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SOMMAIRE

INTRODUCTION .................................................................................... 2

I. LE SYSTEME CAPITALISTE ......................................................... 3

1. Caractéristiques ............................................................................. 3

2. Les types de capitalisme ............................................................... 3

3. Les moyens du capitalisme ........................................................... 4

4. Les conséquences du capitalisme ................................................. 4

5. Les principes du Taylorisme ......................................................... 5

6. Les principes du fordisme ............................................................. 7

II. LE SYSTEME SOCIALISTE............................................................ 9

1. Caractéristiques ............................................................................. 9

2. Les types de socialisme................................................................. 9

3. Conséquence du socialisme ........................................................ 11

CONCLUSION ....................................................................................... 12

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................. 13

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INTRODUCTION
La révolution industrielle par ses conséquences économiques et sociales a
donnée naissance à 2 idéologies relativement antagoniste : Le capitalisme ou
système d'économie libéral et le socialisme ou système d'économie collective.
Dans ces approches, le dualisme, évoqué ci-dessus, s’affirme, de nos jours,
par la prépondérance de l’idée du retour invincible des anciennes économies
socialistes au capitalisme. Dès lors plusieurs questions se soulèvent :
Que sont ces notions de capitalisme et de socialisme ?
Quelles en sont les caractéristiques ?
La réponse a ces questions susmentionnées fera l’objet de notre
développement.

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I. LE SYSTEME CAPITALISTE
Le capitalisme, un système économique et social fondé sur la propriété
privée de moyens de production et d'échange ainsi que la recherche effrénée du
profit.

1. Caractéristiques
Le capitalisme se caractérise par la libre entreprise, la libre concurrence, la
liberté commerciale (d’où l'expression libéralisme), la propriété privée et la
recherche du profit.

2. Les types de capitalisme


On dénombre 4 principaux types de capitalisme : Capitalisme mercantile ;
le capitalisme industriel ; le capitalisme financier et le capitalisme d'État.
• Capitalisme mercantile
Description Le capitalisme mercantiliste désigne un stade d'évolution du
capitalisme. Cette forme de capitalisme domine au Moyen Âge et dans l'époque
moderne. Cela se traduit par une prédominance des activités commerciales
comme source d'accumulation de capital.
• le capitalisme industriel
né au XVIIIe siècle, de la transformation du système de production, du
passage des produits artisanaux aux produits manufacturiers à grande échelle,
c’est-à-dire que l’artisanat est remplacé par des machines qui produisent à grande
échelle.
• le capitalisme financier
le capitalisme financier ou monopole financier, qui a débuté après la
Seconde Guerre mondiale et correspond à un type d’économie capitaliste dans
lequel les grandes entreprises et les grandes industries sont contrôlées par le
pouvoir économique des banques commerciales et d’autres institutions
financières
• Le capitalisme d’État

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Le « capitalisme d’État » est un système économique basé sur le
capitalisme dans lequel l’État contrôle une part essentielle, voire totale, du capital,
de l’industrie, des entreprises. Le capitalisme d'État est donc un système dirigiste
où tout ou partie des moyens de production sont légalement la propriété de l’État
ou autrement sous le contrôle d'organismes publics.

3. Les moyens du capitalisme


Le capitalisme dispose de nombreux moyens pour stimuler l'activité
économique :
• la monnaie ;
• les sociétés par action ;
• les banques ;
• les bourses de valeur.

4. Les conséquences du capitalisme


S'il est évident que le capitalisme favorise la croissance économique par
une production massive des biens, il n'en demeure pas moins vrai que ce
libéralisme entraîne des crises périodiques dues à la saturation des marchés et à la
sous-consommation. Ces crises qui entraînent faillite, chômage et misère font
apparaître nettement une société à 2 classes antagonistes. D'un côté les bourgeois
détenteurs des capitaux et de moyen de production, et de l'autre les ouvriers
pauvres qui vendent leur travail physique et intellectuel contre un salaire
forfaitaire. C'est ce qui fait dire à Karl Marx que le capitalisme est "un système
d'exploitation de l'homme par l'homme". De ce constat d'injustice sociale va naître
le socialisme.

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5. Les principes du Taylorisme

Frederick Winslow Taylor (1856 – 1915) est présenté aujourd’hui comme


le fondateur de l’organisation scientifique du travail. Obsédé par la productivité
et l’élimination du gaspillage, Taylor écrira en 1911 un ouvrage dans lequel il
cherchera à rendre le plus efficace possible, le travail qui est par nature pénible et
peu valorisant. L’organisation scientifique du travail repose sur quatre principes
généraux :
• Le principe de l'Étude Scientifique des tâches
Taylor milite en faveur d’un développement par la direction (et non par
l’ouvrier) d’une méthode d’organisation scientifique, d’une détermination de lois
strictes, d’un perfectionnement de l’outillage (Taylor fût l’origine de nombreux
brevets, notamment pour la coupe des métaux) et d’une amélioration des
conditions de travail. L’élément le plus important de la méthode scientifique
repose sur le principe de la tâche individuelle. La spécialisation du travail, seule
susceptible d’améliorer le rendement, implique une division des tâches et une
parcellisation issue d’une décomposition en opérations élémentaires. C’est l’idée
que plus le travail est spécialisé (mesuré par le nombre de répétitions) et plus le

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temps requis pour la réalisation d’une tâche est moindre. Donc, pour qu’un travail
soit bien fait, il doit être parcellisé, car plus un ouvrier réalise les mêmes
mouvements, plus il augmente sa productivité. Chaque homme reçoit des
instructions décrivant en détail (ce qu’il faut faire, comment le faire, en combien
de temps…) la tâche qu’il convient d’exécuter. L’organisation scientifique
consiste principalement à préparer et à exécuter des tâches (observation, mesure,
utilisation du chronomètre).
• Le principe de sélection et d’entraînement des ouvriers
Chaque tâche correspond à un profil d'aptitudes. Taylor insiste sur la
sélection « sévère » des hommes (élimination de ceux qui refusent ou sont
incapables d’adopter ces nouvelles mesures) et sur leur formation (il convient
d’en faire des ouvriers de premier ordre). On se dirige ainsi vers une spécialisation
des ouvriers et une adaptation de l’homme au travail. La formation individuelle
de chaque ouvrier exige la mise en place d’un bureau spécial pour l’ingénieur et
les employés chargés de ce service. Dans ce bureau, le travail de chaque ouvrier
est complètement préparé à l’avance et les employés suivent sur les diagrammes
et les plans, l’utilisation de chacun des hommes en les disposant comme les pièces
d’un échiquier.
• Le principe du contrôle et de l’encouragement
Taylor préconise le contrôle constant et bienveillant de l’ouvrier par les
agents de la direction ainsi que le paiement d’une prime journalière importante à
tout ouvrier qui a travaillé vite et accompli la tâche fixée. Si l’on veut que la
récompense ait quelque effet sur le rendement des ouvriers, elle doit venir peu
après la réalisation du travail. Aux yeux de Taylor, la pratique qui consiste à
octroyer une participation aux bénéfices (soit en distribuant des actions
négociables, soit en répartissant un dividende proportionnellement aux salaires
annuels) serait un stimulant inefficace.
• Principe de la coopération entre managers et ouvriers

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Taylor insistera beaucoup sur la répartition du travail et de la responsabilité
entre l’ouvrier et la direction. La direction doit se charger de tout ce qui dépasse
la compétence des ouvriers. Le système se traduira par une séparation du travail
entre la conception, l’exécution et le contrôle, c’est-à-dire entre ceux qui pensent
et ceux qui exécutent. Il faut en effet un homme uniquement occupé à préparer le
travail et un autre chargé de l’exécuter. Dans ces conditions, la responsabilité de
la tâche pourra être partagée entre la direction et l’ouvrier. Tout ceci demandera
une organisation plus compliquée que l’ancienne. Il s’agira d’employer :
un personnel chargé de développer la science du travail par l’étude des
temps ; un personnel composé d’ouvriers habiles chargés d’instruire, aider et
guider leurs camarades dans le travail ; un personnel occupé à pourvoir les
ouvriers des outils appropriés et à assurer l’entretien de cet outillage ; des
employés préparant le travail à l’avance.

6. Les principes du fordisme

Le fordisme se rattache à une nouvelle forme du rapport salarial, qui se


généralisera dans les grands pays capitalistes après la seconde guerre mondiale.
La notion de rapport salarial désigne lui-même, aussi bien l'organisation de la

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production (mise en place du taylorisme) que le mode de formation et d'utilisation
du revenu des salariés (développement du pouvoir d'achat des salariés parallèle
au développement de la production). Le fordisme est ainsi devenu le principe
fondateur de l'économie capitalisme. Il est à l'origine de la production et de la
consommation de masse. En effet, la nouvelle organisation du travail et la
standardisation des produits permettent d'augmenter la productivité du travail et
la production. Ceci est accompagné d'une nouvelle rémunération du travail qui
accroît les salaires et la consommation. On peut parler d'un cercle vertueux de la
croissance.

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II. LE SYSTEME SOCIALISTE
Le socialisme est un système politique, économique et social fondé sur le
dirigisme étatique et la propriété collective des moyens de production et
d'échange. Il vise la suppression des inégalité sociales et recherche le bien-être
général.

1. Caractéristiques
Une économie socialiste est un système de production où les biens et
services sont produits directement pour l'utilisation, contrairement à un système
économique capitaliste, où les biens et services sont produits pour générer des
profits (et donc indirectement à l'emploi) « Avec les ressources naturelles et
techniques du monde tenues en commun et contrôlées démocratiquement, dans le
seul but de la production serait de répondre aux besoins humains ». Les biens et
services seraient produits pour leur utilité ou de leur valeur d'usage, éliminant le
besoin pour les besoins induits par le marché pour assurer une quantité suffisante
de la demande pour les produits destinés à être vendus à profit. La production
dans une économie socialiste est donc « planifiée » ou « coordonné », et ne
souffre pas de la conjoncture inhérente au capitalisme. Dans la plupart des théories
socialistes, la planification économique ne concerne que les facteurs de
production et non pas à la répartition des biens et services produits à la
consommation, qui sera distribué par le biais d'un marché.

2. Les types de socialisme


• Le socialisme utopique
C’est un socialisme qui vise l’instauration d’une société de justice,
d’égalité, de fraternité et de bonheur pour tous. Les théoriciens de cette doctrine
comme Robert Owen, joseph Proudhon, Louis Blanc, Saint-Simon, comptent sur
la générosité et la bonté des bourgeois pour améliorer le sort des ouvriers en leur
redistribuant les bénéfices des entreprises, ainsi que sur la bonne volonté de l’état.

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Mais en l’absence d’une stratégie cohérente pour atteindre cet objectif, ces
théories furent considérées comme des utopies (idées ou projets qui ne peuvent
être concrètement réalisés).
• Le socialisme scientifique ou marxisme

il est l’œuvre de deux théoriciens allemands, Karl Marx (1818-1883) et


Friedrich Engels (1820-1895) qui ont consigné leurs thèses dans un ouvrage
politique (« Le manifeste du parti communiste ») et dans un ouvrage économique
(« Le capital »). Ils constatent que le patron bourgeois ne paie pas le travail de
l’ouvrier à sa vraie valeur, et c’est partie non payée appelée « Plus-value » qui
enrichit le bourgeois. Constatant en outre que « la lutte des classes est le moteur
de l’histoire », ils annoncent que la mission du prolétariat est de renverser la
bourgeoisie par une révolution sociale et d’instaurer la « dictature du prolétariat »
dont l’objectif ultime est d’instituer le communisme ou « société sans classes ».
Ces nouvelles idées vont influencer la formation de partis socialistes (partis de
« gauche ») à travers l’Europe comme le Labour Party en Grande Bretagne, la
SFIO en France, le SPD en Allemagne. Par ailleurs conformément au slogan de
K. Marx « prolétaires de tous les pays, unissez-vous », deux associations

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internationales du travail sont créées : la Ière Internationale crée à Londres en
1864 et la IIe Internationale créée à Paris en 1889.

3. Conséquence du socialisme
Certes les socialismes visent à assurer le plein emploi et l'épanouissement
de l'individu dans une société théoriquement égalitaire mais et génère certaines
tares : Ces tares sont en partie responsables de l'échec de ce système en URSS en
1990 ainsi que dans ses satellites.

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CONCLUSION
En définitive, de nos jours il n'existe pas de système économique rigide à
l'état pur. Chaque système qu'il soit capitaliste ou socialiste a été révisé, corrigé
régulièrement suivant les réalités propres à chaque pays et le contexte du moment.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
• Économie générale, Cours de Mr DIEMER
• Le capitalisme et le socialisme, Ramine Motamed-Nejad
• L’ABC de l’économie, Sarwat Jahan et Ahmed Saber Mahmud
• www.google.com
• www.wikipédia.org
• www.wikimédia.org
• https://www.mongosukulu.com/index.php/contenu/litterature2/histoire/47
5-les-ideologies-liberalisme-et-socialisme

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