Vous êtes sur la page 1sur 26

Gestion d’entreprise

Définition:
L’entreprise est un agent économique, combinant des facteurs
production (capitaux, travail) en vu de produire des biens et
des services sur un marché pour satisfaire les besoins d’autres
agents économiques.
La gestion est un processus spécifique qui consiste en activités
de planification, d’organisation, de direction et de contrôle
dans le but d’atteindre des objectifs déjà définis, et ceci grâce
à l’emploi d’êtres humains et à la mise en œuvre d’autres
ressources.
Rôle de l’entreprise
Unité de
production

l’entreprise est un facteur de


progrès (innovation) et un Centre de
facteur de développement répartition système
des revenus
économique (création de
Entreprise
richesse et d’emploi).

Structure Centre de
sociale décision
Acteurs dans l’entreprise

Employés
Les actionnaires : Ce sont
les apporteurs de capitaux

Les dirigeants : C’est Dirigeants


l’ensemble des décideurs
au niveau de la société
Actionnaires
Les employés : C’est la
masse laborieuse dans une
entreprise
classifications des entreprises
Selon des critères juridiques Selon des critères économiques
Entreprises privées Entreprise Nature de l’activité Objectif Taille
publiques

Entreprise Entreprise sociétaire Capital - Secteur primaire - Objectif - PME (moins


individuelle entièrement (Agricole) luctratif de 10 salariés-
détenu par - Secteur secondaire - Objectif entre 10 et 500)
l’Etat (Transformation de non lucratif - Grande
Mière 1ère en PF) entreprise (plus
Le fondateur est - Sociétés de L’Etat intervient - Secteur tertiaire que 500
à la fois le personnes dans la vie (commercial/service) salariés)
propriétaire et - Sociétés de économique ou - Secteur
l’entrepreneur capitaux (SA, Ste en bien organise quaternaire (service
commandites par les relations de l’information)
actions) économiques
- SARL
Comment diriger les entreprises ?

Le management n’est pas un art d’invention, mais d’exécution


 il s’agit de reprendre les méthodes ayant fait leurs preuves, nées
grâce à l’observation à et l’interrogation des entrepreneurs
expérimentés
 « Le management a sans doute été d’abord une réponse à des
contraintes de production, pour s’intéresser ensuite à l’impact du
marché et à l’essor des facteurs concurrentiels, jusqu’à la
dérégulation progressive des échanges économiques et au
passage progressif du pilotage par l’offre au pilotage par la
demande » (Lefèvre, 2002, p. 29)
A- Les principales théories du management
L’école classique

l’école des relations humaines

l’école néoclassique

La théorie de la contingence

L’école moderne

Les écoles de managements stratégique - MINTZBERG


L’école classique
Frederick Winslow Taylor Henry Fayol (1841-1925) Max Weber (1864-1920)
(1856-1915)

• Organisation Scientifique du • Accorder plus d’importance à • La rationalisation bureaucratique.


Travail (formation et l’administration des entreprises Une domination légale par des
Apports

l’entraînement des ouvriers) • Prévoir, Organiser, règles écrites


• Décomposition des commander, Coordonner et • La domination par les directives
mouvements en une série de contrôler • Définir la répartition hiérarchique
gestes chronométrés • Fonction de Commandement • Cerner la compétence pour
• Mesure objective et • Connaitre bien son personnel chaque emploi, le contrat, la
instrumentée du temps du • Donner le bon exemple rémunération fixe etc..
travail de l’ouvrier • Se concentrer sur les priorités
• Rationalisation du travail • Unir son équipe directive

- travail monotone, répétitif et - L’organisation est isolé de son - Multiplication des règles
routinier environnement et n’a pas - Procédure complexe et lourde
Critiques

- L’Homme est considéré d’influence sur lui - Pas d’initiatives


comme auxiliaire des - Favorise l’irresponsabilité
machines
- motivation limitée au salaire
L’école des relations humaines
Elton Mayo (1880-1949) A.H.Maslow ( 1908-1970) Frederick Herzberg (né en 1923)
• L’efficacité des organisations • Gérer la motivation et la • Concept du Management participatif :
dépend leurs capacités à répondre performance selon des priorités faire participer les salariés à des
aux besoins humains des de besoins humains missions complexes et minimiser le
travailleurs • Théorie des besoins hiérarchisés contrôle sur leurs travail == Autonomie
• La productivité de l’individu ou pyramide des besoins : et Enrichissement des taches
dépend de son état morale et • facteurs de satisfaction
psychologique et de son degré Besoins physiologiques→ Besoins environnementaux (ambiance,
d’adaptation au sein du groupe de de sécurité→ Besoins hygiène)
travail d’appartenance→ Besoins • facteurs de satisfaction intrinsèque
• veiller au bien être des salariés d’estime→ Besoins (besoin d’accomplir un travail
pour éviter les conflits sociaux d’accomplissements important, besoin de responsabilité et
d’initiative, de progression et
d’initiative)
L’école néoclassique de management

Peter F.Drucker (né en 1909) Octave Gélinier (1916-2004) Shigéo Shingo (né en 1907)

• Direction par objectif : Donner • Direction participatif par objectifs • Modèle japonais de management
des objectifs à atteindre pour les : faire participer les subordonnées : Organisation de la production à
subordonnées et non pas des à la définition des objectifs travers la gestion du temps de
taches à accomplir travail
• l’autocontrole
• Réduction du temps de
préparation
• Lean management
Théorie de la contingence

• Point de départ : Les écoles classique ont négligés la relation de


l’entreprise à son environnement et sont limités à l’organisation
interne de l’entreprise.
Il faut considérer l’entreprise comme un système ouvert à son
environnement et dépendant de son entourage == par l’obligation
de s’adapter ou bien par la possibilité d’influencer et modifier
l’environnement entourant
Prise en compte des variables non observables à l’intérieur de
l’organisation (variables explicatives) et réagir positivement.
L’école moderne de management

 Des nouveaux concepts de gestion nées à partir des années 1980 ,


Améliorer le rapport cout/service est l’objectif ultime
 Remise en cause de la bureaucratie : Agir avec l’environnement
(approche systémique) et agir avec la situation (approche situationnelle)
 Décentralisation des politiques de gestion et optimisation organisationnelle
 Administration plus dynamique : incitation au recherche des résultats
 Modernisation de l’administration publique : le manager publique est un
acteur de performance économique (années 2000) == Le citoyen usager
deviens un client
La crise de management et les critiques de H.Mintzberg

La crise financière est à la base une crise de management → Remise


en cause de l’école moderne et de l’ancien système
 désengagement des salariés et le développement d’une
souffrance au travail
 l’agent est caractérisé par une rationalité extrême
 les collaborateurs sont considérés comme une ressource (une fin)
 la standardisation des qualifications et du savoir
 la standardisation des normes
 l’éloignement de l’entreprise de la société civile
 Rémunération selon la performance et performance mal définis
 la complexité du rôle du manager qui doit être spécialiste de son
produit
Les écoles de managements stratégique - MINTZBERG

1. L'école de la conception ou de la créativité : Processus de conception (analyse


SWOT-modèle LCAG…)
2. L'école de la planification : processus formel (théorie des systèmes)
3. L'école du positionnement : processus analytique (avantage concurrentiel , théorie
des jeux, chaine de valeur)
4. L'école entrepreneuriale : processus visionnaire_ Economie (techniques de
Leadership, stratégies entrepreneuriale)
5. L'école cognitive : Processus mental_ Psychologie (modèles de cerveau, fenêtre de
Johari)
6. L'école de l'apprentissage : Processus émergent (gestion de la connaissance, théorie
d’apprentissage)
7. L'école du pouvoir ou de puissance: Processus de négociation (sciences politiques,
analyse de champ de pouvoir, théorie de noyau dur..)
8. L'école culturelle : Processus collectif (Anthropologie , intelligence culturelle, modèle
sociale..)
9. L'école environnementale : processus réactif (théorie de contingence, école
environnementale..)
10. L'école de la configuration : Processus de transformation (théorie des chaos,
Innovation disruptive..)
B- La démarche prévisionnelle

1. Evolution de la démarche prévisionnelle

2. Planification stratégique et démarche prospective

3. Le processus de planification
Evolution de la démarche prévisionnelle

La démarche prévisionnelle est un processus qui permet d’identifier les


opportunités et les menaces futurs que peuvent rencontrer l’entreprise et
d’élaborer une planification stratégique prévisionnelle.
En se basant sur les faits et les résultats historiques ainsi que le contexte et
l’environnement de l’entreprise
Le gestionnaire doit faire les différentes prévisions pour les différentes
utilisations de ces ressources, c’est ce qu’on appelle la planification, il
doit distribuer les tâches, ce qui correspond à l’organisation, assurer le
suivi via la direction et s’assurer de la bonne application des directives à
l’aide du contrôle.
Evolution de la démarche prévisionnelle

 Etapes de la démarche prévisionnelle :


1. L’analyse stratégique
2. Le plan de financement
3. L’évaluation du chiffre d’affaire
4. L’évaluation des charges
5. Le compte de résultat prévisionnel
6. L’évolution de la trésorerie
Evolution de la démarche prévisionnelle
L’analyse stratégique

Segmentation des activités et des produits de l’entreprise ayant une stratégie unique = Domaines d’activité
stratégique (DAS). Puis analyser les DAS les critères suivants :

Attrait du domaine Position concurrentielle Analyse interne


• Quelle est la rentabilité du • Quels sont les facteurs clés • Analyse des processus de
capital investi? de succès (FCS) et les production (chaine
Facteurs de rentabilités : facteurs stratégiques de technologique)
taux de croissance des risque (FSR) • Position à l’égard des
ventes; stabilité de la • FCS : niche technologique, fournisseurs et des réseaux de
technologie; pouvoir de réseau de distribution distribution (chaine logistique)
négociation des clients et efficace • Adéquation des moyens de
des fournisseurs • FSR : menaces d’entrée de l’entreprise
concurrents potentiels; Pdts
de substitution
Evolution de la démarche prévisionnelle
L’analyse stratégique
Classement des DAS selon la matrice portefeuille d’activité ou matrice BCG :
Evolution de la démarche prévisionnelle
L’analyse stratégique
L’analyse Andrews générale ou SWOT :
Le modèle SWOT est une technique d’analyse des situations externes et internes de
l’entreprise. La première révélant les menaces et les opportunités dans l’environnement,
la seconde montrant les forces et les faiblesses dans l’entreprise.
1. Evolution de la démarche prévisionnelle
Le plan de financement

L’objectif du plan financier est de recenser les besoins financiers qui découleront des
investissements liés à vos choix stratégiques et des difficultés identifiées, rechercher les
ressources susceptibles de couvrir ces besoins et mettre en place les modes de
financement les plus opportuns.

Un plan financier prévisionnel doit inclure principalement :


 Un compte de résultat : mesure la richesse crée pendant une année
 Un bilan : détermine le patrimoine de l’entreprise à l’issue de chaque année
 Un tableau de financement : Précise les modalités de financement des
investissements
 Un plan de trésorerie : affiche le montant de la trésorerie chaque fin de mois
Evolution de la démarche prévisionnelle
Le plan de financement
Compte de résultat
Le compte de résultat est un état financier qui présente l’ensemble des produits et des
charges d’une société durant un exercice comptable. Il dégage le résultat net de
l’entreprise au cours de l’exercice; soit bénéficiaire si les entrées sont supérieurs aux
dépenses , ou déficitaire si les dépenses sont supérieures aux recettes.
Le compte de résultat sépare quatre résultats :
Résultat d’exploitation = produits d’exploitation – charges d’exploitation
Résultat financier = produits financiers – charges financières
Résultat exceptionnel = produits exceptionnel – charges exceptionnelles
Résultat net comptable = (résultat d’exploitation + résultat financier + résultat
exceptionnel) – ( impôt sur les bénéficies + participation)
Ensuite distingue deux variables parallèlement :
La valeur ajoutée : indicateur de performance qui présente la création de richesse d’une
entreprise. VA = CA (Chiffre d’Affaire) – Couts intermédiaires (matière 1ère , service
nécessaires à la production)
La marge commerciale : cout de revient des produits vendus (CA – cout d’achat des
pdts vendus)
Evolution de la démarche prévisionnelle
Le plan de financement
Exemple de compte de résultat
Evolution de la démarche prévisionnelle
Le plan de financement
Exemple de compte de résultat synthétique
Evolution de la démarche
prévisionnelle
Le plan de financement
Le bilan
Le bilan fournit l'information sur la
situation financière de l'entreprise et
particulièrement sur les ressources
économiques qu'elle contrôle ainsi
que sur les obligations et les effets
des transactions, événements et
circonstances susceptibles de
modifier les ressources et les
obligations.
Les ressources économiques,
obtenues ou contrôlées,
correspondent aux actifs alors que
les obligations correspondent aux
passifs qui, avec les capitaux
propres constituent la structure
financière de l'entreprise.
Les éléments inclus dans le bilan
sont par conséquent les actifs, les
passifs et les capitaux propres.
Evolution de la démarche prévisionnelle
Le plan de financement
Le tableau de financement

Le tableau de financement est


un outil de diagnostic financier
qui permet d’expliquer la
variation du patrimoine d’une
société entre deux exercices
comptables. Il repose sur la
capacité de celle-ci à
s’autofinancer et sur son
investissement.
Evolution de la démarche
prévisionnelle
Le plan de financement
Le plan de trésorerie
L'état des flux de trésorerie renseigne sur la
manière avec laquelle l'entreprise a obtenu et
dépensé des liquidités à travers ses activités
d'exploitation, de financement et
d'investissement.
L'état des flux de trésorerie permet aux
utilisateurs d'évaluer la capacité de l'entreprise
à honorer ses engagements, sa capacité à
distribuer des dividendes et à couvrir ses
besoins de financement interne. Il lui permet
aussi d'évaluer les origines des écarts entre le
résultat net et les flux de trésorerie s'y
rapportant ainsi que les effets des transactions
d'investissement et de financement de la
période sur la position financière de
l'entreprise.

Vous aimerez peut-être aussi