Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Exercice 1
Les électrons de conduction, dans une plaque en cuivre, sont assimilés à un gaz des électrons
libres, occupant une surface de côtés 𝐿𝑥 et 𝐿𝑦 . Le système est en équilibre thermodynamique,
à la température T.
On considère une plaque d’un conducteur électrique, de forme d’un parallélépipède rectangle
d’épaisseur a, de largeur b et de longueur L. La conduction électrique est assurée par des électrons
mobiles dont le nombre par unité de volume est n. Le système est soumis à l’action d’un champ
électrique ⃗⃗⃗𝑬 dans le plan OXY.
1
2. Exprimer la vitesse ⃗⃗⃗𝒗 de l’électron en fonction de la densité de courant ⃗𝒋, n et e.
Déduire la conductivité électrique 𝜎0 .
3. Ecrire l’équation du mouvement d’un électron soumis à l’action de ⃗⃗⃗𝑬, de ⃗𝑩⃗ et d’une
force de frottement de la forme ⃗𝒇 = −𝑚𝑒 𝒗 ⃗ /𝜏 (𝜏 est une constante physique et 𝑚𝑒 la
masse de l’électron).
4. Etablir les expressions des composantes de la vitesse 𝒗 ⃗ en régime continu (on pose
𝜔𝑐 = 𝑒𝐵⁄𝑚𝑒 )
5. Déterminer les composantes de la densité de courant⃗𝒋.
6. En déduire l’expression la conductivité électrique 𝜎.
7. Calculer le coefficient de Hall 𝑅𝐻 en fonction de n.
8. Quel est l’intérêt de la mesure de la tension de Hall ?
Données :
∞ 𝜀 𝜋2 𝑑𝑔(𝜀)
Le développement de Sommerfeld : ∫0 𝑔(𝜀)𝑓( 𝜀)𝑑𝜀 = ∫0 𝐹 𝑔(𝜀) 𝑑𝜀 + (𝑘𝐵 𝑇)² )
6 𝑑𝜀 𝜀=𝜀𝐹
On considère un solide formé d’atomes (ou ions) portant un moment magnétique spontané 𝝁 ⃗⃗
dû à un moment cinétique total J non nul (J est la somme des moments cinétiques orbitaux et de
spin des divers électrons de l’atome). Le solide est en équilibre avec un thermostat à une
température T et est placé dans un champ magnétique 𝑩 ⃗⃗ orienté suivant l’axe (OZ).
2
Université Ibn Zohr Année Universitaire : 2019/2020
Faculté Polydisciplinaire Ouarzazate Filière : SMP
Département de Physique-Chimie Semestre : 6
1 ℏ²𝑘²
𝜀 = 𝑚𝑣 2 =
2 2𝑚
2𝑚𝜀
𝑘2 =
ℏ²
Alors,
𝑆 2𝑚𝜀
Ω=𝑔
4𝜋 ℏ²
D’où,
𝜕Ω 𝑆 2𝑚
𝑔(𝜀) = =𝑔 =𝐴
𝜕𝜀 4𝜋 ℏ²
A est une constante qui dépend du matériau.
On pose : 𝑥 = 𝛽𝜀
3
+∞
𝐴𝑒 𝛽𝜀𝐹 −𝑥
𝐴𝑒 𝛽𝜀𝐹
𝑁= ∫ 𝑒 𝑑𝑥 =
𝛽 𝛽
0
𝐴𝑒 𝛽𝜀𝐹
𝑈 𝛽²
= = 𝑘𝐵 𝑇
𝑁 𝐴𝑒𝛽𝜀𝐹
𝛽
𝑈 1 1
= 𝑘𝐵 𝑇 + 𝑘𝐵 𝑇
𝑁 2 2
C’est l’expression classique de l’énergie interne d’un système classique. On retrouve le
1
théorème de l’équipartition, 𝑘𝐵 𝑇 par un degré de liberté.
2
𝑁 = 𝐴𝜀𝐹0
Donc,
𝑁
𝜀𝐹0 =
𝐴
b. Calculer l’énergie interne du système.
𝜀𝐹0
𝐴𝜀²𝐹0
𝑈 = ∫ 𝐴𝜀𝑑𝜀 =
2
0
𝐴𝜀²𝐹0
𝑈
= 2
𝑁 𝐴𝜀𝐹0
4
Université Ibn Zohr Année Universitaire : 2019/2020
Faculté Polydisciplinaire Ouarzazate Filière : SMP
Département de Physique-Chimie Semestre : 6
𝑁𝜀𝐹0
𝑈=
2
c. La vitesse moyenne d’un électron
𝑈 1 𝜀𝐹0
= 𝑚𝑣 2 =
𝑁 2 2
𝜀𝐹0
𝑣=√
𝑚
A.N.
Les électrons dans un métal sont animés d’une vitesse importante à T=0K (Conséquence du
principe de Pauli), par contre pour une classique, sa vitesse est nulle lorsque T=0K.
d. Définir la température de Fermi 𝑇𝐹 .
La température de Fermi est une température caractéristique du matériau qui sépare le
domaine des basses températures au domaine des hautes températures.
Pour 𝑇 < 𝑇𝐹 : on traite les électrons en tenant compte des effets quantiques.
Pour 𝑇 > 𝑇𝐹 : on traite les électrons étant des particules classiques.
e. calculer, numériquement, 𝑇𝐹 .
𝜀𝐹0
𝑇𝐹 =
𝑘𝐵
7.2 ∗ 1.6 ∗ 10−19
𝑇𝐹 = = 83478 𝐾
1.38 ∗ 10−23
Pour traiter les électrons dans ce métal comme des particules classiques, il faut avoir des
températures supérieures à 83478 𝐾 : Il est impossible, donc, de traiter les électrons comme
des particules classiques à des températures ordinaires.
4. La température est différente de zéro mais très basse.
a. En utilisant le développement de Sommerfeld, établir l’expression de 𝜀𝐹 en fonction de 𝜀𝐹0 .
On 𝑁 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝜀𝐹0 𝜀𝐹
𝜋² 𝑑𝑔(𝜀)
𝑁 = ∫ 𝐴𝑑𝜀 = ∫ 𝐴𝑑𝜀 + (𝑘𝐵 𝑇)² ( )
6 𝑑𝜀𝐹 𝜀=𝜀𝐹
0 0
5
𝜀𝐹 = 𝜀𝐹0
b. . Calculer l’énergie interne du système.
𝜀𝐹
𝜋² 𝑑𝜀𝑔(𝜀)
𝑈 = ∫ 𝐴𝜀𝑑𝜀 + (𝑘𝐵 𝑇)² ( )
6 𝑑𝜀𝐹 𝜀=𝜀𝐹
0
𝐴𝜀²𝐹 𝜋²
𝑈= + (𝑘𝐵 𝑇)²𝐴
2 6
𝑁𝜀𝐹0 𝜋² 𝑘𝐵 𝑇 2
𝑈= (1 + ( ) )
2 3 𝜀𝐹0
𝑛𝑒 2 𝜏
𝜎0 =
𝑚
6
Université Ibn Zohr Année Universitaire : 2019/2020
Faculté Polydisciplinaire Ouarzazate Filière : SMP
Département de Physique-Chimie Semestre : 6
𝑑𝑣
𝑚 = −𝑒(𝐸⃗ + 𝑣⋀𝐵
⃗ )+𝑓
𝑑𝑡
𝑒𝐵𝜏
1
Δ=| 𝑚 | = 1 + 𝜔2 𝜏 2
𝑒𝐵𝜏 𝑐
− 1
𝑚
𝑒𝜏 𝑒𝐵𝜏
− 𝑚 𝐸𝑥 𝑚
| 𝑒𝜏 | 𝑒𝜏 𝑒 2𝜏 2 𝐵
− 𝑚 𝐸𝑦 1 (− 𝐸 + 𝐸 )
𝑚 𝑥 𝑚2 𝑦
𝑣𝑥 = =
Δ 1 + 𝜔𝑐2 𝜏 2
𝑒𝜏 (−𝐸𝑥 + 𝜔𝑐 𝜏𝐸𝑦 )
𝑣𝑥 =
𝑚 1 + 𝜔𝑐2 𝜏 2
7
Et ,
𝑒𝜏
1 − 𝑚 𝐸𝑥
| 𝑒𝜏𝐵 𝑒𝜏 |
− 𝑚 − 𝑚 𝐸𝑦 𝑒𝜏 (𝜔𝑐 𝜏𝐸𝑥 + 𝐸𝑦 )
𝑣𝑦 = =−
Δ 𝑚 1 + 𝜔𝑐2 𝜏 2
Donc,
𝑒𝜏 (−𝐸𝑥 + 𝜔𝑐 𝜏𝐸𝑦 )
𝑣𝑥 =
𝑚 1 + 𝜔𝑐2 𝜏 2
𝑒𝜏 (𝜔𝑐 𝜏𝐸𝑥 + 𝐸𝑦 )
𝑣𝑦 = −
𝑚 1 + 𝜔𝑐2 𝜏 2
{ 𝑣𝑧 = 0
8
Université Ibn Zohr Année Universitaire : 2019/2020
Faculté Polydisciplinaire Ouarzazate Filière : SMP
Département de Physique-Chimie Semestre : 6
Ce dernier devient équivalent d’un condensateur chargé. Une différence de potentiel apparait,
donc, suivant la direction (oy). Cette tension est la tension de Hall.
7. Calculer le coefficient de Hall 𝑅𝐻 en fonction de n.
Le coefficient de Hall est défini par :
𝐸𝑦
𝑅𝐻 =
𝑗𝑥 𝐵
𝑗𝑦 = 0 car le courant n’existe que suivant (ox).
𝑗𝑦 = 0 ⇒ 𝐸𝑦 = −𝜔𝑐 𝜏𝐸𝑥
L’expression de la densité 𝑗𝑥 devient :
𝜎0
𝑗𝑥 = (𝐸 + (𝜔𝑐 𝜏)2 𝐸𝑥 ) = 𝜎0 𝐸𝑥
1 + 𝜔𝑐2 𝜏 2 𝑥
−𝜎0 −𝑛𝑒
𝑗𝑥 = 𝐸𝑦 = 𝐸
𝜔𝑐 𝜏 𝐵 𝑦
Donc
𝐸𝑦 1
𝑅𝐻 = =−
𝑗𝑥 𝐵 𝑛𝑒
8. Quel est l’intérêt de la mesure de la tension de Hall ?
9
Exercice 3 : Paramagnétisme de Pauli
𝑀 = (𝑁1 − 𝑁2 )𝜇
Avec,
⃗.
𝑁1 le nombre d’électrons dont le moment est parallèle à 𝐵
⃗.
𝑁2 le nombre d’électrons dont le moment est antiparallèle à 𝐵
𝑁 = 𝑁1 + 𝑁2
1
𝑓(𝜀) = ≈ 𝑒 −𝛽(𝜀−𝜀𝐹)
𝑒𝛽(𝜀−𝜀𝐹) +1
Donc,
∞
1
𝑁1 = ∫ 𝑔(𝜀) 𝑒 −𝛽(𝜀′−𝜀𝐹) 𝑑𝜀
2
0
∞
1
𝑁2 = ∫ 𝑔(𝜀) 𝑒 −𝛽(𝜀′′−𝜀𝐹) 𝑑𝜀
2
{ 0
Avec, 𝜀 ′ = 𝜀 − 𝜇𝐵 et 𝜀 ′′ = 𝜀 + 𝜇𝐵
D’où,
∞
1
𝑁1 = 𝐴𝑒 −𝛽(−𝜇𝐵−𝜀𝐹) ∫ 𝜀 1/2 𝑒 −𝛽𝜀 𝑑𝜀
2
0
∞
1
𝑁2 = 𝐴𝑒 −𝛽(𝜇𝐵−𝜀𝐹) ∫ 𝜀 1/2 𝑒 −𝛽𝜀 𝑑𝜀
2
{ 0
Donc,
10
Université Ibn Zohr Année Universitaire : 2019/2020
Faculté Polydisciplinaire Ouarzazate Filière : SMP
Département de Physique-Chimie Semestre : 6
∞
1
𝑁1 − 𝑁2 = 𝐴𝑒 𝛽𝜀𝐹 (𝑒 𝛽𝜇𝐵 −𝑒 −𝛽𝜇𝐵 ) ∫ 𝜀 1/2 𝑒 −𝛽𝜀 𝑑𝜀
2
0
∞
1
𝑁 = 𝑁1 + 𝑁2 = 𝐴𝑒 𝛽𝜀𝐹 (𝑒 𝛽𝜇𝐵 +𝑒 −𝛽𝜇𝐵 ) ∫ 𝜀 1/2 𝑒 −𝛽𝜀 𝑑𝜀
2
{ 0
𝑀 𝑁1 − 𝑁2
= 𝜇 = 𝜇𝑡ℎ(𝛽𝜇𝐵)
𝑁 𝑁1 + 𝑁2
𝑁𝜇²𝐵
𝑀=
𝑘𝐵 𝑇
𝑀 𝑁𝜇² 𝐶
𝜒= = =
𝐵 𝑘𝐵 𝑇 𝑇
Avec 𝜀′𝐹 = 𝜀𝐹 + 𝜇𝐵
𝜀′𝐹
1 𝜋² 𝐴 −1/2
𝑁1 = ∫ 𝐴𝜀 1/2 𝑑𝜀 + (𝑘𝐵 𝑇)2 ( 𝜀′𝐹 )
2 12 2
0
1 𝜋²
𝑁1 = 𝐴(𝜀𝐹 + 𝜇𝐵)3/2 + 𝐴(𝑘𝐵 𝑇)2 (𝜀𝐹 + 𝜇𝐵)−1/2
3 24
1 𝜇𝐵 3/2 𝜋² 𝑘𝐵 𝑇 2 𝜇𝐵 −1/2
𝑁1 = 𝐴𝜀𝐹 3/2 [(1 + ) + ( ) (1 + ) ]
3 𝜀𝐹 8 𝜀𝐹 𝜀𝐹
Si 𝜇𝐵 ≪ 𝜀𝐹 (les faibles champs)
11
1 3/2
3𝜇𝐵 𝜋² 𝑘𝐵 𝑇 2 𝜇𝐵
𝑁1 = 𝐴𝜀𝐹 [(1 + )+ ( ) (1 − )]
3 2𝜀𝐹 8 𝜀𝐹 2𝜀𝐹
1 3 3𝜇𝐵 𝜋 2 𝑘𝐵 𝑇 2 𝜇𝐵
𝑁2 = 𝐴𝜀𝐹 [(1 −
2 )+ ( ) (1 + )]
3 2𝜀𝐹 8 𝜀𝐹 2𝜀𝐹
Donc,
1 3 3𝜇𝐵 𝜋 2 𝑘𝐵 𝑇 2 𝜇𝐵
𝑁1 − 𝑁2 = 𝐴𝜀𝐹 2 [ − ( ) ]
3 𝜀𝐹 8 𝜀𝐹 𝜀𝐹
1 𝜋 2 𝑘𝐵 𝑇 2
𝑀 = (𝑁1 − 𝑁2 )𝜇 = 𝐴𝜀𝐹 2 𝜇²𝐵 [1 − ( ) ]
24 𝜀𝐹
Pour un système tridimensionnel, on a :
2
𝜋 2 𝑘𝐵 𝑇
𝜀𝐹 = 𝜀𝐹0 (1 − ( ) )
12 𝜀𝐹0
Donc,
2
1 𝜋 2 𝑘𝐵 𝑇
𝑀= 𝐴𝜀𝐹0 2 𝜇²𝐵 [1 − ( ) ]
12 𝜀𝐹0
Et on a (Pour 𝑇 = 0 K) :
𝜀𝐹0
2
𝑁 = ∫ 𝐴𝜀 1/2 𝑑𝜀 = 𝐴𝜀 3/2
3 𝐹0
0
D’où,
2
3 𝑁𝜇 2 𝐵 𝜋 2 𝑘𝐵 𝑇
𝑀= [1 − ( ) ]
2 𝜀𝐹0 12 𝜀𝐹0
12
Université Ibn Zohr Année Universitaire : 2019/2020
Faculté Polydisciplinaire Ouarzazate Filière : SMP
Département de Physique-Chimie Semestre : 6
L’idée initiale de la théorie de Langevin est que l’aimantation est créée par l’orientation des
moments dans la direction du champ extérieur. En absence du champ, les moments sont orientés
au hasard, dans toutes les directions. L’agitation thermique est responsable de ce désordre.
L’application du champ extérieur tend à orienter les moments, mais l’agitation continue à
détruire cet ordre. L’aimantation résultante est le résultat de la compétition entre l’orientation
due au champ et l’agitation thermique. La théorie néglige complètement l’influence des
moments les uns sur les autres (Théorie classique statistique de Maxwell-Boltzmann).
𝑑𝑁
𝑃= = 𝐴𝑒 −𝛽𝜀 𝑑Ω
𝑁
Donc,
1 1
𝐴= =
∫ 𝑒 −𝛽𝜀 𝑑Ω 𝑍
On pose 𝑥 = 𝛽𝜇𝐵
𝜋
𝑍 = 2𝜋 ∫ 𝑒 𝑥𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃
0
−1
13
2𝜋 𝑥 𝑠ℎ(𝑥)
𝑍= (𝑒 − 𝑒 −𝑥 ) = 4𝜋
𝑥 𝑥
𝑑𝑁 𝑒 𝑥𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃𝑑𝜑
𝑃= =
𝑁 𝑠ℎ(𝑥)
4𝜋 𝑥
⃗ :
L’aimantation de la substance suivant la direction du champ 𝐵
𝑑𝑀 = 𝑑𝑁𝜇 𝑒𝑧
𝑑𝑀 = 𝜇𝑑𝑁𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑁𝑒 𝑥𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃𝑑𝜑
𝑑𝑁 = 𝑁𝑃 =
𝑠ℎ(𝑥)
4𝜋 𝑥
Or
𝑍 = ∫ 𝑒 𝑥𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃𝑑𝜑
Donc,
𝜕𝑍⁄𝜕𝑥 𝜕
𝑀 = 𝑁𝜇 = 𝑁𝜇 (𝑙𝑛𝑍)
𝑍 𝜕𝑥
𝜕 𝑠ℎ(𝑥)
𝑀 = 𝑁𝜇 (𝑙𝑛 (4𝜋 ))
𝜕𝑥 𝑥
𝑐ℎ𝑥 1
𝑀 = 𝑁𝜇 [ − ]
𝑠ℎ𝑥 𝑥
1
𝑀 = 𝑁𝜇 [𝑐𝑜𝑡ℎ𝑥 − ]
𝑥
C’est l’expression de Langevin.
14
Université Ibn Zohr Année Universitaire : 2019/2020
Faculté Polydisciplinaire Ouarzazate Filière : SMP
Département de Physique-Chimie Semestre : 6
Donc,
1 𝑥 1 𝑁𝜇𝑥 𝑁𝜇 2 𝐵
𝑀 = 𝑁𝜇 [ + − ] = =
𝑥 3 𝑥 3 3𝑘𝐵 𝑇
On a :
𝑁𝜇 2 𝐵
𝑀=
3𝑘𝐵 𝑇
𝑀 𝑁𝜇 2 𝐶
𝜒= = =
𝐵 3𝑘𝐵 𝑇 𝑇
𝑁𝜇 2
C’est la loi de Curie ( 𝐶 = la constante de Curie)
3𝑘𝐵
15