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DROIT PRIVÉ S3

Droit des obligations - Cours de Mr.Linxin

Introduction générale

Le droit tire son origine du droit romain et son nom de la justice. L e droit n’est pas seulement technique,
il concerne des notions de base de la société ; la bonté, la justice, il faut discerner le licite de l’illicite.

L’organisation du droit : le droit contient plsr branches : droit public (il regarde l’administration de
l’Etat, gestion des choses “saintes” càd que le service public aurait une “sainteté” en soi qui doit être
honoré) et privé (il régit les relations individuelles, concerne les choses entre particuliers, citoyens d’où le
nom “droit civil”).

Il y a un dilemme en droit, hésitation entre la tradition et la modernité. Une hésitation présente aussi en
droit civil, particulièrement en droit des obligations entre une origine romaine mais il s’agit en même
temps d’un droit que l’on utilise actuellement. D’ailleurs, l’origine de la réforme des obligations est cette
hésitation entre une actualisation du droit qui date du début du XIX (1804 création Code civil) et les
exigences économiques actuelles.

Le droit privé a un fondement (des origines) romain mais il y a également la modernité : liberté, égalité
(qui ont imprégné le dvp du droit civil au XIX) et la solidarité (qui s’y est ajoutée au XXe créant des
controverses en doctrine ; ex : un individu a-t-il plus de responsabilité face à des parties plus
économiquement plus faibles?).

Dans le droit des contrats, les particularités des individus sont ignorées, ils sont considérés comme des
égaux. Il y a une autonomie de la volonté individuelle qui est la base en droit des obligations, même si
cette autonomie est largement nuancée aujourd’hui.

I.La notion juridique d’obligatio

a.La définition juridique d’obligation

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Les obligations sont nbr : religieuses, morales, sociales.

1.Distinction obligations juridiques et non juridiques

L’obligation juridique a pr critère celui de la contrainte. Une obligation atteint le stade juridique si le
créancier peut contraindre par la force son débiteur à exécuter son obligation. La contrainte doit être
légitime car ce n’est pas le créancier qui force mais l’Etat. En effet, l’Etat a le monopole de la contrainte
légitime dans une société démocratique. Les contraintes légitimes sont celles garanties par l’Etat.

La suppression de la contrainte supprime-t-elle l’obligation ?

ex : si un créancier ne peut forcer au paiement de la dette est-ce une obligation ? Pr une partie de la
doctrine, la suppression de contrainte vaut suppression de l’obligation càd que la contrainte est
indispensable à la qualification de l’obligation. L’auteur RIPERT (un privatiste du XXe) considère qu’il ne
peut y avoir d’obligation sans la contrainte (doctrine française). En droit comparé, en Allemagne,
l’obligation est distinguée du pouvoir de contrainte. En allemand il y a deux notions : Schuld =
l’obligation en soi (càd la dette que l’on doit) et Haftung = pouvoir de contrainte (càd qu’une inexécution
de l’obligation donne droit à l’autre partie de forcer).

Exception au principe de contrainte : quel est lien entre O juridiques et morales ?


ex : la consécration complète d’O morales par le droit (ex : articles 205, 207 et 212 du Code civil).

Il peut y avoir une consécration partielle d’O morales par le droit. On parle d’obligations naturelles :
on considère que la chose est évidente, l’O naturelle a un lien avec la nature des choses. A proprement
parler elles ne sont pas des O juridiques càd qu’elles ne sont pas susceptibles d’O forcées.

ex : art 1302, alinéa 1 prévoit la répétition de l’indu ; au sens juridique il s’agit de la restitution, tout
paiement suppose une dette selon l’article, et si il n’y a pas de dette celui qui a reçu le paiement doit
rendre ce qu’il a reçu. Alinéa 2 ; la répétition n’est pas admise à l’égard des O naturelles.

Le droit reconnaît aussi les engagements unilatéraux pr exécuter une O naturelle, il y a une consécration
des O naturelles en droit lorsqu’il y a eu engagement unilatéral d’exécuter cette O naturelle ; ex : société
A, en bon terme avec société B, promet de ne pas recopier celle-ci, elles se fâchent, la société A doit-elle
respecter son engagement ? La CC reconnaît un engagement d’honneur de la société A, elle doit honorer
son engagement qui est une promesse, il s’agit d’une O naturelle reconnue par le prometteur.

ex : pr les dettes normales, en droit il y a la prescription des dettes, càd qu’après 5 ans la dette peut-être
prescrite, le créancier ne peut demander le remboursement. Si les O sont prescrites, elles ne sont pas
éteintes pour autant, elles sont devenues des O naturelles.

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Le droit reconnaît que l’on doit protéger les bonnes pratiques en société, les bonnes mœurs, pour vivre
ensemble.

2. Obligations juridiques et devoirs juridiques

Qd on parle d’O on parle de contrainte qui pèse sur une personne. Cependant, pr les impôts, le code de
la route… on ne parle pas d’O mais de devoirs. L’O en droit a un sens + précis : c’est le lien de droit qui
unit plsr personnes, nécessairement il y a 2 personnes : créancier et débiteur ; le débiteur est
juridiquement tenu d’effectuer qlq chose au profit du créancier, le créancier pouvant exiger l’exécution de
l’O.

Cas courant en droit des contrats : le contrat synallagmatique, qui signifie un contrat réciproque entre 2
parties (ex : lors d’un achat à la boulangerie, l’acheteur est le débiteur du boulanger car il doit payer le
boulanger pr son achat, le boulanger est son créancier et débiteur car il doit donner la baguette). Dans ce
contrat, l’individu est créancier et débiteur. On peut également parler de contrat bilatéral (mais c’est moins
précis).

Il peut aussi y avoir un lien unilatéral ; contrat unilatéral ; ex : un contrat de donation ; il y a seulement
un créancier (le receveur) et le débiteur, il n’y a pas de réciprocité.

Enfin, il peut y avoir plsr débiteurs et créanciers (contrat multilatéral) Càd qu’il peut exister une
solidarité entre les créanciers ou débiteurs = c’est la solidarité civile. En fait, si l’un des débiteurs
(créancier) ne paie pas (n’est pas payé), l’autre doit le faire (peut aller chercher l’argent).

b. L’évolution de l’obligation

Il y a la liberté, l’égalité et désormais la solidarité (fraternité en réalité).

Il faut revenir à la codification du Code civil, l’influence de l’individualisme et du libéralisme est


grande. On pensait (et pense tjr) l’individu coupé de ses semblables, que l’O est qlq chose de personnel
dont jouit l’individu, c’est qlq chose qui appartient à son patrimoine. Du pdv du débiteur, l’O est une
charge (la dette figure au passif de son patrimoine). Du pdv du créancier, l’O est un avantage ds le
patrimoine (elle figure à son actif).

Quelles sont les csq de cette manière de pensée ? Il peut y avoir une hésitation ds la compréhension de
l’O. L’O est un droit, précisément un droit subjectif (il appartient à un sujet), mais est-il un droit personnel
ou réel (réel : res (latin) signifie chose, droit qui se rapporte à une chose) ? L’O peut se rapporter à une
dette qui est une chose mais l’O est également entre 2 personnes. Il y a l’approche réaliste et
personnaliste en droit pr considérer la nature de l’O.

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Cette distinction entre droit réel et droit personnel est nécessaire pour plusieurs raisons : d’abord elle a une
influence sur la question de la transmission de l’O. Car si l’O est considéré comme un droit réel, il peut y
avoir transmission. Or, par ex le contrat de travail (peut-on transférer les salariés entre entreprises ?) est
considéré comme un lien personnel, donc on ne peut transférer des liens. Ensuite, le droit réel est protégé
par le droit de suite (la possibilité pour le créancier de poursuivre un bien en quelque main qu’il se
trouve).

c. La classification des obligations

Ds Code civ de 1804 (à l’origine, car ensuite réforme de 2016 qui change la conception des O), il y a une
classification tripartites : l’O de faire (ex : donner une baguette), l’O de ne pas faire (ex : une clause de
non concurrence), l’O de donner (càd obligation de transférer la propriété).

En droit français, l’O de donner est difficile à trouver car il y a le principe solo consensu (par le
consentement seul). Càd que dans une vente, du fait du consentement la chose est transférée, donc il n’y a
pas d’obligation de donner au sens propre ds le droit français. C’est pq dans la réforme du droit des O, l’O
de donner a été supprimée.

Les O peuvent aussi être classées de manières plus théoriques. Des auteurs de doctrines, par ex Carbonnier
(XXe) a proposé de distinguer les O selon l’objet. Il existe l’O en nature ou monétaire (ou d’une somme
d’argent) : soit l’O du débiteur porte sur une somme d’argent, soit sur une chose. L’O monétaire est
affectée par l’inflation, contrairement à l’O en nature qui n’a pas cette faiblesse.
Un autre distinction est l’O de moyens et l’O de résultats (càd selon le degré de l’O). ex : l’employeur a
une O de sécurité face à ses salariés : s’il garantit que l’employé est réellement en sécurité = O de résultat
(elle est + forte car si le salarié se blesse ; violation de l’O de résultat), ou si cela signifie que l’employeur
doit mettre des moyens en place pr éviter les incidents = O de moyens (même si le salarié se blesse, il n’y
a pas violation de l’O de moyens).

II. Les fondements des obligation

Préambule : La réforme du droit des obligations


2016 ; le législateur a adopté une ordonnance portant sur la réforme du droit des O. Une loi de ratification
de cette ordonnance est adoptée. Cette réforme vise à améliorer la qualité, l’accessibilité et la
compétitivité du droit civil français, il s’agit d’une modernisation du droit des O qui est demeuré le même
dans les textes (le Code civil n’a pas été modifié pr cette partie dp 1804) mais les circonstances
économiques demandent de l’actualiser.

Dans cette réforme, il y a également une influence du droit comparé, européen, qui a invité le droit fr à
renforcer son attractivité et compétitivité.

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Cette réforme est aujourd’hui débattue, car des dispositions paraissent modernes mais créent de nvl
difficultés.

Article 1100 Code civil : définition légale des fondements des obligations, des sources d’obligations.
Le législateur distingue 3 fondements : actes juridiques, faits juridiques, et autorité de la loi.
Un contrat est un acte juridique qui crée volontairement une obligation. Les faits juridiques sont par ex
des délits civils (ex : un individu cause un accident à un passant, il doit réparer son dommage = les faits
juridiques). Il y a également des O créées par l’autorité seule de la loi, elles trouvent leur fondement dans
la loi car les O légales sont garanties par l’Etat, le fondement des O est tjr la loi, l’Etat fait la loi.
Il existe d’autres cas ; ex : absence de contrat, ms un incendie se déclare chez un voisin, il y a tout de
même une O : le droit considère qu’il y a un quasi contrat (en l’occurrence une gestion d’affaire pour
autrui).

Il y a 4 fondements juridiques traditionnels des O : l’acte juridique (les contrats), les quasi contrats
(un contrat n’a pas été conclu mais on considère que si), les faits personnels ou délits civils, les quasi
délits (aucun délit n’a été commis mais on considère que si).

Il y a également des sources juridiques (= les textes ou les autorités qui donnent ces textes) : la loi, la
jurisprudence, le droit international (en particulier européen).

L’étude des sources d’obligations

Partie 1 : La source volontaire d’obligations : le contrat (S1

Chapitre 1 : Introduction au droit des contrats

Contrat, convention, pacte, accord = termes pr désigner la rencontre des volontés. Au- delà de la
dénomination, le contrat couvre une grande diversité
ex : le prêt, la vente, la donation, le mariage, le travail, l’assurance…

Il est un outil pr organiser la vie en société, coordonner les activités humaines. Les contrats spéciaux
(ex : de prêt, vente…) doivent faire l'objet d’une classification qui déterminera le régime particulier qui
doit s'appliquer. Malgré cette diversité, le droit commun des contrats doit, en partant des principes
directeurs, poser des règles communes (ce qui est la garantie de la cohérence du droit des contrats dans
son ensemble).

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I. La notion du contrat

a.La définition

Le contrat est un acte juridique (qui est la notion supérieure au contrat) [voir article 1100-1 al 1 du Code
civil]. Dans le code civil de 1804, le contrat est défini comme une “convention par laquelle une ou plsr
personnes s’oblige(nt) envers une ou plsr autres à donner, faire, ou ne pas fr qlq chose”.

Avec la réforme du droit des O de 2016, le nvl article 1101 du Code civil dispose que “le contrat est un
accord de volonté entre 2 ou plsr personnes destiné à créer, modifier, transmettre ou éteindre des O”. Cette
nvl déf met en avant 2 éléments : le fait qu’il y a un accord de volonté et que le contrat a pr objet des
opérations sur obligation.

Différence ancienne et nvl définition : avant, on considérait les contrats comme une espèce de convention
et son effet était de créer des O/ désormais, ce sont des opérations générales sur obligations, càd créer,
transmettre, modifier et éteindre. Cette réforme efface un peu la différence entre contrat et convention qui
avant portait sur l’ensemble des conventions des O, mtn c'est le contrat qui a cette déf.

Le contrat est donc une rencontre “de volonté entre 2 ou plsr personnes”. Il y a des créanciers et débiteurs
qui peuvent être 2 ou +. Là le contrat est distingué d’un autre acte : l’acte unilatéral.

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Le 1er élément est que dans une vision traditionnelle, cet accord de volonté vise un contrat qui est le fait
de la rencontre de volonté de personnes qui définissent eux même le contenu, les clauses contractuelles
(ou stipulations du contrat) sont librement négociées et négociables. Or, la réforme de 2016 a fait émerger
une nvl catg = le contrat d’adhésion (ex : contrat de vente avec les conditions générales de vente) ou le
contenu est sous l’entière maîtrise d’une des parties. L'élément essentiel ici est l’accord des volontés. Est-
ce le seul modèle du contrat, càd le modèle d’échange économique ? Dès le XXe, il y a eu un autre
modèle de contrat : contrat d'intérêt commun ou d’organisation (ex : contrat d’une société ; à sa
création est organisée une E, au sein d’une E pas uniquement échange de bénéfice mais objectif social pr
que des personnes L ensemble. Il ne s'agit plus d'organiser uniquement un échange entre particuliers mais
une E commune).
Le 2e élément est que le contrat n'est plus seulement créateur d’O mais peut avoir un effet extinctif ou de
transmission de l’O.

b.Le contrat et les notions voisines

1. Le contrat avec les engagements unilatéraux de volonté

Acte unilatéral : acte qui est une manifestation de volonté émanant d’un seul individu (alors que pr les
contrats il y a plsr volontés qui se rencontrent) et qui entend créer certains effets de droit (ex : le
testament est l'expression de la volonté seule de la personne qui dispose de ses biens après sa mort/ la
reconnaissance d’enfants permet d’établir le lien de parenté/ la démission d’un salarié exprime sa volonté
de ne plus travailler dans l’E…)

La notion d’acte unilatéral créant des O pose le pb de l’effet sur l’autre personne qui peut ne pas être
d’accord, et il y a un pb : comme c'est la volonté d’une seule personne (ex : je décide de donner 100e à
qlq, on se fiche de son avis, c’est ma volonté seule, mais admettons que je change d’avis). Pr l’acte
unilatéral si c’est ma volonté seule qui détermine les effets, ma volonté fonde cette O de donner, s’il ne
s’agit que de moi même ma 2e volonté de me rétracter n'est elle pas suffisamment forte pr faire disparaître
l’O ?
C’est pq la doctrine traditionnelle est résistante par rapport à la reconnaissance des effets aux actes
unilatéraux. L’acte unilatéral ne suffit pas à créer des O en soit. Mais avec la réforme on a trouvé une
existence résiduelle de l’acte unilatéral dans le droit des O [voir article 1100-1 alinéa 2]. Il y a un pb de
cohérence dans les dispositions législatives : l’acte unilatéral est différent des contrats mais il suit le
régime des contrats. En droit français, l’acte unilatéral est une source réduite et contrôlée de source
d’obligations, il faut des conditions strictes pr organiser un acte unilatéral (ex : passage par un notaire pr
rédaction testament). Il y a donc une difficulté pr reconnaître un effet de droit aux actes unilatéraux.

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2. Le contrat peut être distingué des actes de courtoisie ou de complaisance

ex d’un acte de courtoisie ou de complaisance : une invitation entre amis. Si j’annule, il n’y a pas de
violation tacite du contrat car (certes cela a l’apparence d’un contrat) dans un contrat l’accord de volonté
doit créer des effets juridiques, des O, mais dans ce type d’acte de courtoisie, dans la volonté des parties,
on n’a jamais voulu soumettre cela au tribunal, les acteurs se soustraient du droit, ils se soustraient de la
sphère de non droit. Il y a une sphère privée qui se soustrait de l’emprise du droit étatique. Pb ; parfois la
ligne est difficile à tracer ; ex : je propose de transporter qlq en voiture, mais si accident sur la route et
passager blessé, suis-je responsable de ce fait dommageable ? Il y a une marge pr les juges pr reconnaître
une volonté créatrice ou non d’O entre les parties.

autre ex : les engagements d’honneur. Même si les acteurs on dit expressément ds le contrat de ne pas
copier le modèle commercial, l'engagement donneur ne sera pas soumis au droit, n'a pas d’effet juridique
mais la solution de la CC consiste à dire que comme il s’agit de relations professionnelles, cet engagement
produit des effets juridiques, des O. Il faut apprécier la situation concrète pr voir s'il s’agit bien d’une
relation de courtoisie ou de complaisance sinon ce serait une relation qui crée des obligations.

II. La classi cation des contrat

Le Code civil propose une classification modernisée des contrats après la réforme. Selon la tradition, 6
distinctions majeures :

a. Contrat synallagmatique et contrat unilatéral [voir article 1106]

ex d’un contrat synallagmatique : achat d’une baguette, il y a un engagement réciproque : moi je paie et
boulanger donne baguette.

ex d’un contrat unilatéral : la donation ou le contrat de garde ; pr que ce soit un acte de donation la personne
qui reçoit doit accepter ms n’a aucun engagement envers le donneur. La distinction consiste en un critère
de réciprocité.

L'intérêt de cette distinction consiste à donner des sanctions différentes en cas d'inexécution du contrat.
L’exception d’inexécution (une sanction), qui permet à l’une de parties de ne pas exécuter sa propre
obligation, n’a de sens que dans un contrat synallagmatique (ex : si le boulanger ne donne pas la baguette, pr

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faire face à la violation de son O, je peux ne pas payer). Pour un contrat de donation c'est + compliqué pr la
sanction.

Il y a une opposition binaire entre ces 2 types de contrats mais qd il y a un acte de donation ou un contrat de
garde (soit le fait de déposer une chose chez qlq qui a l’O de la garder) normalement pas de prix à payer mais
si la personne qui garde le bien engage des frais pdt la garde, le contrat n'est pas plus unilatéral mais
redevient synallagmatique par cet incident = contrat synallagmatique imparfait.

b. Contrat à titre onéreux et contrat à titre gratuit [voir article 1107]


Contrat titre onéreux c'est qd chacune des 2 parties reçoit de l’autre un avantage en contrepartie de celui
qu'elle procure. Contrat à titre gratuit ne contient pas cet avantage de l’autre partie.

Intérêt de cette distinction : contrat à titre gratuit sont bien réglementés car les parties peuvent être
négligentes et porter atteintes à lr intérêts, c’est pq ils sont traités de façon autonomes ds le Code civil qui
met l’accent sur la protection du débiteur (ex : le Code donne des conditions spécifiques pr réguler le contrat
de donation).

Ces classifications ne sont pas exclusives les unes des autres ; un acte peut avoir plsr catégories ou
qualifications selon ses classifications (ex : donation = contrat unilatéral & à titre gratuit) Il y a une certaine
superposition.

c. Contrat commutatif et contrat aléatoire [voir article 1108]


Un contrat commutatif existe qd les O sont certaines ds le contrat, on sait à quoi on est engagés (ex : que le
prix est fixé et pas mouvent) alors que dans contrats aléatoires les O sont incertaines (ex : le contrat
d’assurance ou la survenance d’un accident détermine les effets de ce contrat) et si on a accepté cet aléa on
ne peut contester sur le fondement de l’équilibre des contrats. Selon un adage, “l’aléa chasse la lésion” : qd
on a accepté un aléa on ne peut dire qu'il y aura une lésion économique.

d. Contrat consensuel, solennel, et réel [voir article 1109]


Contrat solennel doit posséder une certaine forme alors que le contrat consensuel est basé sur le seul
consentement des parties, et le contrat réel contient une O qui est la transmission d’un bien, d’une chose.

L'intérêt de la distinction réside dans les conditions de validité. Pr que les contrats solennels soient valides,
ils doivent avoir une forme déterminée par la loi (ex : achat d’un immeuble, il faut enregistrer l’acte pr le
valider). Contrat consensuel n’a aucune exigence concernant la forme (ex : l’achat d’une baguette ne
nécessite pas de signer un doc). Dans le contrat réel il y a nécessairement dépôt d’une chose, une
transmission.

e. Contrat à exécution instantanée et successive [voir article 1111-1]


Pr le contrat à exécution instantané la chose est donnée immédiatement (ex : la vente), alors que, par ex, pr
un contrat de L ou de bail l’exécution s’étale sur une durée donc ce sont des contrats à exécution successive.
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Intérêt de la distinction : les csq portent sur la résolution du contrat qui est une sanction pr la formation et
l’exécution du contrat. La résolution anéantit les effets du contrats de manière rétrospective, elle s’applique
difficilement aux contrats à exécution successive. Il y a un aménagement des sanctions pr les contrats selon lr
nature.

f. Contrat nommé et innommé [voir article 1105]


Les contrats nommés sont des contrats spéciaux, ils ont un nom dans le Code civil (ex : la rente, le louage, le
prêt, le dépôt). Un contrat innomé est soumis au droit commun des contrats, pas au régime spécifique.

L’intérêt de la distinction est de permettre de bien identifier le régime contractuel qui va s’appliquer.

↳ 6 distinctions traditionnelles + 2 catégories nvl après la réforme :

g. Contrat de gré à gré et contrat d’adhésion [voir article 1110]


Contrat d'adhésion est une catégorie + tardive, c'est avec l'évolution des contrats d’assurance qu'il a été
identifié. Ils sont notamment à la maîtrise entière d’une des parties (ex : les contrats d’assurance, les contrats
de vente qui contiennent des conditions générales non négociables = contrat d’adhésion). Avec un contrat de
gré à gré, les termes sont librement négociables entre les parties.

L’intérêt de la distinction est la protection de la partie qui adhère à un contrat. Le juge contrôle les contrats
d'adhésion pour évincer les clauses abusives.

h. Contrat cadre et contrat d’application [voir article 1111]


Contrat cadre est la base d’une organisation de relations futures alors que le contrat d’application précise
les modalités concrètes d’une relation commerciale. Ici, il n'y a pas une opposition mais une
complémentarité ; l’un arrive en amont l’autre en aval. Ce type de contrat remet en question le modèle
d'échange : un contrat cadre peut prévoir des O pr le future mais il peut également y avoir aucune O précise.

Ce type de contrat suppose une permanence dans les relations entre les parties, le tps fait irruption au sein du
mécanisme contractuel.

Il y a donc 8 distinctions principales, qui sont nées d’une situation spéci que.

III. Les principes directeurs du droit des contrat

Avant la réforme, il n’y avait pas de principes directeurs. Cette démarche est venue de l’influence du droit
comparé (européen) car ds le projet pr le droit des contrats européen il y avait l’énonciation de principes
directeurs, càd que les principes directeurs sont les principes fondamentaux du droit commun des contrats.
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Dès article 1102, les principes directeurs sont énoncés, au nombre de 3 :

a.L’autonomie de la volonté [voir article 1102]


Tout contrat est basé sur un engagement volontaire et libre. L'autonomie de la volonté (ou la liberté)
consiste à se donner la loi ; la convention c’est la loi que les parties se donnent, volonté des parties.

La liberté contractuelle a des limites ; ex : l'ordre public/ dans le contrat d’adhésion une des parties n’a pas la
possibilité de négocier le contrat donc pas de réelle liberté contractuelle/ contrat de L.

b. La force obligatoire du contrat [voir article 1103]


C'est une csq directe de la liberté contractuelle. Ce dont les parties sont convenus s'impose à elles sans qu'il
soit besoin du renfort d’aucune norme. Il en résulte qu’aucune des parties ne peut se délier par sa seule
volonté sans engager sa responsabilité. Il n’est pas possible de se rétracter sans l’accord de l’autre partie.

c. La bonne foi [voir article 1104]


Les O de contracter doivent être exécutées de bonne foi car le contrat est un instrument pr organiser les
activités en sociétés, coordonner les activités humaines d'où un autre nom pr le contrat qu’est la coopération.
La confiance est nécessaire entre les parties.

Partie II : Les sources non volontaires d’obligations (S2

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30/09/2021

Chapitre 2 - Le consentement
Pour qu’un contrat existe il faut qu’il y ait un accord de volonté, et chaque partie doit consentir.
C’est un acte intellectuel, mentale. On pèse le pour et le contre. Si il y a un interêt, on peut prendre
une décision et consentir. On va protéger cette volonté contre les vices qui pourrait contrer cette
volonté.

Il y a deux problèmes, d’une part que la volonté de consentir fasse défaut (contrainte) il s’agit de la
liberté du consentement. Puis la réflexion, si la phase n’est pas éclairée on aura pas tout les
éléments pour peser le pour et le contre.

La capacité de contracter consiste en la capacité civile, car la personne atteint la majorité, et


sain d’esprit : il a la capacité de contracter

Art 1128 du code civil : validité du contrat « Sont nécessaires à la validité d'un contrat :
1° Le consentement des parties ;
2° Leur capacité de contracter ;

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3° Un contenu licite et certain. » se situe dans une phase dans la formation du contrat. Les
conditions sont des conditions pour une formation légale du contrat. Les sanctions des vices du
consentement = conclusion du contrat. Le consentement doit être libre et éclairée.

I. Le consentement ou la volonté libre

La volonté doit être libre, on ne peut pas nous forcer à contracter = le principe de la liberté
contractuelle. Le contrat serait nulle si la volonté libre n’existait pas sauf si l’état nous force a
passer le contrat, il y a alors une contrainte légitime.

A. La contrainte illégitime

Art 1140 du code civil : notion de violence, nous dit qu’il y a violence si une partie est sous la
pression… (voir l’article). Les contrats sont imposés par la violence sont vicier dès le départ.

1. Auteurs et victimes

Auteur et victime de la violence : la victime est le contractant lui même, mais pas seulement, cela
peut être un tiers ( conjoint, proche…). Il y a eu une évolution en 2016, avant l’art 1140 avant la
réforme ne prenait en compte que le mariage, les PACS et concubinage = pas pris en compte.
Ces derniers ne pouvaient pas être victime de violence. Les proches peuvent être victimes de la
violence. Le code civil n a pas impose un lien de parenté, les proches peuvent être un membre de
famille, ou des mais (mais il faut prouver le lien fort entre ces personnes). C’est la victime qui va
démontrer la preuve de l’intimité.

Qui peut être l’auteur de la violence ? Exercer par le co-contractant mais en réalité cela peut un être
un tier.

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Art 1142 du c.civ « » quand la victime a subit une contrainte sa volonté est limité donc elle n’est
plus libre, elle ne peut pas contracter librement. En doctrine, il y a des hésitations sur la violence
résultant de circonstance extérieur.

ARRÊT du 5 juillet 1965 : contrat de travail dont un salarié qui avait un besoin pressant d’argent, le
juge va regarder si il y a eu une violence subit par le salarie. Le juge n a pas annulé le travail pour
violence si les contions du travail sont équilibrés. C’est lorsque le contenu est déséquilibre que le
juge va sanctionner le contrat. C’est difficile que la violence qui est sanctionné par le contrat, c’est
plutôt le contenu d’équilibre qui est sanctionné ( donc le contrat est sanctionné). Lors d’une
pression forte pour l’un des contractants (apres 2016) Il peut y avoir une condamnation sur le
principe de violence sur le fondement de l’article 1142 du code civil.

2. Notion de violence

La violence est sanctionné par le code pénale. On a plutôt a faire des menaces cad d’exposer un
contractant a un mal qui va venir. On parle ici d’une violence morale, la menace doit être reel et
actuelle. La personne doit ressentir une contrainte, une pression au moment de la conclusion du
contrats la contrainte doit être illégitime.

Dans un arrêt du 17 Fev 1984 3e chambre civil : un salarie a détourné des fonds, le patron fait
signer un contrat au salarie une reconnaissance de dette. Cette signature de reconnaissance a été
signé sous la menace d’une assignation en justice.

1. L’assignation est un fondement légal ( contrainte qui va devenir légale) par la garantie de l’état.

2. L’employeur a demander la même somme, il n a pas fait de demande illégitime.

Article 1141 du code civil avant la reforme cette solution est JP.

La menace d’une voie de droit ne constitue pas une violence, il en va autrement lorsque la voie de
droit est détourné de son but ou lorsqu’elle est invoque ou exercer pour obtenir un avantage
manifestement excessif.

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Violence économique (= ordre pécuniaire) : certains contractant peuvent se retrouver dans un état
de dépendance économique.

Ex. 3 avril 2002 un éditeur et un salarié. L’éditeur concevait un plan de licenciement. Le salaire se
sentait menace. L’éditeur va lui demander de conférer un droit sur une oeuvre que le salarie a écrit.
Le salarie a céder es droits pour un prix avantages a la fin il a été renvoyer. Ce dernier assigne
l’éditeur en justice = contrat nulle.
La CA dit qu’il y a une violence économie et la CC a casse l’arrêt car seul l’exploitation abusive
d’une dependance économie peut être sanctionné comme une violence économique.

=> Le départ est toujours un peu mal posé ce n’est pas un pb de violence mais d’équilibre
contractuelle / de lesion.

Après la reforme, l’art 1143 du code civil qui essaye de codifier cette solution jurisprudentielle « »
avec cette article il y a un état de dépendance. La reforme a retenu que cette état de droit soit un
état a l’écart du co-contractant en puissance. Il faut identifier une pression à l’écart de la victime. Il
faut que cette pression soit si forte que sans la pression le co- contractant n’aurait jamais souscrit a
un tel engagement. Il faut que la violence soit déterminante. L’avantage soit manifestement excessif
pour une des parties. L’équilibre du contrat va entrer en jeu !

Appréciation concrete, dans quelle circonstance se trouvait la victime, est ce que le contractant a été
effectivement influencé pendant la conclusion du contrat.

On va identifier de façon abstraite un bon père de famille (un modele), qui va souscrire cet
engagement sous la contrainte, à ce moment là la violence est caractérisé comme déterminante.

Si cette personne en particulier aura souscrit au contrat. Alors ancien art 1112 avait une expression
qui à été supprimer « ». On disait que la violence doit faire impression sur une personne
raisonnable. Autrement dit selon le texte du code civil, ce serait une détermination abstraite, donc
on va apprécier de manière abstraite la violence déterminante. Cependant avec la reforme de 2016
on est passe a une appreciation concrète.

15 sur 71
Art 1130 alinéa 2 du code civil « » il faudrait avoir égard a l’âge, au sexe… de la victime pour
apprécier le vice du consentement. Si le consentement n’est pas libre = nulle.

B. Contrainte légitime

Certains contrat sont imposés par la loi, ces hypothèses vont à l’encontre de la liberté contractuelle,
ces contrats sont donc rares. Parfois il y a une obligation de contracter avec certains co-contractant.
Il y a des collectivités qui vont passer des contrats qui sont imposer par le droit public. Parfois le
juge peut reconnaitre une avantage manifestement excessif a l’égard des autorités publiques. (Il
faudrait appliquer les dispositions lié au contrat publiques )

II. Un consentement éclairé

Pour qu’il y ait consentement il faut avoir un réflexion éclairée précédent la ccl du contrat, cet acte
doit être efficace avec les données qui sont exactes elle peut être inefficaces pour deux raisons. La
personne qui donne son consentement est faible donc l’incapacité. Pour les personnes saines
d’esprits elle peuvent avoir conclure le contrat par erreur ou apres un mensonge.

Il y a des techniques pour éviter ces situations là :

Le formalisme contrat pour être valable, soumise a des conditions de forme des professionnelles
soit être présent

L’Obligation pré contractuelle d’information : les co-contractants doit informer les contractants

du contenu du contrat. ( deuxième cas pratique)

D’autres moyens peuvent être appelé curative il arrive tard mais ils peuvent sectionner la ccl du
contrat si il y a erreur et DOL?

A. Erreur spontanée
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En droit comme ailleurs, l’idée c’est que la partie s’est faite une fausse représentation de la réalité.
On se trompe sur les elements contractuelle au moment du consentement, tenir vrai ce qui faux et
tenir faux ce qui est vrai. Les cas d’erreur sont susceptibles d’être extrêmement varié.

ART 1132 du code civil le caractère de l’erreur « » ne doit pas être inexcusable il n y a pas de vice
du consentement. L’erreur va porter sur les qualités essentiel de la prestation. Avant la reforme de
2016 , l’art 1110 dispose que l’erreur doit porter sur la substance mm de la chose. Autrement dit,
les erreurs doivent être suffisamment important pour annuler le contrat.

1. Erreur prise en compte par le droit

a. l’erreur sur les qualités essentiel de la prestation

Un contrat a pour objet de créer des obligations, et elle même ont des objets. L’erreur sur la
prestation qu’on reçoit c’est le cas le plus fréquent, on se trompe sur ce qu’on achète.

Ex. Terrain avec maison, je me suis dis que la maison était comprise mais non je n’ai que le
terrain.

Arrêt du poussin de la 1ère Chambre civil du 22 février 1978 : une personne va vendre un tableau
au muasse, et le musée réclame que le tableau peint par Nicolas poussait le vendeur voulait faire
annuler la vente, si cela est une vraie oeuvre le prix ne sera pas le meme. Ils ignoraient la
provenance du tableau. Est ce que ce type d’erreur sera sanctionne par le code civ? l’erreur doit
porter sur la substance de la chose (= Substance objectif ou conception subjective = representation
des parties). C’est la volonté des parties qui est importantes, on va regarder si il y avait des qualités
énoncé.

Art 1133 du Code civ « » l’ Erreur est une cause de nullité…

Les caractères de l’erreur sont les suivantes :

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- Elle doit être déterminante : il y a une doctrine « erreur commune » est partage par les deux
parties (les deux parties se sont trompés). Elle veut dire, que l’autre partie savait que une qualité
est essentiel pour son co-contractant dans ce sens là il partage l’erreur de l’autre. => ERREUR
GRAVE

- Elle doit être excusables : l’erreur est inexcusable, on annule pas le contrat cela depend que qui
commet l’erreur. Une personne est professionnelle est naturellement a des connaissance plus
approfondie sur les engagement contractuelle.
Alors que pour un particulier il y a l’erreur excusable, des insouciants de prêteur?? les juges ne
vont pas s’occuper de personnes qui ne prennent pas leur précautions. Cette erreur caractérisée
« errance »

En doctrine on a aussi utiliser le terme d’obstacle( jamais retenu pas le c.civ) qui s’agit d’une erreur
d’une telle gravite qui oppose toute rencontre de volonté. La consequence est sur la sanction, pour
les vices du consentement est la nullité, l’erreur va être si grave q’on peut dire que le contrat n’a
jamais existé. Autrement dit les sanctions sur le fondement de la responsabilité délictuelle, si il n y a
pas de contrat = pas d’actes.

b. L’erreur sur la personnes du co-contractants

Il s’agit de l’article 1134 « », les contrats intuitu personae veut dire en fonction de la personne. Ce
sont des contrats conclus en fonction du co-contractant. Parfois, il faut que les qualités soit
essentielle pour l’autre co-contractant.

07/10/2021

Les trois types de vices : le dol, la violence, erreur ( figure la plus courante)

2. Les erreurs ignorées par le droit

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Dans les autres cas, si l’erreur n’est pas déterminante si l’erreur est excusable dans ce cas la les
erreurs sont ignorés. Il y a des précisons sur le contenu de l’erreur, l’erreur porte sur les qualités
substantielle ou essentiel de l’engagement contractuelle autrement dit les qualités essentiels sont
une part la substance de la chose mais aussi le co-contractant

Quelles sont les qualités qui ne sont pas essentiel ?

A. L’erreur sur la valeur

Art 1136 du c.civ qui dispose que « »

l’erreur sur la valeur n’est pas une cause de nullité. Cad le vendeur peut être persuade d’avoir
vendu la chose a un prix dérisoire ou l’acheteur peut croire qu’il a acheté à un prix bien supérieur a
sa valeur. On peut annuler le contrat pour ces raisons ? Non.

Le droit ne s’intéresse pas a l’équilibre des prestations voulues entre les intéressés. (Dans la
violence on prend en compte le caractère excessif de la prestation exigé.)

Une expression valide de la volonté de la personne et d’autre part c’est pour protéger la sécurité
juridique. La recrute des échanges économie le droit ne va pas s’intéresser à ce type d’erreur.

Les gens peuvent se plaindre d’une erreur sur la valeur mais dire que c’est une qualité essentiel que
j’ai mal évalué et donc il faut identifier le type d’erreur invoqué.

B. L’erreur sur les motifs

Art 1135 du c.civ qui dispose que « »

Les motifs sont souvent personnels. Protéger l’échange économique ( le vendeur) lui il na pas a
savoir si je vais être recrute ou pas. C’est parce que j’ai valablement exprimé mon consentement

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(de mon plein gré) il y a cette réserve car la situation qui change. On dit clairement dans le contrat
de vente que j’achète l’appartement QUE SI je suis muté à paris.

La ≠ des deux erreurs ? La condition : un contrat qui n’est pas encore déterminé il s’agit d’un
élément du régime de l’obligation. Lorsque la condition se réalise, l’obligation soit elle va naitre ou
va s’éteindre. Si on a inscrit cette incertitude dans le contrat l’obligation elle meme devient
conditionné. Le contrat valablement conclus avec cette exigence préalable qui est la realisation de
ce recrutement à paris.

Dans le cas précis de cette achat sous condition, cette condition est dénommé « condition
suspensive »

-> Suspensive : qui va suspendre la naissance de l’obligation

L’erreur est la plus courante du vice du consentement

B. Le dol : l’erreur provoqué

Article 1137 du code civ qui dispose que « »

Une partie à tenté de manipuler l’autre pour obtenir un avantage. Il y a une action d’une des deux
parties qui rend l’autre partie faible. Mais la ≠ du dol avec la violence c’est que dans la violence la
personne n’est pas libre de son choix, elle ne fait aucun choix, elle doit absolument ce qui est
demande cad conclure le contrat. Alors que le dol, la personne choisis librement mais en étant
trompé => réflexion erroné ( erreur et dol meme catégorie). Dans l’erreur il y a pas d’action de
l’autre partie, c’est moi mm qui me suis trompe sur les qualités essentielles ou sur la personnes du
co contractant.

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Le dol il y a une action des manœuvres ou des mensonges d’une des parties, je choisis librement le
contrat. Le dol est une notion qui vient du droit pénal c’est pq on a exigé des manoeuvres dites
dolosives (= modele de pense en droit pénale).

Ces manoeuvres doit avoir induis la personne en erreur. Le dol est donc des manoeuvre destiné a
tromper et le résultat de ces manoeurevre c’est l’erreur provoque chez le co-contractant. La nullité
pour dol est plus facilement prononce que la nullité pour erreur. Si l’erreur est provoque même si je
me trompe uniquement sur la valeur ou motif il y a aussi la nullité comme sanction.

Les sanctions sont variées, en cas de dol on peut demander aussi des dommages et intérêts
lorsqu’on ment ou des manoeuvres dolosives = faute.

Le mensonges est un délit oui faute d’une des parties du contrat et pour sanctionne cette faute le
mécanisme la responsabilité délictuelle. Mais quand il s’agit d’un fait juridique : c’est une faute par
la responsabilité civil ou plutôt délictuelle civile, conduit à la condamnation en dommage et interêt
(on répare la faute).

En tant que victime d’un dol on peut prononcer a agir en nullité et de demander des dommages et
intérêts.

Dolosives :

1. Les manoeuvres

A. Element materielle du dol

Art 1137 du c.civ vise des manoeuvres pratiquées par une des parties, une action, des mises en
scène qui incite l’autre partie a conclure le contrat => manipulation matérielle

La forme la plus courante : le mensonge. En doctrine on avait une expression « mauvais dol » =
malus dolus . Y a t-il un bonus non sanctionne par le droit ? On peut identifier un cas, dans la vente
très souvent on ne va pas dire toute la vérité. Si un client va demander au vendeur quel est le prix

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réel de ce bien, le vendeur n’est pas obligé de lui révélé cette info. Il peut avoir une crtzinr marge
dans l’expression, explication du prix a son client. Ce type de dol est toléré par le droit parce que le
vendeur suit simplement des coutumes habituelle dans le domaine de la vente.

Est ce une inaction peut être une manoeuvre dolosive ?

La forme la plus courante est ce qu’on appelle la reticence dolosive.

Je sais que la peinture que je vends est un faux alors que l’autre partie ne me dit rien elle pense que
c’est un vrai. Je ne dis rien, l’affaire est passé. Mais le jour ou la personne se rend compte, peut elle
demander une annulation fonde sur le dol ? => la réticence d peut également constitué une cause de
nullité (JP)

ref : 3e chambre civ du 15 janvier 1971

Art 1137 alinea 2 « »

Meme le silence d’une des parties peut être une cause de nullité. On peut faire deux liens avec un
des mécanismes pour éclaire la volonté de l’autre partie.(vice moyen curatif)

1er mecanisme : information préalable


2ème mécanisme : formalisme

Le lien ici serait entre le dol par réticence et information préalable = une partie se tait sur une info
essentiel, est ce que c’est un manquement d’une obligation de donner une info préalable.

Le dol permet d’élargir le champ des obligations d’information, ca permet aux juge de consacrer
une info nécessaire de manière concrète in concreto le juge peut identifier la que une partie soit
relevé une info essentiel.

Autre lien : Le dol serait aussi un manquement d’obligation de bonne foi dans la conclusion des
contrats

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Bonne foi : un des principes directeur du droit des contrats.

Le contrat est un instrument pour coordonné les activités humaines.

Donc si il n y a pas une bonne foi ou une confiance mutuelle dans le contrat, il serait impossible
d’exécuter les contrats.

Si l’autre partie me trompe = pas de confiance mutuelle mais un manquement a cette obligation de
bonne foi dans les contrats.

Les conséquences sont ≠ pour les manquement a une obligation d’informations les sanctions =
dommages et intérêt

Et pour le dol : d’annuler le contrat et dommage et intérêt

Exemple : il y a un cas très spécifique | le vendeur qui cache une info essentiel à l’acheteur puis
ensuite il y a le dol.

Arrêt du 15 Nov 2000

Achat d’un terrain, le vendeur ne savait pas qu’il y avait qql chose au sous sol et l’acheteur n a pas
relevait les qualités de la chose => Il y a nullité du contrat

Arret Baldus du 3 mai 2000

Un acheteur au puce des photographie a une grande valeur, la CC à refuse pour nullité pour
réticence dolosive. Il y a des moyens d’interprétation, la CC ne recquiert pas une transparence
complète.

1ère interprétation : Le juge ne va pas intervenir pour devenir une transparence complète.

2eme :

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Le bonus dolus : on ne va pas révélé toute les infos

La distinction sur la qualité substantielle de la chose, dans le premier arrêt le vendeur peut se
prévaloir d’une erreur qui serait finalement sur la chose qui l’avait vendu. Alors que dans le
deuxième arrêt ( baldus), le vendeur semble t-il avis plutôt une plainte sur la valeur de la chose.
Lorsque le dol devient une réticente on retrouve les erreurs prises en comptes et erreurs ignore. Si
c’était un manoeuvres dolosifs active, on se fiche de la raison de l’erreur = erreur provoque donc
une sorte de manoeuvre dolosif donc nullité du contrat.

Alors que ici quand il s’agit d’une réticence, silence d’une des parties on va retrouver cette
distinctions. Si l’erreur se porte sur la substance ou la qualité essentielle il y a une sanction de
nullité pour la réticence dolosif. Sinon ce serait plutôt une réticence qui serait autorisé en droit.

Si il s’agit d’un expert ce dernier devrait avoir une connaissance des qualités substantielle de la
chose, cela nous conduis a considéré que sa contestation se fonde sur une erreur sur la valeur.
Lorsque que c’est un professionnel on va plutôt refuser de reconnaitre la nullité.

Art 1137 alinéa 3 « »

Il ya la reticence dolosif lorsque il y a une erreur sur la qualité essentiel. Quand l’erreur provoqué
par la réticence porte sur la valeur de la prestation elle ne sera pas prise en compte.

Dans les deux affaires JP de 2000, on voit que dans les deux cas il y a réticence dolosif : dans un cas
on a annulé la vente du terrain dans l’autre on accepter la vente des photographies.

Quelles est la ≠ ? En doctrine, dans la vente du terrain c’est la qualité essentiel qui était erroné. La
chose est différente alors que dans l’autre cas c’est plutôt les photographies ( ses éléments) et quand
je veux annuler le contrat c’est parce que le prix était trop bas ou élevé => valeur sur la chose.

L’article 1137 alinéa 3 nous dit limité la nullité par réticence dolosif. Quand c’est uniquement sur la
valeur qu’on ne va pas annuler le contrat pour RD.

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B. Element intentionnel du dol

Il ne suffit pas d faire des manoeuvres il faut avoir eu l’intention de tromper le co contractant c’est
également ce que nous dit les 3 alinéa de l’art 1137 en particulier le 2e alinéa. Il faut qu’il y ait une
intention.

En droit pénal, le plus souvent on exige une intention pour reconnaitre l’infraction. Donc on
retrouve une trace du droit pénale dans la définition du DOL.

Si l’autre partie était persuade ce qu’elle avait dit qui etait vrai = pas d’élément intentionnel. L’autre
partie peut démonter que elle est parfaitement de bonne foi. Si elle était de bonne foi pas de dol et
d’élément intentionnel.

C. Auteur du dol

Art 1138 qui dispose que « »

Si il s’agit d’un tiers qui ne représente pas le co-contractant est ce qu’il y a dol ou pas ? Il n y a pas
de dol.

Les victimes de la violence peut également être les proches :

distinctions : dans un cas de violence, la partie dominante c’est servis de l’état de faiblesse de
l’autre partie pour se procurer un avantage indu quelle que soit cette originelle cette état de
faiblesse => il y a violence alors que pour le dol en tant que contractant je ne suis de bonne foi
comment on peut me reprocher d’être la cause de l’invalidité du contrat.

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Si je suis co-contractant je suis de bonne foi =j’ai conclus le contrat. Alors que l’autre partie a été
trompe, naturellement je ne serais pas sanctionné par ses amis je ne suis pas responsable de ses
amis.

Art 1138 alinéa 2

La personne qui a commis le dol soit importante : le contractant lui meme ou ses représentants

Pourquoi on sanctionne ici le dol quand le contractant est en connivence avec le tier ( mm si c’est le
tier qui est l’auteur du dol) ? Il est de mauvaise foi, il est en connivence avec le tiers. Il n’agit plus
en bonne foi => sanction

2. Le résultat des manoeuvres

Il faut qu’il y ai nécessairement une erreur si la victime n a pas été dupe du mensonge il ne pourra
pas invoque la nullité de l’art 1137 mais une question peut il peut demander des dommages et
intérêt ?

Le dol est un délit civil donc une faute ( mensonge) = DI reste possible

Comment on va apprécier cette erreur ? Réponse : in concreto de maniere concrète

Erreur provoque : synonyme de dol, l’erreur provoque, il y a nécessaire une erreur

Erreur spontané : erreur tout court

Abus de faiblesse dans la ccl du contrat : la violence

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Une question : erreur ≠ erreur provoque (dol)

Est ce que l’erreur provoqué est excusable (= qui peut conduire a la nullité) ?

// inexcusable (= pas de nullité)

l’erreur p est toujours excusable : art 1139 d c.civ qui dispose que « » est toujours excusable

Une cause de nullité alors même qu’elle porterait sur la valeur de l prestation ou sur un simple,
motif d’un contrat.

Chapitre 3 - La rencontre des consentements

La rencontre des volonté est l’accord de volonté des deux parties. On ne peut pas conclure un
contrat avec soi même sinon = acte unilatérale. Il faut étudier la phase pendant lequel les deux
volonté ou au moins deux volonté se rencontrent.

I. L’accord des volontés

Dans un point de vue chronologique, la formation d’un contrat s’opèrent en deux temps. L’une des
parties propose un contrat, autrement dit elle fait une offre de contracter et l’autre va accepter
l’offre. Si elle accepte il y a donc rencontre des deux volontés, donc le contrat est formé. Cad que le
contrat nait de la rencontre d’une l’offre et d'une acceptation. Ce schéma de l’offre et
acceptation parait évident au rédacteur du code civ de 1804, ces derniers n’ont prévus qu’un texte
sur la formation du contrat cependant la réforme de 2016 a introduit dans le civ un nouveau
chapitre « la formation du contrat ».

=> Article 1113 et suivant du code civil

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A. L’offre

1. La notion d’offre

L’offre à un synonyme utiliser par les juristes « pollicitation » celui qui fait l’offre est nommé très
souvent offrant ou pollicitant.

14/10/2021

a.Les caractères essentielle de l’offre

1. La précision de l’offre

Pendant longtemps il n y avait pas de disposition sur la période pré contractuelle, c’est avec la
reforme de 2016 qu’on a eu des dispositions législatives dans le code civ. Il faudrait une précision
minimal dans l’offre, cette précision est indispensable : art 1114 nous donne cette exigence. Les
éléments essentiels du contrat :

Exemple contrat de vente, dispositions spéciale : art 1583 du code civil qui nous dit que la vente est
parfaite quand on a convenu de la chose et du prix. Autrement dit, les éléments essentiel d’un
contrat de vente : la chose a vendre et le prix à payer. Baguette et le prix qui est proposé. Des lors
qu’ils sont présent on peut considéré que l’offre est précise.

Textes spéciaux sur les aspects essentiels dans une contrat

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Exemple : Une offre de credit ( un prêt) : art L. 313-24 du code de la consommation qui nous
indique l’ensemble des éléments obligatoire que doit comporter une offre de credit. La nature,
l’objet et les modalités du prêt etc…

=> l’offre est précise quand tous ces éléments sont présents.

Avec la réforme de 2016 : art 1127-1 du code civ ( marché électronique…)

L’offre énonce par exemple les différentes étapes a suivre pour conclure le contrat, les moyens
techniques pour permettre au destinataire d’identifier des éventuelle erreurs => donc corriger les
choix.

Parfois il y a des éléments essentiel donné par le Jp, dans un contrat de bail la JP a estime qu’il
fallait précise la chose louer, le montant des loyers mais aussi la date en jouissance. La précision est
très importante pour l’offrant, il faudrait que l’offrant fasse attention ce que il ne propose pas qql
chose de maniere trop rapide. Cad si les elemenst essentiels sont present dans l’o, l’o est valable et
le destinataire de l’o peut accepter celle ci => contrat deja conclu.

L’offrant ne peut plus se rétracter, et l’offrant doit respecter les engagements devenu
contractuel.

C’est la ≠ entre une invitation à entrer en négociation et l’offre qui est précise. => cela réserve une
marge pour l’offrant pour pouvoir discuter des choses précises du contrat.

Si le contrat est formé car l’offre est précise est ce le juge a le pouvoir d’intervenir dans le contrat
pour préciser ce qui a été donné dans l’offre ou pas ?

Réponse : la Jp nous dit de maniere constante, le juge n a pas ce pouvoir. L’offre lie les co
contractant quand elle est accepté. => pas de marge pour intervenir

Il reste que parfois il y a des conditions supplétive, législatives pour les contrats spéciaux.

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Exemple dans les contrat de mandat est ce que une offre doit comporter le prix ou pas ? Ce c’est pas
dit de maniere explicit dans la loi donc contrairement a la vente, le contrat de vente exige que dans
l’offre il y a le prix. ( sinon l’offre pas précise) alors que le contrat de mandat ≠ : art 1986
( dispositions supplétive) . Cette article nous dit que le contrat de mandat est gratuit à moins que il
n’en soit autrement que dans la convention cad les parties peuvent convenir d’un prix pour le
mandat mais si il n y a pas de précision sur le prix il y a une dispositions supplétive dans la loi =
dans ce cas là le sera mandat gratuit.

En d’autres termes, si je fais une offre de contrat de mandat sans indiquer/mentionner le prix => oui
car il y a une dispositions supplétive.

2. La fermeté de l’offre

Dans la fermeté, on n a pas indiquer cette élément de maniere explicite dans l’art 1114 du code
civil. Il faut qu’il y ait une volonté de l’auteur de l’offre d’être lié. Cad que l’offre ou pollicitant ne
doit pas se ménager la possibilité de ne pas donner suite au contrat malgré l’acceptation de l’offre
par le destinataire. Cad, une offre faite avec réserve n’est pas ferme.

Exemple : si dans une proposition d’en emploi, l’employeur se réserve très souvent la possibilité de
choisir le co contractant ou le salarié = une réserve de la personne co contractante. Avec cette
réserve il n y a pas d’offre de contrat de travail mais il y a une invitation à se présenter à un
entretient d’embauche.

Deux types de reserve

1. Les réserves express ou en doctrine comme des réserve subjective

L’expression type dans une proposition avec des réserve express sous réserve de confirmation par le
vendeur/ employeur sur le contrat. On n a qu’une invitation à entrer en pourparlers ou négociations.

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2. Reserve tacite ou objective

L’expression typique sous réserve de stock disponible, cette réserve nait de la nature même du
contrat alors que l’offre ne stipule rien expressément.

Exemple : Dans une annonce d’embauche la réserve sur la personne du travailleur est souvent
considère comme étant implicite dans une annonce d’embauche. La solution il n y a pas d’offre
mais plutôt une invitation entrer en négociation.

Exemple implicite : souvent lié a la personne du co contractant, dans un contrat de bail il y a


souvent une réserve tacite sur la personne du bailleur. Pour le contrat de mandat ou entreprise, on
considère il y a une réserve sur la personne du co contractant = intuitu personæ

b. Les modalités accessoire de l’offre

Distinguer les offres express et offre tacite

L’offre express est la plus courante/ fréquente dans ce cas là on a souvent un écrit que sa soit une
affiche, un catalogue, un courrier… mais elle peut être aussi en format oral ( pas de nécessité
d’écrit) il y a aussi des offres tacites : un objet expose avec un prix.

Une offre tacite, quand un taxi vous attend sur le point de stationnement de taxis = une offre de
contrat de transport pour des personnes. Il peut aussi se faire de manière oral = contrat consensuel
pas besoin d’écrit pour démonter l’existence d’un contrat.

Y a des offres a des personnes déterminé + aux publics :

Une offre faite a une personne précise => déterminé

Si c’est une affiche => offre faite aux grands publics

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Une offre faite au public est véritablement une offre ou une invitation a entrer en pourparlers.

Lorsqu’on fait une offre au public on se réserve au moins tacitement la possibilité de ne pas
conclure le contrat, de considérations sur la personne etc

Il y avait une solution JP : arrêt de la 3e chambre civ du 28 novembre 1968

L’offre faite au public lie l’offrant de la manière qu’une offre faite a une personne déterminé. Cad
une offre faite au public et suffisamment précise et ferme pour être une véritable offre. Désormais
c’est l’art 1114 du c.civ qui nous dit également cela, on ne fait plus la distinctions entre offre une
personne et aux publis. Sur les réserves sur la personne du co contractant penser à un contrat intuitu
personae.

Une nuance cependant sur la solution, droit interne fr il y a une convention de 1980 « convention de
vienne » sur la vente international de marchandise. Dans cette convention là, on nous dit que
l’offre faite au public est seulement une invitation à entrer en pourparlers ( solution contraire).

Le droit interne, la règle c’est qu’il n y a pas de ≠

L’offre faite au public = risque car considéré comme étant une invitation. Une réserve tacite du
vendeur qui va dire qu’il va pas vendre un bien a n’importe qui.

3ème modalité : l’offre avec délais ou sans délais

Le principe c’est la liberté d’indiquer un délais pour l’offre donc l’offrant peut préciser que son
offre n’est valable pendant une période déterminé. Le destinataire de l’offre va être oblige
d’accepter l’offre dans ce délais, sinon caducité de l’offre. Le sollicitant ou l’offre est libre de fixer
un délais.

32 sur 71
1ere situation : l’offrant a oublié de retire son offre ( annonce sur internet). Si j’oublie d’indiquer un
délais il y a un risque que cela ne deviennent préjudiciable pour le vendeur lui même ou l’offrant.
En réalité, la Jp nous dit que l’offre n’est valable que pendant le délais raisonnable.

En fonction de l‘objet du contrat, des personnes qui ont fait cette oeuvre, mais aussi en fonction des
circonstance.

Article 1116 du code civ : « rétracter avant l’expiration du délai fixé par son auteur… »

Autres situations : on n a penser a une offre qui a perdurer trop longtemps sur internet.

L’inverse : Mais je mets une annonce mais deux jours plus tard je veux me rétracter, ils peuvent dire
qu’ils ont subi un préjudice ? Il y a un délais implicite, minimal ?

Pour une offre qui est général, il n y a pad d’exigence légale sur le délais minimal implicite mais
certains texte spéciaux : code de consommation il y a des exemples.

Ex : le code de consommation impose aux professionnels du credit de maintenir son offre de prêt
pendant 15 jours minimum : L 312-18 du code de la consommation. On exige le maintient de l’offre
pour un professionnel.

2. La valeur juridique de l’offre

Si l’offre est ferme, précise et acceptée l’offre et l’acceptation vont donné naissance à un contrat
autrement dit la valeur juridique essentiel de l’offre elle peut être acceptée par le destinataire en
tant que telle. Aucune condition supplémentaire, pour former le contrat il manque que l’acceptation.

Il peut s’écouler un temps plus ou moins long et la question de la rétractation ou de la disparition de


l’offre va se poser.

A. Le décès de l’offrant
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Si l’offrant décède qu’est ce qu’il se passe : art 1117 du code civil

Si l’offrant décède avant que le destinataire accepte ? Y a t il caducité de l’offre ?

Qql écrit une offre de la vente d’un appartement et il indique même un délais de 1 an pour le
destinataire pour accepter l’offre. Apres 3 mois il décède, il y a une expression d’une volonté du
vendeur pour s’engager réellement : acte unilatéral. Si on dit que l’offre est valable apres le décès
c’est parce qu’il y a un EU lie les personnes mm apres sa volonté, une volonté qui existe apres son
expression.

L’offre est toujours valable même apres le décès : 3e chambre civ du 10 décembre 1997

Arrêts qui trouble la doctrine : 25 juin 2014, 1ère chambre civ

Dans ces décision il y a une certaine nuance traditionnellement

La solution en faveur de la caducité de l’offre : 3 chambre civ du 10 mai 1989

Avec le nouvel arrêt en 97 on a renversé cette solution mais il y a une nuance. Dans l’arrêt de 89
l’offre faite sans délais préciser alors que dans l’arrêt de 97 il y avait un délais indiquer.

Article 1117 alinéa 2 du code civ dispose que « »

Qu’il existe un délais ou non dans l’offre la solution c’est la caducité de l’offre apres le décès ou
l’incapacité de l’offrant.

Fondement juridique : la volonté n’existe plus, il n y a plus de volonté qui permet de contracter
avec le destinataire de l’offre

Deuxième cas : La rétractation de l’offre

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Je peux me rétracter avant l’acceptation du bénéficiaire ? Oui.

La rétractation est libre, l’offre ne constitue pas un contrat l’offre n’est pas une promesse unilatéral
et donc n’engage pas de manière contractuelle l’offrant.

Autrement dit si il y a une PU de vente lie le vendeur et donc le vendeur ne peut pas se rétracter.

Sur la rétractation de l’offre, dans certains cas la rétractation ne peut pas intervenir avant un délais
minimal.

Exemple : la rétractation de l’offre doit intervenir avant l’acceptation. Si le destinataire à accepter,


je ne peux plus me délier puisque l’offre ne manque que l’acceptation pour former un contrat. Si il y
a l’acceptation du destinataire le contrat est conclus.

De ce fait la la rétractation doit se faire avant l’acceptation par le destinataire. Mais en l’occurence,
il peut y avoir ≠ solutions

Exemple : j’envoie un courrier par la voie postale à un destinataire et puis pour éviter qu’il le
prenne connaissance et d’accepter l’offre je peux me rétracter avant l’arrive du courrier dans la
boite aux lettres du destinataire = je peux par ex envoyer un mail, un SMS pour me rétracter. Mais il
faut que cela arrive avant la prise de connaissance pr le destinataire de l’offre.

Si au moment d’accepter, donc avant l’acceptation finale, le destinataire est en train d’évaluer
l’offre, réfléchir l’offre est rétracter ( le sms arrive en disant que je me rétracte) est ce que le
bénéficiaire peut demander une réparation d’un préjudice ur le fondement de la perte de temps ?

Cette solution est possible, condamner l’offre pour avoir cause un préjudice au bénéficiaire de
l’offre. Il faudrait démonter que le destinataire a réellement subit un préjudice. Il ne peut pas y avoir
de rupture abusive de négociations ( plus tard).

L’offre n’est pas, un contrat = donc on peut se rétracter. => un acte unilatérale, car je donne ma
volonté personnelle

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B. L’acceptation

1. Les modalités de l’acceptation

Une règle impérative simple, l’acceptant ne doit mettre aucune réserve.

En droit américain, on parle de l’acceptation miroir de l’offre, donc l’acceptant doit accepter tout
les termes et uniquement les termes de l’offre.

En droit fr on parle de la fermeté de l’acceptation, il s’agit presque d’un miroir de l’offre (meme
condition)

Si je modifie les termes de l’offre, je propose une nouvelle offre. La chose et le prix => éléments
essentiels sont important (= ferme et précise)

2. Les formes de l’acceptation

En principe c’est libre, l’acceptation peut être express ou tacite comme pour l’offre. L’acceptation
express n a pas de forme particulière elle peut etr accepte par écrit ou oral . l’A tacite existe aussi

Exemple : le chauffeur de taxi m’attend au point de stationnement = une proposition tacite. Le fait
d’ouvrir la porte du taxi donc on accepte les conditions.

Le pb : le silence, est ce que le silence peut valoir comme une acceptation ?

Si je ne dis rien, je n’accepte rien. Le silence vaut plutôt le refus ou la déclinaison de l’offre : art
1120 du code civil

Exceptions prévues par la loi ou par la pratique, par les usages, des relations d’affaires et de
circonstance particulière

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Si le locataire ne dit rien on peut considéré qu’il y a une acceptation tacite de cette offre.

Dans cette situation la on va considéré que Le silence vaut plutôt acceptation car il y a une relation
constante établis par les pratiques.

Dans les relations d’affaires, depuis onze ans je vous livre les memes marchandises. Apres d’un
mois de mon offre le silence = acceptation

II.Le rapprochement des volontés

A. La preparation de l’accord

1. Les échanges pré contractuelles

a.Les négociations pré contractuelle

Pendant longtmeps, les négociations sont libres, engager des discussions, échanger des docs,
proposer des visites… le pb en droit est de savoir apres une période de négociations est ce je suis
toujours libres de terminer les négociations, donc rompre les nego en cours . Apres la reforme de
2016 art 1112 du code civ nous précise des limites.

Obligation de bonne foi = réparer le préjudice

Cette réparation de préjudice va être limité,

La rupture abusive : les négociations on crée une attente légitime dans la partie victime => il y a
un abus. Il faut démontrer l’absence de volonté de conclure d’une des parties.

En cas de faute commise dans les négociations ?

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L’article nous dit qu’on ne peut pas avoir de préjudice sur la perte des avantages, et perte de chance
(= gain perdu, espérer )

C’est plutôt les frais qui ont été engagé par la personne en vu de conclure un éventuel contrat qui
vont être « remboursé »

b. Les avants contrats

Il existe des contrats dont la négociations est délicate et va s’inscrire dans la durée ( ex contrat
cadre).

Trois types d’avant contrat (typique)

La promesse synallagmatique de contrat

Art 1589 : la promesse vaut vente.


Il y a promesse sur le prix et la chose -> synallagmatique. Mais la ≠ entre la promesse et un contrat
de vente tout court est difficile à cerner. La promesse est une manière de faciliter les contrats de
vente. Cette catégorie identifiée par la doctrine n’est pas reprise par la reforme.

La promesse unilatérale de vente/contrat

Art 1124 du code civil : la nature juridique de la promesse unilatérale de vente = contrat unilatéral.
Car c’est le vendeur qui s’engagent à ne pas vendre pendant le délai durant lequel le potentiel
acheteur peut décider.

21/10/2021

Le pacte de préférence : art 1123 du code civil

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Cette acte qui est prévue à l’article 1123 du code civil, ce pacte est une sorte de droit de préemption
d’origine conventionnelle. Passer un contrat avec une autre personne mais on voudrait proposer le
contrat a une personne en priorité.
Dans ce pacte, on n a pas donner le consentement à vendre, le contrat de vente n’est pas conclus
mais je désigne la personne à qui je vais vendre le bien si je le vend. Le bénéficiaire ne peut pas
levé l’option comme c’est dans le cas dans le promesse unilatérale mais la personne bénéficie d’un
droit de priorité (= nature : c’est un contrat qui m’engage la vendre la chose en priorité à la
personne.) l’obligation laquelle je me suis engager avec l’autre partie a aussi la possibilité d’acheter
la chose en priorité.

=> Donc le pacte de préférence est un contrat par lequel une partie s’engage a proposer
prioritairement à son bénéficiaire de traiter avec lui pour le cas elle décidera de contracter.

Problème : si je ne respecte pas mon engagement, qu’est ce qui se passe ?

i. Les éléments constitutif/ essentiels de la promesse unilatéral

L’accord des parties, malgré la nature unilatéral de ce contrat il y a l’accord des volonté car c’est
un contrat. La ≠ avec l’offre c’est que la PU ne manque que le consentement de l’autre partie pour
être formé. Cad, l’autre partie a la possibilité de lever l’option => Le vendeur a proposé un contrat
et l’autre peut s’engager ou pas pendant une certaine durée qui est souvent indiqué dans le contrat.

ex. Je vous donne un délai de 15 jours si vous êtes d’accord on conclu le contrat. => PU

Il y a souvent une clause sur la levée de l’option :

Cass soc du 21 septembre 2017

Un joueur de rugby qui devait conclure un contrat avec un club, tous les éléments du contrat sont
présent : conditions salaire, et entre de la date d’entre en fonction mais la cassation a considéré qu' il
n y avait pas la possibilité de la levée de l’option du joueur. => une simple offre et non une PU car

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le club n’a pas dit au joueur qu’il pouvait levé l’option au bout d’un certain temps donc pas de
précision.

En cas de PU l’employeur ou le vendeur ne peut normalement se rétracter alors que pour une offre
cela est possible avant l’arrivée de l’offre avant l’arrivé chez le destinataire. Très souvent ce contrat
qu’on a analysé comme peut devenir synallagmatique parce que on peut prévoir un prix pour la
levée de l’option (= je vais conclure le contrat avec le vendeur, l’o consiste a conclure ou ne pas
conclure. Une option offerte à l'autre partie et l’autre partie va levé cette option) .

Ex. Donc je ne vous promet pas simplement de conclure un contrat avec vous dans 15 jours,
j’ajoute que a condition que vous payer un prix tel. Je m’engage donc a conclure un contrat avec
vous.

=> L’indemnité d’immobilisation : ce qui est souvent a hauteur de 5 à 10 % des prix de vente.

Si on lève l’option l’acheteur va acquérir le bien et l’indemnité d’immobilisation est déduite du prix
de vente. Si on ne lève pas l’option => on perd naturellement l’indemnité.

ii. Force de la PU

Ici on va regarder notamment les effets de la rétractation de la promesse.

Quels est l’impact de la rétractation de la promesse par le promettant ?

Ancien article 1103 du code civ : Les conventions légalement formé tiennent lieu aux lois. A ceux
qui les ont faites donc on ne peut pas revenir sur nos promesses. C’est précisément la solution qui
est consacré par la reforme : art 1124 alinéa 2 du code civil. Cette article nous dit que la révocation
de la promesse pendant le temps laisse au bénéficiaire pour opter n’empêche pas la formation du
contrat promis. Cad que si le vendeur viole sa promesse, donc l’art 1124 al2 l’acheteur peut forcer
la conclusion du contrat. On oblige le prometteur à conclure le contrat. => solution forte car on
n’oblige le prometteur ou promettant a conclure le contrat, il y a donc une contrainte qui serait une
violence mais cette violence est légitime => la loi qui prévoit cette contrainte

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Article 1124 alinéa 3 « » : si le tiers avait la connaissance de cette promesse, il ne peut plus
demander le maintient du contrat qu’il aurait conclut avec le vendeur, la solution rare pour les tiers,
car objectif est la protection = nullité du contrat.

On n’oblige le prometteur ou le promettant a conclure le contrat.

Si il y a une impossibilité de conclure le contrat (= pour la personne qui vient reclus la promesse) :

• Soit, il peut demander la conclusion forcée du contrat

• Soit, si le contrat est déjà conclus avec un tiers mais que le tiers en connait l’existence de cette
promesse il peut demander la nullité du contrat conclu avec le tiers.

Autres : TD sur le pacte de préférence,

Prévoit des règles similaires

Retour sur l’article 1123 du code civil

Lorsqu’un contrat est conclu avec un tiers en violation d’un pacte de préférence, le bénéficiaire peut
obtenir la réparation du préjudice subit. Lorsque le tiers connaissait l’existence du pacte ce dernier (
le bénéficiaire) peut agir en nullité etc… il faut connaitre le principe c’est que avec cette distinction
de l’offre et avec les autres avants contrats on veut donner une protection qui est plus forte aux
parties des avants contrats. Ce n’est pas une simple offre, on est une partie a un contrat avant la ccl
du contrat finale.

2. Les obligations pré-contractuelles d’information

Règle qui est simple : les parties doivent donner une information utile lors de la phase pré
contractuelle.

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Article 1112-1 du code civil nous dit que celle des parties qui connait l’information dont
l’importance est déterminante pour le consentement de l’autre doit l’en informer. Le problème en
matière d’info pré contractuelle c’est qu’il est difficile de déterminer le champs ou le domaine de
ces informations.

Ex : si je vends une vache, je peux la vendre sans savoir qu’elle est enceinte, donc je vends
plusieurs choses sans le savoir.

Donc avec cette article, le code civil nous dit que si l’info est déterminante pour la ccl du contrat
l’information doit être délivrer pendant la phase pré-contractuelle, pour les non professionnel.
La partie qui détient l’info l’obligation d’informer l’autre partie des lors que légitimement cette
dernière ignore cette information ou fait confiance à son cocontractant.

Exemple : Si l’acheteur est un professionnel on va considérer qu’il ne peut pas ignorer la nature
constructible du terrain = Pour les non professionnel, on prend en compte cette ignorance, le
vendeur l’obligation d’informer le caractère constructible du terrain ou non.

Alinéa 2 : néanmoins ce devoir d’information ne repose pas sur l’estimation de la valeur de la


prestation. Donc on ne va pas informer l’autre partie de l’estimation de la valeur que j’ai donné a ce
bien.

Ex des bouquinistes : l’acheteur ne va pas informer le vendeur du prix ou de la valeur du livre qu’il
aurait donné ce livre.

cf. Rappel l’erreur. L’erreur sur la valeur ou sur le motif perso => erreur ignore par le droit

Art 1112-2 du code civil qui pose une limite sur les infos confidentielles : celui qui divulgue sans
autorisation une information confidentielle engage sa responsabilité délictuelle => dommage cause
du fait de délivrer cette info confidentielle.

B. Le contrat forme à distance

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La ccl d’un contrat peut se faire en présence de toute les parties mais elle peut également se faire à
distance. Le lieu de conclusion de contrat et la date sont ptiques.

Le pb concerne deux chose :

1. Le lieu de la conclusion du contrat : peut être ptique lorsque les deux parties se trouve dans
deux pays ≠ => un vendeur fr conclu un contrat un acheteur all. Le lieu du contrat va souvent
déterminer la loi applicable car loi ≠ d’un pays à l’autre. Mais selon le droit européen, les
parties peuvent soumettre leur contrat a la loi qu’ils choisissent .
Donc les parties vont choisir la loi applicables.

Pour la loi applicable = situation international, en doctrine c’est une situation qui implique des
éléments extranéité => droit international privé

2. La date de la ccl contrat

Le temps est important, donc la date est primordiale. Il ya ≠ hypothèses :

• La théorie de l’émission : le contrat se forme au moment où l’acceptation est émise (= par la


poste…) à cette date là, le contrat est conclu

• La théorie de la réception : le contrat n'est conclu qu’au moment où l’acceptation parvient à


l’offrant.

Solution JP mtn Art 1121 du code civil : qui retient la théorie de la réception, contrat est conclut des
que l’acceptation parvient à l’offrant. Il est réputé lettre ou lieu où l’acceptation est parvenue =>
autrement dit une fois que l’acceptation est parvenu a un endroit sur lequel l’offrant a son influence
l’acc est considère comme parvenu

Ex : boite aux lettres, si je suis l’offrant je dis que je suis en vacance et de ce fait je n’ai pas pu
consulter ma boite aux lettres. Mais mon courrier est bien arrivé dans les délais de ce fait je n’ai pas

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pu prendre connaissance de ces derniers. La question qui se pose est de savoir si il y a eu la ccl du
contrat.

La réponse est oui, puisqu’il a ouvert sa boite aux lettres. Une fois que l’acceptation est parvenue a
ce lieu donc l’offrant à son influence, l’acceptation est considérer comme parvenu.

• Par voie électronique (= art 1127-1 et suivant du code civ) : une accessibilité par voie
électronique. Il y a surtout une exigence renforcé des protections des parties, tous les éléments
contractuels doivent être présenter à nouveaux au contractant/ acheteur. => ccl du contrat

Chapitre 4 - La conformité du contrat a l’intérêt général

Introduction

Si un contrat repose sur la rencontre des volontés des parties ces volontés ne sont pas des
abstractions et doivent comporter un certain contenu. Ce contenue doit satisfaire à deux conditions
pour qu’un contrat valablement formé : art 1128 du code civil

1ère condition : capacité des parties


2ème condition : consentement des parties
3ème condition : contenu licite et certain

Il faut que ce contenu satisfasse à deux conditions : d’un cote il ne peut porter atteinte à l’IG et de
l’autre il ne doit pas fuir gravement au intérêt d’une des parties donc il ne peut pas être injuste.
Le code civl de 1804 appréhendait ces exigence a travers deux notions : l’objet et la cause.

L’ancien art 1108 du code civ, énonce également les condition de validité (ancêtre de l’art 1128) il
disposait que était essentiel a la validité du contrat : un objet certain qui forme la matière de
l’engagement et une cause licite dans l’obligation. On présentait l’objet comme ceux a quoi (quoi?)

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on s’est engagé et la cause serait ce pq on s’est engagé ( pourquoi). La notion de l’objet renvoyait a
deux choses ≠ : l’objet d’une oblg et a l’objet du contrat. L’objet de l’obligation c’est une prestation
précise d’une obligation particulière ou même la matière de cette prestation alors que l’objet d’un
contrat ou du contrat est l’opération total qui est réalisé par le contrat.

Exemple avec l’achat d’une baguette :

Objet des obligation de ce contrat : un contrat de vente il y a l’objet a vendre ( la baguette) et le prix
Objet oblg de l’acheteur c’est l’obligation de payer le prix : la somme d’argent
Objet du contrat réalisé ? Un échange économique = une vente

=> Chaque oblg prise isolement ne constitue pas une vente, c’est en les rassemblant ( les éléments)
qu’on observe qu’il y a échange d’un prix contre une chose donc c’est une vente = opération
realiser par le contrat.

Distinction : L’objet d’une oblg précise ≠ l’objet du contrat qui est la réalisation d’un achat d’une
société

La cause est parfois difficile à définir mais on peut dire : une cause finale (= le but qu’on veut
réaliser) et la cause effective ou physique (= un choc va rendre un objet mobile) => la cause du
mouvement. En droit, on distingue une cause subjective ou cause finale on conclut un contrat avec
un but particulier. => illégalité si mon but/ cause est de réaliser une orga de malfaiteur le contrat
d’achat => cause illimité et c’est là que l’IG qui intervient

Cause objectif/ cause contre partie : cause qui me mobilise dans l’exécution de mon oblg et cette
cause est la contrepartie de mon oblg.

Lorsque la partie nous donne qql chose il faut que nous exécutions nos obligations ( prestation).
=> l’objet de l’obligation de l’autre partie

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En doctrine, la cause contre partie elle sert pas a grand chose elle renvoie juste à l’objet de l’autre
partie.

Tandis que l’objet devait être détermine et licite la cause devait être existante et licite la
détermination de l’objet et l’existence de la cause vise a protéger les interêt de chacune des parties.
Alors que la léicité de l’objet et de la cause visait a protégé l’IG. Avec la reforme de 2016 on
cherche à moderniser le droit et on a jugé certaine notion trop vieillit on les a faite disparaitre. Le
cas de la notion de a cause = elle a disparut du code civ. l’objet n a pas été entièrement disparu mais
reléguer à une place moins importante c’est pq dans le nouvel art 1128 sur la validité du contrat on
ne trouve plus ces notions mais un contenu licite et certain y figure. Malgré le changement des
termes on peut dire que ce contenu l et c n’est qu’une sorte de four tout qui cache les deux notions =
l’objet et la cause.

I. Les fondements du respect de l’intérêt général : les sources de cette


protection de cette IG

Il y a trois types de fondements pour protéger l’IG :

- ordre public
- Les bonnes moeurs
- La protection desdits fondamentaux de la personne

Art 1102 du code civ qui dispose que la liberté contractuelle ne permet pas de déroger aux règles
qui intéresse l’ordre public.

Les trois art qui suivent sont en doctrine, les principes directeurs des droits des contrats. Art 1102 du
code civ c’est donc la liberté contractuelle mais limité par l’ordre public.

Art 1103 du code civ : la force obligatoire des contrats

Article 1104 du code civ : exécution du contrat de bonne foi.

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Les bonnes moeurs on disparu de cette article => cf art 6 du code civil qui nous dit qu’on ne peut
déroger par des conventions particulières aux lois qui intéressent l’ordre public et les bonnes
moeurs.

Les droits fondamentaux = niveau européen dans la convention europeenne des droits de l’homme
et au niveau national dans la constitution.

A. L’ordre public (= art 1102)

l’OP est une notion qui a donné lieu a de nb controverses donc difficile a le définir. Il est surtout une
notion qui est plus large que le droit civ, ordre public dans le droit adm, mais aussi OP en droit de
procédure ( ex les juridictions ou organisation judiciaire est d’ordre public les parties ne peuvent
pas déroger l’ordre judiciaire), Op dans la constitution , mais aussi OP en droit international.

Deux approches pour expliciter contenu de lOP

1. Approche fonctionnel

La fonction de l’OP est de résoudre un conflit entre deux sortes d’intérêt et de protéger l’intérêt
général en présence donc un intérêt prive entre en conflit avec l’intérêt public et la règle d’ordre
public va imposer le respect de l’IG. Le conflit entre une convention libre et une exigence d’IG.

Qu’est ce qui va justifier qu’une loi est d’ordre public et que cette règle d’ordre public va s’imposer
aux personnes privés ?

Une loi d’OP exprime les valeurs fondamentales de la société, le droit est un justement axiologique
fonde sur des valeurs. Ce n’est pas seulement un ordre de contrainte légitime mais surtout pq c’est
légitime car c’est un état fonde sur des valeurs (système axiologique) norme liée a l’état de droit,
démocratie…

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Le législateur peut alors indiquer de manière explicit des lois d’OP, on peut déclarer une disposition
comme d’OP.

Exemple : le respect du corps humain (article 16 et suivant du code civ) c’est une dispositions d’Op.
De même la réforme de 2016 sur les droits des contrats prévoit qql chose d’Op = article 1104 du
code civ => bonne foi

Le législateur peut attacher une valeur d’Op de manière implicite a une loi => oui, c’est par les
sanctions si le législateur prévoit la sanction : soit de la nullité soit de l’inexistence des dispositions
contraires ça veut dire que la règle prévue par la loi est d’OP.

En cas du silence complet du législateur le juge peut il qualifier d’une disposition d’OP ? Oui,
puisque l’OP tout comme les bonnes moeurs sont des notions évolutifs avec le changement de la vie
en société et c’est pq le juge est au prises de ces changements. Il faut donner au juge la possibilité
de consacre les dispositions d’OP ou de reconnaitre les bonnes moeurs.

Voir art 6 du code civ

La disposition d’op doit tjrs partir du système juridique dans son ensemble et de l’IG. La doctrine a
distinguer : l’OP textuel et l’OP virtuelle. Le nom indique le sens, l’OP textuel c’est une disposition
d’OP prévu pas le législateur explicitement ou implicitement. Alors que l’OP virtuel vient
uniquement de la déclaration du juge mais doit se fonder sur une protection de l’Ig de manière
objective.

=> Arrêt de la chambre civile de la Cass du 4 decembre 1929

La CC a déclaré un contrat nulle qui a exploité des malades pour faire de la publicité et cela est
contraire à l’OP. Même si cela n’est pas dis dans les texte

Trancher un conflit de norme

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2. Approche notionnel

On peut distinguer l’OP classique et l’OP économique et sociale.

a. L’ordre public classique

Les piliers de la société doivent être protégé : l’état, la famille et les personnes

Les règles relative à l’organisation constitutionnel, adm et judiciaire de l’état sont d’ordre public de
même certaines dispositions extra patrimonial de famille sont d’OP ( autorité parental, la filiation,
le mariage…) ont une forte dimension d’OP.

Pour la filiation un exemple : la gestation pour autrui. La personne est aussi importante donc
l’intégrité corporelle de la personne est d’OP (= l’indisponibilité du corps humain)

=> Une évolution au cours du temps, en matière familiale qu'on remarque cette évolution on assiste
a une libéralisation, a une contractualisation du droit de la famille. Une place de plus en plus
importante boa volonté des personnes pour conclure des contrats en matière familial.

Ex : on ne pouvait pas divorcer par consentement mutuelle

Reforme du 23 mars 2019, sur la protection des personnes majeurs on élargi également la place de
leur consentement dans la ccl d’un mariage. On enlève des autorisations qui etaient indispensables

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b. Ordre public économie et social

Avec le développement des marches sous le libéralisme économiques l’état doit organiser les
marches pour éviter des fraudes et des abus. L’état intervient soit comme l’état gendarme soit
comme l’état providence dans la vie éco.

Dans cette cat on distingue : l’OP de direction (= état gendarme) et l’OP de protection (= état de
providence)

l’OP de direction résulte de la philosophie économique de l’état qui détermine donc une certaine
direction. L’état libéral va imposer les règles de la libre concurrence alors que état dirigiste va
rendre impératif les règles de l’économiques planifier. Les pays démocratiques occidentaux on est
dans une économie libérale, le droit de la concurrence présente un caractère d’Op dans de nb cas.

Op protection : protéger certaine catégorie : les faibles, vulnérables, en difficulté…

l’OP de direction vise la société dans son ensemble alors que l’OP de protection prend en compte
des interêts particulier ( d’un certain groupe ou classe…)

B. Les bonnes moeurs

Les BN ont ce coté moral ou moralisateur, ont les identifie en les opposants à un mode de vie
mauvais ou immorale mais le recul de la moralité sociétal ou une libéralisation de cette moralité
fait que les Bn deviennent de plus en plus difficiles a saisir

Ex : donations entre les concubins => immorale hier et non adj

=> Recul dans la compréhension des BN, la donation entre concubin pour entretenir une relation
adultère n’est plus contraire aux BN.

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Les techniques précise pour contrôler cela

04.11.2021

Le mercredi 24 novembre = galop d’essai programme CM 1h30/2h

C. Protection des droits fondamentaux

Nouveau motif de protection avec la convention européenne des droits de l’homme. Avec la
réforme de 2016 le législateur : inclure cette protection dans le code civ.

Le législateur en 2016 a renoncé mais sur le fondement de l’art 6 du code civ ( BN et ORDRE
PUBLIC) on pourrait rattacher cette protection cette article là. La chambre soc de la CC avait
considéré qu’une telle clause était contraire a l’ordre public et attentatoire a la morale et au BM.
Une clause de célibat interdit au salarie de se marier pendant la durée du contrat de travail =>
contraire BM et morale.

Autres exemple : clause de non concurrence il ne faut pas que ce type de clause porte atteinte
disproportionné a la liberté pro du travailleur avec la convention euro des droits de l’homme
surtout les droits liés au respect de la vie privé, à la liberté religieuse ou à la liberté expression =>
souvent invoqué

Une clause dites d’habitation personnelle dans une contrat de bail porterait atteinte aux respects de
la vie privé du locataire, une clause d’habitation personnelle impose une obligation de ne pas
recevoir d’autre personne en hébergement dans l’appartement. La JP est abondante à cet égard, il y
a aussi cette exigence de ce droit fondamentaux dans l’IG.

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La protection des droits F n’est pas propre au droit civil, donc l’administration doit respecter les
droits F des personnes. Il y a un régime qui est particulier qui s’applique à la protection des droits F
il s’agit du contrôle de proportionnalité. Dans les autres cas, que ce soit l’ordre pub ou respect des
BN on a une sanction qui entraine la nullité ds conventions conclus, la protection n’est pas absolue
Il faut que l’atteinte soit légitime et proportionné, sinon l’atteinte serait également annulé mais il y
a des atteinte => mise en balance des intérêts
Exemple : clause de non concurrence, y a il intérêt légitime pour l’employeur à limité les activité
de son salarie pour éviter une concurrence déloyale => intérêt légitime.

Càd toute limitation de la liberté pro n’est pas nulle. Mais Il faut que cette limitation, cette atteinte
soit proportionné c’est pourquoi dans une clause de non concurrence on va retrouver des limitation
dans le temps et l’espace.

II. Les méthodes pour faire respecter/ garantir l'intérêt général


Avant la réforme, c’était les deux notions traditionnelles : objet d’une part et la cause d’autre part
qui était employé pour sanctionner un contenu illicite. Désormais, l’art 1162 ne parle que du
contenu licite et plus précisément l’art dispose que le contrat ne peut déroger à l’ordre public ni pas
ses stipulations ni par son but => en réalité le législateur a voulu conserver l’ancienne construction
sans mobiliser les termes jugés vieillotte en particulier pour la cause.

Les stipulations ne sont pas a comprendre de manière restrictives ce ne sont pas les stipulations
contractuelle écrite mais elle renvoie au contenu à la matière contractuelle ou à l’ancienne notion
d’objet (= elle persiste ici) => renvoie a l’objet du contrat

Le but ferait référence de manière implicite à la cause et évoque la dimension subjective de la


cause: les motifs, les mobiles etc => but subjectif du contrat

Il faut donc partir de ces deux aspects, pour contrôler la léicité du contenu d’un contrat.

A. Le contenu stipulé du contrat

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Les stipulations, l’objet ou la matière contractuelles = même sens

Mais si on renvoie à cette ancienne notion d’objet, il peut signifier plusieurs choses. Cette objet peut
être une chose dans une obligation de donner ou de mise à disposition et peut ê une prestation dans
une obligation de faire ou de ne pas faire ou bien une abstention.

Exemple : arroser le jardin => obligation et prestation

L’opération générale réalisé par le contrat = objet du contrat

Exemple : la vente, la location

Dans tous ces domaines l’OP est les BN y comprit les droit F posent des limites aux volontés des
parties.

1. La chose

La loi interdit souvent la commercialisation de certaine chose soit par leur caractère sacré (= le
corps humaine) soit pas leur caractère nuisible (= la drogue) ces choses sont considérer comme hors
commerce. Et ne peuvent pas devenir l’objet d’une obligation (= avant la reforme, l’ancien article
1128 qui disposait il n y a pas que les choses qui sont dans le commerce qui puissent faire parti des
conventions). Les frontières de ces choses hors commerce sont évolutifs, l’indisponibilité du corps
humain proclamé par l’art 16 du code civil ( un des piller de l’op) on assiste a un certain
assouplissement concernant l’utilisation des parties du corps dans la santé public. On peut faire un
don du sang, ou un don d’organe et finalement il y a aussi le don du sperme qui est hautement
personnelle et intime => une partie relative a la génétique d’une personne.

Ces dons échappent au droit communs, ils ne peuvent pas faire l’objet d'un échange lucrative ou
économique ( titre gratuit) mais mm quand certains acte sont gratuits il reste interdit parce que c’est
choquant pour l’OP. C’est notamment le cas de la GPA (= gestation pour autrui) la mise a

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disposition d’un corps féminin pour donner naissance a un enfant au profit des autres. Même une
GPA gratuite, reste interdite en droit FR parce qu’elle est = contraire à l’art 16-7 du code civ

L’arrêt de principe de l’assemble plénière 31 mai 1991 ( GPA)

Cependant, on assiste à un régime particulier = contrat a titre gratuit ≠ onéreux. Mais la CC a déjà
commencé une certaine évolution vers un assouplissement il ya toujours cette évolution vers un
respect de la vie privé, des choix des personnes quand ça reste gratuit.

Un arrêt de 2011 : l’adoption internationale reste interdite si c’est une gestation pour autrui. la CC
évolue en 2015 et 2017 et est revenu sur cette position.

En matière familiale ( tirs commerce), on peut citer la prohibition des pacte sur succession futur :
article 722 du code civ, on peut pas vendre ou céder un droit à une succession future.

Interdiction car il a un aspect morale ça porte sur un décès de qql = choquant car on fait des
transactions sur la mort de qql.

Quand on parlait de l’obligation comme un droit personnel ou droit réel il y avait une question de la
possibilité de céder un contrat conclus avec une personne. ( cession de clientèle)

Il peut y avoir des contrats spécifiquement avec une personne particulière ou un contrat avec un
avocat, un dentiste…

Pendant longtemps il y avait l’interdiction de cesser une clientèle civil => car les personnes
n’étaient pas cessibles, une interdiction portant sur la chose qui fait l’objet de la cession mais depuis
2000 on a renoncé à cette interdiction avec des arrêts :

1ère chambre civ 1ère du 7 novembre 2000 : la cession de la clientèle civil devient possible. Avec
une évolution de la société, les activités libérales sont devenus impersonnelle des société civil qui

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sont spécifiquement organise pour produire ces services donc l’idée que la personne peut être céder
choque moins => conclure des contrats avec des pro

2. Les prestations

Il existe en effet des engagements interdit par l’OP. On ne peut pas conclure un contrat pour
accomplir un délit pénale ou en matière sociale on ne pas conclure des contrats pour éviter des
règlementation en matière de santé et sécurité des personnes. De tel arrangement sont illicites.

Il y a une précision dans la loi qui interdit un certaine type de pratique.

3. Les opérations illicites

On n’est plus en face d’une obligation individuel mais de la totalité des effets d’un contrat.

Exemple : un contrat de société peut ê illicite car l’objet sociale ( activité de la société) est prohibé.
On veut crée une société fictive pour éviter des impôts => cas général on ne peut pas conclure un
contrat avec un objet dans son ensemble qui est illicite.

Un cas particulier dans le code civil depuis 1804, le code civ interdit les engagements
contractuelle perpétuelles, autrement dit un contrat ne peut pas avoir pour objet l’engagement
d’une personne de manière perpétuelle (= des travailleurs mais aussi à des mandataires sociaux à
des entrepreneurs individuelles dans un contrat d’entreprise…)

Article 1780 du code civ qui dispose que on ne peut pas engager ses service ou pour une entreprise,
ouvrage détermine.

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C’est une disposition plutôt protectrice, pour leur donner un droit de démissionner mais avant le
patron ne pouvait pas virer son employer de son plein gré. A la fin du XIX e siècle la CC a invoqué
l’interdiction l’EP relative au licenciement aux employeurs.

Article 1780, implicitement il y a un droit unilatéral de mettre fin au contrat mais il faut respecter
des conditions comme le droit de licenciement hautement réglemente par le législateur.

B. Le but du contrat

Le législateur ne donne aucune précision sur le but dans l’art 1162, en réalité il ne recouvre qu’en
partie l’ancienne notion de cause. La cause à deux acception une cause objectif et cause immédiate
de mon obligation, et cause finale, lointaine, subjective.

Le but rappel la dimension subj de la cause => but lointain. Dans le but, il y a une possibilité que ce
but soit illégale ou illicite. L’il ne porte plus sur l’objet du contrat mais sur l’utilisation qu’on va en
faire.

Exemple : la vente d’un immeuble ( objet du contrat) peut être licite mais si l’acheteur veut utiliser
l’immeuble pour en faire un lieu d’échange de drogue ou en une maison de tolérance. La cause est
illicite, le Burt du cocontractant est interdite par la loi.

Il faut qu’il ya un recul dans le contrôle de la léicité du but. Le but immédiat ou la cause objective,
c’est un contrat de courtage ou mandat ( je donne le mandat pour chercher un mariage) le mandat
est licite par son objet donc la CC dit que on va autoriser cette pratique. Les donations entrent en
concubat

Pdnt longtemps la CC interdisait les donations, libéralité le juge annulait les donations entre
concubins pour cause illicite. Cpdnt, le juge a oserait une revirement avec l’attendu de principe qui
nous dit que, « n’est pas contraire au BN, la cause de la libéralité dont l’auteur entend maintenir la
relation adultère qui l’entretien avec le bénéficiaire ». On assiste à un recul du contrôle de la cause
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illicite, car la protection du droit au respect de la vie privé et familiale. C’est pq en matière familiale
=> on assiste montée en puissance de la volonté privé car ce droit personnelle fondamentale, nous
sommes des adultes on va engager notre responsabilité avec nos droits perso.

Les Bn => marginal

Le contrôle de la léicité du but peut devenir un élément d’insécurité juridique, notamment pour le
co contractant. Doit on rechercher les mobiles de son cocontractant pour chq ccl de contrat.

Pour éviter cela, la JP a poser des limites pour la nullité fondé sur le but illicite il faut que les
motifs doivent ê déterminante pour la Ccl du contrat. La caractère déterminant, le consentement =>
tous les vices doit être déterminant. Pour qu’il y ait une nullité du contrat il faut que le but illicite
soit déterminant.

La CC exigeait que ces motifs devaient être connus par l’autre partie, ont voulait mieux protéger le
cocontractant de bonne foi cependant cette solution s’est avéré insatisfaisante car la protection de
l’IG peut l’emporter sur les interêts privés.

D’autre part, il arrive que ce cocontractant de bonne foie apprenne par la suite l’utilisation illicite.

Exemple : objet précieux pour utiliser pour des fins choquantes par l’acheteur => maison avec
souvenir et le propriétaire ne souhaite pas qu’un acheteur fasse ntpq avec cette maison.

Selon la solution ancienne, on protège le contrat. Donc le contrat n’est pas annulé et valablement
conclus, ce cocontractant pourrait vouloir demander l’annulation du contrat, car il ne veut pas
vendre la maison à ntpq qql pour ntpq fins.

Désormais, la solution qql soit la connaissance du cocontractant le contrat peut être annulé pour but
illicite => article 1162 du code civ. Le but est était connu ou non par les parties quand c’est illicite
donc on peut demander l’annulation du contrat. La protection du cocontractant de bonne foi va
s’effectuer par la location de DI ( responsabilité délictuelle engagé)

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Chapitre 5 - L’équilibre économique du contrat

Introduction générale

La q° de l’équilibre économique et juridique du contrat à pour horizon la protection des intérêts


prives des cocontractants. L’idéale dans ce domaine est la justice contractuelle : « l’art de la bonté
et de la justice » il reste que la notion de justice est un sujet controverser.

Définition de justice par Aristote : « L’Homme injuste est aussi bien celui qui agit contre la loi que
celui qui veut posséder plus qui ne lui est dû même au dépend d’autrui »

Il y a une conception large de la justice, qui comporte deux idées :

• La justice légale : la conformité à la loi. Il y a donc une idée de légalité dans la justice.

De ce fait, Aristote distingue à partir de cette affirmation deux types de justice :

• Justice commutatif ou la justice Échange économique (il faut que l’échange soit équilibré)

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• Justice Distributive (= dans la récompense des contributions à la cité, les honneurs etc il fait que
chacun reçoivent ce qui lui est du selon sa distribution.

Dans un contrat qui est basse sur un échange économique c’est la justice commutative qui est en
jeu, il ne faut pas que qql ne possède plus ne ce qui lui est du. Il faut retrouver une certaine
équivalence, un certaine équilibre entre les engagements contractuelles des parties.

Pour que le contrat ne devienne pas un instrument de la domination du puissant => éviter inégalité
dans le contrat.

Avec la rév° française entre les citoyens et l’autonomie de la volonté font penser que la libre
conclusion d’un contrat exclu tout résultats inégalitaire donc les parties sont les meilleurs juges de
leurs affaires. Comme une célèbre formule l’explique « qui dit contractuelle dit juste ou justice »
quand on conclu un contrat c’est nécessairement juste tt le principe, le refus de principe de contrôler
l’équivalence économique des engagements contractuelles (principe).

Néanmoins, certaines parties sont fragiles, vulnérables dans la relation contractuelles donc
progressive il y a des parties faible dans le contrat

Exemple : les travailleurs face aux employeurs

Il y a une autre formule célèbre qui contredit la précédente : « entre le fort et le faible c’est la liberté
qui a servi la loi qui affranchie » et encore avec un auteur qui dégager la catégorie de contrat
d’adhésion Raymond Saleilles. Le droit doit tendre de plus en plus « a faire reposer le contrat sur
la justice et non la justice sur le contrat » cette ambivalence et de cette évolution du droit civil, du
droit des contrats. Dans le code civ les dispositions sur les contrats sont traverser par cette tensions
les deux compréhension de la justice contractuelle. Une justice qui est garantie par la volonté et une
justice assuré par les autorités publiques (= législateur ou juge) au profit de la partie faible.

L’équilibre entre les valeurs économiques des échanges contractuelles.

L’équilibre juridique cad l’équilibre relatif à la nature des engagements pris, ces deux équilibres ne
sont toutefois pas séparé par une cloison étanche. Dans un contrat synallagmatique l’absence de
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contrepartie pour une obligation est bien à la fois un déséquilibre économique et déséquilibre
juridique.

Le déséquilibre eco concerne les valeurs économiques des changes et en cette matière l’équilibre
économique est normalement laisse aux parties contractuelle elle même. il n y a pas de contrôle en
principe, il y a un refus de contrôle de l’équilibre économique.

C’est l’art 1168 du code civil, dans les contrats synallagmatique le défaut d’équivalence des
prestations n’est pas une cause de nullité du contrat, c’est le principe et il y a une exception « a
moins que la loi n’en dispose autrement » donc le principe est le refus de contrôle le déséquilibre
économique.

De plus un contrôle systématique s’avérait impossible en pratique, néanmoins il existe des


aménagements de ce principes.

En premier lieu, la prévention du déséquilibre par la détermination de la prestation et en


second lieu l’encadrement du déséquilibre par la reconnaissance de la lésion.

I. La prévention du déséquilibre : la détermination de la prestation

A. Une prestation existante et possible

1. L’existence de la prestation

L’art 1163 du code civil précise dans son alinéa 1er que l’obligation a pour objet une prestation
présente ou future donc une prestation doit exister soit au moment de la ccl du contrat ou bien dans
le futur. Une prestation purement virtuelle n’est pas conforme à cette exigence, ferait obstacle à la
validité du contrat.

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Exemple : On peut promettre une prestation que j’effectuerait dans 10 000 ans => obligation peut
rester possible mais purement virtuelle car plus de ce monde (exigeance de l’existence de la
prestation)

Donc le contrat porte sur qql chose dans le futur sont possibles et valables et fréquent en pratique
( commande de chose qui ne sont pas encore produit). Il arrive néanmoins que les parties conclus
volontairement un contrat relativement à une chose dont l’existence est incertaine (= exemple
résultat d’une récolte agricole = les contrats d’un coût de filet appelé par les juristes) => contrat
aléatoire.

Exemple : on a aucune nouvelle d’un navire contenant des marchandises, on en sait pas si les
marchandise sont périmés. J’ai conclu un contrat avec le propriétaire des marchandises. Est ce un
contrat aléatoire ?

Il faut être sûr que les personnes ne sont pas au courant de la situation des marchandises, autrement
dit les aléas existent seulement quand les parties ignorent de la situation du navire. Ignore :
contrat aléatoire. On se base sur une appréciation subjective. La marchandises perdu = contrat
commutatif car résultat certain.

2. La possibilité de la prestation

En effet, à l’impossible nul ne peut s’engager le nouvel article 1163 alinéa 2 exige que la prestation
promise soit possible déterminante et déterminable . Cette impossibilité est entendu de manière
absolu, une entreprise de voyage peut dire que pour organiser un voyage en Afrique du Sud: cela
dépasse la compétence car spécialiser en FR. Ce n’est pas impossible de manière absolue car une
autre agence peut le faire . Il faut que personne soit en mesure de le faire, pas uniquement une
agence ou une personne en particulier pas la cocontractante.

B. Une prestation déterminé ou déterminable : article 1163 alinéa 2 & 3

Ces articles qui pose les exigences relatives à la détermination de la prestation

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Alinéa 3 : on exige le caractère déterminante ou déterminable. Alinéa 3, elle est déterminable au
moment de la ccl du contrat sans qu’il y ait besoin d’un nouvel accord il ya ≠ modalités)

Cours du 10/11/2021
1. Les obligations non monétaire

Des actions ou abstentions, il peut s’agit de donner une chose (transfert de porpriété…) il faut
préciser ses éléments : l’action a effectuer ou la chose à transférer. Un corps certain qql chose de
unique, individualisé ( ex : objet spécifique, une oeuvre d’art) il suffit que cette chose soit nommée
ou désigné par le contrat donc la prestation est déterminé alors que les choses de genre (ou
fongibles) ne peuvent pas être individualisé et sont interchangeables (= blé, pommes). Les
contractants doivent déterminer l’espèce ou le type mais surtout la quantité.

Une question : quant est-il de la qualité ? Faut-il préciser la quantité ? La qualité n’a pas a être
préciser par le contrat, mais il y a une disposition dans le code civl avec l’article 1166 du code civ
qui prévoit que lorsque la qualité n’est pas déterminé ou déterminable en vertu du contrat il y a une
obligation du débiteur. Le débiteur doit donc offrir une prestation de qualité conforme aux attentes
légitimes des parties. Il faut au moins offrir une qualité moyenne des choses. Parfois le juge va créé
des obligation spécifiques (cf équilibre juridique)
Il n’est pas exige par le code de préciser la qualité mais il y a un engagement explicite d’offrir une
qualité moyenne attendue.

Ex : on ne peut pas vendre des pommes périmés, ou rendre un service en le faisait n’importe
comment

Les obligation non monétaire sont relativement simple à saisir

2. Les obligations monétaires et la détermination du prix

a. La spécificité du prix

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Le prix semble assez ≠ de d’autres contenu contractuelle.

Exemple : la construction d’une maison entrainer souvent des surcouts (= à la fin le cout dépasse
toujours le budget initial)

Exemple : le loyer est fortement influencé par le niveau de l’inflation

Exemple : un mandat à titre onéreux peut devenir particulièrement difficile ( un représentant


commercial doit aller dans un autre pays avec une situation pandémique).

Toutefois, ne pas fixer le prix semble contredire directement les exigence de la determination de la
prestation. Cela ouvrirait la porte a des abus.

Un contrat a exécution successif ( contrat se déroule dans le temps), il y a le risque d’avoir un prix
qui est perturbe par les circonstances économie. Mais si on fixe pas le prix , le problème est la
génération d’abus.

Exemple : profession libéral, un avocat si il ne fixe pas le prix de ses honoraires, est-ce que a la fin
il ne peut pas fixer cela de manière abusive cad un prix excessif ?

Le code civil exige la détermination du prix pour certain contrat spéciaux. Pour un contrat de vente
c’est l’art 1591 qui impose la fixation du prix. La chose et le prix sont les éléments essentiel d'un
contrat de vente.

Pendant longtemps, comme il n y avait pas de précision, la CC a étendue cette solution à d’autre
contrat. En se servant du contrat de vente comme un modèle. La CC a étendue cette règle pour les
autres contrats. Toutefois, cette situation n’est pas satisfaisante quand les contrats cadres ont fait
leur apparition. Les contrats cadres sont des contrats qui organise les relations pro ou commerciale
futurs. Dans ces contrats e prix n’est pas déterminer, mais cela ne gêne pas l’organisation de ses
relations, donc le juge a bien du mal a prononcé la nullité de ses contrats.

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La CC a opérée en 95 : 1er décembre 1995 un revirement de JP spectaculaire => Elle a écartée la
détermination de l’exigence du prix.

Faut-il étendre cette nouvelle solution à tous les contrats ?

Si on laisse un pouvoir trop grand à d’autre prestataire de fixer le prix, de manière unilatéral on fera
face des situations d’abus c’est pq en réalité le législateur en 2016 semble être revenu a l’exigence
de la détermination du prix posé comme principe => Il faut avoir un prix déterminé ou
déterminable

On rattache cette exigence à l’article 1163 du code civ => de la prestation qui doit être déterminé
ou déterminable.

Anciennement on parlait de l’objet du contrat, donc l’objet doit ê détermine donc le prix. Fixer un
prix pour qu’il doit déterminé ou déterminable. Néanmoins il peut y avoir d’autre solution plus
libérale sans exiger le prix. c’est pq le législateur à consacré deux autres articles : article 1164 et
1165 du Code Civil.

Dans ces deux articles, on a prévu une exception d’un côté pour le contrat cadre puis de l’autre pour
les contrats de prestation de service.

La chose peut être simplement déterminable et donc le prix peut être fixer selon un mode qui varie
dans le temps. Dès lors que c’st déterminable on considère que la fixation du prix est conforme à
l’exigence de la loi.

On a utiliser ça pour de nombreux contrats :

• Contrat de bail : il faut déterminé le prix du loyer mm si le loyer peut évolué dans le temps. Il y a
souvent une clause de révision du loyer.
• Contrat de travail : le salaire doit être déterminé, le salaire peut aussi varie selon les conjonctures/
situation économique.

b. Les solutions spéciales consacrées par la reforme de 2016


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S’agissant des contrats de cadre, l’article 1164 ( nouvel article ) dispose « »

Le législateur a choisit une solution dégagé par le juge et l’a consacré pour les contrats cadres.

Il y a deux éléments dans cet article :

1° Les parties peuvent convenir que le prix sera convenu par une des parties de manière unilatérale.
Risque : celui qui va fixer le prix va abuser de son pouvoir, pour fixer un prix excessif

2° Ce pouvoir est encadré, par plusieurs choses :

• Celui qui fixe le prix va pouvoir justifié son prix en cas de contestation (= fondé sur des éléments
objectifs).

• Le juge peut intervenir en cas de conflit, le principe pour le déséquilibre économique, c’est que
me juge ne peut pas intervenir, ce dernier doit normalement refusé d’apprécier le déséquilibre
économique.

Donc, lorsqu’on donne du pouvoir unilatéral de fixation du prix à une des parties, il permet au juge
d’intervenir en cas de litige.

Quelles sont les sanctions éventuelles si le prix est fixé de manière excessif ?

Il ya les DI, donc la victime peut demander une réparation du dommage subit. D’autres part, il y a
encore la possibilité de prononcer les résolutions du contrat : une sorte d’annulation du contrat.

Le contrat cadre, est définit par l’article 1111 du code civil comme l’accord par lequel les parties
conviennent des caractéristiques générales de leur relations contractuelles futurs.

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PUA ou PUV n’est pas considéré comme étant un contrat cadre, puisque c’est une promesse qui
porte sur un projet ou sur une vente.

Quelles sont les figures concrètes de ces contrats ?

Champs d’application large. On crée un risque plus grand pour des abus éventuels. Il y’a des cas où
ils sont absolument claires qui sont des contrats cadre traditionnel il s’agit :

• Contrat de distributions = exemple : contrat de franchise donc une grande enseigne va donner la
franchise le droit d’exploitation à un entrepreneur. On va organiser une relation avec un contrat
cadre mais les conditions précises ( par exemple du prix et les conditions dans lesquelles la
franchise va exécuter) vont donc end laité faite plus tard dans un autre contrat dit d’application.

• Contrat de maintenance : contrat d’achat de marchandise, le fournisseur va s’engager pour la


maintenance pour maintenir les marchandises dans de bonne conditions. ( a faire avec un contrat
cadre en premier temps, puis un contrat d’application après).

Il faut comprendre cet abus non pas comme un prix objectivement excessif mais plutôt un
manquement de devoir de loyauté qui baisse sur la personne qui va fixer le prix. Celui qui s’est vu
confier la fixation du prix ne doit pas notamment compromettre les intérêts commerciaux de son
partenaire. Autrement dit il ne doit pas rompre la communauté d’interêt qui l’unit avec son
cocontractant.

Exemple : il y a abus quand le prix impliquerait pour son partenaire l’exclusion du marché et sa
faillite => déloyale et abusif.

Sanction : en l’attribution de DI et le cas échéant la résolution du contrat.

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Les contrats de prestation de service : il existe également un régime d’exception qui est prévu par
l’art 1165 du code civil. On a aussi la possibilité pour une partie de fixer unilatéralement le prix.
Cependant, comme contrepartie il y a également pour le juge la possibilité de contrôler l’abus par
l’octroie des DI et la résolution du contrat.

On a un aménagement de cette exigence de fixation du prix : article 1165 du code civil.

Donc a une possibilité de fixer un prix d’une prestation de service comme dans le cas d’un avocat
(= fixer un honoraire après une prestation) mais il reste des limites pour éviter un prix excessif ou
abusif.

Exemple : tarification dynamique, le prix n’est pas fixe mais évolue dans le temps ( qql qui va
acheter un billet de train 1 mois avant va avoir le prix de ce billet à hauteur de 50€ pour un trajet
Paris-Lyon. En revanche, une semaine avec le départ le billet vous coutera 100€ pour le même trajet
=> augmentation du prix.

=> Pratique commerciale des entreprises. Pour attirer les consommateur + maximiser l’utilise
économique

Art L224-3 du Code de consommation notamment son 4° ( à regarder car très long)

II. L’encadrement du déséquilibre : le contrôle de la lésion

La lésion est une atteinte portée aux intérêts matériels d’une personne/ synonyme de dommage ou
préjudice dans le langage courant.

Mais, en droit civil la lésion est une cat spécifique. Donc c’est un terme juridique.

En terme juridique la lésion désigne alors préjudice causé par le déséquilibre dans les valeurs des
échanges contractuels au moment de la ccl du contrat. C’est une cause de nullité du contrat.

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On refuse le déséquilibre mais la lésion est une exception.

La conséquence : il n y a pas de lésion sans texte. Les cas de lésion sont limitativement prévus par
la loi = caractère restrictif de la lésion.

Mais le juge peut consacrer une lésion JP ( ex le juge sanctionne un déséquilibre économique quand
il y a les vices de consentement etc)

Ancien article 1118 énonçait la lésion ne viciait les conventions que dans certains contrats à l’égard
de certaines personnes.

A. La lésion en fonction des contrats

Dans le Code Civil on y trouve deux contrats peut être rescinder/ ou annuler en raison de lésion :
d’un cote vente d’immeuble et de l’autre coté contrat de partage. + série d’exemples dans d’autres
codes et lois.

1. Les cas prévus par le code civil


a. La vente d’immeuble

Art 1674 -> condition : le vendeur a été lésé de plus de 7/12ème d’un prix d’un immeuble peut
demander la rescision = donc il s’agit d'un critère objectif et forfaitaire.

Le champ d’application de cette lésion est donc limitée : il ne s’agit que de la vente d’immeuble, car
le prix immobilier est plus stable et objectif que les biens meuble => facilite constat de la lésion (=
1ère limite)

2ème limite : seul le vendeur peut demander annulation de la vente (car l’acheteur ne peut jamais
être contraint d’acheter)

Il faut que la lésion soit suffisamment grave, le déséquilibre doit être important et significatif.
Donc doit être supérieur au 7/12ème de l’immeuble.

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Art 1668 -> pr engager un recours en nullité, il faut demander à trois experts pr se mettre d’accord
sur valeur réelle de l’immeuble.

Art 1676 -> il y a un delai de prescription plus court (que 5ans ) = ici c’est 2 ans à partir de la vente
donc la personne doit agir vite

Art 1681 -> Remède spécifique = rachat : l’acheteur peut racheter la lésion, autrement dit il peut
rééquilibrer le contrat jusqu’à atteindre les 9/10 eme de la valeur de l’immeuble.

b. Le partage

Le partage est issu d’une indivision.

Ex : Succession qui n’a pas désigné les part de chacun des héritiers qui sont une indivision =>
partage.

L’acte de partage est fortement égalitaire, tout le monde participe au partage : art 889 du code civil
qui prévoit ces situations.
Il y a aussi le partage de communauté matrimonial quand il y a un mariage qui suit un régime de
communauté et en cas de divorce il faut partager.

Qd il y a partage et qu’une des parties/ ou copartageant reçoit moins de ¼ de ce qu’il aurait du


recevoir, il peut demander nullité, rescision.
OU
Si aucun des copartageant ne reçoit une part inférieur à ¼ mais que l’un d’eux reçoit une part
supérieur ¼ de ce qu’il aurait du recevoir, le code civil ne sanctionne pas. Il peut demander la
rescision.

Si y’a déséquilibre dans le partage, on peut demander nullité du premier contrat de partage et faire
repartage dans indivision.
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2. D’autres cas de lésion

Les cas particuliers sont nombreux : de l’achat d’engrais au droit de propriété intellectuel (par ex
droit d’auteur pr une maison d’édition) en passant par le prêt d’argent, le cautionnement ou la
clause léonine en droit de société.

Le législateur pose des limites au déséquilibre contractuelle :

Il y a un cas spécifique : code de commerce L-442-6 => qui interdit de soumettre un partenaire
commercial a un déséquilibre significatif. L’idée est qu’un partenaire ne peut fixer conditions
tellement déséquilibré qui vont compromettre l’existence de son partenaire => Exception au
principe générale.

B. La lésion en fonction des personnes

Il s’agit de protéger les personnes vulnérables notamment mineurs, majeurs incapables (cf cours de
L1)

Art 1149 -> nullité du contrat pr simple lésion si mineur (= des qu’il y atteinte aux intérêts
légitimes, on peut annuler)
Art 1150 -> solution similaire pour majeurs incapable.

La protection est étendue aux majeurs protégés il faut voir les règles dans art 435 et suivants + art
465. Dans ces deux cas, on peut annuler le contrat pour simple lésion.

La loi réserve au contractant la possibilité de faire obstacle à l’action en nullité mais Ilf audrait que
ce cocontractant démontre que l’acte ne nuise pas aux intérêts de la personne protégée. Donc Ilf ait
que l’acte soit utile ou profitable à la personne protégée et le cocontractant doit être capable
d’apporter des preuves d’apres l’art 1151 du code civil.

Il y a une Jp assez riche pour expliquer ces règles. Ces cas existent qui protège ces personne

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On refuse de contrôler l’équilibre économique du contrat sauf exception.

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