RH
Ecole classique:
Proposition d’un modèle d’organisation rationnel fondé sur une approche empirique
et normative pour augmenter la productivité.
Cette école de pensée fonctionne dans un système dit « fermé », car il ignore son
environnement.
Remise en cause de ces postulats avec la crise économique de 1929
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L’école des relations humaines (1930-1960)
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Fondement des théories managériales
La théorie des relations humaines : Les principaux auteurs…..
Rensis Likert
(1903-1981)
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L’école des relations humaines (1930-1960)
Contexte
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Fondement des théories managériales
Entre 1930 et 1950, l’école des relations humaines va jouer un
rôle majeur et réagir contre l’OST en montrant ses limites et
surtout en mettant en avant l’influence des facteurs d’ambiance et
de relations sociales dans l’entreprise sur la productivité et le
rendement .
On assiste au développement de la fonction personnel qui se voit
octroyer de nouvelles missions telles que l’hygiène et la sécurité,
l’information, les relations sociales et aussi la formation.
L’émergence et le développement du syndicalisme de masse
durant la première moitié du XXème siècle va aussi fortement
contribuer à faire évoluer la fonction vers un rôle plus humain et
social.
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Fondement des théories managériales
L’école des relations humaines
Elton Mayo: effet Hawthorne, découverte des besoins de
considération, importance du groupe
Kurt Lewin: importance de la participation, styles de
commandement (démocratique, autoritaire et laisser-faire)
Moreno: importance de la communication dans le groupe et
des relations informelles, les jeux des rôles dans les
formations des cadres
Au cours de cette période, la dimension sociale et humaine va
apparaitre et se développer peu à peu dans les organisations.
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Fondement des théories managériales
Effet Hawthorne
Démocratique
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Autocratique
Décide seul des directives à suivre et les impose aux membres du groupe.
Détient seul la planification des activités et fait des autres membres du
groupe de simples exécutants qui exécutent tâche après tâche, sans
toutefois savoir où ils vont.
Répartit les tâches et constitue souverainement les équipes.
Garde secret les critères d’évaluation de l’efficacité du groupe ; intervient
occasionnellement pour donner des leçons et montrer l’exemple à suivre.
Laisser-faire
Accorde sans réserve la liberté aux membres du groupe de prendre les
décisions.
Présente les ressources mises à la disposition du groupe ne fournit d’autre
information que sur demande
Intervient le moins possible dans la prise des initiatives et dans la
formulation des suggestions
N’évalue pas l’efficacité du groupe ; entretient des relations cordiales
avec les membres du groupe et reste passif.
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Rensis Likert10 (1903-1981): Les quatre styles de
leadership
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Le style consultatif
Implication des subordonnés sans influence sur les décisions.
Avis consultatif des subordonnés.
Communication ascendante et descendante.
Travail en équipe favorisé.
Le style participatif
Dirigeant s’appuyant sur le travail du groupe pour :
prendre des décisions;
régler des confits;
fixer des objectifs.
Communication ascendante, descendante et transversale ;
Décisions décentralisées.
Ce mode de management rend possible la mise en place d’une
structure d’organisation matricielle permettant de gérer des
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projets.
A. MASLOW (1908-1970), psychologue, auteur de
« la pyramide des besoins »
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Les besoins physiologiques
Les besoins physiologiques sont des besoins directement liés à la survie de
l’individu ou de l’espèce Ce sont typiquement des besoins concrets (manger,
boire, se vêtir, se reproduire, dormir...).
A priori ces besoins sont satisfaits pour la majorité d’entre nous, toutefois nous ne
portons pas sur ces besoins la même appréciation. Cette différence d’appréciation
peut engendrer une situation qui sera jugée non satisfaisante pour la personne et à
son tour le besoin à satisfaire fera naître une motivation pour la personne.
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Les besoins d’estime
Les besoins d’estime correspondent aux besoins de considération, de
réputation et de reconnaissance, de gloire ... de ce qu’on est par les
autres ou par un groupe d’appartenance. La mesure de l’estime peut
aussi être liée aux gratifications accordées à la personne.
C’est aussi le besoin de respect de soi-même et de confiance en soi.
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Apports des Relations humaines dans l’évolution de la Fonction RH
Mayo
- Importance de la reconnaissance, du feedback du supérieur
dans le management
- Importance de l'organisation informelle.
- Importance du management affectif
Maslow et Herzberg
- Importance des besoins d ’ordre supérieur (autonomie,
initiative, intérêt au travail)
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Limites de l’école des Relations humaines dans l’évolution de la Fonction RH
Critiques théoriques :
Les rétributions matérielles comptent,
Dans certains cas (urgence, conflit...), nécessité d’un
management autoritaire
Certaines salariés ne veulent pas d ’un travail enrichi
Critiques méthodologiques et idéologiques
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Fondement des théories
managériales
Comparaison
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Evolution de l’entreprise et les grandes
écoles
Conclusion : Comparaison École classique – École des relations humaines
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Evolution de l’entreprise et les grandes
écoles
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Fondement des théories
managériales
Contexte
Abandon du préalable, longtemps dominant du « the one best
way » des Écoles classiques et des relations humaines.
Il n’existe pas une et une seule bonne façon de faire les choses.
Refus du postulat liée à l’existence de la « bonne » structure
« universaliste » valable pour toutes les organisations .
La structure d’une organisation est reliée à des facteurs
environnementaux dits contingents (ex : technologie – structure
– stratégie).
L’organisation est désormais conçue comme un système ouvert
qui met en accord l’organisation avec son milieu.
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Fondement des théories
managériales
Comprendre la notion d’environnement d’une entreprise…
Définition de l’environnement
« L’environnement apparaît comme l’ensemble des facteurs ou variables, localisés hors
des frontières de l’organisation, qui pèsent sur les problèmes qu’elle rencontre et sur
les comportements qu’elle envisage de développer » (Desreumaux, 2005, p.166)
L’environnement peut être:
Concurrentiel
Technologique
Commercial
Politique
Social
Les
50 anciennes hiérarchies traditionnelles (structure pyramidale ou fortement ancrée sur
l
La contingence
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Fondement des théories
managériales
Les grands auteurs de la théorie de la contingence
CHANDLER Alfred
H. I. Ansoff
WOODWARD Joan
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Alfred Dupont Chandler, historien américain (1918-2007),
montre que des changements dans l’environnement de
l’entreprise vont entraîner des modifications dans sa stratégie,
induisant alors des modifications de structures.
Les structures de l’entreprise sont fortement dépendantes de la
stratégie retenue :
– les stratégies (un produit/plusieurs marchés ou plusieurs
marchés/un produit, voire celles se définissant par plusieurs
produits/plusieurs marchés) ont amené les entreprises à abandonner
progressivement les structures par fonctions, pour mettre en place
des structures par grandes divisions décentralisées et dans certains
cas des structures matricielles ;
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Pour Chandler, les stratégies précèdent les structures.
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Qu’est ce que la GRH
aujourd’hui?
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1. La GRH n’est pas... Est …
– Faire de la GRH n’est pas une activité de soutien
social, d’aide ou d’animation du social…
– La GRH ne sort pas de la logique de l’organisation.
– La GRH une fonction de l’entreprise parmi
d’autres.
– La GRH doit contribuer à l’activité et à l’efficacité
de l’organisation.
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2. La GRH, un processus de gestion
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3. Gérer les RH en agissant à trois niveaux
personne activité
temps
• Organiser l’activité
– Les conditions de travail, organiser le travail, règles et procédures,
constituer les équipes
• Les personnes
– Sélectionner, recruter, rémunérer, former, évaluer
• Le temps
– Des temporalités différentes : de l’immédiat, des résultats, des personnes,
de l’entreprise
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4. Les GRH et les autres fonctions…
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5. Qu’est ce que la GRH?
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6. Les missions
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2. Les grands domaines fonctionnels de la GRH
• La fonction Ressources Humaines s’attache à définir la meilleure
adéquation possible entre les emplois (de l’entreprise) et les
ressources (des hommes), à travers un ensemble de structures et de
programmes d’actions. Elle participe à une sorte de régulation ou de
réconciliation de l’économique (la production de valeur) et du social
(juste rétribution et prise en compte des intérêts des salariés) et à une
mobilisation convergente des différentes ressources.
• Elle participe à la recherche d’une meilleure efficacité des
organisations au travers de :
– La recherche d’une meilleure allocation des ressources humaines (adéquation
emplois-compétences)
– La mobilisation et le développement du potentiel individuel et collectif de
l’ensemble des salariés (formation, communication, participation, équité
contribution-rétribution)
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Le recrutement
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• Le processus de recrutement vise à engager et à intégrer une ou plusieurs
personnes au sein d’une organisation. Il engage des moyens humains, matériels et
technologiques, partagés par le service RH et les managers de proximité.
• Pendant longtemps, les pratiques sont restées très rudimentaires : dans l’industrie,
par exemple, un contremaître jugeait à l’œil si un ouvrier était assez « solide ». Ce
n’est qu’à partir de 1905 qu’apparaissent les premières études sur les tests
psychotechniques dans le secteur des transports.
• Dans les années 1950, le besoin de trouver des personnes qualifiées, avec le
développement du secteur tertiaire, nécessite le recours à des procédures plus
élaborées de recrutement externe et la délégation à des cabinets de recrutement.
Ainsi, recruter signifie à l’origine, dans le Larousse jusqu’en 1970 : « appeler,
rassembler des recrues, recruter un régiment ». Par extension, recruter prendra la
signification « d’engager du personnel ».
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Le recrutement: Un outil de communication
• Cette dimension est aujourd’hui devenue incontournable pour chaque entreprise, afin
de montrer qu’elle est, non pas un employeur parmi d’autres, mais « l’employeur de
choix » pour ses futurs candidats et collaborateurs. Il s’agit de mettre en lumière les
valeurs, le climat organisationnel, et plus largement les pratiques et l’organisation de
l’entreprise. La marque employeur est destinée à différencier l’image de l’entreprise de
celle des autres, pour attirer, retenir ou impliquer ses collaborateurs.
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• B -Un projet à gérer
• Le processus de recrutement est l’exemple d’une gestion de projet à conduire qui implique : – des
délais : les recrutements sont soit prévus et anticipés (départs à la retraite, mobilités, prévisions de
démissions...), soit ils doivent être organisés dans l’urgence. Dans les deux cas, des « deadlines » sont
posées pour éviter de désorganiser ou surcharger les services et personnes concernés ;
• – des moyens : des ressources, humaines, matérielles et financières sont engagées afin de recruter les
meilleurs candidats et de la manière la plus optimale possible ;
• – des indicateurs : des indicateurs de performance (indicateurs clés de performance) ou KPI (Key
Performance Indicators) sont régulièrement calculés, voire affichés par les entreprises, pour démontrer
et analyser leur capacité à conduire ces projets centrés sur l’humain. Il s’agit aussi d’évaluer les coûts de
diffusion des annonces, coûts de sélection des candidats, coûts d’intégration et de formation engendrés
par ce processus ;
• – la qualité : c’est un enjeu pour attirer les candidats mais aussi pour donner un signal positif au marché
;
• – des incertitudes : elles sont inévitables dans ce processus. Elles peuvent être liées à la durée réelle du
processus, aux erreurs ou aux échecs potentiels.
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• C - Les repères du processus
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LA PRÉPARATION DU PROCESSUS
L ’identification d’un besoin
• – le départ d’un salarié suite à une mobilité interne dans l’entreprise ou à une mobilité
externe (démission, licenciement) ;
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• Les managers de proximité repèrent les besoins en ressources humaines, qui sont ensuite
généralement validés en interne. Le dirigeant de l’entreprise et/ou un responsable des ressources
humaines évaluent ensuite la pertinence et l’orientation de ce recrutement. Possédant une image
plus globale de la stratégie et des capacités de l’entreprise, ils envisagent plusieurs questions :
• – Doit-on réellement recruter ? S’agit-il d’un besoin temporaire ? D’un défaut d’organisation du
travail ?
• Si la décision de recruter est prise, une nouvelle question se pose : quel profil est attendu sur ce
poste ? Le manager a souvent « une idée » très synthétique et/ou focalisée sur quelques points clés
du salarié qu’il souhaite recruter, alors que les responsables associés cette pratique attendent plus de
précisions. Deux documents sont alors construits par les entreprises (de manière plus ou moins
formelle et normalisée) afin de détailler le contenu du futur poste et les exigences attendues par
rapport au futur salarié recruté sur ce poste.
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• B - Les fiches de poste et de profil de poste
1) La fiche de poste
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• La fiche de poste peut être qualifiée de document objectif et impersonnel. À
l’extrême, l’observation pendant une ou plusieurs journées de différentes personnes
assurant le même poste peut permettre de la construire.
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• La fiche de profil de poste
• Elle correspond à la fiche de poste à laquelle on rajoute d’autres dimensions, souvent appelées facteurs de
spécification. Plusieurs éléments peuvent être rajoutés :
• – formation académique ;
• – exigence linguistique ;
• – expérience ;
• – complexité ;
• – initiative ;
• – exigences physiques ;
• – supervision ;
• – responsabilités ;
• – relations de travail ;
• – conditions de travail.
• Cette fiche de profil de poste, quand elle est construite, constitue le repère auquel les acteurs du processus
de recrutement peuvent se rapporter pour déterminer la hiérarchie des critères mis en avant au cours du
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1) LE SOURCING DES CANDIDATS
• Après avoir validé le recrutement et précisé les attentes vis-à-vis du futur candidat, l’enjeu est de déterminer quelles vont
être les méthodes mobilisées pour « capter » les candidats et les inciter à postuler. Plusieurs questions sont simultanément
ou successivement abordées.
• La plupart des entreprises commencent à envisager si, en interne, une personne ne peut pas être recrutée sur le poste. Ce
type de recrutement ou Job Posting ne présente cependant pas que des avantages. De manière symétrique, recruter une
personne extérieure à l’entreprise peut aussi comporter des inconvénients. Comme pour tout choix, un arbitrage est souvent
conduit entre ces deux types de recrutement. Le tableau suivant récapitule les principaux points positifs et négatifs associés
à ces deux démarches :
Comme inconvénient pour l’entreprise, le recrutement interne peut être un moyen de se « débarrasser » d’un salarié dans une
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équipe et peut présenter le risque d’une culture de la promotion interne systématisée (promotion à l’ancienneté par exemple).
• Quant au recrutement externe, il présente pour le salarié l’avantage d’être la source
d’une nouvelle expérience professionnelle (au moins un nouveau contexte
professionnel). Cependant, il existe un risque lié à l’adaptation à une nouvelle
entreprise et à une nouvelle équipe (rôle clé de la procédure d’intégration)
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Quels canaux de recrutement ?
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Les outils « classiques »
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La candidature spontanée
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Les autres canaux traditionnels
Ce canal subsiste encore en permettant de rechercher des profils rares, des profils pour la
fonction publique ou assimilée, et en présentant l’intérêt pour l’entreprise de
communiquer sur sa capacité à recruter.
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La digitalisation du sourcing
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La structuration des réseaux sociaux
Si les réseaux sociaux ont suscité quelques craintes au début des années 2000, ils s’inscrivent
aujourd’hui en complément d’autres canaux de recrutement.
pourchasser des candidats, pour communiquer sur les résultats de l’entreprise, pour travailler sur
la marque employeur ou pour se renseigner sur les postulants.
Utilisation des réseaux sociaux pour chercher du travail ; dans l’ordre, on trouve Facebook,
LinkedIn, Viadeo, et Twitter.
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• Les sites d’entreprises
• De plus en plus d’entreprises choisissent d ’ utiliser directement Internet pour
communiquer sur leur politique de recrutement, en décrivant notamment le processus,
et de diffuser ainsi leurs annonces. De nombreuses entreprises ont élaboré un site
entièrement dédié au recrutement tandis que d’autres affichent clairement une
rubrique intitulée« emploi », « hommes », « carrières » sur leur site.
• Les offres d’emplois sont ainsi actualisées en permanence et peuvent susciter des
candidatures ciblées.
• Le recrutement est ainsi utilisé comme un support à la communication de ces
entreprises, qui cherchent ainsi à véhiculer une image positive et attractive, à susciter
des candidatures spontanées et à informer plus généralement sur les métiers proposés.
Des vidéos, des cartes interactives et des fiches de poste sont données en exemple pour
informer au mieux les candidats sur la marque employeur et les contenus des postes à
pourvoir. Ces informations sont souvent complétées par des blogs.
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• 4• LES OUTILS CLÉS DE LA SÉLECTION
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Le curriculum vitae
Il permet au recruteur de se forger une opinion, de manière très rapide (très souvent moins de 5
minutes), sur le profil du candidat. Il est donc essentiel de faire apparaître clairement les points à retenir
sur ce CV.
1) La forme traditionnelle
Plusieurs conseils sont généralement donnés au candidat par tous les recruteurs :
– il doit être homogène : les modalités de présentation des expériences doivent être organisées de la
même manière ;
– pour un candidat débutant, le CV ne doit pas dépasser une page. Il n’existe pas de modèle idéal de CV.
Chaque individu doit construire son propre CV, en tentant ainsi de retracer son parcours, en arbitrant
entre les rubriques et formes à respecter, et les moyens de se différencier. Le document présenté
84 à la
Evolution des CV
• Si les CV sont très souvent envoyés via le mail, ils prennent parfois des formes moins
conventionnelles. Plusieurs tendances sont observées actuellement. On trouve :
• • des CV moins chronologiques : les candidats structurent de plus en plus leur CV en fonction de leurs
compétences. Les expériences et formations sont ainsi reliées aux compétences identifiées, sans
qu’une chronologie soit respectée ;
• • des formes innovantes : les outils graphiques permettent de repenser la forme classique du CV.
Certains candidats présentent désormais leur CV sous forme de BD, de dessins,... Il s’agit à la fois
d’attirer l’attention du recruteur mais aussi de repenser son expérience à l’aune de ces présentations ;
• • des CV vidéos: les CVV sont apparus dans les années 1990 en France. La diffusion croissante de CVV
sur des sites de partages de vidéos tels que YouTube, sur des blogs et sur les réseaux sociaux, a
contribué ces dernières années à accroître la notoriété de cette forme de CV, sans que pour autant
des chiffres et/ou statistiques soient produits en France. En quelques minutes, le candidat peut ainsi
se présenter face à la caméra (CV vidéo « traditionnel ») ou via un support multimédia agrémenté
d’animations vidéos ou de courts métrages (CV vidéo« créatif »).
85
La vérification des CV
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La lettre de motivation
• – elle est de moins en moins manuscrite, du fait de son envoi croissant par mail ;
• L’entretien de recrutement constitue une étape clé dans la procédure. C’est le premier
moment où le candidat rencontre une personne liée (de manière plus ou moins directe)à
l’entreprise. L’entretien ne se résume pas à un tête-à-tête improvisé entre le candidat et une
ou plusieurs personnes. Pour être efficace, cet entretien doit être préparé, autant du côté du
recruteur que du recruté.
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1) La préparation
– expliquez votre personnalité : déterminez quelles sont vos motivations, quels sont vos traits de
caractères ;
– illustrez votre adaptabilité : votre capacité à vous intégrer, à évoluer dans une nouvelle équipe,
à analyser vos réussites et échecs. Préparez un discours de présentation :
Entraînez-vous à décrire votre parcours, à préciser votre formation, à justifier certains éléments
pouvant susciter des questions.
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Prouvez-le :
– il ne s’agit pas d’avancer des éléments (concernent votre caractère, vos expériences) sans le prouver. Identifiez des situations
significatives pour chaque question potentielle.
– définissez quelles sont vos attentes dans un avenir proche ou moins proche (fonctions, responsabilités, salaire, taille et/ou
activité de l’entreprise, localisation).
– listez les raisons pour lesquelles vous postulez à ce poste. Précisez comment cette candidature s’insère dans votre projet
professionnel.
– recherchez des éléments clés : structure, localisations, actionnariat, bilan, chiffre d’affaires ;
– informez-vous sur le secteur d’activité ;– cherchez des informations sur la marque employeur. Préparez votre apparence physique
:
– de manière plus pragmatique, il est essentiel de comprendre quels sont les « codes vestimentaires » de l’entreprise. En règle
générale, un costume-cravate sobre pour les hommes et un tailleur pour les femmes sont attendus. De manière anecdotique, les
chaussettes de tennis, le maquillage trop marqué, les bijoux clinquants sont à bannir.
90
Préparez votre trajet :– renseignez-vous sur le trajet que vous allez devoir suivre et sur la durée prévue. Prévoyez une marge
La formation du personnel
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La formation: éléments de définition
• Action de donner à quelqu'un, à un groupe,
les connaissances nécessaires à l'exercice
d'une activité
• Formation initiale
• Formation professionnelle (continue)
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La formation professionnelle continue
• Ensemble des mesures adoptées en vue de l'acquisition ou du
perfectionnement d'une qualification professionnelle pour les
travailleurs, prises en charge par l'État et les employeurs.
• La formation consiste à enseigner à un employé les
connaissances et les compétences nécessaires à l’exécution de
ses fonctions courantes
• La formation professionnelle est généralement adoptée pour
des personnes exerçant déjà une activité professionnelle, et
souhaitant accroître leurs compétences.
93
Les enjeux de la formation professionnelle
94
Les enjeux de la formation professionnelle continue
.
96
• La formation continue va de l'autoformation à
l'aide de littérature scientifique jusqu'à des
formes d'apprentissage institutionnalisées
comme, par exemple, des cours de formation
continue. Cette dernière peut donc se réaliser
aussi hors des activités de prestataires de
formation, par exemple dans le cadre d'un
apprentissage informel sur la place de travail,
des loisirs ou d'activités sociales ou culturelles.
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• L’Etat: dont l’intervention concerne principalement l’établissement d’un
cadre légal, le financement, via le 3FPT, du système de FPC, et la
négociation des accords nationaux professionnels ou interprofessionnels
98
• Le Fonds de Financement de la Formation
Professionnelle et Technique, communément
appelé 3FPT, a été créé par décret 2014- 1264
du 7 octobre 2014. Ce fonds qui remplace l’ex
FONDEF a été mis en place dans le cadre de la
réforme du dispositif de financement de la
formation professionnelle et technique.
99
• Les ressources du 3FPT sont constituées :
100
• La Contribution forfaitaire à la charge de l'employeur
(CFCE) est destinée au financement de la formation
professionnelle dont une partie va au 3FPT.
• Au titre de la taxe professionnelle, les entreprises
sénégalaises versent annuellement à l'Etat 3 % de
leur masse salariale, sous forme de Contribution
forfaitaire à la charge de l'employeur (CFCE) ou
Contribution globale unique (CGU).
101
Le financement du plan de formation
102
• L’entreprise promotrice évalue ses besoins en formation et
adresse une demande de financement au 3FPT.
• Lorsque cette dernière n’a pas de projet de formation, elle
exprime dans sa requête une vue globale des actions de
formation à réaliser.
• CRITERES D’ELIGIBILITE:
– Toute entreprise légalement constituée disposant
d’un Ninéa;
– Adresser une lettre de demande de financement
accompagnée de la copie du Ninéa ou du
récépissé au Directeur Général du 3FPT.
103
• Lesdits projets doivent s’inscrire dans une dynamique de
développement de l’entreprise et répondre aux besoins de :
– ♦ perfectionnement (amélioration des compétences, adaptation au
poste de travail évolution vers un poste voisin) ;
– ♦ reconversion (formation en vue d’un changement d’activité) ;
– ♦ promotion (formation devant permettre le développement des
activités dans lesquelles le jeune exerce) ;
– ♦ intégration (formation d’adaptation à de nouvelles activités) ;
– ♦ insertion professionnelle
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• Justification de la formation comme activité principale et/ou de bonnes
références dans le domaine de la formation continue :
• Exercice de l’activité de formation depuis deux (2) ans au moins.
• Références dans le(s) domaine(s) où l’agrément est demandé (au moins 2
références par domaine de formation) :
• Contrats
• Attestation de satisfaction clients ou de services faits
• Expertise et Expérience du Personnel
• Existence de personnel formateur (CV des formateurs dans le(s)
domaine(s) demandé(s);(Joindre C.V, et document attestant que le (s)
formateur (s) est agent (s) permanent (s) de l’organisme ou prestataire
exclusif).
• Disponibilité de locaux professionnels (minimum)
• 1 Bureau
• 1 Secrétariat
• Existence d’outils et de matériels pédagogiques :
• Liste des Équipements
105
• La Contribution forfaitaire à la charge de l'employeur (Cfce)
destinée au financement de la formation professionnelle dont
une partie va au Fonds de développement de l'enseignement
technique de la formation (Fondef).
• Au titre de la taxe professionnelle, les entreprises sénégalaises
versent annuellement à l'Etat 3 % de leur masse salariale, sous
forme de Contribution forfaitaire à la charge de l'employeur
(Cfce) ou Contribution globale unique (Cgu).
106
La politique de formation de l’entreprise
• La politique formation présente donc :
- Les objectifs que l’entreprise veut atteindre par le biais
de la formation
- Les modalités d’organisation : pédagogie, calendrier,
planification...
- Les responsabilités des différents acteurs impliqués
- Les conditions de réussite et d’évaluation
- Le budget
107
Les besoins de formation
108
Rédiger le plan de formation
109
• catégorie 2 : actions de développement des compétences.
- Toute action d’accompagnement de la mobilité
professionnelle et de la promotion
- Toute action visant à acquérir des connaissances et
compétences transversales
- Toute action de formation qualifiante
- Tes bilans de compétences
- Tes actions se déroulant dans le cadre d’une période de
professionnalisation
110
• Elaborer le plan de formation
111
112
3. La gestion des rémunérations
115
Les objectifs de la rémunération
• Respecter les lois
• Reconnaître
• Récompenser
• Attirer et Retenir
• Augmenter les performances
• Motiver et dynamiser
GRH 1 ISEM -
117
Principes de la rémunération
• Le système de rémunération doit être perçu
comme:
– Équitable : Les différences de rémunération sont
perçues comme justes.
– Attractif : Attirer et garder les meilleurs.
– Equilibré financièrement : Le système doit
respecter l’équilibre financier de l’entreprise.
119
• Parmi les méthodes en vigueur, on peut citer :
• – la comparaison par paires : il s’agit de réaliser un
classement en termes de « est supérieur à » pour
chaque emploi ;
• – les méthodes analytiques ou critérielles utilisées
pour les emplois de cadres qui sont décrits selon un
schéma type puis analysés à l’aide de trois critères:
la finalité du poste dans l’organisation
l’initiative créatrice par rapport au degré de
difficulté des problèmes à résoudre
la compétence
• Le choix d’un outil d’évaluation est délicat car il
renvoie à la question de l’objectivité des méthodes
retenues. 120
Les priorités en matière de rémunération
122
• Plusieurs facteurs peuvent faire varier la masse
salariale :
– les éléments liés à sa composition : le niveau des
salaires individuels, le niveau des effectifs et la
structure des qualifications ;
– les décisions ponctuelles prises antérieurement
qui produisent des effets d’inertie. Parmi les effets
possibles, on peut citer :
123
• L’effet noria : il s’agit de l’effet produit par le
remplacement, aux mêmes postes, de salariés
âgés par des salariés plus jeunes.
Ces derniers sont moins bien payés, car ils
disposent d’une expérience plus réduite, permettant
ainsi à l’entreprise de diminuer ses coûts
• l’effet effectif : si les effectifs de l’entreprise
augmentent, alors la masse salariale va augmenter,
et inversement. Ceci explique que certaines
entreprises aient recours aux suppressions
d’emplois pour diminuer leur masse salariale,
124
• l’effet structure : les modifications de la structure des
qualifications dans l’entreprise auront des effets sur la masse
salariale puisqu’il s’agit d’une de ses composantes,
• le GVT (glissement, vieillissement, technicité) :l’objectif est
de mesurer les conséquences des différentes augmentations
individuelles.
Le glissement vise les augmentations accordées sans
qu’il y ait de transformation, ni de la qualification ni de la
nature du travail.
Le vieillissement concerne les effets d’évolution des
taux des primes d’ancienneté ou l’application de mesures
d’augmentations automatiques.
Enfin, la technicité correspond aux changements de
qualification d’un agent. Ces trois éléments sont susceptibles
125
d’expliquer les variations de la masse salariale.
• Les différentes natures de la rémunération
■ Rémunération directe/indirecte
• La rémunération directe se compose de trois
éléments : le salaire fixe, le salaire de performance
et les primes. Le salaire de performance permet de
tenir compte des efforts fournis par une personne
pour mener à bien sa mission. Il varie d’une année
sur l’autre et peut porter sur la part individuelle
réversible (bonus, commission...) et la part d’équipe
réversible (bonus, prime d’objectif...).
• La rémunération indirecte correspond aux
périphériques considérés comme plus ou moins
éloignés (stock-options, logement de fonction...).
126
• ■ Rémunération immédiate/différée
La rémunération différée est liée principalement aux
statuts des personnes. Parmi les rémunérations
différées, on peut citer l’exemple des stock-options, de
la retraite par capitalisation... Cette rémunération est
perçue après l’écoulement d’une durée ou lors de la
survenance d’un événement comme le départ du salarié
de l’entreprise.
Au contraire de la rémunération différée, la
rémunération immédiate est celle qui est reçue sans
délai par le salarié.
127
• ■ Rémunération fixe/variable
La rémunération fixe est composée du salaire, des primes et des autres gratifications
fixes découlant du poste occupé ou en fonction de critères personnels (expérience,
ancienneté dans l’entreprise...).
Elle ne peut être inférieure au minimum légal. La structure du salaire fixe est
déterminée à partir de trois éléments : la convention collective, les référentiels
propres au secteur d’activité de l’entre prise et les méthodes d’analyse et de
classification des emplois.
La rémunération variable peut être collective ou individuelle. La part variable
individuelle, composée de primes et bonus, est mesurée à l’aide de divers indicateurs
:
– une évaluation des performances individuelles ;
– des objectifs fixés en début de période ;
– les résultats de la période précédente. La difficulté de ce type de rémunération
réside dans le choix des critères de performance et la possibilité d’individualiser les
résultats, souvent l’objet d’une réussite collective.
La part variable collective est la seule rémunération au mérite que perçoivent les
salariés à l’exclusion des commerciaux. Sa détermination peut résulter :
– de critères de performances globaux : résultat net pour la participation ou résultat
d’exploitation ou productivité pour l’intéressement ;
128
• – de critères spécifiques à de petits collectifs de travail (prime ou bonus
La pyramide des rémunérations
129
L’évaluation du personnel
130
Le système d’évaluation/appréciation du
personnel
• Outil de gestion qui a pour objectif d'accroître la
performance individuelle et collective, de mieux
anticiper et préparer les évolutions, d'accroître les
compétences des managers et de l'ensemble des
collaborateurs par la planification et la fixation des
objectifs et le suivi de l'activité.
• la politique de formation, de rémunération (au
moins variable), de mobilité, d'organisation du
travail.
131
Les objectifs et les apports de l’évaluation
Le contenu de l’appréciation
L’appréciation porte sur les résultats, les
comportements, les compétences et le potentiel.
132
• Qui apprécie ?
– Le supérieur hiérarchique (N+1)
– Les collègues
– Les pairs
– Les subordonnés
– Soi même (Autoévaluation)
– Les clients
–…
133
• Pour les évaluateurs
134
• Pour les collaborateurs
– - s’exprimer sur son travail
– - participer à l’élaboration des objectifs de travail et à la définition des
missions
– - recevoir un feed-back sur la qualité du travail effectué et l’évaluation
des résultats
• Mais aussi :
– - souhaits d’évolution en termes de formation, de mobilité, de
rémunération et de reconnaissance
– - exprimer son feed-back à son supérieur.
135
• Pour le système de GRH Cohérence
• Il doit permettre
• - de vérifier l’adéquation des collaborateurs avec les exigences du poste et
des objectifs fixés
• - de recenser les besoins en formation individuelle et de préparer ainsi le
plan de formation
• - d’individualiser une partie de la rémunération sur la base de critères
connus de l’évaluateur et de l’évalué
• - faciliter l’évolution des métiers et des postes de travail (gestion
prévisionnelle des emplois)
• - faire évoluer les collaborateurs (gestion préventive des compétences) en
proposant des mutations, des promotions ou des reclassements acceptés
et réussis
• - faire prendre en charge des responsabilités de management à chaque
niveau hiérarchique.
136
137
• Dans la pratique, des incohérences
138
• Pour la performance de l'entreprise
• Pour l'entreprise, la mise en place du système d'évaluation permet de :
• - réaliser un bilan formel des activités accomplies et des résultats obtenus
sur une période donnée;
• - définir de nouveaux objectifs négociés et des plans d'action, faire
adopter une stratégie;
• - accroître la cohérence entre les orientations individuelles et collectives;
• - instaurer une dynamique d'amélioration permanente au sein de
l'entreprise;
• - créer et enrichir un dialogue qui porte sur les faits et déboucher sur une
action.
139
4.2. Les problématiques de l’appréciation
140
Points de vue
141
Mais rarement….
142
Le processus d’évaluation
• La formalisation du processus d'évaluation passe par :
143
L’entretien d’évaluation
• Avant l'entretien
• Afin d'assurer une certaine homogénéité, toute direction des ressources
humaines gagne à préparer un certain nombre de supports:
• - guide précisant les procédures, les méthodes et la philosophie de
l'entretien remis à l'ensemble du personnel;
• - dossier préparatoire remis à l'évaluateur et à l'évalué;
• - support d'entretien (guide de déroulement d'entretien);
• - description de poste pour rappeler ce qui est attendu du collaborateur;
• - imprimé support de l'appréciation à remplir au cours de l'entretien.
144
• Pendant l'entretien
• Rappel par le supérieur : l'objectif, le temps imparti, la structure de
l'entretien.
• Bilan de l’activité : par le supérieur ou le collaborateur
• Dialogue : L'interlocuteur peut alors poser des questions sur les thèmes
abordés ou non abordés: un dialogue s'engage.
• Synthèse par l’évaluateur des points les plus importants, les reformule,
met en valeur les points forts et les points faibles.
• Moyens d’améliorer les performances : recherche faite par l'évaluateur
avec la collaboration active du collaborateur les moyens d'améliorer ses
performances. De nouveaux objectifs sont consignés et fixés.
• Contractualisation : le nouveau contrat d'objectifs est signé par les deux
parties: supérieur et collaborateur.
145
• Après l'entretien
• Questionnement de l’évaluateur :
– L’évaluateur est ainsi conduit à s'interroger: “ Ai-je rendu bien clair le
but de l'entretien? Ai-je évité de trop parler? Lui ai-je donné l'occasion
de formuler son plan d'action? L'ai-je encouragé? ”.
• Audit du système d'évaluation :
– analyse quantitative : nombre d'entretiens réalisés, de supports
retournés à la direction centrale, de services dans lesquels l'entretien
n'a pas eu lieu.
– analyse qualitative : critères d'évaluation choisis, mode de rédaction
des objectifs, raisons pour lesquelles l'appréciation n'a pas eu lieu.
146
Pendant l’entretien
147
Les critiques à l'encontre de l'Entretien d'évaluation
148