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Professeur : M. BENAYAD
1
1. Survol des théories des organisations
2
1.0. Introduction
3
1.1. L’école classique
4
1.2. L’école des relations humaines
Abraham Maslow
Elton Mayo (la pyramide des Frederick Herzberg,
(L’expérience de besoins)
Hawthorne) L’homme au travail est
Eviter l'insatisfaction à la fois Adam
La productivité pathologique par la (évite la souffrance) et
dépend de la satisfaction de la Abraham (suit sa
reconnaissance des hiérarchie des besoins destinée pour
compétences des (reconnaissance s’épanouir)
ouvriers sociale, sécurité de
l'emploi, estime, etc.)
5
1.3. Les théories X, Y et le managerial grid
Douglas McGregor
(Théories X et Y)
X (l’homme ne veut
pas travailler)
Cercle vicieux
Y (l’homme veut
travailler)
Cercle vertueux
6
1.4. Les tendances actuelles
Le courant mathématique
Méthodes de planification ont été mises au point au départ
par l’US Navy en 1957.
7
1.4. Les tendances actuelles
L’école néo-classique
S’inspire de l’école classique, utilise les acquis de l’école des relations
humaines et emprunte les outils développés par le courant mathématique.
Alfred Sloan
Peter Drucker Octave Gélinier
(dirigeant de Général
(Direction par (Direction
Motors)
objectifs) participative par
Décentralisation objectif) recherche
hiérarchique (le PDG Dépasser « faire le de la qualité totale
est incompétent en minimum pour se par une implication
matière tirer d’affaire » et étroite des la
opérationnelle il doit fixer des objectifs à définition des
se réserver les atteindre objectifs
aspects stratégiques
8
1.5. L’exercice du pouvoir dans l’entreprise
L'ajustement mutuel
9
2. Définitions, classification et formes
usuelles d’organisation des entreprises
10
2.1. Définition de l’entreprise
Approche économique
une réalité avec des faces multiples de l’entreprise
Trois approches de définition qui convergent vers
Approche sociale
Distingue entre les capitalistes (rentabilisent leur capitaux), les dirigeants
(maximisent la rentabilité) et les salariés (maximisent leur salaire).
Nécessité d’un dialogue social pour que l’entreprise fonctionne
Approche systémique
Un système composé d’éléments en interaction permanente qui subit,
impacte et s’adapte à son environnement pour continuer d’exister. Nécessité
de s’adapter à l’environnement général et spécifique
11
2.2. Classification des entreprises
2.2.1. La classification par activité
12
2.2. Classification des entreprises
2.2.1. La classification par activité
13
2.2. Classification des entreprises
2.2.1. La classification par activité
On examine les
valeurs ajoutées de
chaque activité de
l’entreprise
Comment on
opère la
classification
des
entreprises ?
L'activité élémentaire
qui obtient la A défaut, on utilise
pondération la plus l’effectif des
élevée est considérée employés ou le
comme l’activité chiffre d'affaires
principale de l’unité
14
2.2. Classification des entreprises
2.2.1. La classification par activité
Consulter https://www.hcp.ma
15
2.2. Classification des entreprises
2.2.3. La classification selon la dimension
Au niveau mondiale trois critères pour
L’effectif
Au Maroc
Le Chiffre Soit un CA hors taxes inférieur à
d’Affaires 75 MDH
Le total Bilan
Soit un total de bilan inférieur à
50 MDH au cours des deux
derniers exercices
La loi 53-00 formant Charte de la PME définit la PME comme " toute entreprise gérée et/ou administrée
directement par les personnes physiques qui en sont les propriétaires, copropriétaires ou actionnaires et qui
n'est pas détenue à plus de 25% du capital ou des droits de vote par une entreprise, ou conjointement par
plusieurs entreprises, ne correspondant pas à la définition de la PME "
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2.2. Classification des entreprises
2.2.3. La classification selon la dimension
Entreprise nouvellement créée
Un ratio
Un programme
d’investissement
d’investissement
par emploi inférieur
initial inférieur à 25
à
millions de DH
250 000 DH
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2.3. Les fonctions fondamentales au sein de l’entreprise
Approvisionnement
RD Production
Direction
Commerciali
Finance sation
Ressources
Humaines
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2.4. Définition de la structure organisationnelle
Opérationnels ou d’exploitation
1. Définir les
Fonctionnels qui assurent des activités de soutien
organes
D’état-major (conseil et aide à la décisions
19
2.5. Les déterminants de l’organisation des entreprises
20
2.5.1. Caractérisation de l’environnement global des
affaires
Création de
Marchés l’entreprise Obtention des
publics permis de
construire
Régulation du
marché du Raccordement
travail à l'électricité
Système Doing Business
de la Banque Mondiale.
Règlement de Transfert de
l'insolvabilité 12 domaines propriété
190 pays.
Protection des
Commerce investisseurs
Paiement des
transfrontalier minoritaires
taxes et impôts
21
2.5.1. Caractérisation de l’environnement global des
affaires
Définition des domaines et des
Deux types de
réformes :
Celles qui rendent les
Pour chaque affaires plus difficiles.
réformes
22
2.5.1. Caractérisation de l’environnement global des
affaires
Critères d’évaluation
Les coûts
Les délais Evalués en termes
relatifs par rapport à
Exprimés en jours
des variables
calendaires sauf
d’ordre
pour les procédures
macroéconomique
qui peuvent être
(comme le revenu
complétées
national) ou par
entièrement en
rapport à une
ligne.
grandeur spécifique
au domaine.
23
2.5.1. Caractérisation de l’environnement global des
affaires
Processus de réformes
Domaines
sont liées aux
politiques Politiques
publiques publiques les
plus
importantes
pour
l’entreprise :
Budgétaire
Monétaire
Le lobbying Commerciale
Les
des Marché du
entreprises
entreprises
subissent les travail
influence les
politiques
politiques
publiques
publiques
24
2.5.1. Caractérisation de l’environnement global des
affaires
l’environnement global des entreprises
Exemple:
Autres facteurs impactant
25
2.5.2. Caractérisation de l’environnement spécifique de l’entreprise
Client
Banque Fournisseurs
Position dans
concurrents
le marché
Environnement
spécifique de
l’entreprise
Qualité du
Nouveaux
dialogue
entrants
social
Réglementatio
Actionnaires
n spécifique
Salariés
26
2.5.2. Caractérisation de l’environnement spécifique de l’entreprise
Banques
Facteurs impactant l’environnement
27
2.5.2. Caractérisation de l’environnement spécifique de l’entreprise
Concurrents
Facteurs impactant l’environnement
Nouveaux
Connaitre ses
concurrents (prix, entrants Produits de
substitution
spécifique de l’entreprise
28
2.5.2. Caractérisation de l’environnement spécifique de l’entreprise
Facteurs impactant l’environnement
29
2.5.2. Caractérisation de l’environnement spécifique de l’entreprise
Système de Environnement
Environnement veille spécifique
global
Infrastructures Base de données Suivi de
Suivi de la Méthodes de l’évolution de la
conjointure et de traitement concurrence,
l’évolution des Rapports et alertes des fournisseurs
politiques Tableaux de bords et des relations
publiques sur la production, les au sein de
marchés, etc. l’entreprise
2.5.3. Les facteurs stratégiques et techniques
Large
Stratégie de ciblage
Etroite
Caractère inédit Origine de l’avantage Faible coût
31
2.5.3. Les facteurs stratégiques et techniques
Faible coût
Produire à faible coût
relativement aux
Différentiation Ciblage
concurrents Produire des produits Produire pour un
Facteurs stratégiques
32
2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.1. Organisation mécaniste versus organisation organique
33
2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.1. Organisation mécaniste versus organisation organique
Mécaniste Organique
Organisation conçue pour assurer Se caractérise par un faible
la prévisibilité du comportement recours aux règles et procédure
des individus et de la réalisation Privilégie la décentralisation et le
des fonctions. partage de la prise de décision,
Elle recourt intensément à la une définition large des
réglementations, une hiérarchie responsabilités et une structure
rigide de l'autorité, la centralisation d’autorité flexible, comportant
de la prise de décision et à une moins de niveaux hiérarchiques.
définition étroite des La priorité est données aux
responsabilités performances des équipes
La priorité est donnée au suivi des
procédures et des règles.
34
2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.1. Organisation mécaniste versus organisation organique
35
2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.1. Organisation mécaniste versus organisation organique
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2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.2. L’organisation hiérarchique
Principes
Unicité de commandement
Délégation de l’autorité Pouvoir
Responsabilité absolue Unicité du commandement
Le responsable détermine
avec rigueur les tâches et
objectifs attendus
Inconvénients
Rigidité, la lenteur des
décisions, risque de
déformation de l’ordre, risque
de cloisonnement,
l’information circule dans le
sens vertical et peu dans le
sens horizontal.
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2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.3. L’organisation fonctionnelle
Principes Pouvoir
Regroupement des activités par Donné aux chefs des
spécialité différentes professions.
Inconvénients
Risques de conflit entre les
responsables
Dilution de la responsabilité
Primauté aux spécialistes au
détriment de la vision globale
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2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.4. L’organisation hiérarchico-fonctionnelle
Principes
Pouvoir
Unité de commandement
Donné aux chefs des
combinée à une
différentes professions.
spécialisation du conseil
Inconvénients
surcoût de dualité des
responsables
Risques de double autorité́ et
de substitution de l’état-major
aux responsables
hiérarchiques
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2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.5. L’organisation divisionnelle
Principes
Décentralisation,
Pouvoir
Responsabilisation et contrôle à
Délégué aux divisions pour prendre
postériori.
les décisions
Regroupement en unités quasi
indépendantes
Inconvénients
Risques liés aux doubles emplois et
de non-respect de la séparation des
tâches
Risque de concurrence interne et de
rigidité de la gestion des carrières
inter-divisions.
Danger d'incohérence d'image et
perte de tout contrôle de la direction
40
2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.5. L’organisation divisionnelle
41
2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.6. L’organisation matricielle
Direction générale
Principes
Pouvoir
Développer des relations de
Donné aux chefs de projet dans la
collaboration latérales entre les
limite du périmètre et de la durée du
différents chefs du projet et les
projet
différentes directions :
Adminstration
Production
Marketing
Projet
R&D
Avantages
Facilite la participation des salariés
Contexte d’application S’adapte parfaitement aux
Entreprises articulées sur les changements stratégiques.
opportunités des marchés avec une L’abandon d’un projet ne se répercute
Direction du projet A
multi compétence pas sur les organes
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Développe la concurrence positive
entre les chefs de projet.
Inconvénients
Risques liés aux doubles emplois et de
Direction du projet B
non-respect de la séparation des
tâches
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Risque de concurrence interne et de
rigidité de la gestion des carrières inter-
divisions.
Danger d'incohérence d'image et perte
de tout contrôle de la direction
42
2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.6. L’organisation matricielle
Direction du Direction du
Projet
projet A projet B
Direction
Marketing Personnel Personnel
générale
43
2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.7. Les nouvelles tendances d’organisation
La structure multinationale
Des grandes sociétés qui travaillent dans des pays variés (multinationale vs mondiale)
Font face aux de maintenir une coordination entre produits, fonctions et zones géographiques et
gérer la diversité géographique, culturelle et linguistiques des différentes unités
Délégation de pouvoir aux implantations géographiques pour permettre aux managers ou
régionaux
Les directeurs des lignes de produits sont dotés d'une autorité mondiale et supplantent souvent le
pouvoir des responsables pays (Voir Cas d’Electrolux)
44
2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.7. Les nouvelles tendances d’organisation
L’organisation virtuelle
Les entreprises virtuelles, sont souvent des leaders (Google, Amazon ou
Microsoft) qui cherchent à imposer leurs standards techniques.
Virtualisation de tâches locales au sein de l’entreprise (le télétravail) ;
Virtualisation de la coordination des activités au sein de l’entreprise, par
exemple entre business units
Virtualisation de la coopération par la mise en place d’un réseau des parties
prenantes d’un projet interentreprises (Voir Cas de British Petroleum).
45
2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.7. Les nouvelles tendances d’organisation
46
2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.7. Les nouvelles tendances d’organisation
La structure plate
Abandon des différences hiérarchiques et permet à
l’ensemble du personnel d’être créatif et à l’écoute du
marché.
L’idéal et que chacun soit reconnu à sa juste valeur
contributive à l’ensemble.
L’impartition
Confier à d’autres entreprises une partie de ses activités
(fabrication, distribution...).
Favorise la coopération entre plusieurs entreprises,
juridiquement indépendantes, mais avec des liens
contractuels (Sous-traitance, concession et franchise).
47
2.6. Les formes usuelles d’organisation des entreprises
2.6.7. Les nouvelles tendances d’organisation
La concession
Le concédant à s’engage à approvisionner son concessionnaire en produits de sa
marque en contrepartie d’obligations (respect des quotas de vente, SAV, participation
aux actions promotionnelles...).
La sous-traitance
Un donneur d’ordre confie au sous-traitant un travail sur mesure selon un cahier des
charges avec risque de perte de confidentialité et de transformation du sous-traitant en
concurrent.
Sous-traitance de capacité : confier une partie de la production à d’autres
la sous-traitance de spécialité : faire appel à une entreprise à compétence
complémentaire
La franchise
Le franchiseur met à la disposition du franchisé une gamme de produits et une
assistance technique et commerciale moyennant le paiement d’une redevance en
fonction du chiffre d’affaires.
48
2.7. Digitalisation et organisation des entreprises
En cours
49
3. Compétences de base de la gestion
des entreprises
50
3.1. Compétences nécessaires à la gestion des organisations
1. Savoir se
gérer
2. Gérer la
7. Piloter le
communicatio
changement
n
7 compétences à
développer pour
une gestion efficace
6. Conduite des organisations 3. Gérer la
des équipes diversité
5.Gérer 4. Assurer
l’interculturel une gestion
morale
51
3.1. Savoir se gérer
52
52
3.1. Savoir se gérer
53
3. 1. Savoir se gérer
Etude de cas : Plan de carrière chez Johnson&Johnson
Naviguer dans une vie des affaires où le changement est permanent suppose des dirigeants à tous
les niveaux. La philosophie que nous appliquons pour former des dirigeants dans toute notre société
est intégrée dans nos Normes de leadership, qui combinent les valeurs de notre credo, nos résultats
commerciaux et nos compétences directoriales dans un ensemble exhaustif et objectif de principes
et de comportements que les personnes et les unités opérationnelles autonomes peuvent exploiter
pour guider leur travail constant de développement de compétences directoriales, à savoir:
• La priorité au client et au marché,
• L'innovation,
• La mise en œuvre de partenariats interdépendants,
• La maîtrise de la complexité,
• La progression de l'entreprise et de son personnel.
Les salariés jouent un rôle essentiel dans la conduite de leur propre progression chez Johnson&Johnson. Le
programme i-Lead les aide en fournissant un modèle sur lequel les personnes travaillent avec leurs supérieurs
pour définir un plan de développement hautement personnalisé et autogéré. Ce modèle montre que l'intéressé,
le supérieur et l'entreprise jouent des rôles combinés dans le renforcement des compétences directoriales
d'une personne. Dans le processus i-Lead,
• La personne conduit la progression en recherchant des retours d'information et en se
montrant engagée dans une amélioration continue;
• Le supérieur appuie l'engagement de la personne, dirige par l'exemple et établit un
processus de communication effectif;
• L'entreprise vit dans une culture favorable à l'apparition de dirigeants à chaque niveau,
tout en fournissant les systèmes, les processus, les outils et les ressources nécessaires au
développement d'aptitudes à la direction.
Voir http://wwwjnj.com
54
3.2. Gérer la communication
55
3.2. Gérer la communication
Avoir une écoute active à même de demander des informations et des opinions et
d’obtenir des réponses pertinentes. Cette compétence contribue à introduire dans le
dialogue les informations et les émotions à même de réduire les malentendus.
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3.2. Gérer la communication
57
3.3. Gérer la diversité
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3.3. Gérer la diversité
Sélection de catégories de diversité
59
3.3. Gérer la diversité
60
3.3. Gérer la diversité
Etude de cas : Stratégie de la diversité chez Fannie Mae
Toute décision d'entreprise prise chez Fannie Mae est régie par dix engagements, qui
représentent les valeurs définissant l'esprit de la compagnie. Celui de la diversité et
stipule : Nous nous engageons à favoriser la diversité. Fannie Mae s'est fixé pour
objectif d'assurer à tous ses salariés l'égalité des chances, pour leur permettre
d'atteindre leur plein potentiel. L'institution s'engage à assurer un climat dans lequel :
• Les salariés bénéficient d'un traitement équitable ;
• L'appréciation et les récompenses se fondent sur la compétence et le mérite ;
• Les salariés jouissent d'un accès égal à la promotion ;
• Ils se respectent et ne pâtissent pas de harcèlement, de discrimination et
d'intolérance ;
• La diversité de la société se reflète à tous les niveaux de l'institution ;
• La progression des salariés est considérée essentielle au succès de l'organisation.
Fannie Mae a créé un bureau de la diversité qui travaille étroitement avec la division
des ressources humaines pour mettre en place des politique de discrimination
positive, au règlement des conflits et à la diversité du personnel.
61
3.4. Assurer une gestion
morale
L'aptitude à assurer une gestion
morale englobe la capacité générale
d'intégrer des valeurs et des principes
distinguant le bien du mal dans la
prise de décision et le choix des
comportements. L'éthique se compose
des valeurs et des principes qui
distinguent le bien du mal.
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3.4. Assurer une gestion
morale
Identifier les principes de la prise de décision et du comportement moraux
(voir chapitre 13) et évaluer l'importance des problèmes éthiques en étudiant
différentes lignes de conduite.
Faire preuve de dignité et de respect envers les autres dans les rapports de travail,
ainsi en agissant contre des pratiques discriminatoires, pour autant que les mesures
prises soient réalistes sur un plan individuel et qu'elles prennent en compte le poste
de l'intéressé (voir chapitre 11)
Faire preuve d'une honnêteté et d'une ouverture limitées uniquement par des
considérations relevant du droit, du respect de la vie privée et de la concurrence
(voir chapitres et 12).
63
3.4. Assurer une gestion morale
Trois cas de dilemmes étiques
Cas 1 : Aujourd'hui, un client nous a demandé un produit. Informé par
nous de notre prix, il a déclaré que c'était trop cher pour lui. Je sais
qu'il pourrait acquérir le produit à un moindre prix chez un concurrent.
Dois-je lui parler du concurrent ou le laisser partir sans qu'il obtienne
ce dont il a besoin ? Que dois-je faire ?
Cas 2 : Un collègue de travail m'a dit qu'il envisage de quitter la société
d'ici deux mois et commencer le nouvel emploi qui lui a été garanti.
Entre-temps, ma patronne m'a dit qu'elle n'allait pas me confier une
nouvelle fonction dans notre société, car elle allait la donner maintenant
à mon collègue. Que dois-je faire ?
Cas 3 : Mon patron m'a dit que l'un de mes employés faisait partie du petit
nombre de ceux qui allaient être prochainement licenciés et que, pour
l'instant, je ne devais rien lui dire, pour éviter qu'il n'en informe toute
l'entreprise et que celle-ci ne soit bientôt en ébullition. Entre-temps, j'ai
appris de l'intéressé qu'il envisageait d'acheter un appareil dentaire pour sa
fille et un nouveau tapis pour sa maison. Que dois-je faire ?
Extrait de Don Hellriegel et John W. Slocum :"Management des organisations" P 21
64
3.4. Assurer une gestion morale
Exercice : Mesurer la gestion morale à l’Esith !
Répondez aux dix affirmations qui suivent indiquant le degré auquel, selon vous, la
pratique à l’Esith se reflètent dans chaque affirmation. Utilisez une l'échelle de 1 (sans
aucun rapport avec la réalité) à 10 (largement conforme à la réalité). La note 5 doit
correspondre à une position neutre (je ne peux ni confirmer ni infirmer)
1. Je ne craignais pas, en rapportant les écarts de conduite d'autrui, de représailles de la direction.
2. Avec les autres étudiants, je faisais confiance à la direction pour agir honnêtement.
3. En prenant des décisions importantes, les dirigeants et d'autres salariés prenaient en compte les conséquences
morales des différentes solutions étudiées.
4. Par l'application d'une politique et de pratiques bien rôdées, la direction agit honnêtement avec les étudiants.
5. Les supérieurs jugeaient que les capacités fondamentales relevant de l'aptitude à assurer une gestion morale
étaient importantes et s'y conformaient en permanence.
6. Avec mes collègues, je n'ai jamais eu le sentiment de subir des pressions pour adopter des pratiques jugées par
nous douteuses ou immorales.
7. Mon école a pour habitude de se comporter honnêtement, au lieu de faire simplement des opérations
génératrices de profits rapides et d'autres avantages.
8. La politique et la conduite escomptée en matière d'éthique donnent lieu à une communication efficace auprès
de tous les étudiants.
9. Les entorses ou les manquements à la politique et à la conduite escomptée en matière d'éthique ont des
conséquences qui font l'objet d'une communication claire et qui, dans le cas de violations, sont renforcées par
des mesures.
10.Une productivité individuelle élevée, obtenue par la violation ou le détournement de la politique et de la
conduite escomptée en matière d'éthique, n‘est pas tolérée.
Résultat : 80-100 (hautement morale) 79-61 (Des améliorations sont requise) 40-60 (les pratiques et les signaux
en matières d’éthiques sont incohérents et contradictoires) 10-40 (une organisation immorale)
65
3.5. Gérer l’interculturel
L'aptitude au management interculturel englobe la capacité générale
de percevoir et de comprendre les ressemblances et les différences qui
caractérisent les nations et les cultures et de poser les problèmes
fondamentaux sur les plans organisationnel et stratégique avec un
esprit ouvert et curieux. La culture est le mode de vie, de pensée et de
croyance dominant que les gens créent et transmettent,
consciemment ou inconsciemment, aux générations qui suivent. Pour
exister, une culture doit:
• être l'apanage de la grande majorité des membres d'un groupe
important ou de l'intégralité d'une société;
• être transmise de génération en génération;
• former le comportement, les décisions et les perceptions du monde.
Les valeurs culturelles d'une culture en constituent une
caractéristique essentielle - les croyances embrassées, consciemment
ou inconsciemment, définissant les préférences générales et les
comportements, ainsi que le bien et le mal. Elles se reflètent dans la
morale, les coutumes et les pratiques établies d'une société.
66
3.5. Gérer l’interculturel
Comprendre et motiver les salariés dont les valeurs et les attitudes diffèrent
et peuvent aller d'un style de travail occidental, plus individualiste, à des
attitudes paternalistes et non-occidentales jusqu'au summum de la mentalité
collectiviste selon laquelle « l'État prendra soin de moi».
S'attaquer aux problèmes avec une mentalité ouverte sur le monde. Cela
implique d'analyser le milieu dans une perspective mondiale, par une étude
permanente des tendances imprévues, susceptibles de créer des menaces ou
des opportunités (raisonner mondialement et agir localement)
67
3.5. Gérer l’interculturel
Les valeurs interculturelles
68
3.6. Conduite des équipes
69
3.6. Conduite des équipes
Déterminer les circonstances dans lesquelles la stratégie est adaptée à
l’équipe à mobiliser. Engager ou diriger le processus visant à fixer à l'équipe des
objectifs d'action clairs. Prendre part à la direction ou assurer l'impulsion dans
la définition des responsabilités et des tâches de l'équipe et de ses membres pris
individuellement.
70
3.6. Conduite des équipes
Etude de cas : Les équipes dans l’usine Green Giant de la société Pilsbury
L'organisation de l'usine Green Giant se fonde sur 48 équipes. Le directeur de l'usine
se rappelle que, lors du lancement d'équipes par la direction «il s'agissait
prioritairement d'amener les équipes à se diriger ou à se gérer».
Le chef de l'équipe de distribution se rappelle comment avec ses équipes de
conducteurs d'élévateurs, il a récemment intégré la distribution des légumes surgelés
et secs dans un centre unique de répartition centralisée, avec l'appui d'équipes
fonctionnelles transversales.
«Nous avons assuré pendant six mois la formation de nos conducteurs d'élévateurs,
qui faisaient la navette entre les légumes secs et les légumes surgelés, mais,
aujourd'hui, nous assistons à une réduction significative des coûts. De plus, nous
utilisons mieux notre personnel, en réduisant le nombre d'heures supplémentaires ». Il
remarque que le nombre de caisses par heure payée est actuellement supérieur aux
prévisions, et il ne s'est produit aucun accident dans la distribution depuis 27 mois.
La direction de l'usine a mis en œuvre un programme d'intéressement dans lequel
50% du potentiel de rentabilité de l'usine sont affectés à une caisse dont le montant
est partagé entre tous les membres des équipes. L'usine a également lancé un
programme de récompenses pour la sécurité, fondé sur le nombre de mois que les
salariés mettent à leur actif sans blessure. Au bout de trois mois, ils reçoivent un bon
d'achat pour un lecteur multimédias d'une valeur de 15 $, de six mois un dîner
préparé par un traiteur, et de 12 mois un jour de congé.
http://www.pillsbury.com
71
3.7. Piloter le changement
72
3.7. Piloter le changement
Appliquer les six compétences analysées antérieurement au diagnostic, à la
mise au point et à la réalisation des changements nécessaires et assurer
l'impulsion dans le processus de planification du changement (voir chapitres 11
et 12). Dans de nombreux cas, une fois la crise terminée, il faut remplacer
l'autocrate dominateur par un dirigeant plus démocratique ou plus libéral.
73
3.7. Piloter le changement
Etude de cas : Santin engineering se lance dans le vitesse
L'entreprise Santin Engineering assure la fabrication rapide de prototypes destinés à
des industriels. Ses clients comptent sur elle pour les aider à satisfaire l'exigence de
leur clientèle. L’un d’eux précise « J'ai affaire à une industrie de composants
d'ordinateurs personnels, où la période de mise au point d'un nouveau produit, qui
était de deux ans il n'y a pas longtemps, s'établit désormais à six mois, voire moins.
De plus, dans certains cas, nous devons être capables d'aider nos clients à faire volte-
face dans un délai susceptible d'atteindre un maximum d'un mois. L'industrie de la
mode fonctionne de même : l'on peut y voir des articles démolis par des concurrents
avant même leur entrée sur le marché. C'est dire que notre aptitude à trouver une
solution personnalisée face au client est cruciale. Nous subissons une pression
constante pour réduire leurs délais et pour les aider à obtenir un produit en
fonctionnement dans un délai aussi court que possible.
Au lieu d'esquiver l'impératif de la vitesse d'un albatros, les 60 salariés et le patron s'y
lancent et font de Santin Engineering une entreprise rapide. Les salariés travaillent
couramment pendant la nuit et les week-ends pour aider les clients à raboter des
heures et des jours précieux dans le processus de mise au point. Santin assure la
formation continue de ses salariés afin de garantir une flexibilité maximale pour ses
clients. Les logiciels informatiques permettent aux ingénieurs de réaliser rapidement -
et même pendant une réunion avec un client - des représentations en plastique des
éléments du produit sur place.
http://www.santineng.com
74
4. Les fondements d’une
direction efficace
75
4.1. Les fondements d’une direction efficace
4.1.1. Leadership versus manager
"Le leader ne demande pas à son équipe plus qu’elle ne peut donner, mais il
réussit à demander et il obtient plus que son équipe croyait possible !"
John W. Gardner, Excellence, 1984
76
4.1. Les fondements d’une direction efficace
4.1.2. Modèles traditionnels du leadership
La maturité et
largeur de vue
L’intelligence
Modèle de
trait de
caractère
La volonté de
L’honnêteté réalisation
Limite principale
On ne peut pas démonter avec exactitude une corrélation parfaite
entre les traits de caractères spécifiés ci-dessus et l’efficacité
77
4.1. Les fondements d’une direction efficace
4.1.2. Modèles traditionnels du leadership
Considération : Leadership
Capacité d’établir des
comportemental
relations de confiance
mutuelle, de
communication
réciproque, de respect
pour les idées des capacité d’initiation structurelle :
salariés et de
compréhension de leurs Degré auquel les leaders définissent et
sentiments prescrivent les rôles de leurs
subordonnés afin de leur permettre de
fixer et de réaliser des objectifs dans
leurs domaines de compétences
Remarque
Ces caractéristiques ne sont à ce titre ni nécessairement
complémentaires ni obligatoirement exclusives
78
R1 : Peu compétents et non motivés
4.1. Les fondements d’une direction efficace R2 : Peu compétents et motivés
R3 : Compétents et peu motivés
4.1.3. Modèle situationnel de Hersey et Blanchard R4 : Compétent et motivés
Limite
On suppose une homogénéité des comportements des personnes
constituant les équipes à diriger ce n’est pas toujours le cas
79
4.1. Les fondements d’une direction efficace
4.1.4. Modèle de leadership Vroom-Jago : Cinq styles
Délégation Consultation
Décideur
personnelle
Cinq styles de
leadership
Conciliateur
Consultation
d’équipe
80
4.1. Les fondements d’une direction efficace
4.1.4. Modèle de leadership Vroom-Jago : Une matrice pour choisir le style
Matrice des choix de style de leader de Victor VROOM et Arthur JAGO
C o m p é te n c e d e
Im p o rta n c e d e
Im p o rta n c e d e
P r o b a b i li t é d e
E x p e rtise d u
E x p e rtise d e
E n o n c é d u p r o b lè m e
l ’é q u i p e
S o u t ie n d e
la d é c i s i o n
le a d e rs h ip
l ’a d h é s i o n
l’ a d h é s i o n
Note : Le tiret (-)
l ’é q u i p e
l’é q u i p e
signifie que le facteur
ne joue pas
G - - - Décide
G Délègue
G
G G F
F
F - Consulte le groupe
F - -
G Concilie
G
G G F Procède à une
G
F - consultation
F - - individuelle
G F
G Concilie
G
G F
F
F - Consulte le groupe
F - -
G - - - - Décide
G Concilie
G
F G F Procède à une
F -
F - consultation
F - - individuelle
G - - - Décide
G - G Délègue
F F - -
F Concilie
F - - - - - Décide
81
4.1. Les fondements d’une direction efficace
4.1.5. Modèle de leadership transactionnel
Leadership transactionnel
Management passif
par exception :
intervenir quand les problèmes
deviennent sérieux
82
4.1. Les fondements d’une direction efficace
4.1.5. Modèle de leadership charismatique
Leadership
charismatique
Reflète la force
83
4.1. Les fondements d’une direction efficace
4.1.6. Modèle de leadership visionnaire
Motivation Stimulation
inspirante intellectuelle
Leadership
visionnaire
Influence idéalisée
Considération individualisée
84
4.2. Gestion du changement
4.2.1. Défis et stratégies du changement
Mondialisation des
marchés
Changement de nature
Digitalisation de de la population active et
l’économie mondiale du marché du travail
85
4.2. Gestion du changement
4.2.1. Défis et stratégies du changement
Stratégie de progression
Moyens Stratégie économique
organisationnelle
86
4.2. Gestion du changement
4.2.1. Diagnostic organisationnel
87
4.2. Gestion du changement
4.2.2. Identifier et convaincre les résistances au changement
Raisons
économiques
Perception du Trait de
changement personnalité
Résistance au
changement émanant
des individus
Peur de
Habitudes l’inconnu
88
4.2. Gestion du changement
Identifier et convaincre les résistances au changement
Résistance au changement
émanant des organisations
89
4.2. Gestion du changement
4.2.2. Gérer la dynamique de changement
Processus
Dégèle – Changement - Regèle
90
4.2. Gestion du changement
4.2.2. Promouvoir le changement
91
4.3. Digitalisation et défis de gestion
En cours
92