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Série 1 : Programmation linéaire :

Cas 1 : Optimisation d’un plan de fabrication


Une entreprise fabrique 2 types de produits, chacun nécessitant un certain nombre d’heures de
fabrication et apportant un bénéfice donné. Elle cherche à définir le plan de fabrication
mensuel optimal pour maximiser son gain, c’est à dire en optimisant l’utilisation de ses
ressources afin de fabriquer les produits les plus lucratifs. Chaque unité de produit 1 rapporte
un bénéfice de 50 $ et chaque unité de produit 2 rapporte un bénéfice de 75 $.
Le processus de fabrication se déroule sur deux ateliers dont la capacité mensuelle est limitée.
L’atelier 1 dispose de 5 machines, elles travaillent 8 heures par jour et 20 jours par mois, pour
une disponibilité totale de 800 heures par mois. L’atelier 2 dispose de 2 machines qui donnent
une disponibilité 320 heures par mois.
La fabrication d’une unité du produit 1 nécessite 4 heures de travail sur l’atelier 1 et 4 heures
de travail sur l’atelier 2. La fabrication d’une unité du produit 2 nécessite 10 heures de travail
sur l’atelier 1 et 2 heures de travail sur l’atelier 2. Le tableau suivant présente un récapitulatif
des données de problème.
HEURES ATELIER 1 HEURES ATELIER 2 BENEFICE
Produit 1 4 4 50
Produit 2 10 2 75
Disponibilité max 800 320 /

1. Donnez le PL de cette situation ?


2. Quelles sont les quantités optimales à fabriquer et quel est le bénéfice maximum associé à
ce plan de production ?!

Cas 2 : Capacité de production et sous-traitance :


L’entreprise Tormand S.A fabrique et vend des engins de terrassement de petite taille,
essentiellement deux modèles :

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- Le modèle SIM, vendu 100.000 $ HT et dégageant une marge unitaire sur coût variable de
production de 65.980 $ ;
- Le modèle FOR, vendu 150.000 $ HT et dégageant une marge unitaire sur coût variable de
production de 98.160 $.
La fabrication de ces deux produits nécessite leur passage dans trois ateliers (l’atelier 1 et 2 où
sont effectués des travaux d’usinage, et l’atelier 3 où sont effectués des opérations de montage
et de finition). Les capacités de production mensuelles de chacun des ateliers sont exprimées
en heures machines pour les ateliers 1 et 2 et en heure main-œuvre pour l’atelier 3.
Atelier Modèle SIM Modèle FOR Capacité de
production
Usinage 1 600 800 14 000
Usinage 2 500 1200 15 000
Montage et finition 100 150 5 000

Ainsi, pour usiner dans l’atelier 1 un modèle SIM, il faut 600 heures machines et 800 pour un
modèle FOR : l’atelier 1 ne disposant par mois que 14.000 heures machines.
Quel est le programme de production qui permet de maximiser la marge totale sur coûts
variables?
Tormand S.A commercialise actuellement un troisième modèle qu’elle fait fabriquait
totalement en sous-traitance. Quelle est la capacité disponible dans l’atelier de montage et de
finition, au niveau de la solution optimale trouvée précédemment ?
Si l’entreprise fabriquait et vendait, chaque mois, 12 modèles SIM et 6 modèles FOR,
combien pourrait-elle monter et finir d’unité de ce troisième modèle (les phases d’usinage
étant toujours confiées à la sous-traitance), sachant que le montage et la finition d’une unité
de ce modèle demande 500 heures de main-œuvre ?

Cas 3 : Gérer un parc de machines :


La Société Anonyme des Fonderies de Bretagne fabrique deux produits P1 et P2, qui sont
vendu aux prix respectifs de 320 $ et 500 $. La production des produits P1 et P2 se fait par
l’utilisation, dans un ordre quelconque, de trois types de machines appelées M1, M2 et M3.
Le temps d’utilisation (minutes) de ces machines, selon les produits, est indiqué ci-après :
M1 M2 M3
Produit P1 20 50 10
Produit P2 30 50 40

Pour ce type de fabrication, la Société Anonyme des Fonderies de Bretagne ne peut utiliser
ces machines qu’un nombre limité d’heure par mois :
- 300 heures pour la machine M1 ;
- 500 heures pour la machine M2 ;
- 200 heures pour la machine M3.

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Les marges sur coûts variables en pourcentage du prix de ventes s’élèvent à 25% pour P1 et à
20% pour P2.
La direction des Fonderies de Bretagne vous demande : quel est le programme de fabrication
qui permet d’obtenir la marge sur cout variable maximale et dans quelle mesure l’entreprise
pourrait accepter des travaux de sous-traitance sur un ou plusieurs types de machines.

Cas 4 : Maximisation du bénéfice :


Directeur d’une grande boulangerie parisienne, M. Matin vous signale qu’il est préoccupé par
la commercialisation des pains et des baguettes. Il souhaite savoir quel est le nombre
optimum à fabriquer chaque jour de chacun de ces deux produits, qui constituent l’essentiel de
son chiffre d’affaires. Il vous a communiqué les informations suivantes :
- Prix de vente HT d’un pain de 400 g est 3,25 $ ;
- Prix de vente HT d’une baguette de 250 g est 2,20 $.
On admettra que le cout de revient du pain (quelle que soit la présentation, pain ou baguette)
s’établit à 3 $ le kilogramme.
Le maximum de pâte à pain fournie en une journée est de 225 kg. Le four permet de cuire en
une heure 100 baguettes ou 75 pains, et peut fonctionner 8 heures au maximum (on ne pas
cuire en même des pains et des baguettes). Enfin, M. Martin estime qu’il ne peut pas vendre
en une journée plus de 500 pains et plus de 500 baguettes.
1- Ecrire le programme linéaire qui permet de maximiser le bénéfice Boulangerie de M.
Martin.
2- Donner une solution graphique : soit uniquement graphique, soit après avoir trouvé sur
le graphique les sommets du polygone, susceptibles d’être solutions, en calculant ls
marges correspondantes et en trouvant ainsi exactement la plus grande.

Cas 5 : SIATLAM
La compagnie Siatlam vient tout juste de signer un contrat avec l’un de ses principaux clients,
contrat spécifiant que la compagnie s’engage à fabriquer 2000 classeurs standard et 2500
classeurs de luxe au cours des trois prochains mois. Ces produits seront vendus pour la
somme de 100 $ pour le modèle standard et 150 $ pour le modèle de luxe. La matière
première nécessaire à la fabrication du modèle standard s’élève à 40 $ l’unité et à 50 $ l’unité
pour le modèle de luxe. Cette matière première est achetée depuis un certain temps déjà et il
ne reste que 10 000 $ à payer sur cet achat, cette somme devant être payée avant la fin du
présent mois. Les couts fixes associés à la fabrication de ces produits sont de 20% du prix de
vente dans les deux cas et sont payables lors du mois de fabrication.
Le client ne désirant sa commande qu’à la fin des trois mois, la compagnie Siatlam a donc
toute la flexibilité voulue en ce qui a trait à son horaire de production. Les employés qui sont
payés à la fin de chaque mois, reçoivent 8 $ de l’heure lorsqu’ils travaillent en temps régulier
et 12 $ de l’heure lorsqu’ils travaillent en surtemps. Il faut compter deux heures pour la
fabrication du modèle standard et trois heures pour la fabrication du modèle de luxe.

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A la fin de chaque mois, la compagnie doit entreposer la production du mois dans un entrepôt
local pour un montant de 4$ l’unité par mois d’entreposage, somme qu’elle soit versée à
l’avance. Ainsi, la compagnie doit payer 4 $ l’unité à la fin du premier mois pour toute unité
qu’elle a produite au cours de ce mois et 4 $ l’unité à la fin du deuxième mois pour toute unité
produite au cours du premier et second mois. La capacité totale d’entreposage est limitée à
4000 unités.
Pour chacun des trois mois, la capacité de production de la compagnie est de 3200 heures en
temps régulier et de 1000 heures en temps supplémentaires en tout dernier lieu que le client
s’engage à payer à la fin de chaque mois l’équivalent de 50% du prix de vente des produits
qui auront été fabriqués au cours du mois en question et que l’encaisse actuelle de la
compagnie est de17 000 $. Le solde du paiement sera payé à la fin du troisième mois par le
client.
Déterminer le plan de production qui saura maximiser la contribution marginale de la
compagnie ?

Cas 6: Planification des horaires


Le directeur d’un service d’urgences souhaite organiser le planning de ses infirmiers de
manière à assurer une présence minimum d’un certain nombre d’infirmiers à toutes périodes
de la journée.
Une journée est décomposée par tranche de 4 heures et le besoin minimum en infirmiers est
indique dans le tableau suivant :
0H-4H 4H-8H 8H-12H 12H-16H 16H-20H 20H-00H
PERIODE
NOMBRE 8 13 15 22 15 12
D’INFERMIERS

Les infirmiers prennent leur service pour une durée de 8H successives, une fois par jour. Les
horaires de prise de service sont en début de chaque période (soit 0H, 4H, 8H, 12H, 16H et
20h) au taux horaire de 10 $/H.
Le directeur a la possibilité de demander aux infirmiers de faire des heures supplémentaires a
hauteur de 4H a la suite de leur service. Le paiement de ces heures supplémentaires se fait a
hauteur de 150% du salaire horaire (soit 15 $ de l’heure).
Si on considère une journée type (pas de congés, ni d’absence) et sans considérer de règles
particulières quant au cumul des heures supplémentaires, quelle est l’affectation de cout
minimum permettant d’assurer la présence d’un nombre d’infirmiers minimum par période
sur une journée ?

Cas 7 : Gestion des heures supplémentaires


Une entreprise fabrique 4 types de produits, chacun nécessite un certain nombre d’heures de
fabrication et apportant un bénéfice donnée. Le directeur de production cherche a définir le

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plan de fabrication optimal pour maximiser son gain sachant qu’il dispose de 200H
supplémentaires a affecter sur ses différents ateliers. Chaque unité de produit 1 apporte un
bénéfice de 50$, chaque unité de produit 2 apporte un bénéfice de 75 $, chaque unité de
produit 3 apporte un bénéfice de 80$, chaque unité de produit 4 apporte un bénéfice de 90$.
Le processus de fabrication se déroule sur trois ateliers dont la capacité mensuelle est limitée
en nombre d’heures par mois. L’atelier 1 dispose de 5 machines, elles travaillent 8 heures par
jour et 20 jours par mois, pour une disponibilité totale de 800 heures par mois. L’atelier 2
dispose de 3 machines qui donnent une disponibilité 600 heures par mois. L’atelier 3 dispose
de 2 machines qui donnent une disponibilité 320 heures par mois.
La fabrication d’une unité du produit 1 nécessite 4 heures de travail sur l’atelier 1 et 4 heures
de travail sur l’atelier 3.
La fabrication d’une unité du produit 2 nécessite 2 heures de travail sur l’atelier 1 et 2 heures
de travail sur l’atelier 2 et 4 heures de travail sur l’atelier 3.
La fabrication d’une unité du produit 3 nécessite 2 heures de travail sur l’atelier 1 et 8 heures
de travail sur l’atelier 2 et 3 heures de travail sur l’atelier 3.
La fabrication d’une unité du produit 4 nécessite 10 heures de travail sur l’atelier 1 et 1 heures
de travail sur l’atelier 2 et 2 heures de travail sur l’atelier 3.
Le tableau suivant présente un récapitulatif des données de problème.
HEURES HEURES HEURES BENEFICE
ATELIER 1 ATELIER 2 ATELIER 3
Produit 1 4 0 4 50
Produit 2 2 2 1 75
Produit 3 2 8 3 80
Produit 4 10 1 2 90
CAPACITE 800 600 320 /
MAX

Pour la période de planification en cours, l’entreprise dispose d’un total maximum de 200
heures supplémentaires, qu’elle peut activer sur un ou plusieurs ateliers. Ces heures ont été
budgétisées dans les couts fixes de production et n’entrainent pas de couts supplémentaires.
Comment l’entreprise doit-elle affecter ces heures ? Et quelles sont les quantités optimales à
fabriquer et quel est le bénéfice maximum ?

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