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OBJECTIFS DU MODULE
Le cours de connaissances et organisation des entreprises permet d’initier les étudiants aux
concepts de base liés à la gestion de l’entreprise ainsi qu’à ses enjeux. Il leur permet de
comprendre comment les entreprises coordonnent le travail afin de réaliser leurs objectifs
dans les meilleures conditions.
Ce cours est orienté vers la découverte de nouveaux concepts théoriques qui mettent
l’accent sur l’entreprise, son évolution à travers les courants de pensée. Il vise à amener les
étudiants à appréhender la meilleure allocation possible des ressources à travers la
planification, l’organisation, la direction et le contrôle. Les étudiants seraient ainsi
encouragés à réfléchir par eux-mêmes sur la manière d’appliquer les concepts théoriques
en situations réelles.
PROGRAMME
Chapitre 1 : La gestion et le gestionnaire
Section 1 : Qu’est-ce que l’entreprise ?
Section 3 : Le gestionnaire
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Section4 : L’approche situationnelle ou la théorie de la contingence
Chapitre 3 : La planification
Section 1 : Planification, définitions, caractéristiques
Chapitre 4 : L’organisation
Section 1 : Choix de base de l’organisation
Chapitre 5 : La direction
Section1 : définitions et utilité
Section2 : la motivation
Section3 : le leadership
Chapitre 6 : Le contrôle
Section1 : Définitions et utilités
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CHAPITRE 1 : L’ENTREPRISE ET LA GESTION
Objectif Se familiariser avec les concepts de base et les principes
généraux relatifs à l’entreprise et à la
de gestion.
Introduction L’entreprise est une entité socio-économique qui présente un
certain nombre de caractéristiques qui font sa singularité par
rapport à d’autres entités. La gestion de l’entreprise réside
dans la manière de savoir prendre en considération les
singularités de l’entreprise, les influences environnementales
qu’elle ne peut éviter mais aussi d’appliquer les règles de la
gestion rigoureuse qui se basent sur des principes et des
techniques scientifiques.
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ressources financières. Elle dispose aussi d’une autonomie
décisionnelle puisqu’elle fixe librement ses objectifs.
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2. La gestion : Science : le gestionnaire utilise certains principes de base pour
Science ou résoudre les problèmes relatifs à l'entreprise.
Art? -Art : le gestionnaire doit se fier également à son expérience et
à son intuition.
A retenir ! La gestion est une démarche rationnelle,
objective et méthodique (science) mais qui nécessite un
certain talent et une certaine expérience (art) pour être
appliquée sur le terrain efficacement. Science et art se
complètent !
3. Importance de L’apport de la gestion aux entreprises est multiple :
la gestion ✓ La rationalité : la gestion est une démarche rigoureuse,
un processus méthodique qui s’applique à toute forme
d’organisation. Elle procède à des choix objectifs, à des
approches scientifiques permettant d’être efficace, en
optimisant l’exploitation des ressources et leur choix.
✓ L’efficacité : cette rationalité est au service de la réalisation
des objectifs de l’organisation. La gestion contribue à
améliorer l’efficacité, par la fixation d’objectifs, par la
mobilisation autour des objectifs, par le suivi de leur
réalisation, etc.
✓ L’efficience : l’efficacité en gestion n’a de sens que quand
elle s’accompagne d’une utilisation optimale des ressources.
L’efficience mesure ce rapport (résultats/ ressources) ;
✓ La pertinence : décrit l’adéquation des moyens ou
ressources utilisées aux objectifs. C’est également un critère
important en gestion.
Section 3 : le gestionnaire
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2. Les activités du 1 Déterminer une mission
gestionnaire 2 Fixer des objectifs à long terme
2.1. La dimension 3 Arrêter des stratégies
stratégique activités 4 Formuler des politiques
5 Etablir des plans à moyen terme, etc.
du gestionnaire
2.2. La dimension
opérationnelle des 6 Définir des plans à court terme
activités du 7 Planifier le travail quotidien
gestionnaire 8 Assurer les fonctions :
✓ Rôle informateur
✓ Porte-parole
Travaux dirigés
7
Glossaire
8
CHAPITRE 2 : LES ECOLES DE PENSEE EN MANGEMENT
Chaque mouvement s’est développé en réaction, et non en opposition à celui qui l’a précédé
en l’intégrant au moins partiellement. Ainsi, par développements successifs, les différents
mouvements ont fini par former un corpus théorique. D’une école à l’autre, d’un mouvement
à l’autre, les frontières sont plus ou moins floues et l’appartenance d’un auteur à un courant
ou à un autre est plus ou moins discutable.
D’abord apprenti dans un petit atelier de mécanique à Philadelphie puis ouvrier, contremaître,
ingénieur en chef et enfin consultant en organisation industrielle, F.W. TAYLOR est le
fondateur de l’organisation scientifique du travail (O.S.T). Ses vues, exprimées notamment
dans shop Management (1903) et PRINCIYYES OF SCIENTIFIC MANAGEMENT (1909),
restent sur l’idée directrice selon laquelle on peut augmenter la productivité de l’ouvrier sans
augmenter sa fatigue et en le gratifiant de meilleurs salaires.
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Principes
A la suite de F.W. TAYLOR, ses nombreux disciples vont développer ses méthodes et
techniques. On peut citer deux proches collaborateurs : F. GILBRETH qui a établi les principes
de la simplification des mouvements et H. GANTT (1861-1919), concepteur de nombreux
graphiques utiles à la direction des entreprises dont l’un porte son nom. Aux Etats-Unis, le
taylorisme se prolongera par le FORDISME et le travail à la chaîne.
1.1.2. Limites :
Les méthodes de TAYLOR ont été vivement critiquées parce qu’elles ont donné lieu à des
déviations et à des schématisations éloignées de sa pensée originelle. Le modèle de TAYLOR
a souvent été associé à des conditions de travails déplorables, voire inhumaines. En tout état
de cause il importe de retenir que la logique taylorisme de production s’est avérée
particulièrement adaptée aux conditions sociales du début du 20ème siècle.
Ingénieur puis directeur des mines de Decazeville, H. FAYOL est à la direction ce que F. W.
TAYLOR est à l’atelier.
Dans son ouvrage « Administration industrielle et générale » (1920), FAYOL analyse et classe
les activités de l’entreprise en six groupes de fonctions :
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Fonction Activités
4. Unité de commandement : règle fondamentale qui édicte que, pour une action
quelconque, un agent ne doit recevoir des ordres que d’un seul chef.
5. Unité de direction : un seul chef et un seul programme d’opération visant le même
but.
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8. Centralisation : est un fait d’ordre naturel, mais le degré de centralisation et de
décentralisation, est fonction de l’activité et de la qualité du personnel.
9. Hiérarchie : la voie hiérarchique est le chemin que suivent, en passant par tous les
degrés de la hiérarchie, les communications qui partent de l’autorité supérieure ou qui
lui sont adressées. Ce chemin est imposé à la fois par le besoin d’une transmission
assurée et par l’unité de commandement. Les passerelles, dans la mesure où elles ont
été par la hiérarchie, sont parfois recommandées parce que plus simples et plus
rapides.
10. Ordre matériel et social : « une place pour chaque chose et chaque chose à sa place.
13. Initiative : « toutes choses égales par ailleurs, un chef qui sait donner de l’initiative à
son personnel est infiniment supérieur à un autre qui ne le sait pas ».
14. Union et harmonie du personnel : tout en insistant sur le principe de l’unité de
commandement Fayol recommande d’éviter les démarches de type « diviser pour
régner ». Il recommande d’éviter l’abus des communications écrites.
Le sociologue Max WEBER dégage une typologie des organisations basée sur l’origine de
l’autorité, « aptitude à faire observer volontairement les ordres », qu’il distingue du pouvoir, «
aptitude à forcer l’obéissance ». Dans ce sens, il met en évidence trois types d’autorité.
Dans l’esprit de Max WEBER, le terme de bureaucratique est la forme la plus efficace
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d’organisation. Elle s’appuie sur :
Conclusion :
Postulats Principes
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L’homme : Il est possible de dégager des principes
universels :
- Est un être logique et raisonnable
- Est naturellement paresseux et Supervision (contrôle) nécessaire
fraudeur
Coordination imposée par le haut
- Est un être économique, motivé
uniquement par le salaire Délégation d’autorité de haut en bas
- Recherche la sécurité et la
définition stricte de son travail Système équitable de rémunération, définition
- Assimile bien les tâches simples et des tâches rigoureuses, objective et
impersonnelle
faciles
Division du travail, spécialisation
L’entreprise est un système :
Il existe un « ONE BEST WAY » de production
- Rationnel qui doit s’imposer à tous
- Mécaniste
La productivité est la
mesure de l’efficacité
Malgré leurs limites, ces doctrines étaient particulièrement adaptées à l’esprit et aux conditions
de leur époque. L’école classique a vieilli, mais comme le note B. LUSSATO, « certains de
ses principes demeurent valables et il est indispensable de bien les connaître avant
d’entreprendre toute action d’organisation. En définitive, elle constitue un cadre de référence
essentiel par rapport auquel de nombreuses écoles se définiront ultérieurement, par
affirmation ou par négation ».
La crise de 1929 est à l’origine d’un certain mouvement de contestation de la pensée classique
et de son rationalisme. Tel est le contexte dans lequel se développe l’école des relations
humaines, en réaction aux limites de l’école classique.
Emigré aux Etats-Unis en 1922, l’australien G.E. MAYO (1880-1949) est considéré comme le
fondateur du mouvement des relations humaines et de la sociologie du travail. Professeur et
chercheur, il réalisa plusieurs en quêtes sur la psychologie industrielle. La plus connue, dite «
expérience de HAWTHORNE » fut menée entre 1927 et 1932 dans un atelier de la «
WESTERN ELECTRIC » à Chicago avec ses collaborateurs de la HARVARD BUSINESS
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SCHOOL.
L’expérience :
Son objet a consisté à étudier les effets de certaines variations de l’environnement physique
et des conditions de travail (éclairage, horaires, primes, temps de repos) sur la productivité
d’un groupe expérimental de six ouvrières volontaires dans un atelier de bobinage.
Les résultats :
Les résultats du groupe expérimental, comparés à ceux d’un groupe témoin, ont montré que
la productivité augmentait avec l’amélioration des conditions de travail (effet attendu) et
continuait d’augmenter quand on détériorait ces conditions (effet inattendu).
Les conclusions :
Cette expérience a amené E. MAYO à conclure que les gains de productivité constatés ne
résultaient pas de l’amélioration des conditions de travail mais du changement des relations
sociales entre les membres du groupe, devenus une équipe homogène, et entre le groupe et
la direction. La motivation économique n’était donc pas le seul élément moteur du
comportement. C’est la raison pour laquelle E. MAYO préconise la mise en place de structures
d’autorité laissant plus de responsabilités aux travailleurs.
A la décision en tant que procédure de changement : il est plus facile de changer des
individus formés en groupe que de changer chacun d’eux séparément. L’influence
sociale permet de résorber le malaise lié à l’incertitude ressentie par les individus qui
sont en conflit d’idées et de jugement avec d’autres éléments du groupe. Elle s’exerce
selon trois modalités différentes : normalisation, conformité du groupe, innovation.
Aux styles de leadership et à leur influence sur l’atmosphère et le fonctionnement d’un
groupe.
Aux processus d’émergence de structures de groupes en relation avec les processus
d’influence.
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K. LEWIN démontra en particulier la supériorité de l’autorité démocratique et le laisser-faire en
matière de rendement et de satisfaction.
- Supervision
- Salaire
- Relations personnelles
- Conditions de travail
La non-satisfaction de ces besoins engendre des conflits, mais leur satisfaction n’apporte
aucun contentement supplémentaire.
- Achèvement
- Reconnaissance
- Responsabilité
- Avancement
Eviter le mécontentement :
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Les facteurs de mécontentement peuvent facilement être éliminés et cela fait partie des
revendications des travailleurs. La réponse réside dans une prise en compte de
l’environnement du travail et dans la mise en œuvre d’une politique sécurisante, axée sur
l’amélioration :
De la rémunération
Provoquer la satisfaction :
On sait que les besoins humains sont multiples et lorsque l’on veut motiver une personne, il
est difficile de savoir quel besoin ressent-elle pour lui proposer un motif de satisfaction.
Abraham Maslow (1961) a proposé une classification des besoins en cinq catégories et a
développé une théorie connue sous le nom de hiérarchie des besoins. Selon lui, le besoin ne
détermine le comportement que s’il n’est pas satisfait, les besoins surgissent au niveau de la
conscience en suivant un ordre particulier :
D’abord les besoins physiologiques nourriture, abri, survie) puis les besoins de sécurité
(sécurité du moment et de l’avenir), les besoins d’estime et de reconnaissance (sentiment de
valeur), enfin les besoins d’accomplissement et de réalisation de soi mise en œuvre de ses
propres capacités, estime de soi, sentiment d’être proche de (son idéal du moi). Selon Maslow
l’individu n’éprouve des besoins supérieurs sociaux, d’estime ou (de réalisation de soi) que
s’il a déjà satisfait à un certain degré les besoins de niveau inférieur (besoins physiologiques
et de sécurité).
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3.
4. Besoins supérieurs
5. Réalisation
6.
De soi
7.
8.
Estime – reconnaissance
9. Besoins
10. Inférieurs
11. Appartenance
Sécurité
Physiologiques
Cette théorie a été beaucoup critiquée surtout parce qu’elle néglige la dimension culturelle et
sociologique qui peut perturber l’ordre des besoins que Maslow considère comme universel.
De même qu’on lui reproche son manque de précision quant au niveau de satisfaction d’un
besoin inférieur pour qu’un besoin de niveau supérieur apparaisse, néanmoins elle a inspiré
beaucoup d’autres auteurs qui ont développé des théories enrichissant l’analyse de la
dynamique des besoins humains.
Michael Maccoby (1990) considère que cette théorie reproduit les principes de l’organisation
bureaucratique du système industriel : aux travailleurs des niveaux inférieurs les besoins de
survie de ‘’ l’homme économique’’, à la maîtrise et aux cadres moyens les besoins de statut et
de pouvoir de ‘’l’homme sociologique’’, aux cadres supérieurs les besoins – également
supérieurs- de réalisation de soi. Ce modèle est critiquable car, selon l’auteur, le système
actuel de l’organisation des entreprises se fonde sur les interrelations, la coopération, la
communication pour la réalisation des performances. De ce fait, les employés ne doivent pas
être considérés isolement dans leur individualité.
Le psychologue DOUGLAS MAC GREGOR (1906-1964) oppose deux styles de direction qui
reposent sur les postulats différents :
La théorie X :
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Selon cette théorie pessimiste :
L’homme moyen éprouve une répugnance naturelle pour le travail, il cherche donc à
l’éviter ;
Pour réaliser les objectifs de l’entreprise, les hommes doivent dirigés, contrôlés,
contraints ;
Il est logique alors de préconiser une direction par le contrôle et la contrainte (bâton/carotte).
Critique de la théorie X :
D.MAC GREGOR reproche à la théorie X d’ignorer une partie des besoins de l’homme ; c’est
précisément à partir de la hiérarchie de ces besoins, établie par le psychologue Abraham
MASLOW, qu’il fonde sa théorie Y du management. Les méthodes de sanctions qui découlent
de la théorie X sont inadaptées et peu efficaces car elles reposent sur des motivations peu
importantes.
La théorie Y :
• La consommation d’énergie physique ou mentale pour le travail est aussi naturelle que
le jeu ou le repos.
• Le contrôle par une autorité extérieure et les menaces de sanctions ne sont pas les
seuls moyens pour susciter les efforts en vue des objectifs de l’organisation entreprise.
L’homme est capable de motivations personnelles et d’autocontrôle au service des
objectifs qu’il doit prendre en charge.
• L’être humain ordinaire apprend, lorsqu’il se trouve placé dans des conditions
favorables, non seulement à accepter les responsabilités, mais encore à les
rechercher.
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2.4. Apports et limites de l’école des relations humaines
L’école des relations humaines a marqué une transition entre l’école classique, dont elle est
le complément indispensable, et les mouvements contemporains. Les différences essentielles
entre la théorie classique de l’organisation et celle des relations humaines sont schématisées
dans le tableau ci-dessous :
Le grand mérite de cette école a été la mise en évidence du sentiment d’appartenance mais
on lui reproche :
- Son inefficacité opérationnelle (la coopération amicale ne constitue pas une motivation
suffisante) ;
- Une méconnaissance du rôle de la technologie ;
- Une certaine naïveté car ses idées sont sous-tendues par la conception suivante : plus
l’homme est heureux et plus il est productif. Le paternalisme constitue une forme
caricaturale de cette conception.
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groupe de travail pour l’atteinte des objectifs de l’entreprise, sans toutefois tenir compte du
paramètre humain dans toute sa complexité. Les théories de MAC GREGOR et LIKERT,
notamment, prolongent et affinent cette approche.
Les études de RENISS LIKERT prolongent celles de MAYO et LEWIN sur les relations de
l’homme au travail. Psychologue américain, professeur de psychologie industrielle, il préconise
une organisation par groupe qui autorise la prise en compte des valeurs personnelles de
chacun.
Il détaille une cinquantaine de traits caractéristiques des organisations sur chacun desquels
se différencient quatre styles de direction :
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- Le style participatif de groupe qui s’appuie sur des rapports de coopération entre
membre de l’organisation, sur la prise de décision et le contrôle en groupe et enfin sur
la fixation en groupe d’objectifs globaux et personnels ambitieux.
LIKERT conseille la constitution de groupes pour réduire les distorsions dans le cheminement
des informations. Le mode de direction participatif est souvent celui qui est le plus compatible
avec les attentes des membres de l’organisation.
C’est surtout dans l’étude de la prise de décision que l’école des systèmes sociaux a fait
preuve d’originalité. Economiste américain, prix Nobel d’économie en 1978, Hebert Alexander
SIMON (1916) analyse l’économie comme une science du comportement, notion qu’il applique
aux organisations et au processus de décision dans l’entreprise. Remettant en cause la valeur
opératoire des modèles mathématiques, il approfondit le concept de rationalité limitée, basé
sur la connaissance approximative des choix possibles.
L’étude du processus de décision montre que la rationalité des décisions, c'est-à-dire leur
adéquation aux buts, est limitée. En effet :
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Richard M. CYERT et James G. MARCH ont développé les idées de H.A. SIMON et contribué
fortement à la théorie du comportement de la firme. L’étude du mécanisme des décisions dans
l’entreprise les conduits à s’intéresser aux modèles de procédures à l’intérieur des entreprises,
modèles dont le but est de décrire le processus d’élaboration des décisions, de prédire le
comportement de l’entreprise en faisant fonctionner le modèle selon les conditions variables
du marché. Leur théorie de comportement de l’entreprise est fondée sur les quatre conceptions
fondamentales suivantes :
Education de l’organisation.
Facteurs internes La technologie : Selon la technologie utilisée, la structure semble être différente
Woodword (1958) woodword définie la technologie à travers trois modes de
production.
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La stratégie : A chaque changement stratégique, il ya un changement de
Chandler (1962) structure. Son étude qui dure sur plus de 50 ans montre que :
Elle s’est développée suite à des recherches empiriques remettant en cause l’universalité des
théories de la gestion. En effet, chaque situation présente des contraintes et des variables
particulières appelant des pratiques adaptées afin de produire la performance Lawrence &
Lorsch 1967). L’important, selon la théorie, c’est de développer les capacités de diagnostic
chez le manager de sorte qu’il puisse identifier les méthodes de travail adaptées à la situation.
Il n’y aurait donc pas de méthodes bonnes ou mauvaises dans l’absolu, mais des méthodes
convenables ou non à une situation dont les composantes sont bien identifiées.
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CHAPITRE 3 : LA PLANIFICATION
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(département) qui doivent être clarifiés, préciser les délais et
horizon temporel.
- Définir et évaluer les ressources : humaines, matérielle et
financières
- Définir et évaluer les contraintes internes : analyse des
forces et des faiblesses
- Définir et évaluer les contraintes externes : analyse des
opportunités et des menaces de l’environnement.
Définir le plan opérationnel
1.1. Diagnostic Le diagnostic stratégique est la première de la démarche
stratégique stratégique consiste à mener un diagnostic externe et interne de
l’entreprise. Cette analyse porte sur quatre éléments : les forces
(Strengths), les faiblesses (Weaknesses), les opportunités
(opportunities), les menaces (Threats)
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1. Définition Il s’agit, au stade d’opérationnalisation, de transformer la stratégie
globale en plans précis et concrets qui vont s’appliquer aux différentes
divisions et fonctions de l’entreprise. Chaque centre de
responsabilité transforme les objectifs généraux en objectifs
spécifiques et chiffre les investissements et les ressources à
affecter.
Exemple : planification d’action de formation, gestion des stocks
2. Il s'agit de structurer et de programmer les investissements et les
Etablissem ressources pour atteindre les objectifs spécifiques de chaque
ent de plans centre de responsabilité.
opérationnels Les plans opérationnels doivent en particulier préciser :
* les actions concrètes à mettre en place dans les domaines
commerciaux, techniques et organisationnels ;
* les moyens humains et matériels (investissements et ressources)
à mettre en œuvre.
Les plans opérationnels définissent ainsi l’action quotidienne (à moyen
et court terme) de chaque membre de l’entreprise.
La planification opérationnelle obéit à deux techniques : la gestion
par objectifs (GPO) et celle des budgets.
2.1. La GPO C’est une technique qui vise à faire participer les gestionnaires
des niveaux inférieurs à la détermination des sous- objectifs
opérationnels. Ces gestionnaires formulent leurs propres objectifs
(sous objectifs) en s’assurant qu’ils concordent avec les objectifs
stratégiques. Cela permet ensuite d’élaborer les plans d’action.
Conclusion
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- Réduction de la marge d'initiative
- La planification peut nuire à la flexibilité de l’entreprise
Travaux dirigés
Planification
Glossaire
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SWOT est l’abréviation de : Strengths (forces), Weaknesses
(faiblesses), Opportunities (opportunités) Threats (menaces). Il
s’agit d’un modèle pour l’analyse de la situation.
Approfondissements
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Chapitre 4 : L’organisation
2.
L’organisation : Organiser répond aux questions : qui va faire quoi ? avec
Nature qui ?
La mission de la fonction organisation consiste à :
Mettre en place une structure cohérente ;
Coordonner les tâches et les activités de chaque unité ;
Faire converger les efforts individuels vers l’objectif
collectif
Concrètement, organiser consiste à déterminer la
composition des groupes de travail, la répartition des tâches
et des responsabilités en leur sein ainsi que les liens qui les
unissent ;
Cette fonction aide ainsi les individus et les groupes à savoir
ce que l’on attend d’eux et comment travailler en harmonie
pour réaliser des objectifs communs.
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A retenir ! L’organisation c’est donc l’agencement des
moyens, des personnes et des rôles de manière
cohérente afin d’optimiser le fonctionnement de
l’ensemble et sa performance !
3. Critères Les entreprises s’organisent en fonction de leur
conception de l’efficacité de :
La répartition de l’autorité ;
La division du travail, des fonctions, des tâches ;
Plusieurs autres facteurs influencent les modes
d’organisation, dont :
La taille de l’entreprise ;
La diversité de ses activités ;
La répartition géographique de ses unités
opérationnelles ;
Les stratégies et objectifs spécifiques qui sont
poursuivis ;
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3. Le degré de La centralisation se définit comme une concentration du pouvoir
décentralisation/ de décision en un seul point de l’organisation. Dans une entreprise
centralisation centralisée, les décisions sont prises à des niveaux élevés et
généralement situés au sommet de la hiérarchie. À l’opposé, la
décentralisation des décisions correspond à une division du travail
de direction où le pouvoir de décision est réparti. Une structure est
donc décentralisée lorsque le pouvoir est dispersé entre de
nombreuses personnes. La décentralisation verticale se traduit
par le transfert du pouvoir décisionnel vers le bas de la ligne
hiérarchique. La décentralisation horizontale implique le transfert
du pouvoir à des experts situés en dehors de la ligne hiérarchique.
4. Les modes de Toute activité humaine organisée donne naissance à deux besoins
coordination fondamentaux et contradictoires : la division du travail entre
diverses tâches à effectuer et la coordination de ces tâches afin
d’accomplir cette activité.
Selon H. Mintzberg, il existe trois modes de coordination :
l’ajustement mutuel, la supervision directe et la
standardisation (des procédés de travail, des résultats, des
qualifications, des normes)
5. L’équilibre Le fractionnement des activités au sein d’une entreprise induit
entre nécessairement l’apparition de comportements et fonctionnements
différenciation et spécifiques à l’unité : les effets de différenciation
intégration organisationnelle.
La différenciation peut conduire à l’éclatement de l’entreprise et à la
perte de son identité commune. Elle doit donc être compensée par
des mécanismes d’intégration.
6. La La formalisation : détermine le degré de précision dans la
formalisation définition des fonctions et des liaisons entre les différentes
composantes de l’organisation (existence de procédures, de
manuels de méthodes…).
La formalisation se traduit par l’instauration de nombreuses règles
et procédures qui vont régir sur l’organisation et laisse peu de
place au jugement et à l’imagination.
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La communication externe : connaître les différents services et
personnes de l'établissement, les situer les uns par rapport aux
autres
4. La typologie des structures classiques
4.1Les formes simples
La Elle repose sur une organisation scientifique du travail (OST) qui
structure consiste à planifier le travail de l’ouvrier de façon à éviter tout
fonctionnell gaspillage, perte de temps ou flânerie. Le travail de l’ouvrier est
e décomposé en tâches élémentaires.
Chaque ouvrier est spécialisé sur une simple et répétitive.
Plusieurs contremaîtres expérimentés
Dans un domaine de compétences sont chargés de contrôler son
travail.
ORGANIGRAMME FONCTIONNEL
AVANTAGES
• Organigramme simplifié et clair
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• Ressources concentrées
• Economies d’échelle
• Responsabilité unique de chacun des membres
INCONVENIENTS
• Multiplicité de commandement
• Centralisation forte
• Faible communication transversale
• Structure rigide et donc lente à réagir (modes de
communication lourdes)
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AVANTAGES
• Répartition claire des tâches
• Clarté et souplesse de la ligne hiérarchique
• Amélioration de la discipline grâce au principe de l’unicité de
commandement
INCONVENIENTS
• Cloisonnement entre les services
• Mauvaise circulation de l’information
• Lourdeurs administratives
Initiatives étouffées, manque de créativité et d’innovation
4.2. Les formes complexes
La structure La structure staff and line s’est développée aux USA dans les
hiérarchico- années 1970. Elle vise à partager l’autorité entre les chefs
fonctionnelle opérationnels qui agissent et les chefs fonctionnels qui conseillent et
(staff and line) influencent d’où la séparation entre commandement et conseil.
Elle tente de pallier les problèmes rencontrés dans les deux formes
précédentes (structure fonctionnelle et hiérarchique).
Elle vise à partager l'autorité entre les chefs opérationnels qui
agissent, et les chefs fonctionnels qui conseillent et influencent. Elle
tente donc de cumuler les avantages des deux structures
précédentes. Elle comporte des organes opérationnelles (Line) qui
peuvent être des divisions produits ou marchés qui sont sous
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l’autorité directe de la direction générale. A côté de ces divisions, se
trouve un état d’organes fonctionnels (Staff) composés de
spécialistes ou d’analystes dont la mission est de conseiller, d’aider
les responsables.
La coordination entre divisions et la direction générale repose sur
une autorité hiérarchique et la coordination entre fonctionnels et
opérationnels est basée sur la standardisation du travail. Cette
structure repose sur le principe d'unicité du commandement et sur la
nécessité de recourir à des organes de conseil composés de
spécialistes pour la préparation des décisions et le contrôle de leurs
applications.
Avantages
• Respect de l’unité de commandement
• Décisions prises par des spécialistes
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Inconvénients
• Alourdissement des coûts de fonctionnement
Productivité des services fonctionnels
La structure La structure divisionnelle correspond à un découpage de
divisionnelle l'entreprise en unités autonomes spécialisées sur un domaine
d'activité et ayant un large éventail de moyens à leur disposition.
Ces "divisions" peuvent être spécialisées selon les familles de
produits, les marchés ou clientèles ou encore la zone
géographique.
La direction générale élabore la stratégie d’ensemble, décide de
l’allocation des ressources entre divisions, contrôle leurs
performances et met à leur disposition des services d’états-majors
qui fournissent des prestations communes. Les décisions
opérationnelles relèvent des divisions.
A l'intérieur de chaque division, on retrouve souvent un découpage
par fonction.
ORGANIGRAMME DIVISIONNELLE
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AVANTAGES
• Structure décentralisée
• Recentrage sur les activités
• Structure adaptable
INCONVENIENTS
• Structure décentralisée
• Recentrage sur les activités
• Structure adaptable
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flexibilité. Cependant, cette combinaison fait apparaître une dualité
d’autorité et des risques de conflits. Cette structure est attractive
pour les entreprises très internationalisées, car elle permet le cumul
d’une perspective globale avec une adaptation locale.
ORGANIGRAMME DE LA STRUCTURE MATRICIELLE
AVANTAGES
• Chaque membre des divisions bénéficie des compétences de
deux responsables, un chef de projet et un fonctionnel.
• La prise de décision est décentralisée laissant plus
d’initiatives aux équipes de projet
• Elle favorise l’initiative et l’esprit d’initiatives.
• Elle est bien adaptée à un environnement turbulent et
complexe.
INCONVENIENTS
• Des difficultés de coordination entre chefs de projets et
fonctionnels et des lenteurs dans la prise de décisions
constituent des freins dans ce genre de structure.
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ORGANIGRAMME MULTIDIMENSIONNELLE SELON MINTZBERG
Travaux dirigés
Glossaire
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Certaines liaisons fonctionnelles représentées par des traits horizontaux
en pointillés symbolisent les relations de conseils et l’assistance.
Relations Les relations informelles permettent une meilleure circulation de
informelles l'information et contribuent à rendre l'organisation plus performante en
palliant les insuffisances de la structure formelle. Elles peuvent toutefois
prendre le pas sur la structure formelle et rendre l'organisation inefficace.
L'organisation informelle est rarement représentée par un organigramme
ou un schéma, mais elle joue cependant un rôle important.
Relations Elles permettent la transmission des ordres (relations d'autorité) et sont
hiérarchiques représentées dans l’organigramme par des traits pleins verticaux.
Approfondissements
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sommet stratégique et les cadres fonctionnels se charge de les
faire appliquer. Exemple : chaque département doit dégager une
rentabilité nette des capitaux investis d’au moins 15%.
- La standardisation des qualifications suppose une
uniformisation des savoirs et des compétences des employés. Si
chacun apprend en utilisant les mêmes méthodes, les mêmes
raisonnements, les mêmes façons de travailler alors les membres
de l’organisation peuvent utiliser des références communes
(langage, méthode de raisonnements, procédures de base) pour
coordonner leur travail. Le plus souvent, la standardisation des
qualifications se fait au niveau du recrutement et de la formation
interne.
La standardisation des normes renvoie à l’existence d’une culture
commune à l’ensemble des membres de l’entreprise. Ces normes
constituent « le ciment qui tient toutes les pierres de la bâtisse de
l’organisation » (Mintzberg).
Les effets de La différenciation peut s’observer :
différenciation - Au niveau du comportement des individus : le langage, les
organisationnelle référentiels, horizons temporels, les tenues vestimentaire,
etc.
- Au niveau de l’organisation des services : les méthodes de
travail, la formalisation des relations, les modalités de
répartition des responsabilités, le recours à des
procédures, les méthodes de contrôle, vont souvent varier
de façon notable d'un service à un autre, etc.
Les mécanismes Les mécanismes d’intégration sont nombreux et complémentaires.
d’intégration On peut citer, outre les mécanismes de coordination : l’objectif
commun, la formation, les valeurs communes, les normes culturelles,
les comités et groupes de travail, le réseau intranet, etc.
42
Chapitre 5 : La direction
Objectif(s) Ce chapitre permettra à l'étudiant de se familiariser avec les
notions de base de la fonction direction en gestion.
Introduction Une fois qu’il a planifié les tâches et organisé la structure, le
gestionnaire doit mettre en action le processus qui mènera à
la réalisation des objectifs. Il a donc la responsabilité de
travailler avec ses subordonnés, de les guider et de les
encourager à la réalisation des objectifs généraux.
Section 2 – La motivation
43
à se comporter d’une certaine manière ». Il s’agit
essentiellement d’une force qui détermine, canalise et
soutient les actions d’un individu.
Le processus motivationnel débute par un besoin non satisfait. La
tension née du besoin pousse l’individu
à se fixer des objectifs dont la réalisation permettra de
combler le besoin et de réduire la tension.
L’étude de la motivation permet de découvrir ce qui pousse
un individu à adopter un comportement, les forces qui
agissent sur lui pour le pousser à se conduire d’une manière
spécifique et orientée vers un objectif. Le résultat de ce travail
devrait aboutir à une satisfaction de l’individu.
La motivation professionnelle se définit comme la volonté de
fournir un effort important afin d’atteindre les objectifs fixés par
l’entreprise, conditionnée par la capacité de cet effort à
satisfaire un besoin personnel.
Parmi les théories classiques de la motivation : la théorie
d’Abraham Maslow, la théorie de Frederick Herzberg et la
théorie de Douglas Mac Gregor.
2. La théorie Maslow est le premier à avoir introduit le concept de besoin
d’Abraham Maslow pour expliquer ce qui est l'origine de la motivation. Chez
(théorie de la Maslow, l'être humain est "motivé" par le désir de satisfaire
pyramide des ses besoins : c'est ce qui le pousse à agir.
besoins) En partant d'observations, il développe ainsi deux idées
fondamentales :
1. Les besoins humains peuvent être hiérarchisés en cinq
niveaux : les besoins physiologiques, les besoins de
sécurité, les besoins d'appartenance et d'amour, les
besoins d'estime et les besoins d'accomplissement.
2. Tant qu'un besoin n'est pas satisfait, il constitue une
source de motivation. A partir du moment où il est
satisfait, c'est le besoin de niveau supérieur qui
apparaîtra comme une nouvelle source de motivation.
3. La théorie de Herzberg affine les travaux de Maslow. Herzberg démontre
Frederick Herzberg que les facteurs qui garantissent la satisfaction au travail ne
(théorie des deux sont pas les mêmes que ceux qui diminuent l'insatisfaction.
facteurs) Pour expliquer la motivation des hommes, il distingue :
Les facteurs d'hygiène qui doivent être réalisés sous
peine d'insatisfaction ; ils ne sont cependant pas
source de motivation, seule leur absence est un frein.
Les facteurs motivants qui vont être la source de réelle
motivation.
4. La théorie de Douglas Mac Gregor propose deux visions distinctes de la
Douglas Mc Gregor nature humaine : l’une fondamentalement négative, la théorie
(Théorie X et Théorie X ; l’autre fondamentalement positive, la théorie Y.
Y) La théorie X renvoie aux préjugés selon lesquels
l’employé n’aimerait pas travailler, se montrerait
paresseux, éviterait les responsabilités et serait
performant uniquement sous la contrainte.
La théorie Y renvoie aux préjugés selon lesquels
l’employé se montrerait créatif, chercherait à prendre les
44
responsabilités et serait capable de s’autodiscipliner.
Si l’on se réfère au cadre théorique de Maslow : la théorie X
suppose que les besoins physiologiques et de sécurité
dominent l’individu. La théorie Y soutient, au contraire, que
l’individu est sensible aux besoins d’appartenance et
d’estime. Par conséquent, Mac Gregor affirmait que le fait de
faire participer l’employé aux processus décisionnels, de lui
confier un travail stimulant, de lui donner des responsabilités
et d’établir de bonnes relations au sein du groupe
permettraient de maximiser son effort.
Section 3 – Le leadership
45
Le laisser-faire : le gestionnaire accorde une liberté totale à
ses subalternes quant à la réalisation de leurs tâches.
Conclusion
Travaux dirigés
Glossaire
Compléments
46
leaders et leur efficacité.
Approche axée sur les comportements
Elle repose sur l’idée suivante : s’il était possible d’identifier les
comportements des leaders efficaces, nous pourrions
apprendre ces comportements et réaliser des performances
de leader.Elle a donc pour objectif de décrire le
comportement des leaders et leur impact sur l'efficacité du
groupe.
Limites des recherches axées sur les comportements
Elles ne tiennent pas suffisamment compte des
impératifs situationnels comme les caractéristiques
des subordonnés, la dynamique de l'équipe, la
structure organisationnelle, le contexte socio-
économique et les lieux physiques. L'existence de ces
différentes variables contredit d'ailleurs fortement
l'hypothèse selon laquelle il existe un style de
leadership meilleur qu'un autre.
Approche axée sur la situation
Les théoriciens de l'approche situationnelle ont abandonné
l'hypothèse selon laquelle certains individus naissent leaders,
et ils prétendent que ce sont les situations qui déterminent qui
deviendra leader et comment s'exerce le leadership. Ils ont
étudié l'influence de différentes variables situationnelles, sans
pour autant nier l'importance de la personnalité du leader.
Dans l'ensemble, ils ont précisé quatre types de variables :
-Les caractéristiques personnelles du leader (personnalité,
besoins et motivations, expériences passées, etc.)
-les caractéristiques personnelles des subordonnées
(personnalité, besoins et motivations, expériences passées,
etc.)
-les caractéristiques du groupe (stade de développement,
structure, normes internes, nature de la tâche, etc.)
-les caractéristiques de la structure organisationnelle (règles
et procédures, sources du pouvoir, etc.)
47
La hiérarchie d'encadrement
Il s’agit de l’ensemble des cadres à qui la direction générale
délègue tout ou partie de son pouvoir.
Les instances représentatives
Il s’agit de l’AG des actionnaires, du Conseil d’administration, du
Conseil de surveillance, des associations d'actionnaires, du
comité d’entreprise ou des représentants du personnel, des
organes relevant du gouvernement d'entreprise. Ces
instances se prononcent sur les finalités, les choix
stratégiques effectués par la direction de l’entreprise.
48
Chapitre 6 : Le contrôle
49
Si l’écart résulte d’une dégradation des performances le manager
s’orientera vers une action corrective (opérer des changements
stratégiques, renouveler le personnel, …) Si l’écart de
performances est dû à l’énonciation de normes très irréalistes
avec un objectif trop élevé ou trop faible, c’est la norme, dans ce
cas, qu’il convient de corriger.
Conclusion
Travaux dirigés
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Glossaire
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