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PHYSIQUE GENERALE
ELECTRICITE
CORRIGES EXERCICES TD
A.CHENTOUF
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
Version 2019/2020
ELECTRICITE
ELECTROSTATIQUE
Exercice 1
Exprimer et justifier l’expression de la forme vectorielle de la force électrostatique de Coulomb.
Comparer l’expression à celle la force d’attraction universelle de Newton entre deux masses.
Exercice 2
Deux charges qA= -2x10-8 C et qB= -4x10-8 C sont disposées respectivement en deux points A et
B distants de d=10 cm. Sur le segment AB, au point C, on dispose une charge q’=3x10-8 C.
Calculer le module de la force à laquelle est soumise q’. Comment est dirigée cette
force ?
Exercice 3
On considère deux charges ponctuelles identiques +q=2C, disposées en A et B suivant l’axe Oy à
une distance a = 30cm de O.
Une charge Q= +4C est placé en M sur l’axe Ox à l’abscisse x=OM comme indiqué sur la figure .
Déterminer, en fonction de x, l’intensité et la direction de la résultante des forces électrostatiques
agissant sur Q.
Traiter la même question avec qA =-q et qB =+q
Exercice 4
Déterminer la force subie par la charge de 4C de la figure1 due aux deux autres charges.
Exercice 5
Trois charges sont placées en trois des sommets d’un carré comme le montre la figure 2 . Le côté
du carré mesure a = 30cm. Déterminez le champ électrique crée au quatrième sommet. Quelle
serait la force exercée sur une charge de 6C placée au sommet inoccupé ?
4 C 8 C -5C
20cm 20cm
Fig.1 Fig.2
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Exercice 6
On considère la distribution de charges représentée sur la figure 3.
a) Que vaut le champ électrique au point P indiqué ?
b) Evaluer ce champ dans la limite où le point P est très éloigné du système de charges.
Exercice 7
Quatre charges ponctuelles sont placées aux sommets d’un carré de coté de longueur a.
Calculer le champ électrique et le potentiel V au centre O(0,0) du carré dans les deux cas
de la figure 4.
p y y
+q -q +q +q
+q 2q +q O x O
+q -q -q -q
Fig.4 Fig.3
Exercice 8
Considérons deux charges alignées Q1 et Q2 disposés comme sur la figure :
A B
60cm
3Ocm 40cm
Q2 26cm 26cm Q1 x
a) Déterminer le vecteur champ électrique total (Norme et direction) crée aux points A et B
par les deux charges. On donne Q1= - 50C et Q2= + 50 C
b) Calculer les potentiels électriques aux points A et B
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Exercice 9
Soit un fil rectiligne très long, suivant une direction, ayant une densité de charge linéique .
Déterminer l’intensité du champ électrostatique créé par ce fil en un point P situé à une
distance x beaucoup plus petite que la longueur du fil.(on considère p appartenant à une direction
perpendiculaire au fil considéré infini)
Exercice 10
Un fil sous forme d’arc de cercle de rayon R(figure 5) a une densité de charge linéique .
Déterminer l’intensité du champ électrostatique créé par ce fil au centre O.
O
Fig.5
Exercice 11
Considérons un mince anneau de rayon R dans lequel une charge totale +Q est distribué
uniformément ; On note la distribution linéique de charge(C/m).
Exercice 12
Soit un disque uniformément chargé avec une densité surfacique σ. La charge totale répartie est
+Q. Déterminer le potentiel en un point P de son axe à une distance x de son centre. En déduire
l’expression du champ électrique créé par ce disque en fonction de x. Donnez la nouvelle
expression de celui-ci, lorsque le point P est très près du disque et lorsqu’il est très élogné du
disque.
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Exercice 13
Considérons deux grandes plaques parallèles de charges égales mais de signe opposés. Ces
plaques sont séparés d’une distance d très petite par rapport à leurs dimensions La densité de
charge surfacique est . Déterminer le champ électrique à l’intérieur et à l’extérieur des plaques.
Exercice 14
Exercice 15 :
Exercice 16 :
Considérons un condensateur plan dont les plaques parallèles sont distantes de 2,0 mm et
séparées par l’air. On donne les dimensions des plaques : longueur L = 20cm et largeur l=4cm.
On applique une tension au Condensateur en le reliant à une pile de 12V.
a) Déterminer la capacité du condensateur plan et l’intensité du champ électrique
b) Déterminer la quantité de charge Q de chacune des plaques
c) On sait que lorsque on remplit l’espace entre les plaques par un diélectrique de constante
diélectrique (papier, caoutchouc, plastique) alors sa capacité augmente : C= C0, avec
C0 : capacité sans diélectrique (air ou vide )
quelle sera la nouvelle capacité si on insère un papier dont =5 ou un vinyle plastique dont =3
d) Quelle est la nouvelle quantité de charge dans chacune des plaques
Exercice 17
La distance entre les deux plaques d’un condensateur plan est égale à d. Il est rempli de deux
couches de diélectriques différents. La première, d’épaisseur d1, est de constante diélectrique K1
alors que la seconde, d’épaisseur d2=d-d1, est de constante diélectrique K2.Si S est la surface de
chacune des plaques et si on prend K2=2K1 et d=3d1, quelle est la capacité du condensateur (voir
figure4)?
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Corrigées
Exercice 2
On applique la loi de Coulomb en utilisant les notations suivantes :
La force exercée par la charge en A (qA) sur la charge en M (qM) est donnée par :
Soit , la force totale exercée par l’ensemble des deux charges qA et qB sur la charge qC =q’
disposée au point C, C appartenant au segment [A,B]. Notons ( d) la distance AB et( x) la
distance AC.
A x C d-x B
O
est le vecteur unitaire de l’axe x’ox, sur la droite (A,B) .
L’application de la loi de Coulomb donne alors :
= CA+ CB= K qAqC + K qBqC
Or, = et =- donc
= K qAqC ( ) + K qBqC ( ) (- ) = K qC(qA ( ) - qB( ) )
=
Soit, en module, puisque est un vecteur unitaire de norme 1 :
F=
A.N :
= = 9.109 .310-8( - )
Q’ sera en équilibre pour la valeur de x qui annule , c'est-à-dire pour -2x2+4dx-2d2=0
Soit -2x2+40x-200=0 ou –x2+20x-100=0
On obtient 2 valeurs pour x mais seule la valeur positive est valable soit :
x= 4,14 cm.
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Exercice3 :
a r
O M
a r
La distance entre Aet M est égale à la distance entre B et M donc : rAM = rBM = r
La force exercée par la charge en A(qA) sur la charge en M (qM) est donnée par :
= ( + ) ; Déterminons alors + ;
Notons l’angle que fait la direction AM ou BM avec l’axe x, ainsi :
= cos + sin
= cos - sin
D’où : = 2cos
Or cos = = = et r2 = a2 + x2
Finalement :
= =
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Exercice 4
x
4 C (1)
20cm 20cm
Fig. 1
La distance entre la charge (2) et (1) est égale à celle entre (1) et (3) donc on pose r13 = r12 = r
La force exercée par la charge (3) sur la charge (1) a pour intensité :
F13 =
Et La force exercée par la charge (2) sur la charge (1) a pour intensité :
F12 =
L’application numérique :
Avec K= = 9.109 N.m2/C2 ; q1 = 4.10-6 C, q2 = 2 10-6C, q3 = 3.10-6 C ; r = 20.10-2m
On obtient :
F12 = 1,8N ; F13 = 2,7N
La force électrostatique totale en (1) est :
= +
Or = F12.cos60° + F12 sin60° et = - F13.cos60° + F13 sin60° d’où :
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Exercice 5
(2) (3)
8 C -5C
-4C O
(1) Fig. 2
= -E1
= E3
Ainsi : = ( -E1+ E2cos( /4)) + (- E2sin( /4) + E3)
Soit Ex = -E1+ E2cos( /4) et Ey = - E2sin( /4) + E3
L’intensité du champ total est donné par sa norme : E=
L’application numérique donne :
Ex= -1,17.105 N/C , Ey = 2,17 N/C et E= 2,47.105N/C
La direction du vecteur champ électrique est donnée par l’angle que fait le champ avec oy :
tg = , soit =28°
Exercice 6
Par raison de symétrie, le champ électrique sera orienté selon la direction de l’axe y.
On sait que le champ produit par la charge centrale (+2q) sur la charge test (+1C) placée au point
P est donné par : = (2kq /r2) avec k= 1/4πε0
A l’évidence, les deux charges latérales produisent en P un champ dont les composantes selon
l’axe des x vont s’annuler, étant identiques et équidistantes de P. Ainsi, il nous suffira de calculer
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les composantes selon l’axe des y de chacun des champs et de leur appliquer le principe de
superposition. C’est ce qui est représenté sur la figure ci-contre :
Ex p
Ey
-q +2q -q
d d x
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Exercice7.
Cas 1
(2) +q +q (1)
1 x
1 O 4= 2
(3) -q -q(4)
= = = = = E1 d’où :
= 2E1 =
Le potentiel scalaire totale au point O est :
Vt (O) = =- .
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Cas 2 :
y
(2) +q -q (1)
3 1
O 4 2 x
(3) +q -q (4)
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Exercice 8
A B x
60cm
3Ocm 40cm
(2) (1)
Q2 26cm 26cm Q1 x
Par symétrie les composantes suivant y de et ont une somme nulle EB1y + EB2y =0
Et on a EB1x = EB2x d’où : =
Soit = 2 EB1cos
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Avec ; =
a la direction qui fait l’angle avec l’axe x ; est donnée par tg = =4 soit =76°
c) Au point A : VA = VA2 +VA1
= + = 7,5 105 V
Au point B : VB = VB2 +VB1
= + = 0V
Exercice 9
dy dq
r
O x P
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D’où E= d = soit =
y ----> +∞ ; -----> /2
y ----> -∞ ; -----> - /2
Exercice 10
L’intensité du champ au point O est :
D’où : Ey = - d =-
d = - sin
Et =- sin
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Exercice 11
’
r r
dl’
dl
z’
Par raison de symétrie seule la somme des composantes suivant z qui est différente de zéro pour
deux éléments diamétralement opposés.
dEz = dE cos
= 2 r.
= Or = =
Donc Ez = et = Ez
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Ez = = , on retrouve le résultat obtenu en a)
Exercice 12
On découpe la disque en éléments infinitésimaux ( bandes circulaires de longueur dr) chacun a
comme aire :
dS= d( r2)= 2 r dr ou dS= (r+dr)2- r2 2 r dr
r’
P x
On considère que les points d’un même élément de rayon r sont tous à la même distance r’ du
point P.
dV = =
On en déduit V (r) = = =
= ∫disque = (x2+r2)-1/2dr
V(x) = [(x2+r2)1/2]0R = [(x2+R2)1/2- ]= [(x2+R2)1/2- ]
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Pour x>> R,
on peut écrire (x2+R2)1/2 = x (1+ (R2/2x2)=(x+ R2/2x)
On obtient alors : V(x) = R2/x = R2/ x=
Exercice 13
On a vu précédemment qu’une grande plaque crée dans son voisinage un champ électrique
d’intensité E =
+ _
+ _
+ _
+ _
+ _ + + _ _ +
+ _
+ _ _
+ _
+ _
+ _ x
+ _
d d
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Ainsi dans le cas d’un condensateur plan, on peut considérer que le champ électrique à l’intérieur
est uniforme d’intensité E = , dirigé de la plaque de charge positive vers la plaque de charge
négative.
Exercice 14
+ + S1
+ +
+ +
+ +
+ +
+ +
+ +
+
2)
+++++ S1
++++++++++++
++++++++++++++
+++++++++++++++
++++++++++++++
++++++++++++
+++++++
Comme le champ est radiale, en chaque point d’une surface sphérique est parallèle à
Et E étant constante sur cette surface, le premier terme devient :
E = E(4 r2)
La charge totale à l’intérieur de S1 est Q0, le deuxième terme du théorème est donc , d’où :
E(4 r2)= soit E=
Encore une fois, on retrouve le champ d’une charge ponctuelle, donc pour l’espace extérieur à la
sphère, celle-ci se comporte comme si toute sa charge est concentrée au centre.
Pour déterminer le champ à l’intérieur de la sphère, on choisit comme surface fictive de gauss
une surface sphérique S2 de rayon r plus petit que R.
Appliquons le théorème de Gauss à la surface S2 :
= avec Q la charge totale contenue à l’intérieur de S2
Comme le champ est radiale, en chaque point d’une surface sphérique est parallèle à
Et E étant constante sur cette surface, le premier terme devient :
E = E(4 r2)
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On voit que la charge totale Q à l’intérieur de S2 est une quantité qui dépend du rayon de S2 et de
la densité volumique de charge . On déduit cette quantité à partir de la relation de
proportionnalité suivante :
= = = d’où Q=
Exercice 15 :
+ +
+ + + ++ +++++ + + + + +
+ + + + + + +++++ + + + + + + + + + +
+ + + + + + ++++++ + + + + + + + + + + +
+ + + + + + + + + + +++++++++ + + + + + + + + + +
+ + + + + + + + + + + + ++++++++ + + + + + + + + +
+ + + + + + + + + + + + + +++++++++ + + + + + + + +
++++++++++++++++++
+++++++
Le meilleur choix pour la surface de Gauss fictive dans ce cas est la surface d’un cylindre
fermée qui traverse le plan. En raison de symétrie, répartition uniforme de charge, plan considéré
comme infini, le champ électrique a une direction perpendiculaire au plan et une intensité
constante à la surface de la base du cylindre.
Le premier terme du théoreme de Gauss est :
= E = E 2 S, S : Surface du disque
Le second terme du théoreme de Gauss est :
avec Q la charge totale contenue à l’intérieur de la surface cylindrique fermée de Gauss.
C’est en fait la charge contenue dans la surface du disque intersection du cylindre avec le plan
chargé.
On a = = soit Q= S
Le théoreme de Gauss s’écrit donc : E 2 S = soit E=
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Exercice 16 :
a)
Nous avons vu précédemment que le champ électrique est uniforme à l’intérieur de deux plaques
parallèles dont les dimensions sont très grandes par rapport à la distance qui les sépare.
Dans ce cas, on a démontré que l’intensité du champ est E = avec la densité surfacique de
+ _ + -
+Q _Q
_
+ _
+ _
+ _
+ _
+ _
+ _
+ _
+ _
+ _
+ _ x
+ _
a b
d d
Par comparaison des deux relations, on tire l’expression de la capacité d’un condensateur plan :
C= ; les plaques sont séparées par l’air
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Application numérique :
L’aire de la surface d’une plaque est : S= L. l = 6,0.10-3m2
C= 8,8510-12 27pF
L’intensité du champ électrique est donnée par Vab = Ed soit E= = 6.103 V/m
b)
La quantité de charge de chaque plaque est : Q=CVab = 27.10-12 .12= 3,2.10-10 C
c)
Si on insére un diélectrique, la capacité augmente d’un facteur , la nouvelle capacité est :
C= C0 donc la nouvelle expression de la capacité d’un condensateur plan est :
C= ; en général on pose = 0 qu’on appelle la permittivité du diélectrique. D’où C =
Pour un papier dont = 5 alors C= 5. 27.10-12 = 135pF
Pour un vinyle dont = 3 alors C= 3. 27.10-12 = 81pF
d)
La différence de potentiel entre les plaques est Vab = 12V
Or avec le diélectrique C = C0 , donc Q = CVab= kC0Vab = Q0, Q0 est la quantité de charge sans
introduction di diélectrique calculée en b)
D’où Q = Q0 , la quantité de charge augmente du même facteur
Exercice 17
En fait, on peut considérer qu’il s’agit de deux condensateurs plans mis en série, le premier de
capacité C1 et le second de capacité C2. La capacité totale CT est donc donnée par :
= + , d’où : CT=
Que valent C1et C2 ? Ces condensateurs ont des armatures planes et de surface S. Leur capacité
est donc donnée par C = ; on a donc respectivement :
C1 = et C2= =
On déduit alors la valeur de la capacité totale CT =
CT =
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= =
= tg-1 ( )
= ln (x+
= x – C ln ( x + C)
= ln ( x2 C2
= ln ( x2 C2
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ELECTROCINETIQUE
Exercice 1 Un fil de résistance 6 Ω est étiré jusqu'à deux fois sa longueur initiale. Quelle
est alors sa résistance ?
Le lien entre la résistance d'un fil métallique et sa longueur est donné par la loi de Pouillet R =
L/S où est la résistivité spécifique (caractéristique du matériau), L la longueur et S la section du
fil. Lorsqu'on étire le fil, il est évident que le volume est conservé et donc que si L change, la
section S change également.
Soit R1= L1/S1 et R2= L2/S2. On en tire : R2 = R1. (L2 S1/L1.S2). Le volume V est donné par V =
S1L1 = S2L2 donc S1/S2 = L2/ L1. Finalement, R2 = R1 (L2/L1)2
A.N : R2 = 6x22 = 24 Ω .
Exercice 2
Un fil de 20 m de long et de 1,8 m de diamètre oppose au courant une résistance de 3,20 Ω.
Déterminer celle d’un fil de 35 m de long et de 3 m de diamètre fabriqué dans le même
matériau.
On a R= soit = R
Exercice3 Un fil de cuivre de diamètre d=1,2mm est parcouru par un courant d'intensité
I=5A. Sachant que, dans le cuivre, le nombre d'électrons libres est n=2,3.1029 par m3,
calculer la vitesse moyenne de ces électrons. Comparer cette vitesse à la vitesse des électrons
sur leur trajectoire, qui est de l'ordre de 107m/s.
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ELECTRICITE
Exercice 4 Un fil de cuivre de section 1,5mm2 peut transporter sans risque un courant
d'intensité 10A. Quelle section de fil faut-il choisir pour transporter un courant d'intensité
25A avec la même densité de courant ? Quelle intensité peut-on faire passer dans les mêmes
conditions dans un fil de 3mm de diamètre ?
Exercice 5
Quelle est la résistance équivalente à celle de l’ensemble suivant :
R56=R5+R6
G34=G3+G4
R234=R2+R34
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G23456=G234+G56
R123456=R1+R23456
Les résistances R3 et R4, en parallèle dans la branche centrale, sont équivalentes à une résistance
R34 telle que la conductance G34 soit la somme des conductances individuelles G3 et G4, soit,
G34=G3+G4, donc la résistance de cette branche vaut R34=(G34)-1.
En utilisant le même raisonnement, les résistances R6 et R7, en parallèle dans la branche
inférieure, sont équivalentes à une résistance R67 telle que G67=G6+G7, donc la résistance de cette
branche vaut R67=(G67)-1.
Finalement, entre les points C et B, il y a trois résistances en parallèle : R2, R345 et R67.
Commençons par R345 ; on obtient R345= R34+R5
Puis on regroupe, par exemple, R2 et R67. On obtient alors R267 par la relation G267= G2+G67 et
donc R267=(G267)-1
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Regroupons maintenant R267 avec R345 ; on obtient finalement RCB, la résistance équivalente au
groupement placé entre les points C et B.
Il ne reste plus qu'à lui additionner la résistance R1 placée en série.
La résistance totale entre A et B vaut donc : RAB= RAC+RCB soit RAB=R1+R234567
A.N : RAB=10 Ω
Exercice 7
Pour chaque schéma, calculer la tension U en fonction des Ei et Ri en utilisant un diviseur
de tension.
R1
E1 R1 E1 E1 R2
R2
R2 U R3 E2 R1
(a)
(b) (c)
En utilisant la notion de diviseur de tension, on peut écrire :
(a) U= (R2/ R1+ R2) E1 (b) U= (R1+ R2/ R1+ R2+ R3) E1 (c) U= (R1/ R1+ R2) (E1- E2)
Exercice 8
Pour chaque schéma, exprimer i1 en fonction de I, R1, R2 et R3 en utilisant un diviseur de courant.
I
i1
R1
R1 R2 R1 R2 R3 R1
R3
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Exercice 9
a) Calculer la résistance totale du circuit représenté ci-dessous
b) Soit E = 12 V, Calculer l'intensité du courant électrique qui parcourt chaque résistance.
R1 = Ra = R, Rb = 3R, R’= R/3, R2 = 2R, R= 2kΩ
c) Déterminer UCB en fonction d’UDB, UDB en fonction de E puis UCB en fonction de E.
R1
A R2 B
E Ra Rb
R
D R’ C
En utilisant la notion de diviseur de tension, on peut écrire :
UCB= {(Ra//Rb)/ (Ra//Rb) +R’}.UDB.
Soit, en remplaçant les diverses résistances par leurs valeurs en fonction de R,
UCB = (R.3R/ 4R)/ {(R/3) + (3R/4)}. UDB = (9/13). UDB
En appliquant le même raisonnement, on peut écrire
UDB= {RDB/(RAB+RDB)}.E, avec RAB=( R1//R2) et RDB=(RBCD//R)= {R’+(Ra//Rb) }//R}
En remplaçant les diverses résistances par leurs valeurs en fonction de R, on obtient ;
(Ra//Rb) donne une résistance de valeur 3R/4 ; R’=R/3 et les 2 résistances sont en série dans la
branche BCD, donnant donc RBCD = (R’+3R/4)=13R/12. Puis, en remplaçant RBCD par sa valeur,
on trouve RDB =13R/25. Or, RAB=( R1//R2) qui après remplacement donne
RAB=(R//2R)= 2R/3 et par suite : UDB= (39/89).E
Et finalement, UCB= (9/13) UDB=(9/13).(39/89).E=(27/89).E=3,64V
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Exercice 10
Calculer la résistance équivalente du circuit ci-dessous. Donner sa valeur si toutes
les résistances valent 1k.
Déterminer dans ce cas l’intensité du courant qui parcourt chaque branche
R1 R2
E R6 R4
R3
R5
On a un seul générateur qui fournit un courant total I. Le circuit comporte trois nœuds A,B et C.
A I2 B
R1 R2
I6 I3 I4
I
E R6 R4
R3
R5
C
R4 et R5 sont en séries, on note leurs résistance équivalente : R45 = R4 + R5 = 2 k
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L’intensité du courant dans R1 est I. Dans R6, on obtient le courant en appliquant la loi des
mailles (On choisit le sens de parcours de la maille et on adopte la convention d’affecter la
tension du générateur du signe du pôle par le quel on entre et le signe plus pour RI si le courant I
est dans le même sens de parcours de la maille)
Exercice 11
Considérons le circuit çi dessous :
I2
A
I
UAC R2
R1 B I4
C R5 UAM UBM
E R3 R4
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Un seul générateur fournit le courant total I. Le circuit comporte trois nœuds A,B et M.
A
UAC I R2
R1 B
C R5 UAM UBM
UCM R3 R4
M Circuit I
On peut représenter d’autres circuit équivalents au circuit I, en fait puisque R3 R4 sont branchés
en parallèle, on remplace les deux résistances par leur résistance équivalente R34 =
UAC R2
R1 B
C R5 UAM UBM
UCM R34
M Circuit II
De même R2 et R34 sont en série, on peut les remplacer par une seule résistance R234 = R2 + R34
UAC
R1 B
C R5 UAM UBM
UCM R234
M Circuit III
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UAC UAM
R1
C R234 5
UCM E
M Circuit IV
Finalement R1 et R2345 sont en série , la résistance équivalente du circuit est donc R= R1 + R2345 .
A
UAC UAM
C R 1234 5
UCM E
M Circuit V
I3= et I4=
E = R I soit I =
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Exercice 12
Considérons un circuit comportant deux batteries de f.e.m E1 et E2 et ayant chacune une
résistance interne R.
E1 A
_ + R
2R
Rx
- + R
E2 B
a)
E1 I1 Ix A
R
I2
2R
Rx
R
E2 B
Circuit I
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Eth RX
UAB = Eth - RthIx
B Circuit II
Ce qui permet de calculer le courant Ix en particulier, sans se soucier des autres courants.
Du circuit I, on obtient les relations :
UAB = 2R I2 et I1 = I2 + Ix
Loi des mailles :- E1 +R I1 +2RI2 +R1 I1 + E2 = 0
soit 2R I1 = E1 – E2 – 2R I2 d’où I1 = =
I1 = I2 + Ix donc I2 = I1 - Ix = - Ix
I2 = - - Il reste la relation : I2 = -
On a donc UAB = 2R I2 soit UAB = – RIx cette relation affine entre UAB et Ix montre que vu
des bornes A et B le circuit est équivalent à un générateur unique de f.e.m Etn= et de
résistance Rth =R
b) Appliquons directement le théoreme de Thévenin :
- Cherchons la résistance équivalente de Thévenin quand toutes les sources de courant sont
annulés (court-circuit) :
I1 Ix A
R
I2
2R
Rx
R
B
35
A.CHENTOUF
ELECTRICITE
Les deux résistances R sont en série et leurs résistance équivalente 2R sera parallèle à l’autre
résistance 2R :
Ix
2R Rx
La résistance RTh = =R
- Cherchons la tension ETh comme étant la ddp entre A et B ouverte (on débranche Rx) :
E1 I1 Ix =0 A
R
I1
2R
UAB
R
E2 B
On a les relations :
UAB = 2R I1
Loi des mailles : R I1 +E2 – E1 +R I1 + 2RI1 = 0
Eth RX
36
A.CHENTOUF
ELECTRICITE
Exercice 13
R1 R2 R3
E1 E2 E3
B
On travaille avec les valeurs algébriques du courant et on choisit au départ un sens arbitraire,
lorsqu’on obtient un résultat positif, le sens choisit étant le bon sens.
A F E
i1 i2 i3
R1 R2 R3
E1 E2 E3
B C D
E1= 110V, E2 = 105V, E3 = 90V ; R1 = R3 = 0,5k, R2 = 0,25k
Appliquons la loi des nœuds et la loi des mailles :
On a i1 + i2 = i3
Maille (ABCFA) : - R1i1 +E1 – E2 + R2i2 =0
Maille (FCDEF) : - R2i2 +E2 – E3 – R3i3 =0
Dans la troisième équation remplaçons i3 par (i1 + i2), il reste deux équations à deux inconnues,
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
i i
R1 R2
E1 E2
- Cherchons la résistance équivalente de Thévenin quand toutes les sources de courant sont
annulés (cour-circuit) : Il reste R1 et R2 en parallèle :
RTh =
i3
RTh R3
ETh E3
B
Ecrivons la loi des mailles :
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
Exercice 14
La "charge" d'une batterie d'accumulateurs, c'est-à-dire la quantité d'électricité qu'elle
peut faire circuler dans un circuit jusqu'à ce que l'énergie qu'elle contient soit épuisée, est
toujours exprimée en Ampère-heure (A.h). Un Ampère-heure est la valeur de la charge
électrique qui traverse, en une heure, un conducteur parcouru par un courant électrique
d'intensité égale à un Ampère.
Quel est l'équivalent de un Coulomb en Ampère-heure?
Quel est l'équivalent de un Ampère-heure en Coulomb?
Pour recharger une batterie d'accumulateurs complètement déchargée, il faut y faire
circuler un courant d'intensité 10A pendant 9 h.
1) Exprimer la quantité d'électricité transportée en A.h, puis en Coulomb.
2) Pour actionner le démarreur, la batterie débite un courant d'intensité 90 A. Si elle est
déchargée aux trois quarts, combien de temps le démarreur pourra-t-il fonctionner?
Si la batterie est déchargée aux trois quarts, la charge restante est donc que le quart de la
charge totale soit Q’= 90/4=22,5 A.h. Cette charge permet donc de débiter un courant IM
de 90A pendant une durée t’=Q’/ IM =1/4 heure soit 15min.
Exercice 15 Les électrons d’un conducteur électrique cylindrique d’axe Ox sont animés
d’une vitesse v sous l’action d’un champ électrique de module E uniforme colinéaire et de
même sens que Ox que l’on applique à partir de l’instant t = 0. Ces électrons de charge q
sont soumis d’autre part à une force de frottement f = -k.v, avec k une constante de
proportionnalité.
Exprimer le module de la vitesse v en fonction du temps t. En déduire que v tend
vers une valeur limite vl qui ne dépend de q, k et de E.
On considère = m/k, donner la dimension ainsi que la signification physique de .
A.N. : E = 1.10 V.m ; = 2.8.10 U.S.I. Calculer le temps au bout duquel v est
-1 -1 -14
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
Les électrons sont soumis à la force électrique engendrée par la présence du champ électrique E
et à la force frottement obéissant au modèle de Drude donc opposée au mouvement des particules
chargées. L’application du principe fondamental de la dynamique donne donc :
+ =q +(-k ) = m. /dt.
e- x
Par projection sur l’axe du cylindre, on obtient : m dv/dt+kv=- q E
dv/dt+(k/m)v=(-q/m)E ((1))
La solution de cette équation différentielle du 1er ordre à coefficients constants avec second
membre est la somme de la solution de la dite équation mais sans second membre c’est-à-dire
{dv/dt+(k/m)v=0} à laquelle on ajoute une solution particulière obtenue en supposant, par
exemple, v=Cte.
dv/dt+(k/m)v=0 a pour solution v(t)= A exp(-k/m)t
et lorsqu’on suppose v constante, on obtient pour l’équation ((1)) v= (-q.E)/k.
La solution de l’équation différentielle est donc v(t) = Aexp(-kt/m)+qE/k
La constante A est alors déterminée par les conditions initiales ; à t=0, v(t=0)=v0=A+qE/k=0.
En effet, le vecteur vitesse à l’instant initial (t=0) a été supposé nul car il s’agit d’un « vecteur
vitesse » moyen pour l’ensemble des électrons. On en déduit alors la valeur de la constante A :
A=-qE/k
Et ainsi, la solution finale de l’équation différentielle initiale est
v(t)= (-qE/k)(1-exp(-kt/m))
Intéressons nous au cas de la vitesse limite: elle est atteinte pour un temps extrêmement long
c'est-à-dire pour t : On a alors vlim= -qE/k.
b) Posons τ = m/k. On sait que la fonction exponentielle s’applique à un nombre et donc dans
exp( –kt/m)=exp(-t/m/k)=exp(-t/τ),-t/τ est un nombre sans dimension c’est-à-dire que τ a la
dimension d’un temps . τ est une constante de temps caractéristique du phénomène appelée temps
de relaxation. Physiquement, c’est le temps moyen entre deux chocs successifs de l’électron avec
son environnement : c’est donc la durée du libre parcours moyen.
Soit v’ une vitesse voisine de la vitesse limite à 10-3 près : cela signifie que la différence relative
entre vlim et v’ c’est-à-dire (vlim-v’)/vlim=10-3.
On sait également que v’= vlim(1- exp(-t’/τ)). De ces deux équations, on tire :
exp(-t’/τ)= 10-3. D’où t’/τ=3ln10 A.N : t’=3x2, 8.10-14x ln10=19,34.10-14s
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
C’est donc un temps extrêmement court qui permet de conclure que le régime permanent (v=vlim)
est quasiment instantané.
c)
Soit n, le nombre d’électrons mobiles par unité de volume et q la charge individuelle portée par
chacun de ces électrons. Soit ΔQ la charge totale qui transite dans le tube de courant de longueur
Δl à la vitesse v pendant le temps Δt. On peut alors écrire :
On a donc I=n.q.S.v et la densité de courant est, quant à elle, définie par j=I/S=n.q.v
Au régime permanent, v= vlim ; j devient alors j=n.q.(qτ/m).E
j= n.q2τ/m.E= I/(L/R)=I.R/.L= (1/).V/L= σ.E( car E=-grad V donne, dans ce cas E=V/L)
Vectoriellement, on peut écrire j= n.(q2τ/m).E= σ.E
σ est appelée conductivité électrique du matériau conducteur et numériquement
σ=n.(e2/m).τ=6,7.10-7(Ω.m)-1= 6,1.10-7 S/m
D’autre part, vlim=.(qτ/m).E=μ.E ; μ= qτ/m est appelée mobilité des charges.
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
Exercice 16
Soit un circuit comprenant une résistance R, un condensateur de capacité C et une pile de
force électromotrice E.
1) a) Etablir l’équation différentielle du premier ordre à laquelle obéit la tension VC.
Sachant qu’à t = 0, VC = 0, intégrer l’équation différentielle et donner l’expression
de VC (t) en fonction de t, E, C et R. En déduire celle de VR(t).
c) On veut déterminer la constante = RC par trois méthodes :
- Représenter sur un même graphe VC(t) et VR(t) en fonction du temps et préciser les
tangentes à l’origine.
- Montrer que pour t = , VC = 0,63E
- Soit à t1 : VC(t1) = 0,1 E et à VC(t2) = 0,9 E, déterminer en fonction de t1 et t2.
d) Déterminer le temps au bout duquel le condensateur atteint la moitié de sa charge
maximale
Soit un circuit comprenant une résistance R, un condensateur de capacité C et une pile de force
électromotrice E.
A R
B VR +Q
E+ -Q _ _ _ _ _ _ C VC
C’est une équation différentielle à coefficients constants, du premier ordre à laquelle satisfait VC.
Pour la résolution de cette équation, voir cours.
Autre méthode : E- VC = RC
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
d’où =( - )dt
–
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
Exercices supplémentaires :
Le super condensateur.
Les super condensateurs ont une capacité de plusieurs milliers de farads et une tension
d'utilisation de 2,7 V. Un super condensateur est équivalent à un dipôle associant en série
un condensateur de grande capacité C et un conducteur ohmique de faible résistance R.
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
Le supercondensateur.
Exprimer la tension uR aux bornes du conducteur ohmique en fonction de sa résistance R et
de i, puis en fonction de R, C et duc/dt.
uR = Ri ; i = dq/dt avec q = Cuc d'où i = C duc/dt.
Par suite uR =RCduc/dt.
Etablir la relation entre uR et uc et en déduire l'équation différentielle vérifiée par uc.
uR + uc = uPM ; or entre P et M il y a un simple petit fil de cuivre, donc uPM~0.
uR + uc =0 ; RCduc/dt + uc =0 ; duc/dt +1/(RC) uc =0. (1)
En vérifiant que l'expression uc(t) = E exp(-t / ) est solution de l'équation différentielle,
montrer que l'expression de la constante de temps est = RC.
duc/dt = -E/ exp (-t /) ; report dans (1) :
-E/ exp (-t /) +1/(RC) E exp (-t /) =0
(1/(RC) -1/) Eexp (-t/) =0
Cette relation est vérifiée quel que soit le temps si =RC.
L'expression de l'intensité peut se mettre sous la forme i(t) = I0exp (-t /.
Montrer que l'intensité I0 à t=0 est égale à -E/R.
Le condensateur est initialement chargé ; la continuité de l'énergie stockée par le condensateur
conduit à : uc(t=0+) = E.
De plus uR (t=0+)= R I(t=0+) et uc(t=0+) +uR (t=0+) =0 ;
E +R I(t=0+) =0 ; I(t=0+) =I0 = -E/R.
Etude de la variation de l'intensité du courant lors de la décharge du condensateur.
On mesure avec un capteur de courant spécifique, l'intensité i du courant lors de la décharge du
supercondensateur. On donne la courbe i(t) en fonction du temps. Le logiciel de traitement a
permis de tracer la tangente à l'origine.
Déterminer graphiquement I0; en déduire R et vérifier qu'elle est en accord avec l'indication
du constructeur (0,35 m).
R = -E/(I0) =-2,7 / (-7,7 103) =3,5 10-4 = 0,35 m. (Valeur en accord avec celle du constructeur)
Déterminer graphiquement la valeur de la constante de temps .
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
L'intersection de la tangente à l'origine avec l'axe des temps donne la valeur de ; = 0,90 s.
En déduire la capacité C. Est-elle en accord avec celle donnée par le constructeur ? (2,6
103 F).
C = / R = 0,90 / 3,5 10-4 =2571 ~2,6 103 F. (Valeur en accord avec celle du constructeur)
Etude énergétique :
Calculer la valeur de l'énergie électrique maximale Ec emmagasinée et restituée par le
condensateur lors de sa décharge.
Ec = ½CE2 =0,5 *2,6 103 *2,72 =9477 ~9,5 kJ.
Comparer cette valeur de l'énergie avec les valeurs données : (masse du condensateur 0,500 kg ;
énergie spécifique : 1,9 104 J kg-1).
1,9 104 *0,5 = 9500 J = 9,5 kJ (valeur identique à celle du calcul précédent).
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
Magnétostatique
EXERCICE 1
1- Décrire le mouvement d’un électron qui pénètre avec une vitesse constante
dans une région de l’espace où règne un champ magnétique . On admettra que
le poids de l’électron est négligeable devant la force magnétique.
Fig.1
Fig.2
Parce que la force magnétique est perpendiculaire à la vitesse, le travail associé à la force
magnétique est nul, cette force ne produit aucune variation de l’énergie cinétique de la
particule et donc la grandeur de V ne change pas et la particule subit une trajectoire circulaire,
et en tout point de ce cercle la force est dirigé vers le centre du cercle.
L’accélération de la particule est centripète, le PFD permet d’écrire donc :
qVB = donc qB =
Cette équation permet de mesurer le rayon de courbure r = de même que le champ
magnétique B.
Le fait que m = permet une application importante. En fait, si on a deux ions dotés de la
même charge, on peut écrire pour les deux ions :
m= et m’ =
EXERCICE 2
L’une des plus précises méthodes pour mesurer la masse des atomes est celle utilisant le
spectrographe de masse (on dit aussi spectromètre de masse).
Dans un spectromètre de masse, la masse des ions est déterminée en fonction de leur
déviation par un champ magnétique. Des ions positifs isotopes du Zinc 68Zn2+ et AZn2+
de même charge q = 2e et de masses respectives m = 68u et m’ = Au avec u = 1,67 10 -27
kg, sont supposés lancés à la vitesse V = 1,68 105 m/s perpendiculairement à un champ
magnétique. Soient r et r’ les rayons des trajectoires décrites par les deux ions, r r’.
On donne B=0,5 T ; e = 1,6 10-9 C
Exprimer la différence ( r – r’) en fonction de V,e,B,m et m’.
En posant a = exprimer (E – E’) en fonction de r et a.
En pratique, (r – r’) est déterminée par la mesure de la distance d entre les points d’impact I et
I’ sur la plaque du spectrographe.
Calculer a et déduire la valeur de A si d = 13,5mm.
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
Dispositif
De sélection de vitesse Champ uniforme
Qui sort vers l’extérieur
Pellicule photographique
On a : r = et r’ = avec q = 2e donc r – r’ = = (1– )
A.N : r = = =0,12m
EXERCICE3
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
= I Ʌ
dl
r
O a x
r
dl
l’élément dl crée au point P : = I Ʌ , perpendiculaire à et
Sa norme est dB = ; l’élément dl peut être repéré par son ordonné y ou l’angle qu’il
fait avec r.
Le champ magnétique total crée par le fil est donc :
B=
et sin = donc r2 =
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
d’où : B= =
2- Théorème d’Ampère :
On cherche à déterminer l’intensité du champ magnétique B en un point quelconque situé à une
distance a du fil. On sait que les lignes du champ magnétiques dû au courant d’un fil rectiligne
forment des cercles ayant les points du fil comme centre.
EXERCICE 4
Soit une spire circulaire de rayon R et d’axe de révolution (Z’OZ). Soit M un point de Oz.
Du point M on voit la spire sous l’angle par rapport à oz.
Montrer que le champ magnétique en M vaut : z
=
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
dBz
Sa norme est : dB = = puisque est perpendiculaire à .
Sur le schéma on voit bien que le vecteur à une composante suivant oz et une composante
perpendiculaire à oz. Chaque élément et son symétrique sur le cercle donnent une contribution
nulle au champ, il ne reste que la contribution des composantes suivant oz.
On obtient finalement : =
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
EXERCICE 5
Un long fil conducteur, ayant la forme d’un cylindre de rayon R, est parcouru par un
courant de densité uniforme.
rR I
Comme le fil est long, rectiligne et cylindrique, par raison de symetrie le champ est uniforme en
tous points situés à une même distance de son centre, donc se tous points de lignes circulaires
entourant le fil.
Pour déterminer le champ à l’extérieur, on choisit comme parcours d’intégration un cercle de
rayon rR
Théorème d’Ampère : = 0 I,
On procède comme pour le fil mince :
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
Théorème d’Ampère : = 0 I,
Le premier terme du théorème devient : = = B (2 r)
Dans le second terme du théorème, on doit tenir compte que ce n’est pas le courant total qu’il faut
introduire, mais un courant d’intensité I’ :
B (2 r) = 0 soit B = 0
A l’intérieur l’intensité du champ croit linéairement avec r. elle est nulle au centre.
A.N :
A r = 2mm C.à.d à la surface du fil, car R =2mm, on a r = R, les deux relations qu’on a
démontré deviennent équivalentes : B = 0
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
EXERCICE6
Deux longs fils parallèles, séparés d’une distance 2a sont parcourus par des courants I1 et
I2, circulant dans le même sens.
1) Donner l’expression du champ magnétique B(x) en des points le long d’une direction
x’Ox perpendiculaire aux deux fils, sachant que l’un des fils est à x= +a et l’autre à x = -a et
I1 =I2=I
2) Donner l’expression de B(x) quand I1 =2I2. Pour quelle valeur de x, B(x) =0
On donne I1 = 10A, I2 = 5A et a = 0,4m
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
I1 I2
-a x +a x
2a
= + = ( - ) = (
2)
= ; =- , on a I1 = 2 I2 d’où :
= + = ( - ) = (
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A.CHENTOUF
ELECTRICITE
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A.CHENTOUF