Syllabus Complet CC1 2021-2022 PDF

MATHEMATIQUES APPLIQUEES
Denorme C.
ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022

Mathématiques Appliquées – Denorme Christine
CHAPITRE 1 : Pré requis - Algèbre de base

1. Les nombres
1.1 Valeurs exactes, approchées, arrondies d’un nombre
3000 𝜋 5√11 − 17
Valeur exacte
19 55 3
Calculatrice(valeur approchée) 157,8947368 0,05711986643 -0,138958682
Troncature à 3 décimales 157,894 0,057 -0,138
Valeurs approchées à
10−3 près
par défaut 157,894 0,057 -0,139
par excès 157,895 0,058 -0,138
Valeurs arrondies
à 10−3 près 157,895 0,057 -0,139
à 5 chiffres significatifs 157,89 0,057120 -0,13896
Notation scientifique 1,578947368.102 5,7449866.10−2 -1,38958682.10−1
Ordre de grandeur 2 centaines 6 centièmes -1 dixième
Pour déterminer la valeur arrondie d’un nombre, on utilise la règle suivante.

- Choisir le dernier chiffre (à droite) à conserver.
- Augmenter ce chiffre d'une unité si le chiffre suivant vaut au moins 5
- Conserver ce chiffre si le suivant est strictement inférieur à 5
Avec la calculatrice :
Quand on travaille avec la calculatrice, il faut garder en tête le triple aspect d’un nombre :
• Le nombre exact que l’on pense entrer dans la calculatrice
• Le nombre affiché à l’écran de la calculatrice : valeurs arrondies à 10 chiffres
• Le nombre avec lequel la calculatrice travaille : valeur ayant 2 ou 3 chiffres de plus
en réserve.
Pour récupérer le nombre avec lequel la calculatrice travaille utilisez la touche ANS.
1.2 Les types de nombres

• ℕ = ensemble des naturels, entiers positifs (0, 1, 2, 3, …)
• ℤ = ensemble des entiers positifs et négatifs
Chapitre 1 : pré requis Page 1
• ℚ = ensemble des nombres rationnels (ils s’écrivent sous la forme d’un quotient de
deux nombres entiers ou sous forme décimale ce sont des nombres décimaux limités
ou illimités périodiques)
5 23456
Ex : 12 = 0,41666666 …. 2,3456 = 10000
• Ensemble des irrationnels : ce sont des nombres décimaux illimités non périodiques
Ex : √2 , 𝜋, 𝑒 …
• ℝ = ensemble des réels (constitués des nombres rationnels et irrationnels)
2. Puissances et radicaux
2.1 Puissances à exposants entiers
Définition et notation
 a  R0 et n  N0 an = a . a . … . a un produit de n facteurs tous égaux à a

ex: a³ = a . a . a
2³ = 2 . 2 . 2 = 8
n
a est une puissance de a
a est appelé la base de la puissance
n est appelé l’exposant de la puissance
n
1 1 1 1
a0 =1 ; a-1 = 1 = ; 𝒂 −𝒏
=  = n
a a a a
Propriétés  n, m, p  
( a .b)n = an . bn Ex : (2.3)² = (2.3).(2.3)= 2.2.3.3=2².3²= 4.9 =36
( an) p = an.p ( 2 ²)³ = 2² . 2² . 2² = 26
an . am = an+m 2² . 2³ = 25
m 3
a am 2 23 8
  = m   = 3 =
b b 3 3 27
am 8 23 1
= 𝑎𝑚−𝑝 = 5 = 2 3− 5 = 2 − 2 =
ap 32 2 4
Attention: l’exposant porte uniquement sur ce qui le précède sauf s’il y a des parenthèses
On a donc: –22 = - (2 . 2) = -4 mais (-2)2 = (-2) . (-2) = 4
Notation scientifique des nombres décimaux

Elle exprime les nombres décimaux sous la forme d’un produit d’une expression décimale
comprenant un seul chiffre avant la virgule et d’une puissance positive ou négative de 10.
𝒂. 𝟏𝟎𝒏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟏 ≤ 𝒂 < 1𝟎

Exemples :
1) 12345,67 = 1,234567. 104 3) 0,001955 = 1,955. 10−3
2) 98,7654 = 9,87654. 101 4) 0,000002511 = 2,511. 10−6
Préfixes
10−1 = déci 101 = déca
10−2 = centi 102 = hecto
10−3 = milli 103 = kilo
10−6 = micro 106 = méga
10−9 = nano 109 = giga
10−12 = pico
2.2 Racines nièmes
𝑛
Définition : √𝑎 = 𝑏 𝑠𝑠𝑖 𝑏 𝑛 = 𝑎 si 𝑎 ≥ 0 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑏 ≥ 0
𝑎 < 0 𝑒𝑡 𝑛 𝑝𝑎𝑖𝑟, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑏 𝑛′ 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙
𝑎 ≤ 0 𝑒𝑡 𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑏 ≤ 0
𝑛 𝑛 𝑛
Propriétés : √𝑎. 𝑏 = √𝑎 . √𝑏 à condition de pouvoir calculer les 3 racines
càd a≥0 et b≥0
Remarques a) √𝑎2 = |𝑎| = 𝑎 𝑠𝑖 𝑎 > 0 b) √𝑎² + 𝑏² ≠ a + b

0 𝑠𝑖 𝑎 = 0
−𝑎 𝑠𝑖 𝑎 < 0
2.3 Radicaux et exposants fractionnaires
Définition
𝟏 𝑝
𝒏 𝑛
√𝒂 = 𝒂 𝒏 et √𝑎 𝑝 = 𝑎 𝑛
Remarque : Toutes les propriétés des exposants entiers sont valables pour les exposants
fractionnaires, à condition que les expressions aient un sens (existent)
2.4 Mesures usuelles
LONGUEURS AIRES VOLUMES
Symboles Valeurs Symboles Valeurs Symboles Valeurs
km 103 m km² 106 m²

km³ 109 m³
hm 102 m hm² = 1 ha 104 m²
hm³ 106 m³
dam 10 m dam²= 1 are 102 m²
dam³ 103 m³
m mètre m² 10^4 cm2
−1 m³
dm 10 m dm² 10−2 m²
dm³ 10−3 m³
cm 10−2 m cm² 10−4 m²
cm³ 10−6 m³
mm 10−3 m mm² 10−6 m²
mm³ 10−9 m³
𝜇 (micron) 10−6 m

CAPACITES MASSES
Symboles Valeurs Symboles Valeurs
kl 103 l 1 m³
hl 102 l t (tonne) 103 kg
dal 10 l q (quintal) 102 kg
l litre 1 dm³ kg kilo
dl 10−1 l hg 10−1 kg
cl 10−2 l dag 10−2 kg
ml 10−3 l g 10−3 kg
dg 10−1 g
cg 10−2 g
mg 10−3 g
2.5 Exercices :
1. Calculer les puissances suivantes (réponse sous forme entière ou décimale)
a) 34 = g) (−1)−2 = l) (−7)0 =
b) 200 = 1 2 m) 04 =
h) ( ) =
c) (−2)4 = 2 −3 2
−3 3 n) ( ) =
d) 2−1 = i) ( 4 ) = 5
e) (−1)31 = j) (−1)12 =
f) 1−1 = k) (−2)−3 =
2. Ecrire sous la forme d’une puissance de 2

a) 24 . 26 . 2 = e) (−2)9 = i) (−2)3 =
b) (24 )3 = f)
(−2)6
= j) (−16)−2 =
24 (−2)3
c) = 1
27 g) (−2)9
. 25 =
d) (−2)4 =
h) (64)² =
3. Ecrire sous la forme d’une puissance d’un nombre entier (ex : 9 = 3²)
a) 27= e) 0,5= 1
i) 100 =
b) 10000= 1
f) 36 = j) 0,25 =
1
c) 25 = g) 0,0001= k) 0,1 =
d) 81= h) 7 = l) 100.000.000=

4. Ecrire en notation scientifique

a) 33 000= e) 0,00035= h) (0,000004)3 =
b) 0,0021= f) 0,0275= 10−10
i) =
8
c) 455,3= g) 9,8. 10−4 +
16.100−3
d) 2.450= 0,7. 10−3 = j) =
125−2
5. Ecrire sous la forme r. an . bm

a) (−3 𝑎³). (−3 𝑎²) = (−𝑎)4 .(𝑎𝑏)3
e) =
𝑎 𝑏²
b) (0,1. 𝑎²)³ = 2𝑎² 6𝑏 9
c) (2 𝑎²). (−3 𝑎²)³ = f) .
(−3𝑏)³ 4 (–𝑎²𝑏)³
=
d) (−0,5 𝑎4 )². (2 𝑎5 ) =
6. Simplifier et écrire en notation scientifique

−2 3
−1
) .100
(
0,01
a) ( (−0,008)−2 .100³
) . 640² =
(−0,01)−2 .100³
b) 1 3 =
( )
−0,01
7. Calculer les racines suivantes (sans calculatrice)

a) √100 = 4 −1
h) √ 16 =
b) √−9 =
3 8
c) √−27 = i) √50 =
4 16
d) √81 = 3 −343
j) √ =
e) √0,04 = 64
f) √−0,25
5
g) √−32=
8. Simplifier l’écriture des expressions suivantes pour conserver le moins de radicaux

possibles. Utiliser ensuite la calculatrice pour donner la réponse arrondie au millième près.
a) √27. √3 = √12
d) =
√49.√3
b) √12 + 2√3 =
e) √12 + √8 − 2√2 + 3√3 =
c) 2√7 + √63 − 2√28 =
f) 2√6 − 2√24 − 3√150 =
9. Ecrire sous forme d’une puissance à exposant fractionnaire de 2 ou3.

Utiliser ensuite la calculatrice pour donner une réponse arrondie au millième près.
4
a) √27 =
1
b) 3 =
√16
5
√8
c) 4 =
√4

3
4
d) √ √32 =
4
√27
e) 3 =
√81
3 6
f) √24. √36. √32 =
3
√24.√6
g) 3 =
√−64
10. Le rayon de la lune est égal à 1.738.000m.

Transformer cette longueur en km et en cm en donnant les réponses en notation
scientifique.
11. Une pièce métallique a une masse de 4,5kg.

Transformer cette grandeur en tonne et en mg en donnant les réponses en notation
scientifique.
12. Un réservoir a une capacité de 5dl.

Transformer cette grandeur en l et en ml en donnant les réponses en notation scientifique.
13. Un terrain se compose de 0,3 ha, 12,5 ares et 125m².

Déterminer, en m², la superficie totale de ce terrain.
14. Dans une remorque, on déverse respectivement 2 tonnes, 3quintaux et 650kg.
Déterminer, en kg, la masse totale de la marchandise déversée.
15. Dans un récipient, on verse successivement 6 dl, 0,4 l et 55 ml d’un produit.

Déterminer, en ml, la quantité totale de liquide versé dans le récipient.
2.6 Problèmes
1. Combien vaut le rayon d’un ballon sphérique dont le volume est de 14 dm³ ? (volume
4 𝜋 𝑟3
d’une sphère = )
3
2. Une tente de forme conique a un volume de 8m³ et une hauteur de 1,5 m. Combien vaut
𝜋 𝑟²ℎ
le rayon de la base ? (Volume d’un cône = )
3
3. On doit construire une citerne à mazout cubique d’une capacité de 3 m³. Déterminez la
longueur de l’arête du cube.
4. Une boîte à conserve d’un volume de 2 dm³ a une hauteur de 15 cm. Déterminez le rayon
de la base. Calculez ensuite la surface totale de métal de cette boîte de conserve.
5. En physiologie, la formule de DuBois indique la surface d’une personne S (en m²) par
rapport à sa masse w (en kg) et sa taille h (en cm) par
S = 0,01 . w 0,25 . h0,75
a) Quelle est la surface d’une personne qui pèse 65kg et mesure 1,60m ?
b) Quelle est la masse d’une personne dont la taille est de 180 cm et dont la surface est de
1,5 m² ?
c) Pour des personnes ayant un poids fixe de 70 kg, déterminez h en fonction de S.
Simplifiez votre réponse.
6. Un conducteur cylindrique en cuivre a un diamètre de 0,2 cm et une longueur de 200 m à

0°.
a) Calculer sa masse sachant que la masse volumique du cuivre est de 8,9 g/cm³ (rép en
kg).
b) Calculer l’aire de la surface latérale du fil (en m²).
c) Calculer la mesure de sa résistance à 0° sachant que la résistivité du cuivre à 0° est de
𝑙
𝑅0 = 𝜌0 . 𝑜ù 𝑠 = 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟, 𝑙 𝑠𝑎 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑡
𝑠
𝜌0 = 1,6 . 10−8 Ω 𝑚
7. Un cube d’aluminium de 4cm d’arête a une masse de 172,8 g. Calculer la masse d’un
cube du même métal de 8 cm d’arête (rép en kg).
8. Une barre en aluminium a la forme d’un parallélépipède rectangle dont les dimensions
sont 1m de haut, 4 dm de large et 35 cm de profondeur. Calculer sa masse sachant que la
masse volumique de l’aluminium est de 2,7 g/cm³.(rép en kg en notation scientifique)
9. La masse de 1000 cm³ de lait est de 1,032 kg. La crème qu’il contient a une masse
volumique de 1865 kg/m³ et constitue 4% du volume du lait. Calculer la masse
volumique du lait écrémé. (rép en kg/m³ en notation scientifique)
2.7 Exercices de conversion d’unités

Convertissez les valeurs suivantes selon les unités demandées et donnez la réponse en
notation scientifique
1) 15,4. 10−8 𝑘𝑚² = 𝑐𝑚² 8) 15. 104 𝑐𝑐 = 𝑚𝑙

2) 226,35 𝑚𝑙 = 𝑙 9) 1555,29 𝑎𝑟𝑒𝑠 = ℎ𝑎
𝑔 𝑚𝑔
3) 0,029 = 10) 10,489 𝑎𝑟𝑒𝑠 = 𝑚2
𝑙 𝑚³
𝑚³ 𝑚𝑙 11) 59,23 𝑑𝑚³ = 𝑐𝑚³
4) 15,25 ℎ
= 𝑠 𝑙 𝑚𝑙
𝑔 𝑘𝑔
12) 15. 10−3 ℎ = 𝑠
5) 29,65 . 103 𝑐𝑚2 = 𝑚2
13) 78,45 𝑑𝑎𝑚3 = 𝑚3
𝑚 ℎ𝑚
6) 1,259. 10−2 𝑠 = ℎ 14) 56,29. 103 𝜇𝑚 = 𝑚
𝑔 𝑡
7) 150,35 =
𝑚² ℎ𝑎

3. Règles de priorité des opérations
Il s’agit d’une CONVENTION D’ECRITURE !!!

L’ordre conventionnel peut être résumé par :
PEMDAS
Parenthèses
Exposants
Multiplication et division
Addition et soustraction
Par convention :
1) On effectue d’abord ce qui se trouve à l’intérieur de la parenthèse en respectant également
les règles de priorité des opérations. S’il y a plusieurs parenthèses imbriquées, on
commence par effectuer celle qui est la plus à l’intérieur.
2) On effectue ensuite les exposants.
3) On effectue les multiplications et les divisions
4) On effectue en dernier lieu les additions et les soustractions.
Remarques importantes :
a) Si on a plusieurs opérations d’un même niveau, on les effectue dans l’ordre où elles se
présentent.
b) Quand on a effectué tout ce qui était possible de faire dans les parenthèses et que l’on se
trouve dans le cas suivant :
4 a + ( a + 3 ) . ( 2 b + 1)
Il faut respecter les règles de priorité c’est-à-dire commencer par effectuer la

multiplication. Pour cela, on utilise les règles de distributivité.
a.(b+c)=a.b+a.c
(a+b).(c+d)=a.c+a.d+b.c+b.d
NB : Si on a 3 parenthèses successives, on réalise la multiplication des deux
premières et on multiplie le résultat par la troisième ( cf remarque a) ci-dessus).
(a+b).(c+d).(m+p)
=(a.c+a.d+b.c+b.d).(m+p)
= acm + adm + bcm + bdm + acp + adp + bcp + bdp
c) On peut retirer des parenthèses précédées d’un signe + sans changer les signes des
termes dans la parenthèse
Exemples : 4 a + ( 3 a – 6 b ) = 4 a + 3 a – 6 b
3a+(-4b+6a)=3a–4b+6a=9a–4b

d) On peut retirer des parenthèses précédées d’un signe – à condition de changer tous les
signes des termes dans la parenthèse
Exemples : - 4 a – ( 5 a + 3 b ) = - 4 a – 5 a – 3 b = -9 a – 3 b
5 a – ( -2 a + 2 b ) = 5 a + 2 a – 2 b = 7 a – 2 b
5a − 4b + 6a
e) Si on a une expression du type , il faut effectuer le numérateur et le
2a − 2b + a
11a − 4b
dénominateur séparément; c’est-à-dire ( voir règles sur les fractions au point
3a − 2b
suivant ).
f) On peut utiliser les produits remarquables
( a – b ) . ( a + b ) = a² - b²
( a + b )² = ( a + b ) . ( a + b ) = a² + 2ab + b²
( a - b )² = ( a - b ) . ( a - b ) = a² -2ab +b²
Facultatif:
( a + b )³ = a³ + 3 a²b + 3 ab² + b³
( a - b )³ = a³ - 3 a²b + 3 ab² - b³
( a – b ) . ( a² + a . b + b² ) = a³ - b³
( a + b ) . ( a² - a . b + b² ) = a³ + b³
EXEMPLES : effectuer
1) 4² . 2 – 4 . 3 + 5 = 16 . 2 – 4 . 3 + 5
= 32 – 12 + 5
= 20 + 5 = 25
2) 3 . ( 5 – 4 )² + 5 . 8 – 4 . 2³ = 3 . 1² + 5 . 8 – 4 . 2³
Parenthèses
= 3.1+5.8–4.8
Exposants
= 3 + 40 – 32
Multiplications
= 43 – 32 = 11
Addition et soustraction
3) 5 + ( 5² - 4 . 5 ) . ( 2³ - 4 ) + 5 . 4
= 5 + ( 25 – 4 . 5 ) . ( 8 – 4 ) + 5 . 4
= 5 + ( 25 – 20 ) . ( 8 - 4 ) + 5 . 4
= 5 + 5 . 4 + 5 . 4 = 5 + 20 + 20 = 25 + 20 = 45

4. Fractions et pourcentage
4.1 Terminologie et condition d’existence

numérateur
a
condition d’existence : dénominateur non nul !!
b
dénominateur
4.2 Règles d’opérations
a) Pour additionner 2 fractions, on les réduit au même dénominateur et on additionne les

numérateurs.
a c ad bc ad + bc
+ = + =
b d bd bd bd
2 1 6 5 11
Ex : + = + =
5 3 15 15 15
1 1 x ( x + 1) x + x +1 2x + 1
+ = + = =
x + 1 x x( x + 1) x( x + 1) x( x + 1) x( x + 1)
b) Pour multiplier 2 fractions, on multiplie les numérateurs ensemble et les dénominateurs

ensemble.
a c ac
 =
b d bd
2 3 6
Ex :  =
3 5 15
2a 5b 2a.5b 10ab
 = =
x y x. y xy
c) Pour diviser une fraction par une autre, on multiplie la première par l’inverse de la
fraction qui est le diviseur.
a
b = ad Cas particulier :
1 a b
= inverse de =
c b c a b a
d b

4.3 Simplification de fractions.

Pour pouvoir simplifier une fraction, il faut diviser le numérateur et le dénominateur par un
facteur commun.
18a.x 2.3.3.a.x 2 x
= =
27a. y 3.3.3.a. y 3 y
a+2
ne peut pas être simplifié !
a+5
Remarques :
a) si on a un signe – devant une barre de fraction; la barre de fraction équivaut à une

a+b −a−b 1 −1 1
parenthèse − = (car − = = )
4 4 3 3 −3
b) si une fraction ne peut plus être simplifiée, on parle de fraction irréductible.
4.4 Comment déterminer le plus petit commun dénominateur de

plusieurs fractions?
Exemple:
1 1 1
Déterminer le plus petit commun dénominateur de , , ? (càd le PPCM de 4,6 et 45)
4 6 45
1) Il faut factoriser chacun des dénominateurs : 4 = 2²

6 = 2 .3
45 = 3².5
2) Le plus petit commun dénominateur est le produit de chacun des facteurs qui
apparaissent à la plus haute puissance.
Dans l'exemple, les différents facteurs sont 2 ; 3 et 5.
Le plus petit commun dénominateur sera : 2².3².5=180.
Procédé :
Pour déterminer le plus petit commun dénominateur, il faut
a) factoriser chaque dénominateur
b) effectuer le produit de tous les facteurs distincts (figurant dans tous les
dénominateurs) pris à la plus haute puissance

4.5 Exercices (toujours simplifier les fractions avant d’effectuer les calculs)
1. Réduire les fractions suivantes au même dénominateur.
21 −4
a) 𝑒𝑡
27 18
4 6
b) 𝑒𝑡
30 50
7 5 9
c) 𝑒𝑡 𝑒𝑡
13 26 52
2. Calculer les expressions suivantes

7 9 33 −27
a) − −5= k) .0 . =
48 72 47 221
−68 69 8 −15 5
b)
33
+ 5−
22
= l) . . (−2). =
25 16 3
5 1 −5 2
c)
63
+ 4−
−45
= m) . (−18). . (−6) =
36 15
2 3 15 45
d) . = n) ∶ =
3 8 28 14
−3 6 9
e) . = o) 3 ∶ =
4 9 6
4 3
f) . (−10) = p) ∶ (−12) =
5 8
−5 9 27
g) (−12). = q) ∶ =
6 15 5
−4 55 1
h) . = r) 0,04 ∶ =
33 −16 5
−1 −2 −32 −8
i) .3 . = s) ∶ =
2 3 77 49
21 25
j) (−16). . =
−20 42
3. Un agriculteur sème une culture de froment d’hiver avec une densité de 250 grains/m².
Sachant que le poids de 1000 grains est de 49 g, quelle est la masse de semences nécessaires
pour semer 1,8 ha ?
4. Dans 5,23g d’un aliment frais, on trouve, après analyse, 15% d’humidité et 1,35g de
matières grasses. Quel est le pourcentage de matières grasses dans le produit frais et dans la
matière sèche ?
5. Une culture de betteraves donne un rendement de 68t/ha de racines ayant une richesse de
sucre de 17,3%. Quelle est la quantité (en tonnes) de sucre produite à l’hectare ? Exprimez le
résultat en kg/m².
Combien de tonnes de betteraves contenant 16% de sucre faudrait-il pour produire le même
tonnage de sucre à l’hectare ?

5. Factorisation
5.1 Définition
Factoriser une expression, c’est écrire une somme de termes ou de monômes sous la
forme d’un produit.
Ceci est particulièrement utilisé pour simplifier des fractions algébriques puisqu’on ne peut
simplifier que des facteurs communs au numérateur et au dénominateur.
On utilise aussi la factorisation pour ramener une expression du second degré par exemple à
un produit de facteurs du 1er degré.
Ex : x² - 4 = ( x – 2 ) . ( x + 2 )
5.2 Factorisation par mise en évidence.

Mise en évidence = mise en évidence d’un facteur commun à tous les termes.
Exemple : Soit à factoriser l’expression suivante qui est composée d’une somme de 3 termes
5 x² + 20 ax + 15 bx
Pour factoriser cette expression, il faut effectuer la factorisation primaire (= écriture d’un
nombre sous la forme d’un produit de nombres premiers) des nombres.
5 5 20 2 15 3
1 10 2 5 5
5 5 1  20 = 2 2.5
1  15 = 3.5
On obtient donc dans l’exemple,
5x.x+2.2.5.a.x+3.5.b.x On recherche les facteurs communs à tous les

termes. On les met en évidence.(Quand on
redistribue on doit obtenir l’expression de départ).
= 5x ( x + 4a + 3b)
On a donc écrit la somme de termes sous la forme d’un produit!

5.3 Factorisation en utilisant les produits remarquables :

a² - b² = ( a – b ) . ( a + b )
a² + 2ab + b² = ( a + b )² = ( a + b ) . ( a + b )
a² - 2ab + b² = ( a - b )² = ( a - b ) . ( a - b )
Facultatif:
a³ + 3 a²b + 3 ab² + b³ = ( a + b )³
a³ - 3 a²b + 3 ab² - b³ = ( a - b )³
a³ - b³ = ( a – b ) . ( a² + a . b + b² )
a³ + b³ = ( a + b ) . ( a² - a . b + b² )
Ces formules sont utilisées dans un sens ou dans l’autre selon qu’il faille :
effectuer (mettre un produit sous la forme d’une somme)
ou factoriser (écrire une somme sous la forme d’un produit)
5.4 Règles à suivre pour factoriser

1. Il faut toujours regarder si on peut mettre en évidence un facteur commun à tous les
termes.
2. Si on a un binôme (somme ou différence de 2 monômes), il faut regarder si on a une
différence de 2 carrés [ou une somme ou une différence de 2 cubes (cf produits
remarquables ci-dessus)].
Ex :a²-4 = ( a+2 ) ( a-2 )
! Une somme de 2 carrés ne se factorise pas !

3. Si on a un trinôme, il faut regarder si on a un carré parfait.
Ex : a² + 4 a + 4 = ( a + 2 )²
4. Pour n’importe quel polynôme à factoriser, on peut toujours essayer la division du
polynôme par un polynôme du type (x-a) et effectuer la division à l’aide du schéma
d’Hörner.
Un polynôme P(x) est divisible par (x-a) ssi P(a) = 0. (P(a) est le reste de la division du
polynôme par (x-a))
Exemple: Soit P(x) = 2x² -7x +6

On détermine les diviseurs du terme indépendant div 6 =  1,2,3,6
On teste la valeur du polynôme pour ces diviseurs
P(1) = 2.1²-7.1+6=1  0
P(-1) = 15  0
P(2) = 0  P(x) est divisible par (x-2)

Coefficients du polynôme P(x) complété et ordonné!!!
2 -7 6
a=2 4 -6
2 -3 0
reste de la division de P(x) par (x-a)

Coefficients du polynôme quotient (ici division par (x-2))
On peut donc écrire P(x) = (x-2) (2x-3)
5.5 Exercices
1. Mettre les expressions suivantes sous forme d’une seule fraction simplifiée.
𝑎 1 3𝑥+6 7𝑥−14
a) − = g) + =
𝑎²−4 𝑎+2 𝑥²−4 𝑥²−4𝑥+4
1 1 1 2𝑥 𝑏−𝑎
b) − + = h) . =
𝑎²−1 𝑎²+𝑎 𝑎+1 𝑎−𝑏 2
1 𝑥−2
1+
𝑎 𝑥+2
c) = i) 𝑥²−4
=
1−𝑎²
𝑥²+4𝑥+4
𝑥²−9 2𝑥+4
d) . =
𝑥+2 𝑥²−6𝑥+9 12𝑥−16 3𝑏𝑥−4𝑏
j) ∶ =
𝑥−2 (𝑥+2)² 4+3𝑏 9𝑏²−16
e) . =
𝑥²+4𝑥+4 𝑥²−4
2𝑥
𝑥−1
f) 6𝑥²
=
(𝑥−1)²
2. Effectuer
a) 4𝑥 (𝑥 − 𝑦 + 2) = 𝑥−3 𝑥−1
i) + =
b) (5𝑥 + 2)(3𝑥 − 4) = 4 6
2𝑎−3𝑏 1
c) (5𝑥 2 − 4𝑦 2 )(−𝑥² + 3𝑦²) = j) + =
𝑎2 −𝑏2 𝑎−𝑏
d) (𝑥 2 − 3𝑥 + 5)(2𝑥 − 7) = 𝑥²
2𝑎+𝑏 𝑎−6𝑏 k) 𝑥 + 5 − =
e) + = 𝑥−5
10 15 𝑎+2 𝑎−2
2 3 5 l) − =
f) − + = 2𝑎−6 2𝑎+6
𝑥 2𝑥 4
2 3
g) − =
3𝑎−1 2𝑎+1
3 5
h) − =
𝑥+𝑦 𝑥 2 −𝑦 2

6 Généralités sur les équations
Une équation est une égalité qui renferme une ou plusieurs inconnues
Le degré d’une équation à une inconnue est la puissance la plus élevée de cette
inconnue qui figure dans l’équation
Exemples : 1) 3x+4 = 2x-1 est une équation du 1er degré à une inconnue
1er membre second membre
2) 4x³ - 3x +2 = 0 est une équation du troisième degré à une inconnue

3) 3x = 2y –7 est une équation du 1er degré à deux inconnues.
Résoudre une équation à une inconnue, c’est déterminer l’ensemble des valeurs
(éventuellement une seule ou aucune valeur) de l’inconnue tel que l’égalité soit vraie.
Deux équations sont dites équivalentes ( noté  ) si et seulement si (noté ssi) elles
admettent le même ensemble de solutions.
Contre – exemple : 𝑥² = 3𝑥 ⇎ 𝑥=3
7. Généralités sur les fonctions
7.1 Définition
Une relation de A vers B est une correspondance (association) entre les éléments des
ensembles A et B.
Les éléments de l'ensemble de départ (A) sont appelés antécédents.
Les éléments de l'ensemble d'arrivée (B) sont appelés images.
Une fonction est une relation où à tout élément de l’ensemble de départ (antécédent)
correspond au plus une image.
Les fonctions sont habituellement notées par les lettres f, g,h, …
Une fonction réelle est une relation

f :  →  : x → f ( x) = y où à chaque réel x correspond au plus un réel y (image).
(on dira que y est fonction de x, càd dépend de x)

7.2 Représentations
Par une expression analytique (appelée aussi équation cartésienne du graphe de la
fonction):
Ex: 1) f(x) = 3x² - 2x ou y = 3x²-2x

2) f(x) = 3 x − 1 + 4
Par un graphe cartésien: Le graphe cartésien d'une fonction f est l'ensemble de tous les
points du plan (x,y) dont les coordonnées vérifient la relation y = f(x), on le note Gf.
La première coordonnée x est appelée l’abscisse du point et la seconde y, l’ordonnée.
y y
x x
Ce graphe est le graphe d'une f° Ce graphe n'est pas le graphe d'une f°
Par un tableau de valeurs :

x y
0 0
1 1
2 4
3 9
Exemples : a) Le volume d’une sphère est donné en fonction de son rayon

4 𝜋 𝑟3
𝑉= 3
b) La surface d’un carré se calcule en fonction de son côté
𝑆 = 𝑐²
7.3 Caractéristiques
Domaine d’une fonction f:
Le domaine de définition de la fonction f souvent appelé simplement domaine de la fonction f
et noté dom f, est l’ensemble des valeurs de x (ensemble de départ) qui ont une image (càd
telles que f(x) existe )
Pour établir le domaine, on établit les conditions d’existence (CE), càd on détermine
les valeurs telles que
a) le dénominateur soit différent de zéro (dén  0 )
b) le radicand (racine nième où n pair)soit positif ( A existe ssi A  0 )
(si il s’agit d’une racine nième avec n impair il n’y a pas de condition)

Exemples : a) f ( x) = (4 x − 3).( x ² − 2) dom f = 

x+3
b) g ( x) = dom g =  \ 2
x−2
c) h( x) = x + 4 dom h = − 4,+
x+4
d) i ( x) = dom i = − 4,+ \ 2
x−2
Image d’une fonction:

L’ensemble image d’une fonction f, noté Im f, est l’ensemble des images f(x) obtenues lorsque
x parcourt le domaine de définition.
Im f = { f (x) | x  dom f }
Racine d’une fonction ou zéro d'une fonction.

Algébriquement: c’est l’ensemble des x appartenant au domaine de f telles que f(x)=0
Géométriquement: abscisse(s) du ou des points d’intersection entre le graphe de f(x) et
l’axe des x.
Signe d’une fonction

Une fonction est positive sur un intervalle I ssi f(x) ≥ 0 pour toutes les valeurs de x
appartenant à I
Une fonction est négative sur un intervalle I ssi f(x) ≤ 0
pour toutes les valeurs de x appartenant à I
Cela se résume par un tableau de signes.
Exemple : soit f(x) = x²+x-6
x -3 2
y + 0 - 0 +
Croissance et décroissance d'une fonction.
Une fonction f est croissante sur un intervalle I de son domaine ssi

 x1, x2  I : x1  x2  f ( x1 )  f ( x2 ) .
(ou autrement dit, une fonction est croissante si quand les antécédents (x) augmentent,
les images (f(x)) augmentent aussi)
Une fonction f est décroissante sur un intervalle I de son domaine ssi
 x1, x2  I : x1  x2  f ( x1 )  f ( x2 ) .
(ou autrement dit, une fonction est décroissante si quand les antécédents (x) augmentent,
les images (f(x)) diminuent)

Une fonction f est constante sur un intervalle I de son domaine ssi

 x1, x2  I : f ( x1 ) = f ( x2 ) .
Extremum d'une fonction.
Une fonction f admet un maximum en x1

ssi il existe un intervalle ouvert I (centré en x1) tel que x  dom f  I : f ( x)  f ( x1 )
OU si en x1 la fonction cesse de croître pour décroître.
Une fonction f admet un minimum en x2

ssi il existe un intervalle ouvert I (centré en x2) tel que x  dom f  I : f ( x)  f ( x1 ) .
OU si en x2 la fonction cesse de décroître pour croître.
Tableau de variation
Ces deux dernières notions sont résumées par un tableau de variation.
Exemple : Soit f(x) = x²+x-6
x -1/2
Min
Parité d’une fonction

a) Une fonction f est paire ssi
∀𝑥 ∈ 𝑑𝑜𝑚𝑓 ∶ 𝑓(−𝑥) = 𝑓(𝑥), ou ssi des abscisses
opposées ont même ordonnées
Géométriquement, l’axe y est axe de symétrie du graphe.
b) Une fonction f est impaire ssi

∀𝐱 ∈ 𝐝𝐨𝐦𝐟 ∶ 𝐟(−𝐱) = −𝐟(𝐱), ou ssi des abscisses opposées ont des ordonnées
opposées.
Géométriquement, le graphe admet une symétrie centrale de centre O.
y
y
y=f(x)
f(-x)= f(x)
f(x)
1 1
-x
x x
-x 0 1 x 0 1 x
Fonction paire f(-x)=-f(x)

Fonction impaire
c)
d) Fonction impaire

Exercice

8. Trigonométrie dans les triangles rectangles

8.1 Rappels
Dans le triangle rectangle BAC où Â est l’angle droit:
• [BC] est l'hypoténuse.

• [AC] est le côté opposé à l'angle B .

• [AC] est le côté adjacent à l'angle C .

(compris entre l'angle C et l'angle droit).
  
• A = 90° ;  B  +  C = 90°
• Théorème de Pythagore : BC ² = AB ² + AC ²
8.2 Nombres trigonométriques dans le triangle rectangle

1. Le cosinus d'un angle aigu d'un triangle rectangle est le rapport entre la mesure du côté
de l'angle droit adjacent à cet angle et la mesure de l'hypoténuse.
AB AC
cos Bˆ = cos Cˆ =
BC BC
2. Le sinus d'un angle aigu d'un triangle rectangle est le rapport entre la mesure du côté de
l'angle droit opposé à cet angle et la mesure de l'hypoténuse.
AC AB
sin Bˆ = sin Cˆ =
BC BC
3. La tangente d'un angle aigu d'un triangle rectangle est le rapport entre la mesure du
côté de l'angle droit opposé à cet angle et la mesure du côté de l'angle droit adjacent à
cet angle.
AC sin Bˆ AB
tg Bˆ = tan Bˆ = = tg Ĉ = tan Cˆ =
AB cos Bˆ AC
4. La cotangente d'un angle aigu d'un triangle rectangle est le rapport entre la mesure du
côté de l'angle droit adjacent à cet angle et la mesure du côté de l'angle droit opposé à
cet angle ou c’est l’inverse de la tangente de l’angle.
AC sin Cˆ 1 AB 1
cotg Cˆ = = = cotg Cˆ = =
AB cos Cˆ tan Cˆ AC tan Cˆ
Remarque : on retient souvent SOHCAHTOA
Les nombres trigonométriques d’un angle sont des nombres purs (sans
! unité) puisque ce sont des rapports de longueurs.

8.3 Problèmes
1. Sur une route un panneau indique une montée de 5%, c.-à-d. que pour une distance
horizontale de 100 mètres, on monte de 5mètres. Quel est l'angle de la route avec la
direction horizontale ?
2. Les côtés d’un rectangle sont de 42 m et de 14 m. Calculer la longueur des diagonales et

les angles formés par une diagonale et leur côté.
3. Le côté d’un losange vaut 32 m et l’un des angles 44°18’.Calculer la longueur des
diagonales.
4. Dans un triangle rectangle, un côté de l’angle droit est le double de l’autre. Calculer les
angles.
5. Un canot automobile se déplace en direction du N 40 ° E durant 3 heures à 20 km/h. A

quelles distances au nord et à l’est de son point initial se trouve – t – il ?
6. Un homme tire une corde attachée à un traîneau avec une force de 100 N. La corde fait un
angle de 27 ° avec le sol.
a) Trouvez la force horizontale et la force verticale exercée sur le traîneau
b) Trouvez la force que l’homme doit exercer pour que le traîneau se déplace
suivant une force horizontale de 100 N.
7. Quand le soleil est à 20 ° au – dessus de l’horizon, quelle est la longueur de l’ombre

projetée par une tour d’observation de 150 m ?
8. Un édifice de 100 m de hauteur projette une ombre de 120 m de longueur. Trouvez l’angle
d’élévation du soleil.
9. Un homme avance de 500 m sur une route inclinée de 20 ° par rapport à l’horizontale. A
quelle hauteur au – dessus de son point de départ se trouve – t – il ?
10. Un arbre brisé par le vent forme un triangle rectangle avec le sol. Si sa partie brisée fait un
angle de 50 ° avec le sol et si le sommet du tronc est maintenant à 20 m de sa base, quelle
était sa hauteur ?

CHAPITRE 2 : Le premier degré
1. Equations du 1er degré à une inconnue
1.1 Forme générale
La forme générale d’une équation du 1er degré à une inconnue est
𝑎𝑥 + 𝑏 = 0
1.2 Résolution d’équation du 1er degré

Résoudre une équation c’est déterminer l’ensemble des valeurs que peut prendre l’inconnue x
pour que l’égalité soit vraie.
Pour résoudre une équation du premier degré, il faut isoler l’inconnue x en respectant les
principes d’équivalence : deux équations sont équivalentes ssi elles admettent le même
ensemble de solutions.
Principes d’équivalence :
1)
Lorsqu’on ajoute ou on retranche un même nombre aux 2 membres d’une équation, on obtient
une équation équivalente à l’équation initiale.
ou
On obtient deux équations équivalentes lorsqu’en changeant un terme de membre, on le change
de signe.
Exemple : x+5 = 0  x+5 – 5 = 0 – 5  x = -5 S={-5}
2)
Lorsqu’on multiplie ou on divise les 2 membres d’une équation par un même nombre non nul,
on obtient une équation équivalente à l’équation initiale.
1 1 2 2
Exemples : a) 3x = 2  3x . =2.  x= S={ }
3 3 3 3
1 1 −6 −6
b) -7x = 6  -7x . (- ) = 6 . (- )  x = S={ }
7 7 7 7
Remarque : Il est toujours préférable de vérifier la solution obtenue en remplaçant dans l’équation
initiale l’inconnue par la valeur trouvée.
Equations singulières
1) 0 . x = 0 est une équation indéterminée ; elle admet une infinité de solutions S=R
2) 0 . x = k (k  R 0) est une équation impossible, elle n’admet aucune solution S=𝝓
Chapitre 2 : Le premier degré Page 1

Procédé:
Pour résoudre une équation du premier degré,
1) On effectue les opérations s’il y a lieu en respectant les règles de priorités des opérations.
2) On ramène l'équation sous la forme A.x =B (On isole les termes en x)
3) On résout l'équation (en utilisant les règles ci-dessus)
4) On inscrit l'ensemble des solutions (ensemble des valeurs de x qui vérifient l'égalité).
Exemples :
1) 4 − (5 − 6𝑥) = 3𝑥 + 4(𝑥 − 3) 
Vérification :
x−3 x −2 2x + 1 7 − 2x
2) + = + 
2 3 2 12

Remarques très importantes :
a) Deux fractions ayant même dénominateur sont égales ssi leurs numérateurs sont égaux.
2x − 4 4
ex : =  2x – 4 = 4
12 12
b) Lorsque 2 fractions sont égales, le produit des extrêmes est égal au produit des moyens.
a c 6 1
=  a.d= b.c exemple : =  6 .2 = 1 . 12
b d 12 2
1.3 Résolution d'équations à une inconnue d'un degré supérieur à

un (équation non fractionnaire).
Procédé:
Pour résoudre une équation d'un degré supérieur à un, il faut

1) Ramener tous les termes dans le premier membre.
2) Factoriser le premier membre (en facteurs du premier degré)
3) Résoudre en utilisant la règle du produit nul.
4) Inscrire l'ensemble des solutions.
Règle du produit nul:
Un produit de facteurs est nul ssi un des facteurs est nul

A . B = 0  A = 0 ou B = 0
Exemple: Résoudre (3x-1).(4-x)=0  3x-1=0 ou 4-x=0

1 1 
 x= ou x=4 S =  , 4
3 3 
Exemples : a) 𝑥² = 1
b) (𝑥 + 2)(3𝑥 − 5) = (𝑥 + 2)(1 − 4𝑥)

En particulier:
𝑥 2 = 𝑎 ⟺ 𝑥 = ±√𝑎 𝑠𝑖 𝑎 ≥ 0 𝑒𝑡 𝑆 = {−√𝑎, √𝑎}
𝑥 2 = 𝑎 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑖 𝑎 < 0
1.4 Résolution d'équations fractionnaires (rationnelles)

Généralités et conditions d’existence d’expressions fractionnaires
Une expression algébrique ou une équation est dite fractionnaire si elle contient un ou des
dénominateurs renfermant une inconnue.
3x
Exemples : a) est une expression fractionnaire
1 − 8x
3x − 1
b) = 5 est une équation fractionnaire
2x − 1
Chaque expression mathématique que l’on écrit doit avoir un sens, or une fraction existe
ssi son dénominateur est différent de zéro.
A
ou existe  B  0
B
L'ensemble des valeurs de l'inconnue (x) pour lequel l'expression a un sens est appelé
domaine de l'expression.
Exemples : Donne les conditions d’existence des expressions suivantes:

3x 1
a) CE :𝑥 ≠ 8
1 − 8x
6 − 3x 1
b) CE :𝑥 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑥 ≠ − 5
(5 x + 1) x ²
Résolution d’équations fractionnaires :
1) Poser les conditions d’existence (après avoir éventuellement factorisé les

dénominateurs)
2) Réduire les termes au même dénominateur.
3) Si les dénominateurs sont égaux dans les deux membres, supprimer les dénominateurs.
Si ils sont différents, utiliser la règle le produit des extrêmes égale le produit des
moyens.
4) Résoudre l’équation (si on a une équation d’un degré supérieur à un, ramener tous les
termes dans le premier membre et factoriser ! !)
5) REJETER LES SOLUTIONS ne vérifiant pas les conditions d’existence
6) Inscrire l’ensemble des solutions.

Exemples:
1 4 2
a) + = CE: x  2 et x  3
x − 2 x − 3 ( x − 2)( x − 3)
( x − 3) + 4( x − 2) 2
 =
( x − 2)( x − 3) ( x − 2)( x − 3)
 x − 3 + 4x − 8 = 2
13
 5 x = 13  x = à confronter aux conditions d'existence
5
13 
S = 
5
b)
2. Fonctions du premier degré (ou linéaires)

2.1 Définition
Une fonction du 1er degré est une relation qui à tout réel x fait correspondre le réel y (ou f(x),
image de x par la fonction f) qui se calcule par une expression du 1er degré : y= m.x+p.
𝑓: ℝ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝑦 = 𝑚. 𝑥 + 𝑝
2.2 Graphe et caractéristiques

• L’ensemble des couples (x,y) qui vérifient cette relation forme une droite.
La fonction du 1er degré porte aussi de ce fait le nom de fonction linéaire. Les grandeurs
x et y sont proportionnelles.
• Cette fonction admet une seule racine : valeur de x telle que mx+p = 0 ou x = -p/m.
le graphe coupe l’axe des x en (-p/m,0)
• p est l’ordonnée à l’origine : valeur de y quand x=0.
le graphe coupe l’axe des y en (0,p)
• m est la pente de la droite ou le coefficient angulaire de la droite
∆𝑓(𝑥) 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠

𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒 = 𝑚 = =
∆𝑥 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑏𝑠𝑐𝑖𝑠𝑠𝑒𝑠
La pente est l’accroissement des images quand les abscisses augmentent d’une unité.
𝐵
𝑦𝐵
𝑋 ∆𝑦
𝑦
𝐴
𝑦𝐴
∆𝑥
𝑥𝐴 𝑥 𝑥𝐵
• m détermine l’allure de la droite ou la croissance et décroissance de la fonction

Si 𝑚 > 0, la fonction est croissante
Si 𝑚 < 0, la fonction est décroissante
Si 𝑚 = 0, la fonction est constante, la droite est horizontale

(équation du type y=b)
Remarque : Une droite verticale dont l’équation est du type x=a, n’est pas le graphe
d’une fonction. (la pente n’existe pas)

• Signe de la fonction y=mx+p
Si 𝑚 > 0 x -p/m
y - 0 +
Si 𝑚 < 0 x -p/m
y + 0 -
En résumé x -p/m
Signe contraire
y=mx+p 0 Signe de m-
de m
2.3 Equation d’une droite passant par deux points

Soient deux points A = (𝑥𝐴 , 𝑦𝐴 ) et B =(𝑥𝐵 , 𝑦𝐵 )
𝑦𝐵 −𝑦𝐴 ∆𝑦
On calcule la pente = 𝑚= =
𝑥𝐵 −𝑥𝐴 ∆𝑥
On détermine l’équation en utilisant la formule suivante

𝐴𝐵 ≡ 𝑦 − 𝑦𝐴 = 𝑚 (𝑥 − 𝑥𝐴 )
𝑦𝐵 −𝑦𝐴 𝑦−𝑦𝐴
puisque = =𝑚
𝑥𝐵 −𝑥𝐴 𝑥−𝑥𝐴
L’équation de la droite peut s’écrire
- Sous sa forme explicite 𝑦 = 𝑚. 𝑥 + 𝑝
- Sous sa forme implicite 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0
Notation : Une droite se note soit à l’aide d’une minuscule (ex : d)

soit à l’aide de deux majuscules qui sont les deux points de
passage (Ex : AB).
Pour tracer une droite dont on donne l’équation, on détermine deux (mieux trois) points en
donnant des valeurs à x et en déterminant les valeurs de y correspondantes.
OU mieux on utilise l’ordonnée à l’origine et la pente.
Exemples :
a) Déterminer l’équation de la droite passant par (-2,3) et (1,-1)
b) Déterminer l’équation de la droite passant par (-2,4) et dont la pente vaut -3

c) Déterminer l’équation de la droite passant par (2,3) et (4,3)
d) Déterminer l’équation de la droite passant par (3,2) et (3,4)
2.4 Droites parallèles et perpendiculaires

• Des droites parallèles ont la même pente.
𝑚𝑑 = 𝑚𝑑′
• Des droites perpendiculaires ont le produit de leurs pentes qui vaut -1.
Les pentes sont opposées et inverses l’une de l’autre.
−1
𝑚𝑑 . 𝑚𝑑′ = −1 𝑜𝑢 𝑚𝑑′ = 𝑚
𝑑
Exemples :
a) Déterminer l’équation de la droite a parallèle à la droite 𝑏 ≡ 3𝑥 − 2𝑦 + 1 = 0 et

passant par le point (3,-2)
b) Déterminer l’équation de la droite d passant par le point (-2,1) et perpendiculaire à la

droite 𝑐 ≡ 𝑦 = 3𝑥 + 1
2.5 Droites particulières

• Rappels :
a) Distance entre deux points
Soit deux points A = (𝑥𝐴 , 𝑦𝐴 ) et B =(𝑥𝐵 , 𝑦𝐵 )
La distance séparant les deux points s’obtient ainsi :
AB = ( x B − x A ) 2 + ( y B − y A ) 2 = (x) 2 + (y ) 2
b) Milieu d’un segment

Le point M correspondant au milieu du segment [ AB ] possède les coordonnées :
 x + xB y A + y B 
M = A ; (
 = moyenne des abscisses; moyenne des ordonnées )
 2 2 
• Médiatrice d’un segment

C’est la droite passant par le point milieu du segment et perpendiculaire au segment.
L’intersection des médiatrices d’un triangle est le centre du cercle circonscrit au triangle.
Ex : Déterminer la médiatrice du segment [AB] où A= (3,2) et B=(-1,3)
• Médiane issue d’un sommet

Dans un triangle, c’est la droite passant par un sommet et le milieu du côté opposé au sommet.
L’intersection des médianes est le centre de gravité du triangle.
Ex : Soient les points A= (1,3) ; B= (-2,1) et C= (4,-2)

Déterminer la médiane issue de C
• Hauteur issue d’un sommet

Dans un triangle, c’est la droite passant par un sommet et perpendiculaire au côté opposé.
L’intersection des hauteurs d’un triangle est l’orthocentre du triangle.
(2.6 Droite de régression au sens des moindres carrés)

Dans le cadre de laboratoires ou d’observations, des paramètres peuvent faire l’objet d’un
certain nombre de mesures, être considérés comme des variables et des liens peuvent être
établis entre ces variables.
Pour déterminer l’équation qui relie ces variables, n couples de valeurs mesurées ou
observées sont pris en compte. L’ensemble de ces points placés dans un système d’axes forme
un nuage appelé diagramme de dispersion ou nuage de points.
Dans la plupart des cas, on peut tracer une courbe autour de laquelle les points semblent se
regrouper. Cette courbe est appelée courbe d’ajustement.
Afin de se mettre d’accord sur la définition de la meilleure courbe d’ajustement, la méthode

des moindres carrés est fréquemment utilisée.
Pour une valeur quelconque de X, x1 par exemple, il y aura une différence ou erreur (D1) entre
la valeur observée y1 et la valeur qui lui correspond sur la courbe y(x1). Ces erreurs peuvent
être positives, négatives voire nulles.
L’efficacité d’un ajustement est mesurée en effectuant la somme des carrés des erreurs de
l’ensemble des données càd D21 + D22 + … + D2n
Si cette somme est petite, l’ajustement est considéré comme étant bon. Si elle est grande,
l’ajustement est mauvais.
La droite est le type de courbe d’approximation le plus simple.

La droite de régression, y = ax + b, peut traduire la relation entre les 2 variables ; x étant la
variable indépendante ou explicative et y la variable dépendante ou expliquée. Afin de

trouver la meilleure droite d’ajustement aux points observés, la méthode des moindres carrés
est utilisée.
Donc, parmi toutes les droites possibles qui s’approchent d’un ensemble de données, celle qui
présente le meilleur ajustement correspond à la propriété suivante :
D21 + D22 + … + D2n = minimum
Elle porte le nom de droite des moindres carrés.

La droite des moindres carrés ajustant les points (x1,y1), (x2, y2),…(xn, yn) possède une
équation du type : y = ax + b.
Elle est obtenue en minimisant la relation suivante :∑ [yi – y(xi)]2 = ∑ (yi – axi – b)2
où yi : valeur observée associée à xi
y(xi) : valeur sur la droite pour x = xi
On peut calculer a et b à l’aide des formules suivantes

𝑛 ∑𝑛 𝑛 𝑛
1 𝑥𝑖 .𝑦𝑖 −(∑1 𝑥𝑖 )(∑1 𝑦𝑖 ) (∑𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
1 𝑦𝑖 )(∑1 𝑥𝑖 ²)−(∑1 𝑥𝑖 )(∑1 𝑥𝑖 𝑦𝑖 )
𝑎= et 𝑏 =
𝑛 ∑𝑛 𝑛
1 𝑥𝑖 ²−(∑1 𝑥𝑖 )² 𝑛 ∑𝑛 𝑛
1 𝑥𝑖 ²−(∑1 𝑥𝑖 )²
Le tableau suivant peut aider dans le calcul des différentes sommes.
i xi yi xiyi xi2
1 x1 y1 x1y1 x12
.
.
i xi yi xiyi xi2
.
.
n xn yn xn yn xn2
n Σ xi Σ yi Σ xi yi Σ xi2
La droite des moindres carrés ainsi obtenue passe par le point
(x , y ) =   y
 xi 
;
i
 = barycentre = po int moyen du nuage .
 n n 
3. Systèmes d’équations du 1er degré

3.1 Introduction
Un système d’équations est un ensemble de plusieurs équations qui doivent être vérifiées
simultanément par les mêmes valeurs des inconnues.
Un système peut être résolu algébriquement ou graphiquement
3.2 Systèmes de 2 équations à 2 inconnues

Il s’agit de résoudre un système du type
ax+by +c=0
a’x+b’y+c’=0
Résoudre ce système, c’est déterminer les coordonnées (x,y) qui vérifient les deux équations,
il s’agit donc de déterminer l’intersection de deux droites.
• Types de système
- Système déterminé : les deux droites sont sécantes et on trouve les coordonnées du
point d’intersection des deux droites.
S= {(x,y)}
- Système indéterminé : les deux droites sont confondues (les équations sont multiples
l’une de l’autre).
S= droite
- Système impossible : les deux droites sont parallèles (elles ont la même pente).
S=∅
• Méthodes de résolution
a) Méthode de substitution
- Exprimer une des inconnues en fonction de l’autre dans une des équations.
- Substituer dans la seconde équation la variable isolée par l’expression obtenue
dans la 1ère étape.
- Résoudre l’équation à une inconnue ainsi obtenue
- Introduire la valeur de la 1ère inconnue dans l’autre équation afin de déterminer
la valeur de la 2ème inconnue.
Exemple :Soit à résoudre

𝑦 =𝑥−1
𝑦 = −2𝑥 − 4
b) Méthode des combinaisons linéaires ou méthode de Gauss
Au préalable, écrire les équations sous la forme ax+by+c=0

- Multiplier les 2 équations par des facteurs appropriés pour donner à une des
inconnues des coefficients opposés.
- Additionner membre à membre les 2 équations pour éliminer cette inconnue et
remplacer une des 2 équations par cette somme.
- Résoudre l’équation à une inconnue obtenue.
- Déterminer la valeur de la seconde inconnue.
Exemple :
c) Résolution graphique
- Tracer les droites qui représentent chaque équation.

- Déterminer les coordonnées du point d’intersection des droites.
Exemple :
3.3 Systèmes de n équations à n inconnues

a) Méthode de substitution

𝑥 + 3𝑦 + 2𝑧 = −13
2 𝑥 − 6𝑦 + 3𝑧 = 32
3 𝑥 − 4𝑦 − 𝑧 = 12
b) Méthode des combinaisons linéaires ou méthode de Gauss

(On élimine une inconnue à la fois)
4. Inéquations du 1er degré
4.1 Inéquations du 1er degré à une inconnue

Exemples : a) 2𝑥 − 3 ≥ 0
b) 9(𝑥 − 1) − 2𝑥 < 3(2𝑥 − 1) + 3𝑥 − 12
Résoudre une inéquation du 1er degré à une inconnue revient à trouver

l’ensemble des valeurs de cette inconnue qui vérifie l’inégalité
Rappels :
a) Le sens de l’inégalité ne change pas quand :
• On ajoute ou retranche un même nombre aux 2 membres d’une inégalité.
5> 3⟺ 5+2 >3+2
7>5
• On multiplie ou divise les 2 membres par un même nombre strictement positif.
−2 < 4
−2.3 < 4.3
−6 < 12
b) Le sens de l’inégalité change quand on multiplie ou divise les 2 membres par un
même nombre strictement négatif.
−2 < 4
−2. (−3) > 4. (−3)
6 > −12
Procédé de résolution d’une inéquation du 1er degré à une inconnue:
- Effectuer les différentes opérations si nécessaire
- Réduire et ramener tous les termes dans un membre
- Résoudre en utilisant les règles ci-dessus
Exemple : 9(𝑥 − 1) − 2𝑥 < 3(2𝑥 − 1) + 3𝑥 − 12

9𝑥 − 9 − 2𝑥 < 6𝑥 − 3 + 3𝑥 − 12
7𝑥 − 9 < 9𝑥 − 15
−2𝑥 + 6 < 0
𝑥>3 𝑆 = ]3, →[
Méthode du tableau de signes
Soit à résoudre : −2𝑥 + 6 < 0
Recherche de la racine de l’expression mx+p : −2𝑥 + 6 = 0 ou 𝑥 = 3
On dresse le tableau de signes
x 3
-2x+6 + 0 −
On inscrit l’ensemble des solutions : 𝑆 = ]3, →[

Remarque : Pour résoudre 30 ≤ 2𝑥 − 5 ≤ 40, il faut résoudre les deux inéquations
30 ≤ 2𝑥 − 5 𝑒𝑡 2𝑥 − 5 ≤ 40 et prendre les solutions communes au deux
inéquations.
4.2 Système d’inéquations du 1er degré à une inconnue
Résoudre un système d’inéquations du 1er degré revient à résoudre chaque
inéquation séparément et à déterminer les solutions communes aux inéquations.

Exemple : Résoudre
−2𝑥 − 6 < 12
4𝑥 + 4 ≤ 24 + 9𝑥
4.3 Inéquations rationnelles réductibles au premier degré

Procédé
- Ramener tous les termes dans le premier membre
- Réduire au même dénominateur
- Factoriser le numérateur et le dénominateur en facteurs du premier degré
- Déterminer les racines de chaque facteur
- Dresser un tableau de signes
- Utiliser les règles de signes relatives au produit et au quotient
Exemples : Résoudre les inéquations suivantes
(2𝑥+1)2 (𝑥−1)
a) ≥0
𝑥(𝑥 2 −1)

𝑥−5
b) >4
3𝑥+5
4.4 Inéquations du 1er degré à deux inconnues

La forme générale d’une inéquation du 1er degré à deux inconnues x et y est, par exemple
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 > 0.
La solution d’une telle inéquation est un demi-plan bordé par la droite d’équation
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0.
Procédé
- tracer la droite d’équation ax + by + c = 0
- prendre un point (u,v) d’un des 2 côtés de la droite
- calculer au + bv + c
- choisir le demi-plan qui donne le signe convenable à ax + by + c.
- Hachurer la partie du plan qui ne convient pas.
Exemple : Résoudre 4𝑦 − 2𝑥 + 2 ≤ 0

Résoudre un système d’inéquations de ce type revient à résoudre chaque inéquation

séparément et à déterminer les solutions communes aux différentes inéquations du système.
Exemples :
a) 𝑦 ≤ 3𝑥 + 5
4𝑦 + 3𝑥 ≤ 10
𝑥≤5
𝑦 ≥ −1
b) Un randonneur a besoin d’une collation contenant au moins 600 calories durant sa

promenade. Il prévoit du chocolat et des raisins. Une portion de chocolat apporte 150
calories et une portion de raisin 80 calories.
Déterminer les solutions possibles pour couvrir ses besoins en énergie.

Mathématiques appliquées – Denorme Christine
CHAPITRE 3 : Le second degré

1. Equations du second degré à une inconnue
L’équation est dite du second degré si la plus haute puissance de l’inconnue (terme en x) est
2 ; elle est aussi appelée équation quadratique. On peut toujours la ramener sous la forme
générale suivante :
𝒂𝒙² + 𝒃𝒙 + 𝒄 = 𝟎 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 ≠ 𝟎, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆𝒔
1.2 Résolution d’équations du second degré (ou quadratique)

Soit à résoudre une équation du type
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 𝑜ù 𝑎 = 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 𝑒𝑛 𝑥 2
𝑏 = 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 𝑒𝑛 𝑥
𝑐 = 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 𝑖𝑛𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡
La résolution de ce type d’équation peut se faire :
a) En calculant le discriminant ou le réalisant, il est noté  (delta) ou  (rho) par la

formule suivante :
∆= 𝝆 = 𝒃² − 𝟒. 𝒂. 𝒄
b) Suivant la valeur du discriminant, l’équation admet deux, une ou pas de solutions.
• Si ∆> 0 , l’équation admet deux solutions

−𝒃−√∆ −𝒃+√∆
𝒙𝟏 = 𝒆𝒕 𝒙𝟐 = 𝑺 = {𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 }
𝟐𝒂 𝟐𝒂
• Si ∆= 𝟎 , l’équation admet une solution dite double

−𝒃
𝒙𝟏 = 𝒙𝟐 = 𝑺 = {𝒙𝟏 }
𝟐𝒂
• Si ∆< 0 , l’équation est impossible et 𝑺 = 𝝓
Exemples : Résoudre dans R
a) 3x²-5x+2=0
b) 4x²-4x+1=0
Chapitre 3 : le second degré page 1

𝑥+2 𝑥+3
c) = +1
𝑥+3 𝑥−2
Remarques concernant la résolution d’équations du second degré.
Si l’équation du second degré se présente sous une forme factorisée, on utilise la règle du
produit nul (= un produit de facteurs est nul ssi un des facteurs est nul).
Ex : (2𝑥 − 1)(𝑥 + 3) = 0
Pour résoudre une équation, ne pas oublier qu’il est toujours pertinent de factoriser
l’expression donnée
• Soit par mise en évidence d’un facteur commun à tous les termes
Ex : 2𝑥² + 3𝑥 = 0
• Soit en utilisant les produits remarquables
Ex :4𝑥² − 9 = 0
• Soit en utilisant la méthode d’Horner ou la division euclidienne.
Ex : 2𝑥² + 3𝑥 − 2 = 0

Propriétés des solutions d’une équation du second degré
−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
Si ∆≥ 0, 𝑥1 = 𝑒𝑡 𝑥2 =
2𝑎 2𝑎
−𝑏 𝑐
Alors 𝑥1 + 𝑥2 = 𝑒𝑡 𝑥1 . 𝑥2 =
𝑎 𝑎
Utilisation : Si on connaît la somme S et le produit P de deux nombres, il suffit de résoudre

l’équation 𝒙² − 𝑺𝒙 + 𝑷 = 𝟎 pour déterminer ces deux nombres.
Exemple : Déterminer les dimensions d’un rectangle dont le périmètre vaut 52m et la
superficie vaut 168 m²
Factorisation du trinôme du second degré
Procédé de factorisation d’une expression de la forme 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐
a) Calculer ∆= 𝑏² − 4𝑎𝑐
b) Si  < 0, l’équation n’admet pas de solution et le trinôme n’est pas factorisable.
−𝒃
Si  = 0 , l’équation admet une solution double 𝒙𝟏 = et on a
𝟐𝒂
𝒂𝒙² + 𝒃𝒙 + 𝒄 = 𝒂(𝒙 − 𝒙𝟏 )²
−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
Si  > 0 , l’équation admet deux solutions 𝑥1 = 𝑒𝑡 𝑥2 =
2𝑎 2𝑎
𝒂𝒙² + 𝒃𝒙 + 𝒄 = 𝒂(𝒙 − 𝒙𝟏 ). (𝒙 − 𝒙𝟐 )
Exemples : Factoriser
a) 3𝑥² − 5𝑥 + 2
b) 4𝑥² − 4𝑥 + 1

1.3 Résolution d’équations bicarrées

Une équation bicarrée est une équation du type 𝑎. 𝑥 2𝑛 + 𝑏. 𝑥 𝑛 + 𝑐 = 0
Procédé :
a) Poser xn = y
b) Résoudre l’équation ay2 + by + c = 0
c) Pour chaque racine de cette équation, résoudre l’équation xn = y
Exemples :
a) 𝑥 6 − 7 𝑥³ − 8 = 0
b) 15𝑥 4 − 𝑥 8 + 16 = 0

1.4 Résolution de systèmes quelconques

Exemples :
𝑦 = −𝑥 2 + 2𝑥 + 3
1) { il s’agit de déterminer l’intersection d’une parabole et d’une droite
4𝑦 − 𝑥 − 1 = 0
y = −x 2 + 6x
2) { il s’agit de déterminer l’intersection de deux paraboles.
y = x² − 2x
Procédé
On peut résoudre le système graphiquement (souvent moins précis). Algébriquement, le plus
simple est d’utiliser la méthode de substitution.
Exemples :
Résoudre les deux systèmes ci-dessus.

2. La fonction du second degré

On appelle fonction du second degré (ou fonction quadratique) toute fonction qui à une valeur
de x associe au plus une valeur de y telle que 𝑦 = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐.
On note 𝑓: ℝ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝑦 = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑜𝑢 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐
2.2 Représentation graphique

Le graphe d’une fonction du second degré est une PARABOLE.
a) Concavité : si a > 0 , la parabole est ouverte vers le haut.
si a < 0 , la parabole est ouverte vers le bas.
b) Racines (ou zéros) de la fonction : valeur(s) de x telle que f(x)=0.

Elles s’obtiennent en résolvant l’équation ax² + bx + c = 0 .
La fonction admet deux, une ou aucune racine suivant le signe du discriminant.
• Si ∆> 0 , la fonction admet deux racines
−𝒃−√∆ −𝒃+√∆
𝒙𝟏 = 𝒆𝒕 𝒙𝟐 = et 𝑃 ∩ 𝑂𝑥 = {(𝑥1 , 0), (𝑥2 , 0)}
𝟐𝒂 𝟐𝒂
• Si ∆= 𝟎 , la fonction admet une racine

−𝒃
𝒙𝟏 = 𝒙𝟐 = et 𝑃 ∩ 𝑂𝑥 = {(𝑥1 , 0)}
𝟐𝒂
• Si ∆< 0 , la fonction n’admet pas de racine et 𝑃 ∩ 𝑂𝑥 = 𝜙
−𝑏
c) Axe de symétrie : 𝑎𝑆 ≡ 𝑥 = (équation d’une droite !!)
2𝑎
Remarquez que l’axe de symétrie est une droite verticale dont l’abscisse est le milieu
des deux racines.
−𝑏 −𝑏 −𝑏 −∆
d) Sommet : 𝑆 = ( ; 𝑓 ( )) = ( ; )
2𝑎 2𝑎 2𝑎 4𝑎
Le sommet est toujours sur l’axe de symétrie.
e) Intersection avec l’axe des y : (0,c)
f) Pour tracer le graphe, on détermine des points supplémentaires
Exemples :
a) 𝑦 = 3𝑥² − 5𝑥 − 2
b) 𝑦 = −𝑥² − 1

2.3 Signe de la fonction du second degré

Soit la fonction 𝑦 = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐
𝑎 > 0 (concavité tournée vers le haut) 𝑎 < 0 (concavité tournée vers le bas)
∆> 0
x 𝑥1 𝑥2
x 𝑥1 𝑥2 y − 0 + 0 −
y + 0 − 0 +
∆= 0
x 𝑥1
x x1 y − 0 −
y + 0 +
∆< 0
x
x
y − − −
y + + +
En résumé :
Le trinôme du second degré 𝒂𝒙² + 𝒃𝒙 + 𝒄 est toujours du signe de a sauf entre les
racines si il y a deux racines distinctes

Exemple : déterminer le signe de

a) −3𝑥² + 10𝑥 − 3
b) −2𝑥² + 𝑥 − 5
3. Inéquations du second degré à une inconnue

3.1 Résolution d’inéquations du second degré à une inconnue
Procédé
a) Placer tous les termes dans le premier membre

b) Effectuer les opérations (réduire au même dénominateur si nécessaire)
c) Factoriser le numérateur et le dénominateur en facteurs du second degré
d) Dresser un tableau de signes
e) Utiliser les règles de signes relatives au produit et au quotient
f) Déterminer, à partir du tableau, l’ensemble des solutions en sélectionnant le signe
approprié.
Exemple :
𝑥² − 6𝑥 + 5
<1
𝑥² − 9𝑥 + 14

3.2 Résolution de systèmes d’inéquations du second degré
Procédé
a) Résoudre chaque inéquation séparément

b) Déterminer l’ensemble des solutions en recherchant l’intersection des ensembles de
solutions de chacune des inéquations
Exemple :
3 − 2𝑥 < 0
𝑥² − 5𝑥 + 6 > 0

Mathématiques Appliquées - Denorme Christine
CHAPITRE 4 : Trigonométrie
1. Mesures d’angles
1. Le degré (°) est la 90e partie de l’angle droit.
▪ Degrés décimaux : le degré est divisé en dixièmes, centièmes, …
▪ Degrés sexagésimaux : le degré est divisé en 60 minutes () et la minute en 60
secondes ().
Exemple : 36,5°=36°30’ (+ conversion calculatrice)
2. Le radian (rad) est la mesure d'un angle au centre d'un cercle qui intercepte un
arc de longueur égale au rayon.1 B
ˆ est un angle de 1 rad.
Exemple : AOB r
O r A
3. Le grade (gr) est la 100ème partie de l’angle droit. Cette unité, qui apparaît sur la
plupart des calculatrices scientifiques, est moins utilisée que les précédentes.
4. Conversion degrés  radians

Puisque la circonférence d’un cercle vaut 2.rayon, on a un angle de 2 radians
qui correspond à un tour complet càd 360°.
360° = 2 rad 2 rad = 360°
2 360
1° = rad ≈ 0,01745 rad 1 rad = ≈ 57,296°
360 2
 . 180. 
∝° = rad ∝ rad =
180 
Exemples : convertir 12° en radians convertir 1,2 rad en degrés
 .12  180.1,2
12° = rad = rad 1,2 rad = = 68,75°
180 15 
= 0,2094 rad = 68°45'
5. Utilisation de la calculatrice
1
L’abréviation du radian (rad) sera souvent sous-entendue.
Chapitre 4 : Trigonométrie Page 1
2. Le cercle trigonométrique
Dans un repère orthonormé, le cercle trigonométrique est le cercle
- centré est l'origine du repère,
- de rayon 1
- orienté positivement dans le sens contraire des y
aiguilles d’une montre. . V
1
.A

Chaque angle orienté sera placé sur le cercle de la
manière suivante : 0
.U
1
x
• son sommet en O ;
• la demi-droite origine est le demi-axe des x
positifs;
• orienté dans le sens anti-horloger s’il est positif
et dans l’autre sens s’il est négatif.
Ainsi chaque angle  correspond à un et un seul point A du cercle trigonométrique (l’intersection du

second côté avec ce cercle).
Valeurs particulières des angles et quadrants :
y
90° ou /2
2e quadrant rad 1er quadrant
1
A

1 x
180° ou  rad 0 0° ou 360° ou 2 rad
3e quadrant 4e quadrant
270° ou 3/2
rad

3. Nombres trigonométriques d’un angle orienté

3.1 Cosinus et sinus
y
1
sin  A (cos  , sin )

• Le cosinus de l'angle 𝛼 est l'abscisse du
)
point-image A de l’angle  sur le cercle

trigonométrique.
0 cos  1 x
• Le sinus de l'angle 𝛼 est l'ordonnée du point-
image A de l’angle  sur le cercle
trigonométrique.
Propriété : Comme tout point du cercle de rayon 1 et centré à l’origine a ses

coordonnées comprises entre -1 et 1, on a :
-1  sin   1 et -1  cos   1
Formule fondamentale
y
1 Le triangle ABO est rectangle en B donc :
A
sin OB ² + AB ² = OA ² (Théorème de Pythagore)

0 cos  B 1 x et donc :
𝒄𝒐𝒔² 𝜶 + 𝒔𝒊𝒏² 𝜶 = 𝟏
3.2 Tangente
Traçons la droite d, tangente au cercle en U. Soit P, le point d’intersection de [OA et
de d.
P La tangente de l'angle 𝛼 est le quotient de son sinus par

XV A P son cosinus
tan sin∝
sin  1 . tan ∝= cos∝ = 𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒 𝑑𝑒 𝑃


U avec cos 𝛼  0 càd 𝛼  /2 + k (k  Z).
cos  B
O
1
X
3.3 Cotangente
Traçons la droite d’, tangente au cercle en V. Soit P, le point d’intersection de [OA et

de d’.
d’ -1 V cotg  1
La cotangente de l'angle 𝛼 est le quotient de son cosinus
d’ A P
sin  1 par son sinus.
cos 1
 U cotan = =
X
O cos 
X
sin  tan 
1 avec sin 𝛼 0 c’est-à-dire 𝛼  0 + k (k  Z).
cotan  est l’abscisse de P.
3.4 Valeurs particulières des nombres trigonométriques

 0 /2  3/2 2
0° 90° 180° 270° 360°
sin  0 1 0 -1 0
cos  1 0 -1 0 1
tg  0 / 0 / 0
cotg  / 0 / 0 /
Pour les angles du premier quadrant
   
 0
6 4 3 2
0° 30° 45° 60° 90°
1 2 3
sin  0 1
2 2 2
3 2 1
cos  1 0
2 2 2
3
tg  0 1 3 /
3
3
cotg  / 3 1 0
3

3.5 Signes des nombres trigonométriques dans les différents

quadrants
y y
Sinus : 1 1 Cosinus :
+ + − +
−0 − 1 x
− +
0 1 x
Tangente: y y Cotangente :
1 1
− + − +
+0 − 1 x
+ −
0 1 x
Remarques
Si 𝛼 est tel que le dénominateur est différent de 0 :
1 1 1 1
tan  = cotan = sec  = cosec  =
cotan tan  cos sin 
4. Angles associés ou réduction au 1er quadrant

4.1 Valeur principale
A chaque point du cercle trigonométrique, correspondent plusieurs angles qui diffèrent
entre eux d’un multiple de 360° (ou 2). Ainsi, à un point A du cercle correspondent
les angles  + k.360° (ou  + k.2), k étant un nombre entier. Ces angles étant
représentés par un même point sur le cercle trigonométrique, ils auront des nombres
trigonométriques égaux.
Si 0°    360° (ou 0    2), on dit que  est la mesure principale de tous les
angles représentés par le même point sur le cercle trigonométrique.

 + k.2   k  Z.
sin( + k.2) = sin 

cos( + k.2) = cos 
tg( + k.2) = tg 
cotg( + k.2) = cotg 
4.2 Angles supplémentaires

Deux angles sont supplémentaires si leur somme vaut l’angle plat (+2k𝜋 ou 180°+k.360°).
Leurs points-images sont symétriques par rapport à l'axe Oy.
-  
sin( - ) = sin 
- 
cos( - ) = - cos 
tg( - ) = - tg 
cotg( - ) = -cotg 
4.3 Angles antisupplémentaires

Deux angles sont antisupplémentaires si leur différence vaut l’angle plat(+2k𝜋 ou
180°+k.360°). Leurs points-images sont symétriques par rapport au centre O.
+  
sin( + ) = - sin 

cos( + ) = - cos 
tg( + ) = tg 
+ cotg( + ) = cotg 
4.4 Angles opposés

Deux angles sont opposés si leur somme vaut l’angle nul (0°+k.360°, 0+2k𝜋). Leurs points-
images sont symétriques par rapport à l'axe Ox.
-  
sin( - ) = - sin 

cos( - ) = cos 
- tg( - ) = - tg 
cotg(-) = -cotg 

4.4 Angles complémentaires


Deux angles sont complémentaires si leur somme vaut ou 90°. Leurs points-images sont
2
symétriques par rapport à la première bissectrice des axes (b).

-  
2
/2 -  
sin( - ) = cos 
2


cos( - ) = sin 
2
b 
tg( - ) = cotg 
2

cotg( - ) = tg 
2
Y
4
5. Fonctions trigonométriques usuelles
5.1 La fonction sinus : 𝒔𝒊𝒏: ℝ → [−𝟏; 𝟏]: 𝒙 → 𝒚 = 𝒔𝒊𝒏 𝒙
2
1y y = sin x
0 X
−2.5 −2 −1.5 −1 −0.5 0 0.5 1 1.5 2 x 2.5
-1
-2
Son domaine de définition est R.
Elle est impaire car sin(-x) = - sin x
Elle est périodique de période 2 car sin(x + 2)
Y = sin x.
4
Im sin = [-1,1] -4
5.2 La fonction cosinus : 𝒄𝒐𝒔: ℝ → [−𝟏; 𝟏]: 𝒙 → 𝒚 = 𝒄𝒐𝒔 𝒙

2
1y
y = cos x
0 X
−2.5 −2 −1.5 −1 −0.5 0 0.5 1 1.5 2 x 2.5
-1
-2
-4
Son domaine de définition est R.

Elle est paire car cos(-x) = cos x .
Elle est périodique de période 2 car cos(x + 2) = cos x.
Im cos = [-1,1]
Y
𝝅 4
5.3 La fonction tangente : 𝒕𝒂𝒏: ℝ ∖ {𝟐 + 𝒌𝝅} → ℝ: 𝒙 → 𝒚 = 𝒕𝒂𝒏 𝒙
y
2
y = tg x
0 X
−2.5 −2 −1.5 −1 −0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5
x
-1
-2
-4
Son domaine de définition est R\{/2 + k, k Z}.
Elle est impaire car tg(-x) = -tg x .
Elle est périodique de période  car tg(x + ) = tg x.
Im tan= R
y
4
5.4 La fonction cotangente : 𝒄𝒐𝒕𝒂𝒏: ℝ ∖ {𝒌𝝅} → ℝ: 𝒙 → 𝒚 = 𝒄𝒐𝒕𝒂𝒏 𝒙
y
2
y = cotg x
0 x
−2.5 −2 −1.5 −1 −0.5 0 0 .5  1 1 .5  2 x 2 .5 
-1
-2
Son domaine de définition est R\{k, k  Z}.

-4
Elle est impaire car cotg(-x) = -cotg x.

Elle est périodique de période  car cotg(x + ) = cotg x.
Im cotan= R

5.5 Transformations de graphes

A partir du graphe de la fonction 𝑓(𝑥) = sin 𝑥, on peut obtenir le graphe d’une fonction du
type 𝑔(𝑥) = 𝐴. sin (𝜔𝑡 + 𝜑) avec 𝐴 l’amplitude, 𝜔 la pulsation et 𝜑 le déphasage.
2𝜋
La période T d’une telle fonction est 𝑇 = .
𝜔
Ce type de fonctions est souvent utilisé dans le domaine scientifique. Etudions l’impact de ces
différents paramètres sur le graphe de la fonction sinus.
a) Multiplication de la fonction 𝑓(𝑥) =

sin 𝑥 par une constante
Constatations
b) Multiplication de x par une

constante
Constatations
c) Addition d’une constante à x.
Constatations

6. Fonctions cyclométriques (fonctions réciproques des

fonctions trigonométriques)
6.1 La fonction 𝒙 → 𝑨𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 𝒙

La réciproque de la fonction sin n’est pas une fonction.
y
2

/2  2 3
 x
/2 y = sin x
y y = Arc sin x
/
2
1
   y = sin x
f :  − ,  →  −1 , 1 : x → sin x
 2 2
   x
f −1 :  −1 , 1  →  − ,  : x → Arcsin x - 1 /
 2 2 /2 2
 Définition
La fonction sin est continue et croissante -1
   
dans l'intervalle  − ,  . Elle admet donc
 2 2
une fonction réciproque Arcsin , continue et croissante dans l'intervalle  − 1, 1  .
sin y = x

y = Arcsin x    
 − 2  y  2
 Remarques  x   −1, 1 , on a sin ( Arcsin x ) = x

  
 x   − ,  , on a Arcsin ( sin x ) = x
 2 2
 Exemples
2   2    
Arc sin = car sin = et  − , 
2 4 4 2 4  2 2
 3    3    
Arc sin  − =−
 car sin  −  = − et −  − , 
 2  3  3 2 3  2 2
6.2 La fonction 𝒙 → 𝑨𝒓𝒄𝒄𝒐𝒔 𝒙

La réciproque de la fonction cos n’est pas une fonction.
y
2

 2 3 x
  y = cos x
y=cos x
y
y = Arc cos x 
f :  0,   →  −1 , 1 : x → cos x
/
2
f −1 :  −1,1 →  0,   : x → Arc cos x

x
/ 
2
y = cos x
 Définition
La fonction cos est continue et décroissante sur  0 ,   .
Elle admet donc une fonction réciproque notée Arc cos , continue et décroissante dans
 − 1, 1  .
cos y = x
y = Arccos x  
0  y  
 Remarques
 x   −1, 1 , on a cos ( Arccos x ) = x
 x   0,  , on a Arccos ( cos x ) = x
 Exemples
1   1 
Arccos = car cos = et  0 ,  
2 3 3 2 3
 2  3  3  2 3
Arccos  −  = car cos  =− et  0 ,  
 2  4  4  2 4

6.3 La fonction 𝒙 → 𝑨𝒓𝒄𝒕𝒈 𝒙 y
y = tg x
La réciproque de la fonction tg n’est pas 
une fonction.

/
2
 x

/
2
y y = tg x
  
f :  − ,  → R : x → tg x
 2 2
y = Arctg x
  
f −1 : R →  − ,  : x → Arctg x x
 2 2  /2
 Définition
La fonction tg est continue et croissante sur
   
 − 2 , 2 .
 
Elle admet donc une fonction réciproque Arctg , continue et croissante sur R .
 tg y = x

y = Arctg x    
 − 2  y  2
 Remarques
x  R , on a tg ( Arctg x ) = x
  
x   − ,  , on a Arctg ( tg x ) = x
 2 2
 Exemples
      
Arctg ( −1 ) = − car tg  −  = −1 et −   − , 
4  4 4  2 2
       
Arctg 3 = car tg  = 3 et  − ,
3  3  3  2 2 
 3     3    
Arctg  −  = − car tg  −  = − et −  − , 
 3  6  6  3 6  2 2

7. Longueur d’arc et secteur
La circonférence d’un cercle de rayon R = 𝟐𝝅. 𝑹

La surface d’un disque de rayon R =𝝅. 𝑹²
Un arc de cercle est une partie d'un cercle comprise entre deux points distincts de ce cercle.
Un angle au centre est un angle dont le sommet est le centre du cercle.

Exemple : AOB est un angle au centre. B
 
AOB intercepte l'arc AB . .O
Un secteur circulaire est une partie d'un disque comprise entre deux rayons.
O. B
Sur un cercle de rayon R, un angle au centre de 𝜽 radians intercepte

• un arc de cercle de longueur 𝑳 = 𝜽. 𝑹
𝑹𝟐
• un secteur dont l’aire 𝑨 = .𝜽
𝟐
Exemples :
a) Déterminer le volume d’un morceau de camembert dont le rayon est de 8cm et
l’épaisseur de 3cm.
b) A la foire, la grande roue fait 10m de diamètre. Calculer la distance que l’on parcourt
lorsqu’elle tourne de 60°.

8. Les triangles quelconques

Soient A, B et C les trois sommets d’un triangle quelconque qui détermine les trois angles
𝐴̂ , 𝐵̂ 𝑒𝑡 𝐶̂ .
Par convention : le côté opposé à l’angle 𝐴̂ sera noté a.
le côté opposé à l’angle 𝐵̂ sera noté b.
le côté opposé à l’angle 𝐶̂ sera noté c.
B
c a
A C
b
ATTENTION :
Pour que les formules ci-dessous soient valables, il est indispensable que les conventions
d’écriture soient respectées.
Théorème de Pythagore généralisé ou relation en cosinus :

a² = b² + c² - 2bc cos 𝐴̂
b² = a² + c² - 2ac cos ̂𝐵
c² = a² + b² - 2ab cos 𝐶̂
Formules des aires :
1 1 1
S= bcsinÂ = acsin B̂ = absinĈ
2 2 2
a b c
Règle des sinus : = =
sin Aˆ sin Bˆ sin Cˆ
La somme des amplitudes des angles d’un triangle vaut 180° ou 𝜋 .
ATTENTION :
Pour déterminer un angle, il faut toujours privilégier la relation en cosinus (car elle donne un
angle compris entre 0 et 𝜋). Si on doit utiliser la relation en sinus, il faudra toujours considérer
l’angle et son angle supplémentaire. L’angle supplémentaire peut dans certains cas être exclu
car la somme des angles d’un triangle ne peut être supérieure à 180° ou 𝜋.
Problèmes:

9. Équations trigonométriques élémentaires

9.1 Équations trigonométriques du type :𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 = 𝒓
- On détermine avec la calculatrice 𝛼 = 𝑎𝑟𝑐 sin 𝑟
𝑎𝑥 = 𝛼 + 2𝑘𝜋
- { 𝑐𝑎𝑟 2 angles ont même sinus ssi ils sont égaux ou supplémentaires
𝑎𝑥 = (𝜋 − 𝛼) + 2𝑘𝜋
𝛼 2𝑘𝜋 𝜋−𝛼 2𝑘𝜋
- On inscrit l’ensemble de solutions S= {𝑎 + 𝑎 ; 𝑎 + 𝑎 ; 𝑘 ∈ ℤ}
- On détermine les solutions principales2 si demandé
Exemple 1
3
Résoudre l’équation sin x = et représenter les solutions sur le cercle trigonométrique.
2
√3 𝜋
A l’aide de la calculatrice 𝑎𝑟𝑐 sin =
2 3
𝜋 𝜋
𝑥= + 2𝑘𝜋 𝑥= + 2𝑘𝜋
3 3
{ 𝜋 ou { 2𝜋
𝑥 = 𝜋 − 3 + 2𝑘𝜋 𝑥= + 2𝑘𝜋
3
𝝅 𝟐𝝅
𝑺 = { + 𝟐𝒌𝝅; + 𝟐𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ}
𝟑 𝟑
Les solutions principales sont donc
 2
= =
3 3
𝝅 𝟐𝝅
𝑺𝒑 = { ; }
𝟑 𝟑
Illustration graphique
4 y
0 x
−0,5 0 0,5  1,5 2 2,5 3 3,5 4
-2
-4
2
Les solutions principales sont celles comprises entre 0 et 2 .
Exemple 2
Résoudre l’équation sin x = 2 et représenter les solutions sur le cercle trigonométrique.
Il est clair que cette équation n’admet pas de solution puisque le sinus d’un angle est toujours
compris entre –1 et 1.
𝑺=∅
Exemple 3
1
Résoudre l’équation sin 2 x = et représenter les solutions sur le cercle trigonométrique.
2
1 𝜋
𝐴𝑟𝑐 sin =
2 6
 
2 x = + 2k  x= + k
6 12
ou
5 5
2x = + 2k  x= + k
{ 6 { 12
𝝅 𝟓𝝅
𝑺= { + 𝒌𝝅; + 𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ}
𝟏𝟐 𝟏𝟐
Les solutions principales sont

 5
x= + k x= + k
12 12
 5
k =0 = =
12 12
 13 5 17 
k =1 = += = +=
12 12 12 12
𝝅 𝟓𝝅 𝟏𝟑𝝅 𝟏𝟕𝝅
𝑺𝒑 = { ; ; ; }
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐

Exemple 4

Résoudre l’équation sin x = sin et représenter les solutions sur
3
le cercle trigonométrique.
𝜋 𝜋
𝑥= + 2𝑘𝜋 𝑥= + 2𝑘𝜋
3 3
{ 𝜋 ou { 2𝜋
𝑥 = 𝜋 − 3 + 2𝑘𝜋 𝑥= + 2𝑘𝜋
3
𝝅 𝟐𝝅
𝑺 = { + 𝟐𝒌𝝅; + 𝟐𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ}
𝟑 𝟑
𝝅 𝟐𝝅
𝑺𝒑 = { ; }
𝟑 𝟑
9.2 Équations trigonométriques du type : 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 = 𝒓

- On détermine avec la calculatrice 𝛼 = 𝑎𝑟𝑐 cos 𝑟
- { 𝑐𝑎𝑟 2 angles ont même cosinus ssi ils sont égaux ou opposés
𝑎𝑥 = −𝛼 + 2𝑘𝜋
𝛼 2𝑘𝜋 −𝛼 2𝑘𝜋
- On inscrit l’ensemble de solutions S= {𝑎 + 𝑎 ; 𝑎 + 𝑎 ; 𝑘 ∈ ℤ}
- On détermine les solutions principales si demandé
Exemple 1
2
Résoudre l’équation cos x = − et représenter les solutions sur le cercle trigonométrique.
2
−√2 3𝜋
A l’aide de la calculatrice 𝑎𝑟𝑐 cos =
2 4
3𝜋
𝑥= + 2𝑘𝜋
{ 4
3𝜋
𝑥=− + 2𝑘𝜋
4
𝟑𝝅 𝟑𝝅
𝑺= { + 𝟐𝒌𝝅; − + 𝟐𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ}
𝟒 𝟒
3 3
x= + 2 k x=− + 2 k
4 4
k =0 3
=
4
k =1 5
=
4

𝟑𝝅 𝟓𝝅
𝑺𝒑 = { ; }
𝟒 𝟒
Exemple 2
1
Résoudre l’équation cos 2 x = et représenter les solutions sur le cercle trigonométrique.
2
1 𝜋
A l’aide de la calculatrice 𝑎𝑟𝑐 cos 2 = 3
𝜋 𝜋
2𝑥 = + 2𝑘𝜋 𝑥= + 𝑘𝜋
{ 3 𝑜𝑢 { 6
𝜋 𝜋
2𝑥 = − + 2𝑘𝜋 𝑥 = − + 𝑘𝜋
3 6
𝝅 𝝅
𝑺 = { + 𝒌𝝅; − + 𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ}
𝟔 𝟔

 
x= + k x = − + k
6 6
k =0 
=
6
k =1  7  5
 = + =  = − + =
6 6 6 6
k=2  11
 = − + 2 =
6 6
𝝅 𝟓𝝅 𝟕𝝅 𝟏𝟏𝝅
𝑺𝒑 = { ; ; ; }
𝟔 𝟔 𝟔 𝟔

Exemple 3
Résoudre l’équation cos 5 x = cos 7 x et représenter les solutions sur le cercle trigonométrique.
𝑥 = −𝑘𝜋 𝑥 = 𝑘𝜋
5𝑥 = 7𝑥 + 2𝑘𝜋 𝑘𝜋 𝑘𝜋
{ 𝑜𝑢 { 𝑜𝑢 {
5𝑥 = −7𝑥 + 2𝑘𝜋 𝑥=− 𝑥=
6 6
𝒌𝝅
𝑺 = {𝒌𝝅; ; 𝒌 ∈ ℤ}
𝟔

k x = k
x=
6
k =0 =0 =0
k =1  =
=
6
k =2 2
=
6
k =3 3
=
6
k =4 4
=
6
k =5 5
=
6
k =6 6
= =
6
k =7 7
=
6
k =8 8
=
6
k =9 9
=
6
k = 10 10
=
6
k = 11 11
=
6
𝝅 𝝅 𝝅 𝟐𝝅 𝟓𝝅 𝟕𝝅 𝟒𝝅 𝟑𝝅 𝟓𝝅 𝟏𝟏𝝅
𝑺𝒑 = {𝟎; ; ; ; ; ; 𝝅; ; ; ; ; }
𝟔 𝟑 𝟐 𝟑 𝟔 𝟔 𝟑 𝟐 𝟑 𝟔
9.3 Équations trigonométriques du type : 𝒕𝒂𝒏 𝒂𝒙 = 𝒓

𝝅
- Inscrire les conditions d’existence : 𝒂𝒙 ≠ + 𝒌𝝅 ; 𝒌 ∈ ℤ
𝟐
- On détermine avec la calculatrice 𝛼 = 𝑎𝑟𝑐 tan 𝑟
𝑐𝑎𝑟 2 angles ont même tangentes ssi ils sont égaux
- {𝑎𝑥 = 𝜋 + 𝛼 + 2𝑘𝜋
ou antisupplémentaires
⇔ 𝒂𝒙 = 𝜶 + 𝒌𝝅
- On inscrit l’ensemble de solutions en excluant celles qui correspondent aux

𝜶 𝒌𝝅
conditions d’existence S= { + ; 𝒌 ∈ ℤ}
𝒂 𝒂
- On détermine les solutions principales si demandé
Exemple 1
Résoudre l’équation tg x = 0,5 et représenter les solutions

sur le cercle trigonométrique.
𝜋
CE : 𝑥 ≠ + 𝑘. 𝜋
2
A l’aide de la calculatrice 𝑎𝑟𝑐 tan 0,5 = 0,4636
𝒙 = 𝟎, 𝟒𝟔𝟑𝟔 + 𝒌𝝅 à confronter aux CE
𝑺 = {𝟎, 𝟒𝟔𝟑𝟔 + 𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ}
k =0 𝛼 = 0,4636
k =1 𝛽 = 3,6052
𝑺𝒑 = {0,4636 ; 3,6052}

2 y
0 x
−1,25 − −0,75 −0,5 −0,25 0 0,25 0,5 0,75  1,25
-1
-2
Exemple 2
Résoudre l’équation cot g x = −2 et représenter les solutions sur le cercle trigonométrique.

On inscrit les CE : 𝒙 ≠ 𝒌𝝅 ; 𝒌 ∈ ℤ
Pour les équations en cotangente, on les transforme pour retrouver une équation en tangentes.
1 1
= −2 𝑜𝑢 tan 𝑥 = −
tan 𝑥 2
Et on résout l’équation en tangente en n’omettant pas d’exclure les CE !!
Exemple 3
Résoudre l’équation tg2 x = 3 et représenter les

solutions sur le cercle trigonométrique.
𝝅 𝝅 𝒌𝝅
CE : 𝟐𝒙 ≠ + 𝒌𝝅 ⟺ 𝒙 ≠ +
𝟐 𝟒 𝟐
𝜋
A l’aide de la calculatrice 𝑎𝑟𝑐 tan √3 = 3
𝝅
𝟐𝒙 = 𝟑 + 𝒌𝝅 à confronter aux CE !!
𝝅 𝒌𝝅
𝑺= { + ; 𝒌 ∈ ℤ}
𝟔 𝟐

 
x= +k
6 2
k =0 
=
6
k =1   4
= + =
6 2 6
k=2   7
 = +2 =
6 2 6
k =3   10
 = +3 =
6 2 6
𝝅 𝟐𝝅 𝟕𝝅 𝟓𝝅
𝑺𝒑 = { ; ; ; }
𝟔 𝟑 𝟔 𝟑
Exemple 4

Résoudre l’équation tgx = tg(4 x + ) et représenter les
3
solutions sur le cercle trigonométrique.
𝜋 𝜋 𝜋
CE : 𝑥 ≠ 2 + 𝑘𝜋 et 4𝑥 + 3 ≠ + 𝑘𝜋
2
𝜋
4𝑥 ≠ + 𝑘𝜋
6
𝜋 𝑘𝜋
𝑥 ≠ +
24 4
On a donc

x = 4x + + k
3
ou
 k
x=− − à confronter aux CE
9 3
𝝅 𝒌𝝅
𝑺 = {− + ; 𝒌 ∈ ℤ}
𝟗 𝟑
 k
x=− −
9 3

k = −1   2
=− + =
9 3 9
k = −2  2 5
=− + =
9 3 9
k = −3  3 8
=− + =
9 3 9
k = −4  4 11
=− + =
9 3 9
k = −5  5 14
=− + =
9 3 9
k = −6  6 17
=− + =
9 3 9
𝟐𝝅 𝟓𝝅 𝟖𝝅 𝟏𝟏𝝅 𝟏𝟒𝝅 𝟏𝟕𝝅

𝑺𝒑 = { ; ; ; ; ; }
𝟗 𝟗 𝟗 𝟗 𝟗 𝟗
10. Équations quelconques

Le principe est de se ramener à la résolution d’équations élémentaires
On utilise régulièrement les deux propriétés suivantes

• sin² 𝛼 + cos² 𝛼 = 1
• Le sinus d’un angle est égal au cosinus de son angle complémentaire.
Exemple 1
Résoudre l’équation 2 cos ² x + 5 cos x + 2 = 0 et

représenter les solutions sur le cercle trigonométrique.
Il s’agit ici d’une équation du deuxième degré en cos x .

Posons donc y = cos x . L’équation donnée peut s’écrire
2 y ² + 5 y + 2 = 0 . On a successivement :
 = 5² − 4.2.(+2) = 25 − 16 = 9
−5  3
y=
4
1
y' = − ; y " = −2
2
1
cos x = − cos x = −2
2
2 Cette solution est à rejeter puisque le cosinus
x= + 2k  d’un angle est toujours compris entre –1 et 1.
3

2
x=− + 2k 
3
𝟐𝝅 −𝟐𝝅
𝑺= { + 𝟐𝒌𝝅; + 𝟐𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ}
𝟑 𝟑
2 2
x= + 2k  x=− + 2k 
3 3
k =0 2
=
3
k =1 2 4
=− + 2 =
3 3
𝟐𝝅 𝟒𝝅
𝑺𝒑 = { ; }
𝟑 𝟑

Exemple 2
Résoudre l’équation cos ² x − 3sin x + 3 = 0 et

représenter les solutions sur le cercle trigonométrique.
Cette équation peut s’écrire :

1 − sin ² x − 3sin x + 3 = 0
ou
sin ² x + 3sin x − 4 = 0
En posant y = sin x , on obtient
y² + 3 y − 4 = 0
dont les racines sont 1 et –4.
La valeur –4 est à rejeter pour les raisons que l’on sait,
tandis que la valeur 1 donne comme solutions à

l’équation de départ: x = + 2k 
2
𝝅
𝑺 = { + 𝟐𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ}
𝟐

La solution principale est donc  =
2
𝝅
𝑺𝒑 = { }
𝟐
Exemple 3

Résoudre l’équation cos 2 x = sin(3x + ) et
4
représenter les solutions sur le cercle
trigonométrique.
Puisque le sinus d’un angle est égal au cosinus de

son angle complémentaire, cette équation peut
s’écrire :
  
cos 2 x = cos  − (3x + ) 
2 4 
ou
 
cos 2 x = cos  − 3x 
4 
𝜋 une équation ici.

Tapez 𝜋 2𝑘𝜋
2𝑥 = − 3𝑥 + 2𝑘𝜋 𝑥= +
{ 4 𝑜𝑢 { 20 5
𝜋 𝜋
2𝑥 = −( − 3𝑥) + 2𝑘𝜋 𝑥 = + 2𝑘𝜋
4 4
𝝅 𝟐𝒌𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝑺= { + ; + 𝟐𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ} 𝒆𝒕 𝑺𝒑 = { ; }
𝟐𝟎 𝟓 𝟒 𝟐𝟎 𝟒

CHAPITRE 5 : Fonctions logarithmes et

exponentielles
1. Fonctions puissance
Les fonctions de puissance en x sont de la forme 𝑥 𝑛 . La base est la variable et l’exposant une
constante. On se limitera à des valeurs de x strictement positives.
𝑓: 𝑅0+ → 𝑅: 𝑥 → 𝑦 = 𝑥 𝑛
Si 𝒏 > 0, le graphe de ces fonctions est de type parabolique.

1
𝑛
Les fonctions 𝑦 = 𝑥 𝑛 et 𝑦 = 𝑥 𝑛 (𝑜𝑢 𝑦 = √𝑥 ) sont des fonctions réciproques.
Graphiquement, elles sont symétriques par rapport à la première bissectrice 𝑦 = 𝑥.
Si 𝒏 = 𝟎, la fonction est la fonction constante y=1.

1 𝑛
Si 𝒏 < 0, le graphe de ces fonctions est de type hyperbolique. En effet 𝑥 −𝑛 = (𝑥)
Chapitre 5 : Fonctions exponentielles et logarithmes Page 1

2. Fonctions exponentielles
2.1 Fonction exponentielle de base a
De nombreux phénomènes naturels sont décrits par une fonction exponentielle, entre autres
- La croissance d’une population de bactéries
- La décroissance radioactive d’un isotope
- Concentration plasmatique d’un médicament …
Définition
La fonction exponentielle de base a est la fonction de la forme 𝑎 𝑥 . La base est une constante
l’exposant est la variable.
𝑓: 𝑅 → 𝑅0+ : 𝑥 → 𝑦 = 𝑎 𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 > 0 𝑒𝑡 𝑎 ≠ 1
La base de l’exponentielle a est un réel strictement positif et différent de 1.

1
En effet a ne peut être négatif car l’expression 𝑎2 = √𝑎 n’est pas définie si a est négatif. Le
cas où a = 1 n’est pas intéressant puisqu’alors on a la fonction constante 1.
On admettra sans démonstration que les règles de calcul des puissances à exposants rationnels
restent valables lorsque les exposants sont réels.
ap
p, q  R et a  0 : a p .a q = a p + q
a q
= a p −q
a
1
p
= a− p (a )
p q
= ap . q
p
a ap
p  R et a  0 , b  0 : (a . b) = a   = p
p p p
. b
b b
Exemples :
1 𝑥 1 𝑥
Traçons les fonctions 𝑦 = 2𝑥 ; 𝑦 = (2) et 𝑦 = 3𝑥 ; 𝑦 = (3)
1 𝑥
Observons que les fonctions 𝑦 = 𝑎 𝑥 et 𝑦 = (𝑎) ont des graphes symétriques par rapport à
1 𝑥
l’axe des y. En effet quelque soit x : (𝑎) = 𝑎−𝑥 .

2.2 Caractéristiques du graphe :

• Domaine de f = 𝑅.
• Image de f = 𝑅0+
• Cette fonction n’admet pas de racine.
• La fonction passe par (0,1) car 𝑎0 = 1
• Si 0 < 𝑎 < 1 , la fonction est décroissante.
Si 𝑎 > 1, la fonction est croissante.
2.3 Bases particulières

• a = 10 (base usuelle)
La fonction exponentielle de base 10 : 𝑦 = 10𝑥
• a = e (e= nombre d’Euler = 2,718281828… -c’est un nombre irrationnel)

La fonction exponentielle de base naturelle ou fonction exponentielle népérienne
est 𝑦 = 𝑒 𝑥
La fonction ex est caractérisée par le fait que le coefficient angulaire de la tangente à

l’origine est égal à 1.
• La fonction ex est en tout point égale à sa dérivée.
• L’expression plus générale des fonctions exponentielles est de la forme

𝑦 = 𝑐. 𝑒 𝑘𝑥 où 𝑐 𝑒𝑡 𝑘 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠

2.4 Equations exponentielles

• Principe 1 : mettre sous la même base d’exponentielle
Ces fonctions sont des bijections (à tout x correspond une et une seule image et
inversement).
On a donc 𝑎 𝑥 = 𝑎𝑡 ⇔ 𝑥 = 𝑡
Pour les équations élémentaires le principe est d’égaler deux puissances de même base.
Exemples
a) 2𝑥 = √8
b) 𝑒 2𝑥+5 = 1
• Principe 2 : Se ramener à un type d’équation connu

Exemple résoudre 4 𝑥 − 15. 2𝑥 − 16 = 0
2.5 Applications de (dé)croissance exponentielle

Il s’agit de déterminer l’évolution d’un capital, d’une population en fonction du temps.
Dans tous ces exercices il est indispensable de bien définir l’unité de temps (année,
jours, heure,..).
• 1er cas : croissance avec taux annuel donné

▪ On donne le taux de croissance annuel (i) d’une grandeur.
▪ On calcule sa valeur après n années
1) Valeurs cumulées annuellement
Exemple : les intérêts composés

C0 : capital initial, i : taux d’intérêt annuel (en %)
- la première année : C1 = C0 + i. C0 = C0 (1+ i )

- la deuxième année : C2 = C1 + i. C1 = C1 (1+ i ) = C0 (1+ i )²
- la nième année :
𝐶𝑛 = 𝐶0 . (1 + 𝑖 )𝑛
où n= nombre d’années
Exemple :
Soit un capital de 100€ placé à intérêts composés à un taux annuel de 6%. Que vaut ce
capital après 7 ans.
2) Valeurs cumulées continuellement
𝐶𝑛 = 𝐶0 . 𝑒 𝑖.𝑛 . où 𝑖 = 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑′ 𝑖𝑛𝑡é𝑟ê𝑡(𝑒𝑛 %)

𝑛 = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑑′𝑎𝑛𝑛é𝑒𝑠
Voyons cette formule sur base d’un exemple.
Le richissime Monsieur X a trouvé une banque qui lui propose un placement « one
shot »: son capital de 1 million d’€ est immobilisé 1 an et rapporte 100% d’intérêts.
Au bout de l’année, le capital disponible sera de
Monsieur X négocie et il propose ceci: il touchera les intérêts au bout de 6 mois et

replacera alors le nouveau capital dans les mêmes conditions.
Après 6 mois le capital disponible sera de
100 6
106 . (1 + . ) = 1,5.106 €
100 12
Et au bout de l’année, il aura
100 6 1 2
1,5. 106 . (1 + . ) = 106 . (1 + ) = 2,25. 106 €
100 12 2
Il veut à présent répéter l’opération tous les mois, puis toutes les semaines, puis tous
les jours. En fin d’année le capital sera alors, en fractionnant
1 12
a) par mois 106 . (1 + 12) = 2,613035. 106 €
1 52
b) par semaine 106 . (1 + 52) = 2,692596. 106 €
1 365
c) par jour 106 . (1 + 365) = 2,714567. 106 €

Si on fractionne encore davantage,

1 8760
- en heures 106 . (1 + 8760) = 2,718127. 106 €
1 525600
- en minutes 106 . (1 + 525600) = 2,718279. 106 €
1 3153600
- en secondes 106 . (1 + 31536000) = 2,718816. 106 €
On voit que même en fractionnant davantage, on obtient un facteur multiplicatif

butoir:
2.718 281 828…= e = nombre d’Euler
1 𝑛
𝑒 = lim (1 + )
𝑛→∞ 𝑛
D’autre part, puisque
si on une capitalisation continue, le capital obtenu sera calculé à l’aide de la formule

donnée ci-dessus
𝐶𝑛 = 𝐶0 . 𝑒 𝑖.𝑛 . où 𝑖 = 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑′ 𝑖𝑛𝑡é𝑟ê𝑡(𝑒𝑛 %)
𝑛 = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑑′𝑎𝑛𝑛é𝑒𝑠
Comparons:
Une somme de 100 € est placée avec un taux de 4 % par an
Comparer l’évolution de la somme sur 50 années en considérant :
1. une capitalisation annuelle (calculée tous les 5 ans)
2. une capitalisation continue
Capitalisation annuelle : 𝐶𝑛 = 100 . (1 + 0,04)𝑛

Capitalisation continue : 𝐶𝑛 = 𝐶0 . 𝑒 0,04.𝑛 .
Année Annuelle Continue
0 100,0 100,0
5 121,7 122,1
10 148,0 149,2
15 180,1 182,2
20 219,1 222,6
25 266,6 271,8
30 324,3 332,0
35 394,6 405,5
40 480,1 495,3
45 584,1 605,0
50 710,7 738,9

Exemples :
1) La population d’un pays était de 100 millions en 1990. Elle a crû depuis ce moment
de façon exponentielle au taux constant de 4 % par année. Quelle sera la population
de ce pays en 2015 si la croissance se maintient ?
On suppose la croissance exponentielle continue
2) Dans un pays, la monnaie se déprécie de 5% par an.

a. Quelle sera la valeur de l’unité monétaire dans 10 ans ?
b. dans 30 ans ?
c. Après combien de temps la valeur de l’unité monétaire vaudra-t-elle le
dixième de la valeur actuelle ?

• 2ème cas : croissance exponentielle en base a
On connaît : - la valeur initiale N0

- la valeur à un instant ultérieur Nt
- t est l’unité de temps considérée
𝑁𝑡 = 𝑁0 . 𝑎𝑡
Exemples :
1) Dans une certaine culture, le nombre de bactéries double toutes les heures.
Trouver une formule qui donne le nombre de bactéries après n heures.
Soit P0 la population de départ. L’unité de temps est l’heure.
2) La demi-vie du strontium 90 est égale à 28 ans c’est-à-dire qu’en 28 ans la moitié

du strontium se change en une autre substance. Si on place une barre contenant
100mg de strontium 90 dans un réacteur nucléaire, déterminer une formule qui
donne la quantité de strontium 90 après t années.
3. Fonctions logarithmes
3.1 Fonction logarithme de base a
Les logarithmes interviennent dans de nombreux phénomènes naturels comme par exemple
dans le
- calcul de pH
- calcul du niveau sonore
- calcul de l’énergie libérée lors d’un tremblement de terre…

Introduction
Résolvons analytiquement et graphiquement les équations suivantes :
• 2x = 8
y
y 𝑦= =
2 x2𝑥
2 x = 23 8 =
x=3
• 2x = 5
x
3
Définition
La fonction logarithmique de base a est la fonction réciproque de la fonction exponentielle

de base a.
𝑓: 𝑅0+ → 𝑅 ∶ 𝑥 → 𝑦 = log 𝑎 𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 > 0 𝑒𝑡 𝑎 ≠ 1
Il en résulte que le logarithme de base a ( a  R0+ \ 1  ) d'un nombre x ( x  0 ), est l'exposant

de la puissance à laquelle il faut élever la base a pour obtenir x.
x  R0+ , y  R : y = log a x  ay = x
Reprenons le deuxième exemple :

La solution de l’équation 2 x = 5 est x = log 2 5 .
Remarques x  R0+ : x = a loga x
x  R : x = log a a x
Exemples :
a) 𝐥𝐨𝐠 𝟐 𝟖 =
𝟓
b) 𝐥𝐨𝐠 𝟓 =
√𝟏𝟐𝟓
c) 𝐥𝐨𝐠 𝟏𝟎 𝟎, 𝟎𝟎𝟏 =
d) 𝐥𝐨𝐠 𝟐𝟕 𝟑 =
e) 𝐥𝐨𝐠 𝟏𝟎 −𝟏𝟎 =
Bases particulières : logarithmes décimaux et les logarithmes népériens
• Les logarithmes décimaux sont les logarithmes de base 10. Dans ce cas, on n'écrit
d'habitude pas la base :
log 10 x = log x .

La touche "log" des calculatrices donne le logarithme décimal d’un nombre strictement
positif.
Pour autant que les conditions d’existence soient remplies, on peut écrire
log x = y  x = 10 y
log 0 n' existe pas log 1 = 0

log 10 = 1 log 0,1 = log 10 −1 = −1
log 100 = log 10 2 = 2 log 0, 01 = log 10 − 2 = −2
Exemples
Avec la calculatrice, on trouve : log 26 = 1,41497 ... log 3,5 = 0,54406 ...
• Les logarithmes népériens sont les logarithmes de base e, il se note ln x.

𝐥𝐨𝐠 𝒆 𝒙 = 𝐥𝐧 𝒙
3.2 Caractéristiques du graphe

𝒂 > 𝟏 𝟎 < 𝒂 < 𝟏
y y
y = ax y = ax
y = loga x
x x
y = loga x
Observations
Les fonctions logarithmes et exponentielles étant des fonctions réciproques, on obtient le

graphe de la fonction 𝒚 = 𝐥𝐨𝐠 𝒂 𝒙 en faisant une symétrie orthogonale par rapport à la
première bissectrice du graphe de la fonction 𝒚 = 𝒂𝒙 .

log a a = 1 car a1 = a
log a 1 = 0 car a0 = 1
On ne peut prendre le logarithme que d’un nombre positif.
Le graphique de la fonction f : x → log a x passe par deux points remarquables : (1,0) et
( a,1)
Propriétés Considérons la fonction f : x → log a x

• Dom f = R0+ , Im f = R
• Si 𝟎 < 𝐚 < 𝟏 , la fonction est décroissante.

Si 𝑎 > 1, la fonction est croissante.
• Le graphique de la fonction passe par deux points remarquables (1,0) et (a,1)
• La fonction logarithmique étant strictement monotone, on a

x, y  R0+ : ( log a x = log a y )  ( x = y)
x, y  R0+ : ( log a x  log a y )  ( x  y )
• strictement croissante si a  1 :
strictement décroissante si 0  a  1 : x, y  R0+ : ( log a x  log a y )  ( x  y )
3.3 Propriétés des logarithmes
1) x, y  R0 :
+
x = a loga x
et y = a loga y
2) Le logarithme d’un produit est égal à la somme des logarithmes
x, y  R0+ : log a ( x. y ) = log a x + log a y

Exemple
log 2 6 = log 2 (2.3) = log 2 2 + log 2 3 = 1 + log 2 3
3)
x  R0+ , n  R : log a x n = n.log a x
En particulier
1
a) x  R0+ : log a = − log a x
x
b)
x
x, y  R0+ : log a = log a x − log a y
y
5
Exemple : a) log 3 = log 3 5 − log 3 3 = log 3 5 − 1
3
b) log 2 125 = log 2 53 = 3 log 2 5

4) Formule du changement de base :
Pour tout x appartenant à R0+ , on a x = b

logb x
b  R0+ \ 1 
log a x = log a b log b x

log a x = log b x . log a b
1
log b x = log a x .
log a b
log a x
log b x =
log a b
log 𝑥 ln 𝑥
Et en particulier : log 𝑏 𝑥= =
log 𝑏 ln 𝑏
Utilisation de la calculatrice :
!!!!!Notation (log 𝑥)² = 𝑙𝑜𝑔² 𝑥
3.4 Equations logarithmiques

• Principe 1 : mettre sous la même base de logarithme
Ces fonctions sont des bijections (à tout x correspond une et une seule image et
inversement.
On a donc log 𝑎 𝑥 = log 𝑎 𝑦 ⇔ 𝑥 = 𝑦 pour autant que les logarithmes aient un
sens !! Il faudra donc poser des conditions d’existence.
Pour les équations élémentaires le principe est d’égaler deux logarithmes de même base.
Exemples
a) log 5 (𝑥 + 3) + log 5 (𝑥 − 1) = 1
CE :

b) log (𝑥 + 3) = −2
CE :
• Principe 2 : Se ramener à un type d’équation connu

Exemple résoudre log 4 (𝑥) + 2. log 2 (𝑥) − 3 = 0
CE :
3.5 Applications des logarithmes

• Calcul du pH
Sachant que le pH d’une solution aqueuse est donnée par l’égalité

𝑝𝐻 = − log[𝐻3 𝑂+ ] où [𝐻3 𝑂+ ] est la concentration d’ions d’hydrogène en moles/l,
calculer la concentration d’ions d’hydrogène en moles par litre d’une solution
(a) de lait dont le pH = 6,6
(b) de pH strictement supérieur à 8.
a)
b)

• Les échelles semi-logarithmiques (pour la représentation)
Principe d’utilisation: axe des abscisses : échelle linéaire

axe des ordonnées : échelle logarithmique
Situation d’emploi: pour représenter des fonctions du type 𝑦 = 𝑎𝑘𝑥

sur échelle linéaire: on a une courbe avec une croissance rapide, donc de grandes
valeurs en ordonnée (graphe très limité).
Sur échelle semi logarithmique: on a une droite (dont on peut facilement déterminer les
paramètres)
𝑦 = 𝑒 𝑘𝑥
ln 𝑦 = ln 𝑒 𝑘𝑥
ln 𝑦 = 𝑘𝑥

Voici à titre d’exemple quelques points de la fonction 𝑦 = 2𝑥 représentés à l’aide d’une

échelle semi-logarithmique
Avantage:
Des taux de croissance identiques seront représentés par des segments ayant la même pente.
On peut ainsi comparer des taux de croissance en faisant abstraction des effets d'échelle.
Présentation du papier semi-logarithmique

Remarque:
Il existe aussi du papier log-log (où l’axe des abscisses et celui des ordonnées sont en
échelle logarithmique).
Il est utilisé pour les phénomènes qui s’expriment à l’aide d’une fonction puissance y = xk
transformée en relation linéaire ln y =k. ln x

• Niveau sonore
L’oreille humaine perçoit un son lorsque l’air mis en mouvement par une source sonore
exerce une pression sur le tympan. L’intensité du son perçu est proportionnelle au carré de la
pression exercée sur le tympan. Entre le seuil de perception (2.10-5 Pascals) et le seuil de
douleur (20 pascals), le rapport est de 1 million. Pour gérer cette échelle de sensibilité, on a
choisi de comparer les sons non par leur intensité mais par leur niveau sonore (N) qui est une
échelle logarithmique dont l’unité est le décibel (dB).
𝑰
𝑵 = 𝟏𝟎. 𝐥𝐨𝐠 ( ) exprimé en dB
𝑰 𝟎
où I = intensité du son mesuré
I0 = intensité du son le plus faible perceptible par l′ oreille humaine
On a mesuré le niveau sonore d’une trompette lors d’un concert. Il était de 20dB.
Si deux trompettes jouent en même temps et avec la même intensité, comment évolue le
niveau sonore ?
La résolution de ce problème nous permet de comprendre que, quel que soit le son de départ,
doubler son intensité revient à augmenter son niveau sonore de 3 décibels.

• Exercices divers
a) La population d’un pays était de 100 millions en 1990. Elle a crû depuis ce moment de
façon exponentielle au taux constant de 4% par année. En quelle année la population
aura-t-elle doublé?
b) Sachant que la demi-vie de l’U238 est de 4,51 .109 années.

a) Quel est son coefficient de décroissance?
b) Quel temps faudra-t-il pour qu’il perde 20% de sa radioactivité?

c) Datation au carbone 14
Lorsque tout être vivant meurt, son taux de 14C se met à diminuer. La demi-vie ou
période de désintégration du 14C est de 5770 ans.
1) Déterminer la formule de désintégration du 14C en fonction du temps t en années
2) Quel pourcentage de la radioactivité initiale d’un squelette reste-t-il au bout de
30000 ans?
3) Le dosage au 14C dans les restes de foyers préhistoriques fait apparaître qu’il reste
40% du 14C initialement présent. A combien peut-on évaluer l’âge de ces restes?

d) Calcul d’intérêt
1) Calculer la valeur acquise par un capital de 10000€ placé à intérêts composés au

taux d’intérêt annuel de 5% pendant 10 ans.
2) Après combien de temps (en années et en mois) la valeur acquise par 1000 € à
intérêts composés au taux annuel de 12% serait-elle égale à 2000€ ? 100000€ ?
3) Sachant que 12 millions d’€ placés à intérêts composés ont une valeur acquise de
20 millions d’€ après 5 ans, calculer le taux annuel.

CHAPITRE 6 : Limites et dérivées
1. Limite d’une fonction

1.1 Introduction
Considérons une variable réelle x. Nous dirons que x tend vers 5 (x → 5) si x prend des
valeurs aussi proches de 5 que l’on veut sans nécessairement l’atteindre. Il en résulte que la
« distance » entre x et 5 devient aussi petite que l’on veut.
Notons que x peut tendre vers 5 de plusieurs manières :

▪ x prend successivement des valeurs telles que 4,9 ; 4,99 ; 4,999 ;… il tend vers 5 par la
gauche, c’est-à-dire par valeurs plus petites que 5. Nous dirons qu’il tend vers 5 par
valeurs inférieures et nous écrirons x → 5 ou x → 5− .

▪ x prend successivement des valeurs telles que 5,1 ; 5,01 ; 5,001 ;… il tend vers 5 par la
droite, c’est-à-dire par valeurs plus grandes que 5. Nous dirons qu’il tend vers 5 par
valeurs supérieures et nous écrirons x → 5 ou x → 5+ .

1.2 Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle A :𝑓: 𝐴 → 𝑅 ∶ 𝑥 → 𝑓(𝑥).
La limite de la fonction f en un point d’abscisse a, notée 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙), se détermine en prenant

𝒙⟶𝒂
une suite d’abscisses x1, x2, …,xn qui se rapprochent de a (mais pas a) et en observant la suite
des images f(x1), f(x2), …,f(xn). Si cette suite converge vers une valeur finie L (ou infinie), ce
sera la valeur de la limite (cela doit donner le même résultat quelque soit la suite !!).
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝑳
𝒙⟶𝒂
Exemple :
Considérons la fonction f : x → 2x et supposons que x tende vers 5.
x 4,9 4,99 … 5 … 5,01 5,1
y = f(x) = 2x 9,8 9,98 … 10 … 10,02 10,2
Chapitre 6 : Limites et dérivées Page 1

Le tableau ci-dessus montre clairement que lorsque

x tend vers 5, y tend vers 10, ce qui s’écrit :
lim f ( x) = 10
x→5
et se lit « la limite de f(x) quand x tend vers 5 est

10 ».
Le tableau qui précède montre que x peut

s’approcher de 5 « par la gauche » (par valeurs plus
petites que 5) : on parle alors de « limite à gauche ».
De même, x peut s’approcher de 5 « par la droite »
(par valeur plus grandes que 5) : on parle alors de
« limite à droite ». Si la limite à gauche n’est pas
égale à la limite à droite, la limite n'existe pas.
1.3 Point de vue graphique
𝑑𝑜𝑚 𝑓 =
On observe que l’on peut déterminer la limite en chaque point du domaine sauf s’il s’agit d’un
point isolé. On peut également déterminer la limite pour des points qui n’appartiennent pas au
domaine mais qui sont juste en bordure. Il faut que la fonction soit définie "autour de a".
L’ensemble de ces points est appelé adhérence du domaine de f , noté 𝒂𝒅𝒉 𝒅𝒐𝒎 𝒇.
lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑓(𝑥) =

𝑥→−∞ 𝑥→−2


𝑥→−1 𝑥→2

𝑥→−0.5 𝑥→3

𝑥→0 𝑥→+∞
Pour pouvoir calculer lim 𝑓(𝑥), il faut que 𝑎 ∈ 𝑎𝑑ℎ 𝑑𝑜𝑚 𝑓, càd que la fonction f soit définie
𝑥→𝑎
‟autour” de a.
Pour certaines abscisses, on peut déterminer
une limite à gauche (en prenant une suite d’abscisses xn qui se rapprochent de a par des
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) 𝑜𝑢 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)𝑜𝑢 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡
valeurs plus petites que a) notée 𝑥→𝑎
𝑥→𝑎− 𝑎−
<
une limite à droite (en prenant une suite d’abscisses xn qui se rapprochent de a par des
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) 𝑜𝑢 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)𝑜𝑢 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥).
valeurs plus grandes que a) notée 𝑥→𝑎
𝑥→𝑎+ 𝑎+
>
Si la limite à gauche de f en a est égale à la limite à droite de f en a, cette valeur sera la limite
de la fonction f en a ou
𝐥𝐢𝐦− 𝒇(𝒙) = 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙).
𝒙⟶𝒂 𝒙→𝒂+ 𝒙→𝒂
Si la limite à gauche de f en a est différente de la limite à droite de f en a, la limite de f en a

n’existe pas.
𝐥𝐢𝐦− 𝒇(𝒙) ≠ 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) ⇒ 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) 𝒏′ 𝒆𝒙𝒊𝒔𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒔.
𝒙⟶𝒂 𝒙→𝒂
𝒙→𝒂+
Si la limite de f en a n’est définie qu’à gauche ou à droite, cette valeur sera la limite de la
fonction f en a.
1.4 Point de vue calcul

1.4.1 La limite doit avoir un sens
Pour pouvoir calculer lim 𝑓(𝑥), il faut que 𝑎 ∈ 𝑎𝑑ℎ 𝑑𝑜𝑚 𝑓, càd que la fonction f soit définie
𝑥→𝑎
‟autour” de a.
1.4.2 Règles générales de calcul
Pour calculer lim 𝑓(𝑥), il suffit de remplacer x par a dans f(x) en respectant quelques règles :
𝑥→𝑎
𝑛
a) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛 𝑛𝑜𝑛 𝑛𝑢𝑙 𝑣𝑎𝑢𝑡 0
∞

𝑛
b) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛 𝑛𝑜𝑛 𝑛𝑢𝑙 𝑣𝑎𝑢𝑡 ± ∞
0
c) 𝑛. ∞ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛 𝑛𝑜𝑛 𝑛𝑢𝑙 𝑣𝑎𝑢𝑡 ± ∞ 𝑒𝑛 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑟è𝑔𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒𝑠
d) ∞. ∞ 𝑣𝑎𝑢𝑡 ± ∞ 𝑒𝑛 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑟è𝑔𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒𝑠
0 ∞
e) , , 0. ∞ 𝑒𝑡 (+∞) + (− ∞) 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑠 𝑑 ′ 𝑖𝑛𝑑é𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛.
0 ∞
Il faudra lever les indéterminations pour calculer ces limites.
On peut démontrer que si les différentes limites existent alors

- la limite d’une somme est la somme des limites
- la limite d’un produit est le produit des limites
- la limite d’un quotient est le quotient des limites
1.4.3 Règles de calcul pour une fonction polynôme
𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 2 − 10𝑥 + 24
Calculer 1) lim 𝑓(𝑥) =

𝑥→0
2) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→2
3) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→±∞
A retenir : On remplace x par la valeur.

Si on doit chercher la limite en l’infini, il suffit de déterminer la limite en l’infini
du terme de degré le plus élevé.
1.4.4 Règles de calcul pour une fonction rationnelle

𝑥²−1
A) 𝑓(𝑥) =
𝑥²−2𝑥−3

𝑥→0
2) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→1
3) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→−1
4) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→3

5) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→±∞
𝑥−2
B) 𝑓(𝑥) =
𝑥²−3𝑥+2

𝑥→0
2) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→2
3) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→3
4) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→±∞
𝑥³+2𝑥²−𝑥−2
C) 𝑓(𝑥 ) =
𝑥²

𝑥→0
2) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→1
3) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→±∞

A retenir :
a) On remplace x par la valeur a.
0
b) Si on a , la limite vaut 0.
𝑛
𝑛
c) Si on a , la limite est infinie et il faut déterminer le signe.
0
0
d) Si on a , il faut lever l’indétermination en factorisant numérateur et dénominateur
0
et en simplifiant par (x-a).
e) Pour la limite en l’infini, on calcule la limite en l’infini des termes de degré le plus
élevé au numérateur et au dénominateur.
On obtient donc une limite infinie si degré numérateur > degré du dénominateur
une limite qui vaut zéro si degré numérateur < degré du dénominateur
une limite qui vaut le rapport des coefficients des termes de degré le
plus élevé si le degré numérateur = degré du dénominateur.
1.4.5 Règles de calcul pour une fonction irrationnelle
√2𝑥−1−1
A) 𝑓(𝑥) =
𝑥−1

𝑥→0
2) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→3
3) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→1
4) lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→±∞

√𝑥²−1
B) 𝑓(𝑥) = Rappel : √𝑥 2 = |𝑥|
2𝑥+3
Calculer lim 𝑓(𝑥) =

𝑥→±∞
C) 𝑓(𝑥) = (√9𝑥² + 3𝑥 − 1 + 3𝑥)
Calculer lim 𝑓(𝑥) =

𝑥→±∞
A retenir :
a) Il faut vérifier que la limite ait un sens (car il faut que les radicands soient positifs).
b) On remplace x par la valeur.
0
c) Si on a 0 ou ∞ − ∞ , il faut lever l’indétermination en multipliant numérateur et
dénominateur par le ou les binômes conjugués.
d) Pour la limite en l’infini, on prend la limite des termes de degré le plus élevé au
numérateur et au dénominateur.
Note : Si on a comme indétermination 0.∞, càd si lim 𝑓(𝑥). 𝑔(𝑥) = 0. ∞ , on transforme

𝑥→𝑎
𝑓(𝑥) 0
la limite en écrivant lim 1 = et on procède comme précédemment.
𝑥→𝑎 𝑔(𝑥) 0

2. Asymptote
2.1 Définition
Une asymptote est une droite telle que la distance entre cette droite et le graphe de la
fonction devient infiniment petite lorsque x se rapproche d’une valeur a (finie ou infinie).
2.2 Types d’asymptote

Asymptote verticale ou AV≡ 𝑥 = 𝑎 …. Calcul de limite : lim 𝑓(𝑥)est infinie
𝑥→𝑎
𝑎 ∈ 𝐴𝑑ℎ 𝑑𝑜𝑚𝑓 𝑒𝑡 𝑎 ∉ 𝑑𝑜𝑚 𝑓
le dénominateur de f est nul en a
Asymptote horizontale ou AH ≡ 𝑦 = 𝑏…… Calcul de limite : lim 𝑓(𝑥) = 𝑏

𝑥→±∞
degré du dénominateur ≥ degré du numérateur
b
Si on n’a pas d’AH, on peut éventuellement avoir une asymptote oblique

𝑓(𝑥)
Asymptote oblique ou AO ≡ 𝑦 = 𝑎. 𝑥 + 𝑏 𝑜ù 𝑎 = lim 𝑒𝑡
𝑥
𝑥→±∞
𝑏 = lim [𝑓(𝑥) − 𝑎. 𝑥]
𝑥→±∞
degré du dénominateur = degré du numérateur moins 1
Exemple de fonctions qui n’admettent pas d’asymptote : g(x) = x²-3x+2

𝑥 4 +2𝑥²−𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑥²+2𝑥+12

3. Continuité
3.1 Définition
Une fonction f(x) est continue en a ssi 𝑎 ∈ 𝑑𝑜𝑚 𝑓 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎)
𝑥→𝑎
3.2 Propriété
𝑆𝑖 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑎𝑙𝑙𝑒 [𝑎, 𝑏]𝑒𝑡 𝑠𝑖

𝑓(𝑎). 𝑓(𝑏) < 0, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑓(𝑐) = 0
c b
a
Application : recherche des racines de fonction par le principe de dichotomie

Exemple : 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 + 𝑥 − 3
𝑓(0) = −2 𝑒𝑡 𝑓(1) = 0.71 𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 0 𝑒𝑡 1
𝑓(0.5) = −0.85 𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 0.5 𝑒𝑡 1 . On poursuit jusqu’à
l’obtention de la valeur de la racine (qui est 0.79206) avec la précision souhaitée.
4. Application
De l'eau salée d'une concentration de 5gr/litre coule dans un énorme réservoir contenant
initialement 100L d'eau pure.
a) Si l'eau salée coule dans le réservoir à raison de 10 litres par minute, déterminez
premièrement la fonction V(t) qui donne le volume d'eau (en litres) dans le réservoir
en fonction du temps (exprimé en minutes) et deuxièmement la fonction A(t) qui
indique la quantité de sel (en grammes) dans le réservoir en fonction du temps
(exprimé en minutes).
b) Déterminez une expression analytique de la fonction qui donne la concentration de sel

C(t) en grammes par litre dans le réservoir en fonction du temps [en min].
Quel type de fonction obtenez-vous ?
c) Si on suppose que la capacité du réservoir est pratiquement illimitée, que vaudra cette
concentration de sel par litre d'eau dans le réservoir si t → + ou quel sera le
comportement de cette fonction quand t → + et comment cela se traduira –t-il
graphiquement ?

5. LES DERIVEES
5.1 Notion de taux d’accroissement et de dérivée
Soit une fonction f continue sur son domaine
a X1
∆𝒇 𝒇(𝒙𝟏 )−𝒇(𝒂)
Le rapport = est le taux de croissance ou le taux d’accroissement de la
∆𝒙 𝒙𝟏 −𝒂
fonction f sur l’intervalle ∆𝑥 = 𝑥1 − 𝑎. C’est également la pente de la sécante passant par les
points A et X.
Si on déplace le point X vers A sur le graphe de la fonction, l’abscisse du point X se

rapproche de a.
(comme représenté ci-dessous on a successivement les abscisses x1, x2, x3)
a x3 x2 x1
La sécante AX au graphe devient tangente au graphe au point A (d’abscisse a).
Le coefficient angulaire (ou pente) de cette tangente au point d’abscisse a est donc obtenu en
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑎)
calculant la limite suivante lim ( ). Ce nombre est appelé nombre dérivé de la
𝑥→𝑎 𝑥−𝑎
𝑑𝑓
fonction f au point d’abscisse a ou dérivée de la fonction f en a. Il sera noté f’(a) ou (𝑎).
𝑑𝑥
Il s’agit donc du taux instantané de variation de la fonction au point d’abscisse a.

a x2 x1
Définition :
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂) 𝒅𝒇
𝐥𝐢𝐦 (
𝒙−𝒂
) = 𝒇′ (𝒂) = 𝒅𝒙
(𝒂)
𝒙→𝒂
= 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅é𝒓𝒊𝒗é 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒇 𝒂𝒖 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅′ 𝒂𝒃𝒔𝒄𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒂
= 𝒅é𝒓𝒊𝒗é𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒇 𝒂𝒖 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅′ 𝒂𝒃𝒔𝒄𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒂
= 𝒑𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒕𝒂𝒏𝒈𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒂𝒖 𝒈𝒓𝒂𝒑𝒉𝒆 𝒅𝒆 𝒇 𝒂𝒖 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕
𝒅′ 𝒂𝒃𝒔𝒄𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒂
= 𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒂𝒏é 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒇 𝒆𝒏 𝒂
𝒇(𝒂+∆𝒙)−𝒇(𝒂)
= 𝐥𝐢𝐦
∆𝒙→𝟎 ∆𝒙
La fonction f est dérivable en a ssi f’(a) existe et est un nombre réel.
Exemples
2𝑥+3
1) Soit (𝑥 ) = , en utilisant la définition du nombre dérivé, calculer f’(0) et f’(-1).
𝑥−1

𝑥³
2) En utilisant le graphe de 𝑓(𝑥) = ci-dessous
(𝑥−1)²
Déterminer f’(0) et f’(3)
Donner le signe de f’(-2), f’(0,5), f’(2),f’(1,5), f’(6)
Applications diverses :
Variable Fonction Taux d’accroissement Dérivée
∆𝑒 𝑑𝑒
t temps e(t) espace parcouru vitesse moyenne vitesse instantanée
∆𝑡 𝑑𝑡
∆𝑣 𝑑𝑣
t temps v(t) vitesse accélération moyenne accélération instantanée
∆𝑡 𝑑𝑡
∆𝑄 𝑑𝑄
t temps Q(t) quantité de débit moyen débit instantané
∆𝑡 𝑑𝑡
liquide
∆𝑞 𝑑𝑞
t temps q(t) quantité de courant moyen courant instantané
∆𝑡 𝑑𝑡
charge

5.2 Fonction dérivée

La fonction dérivée première d’une fonction f est la fonction f’ qui à tout abscisse a
associe la dérivée de f au point d’abscisse a.
𝒇′ : ℝ → ℝ ∶ 𝒙 → 𝒇′ (𝒙)
La fonction dérivée seconde de la fonction f est la fonction f’’(x) = (f’(x))’.
A l’aide du calcul des limites, on peut démontrer les formules suivantes :
𝟏
(𝐥𝐧 𝒙)′ =
𝒙
𝒙 𝒙
(𝒆 )′ = 𝒆
(𝒂𝒙 )′ = 𝒂𝒙 . 𝐥𝐧 𝒂

𝟏
(𝐥𝐨𝐠 𝒂 𝒙)′ =
𝒙. 𝒍𝒏𝒂
𝟏
(𝒂𝒓𝒄 𝒔𝒊𝒏 𝒙)′ =
√𝟏 − 𝒙²
𝟏
(𝒂𝒓𝒄 𝒄𝒐𝒔 𝒙)′ = −
√𝟏 − 𝒙²
𝟏
(𝒂𝒓𝒄 𝒕𝒈 𝒙)′ =
𝟏 + 𝒙²
𝟏
(𝐥𝐧 𝒇(𝒙))′ = . 𝒇′ (𝒙)
𝒇(𝒙)
etc…
Exemples :
1 3x − 1
1) f ( x) = 3 x 4 − 4 x ³ + 5 x ² − x+3 9) f ( x ) =
2 5x − 2
10) f ( x ) = 3 ( x − 1)²( x + 2)
5
2) f ( x ) = (9 − 7 x ²) 4
( x − 3)² 11) f ( x) = cos x + sin 3 x

3) f ( x ) =
2x − 1 12) f ( x) = sin 2 3 x
(2 x − 1)³
4) f ( x ) = 13) f ( x) = 3 x + ln( x ² − 2 x)
( x − 1)²
14) f ( x) = log 2 3x
5) f ( x ) = 2 x − 1
15) f ( x) = 4.e 3 x ² + 4
1
6) f ( x ) = tan 2 x
2x 16) f ( x) =
cos 2 x
7) f ( x ) = (5x − 1)(2 x + 3)(1 − x )
17) f ( x) = 5.3 x ² −3 x
8) f ( x ) = ( x − 1)(2 x − 1)

5.3 Equation de la tangente au graphe en a

Soit une fonction f et un point A=(a,f(a)) appartenant au graphe de la fonction f.
Déterminer l’équation de la tangente au point A, c’est déterminer l’équation de la droite

passant par le point (a,f(a)) et dont la pente vaut f’(a).
𝑦−𝑓(𝑎)
Et on obtient 𝑡 ≡ 𝑓 ′ (𝑎) =
𝑥−𝑎
ou 𝑡 ≡ 𝑦 − 𝑓(𝑎) = 𝑓 ′ (𝑎). (𝑥 − 𝑎)
Exemples :
5.4 Applications : recherche des minima et des maxima d’une

fonction
Utilisation : le signe de f’ permet de déterminer les intervalles de croissance et de
décroissance de la fonction ainsi que les abscisses des minima et des maxima de la fonction.
Si f est dérivable sur ]a,b[

f est croissante sur ]a,b[ ssi f’ est positive sur ]a,b[
f est décroissante sur ]a,b[ ssi f’ est négative sur ]a,b[
f est constante sur ]a,b[ ssi f’ est nulle sur ]a,b[
La fonction f admet un extremum local en x=a ssi f’(a)=0 et

f’(x) change de signe autour de a.

Exemples :

5.5 Problèmes d’optimisation

La détermination de valeurs critiques (ou extrêmes) trouve des applications dans beaucoup de
domaines de la vie courante où il faut maximiser ou minimiser des paramètres selon les
situations. Par exemple, maximiser des aires, des volumes, des profits ou minimiser des
distances, des coûts ou des temps.
Exemple :
Déterminer pour un volume donné les dimensions (hauteur et rayon) d’un cylindre pour
que la surface soit minimale.
Réaliser l’exercice si le volume = 450 cm³(volume d’une boîte à conserve moyenne)
a) On distingue dans l’énoncé les données des inconnues
On choisit des lettres pour les différentes inconnues (grandeur à optimiser et
autres variables) en prenant soin de bien les définir. On réalise un croquis en y
indiquant les données, les inconnues.
b) On écrit l’expression de la grandeur dont il faut rechercher le minimum ou le

maximum, en fonction des autres variables.
c) Si la fonction établie en b) fait intervenir plus d’une variable, il faut rechercher

dans l’énoncé les informations qui permettent de lier ces variables. Il faut écrire
la grandeur à optimiser en fonction d’une seule variable.

d) Déterminer la dérivée de cette fonction
e) Rechercher les racines de cette dérivée et retenir celles qui vérifient les conditions
de l’énoncé (maximum ou minimum ainsi que les contraintes éventuelles)
f) Vérifier que la fonction est bien minimisée (ou maximisée selon le cas du
problème) pour ces racines (Dresser un tableau de signes)
g) Ecrire une conclusion claire

Exercices
1) Un fermier dispose de 240 m de treillis et souhaite clôturer une portion rectangulaire d’un
champ qui jouxte un ruisseau, dont le cours est rectiligne sur le tronçon concerné. Il n’a donc
pas besoin de treillis de ce côté-là. Quelles sont les dimensions de la portion la plus grande
aire qu’il puisse fermer ?
2) Dans un projet de fabrication d’un bidon cylindrique destiné à contenir un litre d’huile, on
se demande quelles sont les dimensions qui réduiront au maximum la dépense en métal ?
3) Déterminer les dimensions d’une boîte rectangulaire sans couvercle pour que son volume
soit maximal. Cette boîte a été obtenue à l’aide d’une feuille de métal de 60 cm sur 28 cm
dont on a découpé 4 carrés de mêmes dimensions aux quatre coins et dont les bords ont été
rabattus.

5.6 Etude de la dérivée seconde et point d’inflexion

Définition :
La dérivée seconde d’une fonction f est la dérivée de la dérivée première de cette fonction
f, elle se note f "(x) et f "(x) = (f’(x))’.
La dérivée seconde nous renseigne sur la croissance de la dérivée f ’, càd sur la croissance
de la pente de la tangente à la courbe de la fonction f.
Exemples
a)
La pente des tangentes (si on augmente en abscisse) est de plus en plus grande, f ’(x) est
croissante, la dérivée seconde est positive, la concavité est tournée vers le haut.
b)
La pente des tangentes (si on augmente en abscisse) est de plus en plus petite, f ’(x) est
décroissante, la dérivée seconde est négative, la concavité est tournée vers le bas.

c)
La concavité de la fonction change

en x=1, le point d’abscisse 1 est
appelé point d’inflexion.
x 1
f "(x) - 0 +
f (x) ∩ pt inf ∪
d)
La dérivée seconde de la fonction est négative pour
des abscisses inférieures à 0 et positive pour des
abscisses plus grandes que 0. Le point d’abscisse 0
est un point d’inflexion à tangente horizontale (la
pente de la tangente en x=0 est nulle).
x 0
f "(x) - 0 +
e) On peut aussi avoir une courbe qui admet un point d’inflexion à tangente verticale, la
dérivée première ne change pas de signe mais la dérivée seconde change de signe. La
dérivée n’est pas définie en cette valeur d’abscisse.

En résumé
La dérivée seconde d’une fonction indique la croissance de la dérivée première et la
concavité de la fonction.
Si f "(x) > 0, f ’(x) est croissante, la concavité de f(x) est tournée vers le haut (∪).
Si f "(x) < 0, f ’(x) est décroissante, la concavité de f(x) est tournée vers le bas (∩).
Si la dérivée seconde change de signe, la fonction admet un point d’inflexion.

6. LES DIFFERENTIELLES
6.1 Différentielle d’une fonction f
Soit f une fonction dérivable en x1
df : différentielle
de la fonction f en
x1 pour un
accroissement ∆𝒙
𝑑𝑓
Le coefficient angulaire de t est 𝑓 ′ (𝑥1) et 𝑓 ′ (𝑥1 ) =
∆𝑥
⟹ 𝑑𝑓 = 𝑓 ′ (𝑥1 ). ∆𝑥
La différentielle de la fonction f en x1 est la fonction notée 𝑑𝑓𝑥1 définie par
𝑑𝑓𝑥1 : ∆𝑥 → 𝑓 ′ (𝑥1 ). ∆𝑥
Exemple : f(x) = x³+2x²-5x+3

Calculer 𝑑𝑓1 et 𝑑𝑓3 pour ∆𝑥 = 0.01
Lorsque ∆𝒙 est très petit, la différence ∆𝒇 − 𝒅𝒇 devient négligeable, 𝒅𝒇 est une très
bonne approximation de la variation de la fonction ∆𝒇
⟹ ∆𝑓 ≅ 𝑑𝑓
On calculera donc l’accroissement de la fonction f en x1 pour un accroissement ∆x
par ∆𝑓 = 𝑓 ′ (𝑥1 ). ∆𝑥

Exemples :
1) Soit f(x)=5x+x² x=2 et ∆x=0,001. Que vaut ∆f?
1ère façon : f(2) = 5.2 +2² =14 f(2,001)=5.2,001+(2,001)²=14,009

→ ∆𝑓 = 𝑓(2,001) − 𝑓(2) = 0,009
ème
2 façon : par les différentielles
∆𝑓 = 𝑓 ′ . ∆𝑥 = (5 + 2𝑥). ∆𝑥 = (5 + 2.2). 0,001 = 0,009
2) Soit une plaquette de base carrée de 12cm de côté et de 3cm d’épaisseur.

Déterminer approximativement la variation du volume lorsque le côté de la base subit
une augmentation de 1mm.
6.2 Calcul d’incertitude

Lorsque l’on mesure une grandeur G, on peut commettre une imprécision appelée
incertitude absolue et notée ∆𝐆.
Exemple : soit une grandeur G de 16cm pour laquelle une incertitude absolue de 1mm
est admise.
Cela signifie que la grandeur G s’exprime par 16± 0.1.
L’incertitude relative sur G est définie par
∆𝑮
𝜺𝑮 =
𝑮
6.2.1 Calcul d’incertitude sur une fonction à une variable
Soit x une grandeur mesurée et ∆x l’incertitude absolue sur cette mesure.

Soit y=f(x) une grandeur calculée en fonction de x, quelle sera l’incertitude absolue ∆𝑦 sur
le calcul de y ? A l’aide des différentielles on peut écrire
∆𝑦 = |𝑓′| . ∆𝑥
Exemple :
Une pièce pyramidale de base carrée de 15 cm de côté a une hauteur de 10cm.
Déterminer approximativement l’ incertitude relative admise sur le volume de la pièce
lorsque le côté de la base subit une augmentation de 1mm.

Solution :
b=15 ∆b=0,1 et h=10
𝑏². ℎ
𝑉(𝑏) =
3
Incertitude absolue approchée de V = dV
2. 𝑏. ℎ
𝑉 ′ (𝑏) =
3
2.10.15 15².10
∆𝑉 ≅ 𝑑𝑉 = | | . 0,1 =10 et 𝑉 = = 750
3 3
∆𝑉 10
𝜀𝑉 = = 750 = 0,0133 𝑜𝑢 1,33%
𝑉
6.2.2 Calcul d’ incertitude sur une fonction à plusieurs variables
Soit f une fonction dépendant de 3 variables x, y et z.

Mesures : 𝑥 ± ∆𝑥, 𝑦 ± ∆𝑦, 𝑧 ± ∆𝑧
Que vaut l’incertitude absolue ∆𝑓 sur le calcul de f ?
𝝏𝒇 𝝏𝒇 𝝏𝒇
∆𝒇 = | | ∆𝒙 + | | ∆𝒚 + | | ∆𝒛
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
𝜕𝑓
Où est la dérivée partielle de f par rapport à x (y et z étant considérées comme des
𝜕𝑥
constantes)
Exemple :
Les deux côtés d’un triangle rectangle mesurent 3 et 4 cm. Les mesures sont effectuées à
0,01 cm près. Quelle est l’incertitude sur le calcul de l’hypoténuse.
Soit a et b les deux côtés de l’angle droit et h l’hypoténuse.

ℎ = √𝑎² + 𝑏² = 5𝑐𝑚
𝜕(𝑎2 +𝑏2 )1/2 𝜕(𝑎2 +𝑏2 )1/2
∆ℎ = .∆𝑎 + . ∆𝑏
𝜕𝑎 𝜕𝑏
1 1
∆ℎ = (𝑎2 + 𝑏 2 )−1/2 . 2𝑎. ∆𝑎 + (𝑎2 + 𝑏 2 )−1/2 . 2𝑏. ∆𝑏
2 2
𝑎∆𝑎 𝑏∆𝑏
∆ℎ = +
√𝑎² + 𝑏² √𝑎² + 𝑏²
3.0,01 4.0,01
∆ℎ = + = 0,014 𝑐𝑚
√3² + 4² √3² + 4²

On obtient donc les résultats suivants
• Dans le cas où la fonction est obtenue comme soustraction ou addition de plusieurs

mesures, l’incertitude absolue de la fonction égale la somme des incertitudes
absolues des mesures.
𝑆𝑖 𝑓 = 𝑥 + 𝑦 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∆𝑓 = ∆𝑥 + ∆𝑦
• Dans le cas où la fonction est obtenue comme multiplication ou division de

plusieurs mesures, l’incertitude relative de la fonction est égale à la somme des
incertitudes relatives des mesures.
∆𝑓 ∆𝑥 ∆𝑦
𝑆𝑖 𝑓 = 𝑥. 𝑦 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 = +
𝑓 𝑥 𝑦
∆𝑓 ∆𝑥
Et en particulier 𝑠𝑖 𝑓 = 𝑥² 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 = 2.
𝑓 𝑥
𝜕𝑓 𝜕𝑓
En effet si 𝑓 = 𝑥. 𝑦 ∆𝑓 = 𝜕𝑥 . ∆𝑥 + 𝜕𝑦 . ∆𝑦
∆𝑓 = 𝑦. ∆𝑥 + 𝑥. ∆𝑦
∆𝑓 𝑦. ∆𝑥 + 𝑥. ∆𝑦
=
𝑓 𝑥. 𝑦
∆𝑓 ∆𝑥 ∆𝑦
= +
𝑓 𝑥 𝑦

CHAPITRE 7 : CALCUL INTEGRAL

1. INTEGRALES INDEFINIES
1.1 Primitive d’une fonction
Soit une fonction f à variable réelle x continue sur [a,b].

La fonction F est une primitive de f sur [a,b] ssi F’(x) = f(x)
𝑥4
Exemple : f(x) = x³ Une primitive de f(x) est 𝐹(𝑥) = 4
𝑥4
Une autre primitive de f(x) est 𝐹(𝑥) = +2
4
Si f admet une primitive F sur [a,b], alors f admet une infinité de primitives de la forme
F(x) + k avec k∈ ℛ
1.2 Intégrale indéfinie
L’intégrale indéfinie de la fonction f sur [a,b] est l’ensemble des primitives de f.

Cette intégrale est notée ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 et est donc une fonction de la variable x.
(∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥)′ = (𝐹(𝑥) + 𝑘)′ = 𝑓(𝑥) Calculer la primitive d’une fonction est donc
l’opération réciproque de celle qui consiste à dériver
une fonction.
1.3 Intégrales indéfinies élémentaires

1
1. ∫ 𝑑𝑥 = 𝑥 + 𝑘 7. ∫ 𝑑𝑥 = tan 𝑥 + 𝑘
𝑐𝑜𝑠²𝑥
2. ∫ 𝑐 𝑑𝑥 = 𝑐. 𝑥 + 𝑘 8. ∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑒 𝑥 + 𝑘
𝑥 𝑛+1
3. ∫ 𝑥 𝑛 𝑑𝑥 = + 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛 ≠ −1 𝑎𝑥
𝑛+1 9. ∫ 𝑎 𝑥 𝑑𝑥 = +𝑘
ln 𝑎
1
4. ∫ 𝑑𝑥 = ln|𝑥 | + 𝑘 1
𝑥
10. ∫ 𝑑𝑥 = 𝑎𝑟𝑐 sin 𝑥 + 𝑘
√ 1−𝑥²
5. ∫ sin 𝑥 𝑑𝑥 = − cos 𝑥 + 𝑘
1
11. ∫ 𝑑𝑥 = 𝑎𝑟𝑐 tan 𝑥 + 𝑘
1+𝑥²
6. ∫ cos 𝑥 𝑑𝑥 = sin 𝑥 + 𝑘
Chap 7: calcul intégral p1

1.4 Méthodes d’intégration

Chacune des techniques de méthodes d’intégration est à mettre en parallèle avec un principe
de calcul de dérivées.
1.4.1 Intégration par décomposition linéaire

′ ′
Fonction dérivée : (𝑎. 𝑓(𝑥) + 𝑏 . 𝑔(𝑥)) = 𝑎. (𝑓(𝑥)) + 𝑏. (𝑔(𝑥))′
Intégrale indéfinie : ∫(𝑎. 𝑓(𝑥) + 𝑏 . 𝑔(𝑥)) 𝑑𝑥 = 𝑎. ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + 𝑏. ∫ 𝑔(𝑥)𝑑𝑥
Ou l’intégrale indéfinie d’une somme est la somme des intégrales définies.
Exemples :
2
1) ∫ (3𝑥² + 𝑥) dx =
2) ∫(4 sin 𝑥 + 3 + 2𝑥) 𝑑𝑥 =
3𝑥
3) ∫ 3 𝑑𝑥 =
𝑥√
3𝑥²−5𝑥+3
4) ∫ 𝑑𝑥 =
2𝑥
1−𝑠𝑖𝑛²𝑥
5) ∫ 𝑑𝑥 =
cos 𝑥
3
6) ∫ 𝑥. √𝑥 4 𝑑𝑥 =
4𝑥+5
7) ∫ 3 𝑑𝑥 =
√𝑥
9𝑥 4 −16
8) ∫ 𝑑𝑥 =
3𝑥²+4
9) ∫(1 − 𝑥). (2𝑥 + 3) 𝑑𝑥 =
Chapitre 7 : Calcul intégral p2

1.4.2 Intégration par substitution ou changement de variable
Cette méthode est utilisée lorsque l’on a une composée de fonctions. Il s’agit de déterminer la
primitive d’une fonction qui se compose d’un produit où l’un des facteurs est la dérivée
de l’autre à une constante près.
Fonction dérivée : ((𝑔 ∘ 𝑓)(𝑥))′ = (𝑔(𝑓(𝑥)))′ = 𝑔′ (𝑓(𝑥)). 𝑓 ′ (𝑥)
Intégrale indéfinie : ∫ 𝑔′ (𝑓(𝑥)). 𝑓 ′ (𝑥)𝑑𝑥 = 𝑔(𝑓(𝑥)) + 𝑘
ou ∫ 𝒈(𝒇(𝒙)). 𝒇′ (𝒙)𝒅𝒙 = 𝑮(𝒇(𝒙)) + 𝒌 𝒐ù 𝑮 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒎𝒊𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒅𝒆 𝒈.
Exemples :
3
1) ∫ 4. 𝑥². 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 =
2) ∫ cos 3𝑥 𝑑𝑥 =
3) ∫(3𝑥 2 − 5𝑥 + 1)3 . (6𝑥 − 5) 𝑑𝑥 =
Voici les principales intégrales indéfinies de composées de fonctions
1) ∫ 𝑓(𝑥). 𝑓 ′ (𝑥)𝑑𝑥 = 𝐹(𝑥) + 𝑘
𝑓 ′ (𝑥)
2) ∫ 𝑑𝑥 = ln|𝑓(𝑥)| + 𝑘
𝑓(𝑥)
𝑓 𝑛+1 (𝑥)
3) ∫ 𝑓 𝑛 (𝑥). 𝑓 ′ (𝑥)𝑑𝑥 = +𝑘
𝑛+1
4) ∫ cos 𝑓(𝑥). 𝑓 ′ (𝑥)𝑑𝑥 = sin 𝑓(𝑥) + 𝑘
5) ∫ sin 𝑓(𝑥). 𝑓 ′ (𝑥)𝑑𝑥 = − cos 𝑓(𝑥) + 𝑘
𝑓 ′ (𝑥)
6) ∫ 𝑐𝑜𝑠²𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 = tan 𝑓(𝑥) + 𝑘
7) ∫ 𝑒 𝑓(𝑥) . 𝑓 ′ (𝑥)𝑑𝑥 = 𝑒 𝑓(𝑥) + 𝑘
𝑎𝑓(𝑥)
8) ∫ 𝑎 𝑓(𝑥) . 𝑓 ′ (𝑥)𝑑𝑥 = ln 𝑎
+𝑘

Hormis cette méthode d’intégration immédiate où un ajustement numérique est réalisé, pour
résoudre ce genre d’intégrale indéfinie, on peut également utiliser la méthode de substitution
ou de changement de variable. Cette méthode fait intervenir la notion de différentielle.
En effet, la notation vue pour les dérivées
𝑑𝑓
𝑓 ′ (𝑥) = 𝑑𝑥 peut s’écrire 𝑑𝑓 = 𝑓 ′ (𝑥) 𝑑𝑥 ; appelée différentielle de la fonction f.
Exemple : Prenons 𝑓(𝑥) = 3𝑥² + 5𝑥 et calculons sa différentielle.

𝑑𝑓 = (6𝑥 + 5) 𝑑𝑥 et on peut donc écrire
∫(6𝑥 + 5)𝑑𝑥 = 𝑓(𝑥) + 𝑘
Méthode
∫ 𝑔(𝑓(𝑥)). 𝑓 ′ (𝑥)𝑑𝑥 = 𝐺(𝑓(𝑥)) + 𝑘
On pose 𝑡 = 𝑓(𝑥)
𝑑𝑡 = 𝑓 ′ (𝑥). 𝑑𝑥
∫ 𝑔(𝑡)𝑑𝑡 = 𝐺(𝑡) + 𝑘
Exemples :
1) ∫ 𝑥. sin(5𝑥 2 − 2) 𝑑𝑥 = 𝐼 à 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟
Posons 𝑡 = 5𝑥 2 − 2
𝑑𝑡
𝑑𝑡 = 10𝑥. 𝑑𝑥 ⇔ 𝑥. 𝑑𝑥 = 10
𝑑𝑡 1 1
𝐼 = ∫ sin 𝑡 . 10 = ∫ sin 𝑡 𝑑𝑡 = − 10 cos 𝑡 + 𝑘
10
1
= − 10 cos(5𝑥 2 − 2) + 𝑘
sin 𝑥
2) ∫ tan 𝑥 𝑑𝑥 = ∫ cos 𝑥 𝑑𝑥 = 𝐼
Posons 𝑡 = cos 𝑥
𝑑𝑡 = − sin 𝑥 𝑑𝑥
1
Donc 𝐼 = − ∫ 𝑡 𝑑𝑡 = − ln|𝑡| + 𝑘 = − ln|cos 𝑥| + 𝑘
3𝑥
3) ∫ 𝑑𝑥
𝑥²+1
5𝑥
4) ∫ 𝑑𝑥
√ 4−𝑥²
5) ∫(2𝑥 + 1). (3𝑥 2 + 3𝑥 + 5)𝑑𝑥
6) ∫ √1 + sin 𝑥 . cos 𝑥 𝑑𝑥

Remarque :
Le calcul de certaines primitives se trouve très simplifié en effectuant un changement de

variables particulier. Voici quelques exemples.
1) ∫ √1 − 𝑥² 𝑑𝑥 = 𝐼 ?
La fonction √1 − 𝑥² n’est définie que sur [-1 ;1], intervalle qui correspond à l’image
de la fonction sin x.
On posera x = sin t
dx = cos t dt
Et donc 𝐼 = ∫ cos 𝑡. √1 − (sin 𝑡)² 𝑑𝑡 = ∫ cos 𝑡 . √𝑐𝑜𝑠² 𝑡 𝑑𝑡 = ∫ 𝑐𝑜𝑠²𝑡 𝑑𝑡

1+cos 2𝑡 1 1 1
=∫ 2 𝑑𝑡 = 2 ∫(1 + cos 2𝑡) 𝑑𝑡 = 2 (𝑡 + 2 𝑠𝑖𝑛2𝑡) + 𝑘
1
= 2 (𝑡 + sin 𝑡. cos 𝑡) + 𝑘
Il faut à présent écrire le résultat par rapport à la variable x.
𝑥 = sin 𝑡 ⟺ 𝑡 = 𝑎𝑟𝑐 sin 𝑥
et cos 𝑡 = √1 − 𝑠𝑖𝑛²𝑡 = √1 − 𝑥²
1
et donc ∫ √1 − 𝑥² 𝑑𝑥 = (𝑎𝑟𝑐 sin 𝑥 + 𝑥. √1 − 𝑥²) + 𝑘
2
2) ∫ 𝑥. √1 − 2𝑥 𝑑𝑥 = 𝐼
Posons 1 − 2𝑥 = 𝑡²
1−𝑡²
𝑥= et donc 𝑑𝑥 = −𝑡 𝑑𝑡
2
1−𝑡² 1 1 −𝑡 3 𝑡5
𝐼 = ∫( ) .t.(-t) dt = 2 ∫(−𝑡 2 + 𝑡 4 ) 𝑑𝑡 = .( + 5 ) +k
2 2 3
1 −√(1−2𝑥)3 √(1−2𝑥)5
= .( + )+k
2 3 5

1.4.3 Intégration par parties

′
Fonction dérivée : (𝑓(𝑥) . 𝑔(𝑥)) = 𝑓 ′ (𝑥). 𝑔(𝑥) + 𝑓(𝑥). 𝑔′ (𝑥)
′
Intégrale indéfinie : ∫(𝑓(𝑥). 𝑔(𝑥)) 𝑑𝑥 = ∫ 𝑓 ′ (𝑥). 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 + ∫ 𝑓(𝑥). 𝑔′ (𝑥)𝑑𝑥
𝑓(𝑥). 𝑔(𝑥) = ∫ 𝑓 ′ (𝑥). 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 + ∫ 𝑓(𝑥). 𝑔′ (𝑥)𝑑𝑥
Et donc ∫ 𝒇(𝒙). 𝒈′(𝒙)𝒅𝒙 = 𝒇(𝒙). 𝒈(𝒙) − ∫ 𝒇′(𝒙). 𝒈(𝒙)𝒅𝒙
Exemples :
1) ∫ 𝑥. ln 𝑥 𝑑𝑥 = 𝐼 ? ?
f(x) = f’(x)=
g’(x)= g(x)=
∫ 𝑥. ln 𝑥 𝑑𝑥 =
2) ∫ 𝑥. 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 =
3) ∫ ln 𝑥 𝑑𝑥 =
4) ∫ 𝑥. sin 𝑥 𝑑𝑥 =
5) ∫ 𝑥². 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 =

2. Intégrales définies
2.1 Définition
Soit une fonction f à variable réelle x continue dans [a;b].
Soit une subdivision de [a ;b] en n sous-intervalles de largeur ∆x= (b-a)/n et dont les bornes
sont les points xi.
Soient les points ci pris de façon aléatoire dans chacun des sous-intervalles.
L’intégrale définie de la fonction f sur [a ;b] est définie par
𝑛
lim ∑ 𝑓(𝑐𝑖 ). (𝑥𝑖 − 𝑥𝑖−1 )

𝑛→∞
𝑖=1
𝑏
Cette intégrale se note ∫ 𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥 . Elle donne un nombre qui peut
𝑎
être positif, négatif ou nul.
2.2 Interprétation géométrique :

y
f(x)
f(ci)
a b x
xi-1 xi
x0 x1 xn
x
Lorsque la fonction f est positive sur [a ;b], chaque terme de la somme représente l’aire d’un
rectangle de largeur ∆x et de hauteur f(ci).
Lorsque n est un nombre fini, la somme des surfaces des rectangles couvre
approximativement la surface S délimitée par la courbe de la fonction, l’axe des abscisses et
les droites d’équation x=a et x =b. Plus n est grand, plus cette approximation est bonne.
A la limite, lorsque n tend vers l’infini,
𝒃
l’intégrale définie ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 correspond à l’aire réelle de la surface S délimitée par la
courbe de la fonction, l’axe X et les droites d’équation x=a et x=b.

𝒃 𝒃
Si f est négative sur [a ;b], ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 est négative et l’aire S= − ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙.
y
y = f ( x)
a x
b
𝑏
Si f est positive et négative sur [a ;b], ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 peut être positive, négative ou nulle. Pour
déterminer l’aire réelle, il faut décomposer la surface initiale en déterminant les racines de la
fonction (dans le graphe ci-dessous ces racines sont r, s et t).
a b x
r s t
y=f(x)
𝑟 𝑠 𝑡 𝑏
𝐴𝑖𝑟𝑒 = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 − ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 − ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑎 𝑟 𝑠 𝑡
2.3 Propriétés :
𝑏 𝑎
1) ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − ∫𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑎
2) ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 0
𝑏 𝑐 𝑏
3) Si 𝑐 ∈ [𝑎, 𝑏], et si f est positive sur [a,b], ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑐 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
y
y = f ( x)
x
a b c
𝑏 𝑏
4) ∀ 𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝑠𝑖 𝑓(𝑥) ≤ 𝑔(𝑥) 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥

2.4 Lien entre intégrale définie et primitive
Soit f une fonction continue sur [a,b] et F une primitive de f sur [a,b]
𝑏
∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) = [𝐹(𝑥)]𝑏𝑎
𝑎
Exemples :
2
2 𝑥4 24 14 32 1 31
1) ∫1 𝑥³ 𝑑𝑥 = [ ] = ( ) − ( ) = − =
4 1 4 4 4 4 4
4 𝑥2
2) ∫2 (2𝑥 − ) 𝑑𝑥
2
2 𝑥
3) ∫0 𝑑𝑥
√𝑥²+1
𝜋
4) ∫0 𝑐𝑜𝑠³ 𝑥. sin 𝑥 𝑑𝑥
2
ln 2 2
5) ∫0 𝑥. 𝑒 𝑥 𝑑𝑥
𝜋
6) ∫02 𝑥. cos 𝑥 𝑑𝑥

2.5 Calcul d’aires

Considérons deux fonctions f et g continues dans l’intervalle  a, b  .
Supposons que x   a, b  , g ( x )  f ( x ) .
L’aire de la surface délimitée par y y = f ( x)
→le graphique de f et le graphique de g
→les droites x = a et x = b
est donnée par
𝑏 S
𝑆 = ∫𝑎 (𝑓(𝑥 ) − 𝑔(𝑥 ))𝑑𝑥 y = g( x)
x
a b
Cas où les graphiques se coupent dans l’intervalle  a, b 

Alors on sépare le calcul d’aire en deux nouveaux calculs d’aire
y A = A1 + A2
c b
A =  ( f ( x) − g ( x) )dx +  (g ( x) − f ( x))dx
a c
A1 y = g( x)
A2
b x
a c
y = f ( x)
Chapitre 7 : Calcul intégral p 10

Exemple 1
Calculer l’aire de la surface délimitée par

 la droite d  y = − x + 2
 la parabole P  y = x 2 − 4
Les abscisses des points d'intersection de
y la droite et de la parabole sont
y = x2 − 4
x2 − 4 = − x + 2
x2 + x − 6 = 0
x = −3 , x = 2
Dans l’intervalle −3, 2 , on a :

− x + 2  x2 − 4
S =  ( − x + 2 ) − ( x 2 − 4)  dx
2
−3
-3 2 x 2
=  (−x − x + 6 ) dx
2
−3
2
 1 1 
=  − x3 − x 2 + 6 x 
 3 2  −3
y = −x + 2
8  9  125
= − − 2 + 12 −  9 − − 18  =
3  2  6
Exemple 2
Calculer l’aire de la surface délimitée par les courbes y = x 2 et y = x.
Les abscisses des points d'intersection des deux

y courbes sont
y = x2
x2 = x
x 4 = x et x  0
x4 − x = 0
y= x x ( x 3 − 1) = 0
x = 0 , x =1
Dans l’intervalle 0, 1 , on a : x  x2
x
1
 2 3 x3 
( )
1
2 1 1
S= x − x 2 dx =  x 2 −  = − =
0 3 3 0 3 3 3

Équations de la forme : x = f ( y )
f est continue dans l'intervalle  c , d 

Il suffit d’intervertir les rôles de x et de y.
y x = g( y)
x = f ( y)
d
S
d
S =  ( f ( y ) − g ( y ) ) dy
x
c
Exemple
Calculer l’aire de la surface délimitée par les graphiques des fonctions d’équations :
2 y 2 = x + 4 et y 2 = x
y Bornes de l'intégrale :
x = 2 y 2 − 4 et x = y 2
2 2 y2 − 4 = y2
x = 2y2 − 4
x = y2 y2 = 4
x y = 2 et y = −2
-2
Dans l’intervalle −2, 2 , on a :
y2  2 y2 − 4
2
𝐴 = ∫ [(𝑦 2 ) − (2𝑦 2 − 4)]𝑑𝑦
−2
2 2
−𝑦³ −8 8 32
𝐴=∫ (−𝑦 2 + 4)𝑑𝑦 = [ + 4𝑦] = + 8 − ( − 8) =
−2 3 −2
3 3 3
Remarque
On peut utiliser la symétrie pour calculer plus simplement l’aire :
Exercices
Après avoir délimité graphiquement la surface S, calculer l’aire A de cette surface.

1) S est délimitée par 𝑃 ≡ 𝑦 = −0.5𝑥² + 𝑥 + 4 𝑒𝑡 𝑑 ≡ 𝑦 = 0.5𝑥 + 1
2) S est limitée par 𝑃 ≡ 𝑦 = 𝑥², 𝑃 ≡ 𝑦 = 0.5𝑥² 𝑒𝑡 𝑑 ≡ 𝑦 = 2𝑥

2.6 Calcul de volume de solides de révolution

Un solide de révolution est un volume engendré par la rotation d’une région du plan autour d’une
droite
y
y
x x
xi
Figure 1
Prenons un découpage de l'intervalle  a, b  et construisons sur chaque sous-intervalle un

rectangle. La rotation de ces rectangles autour de l’axe Ox engendre le solide de révolution
de la figure 2. Chaque rectangle engendre un cylindre de rayon de base f ( wi ) et de hauteur
(épaisseur) x i = x i − x i −1
Le volume de chaque cylindre est le produit de sa base par sa hauteur : Vi =   f ( wi ) . x i

2
 V =    f ( w ) . x i
2
La somme des volumes de ces cylindres est i i
i i
Le volume est donc

𝒃
𝟐
𝑽 = ∫ 𝝅. (𝒇(𝒙)) 𝒅𝒙
𝒂
Remarque
f ne doit pas être nécessairement positive.

Exemple 1
Calculer le volume engendré par la rotation autour de l’axe Ox de la région comprise entre la
courbe d’équation y = x 2 + 1 et les droites d'équations x = −1 et x = 1
y 1
y = x2 +1
𝑉 = ∫ 𝜋 (𝑥² + 1) ² 𝑑𝑥
−1
En utilisant la symétrie, on obtient :

1
𝑉 = 2. ∫ 𝜋. (𝑥² + 1)² 𝑑𝑥
0
1
x
= 2. 𝜋 ∫ (𝑥 4 + 2𝑥² + 1) 𝑑𝑥
0
1
𝑥5 𝑥³
= 2. 𝜋 [ + 2 + 𝑥]
5 3 0
1 2 56𝜋
= 2. 𝜋 [ + + 1] =
5 3 15
Exemple 2
Calculer le volume engendré par la rotation autour de l’axe Oy de la région comprise entre
l’axe Oy et les graphiques des fonctions d'équations y = x 3 , y = 1 et y = 8
y x=3 y
1
8 De y = x 3 , on déduit x = 3 y = y 3
8 1 2
𝑉 = ∫ 𝜋 (𝑦 3 ) 𝑑𝑦
1
8 2
= 𝜋 ∫ 𝑦 3 𝑑𝑦
1
5 8
𝑦3
= 𝜋. [ ]
5
3 1
3𝜋 5 3𝜋 3
= (83 − 1) = (8√64 − 1)
5 5

Considérons maintenant la révolution d’une région comprise entre deux courbes, autour de
l’axe Ox
Le solide de révolution résulte de la différence entre le solide engendré par la plus grande
région ( f (x) ) et celui engendré par la plus petite ( g (x) )
y
y = f ( x)
b b
y = g( x)
V =    f ( x) dx −   g ( x) dx
2 2
a a
a b
x
 
b
V =   f 2 ( x) − g 2 ( x) dx
a
b
En pratique : V =  (rayon exterieur) 2 − (rayon interieur) 2  .épaisseur
Exemple 3
Calculer le volume du solide de révolution engendré par la rotation autour de Ox de la région

délimitée par les fonctions d’équations x 2 = y − 2 et 2 y − x − 2 = 0 et par les droites
d'équations x = 0 et x = 1
Dans l’intervalle 0, 1 , on a
y
y = x +2
2
1
x2 + 2  x + 1
2
 2 1  
2
V =   ( x + 2 ) −  x + 1  dx
1 2
1
y= x +1 0
 2  
2
1 x2 
=    x 4 + 4 x 2 + 4 − − x − 1 dx
0
 4 
 
1
15
x =    x 4 + x 2 − x + 3  dx
0 
4
1
𝑥5 15 𝑥 3 𝑥2
= 𝜋. [ 5 + . − + 3𝑥]
4 3 2 0
1 15 1 79𝜋
= 𝜋. (5 + 12 − 2 + 3) = 20

CHAPITRE 2 : Le premier degré

Exercices
1) Résoudre les équations suivantes dans R
3 3𝑥−1 1
a) − (3 − 2𝑥) = +3
2 2
1
b) 𝑥(𝑥 + 2) + 2 = 𝑥 2 + 2 (𝑥 + 2)
c) (3𝑥 + 4)(4𝑥 − 1) − (7𝑥 − 2)(𝑥 + 1) = (5𝑥 − 3)(𝑥 − 2) + 1
Chapitre 2 : Premier degré : Exercices page 1

2𝑥−1 3𝑥−1 𝑥+3

d) − =
3 2 5
e) (2𝑥 + 3) + (3𝑥 − 1)2 = 13𝑥² + 10
2
f) (2x-3)(2x+4)=0
g) −2(4𝑥 − 5)(3𝑥 + 1)(−7𝑥 − 9) = 0
h) 3𝑥 = 0
1
i) 𝑥=0
5
j) 1789. (2𝑥 + 1) = 0
k) (-3x-7)³=0
l) 3(2𝑥 + 4)7 = 0
m) 𝑥² + 2𝑥 + 1 = 0
n) 𝑥² − 3𝑥 = 0
o) (x-3)(x+2)+x-3=0
p) (𝑥 + 3)(1 − 2𝑥) + (𝑥 + 2)(2𝑥 − 1) = 0
q) 4𝑥² − 5 = 0
r) 𝑥² + 5 = 0
s) 3𝑥² − 1 = 0
t) −9𝑥² − 16 = 0
3) Dans les formules suivantes, isole les lettres demandées
Formules Variables à isoler

e= v.t v,t
𝑣 = 𝑣0 + 𝑎𝑡 𝑡, 𝑣0
𝑙
𝑅 = 𝜌. 𝑆, 𝜌, 𝑙
𝑆
1 1 1
= + 𝑓, 𝑝, 𝑝′
𝑓 𝑝 𝑝′
1 1 1
= (𝑛 − 1) ( − ) 𝑛, 𝑅1 , 𝑅2
𝑓 𝑅1 𝑅2
𝑙
𝑇 = 2𝜋√ 𝑙
𝑔

5) Pour un étudiant, une place de cinéma coûte 5€, alors que le prix normal est de 7€. La
recette pour 80 personnes est de 510€. Combien y avait-il d’étudiants parmi ces 80
personnes ?
6) Le carbone à l’état naturel contient deux isotopes 12C et 13C dont les masses nucléidiques
respectives sont 12 et 13,0034. Quel est le pourcentage des deux isotopes dans un
échantillon de carbone dont la masse atomique est de 12,01112 ?

7) Deux minerais de manganèse non mélangés contiennent respectivement 40% et 25% de

manganèse. Combien de kg de chacun doit-on mélanger pour obtenir 100 kg d’un minerai
mélangé contenant 35% de manganèse ?
8) Vérifier que les points (1,2), (0,-3), (2,7), (0,0), (-1, -2) appartiennent au graphe de la
fonction y = 5x – 3.
9) Déterminer la racine, l’ordonnée à l’origine et la pente des droites suivantes :

a) 3x – 2y – 4 = 0
b) 3x + 4y + 12 = 0
c) 2x + 3y – 12 = 0
d) 4x - 5y + 20 = 0
10) Donner les équations des droites passant par

a) (2, 3) et (-1, 4)
b) (-7, -2) et (-2, -5)
c) (3, 3) et (3, 6)
11) Donner l’équation de la droite

a) de pente 3 et d’ordonnée à l’origine 2
b) passant par (3, 1) et parallèle à la droite passant par (3, -2) et (-6, 5)
c) passant par (-2, -4) et parallèle à la droite a ≡ 8x – 2y + 3 = 0
d) passant par (-3, 3) et d’ordonnée à l’origine 6
e) passant par (-3, 3) et dont la racine est 4
f) passant par (2, -4) et perpendiculaire à la droite 5x + 3y – 8 = 0
g) passant par (-1, -2) et perpendiculaire à la droite passant par (-2, 3) et (-5, -6)
12) Etant donnés A (7, 9), B (-5, -7) et C (12, -3) les sommets du triangle ABC, trouver
a) l’équation des trois côtés du triangle
b) l’équation de la médiane passant par A
c) l’équation de la hauteur passant par B
d) l’équation de la médiatrice de [AB]
e) l’équation de la droite passant par C et parallèle au côté AB
13) Soit la droite a ≡ 2mx + (m – 3)y + 1 = 0, calculer la ou les valeurs de m telles que :
a) le point (-1, 3) appartienne à la droite a
b) la droite a coupe l’axe des abscisses au point (-1, 0)
c) la droite a soit parallèle à l’axe des abscisses
d) la droite soit parallèle à la droite d’équation x + 2y + 5 = 0
e) la droite soit verticale
14) Pendant 6 heures, chaque jour, un technicien de laboratoire prépare pour analyse des
cultures de cellules. Avant de commencer la préparation des cultures, il assemble et vérifie
le matériel. Il y consacre une demi-heure. Le temps requis pour la préparation de chaque
culture est de ¼ heure.

Si x = nombre d’heures écoulées et y = nombre de cultures préparées, tracer le graphe de

cette fonction et donner la pente de la droite obtenue.
15) Trouver l’équation linéaire traduisant la relation entre le coût d’un billet d’avion et la
distance à parcourir sachant que le tarif est de 76 € pour un trajet de 200 km et de 100 €
pour un trajet de 350 km. Calculez le coût d’un trajet de 275 km. Combien de km peut-on
parcourir pour 524 € ?
16) Le tableau ci-dessous donne les valeurs d’une fonction linéaire. Trouvez une formule pour
déterminer W en fonction de R
R 6 9 12 15 18
W 20 25 30 35 40
17) Le graphe de la température en degrés Fahrenheit en fonction de la température en degrés

Celsius est une droite. Vous savez que 212°F et 100°C représentent tous les deux les points
d’ébullition de l’eau. De même, 32°F et 0°C représentent tous les deux le point de
congélation de l’eau.
a) Quelle est la pente du graphe ?
b) Quelle est l’équation de la droite ?
c) Utilisez l’équation pour trouver quelle température (en °F) correspond à 20°C.
d) Quelle température a le même nombre de degrés en degrés Celsius et en degrés
Fahrenheit ?
18) Résoudre algébriquement et graphiquement les systèmes suivants :

a. x + 2y = 54
3x – y = 1
b. y=1–x
2x + 3y = 0
c. 8x – 4y = 16
2x – y = 0
d. 3x = 9
x – 5y = 8
e. x + 4y = 12
x – 4y = 12
19) Résoudre les systèmes suivants :
a. 3x + 2y = 2
5x + 6y = 4
b. 2x + 3y = 3
5x – 9y = -4
c. x + ay = b
2x – by = a
d. 3x – 1 = 2(x + 3)
2x + 3y + 2 = 0
𝑥+𝑦 2𝑥−𝑦 13
e. 2
- 3 = 6
2𝑥+𝑦 𝑥−𝑦 15
− =
2 4 4

20) Les côtés d’un triangle ont pour équation :

ax+y–3=0
bx–4y–8=0
c  3 x + 8 y – 24 = 0
a) Déterminer les coordonnées des sommets du triangle.
b) Déterminer l’équation de la hauteur du triangle au départ du côté a.
21) Lors de la dernière olympiade mathématique, 30 questions étaient posées aux participants.
Une bonne réponse rapportait 4 points mais une mauvaise enlevait 1 point ; par contre
l’absence de réponse ne faisait gagner ni perdre. Jacqueline a répondu à 25 questions et a
obtenu 85 points. Combien de bonnes réponses a-t-elle trouvées ? Bernard a répondu à 25
questions et a obtenu 0 point. Combien de fois s’est-il trompé ?
22) Les produits pharmaceutiques doivent préciser les dosages recommandés aux adultes et
aux enfants. Les deux formules permettant de transformer un dosage adulte en un dosage
1
enfant sont d’une part la règle de Cowling : y = (t + 1). a et la règle de Friend : y =
24
2
. t. a dans lesquelles a est la dose pour adultes (en mg) et t l’âge de l’enfant (en années).
25
a) Si a=100, représenter les deux fonctions sur le même graphique pour 0 ≤ 𝑡 ≤ 12.
b) Pour quel âge les deux formules donneront-elles le même dosage ? (rép en jours)
23) Si on agrandit un champ en augmentant sa longueur de 10 m et sa largeur de 5 m, on

accroit sa surface de 1050 m². Par contre, si on diminue sa longueur de 5 m et sa largeur de
10 m, sa surface est diminuée de 1050 m². Quelles sont les dimensions initiales du champ ?
24) Pour fêter l’inauguration du nouveau hall des sports, le comité du club d’athlétisme décide
d’organiser une marche de nuit de 20 km. Le graphique ci-dessous représente la position
de 4 marcheurs entre minuit et 5 heures du matin.
a. En observant le graphique et en supposant que chaque personne marche à une
vitesse constante, répondre aux questions suivantes :
- Quelle est la vitesse de chaque marcheur ?
- Quelle est l’heure de départ et l’heure d’arrivée de chaque marcheur ?
b. Déterminer l’expression algébrique de chaque fonction.

20 −
−
2
15
−
−
2
10 −
−
2
5 −
−
2
   
12 22 32 42
25) Lorsque l’air sec s’élève, il se dilate et refroidit. Si la température au sol est de 20 ° C et la
température à 1 km du sol est de 10° C, cherchez l’expression de la température en
fonction de la hauteur sous l’hypothèse qu’il s’agit d’une fonction linéaire.
a) Que représente la pente de cette droite (valeur + signification)?
b) A quelle hauteur fera-t-il 0° C ?
26) (Dans une population piscicole, il est possible de prévoir le nombre moyen (R) de
géniteurs qui seront présents dans un an en fonction du nombre moyen de géniteurs
a.S
présents actuellement dans la population (S) en utilisant la relation R = S+b.
Déterminer les valeurs de a et b en tenant compte des relevés suivants
Année 2010 2011 2012
Géniteurs 40.000 60.000 72.000
Prévoir le nombre moyen de géniteurs pour l’année 2013).
27) Résoudre les systèmes suivants :

a. x+y+z=3
2x + y – z = -6
3x – y + z = 11
b. 4x +4y – 3z = 3
2x +3y +2z = -4
3x – y + 4z = 4
c. 3x + y + 4z = 6
2x – 3y – 5z = 2
3x – 4y + 3z = 8

2x + 3y - 4z = 1
d. 3x - y - 2z = 4

4x - 7y - 6z = -7

2x − 3y + 2z = 14
e. 
4x + 4y - 3z = 6
3x + 2y - 3z = -2

f. 3x + 5y + 2z = 1

x + 2y + 4z = 2
4x + 3y + z = 4

28) Résoudre les inéquations suivantes dans ℝ.
𝑥+1
a) −2 − 3𝑥 ≥ 2 g) ≤2
6−𝑥 𝑥+3
b) 5 ≥ 𝑥−5
3 h) >4
2𝑥+5 3𝑥+5
c) <1 3 1
3 i) ≥ 𝑥−3
2−3𝑥 5𝑥+1
d) −2 ≤ ≤2 2𝑥 𝑥
5 j) < 𝑥+2
(𝑥+2)(3−𝑥) 2𝑥−1
e) (𝑥+1)
≤0
(2𝑥+1)2 (𝑥−1)
f) ≥0
𝑥(𝑥 2 −1)
29) Résoudre les inéquations suivantes dans ℝ
a. 3x + 4 > 5x + 2
b. 2x – 8 < 7x + 12
c. x – 4 > -2x + 5
d. 4 + 3x < 2x + 24
e. x – 2 ≤ 0
x+3≥4
f. 2x – 6 < 12
4x + 4 ≤ 24 + 9x
𝑥−1 2𝑥+1 𝑥−1
g. − 5 < 3𝑥 −
3 2
3𝑥−2 𝑥+2 1−2𝑥
– 3 > 5 − 1
4
h. -5 ≤ (3x – 2)/10 ≤ 2
30) Résoudre graphiquement x + 2 y  8

5x - 2y + 10  0 3)  y  x
1)  
4x + 3y + 12  0 x  5

 x + y  10
 5y + 2x - 10  0
2)  y  x 
4) x + y  0
 x + 2y  2
 5 − x  0


31) Les températures lues sur les échelles Fahrenheit et Celsius sont liées par la formule C =
5/9 (F - 32) où C représente la température en degrés Celsius et F la température en degrés
Farenheit.
a) Dessinez le graphe de cette relation.
b) Quelle est la pente de ce graphique ? Que représente-t-elle ?
c) Quel est l’intersection avec l’axe des Y, quelle est la signification de ce
nombre ?
d) A quelle température, les 2 échelles ont- elles la même valeur ?
e) Vérifier graphiquement votre réponse.
f) Quelles sont les valeurs de F comprises entre 0°C et 100 °C ?
32) Pour l’installation d’un laboratoire, le directeur d’une école technique achète 20
instruments de mesure de 2 types différents de prix unitaires respectifs 44,62€ et 52,05€.
Sachant qu’il dispose d’un budget de 992€, calculer le nombre maximal de pièces de
52,05€ qu’il peut acheter.
33) Les températures lues sur les échelles Fahrenheit et Celsius sont liées par la formule
5
C= (F − 32). Quelles valeurs de F correspondent aux valeurs de C telles que
9
30 ≤ C ≤ 40?
34) En électricité, la loi d’Ohm énonce que , si R est la résistance d’un objet (en ohms), U la
différence de potentiel à travers l’objet (en volts) et I l’intensité du courant qui le traverse
U
(en ampères) alors R = I . Si la tension est de 110V, quelles seront les valeurs de la
résistance qui donneront un courant ne dépassant pas 10A ?
35) Une entreprise pharmaceutique fabrique deux types d’articles A1 et A2 qu’elle vend à des
grossistes avec un bénéfice respectif de 4€ et 5€.
La production nécessite l’utilisation, dans un ordre quelconque de trois machines pendant
les temps suivants
Machine 1 20min pour A1 et 30 min pour A2
Machine 2 50 min pour chaque
Machine 3 10 min pour A1 et 40 min pour A2
Les machines sont disponibles à raison de 300 h pour la machine 1
500 h pour la machine 2
200 h pour la machine 3
Déterminer graphiquement le nombre d’articles de chaque type qu’il faut produire pour
réaliser un bénéfice maximal. Calculer ce bénéfice.

CHAPITRE 3 : Le second degré

Exercices
1. Résoudre les équations suivantes :

a. 4x2 – 5x = 0
b. x2 – 4x + 3 = 0
c. 4x2 + 20x + 20 = 0
d. 10ax2 + (15 – 8a²) x – 12a = 0
e. 9x4 – 10 x2 + 1 = 0
f. 4y2 = 16 y
g. (x – 3)(x – 2) = (x – 3)(x + 1)
h. 3x(x + 2) = 5x (x + 3) – 7x(2x – 1)
i. (t + 3)2 – 12(t + 3) + 36 = 0
j. y + 6y2 = 1
k. (2v -1)2 – (3v + 1)(2v – 1) = 2v – 1
l. x4 – 5x2 + 6 = 0
m. t4 + 15 = 8t2
n. x6 = 2 – x3
o. (x4 – 2x2 + 1)(x10 + 5x5 +6) = 0
p. x(x2 + 1)(3 – x)2(x2 – x – 3)(x2 – 7) = 0
q. (2x – 5)2 – (4x + 7)2 = 0
a) 8x² + 2 x − 3 = 0 r) (x − 1)(. 3 − 5 x )(. x² − 1)(. x² + x + 7 ) = 0

b) 2 x² − 7 x + 3 = 0
c) 12 x − 9 − 4 x ² = 0 s) x.(x ² + 1)(
. 3 − x ) .(x ² − x − 3)(
2
. x² − 7) = 0
d) 3 + 4 x² − 5x = 0
3 + 3x − 3x ² = 0
e)
2 x² − 4 x = 3
t) (x² − x − 6)(. x² − 1)(. x² + x + 1) = 0
f)
g) x² + 4 = 0
3x ² − 9 = 0 1
h) u) x + =2
i) 4z² + 9 = 0 x
j) 4 x² − 6 x = 7 − 6 x v) x + 2 =
4
+3
k) x ² + 2 x. 2 + 2 = 0 x+2
l) 3x² −  = 0 x + 4 x +1
w) =
m) 3x² = 6 x x−2 2
n) (x − 4)² + (x − 3)² = (x − 2)(3x − 16 ) x)
2
−
3
=1
x +1 x + 2
o) (5 x − 3)(x − 5) = (2 x + 5)² + 90 y)
3x + 5 4 x + 7
=
p) 26 − 3x.( x + 1) = (5 − 2 x )( x + 3) 2x + 1 x −1
(x − 1)² − (x − 2)² = x² + 2 x − 5 x² − 2 x + 9
q) z) =2
2 3 6 3x ² + 2 x + 4
x−2 x+2 10 x
aa) − =
x + 3 x − 3 9 − x²
Chapitre 3 : Second degré –exercices page 1
x x 2 x − 2 x −1 4
bb) + = dd) + =
x + 1 x − 1 x² − 1 x − 1 x − 3 x² − 4 x + 3
2x + 1 x − 1 5
cc) − =
x + 2 x + 3 x² + 5x + 6
3. Factoriser les expressions suivantes :

a. 6x2 – 11x + 3
b. 4x2 + 7x +3
c. 4y2 – 20y + 25
d. x2 – 10x + 21
e. 2x2 + 100x + 50
f. 5x2 – 125
4. Dessiner rapidement le graphe cartésien des fonctions suivantes :

a. f(x) = x2 – 4
b. f(x) = -4x2 + 4x -1
c. f(x) = x2 + x + 1
d. f(x) = -x2 + 2x + 3
e. f(x) = -1 –x2
5. Résoudre les inéquations suivantes :

a. 25 x2 ≤ 49
b. x2 – x/2 > x + 1
c. x2 – 7x + 12 ≥ 0
d. (x2 + 3x + 5)(x2 – 1) ≥ 0
e. (x2 + x + 1)x > 0
−5𝑥(𝑥−2)
f. 25−𝑥 2 < 0
2𝑥 (25𝑥 2 −16)
g. (4𝑥 2−1)(−𝑥 2+6𝑥−9) ≤ 0
𝑥−1 −𝑥(𝑥 2 + 1)
h. 𝑥 2 + 𝑥−6 ≤ 0 ≤ 𝑥 2 − 2𝑥−3
6. Pour quelles valeurs de k réelles

a. 3x2 – 2x + k a-t-il deux racines distinctes ?
b. 2kx2 + x – 3 a-t-il une racine ?
7. Parmi les paraboles y = 2x2 + kx + 1, déterminez celle qui a un sommet dont

l’abscisse est -2.
8. Parmi les paraboles y = x2 + kx +p, déterminez celle qui a un sommet de coordonnées

(-2, 5).
9. Parmi les paraboles y = ax2 + bx + c, déterminez celle qui comprend les points
a) (-1, 0), (0, -1) et (2, 0).
b) (1,0), (0,-2) et (-2,1)

10. Pour les 12 mois de l’année 2000, l’avoir d’une société, exprimé en millions d’€, est
donné par la formule 𝑓(𝑡) = 𝑡 2 − 6𝑡 + 8, l’unité de temps étant le mois (t=0 = 1er
janvier, t=1 = 1er février)
a. Quand l’avoir de la société est-il positif ?
b. Quand la société a-t-elle contracté le plus de dettes ?
c. A quelle date s’est-elle trouvée la plus endettée ? De quelle somme ?
11. Lorsqu’une balle est jetée en l’air du haut d’un immeuble de 40 m de haut avec une
vitesse initiale de 5 m/s, sa hauteur au-dessus du sol après t secondes est donnée par
ℎ(𝑡) = 40 + 5𝑡 − 5𝑡 2 .
Pendant combien de temps la balle sera-t-elle à plus de 10 m du sol ?
12. Un canon placé sur une colline à 600 mètres d’altitude tire à sa distance maximum.
L’équation du mouvement est y = -0,000106 x2 + x + 600. Calculez la portée
(distance de tir) et la hauteur maximum atteinte par l’obus.
13. Un verger compte, en ce moment, 20 arbres par hectare. Le rendement moyen est de
300 oranges par arbre. On estime que, pour chaque arbre supplémentaire par hectare,
le rendement moyen par arbre diminuera de 10 oranges. Combien d'arbres par hectare,
donneront la plus grande production d'oranges?
14. Jeanne rêve d'acheter la collection des CD de son chanteur favori. Chaque CD coûte le
même prix et le prix total est de 360€. Si chaque disque coûtait 2€ de plus, elle serait
privée de deux CD pour la même somme. Combien de CD comporte la collection?
15. Un horticulteur souhaite clôturer sur un terrain un parterre

divisé en 4 parcelles de même superficie.
a) Exprimer la longueur totale de la clôture
en fonction de x et de w. x
b) S'il dispose de 600 mètres de clôture,
exprimer w en fonction de x et déterminer
les dimensions du parterre de superficie w
maximale.
16. Les bonds des animaux sauteurs ont typiquement des trajectoires paraboliques. La
longueur du saut est de 2,7 m, et la hauteur maximale au-dessus du sol est 0,9 m.
Donner une équation de la trajectoire du saut de la grenouille.
17. Le taux de croissance y (en kg par mois) d’un petit enfant est lié à sa masse x (en kg)
par la formule : 𝑦 = 𝑐. 𝑥. (9,45 − 𝑥)𝑜ù 𝑐 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑡 0 < 𝑥 <
9,45.
A quelle masse correspond le taux de croissance maximale ?
18. Un terrain rectangulaire de 26 m sur 30 m est entouré d’un trottoir de largeur

constante. Si l’aire du trottoir est 240 m², quelle est sa largeur ?

19. On veut construire un tonneau à essence cylindrique fermé de 4m de hauteur, tel que
son aire totale soit de 10 𝜋 𝑚². Calculer le diamètre du tonneau.
20. Un troupeau de cerfs a été introduit dans une région déterminée. Après une croissance
rapide, ce troupeau diminue suite à la baisse de ressources en nourriture. Sachant que
le nombre N de cerfs après t années est donné par
𝑁(𝑡) = −𝑡 4 + 21𝑡 2 + 100,
Déterminer si ce troupeau va s’éteindre ou pas. Si oui, dans combien d’années ?
21. Un portail a la forme d’un arc parabolique de 2,7 m de haut en son centre et de 1,8 m
de large à sa base.
a) Donner une équation relative à ce portail.
b) Si une remorque chargée dont la hauteur est de 2,4 m doit passer sous ce
portail, déterminer sa largeur maximale.
22. Quelle peuvent être les dimensions d’une cuve en verre fermée ayant deux de ses côtés
latéraux carrés et une surface totale de 40 m² sachant qu’elle doit contenir 16 m³d’eau.

CHAPITRE 4 : Trigonométrie
Exercices
1. Vérifier le tableau :
 40° 21°12’ 34°48’34’’ - 612°15’25’’ 5/6 rad 2,736 rad
sin  0.643 0.362 0.571 0.952 0.5 0.395
cos  0.766 0.932 0.821 - 0.305 - 0.866 - 0.919
tg  0.839 0.388 0.695 - 3.125 - 0.577 - 0.429
2. Unités d’angle
Convertir en degrés : π/3 rad π/2 rad 5π/6 rad 5π/9 rad 5π/36 rad
Convertir en radians 45° 120° 30° 40° 125°
3. Exprimer, en fonction de R, le périmètre de la figure :

2 rad
4. Exprimez les angles suivants en radians

a. 30 °
b. 135 °
c. 25 °30’
d. 42 ° 24’35 ‘’
5. Exprimez les angles suivants en degrés

e. /3 radian
f. 5/9 radian
g. 2/5 radian
h. 4/3 radian
6. Trouvez le quadrant dans lequel chaque angle a son côté terminal et donnez le signe du
sinus, du cosinus et de la tangente de ces angles
i. 125 ° m. 750 °
j. 75° n. –75 °
k. –250 °
l. 320 °
7. Calculer (en utilisant la règle fondamentale):

1) cos  sachant que sin = 4/5 et que  est un angle du second quadrant.
Chapitre 4 : Trigonométrie –exercices page 1

2) sin et cos sachant que tg = 3 et que  est un angle du troisième quadrant.
8. Calcule les nombres trigonométriques suivants (en les exprimant en fonction d'un nombre
trigonométrique d'un angle du premier quadrant).
a) cos 135° 2
b) sin (-60°) k) tan
3
c) sin 150° 5
d) tan 240° l) cos (- )
6
e) cos(-300°)
f) tan (-45°) 3
m) sin
g) cos 300° 2
h) tan 150° 7
n) sin
i) sin (-240°) 6
5 7
j) sin o) cos
4 3
9. Réduire au premier quadrant et simplifier:

sin( + a).tg ( − a)
1)
tg (−a)
.tg (a −  )
1
cos(− a ) 2
2)
sin(3 − a )
10. Trouvez la valeur des fonctions trigonométriques inverses suivantes
a. Exprimez la réponse en radians
1. arc sin 0 6. arc cos (- √2 /2)
2. arc cos –1 7. arc cos (-1/2)
3. arc tg 3 8. arc tg (1/√3 )
4. arc cos 0
5. arc sin –1
b. Exprimez la réponse en degrés

1. arc sin 0,33 4. arc cos(-0,45)
2. arc cos 0,40 5. arc tg (-1,44)
3. arc tg 1,5 6. arc sin (-0,64)
11. Résoudre le triangle ABC si

a. c = 25, 𝐴̂ = 35 °, 𝐵̂ = 68 °
b. c = 628, b = 480, 𝐶̂ = 55 ° 10’
c. a = 132, b = 224, 𝐶̂ = 28 ° 40’
d. a = 30,3, b = 40,4, c = 62,6
12. Soit ABC un triangle rectangle en A tel que ǀABǀ = 3 et ABC = 30°. Calculer ǀBCǀ et ǀACǀ.

13. Le trapèze rectangle ABCD ci-contre est tel que :ǀABǀ = 5 cm, ǀACǀ = 4 cm et CDB = 60°.
Calculer le périmètre et l’aire de ce trapèze.
A B
C D
14. Deux forces de 17,5 N et 22,5 N appliquées à un corps font entre elles un angle de 50°10’.
Trouvez l’intensité de la résultante et l’angle que celle-ci fait avec la plus grande des
forces.
Sol. :36,27 N ; 21,79°
15. Calculez la surface totale de la toiture de cette maison.

L’inclinaison du toit est égale à 52°
Sol. 259,84 m²
10 m 16 m
ˆ B
16. Calculer les longueurs ǀABǀ, ǀBCǀ, ǀBDǀ et les angles A, ˆ
ˆ et C
Sol. ǀAB ǀ= 6,36 ; ǀBCǀ = 13,58 ; ǀBDǀ = 11,81
A ˆ ˆ ˆ
A=73°; B=76°; C=41°
B
12
31°
18
49° C
D 18
17. Les diagonales d’un losange mesurent respectivement 15 et 20 cm. Calculez l ‘amplitude
des angles et la longueur des côtés du losange.
18. Dans un triangle isocèle, on a les renseignements suivants :

Calculez la longueur de la base et la hauteur h 5
Sol. B = 8,66 ; h = 2,5 30° h

19. Un soudeur doit confectionner une plaque suivant le schéma suivant :
ADM=31°
A B
BCP=60°
D C ǀAMǀ=ǀMPǀ= 30 cm
M P
a. Calculez la valeur de ǀADǀ, ǀDMǀ, ǀPCǀ, ǀBCǀ.

b. Calculez l’aire de la plaque.
20. Une tour est protégée par un large fossé. En se situant en A, l’angle MAN vaut 42°. En
reculant de 10 m (en B), l’angle MBN vaut 27°. Les
triangles AMN et BMN sont rectangles en M.
Calculer la hauteur de la tour.
21. Les deux cercles C et C’ de centre O ont pour rayon respectif R et R’ (R’<R).
On choisit deux points distincts A et B sur le cercle C.
Pour aller de A à B, deux trajets sont possibles :
• T1 : de A à B sur le cercle C
• T2 : de A à A’, puis de A’ à B’ sur C’ et enfin de
B’ à B
a) Si R = 15 cm, R’ = 5 cm, et α = 1 rad, lequel de ces
deux trajets est le plus court ?
b) Meme question si R = 30 cm, R’ = 25 cm, et α = 3 rad
c) Trouver une condition sur α pour que, quels que soient R et R’,
i. T1 = T2
ii. T2 > T1
22. Calculer la hauteur de la tour Eiffel sur base des données

suivantes :
74,24 m
124,90 m 120 m

23. Résous les équations trigonométriques suivantes

I) Sans calculatrice
1 1
a) tan x = 3 b) cos x = − c) sin x =
2 2
d) tan x = −1 e) sin x = −1 f) sin x = 1.2
g) cos x= 1
II) a) cos x = −0.6 b) tan x = −1.2 c) sin x = −0.4

d) tan x = −2.57 e) sin x = 0.57 f) cot an x = 0.2

a. 2 sin x – 1 = 0
b. (tg x – 1)(4 sin2x – 3) = 0
c. sin2x + sin x – 2 = 0
d. 3 cos2x = sin²x
e. (cos x – 1)² = 9 sin2x
f. 2 sin32x – sin2x = 0
g. 2 cos 2x - √3 = 0
25. Résoudre les équations trigonométriques :
1) sin x = sin 10° 8) cos² x - sin² x = cos x
2) sin 4x = - 3 / 2 9) 3tg² x + 7 = 4/cos²x !CE

10) cos x - 2 sin² x + 2 = 0
3) cos 2x = -1
11) sin x= 3. cos x
4) sin(2x/3) = ½
12) sin 3x = cos 2x
5) tan x=0 ! CE
13) sin 3x = - cos 2x
6) tan 2x = -1 !CE
7) 2 sin² x - 3 sinx - 2 = 0

Exercices supplémentaires (avec solutions)
3 1
1. Déterminer la valeur de a sachant que : sin a = et cos a = − Rép. : a=120°
2 2
2. Déterminer la valeur de a en radians avec une précision de 10-2 sachant que :
cos a = −0, 25 et a   − ;0 Rép. : a=4,46 rad
3. Sur une route un panneau indique une montée de 5%, c.-à-d. que pour une distance
horizontale de 100 mètres, on monte de 5mètres. Quel est l'angle de la route avec la
direction horizontale ? Rép. : 2,86°
4. Un avion vole à 170 m/s vers le nord-est, dans une direction faisant un angle de 52° avec
la direction de l'est. Le vent souffle à 30 m/s vers le nord-ouest, faisant un angle de 20°
avec la direction du nord. Quelle est la vitesse de l'avion par rapport à la terre, et quel
angle  y a t-il entre le déplacement de l'avion et la direction de l'est ? (calculer de 2
façons) Rép. : v = 187,6 m/s ;
 = 59.8°
5. Dans un triangle ABC, nous mesurons la distance c = ǀABǀ =118 mètres, et les angles A et
B sont de 63° et 55°. Quelle est la distance b = ǀAC ǀ? Rép. : 109,47m°
6. La cathédrale de Strasbourg mesure 142 m de haut. L’appareil photo est muni d’un
objectif dont l’angle d’ouverture est 42°. Calculer la distance minimale ǀOHǀ pour que la
cathédrale apparaisse entièrement dans l’objectif. Rép. : ǀOHǀ = 157,7 m
7. Résoudre:

    + n
1°) cos  3x +  = cos  x +  Rép. : x =  24
 4  3
 −7 + n 
 48 2
 
+n
2°) cos ( 2 x ) = sin ( 3 x ) 
Rép. : x = 10 5

 + n2
 2
26,57 + n360
3°) cos x = 2sin x Rép. : x = 
153, 4 + n360

CHAPITRE 5 : Fonctions exponentielles et

logarithmes - Exercices
1) Résoudre dans R
2
2 −𝑥 +1 5
1) ( ) = √81
6
2
4 1 −𝑥
2) √8𝑥−1 = ( )
64
𝑥²−2𝑥+1
3) 7 =0
4) 5𝑥²−2𝑥+1 = 25
5) 4𝑥²−3𝑥+1 = −16
6) −(3)−4𝑥+2 = −27
7) 𝑒 2𝑥+5 = 1
8) 43𝑥−1 = 1
9) 52𝑥−1 = −25
10) 9𝑥 − 30. 3𝑥 + 81 = 0
11) 3𝑥 − 3. 3−𝑥 = 2
12) 2𝑥+3 + 4𝑥+1 = 320
13) 2. 𝑒 −2𝑥 − 5. 𝑒 −𝑥 + 3 = 0
2) Calculer sans calculatrice

a. log 7 49 = e. log 8 2 =
1
b. log 6 6 = f. log 9 3 =
c. log 4 1 = g log 1 5 =
5
d. log 1 =
3) Calculer sans calculatrice

a. log3 81= e. log2 16=
b. log5 1/625 = f. log25 5 =
c. log10 10 = g. log21/4 =
d. log9 27 =
4) Evaluer x sachant que

a. x = log5125 f. logx243 = 5
b. x = log100,001 g. logx1/16 = -2
c. x = log82 h. log6x = 2
d. x = log21/16 i. logax = 0
e. x = log1/232
Chapitre 5 : Fonctions exponentielles et logarithmes–exercices page 1

5) Exprimer les logarithmes des expressions suivantes en termes des logarithmes de ses
composantes
a. log PQ/R
b. log P2 3√𝑄
𝑃 𝑄3
c. log √𝑆 𝑅1/2
d. log (a2 √𝑏 )/c
3
e. log (a √𝑏 2 )/c
3
f. log (2 a√𝑏)/ √𝑐
6) Evaluer (sans calculatrice)

a. log (10000/100)
b. log 1002
c. log (10).(1000)
d. 2 log2 + 2 log5
3
e. ln 7/3 et ln √21 sachant que ln 3 = 1,1 et ln 7 = 1,95
f. log 0,001
g. ln e3
h. log 1
i. log5125
7) Vérifier en utilisant la calculatrice pour calculer:
x 21,37 0,0545 0,00359 2,5549 35000 0,0084 0,00030096 0,000012946

log x 1,3298 -1,2636 -2,4449 0,4074 4,5441 -2,0757 -3,5215 -4,8879
ln x 3,0620 -2,9096 -5,6296 0,9380 10,4631 -4,7795 -8,1085 -11,2547
log x 2,0701 -5,00333 -6,30687 4,20001 2,0404

x 1,1752E+02 9,9236E-06 4,9332E-07 1,5849E+04 1,0975E+02
ln x 2,0701 -5,00333 -6,30687 4,20001 2,0404

x 7,9256E+00 6,7155E-03 1,8237E-03 6,6687E+01 7,6937E+00
8) Sachant que log a = 1,2 , log b = 2,8 et log c = 2,3 et log 2 = 0,3, calculer :(arrondir à 2
décimales)
 a² b   2a b 
a) log 
 c) log  
 c   c³ 
ab² a 
b) log 3 d) log 3 b² 
c c 
9) Résoudre les équations suivantes:
a. log(x-2) + log (x+3) = 2

b. log(3-x) + log(-x-6) = 1
c. 8 log³x - 9 log²x + logx = 0
d. log4x - 34 log²x + 225 = 0
e. log 2 (2x) + log 4 x = 1,5
f. log 3 (x+2) + 1= log 3 x + log 3 (x+4)

a. log 3 (2x) + log 9 x = 2
b. log 2 ( x + 2) + 2 = log 2 x + log 2 ( x + 4)

c. log3(log3 x) = 3
d. log 2 x. log 8 x = 12
e. log 4 x + log 4 x = 2
f. 4 x + 4 = 2 x+2
x+2 x +1
g. 2 = 6 − 2
( x + 3)
− 4(
x+2)
h. 4 = 180
i. 28. 3𝑥 − 3. 9𝑥 = 9
j. 10𝑥 − 8 = 9. 10−𝑥
k. 16. 𝑒 𝑥−4 = 2𝑥
log 2 (2x) + log 4 x = 1,5

a.
log 3 (x+2) + 1= log 3 x + log 3 (x+4)
b.
c. log2(log4 x) = 3
d. log2 x . log4 x = 8
e. log2 x + log4 x = 1,5
12) Résoudre
a. (1,06)x = 3
b. 122x+5 = 55(73x)
c. 41,2x = 12,6x – 1
d. 0,82x-3 = 1,5x
e. 3x = 30
f. 5,72x = 8,469
g. 1,07x = 3
h. 38,5x = 6,5x – 2

13) La croissance de plusieurs types de bactéries suit une loi exponentielle de la forme
P(t) = P0ekt où P(t) est la population au temps t, P0 la population au temps t = 0 et k le
pourcentage du taux de croissance.
a) Déterminer le temps requis à une population pour doubler.
b) Si pour une bactérie k = 0,4, calculer le nombre d’heures requis à
cette population pour doubler.
14) En supposant qu’un processus radioactif suit la loi M = M0 e-kt, calculer la demi-vie de
cette substance.
Pour le strontium 90, k = 0,0244, calculer la demi-vie du strontium 90.
15) En supposant qu’un processus radioactif suit un processus de décroissance exponentielle

répondant à la loi M = M0e-kt où M est la masse de substance au temps t, M0 la masse au
temps t0 et k le pourcentage de décroissance.
Un isotope radioactif est utilisé pour détecter des troubles de la glande thyroïde. Pour cet
isotope, k = 0,125. Si 4 unités de cet isotope sont injectées dans le système sanguin,
a) déterminer la fonction de décroissance où t représente les jours
b) quelle quantité de radioactivité trouve – t – on dans le sang après 10
jours ?
c) trouver la demi – vie de cet isotope.
16) Une substance radioactive a une demi – vie de 20000 ans. Trouver k, le pourcentage de
décroissance.
17) Une culture bactérienne croît de façon exponentielle et la population double après 4
heures. Trouver k, le pourcentage de croissance.
18) Le rayonnement cosmique qui frappe l’atmosphère produit des neutrons qui réagissent à
leur tour pour former du C14. Le C14 radioactif entre dans les tissus vivants par le dioxyde
de carbone absorbé par les plantes. Tant que la plante ou l’animal est vivant, la masse de
C14 reste constante dans les tissus. Lorsque la plante ou l’animal meurt, il n’absorbe plus
de carbone et la décroissance suit l’équation A = A0.e-0,000124t.
a) Quel pourcentage de la masse initiale reste – t – il après 1000 ans ?
b) Combien de temps met le carbone 14 pour atteindre 1 % de sa masse
initiale après la mort de la plante ?
19) Calculer k pour f(t) = 2t soit exprimé sous la forme f(t) = ekt .
20) Une population de bactéries croît de manière exponentielle, soit N(t)=N0 ekt.(où t est
exprimé en heures)
Calculer k si on sait que cette population était initialement de 8000 unités et que 5 heures
et demie plus tard, elle était de 3 300 000 unités.

21) Le radium se désintègre selon une loi exponentielle et sa demi-vie ou période (temps
nécessaire pour que la moitié des atomes initialement présents se désintègrent) est de
1590 ans. Après combien d’années restera-t-il 20 mg de radium au départ de 50 mg ?
22) La taille d’un séquoia augmente de 7% par an. Combien de temps faut-il à cet arbre pour
atteindre la hauteur de 50 m si aujourd’hui elle est de 50 cm ?
23) Une population de bactéries est donnée par la fonction f(t) = 70 000 e0.9 t où t est le
nombre d’heures écoulées depuis ce matin à 9 heures. Calculer :
a) La population prévue à midi sol. : 1 041 581
b) ,, ,, ,, à 15 h 30 sol. : 24 306 407
c) La population hier soir à 10 heures. sol. : 3
24) Prenons une feuille de papier de 0,1 mm d’épaisseur. Coupons cette feuille en deux et
superposons les deux morceaux. Recoupons l’ensemble et réitérons l’opération autant de
fois qu’il le faut. Quelle épaisseur obtient-on :
a) après 5 opérations ? sol. : 3,2 mm
b) après 14 opérations ? sol. : 1,64 m
c) Combien de fois faudrait-il couper cette feuille (en superposant à chaque fois les
morceaux) pour obtenir une distance de 384 000 km , c’est-à-dire la distance
Terre-Lune ! sol. : 42
On justifie ainsi l’expression « croissance exponentielle » !
25) En considérant qu’une voiture se déprécie de 20% par an, calculer :

a) Après combien de temps, une voiture se sera-t-elle dépréciée de 50%.
b) Monsieur Durant a acheté une voiture de 28 000 €. Dans combien de temps ne
vaudra-t-elle plus que 3 000 € ?
26) Une lame de verre absorbe 4% de l’intensité lumineuse qui la traverse.

a) Exprimer l’intensité lumineuse en fonction de l’intensité de départ et du nombre de
lames traversées.
b) Quelle proportion de lumière incidente est absorbée par 25 lames superposées ?
c) Combien de lames sont nécessaires pour absorber 40% de l’intensité ?
27) Un capital de 25 € est placé à intérêts composés au taux annuel de 10%. Dans combien de
temps ce capital
a) aura-t-il triplé ?
b) vaudra-t-il un 25 000 € ?
28) La masse volumique de l’atmosphère à l’altitude x peut être estimée par une fonction
du type
𝑓(𝑥) = 𝐶. 𝑒 𝑘𝑥 où k et C sont des constantes.
Déterminer cette fonction à partir des relevés suivants

Altitude (en m) 0 2000

Masse volumique (kg/m³) 1,225 1,007
Estimer la masse volumique à 4000 m d’altitude.
29) Le savant anglais Isaac Newton s’est illustré (une fois de plus !) dans un domaine
physique qui étudie le refroidissement d’un corps. Il a proposé la loi suivante
appliquée à un cas concret : La température h(t) d’un objet après t heures de
refroidissement est exprimée par la fonction ℎ(𝑡) = 27. 2−2𝑡 + 21 (la température
ambiante est supposée de 21°).
a) Calcule la température de l’objet 1h, 1h30 et 2h après le début de l’observation.
b) Après combien de temps la température aura-t-elle atteint 22° ?

CHAPITRE 6 : Limites et dérivées - Exercices
Chapitre 6: Limites et dérivées – exercices page 7

4) Calculer les limites des fonctions suivantes pour x=a

𝑥 2 −4𝑥+4
a) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑎 = 2
𝑥 2 −4
2
𝑥 +𝑥−6
b) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑎 = 2
𝑥 2 −𝑥−2
𝑥²−4𝑥+3
c) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑎 = 1
𝑥²−3𝑥+2
(𝑥−1).(𝑥 2 +3𝑥+2)
d) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑎 = 1
𝑥²+𝑥−2
−𝑥²+3𝑥−2
e) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑎 = 2
𝑥²+𝑥−6
3𝑥³−4𝑥²−𝑥+2
f) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑎 = 1
3𝑥²−6𝑥+3
𝑥³−4𝑥²+𝑥+6
g) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑎 = 3
𝑥²−2𝑥−3
𝑥³−𝑥
h) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑎 = −1
𝑥³+4𝑥²−𝑥−4

−3(𝑥+1)
a) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑎 = 2
𝑥−2
𝑥²+3𝑥
b) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑎 = −3
𝑥²+6𝑥+9
𝑥²−6𝑥+5
c) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑎 = 5; 𝑎 = −2; 𝑎 = 1
(𝑥+2)(𝑥 2 −2𝑥+1)
−𝑥²+3𝑥−2
d) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑎 = 0; 𝑎 = 2 𝑒𝑡 𝑎 = −3
𝑥²+𝑥−6
√𝑥+4−2
a) 𝑓(𝑥 ) = 𝑒𝑡 𝑎 = 0
𝑥
𝑥−4
b) 𝑓(𝑥 ) = 𝑒𝑡 𝑎 = 4
√2𝑥+1−3
𝑥²−1
c) 𝑓(𝑥 ) = 𝑒𝑡 𝑎 = 1
√3𝑥+1−√4𝑥
√4𝑥+5+√𝑥
d) 𝑓(𝑥 ) = 𝑒𝑡 𝑎 = 1
𝑥²−4
√𝑥+5−3
e) 𝑓(𝑥 ) = 𝑒𝑡 𝑎 = 4
𝑥−4
𝑥−√3𝑥−2
f) 𝑓(𝑥 ) = 𝑒𝑡 𝑎 = 2
√𝑥+2−2

7) Calculer lima f(x) pour les fonctions suivantes :
2 x ³ + 3x ² − 1
a) f ( x) = a = -1
x ³ − 3x − 2
3x − 2 − 2
b) f ( x ) = a=2
x−2
x + 1 − 2( x − 1)
c) f ( x) = a = 3 ; -  ;+ 
x−3
d) f ( x) = x ² − 10 x + 8 − ( x − 3) a = -  ;+ 
e) f ( x) = x² − 2 x − x² + x + 1 a = -  ;+ 
f) f ( x) = 2 x ² − 7 − 4 x ² − 3x a = -  ;+ 
x+2
g) f ( x) = a = -2
2 − 2x + 8
x −1
h) f ( x) = a=4
x −2
x³ − 1
i) f ( x) = a=1
x −1
3x − 2 − 2
j) f ( x) = a=2
x−2
x +1 −1
k) f ( x ) = a=0
x
1 − 2 x + 3x ²
l) f ( x ) = a = -  ;+ 
5 + 3x − 2 x ²
3x ² − 2 x − 1
m) f ( x ) = a = -  ;+ 
2x + 3
2x + 3
n) f ( x ) = a = -  ;+ 
5x + x ² + 7
4x² + x + 1
o) f ( x ) = a = -  ;+ 
x
p) f ( x ) = x − x ² − 2 x + 3 a = -  ;+ 
8) Calculer les dérivées suivantes et donner si possible la forme factorisée et ou simplifiée :
8.1. y = x5 + 5 x4 – 10 x2 + 6 8.4. y = 2/√𝑥 + 6/√𝑥

1/2 3/2 -1/2
8.2. y=3x -x + 2x 8.5. y = (1 – 5x)6
8.3. y = √2𝑥 + 2 √𝑥 8.6. y = (3x – x3 + 1)4
8.7. y = (3x + 2)/ (x + 3) 8.22. y = 1/√𝑥

8.8. y = (x/(1 + x ))5 8.23. y = √𝑥 2 + 𝑥 − 6
8.9. y = 2 x2 √2 − 𝑥 8.24. y = tg x2
8.10. y = √1 + √𝑥 8.25. y = (x2 + 3)4 (2x3 – 5)3
8.11. y = ((x3 – 1)/(2x3 + 1))4 8.26. y = (3x + 1)2 (2x3 - 3)1/2
8.12. y = sin 3x + cos 2x 8.27. y = loga(3x2 – 5)
8.13. y = x2 sin x 8.28. y = esin x
8.14. y = x sin x 8.29. y = (ln x)/x
8.15. y = 4 cos x/2 8.30. y = 6/x + 4/x2 – 3/x3
8.16. y = √sin 𝑥 8.31. y = (x + 2)8(x + 3)6
8.17. y = ln2(x + 3) 8.32. y = x/√9 − 4𝑥
8.18. y = ln (sin 3x) 8.33. y = sin (cos x)
8.19. y = e-x/2 8.34. y = x e-1/x
8.20. y = e5x
8.21. y = 1/ (4 – x)
9) Calculer les dérivées suivantes et donner si possible la forme factorisée et ou simplifiée

𝑥 2𝑥+1
9.1. 𝑓(𝑥) = 3 − 1 9.13. 𝑓(𝑥) =
√𝑥
9.2. 𝑓(𝑥) = 𝑥³ − 5𝑥 9.14. 𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 1)³
9.3. 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 1)(2𝑥 − 3) 9.15. 𝑓(𝑥) = 4. √3𝑥 + 2
9.4. 𝑓(𝑥) = (𝑥 4 2
+ 1)(2𝑥 − 3) 5
9.16. 𝑓(𝑥) = (2𝑥+3)³
1
9.5. 𝑓(𝑥) = 𝑥² 1
9.17. 𝑓(𝑥) =
√2𝑥+1
9.6. 𝑓(𝑥) = 4. 𝑥 −3
1 9.18. 𝑓(𝑥) = √(3𝑥² − 1)³
9.7. 𝑓(𝑥) = 3
√𝑥2
9.19. 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 2)2 . (3𝑥 + 1)
2𝑥−1
9.8. 𝑓(𝑥) = 9.20. 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 1)3 . (3𝑥 + 2)²
𝑥+3
3𝑥 4𝑥−2
9.9. 𝑓(𝑥) = 9.21. 𝑓(𝑥) = (𝑥+1)²
1−𝑥²
𝑥²−𝑥+2
9.10. 𝑓(𝑥) = 2𝑥²−5𝑥+3 9.22. 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 2). √𝑥² + 3
1 2𝑥−1
9.11. 𝑓(𝑥) = (𝑥−3)(𝑥+2) 9.23. 𝑓(𝑥) =
√3𝑥+5
𝑥−1
9.12. 𝑓(𝑥) = (𝑥+2)(3𝑥+1) 𝑥²+1
9.24. 𝑓(𝑥) = √ 2−𝑥

2 1
9.25. 𝑓(𝑥) = ( + 𝑥 2 )³ 9.35. 𝑓(𝑥) =
𝑥 𝑠𝑖𝑛² 𝑥
9.26. 𝑓(𝑥) = [3𝑥²(2𝑥 3 + 1)]³ 9.36. 𝑓(𝑥) = sin √𝑥
9.27. 𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 2 + √𝑥² − 𝑥 − 3 9.37. 𝑓(𝑥) = (3 − 4 𝑐𝑜𝑠 𝑥)5

9.28. 𝑓(𝑥) = 𝑥. sin 𝑥 9.38. 𝑓(𝑥) = sin ³ 2𝑥
9.29. 𝑓(𝑥) = (3𝑥 2 + 1). tan 𝑥 9.39. 𝑓(𝑥) = sin √𝑥² + 1
cos 𝑥
9.30. 𝑓(𝑥) = 9.40. 𝑓(𝑥) = cos²(2𝑥 + 3)
𝑥
1+𝑐𝑜𝑠2𝑥
x²
9.31. 𝑓(𝑥) = sin 𝑥 9.41. 𝑓(𝑥) = 1−𝑐𝑜𝑠2𝑥
sin 𝑥+cos 𝑥 9.42. 𝑓(𝑥) = 3 sin 𝑥. cos² 𝑥 + sin³ 𝑥

9.32. 𝑓(𝑥) =
sin 𝑥−cos 𝑥 1 1
9.43. 𝑓(𝑥) = 3 cos ³𝑥 + cos 𝑥
9.33. 𝑓(𝑥) = √tan 𝑥
𝜋 9.44. 𝑓(𝑥) = (𝑥. tan 𝑥)²
9.34. 𝑓(𝑥) = tan( 6 − 2𝑥)
10) Déterminer les fonctions dérivées des fonctions suivantes ainsi que la (les) valeurs qui les
annulent
1 𝑒𝑥
a) 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 r) 𝑓(𝑥) = 𝑥²−1
1
b) 𝑓(𝑥) = (5𝑥+2)4
𝑥²−2𝑥+3
c) 𝑓(𝑥) = 𝑥²+𝑥−3
(5𝑥+1)2
d) 𝑓(𝑥) = 𝑥+2
(5𝑥²+1)2
e) 𝑓(𝑥) = 𝑥−3
𝑥−1
f) 𝑓(𝑥) = √𝑥+1
√𝑥−3
g) 𝑓(𝑥) = 𝑥²+1
√1−𝑥²
h) 𝑓(𝑥) = 𝑥+1
√𝑥²+𝑥−1
i) 𝑓(𝑥) = (2𝑥+1)2
j) 𝑓(𝑥) = ln(𝑥³ + 5𝑥)
𝑥
k) 𝑓(𝑥) = ln 𝑥
l) 𝑓(𝑥) = (1 − 3𝑥) 𝑒 −𝑥
1−𝑒 𝑥
m) 𝑓(𝑥) = 1+𝑒 𝑥
n) 𝑓(𝑥) = sin(4𝑥) + 3 cos(2𝑥)
𝑥 −2
o) 𝑓(𝑥) = (cos 𝑥)
p) 𝑓(𝑥) = cos² 𝑥. sin 𝑥
log (𝑥)
q) 𝑓(𝑥) = log4(𝑥)
2

11) Soit la fonction f(x)=5x³-3x²+1.

Déterminer une équation de la tangente au point d’abscisse -2.
12) Calculez le coefficient angulaire de la tangente à la courbe d’équation donnée au point

d’abscisse a.
𝑥
a) 𝑦 = 4𝑥 3 − 2 + 1 , 𝑎 = −1
1 1
b) 𝑦 = 3𝑥−1 ,𝑎 =
3
1
c) 𝑦 = (𝑥 − 3) . (𝑥 2 − 1) ,𝑎 = 1
d) 𝑦 = √2𝑥 − 4 ,𝑎 = 3
1 𝜋
e) 𝑦 = sin 2𝑥 ,𝑎 = −4
13) Donner une équation cartésienne des tangentes à la courbe d’équation donnée au point
d’abscisse a :
a) 𝑦 = 𝑥² − 𝑥 − 1 𝑎=2
3𝑥(1−𝑥)
b) 𝑦 = 2−𝑥 𝑎 = −1
1
c) 𝑦 = (2𝑥−1)3 𝑎=1
𝜋
d) 𝑦 = 2. tan² 2𝑥 𝑎= 2
14) Trouver la pente de la droite tangente aux courbes suivantes au point x = 1
a) y = 8 – 5x2
b) y = 4 /(x + 1)
c) y = 2 / (x + 3)
15) Trouver l’équation de la tangente au point donné sur chacune des courbes :
a) y = x2 + 2 P = (1,3)
b) y = 2x – 3x2
P = (1,-1)
2
c) y = x + 3x - 10 P = (2, 0)
16) Trouver la pente de la tangente à la parabole y = -x2 + 5x – 6 en ses points d’intersection

avec l’axe des x.
17) En quels points la tangente à la courbe y = x3 + 5 est – elle
a) parallèle à la droite 12 x – y = 17
b) perpendiculaire à la droite x + 3y = 2

18) Une particule se déplace le long de l’axe des x suivant l’équation s = 2t2 + 8t + 9 où
s (en m) exprime la distance orientée de la particule à partir de l’origine au temps t. Situer
la particule et trouver la vitesse si
a) t=0
b) t=1
19) Un corps lancé verticalement vers le haut s’élève à s mètres après t secondes.
Si s = 1280 t – 16 t2,
a) Quelle est la vitesse initiale ?
b) Pendant combien de temps le corps s’élèvera – t – il ?
c) Quelle hauteur atteindra – t – il ?
20) Pour chacune des fonctions suivantes, déterminer les intervalles sur lesquels f est
strictement croissante ou décroissante, les maximums et minimums relatifs.
a) y = x2 – 8x
b) y = -x3 + 3x2 + 9x + 5
c) y = (x – 2)2
d) y = (x – 1)3 (x – 2)
21) La somme de 2 nombres est 12. Trouver les nombres

a) pour que la somme de leur carré soit minimale
b) pour que le produit de l’un par le carré de l’autre soit maximal
c) pour que le produit de l’un par le cube de l’autre soit maximal
d) pour que leur produit soit maximal.
22) Un carton publicitaire doit contenir 54 cm2 d’impression. Si les marges sont de 1 cm pour
le haut et le bas et de 1,5 cm pour les côtés, trouver les dimensions les plus économiques
du carton.
23) Le prix de revient total de x appareils de radio est de (x2/4 + 35x + 25) euros et le prix de
vente d’un appareil est de (50 - x/2) euros.
a) Quelle devrait être la production journalière pour obtenir un profit
maximal ?
b) Montrer qu’alors le prix de revient d’un appareil est un minimum relatif.
24) La trajectoire d’une particule se déplaçant sur une droite est donnée par
s = t3 – 6t2 + 9t + 4 (s en m et t en s).
a) 12.1. Trouver s et l’accélération pour v = 0
b) 12.2. Trouver s et v pour a = 0
c) 12.3. Quand s est-il croissant ?
d) 12.4. Quand v est – il croissant ?
e) 12.5. Quand le mouvement change-t-il de direction ?

25) Du sol, une pierre est lancée verticalement (vers le haut) avec la vitesse initiale de 34,3 m/s
et se déplace selon la relation s = 34,3 t – 4,9 t2 où s représente la distance de la pierre par
rapport au point de départ. Calculer
a) La vitesse et l’accélération lorsque t = 3 et t = 4
b) La plus grande hauteur atteinte
c) Quand la pierre atteindra – t – elle 29, 4 m ?
26) Un réservoir cylindrique, de base circulaire, a un volume de 64 cm3. Trouver ses

dimensions pour que l’aire de la surface de métal utilisé soit minimale lorsque
a) Le réservoir est ouvert
b) Le réservoir est fermé.
27) On peut dire que le volume (en cm3) d’un kilo d’eau à une température T comprise entre
0°C et 30°C est approximativement donné par la formule
V = 999,87 – 0,06426 T + 0,0085043 T2 – 0,0000679T3.
Déterminer la température à laquelle l’eau a sa densité la plus grande.
28) Quel doit être le rapport entre la hauteur H et le rayon R d’un cylindre sans couvercle pour
que le volume soit maximal si la surface extérieure reste constante ?
29) Un jardinier doit construire un parterre ayant la forme d’un secteur circulaire. Il dispose de
100 m de fil de fer pour l’entourer. Quel rayon doit-il donner au cercle pour que la surface
α.R²
du parterre soit maximale ? (Rappel : S = où α =
2
angle du secteur exprimé en radians)
30) Une feuille d’affiche a une surface de 1 m². Les marges du haut et du bas ont 10 cm et
celles de côté 7 cm. Quelles doivent être les dimensions de la feuille pour que la surface
imprimée soit maximale ?
31) Un réservoir de section carrée et fermé par un couvercle doit contenir 400 m³. Si le fond
coûte 0,95 € le m², le couvercle 1,51 € le m² et les côtés 0,75 € le m²,quelles doivent être
les dimensions du réservoir pour que la dépense soit minimale ?
32) Une fenêtre formée d’un rectangle surmonté d’un triangle équilatéral a 5 m de périmètre.
Calculer les dimensions de la fenêtre pour qu’elle laisse passer un maximum de lumière.
33) On veut construire une chaudière cylindrique d’un volume de 10 m³. Les matériaux utilisés
coûtent 0,15 € par dm² pour la paroi latérale et 0,35 € par dm² pour les bases. Calculer le
rayon de la chaudière pour que la dépense soit minimale.
34) A quelle distance d’un immeuble (18m de haut) doit se trouver une personne pour qu’elle
puisse observer un panneau publicitaire (6m de haut) placé sur le toit avec un angle entre le
bord inférieur et le bord supérieur qui soit le plus grand possible ?
f′
(Rappel : (arctan f)′ = 1+f²)

35) Un maître nageur se trouve au bord de l’eau et remarque qu’une personne est en difficulté
à une distance de 10 m du rivage (point A). Sachant que le maître nageur se trouve à 15 m
de ce point A et qu’il se déplace à la vitesse de 5,4 km/h en courant et de 3,6 km/h en
nageant, à quelle distance du point A doit - il se lancer à l’eau pour atteindre au plus vite la
personne ?
36) Que vaut le nombre qui, additionné à son inverse, donne un résultat
a) maximum ?
b) minimum ?
Exercices sur les différentielles

37) Quelle serait l’augmentation de la circonférence de la Terre si son rayon augmentait d’un
mètre ?
On considère une Terre sphérique de rayon égal à 6370 km.
38) Calculer de combien varie approximativement le côté d’un cube dont le volume passe de
27 cm³ à 27,3 cm³.
39) Quelle serait l’incertitude relative commise sur le calcul de l’aire d’une sphère pour une
incertitude relative de 1% sur la mesure de son rayon ?
40) Calculer la variation de la période d’un pendule de 1,21 m de long qu’on raccourcit de 1,2
cm en un endroit où g = 9,81 m/s².
41) Le rayon d’un cylindre mesure 8 cm et sa hauteur 20 cm. Les mesures sont effectuées au
mm près. Quelle est l’incertitude absolue sur le volume ?
42) Le rayon d’un couvercle circulaire mesure 40 cm avec une incertitude absolue de 0,15 cm.
Calculer l’incertitude absolue et l’incertitude relative sur l’aire du couvercle.
43) De quel pourcentage faut-il modifier la longueur d’un pendule simple pour que sa période
augmente de 3% ?
44) Un fil électrique de diamètre d, de longueur l et de résistance électrique R est réalisé en

π d²
cuivre dont la conductivité électrique est donnée par :ρ = . R. .
4 l
Les résultats des mesures nous donnent d = (0,30±0,01)mm, l =(2±0,001) m et R =
(0,4562±0,0002) . Calculer l’incertitude absolue et relative sur la résistivité électrique.

Exercices d’application sur la notion de vitesse

45) Calculer la vitesse instantanée à l’instant 2 secondes d’un mobile tombant en chute libre.
46) Un mobile suit une trajectoire dont la position est déterminée par e(t) = t³-t²+4t+5.
Déterminer à quel instant la vitesse est minimale.
47) Un mobile suit une trajectoire dont la position est déterminée par e(t) = t+3.sin t définie sur
[0 ;2π].
Calculer la vitesse instantanée et l’accélération instantanée lorsque t = 3sec.
Déterminer à quel instant s’arrête le mobile.
48) Un réservoir cylindrique de hauteur 15 cm et de diamètre 6 cm reçoit 3 cm³ d’eau par

minute. Déterminer à quelle vitesse l’eau monte dans le réservoir.
49) Une pierre jetée dans une mare d’eau produit des ondes circulaires concentriques.
Déterminer la vitesse à laquelle croît la surface de cette onde sachant que le rayon de 9m
croît à la vitesse de 5m/sec.

CHAPITRE 7 : Calcul intégral - Exercices

1) Déterminer les intégrales indéfinies suivantes
1.1. ∫ 𝑥 5 𝑑𝑥 1.13. ∫ 3𝑥 √1 − 2𝑥² 𝑑𝑥
3
1.2. ∫ √𝑥 𝑑𝑥 𝑥
1.14. ∫ 1−𝑥 2 𝑑𝑥
𝑑𝑥
1.3. ∫3
√𝑥 2 𝑥+3
1.15. ∫3 𝑑𝑥
√𝑥 2 +6𝑥
1.4. ∫(2𝑥 2 − 5𝑥 + 3) 𝑑𝑥
𝑥 2 +2𝑥
1.16. ∫ (𝑥+1)2 𝑑𝑥
𝑥²−1
1.5. ∫ 𝑑𝑥
𝑥²
𝑒 2𝑥
1.17. ∫ √𝑒 𝑥 +1 𝑑𝑥
1.6. ∫(1 − 𝑥)√𝑥 𝑑𝑥
𝑑𝑥
1.7. ∫(3𝑥 + 4)2 𝑑𝑥 1.18. ∫ 𝑒 𝑥 +1
8𝑥² 1.19. ∫ ln 𝑥 𝑑𝑥
1.8. ∫ (𝑥 3+2)³ 𝑑𝑥
𝑥 1.20. ∫ 𝑥². ln 𝑥 𝑑𝑥
1.9. ∫ (𝑥−2)² 𝑑𝑥
ln 𝑥
1.21. ∫ 𝑑𝑥
𝑑𝑥 𝑥³
1.10. ∫ 2𝑥−3
1.22. ∫ 𝑠𝑖𝑛²𝑥. cos 𝑥 𝑑𝑥
4.𝑥 2
1.11. ∫ 8𝑥. 𝑒 𝑑𝑥
1.23. ∫ 𝑥 sin 𝑥 𝑑𝑥
(1+𝑥)²
1.12. ∫ 𝑑𝑥
√𝑥
2) Déterminer les intégrales indéfinies suivantes
x
2.1. ∫(1 + 𝑥 2 )5 2𝑥 𝑑𝑥 2.9. ∫ (x2 −1)2 dx
2.2. ∫ 𝑐𝑜𝑠 3𝑥 𝑑𝑥 2.10. ∫ sinx cosx dx
7
2.3. ∫(1 + 2𝑥) 𝑑𝑥
2.11. ∫ x√x − 1dx
2
2.4. ∫(2𝑥 + 1). (3𝑥 + 3𝑥 +
2.12. ∫ x 2 (x − 3)5 dx
5
5) 𝑑𝑥 x
2.13. ∫ dx
2 √x+1
2.5. ∫ 2𝑥 sin 𝑥 𝑑𝑥
1
2.14. ∫ (5−2x)3 dx
2.6. ∫(3𝑥 2 + 2). cos(𝑥 3 + 2𝑥 +
1
1) 𝑑𝑥 2.15. ∫ dx
√5x−2
2.7. ∫ sin(5𝑥 + 4) 𝑑𝑥 2.16. ∫ x √x dx
5
2.8. ∫(1 + 𝑐𝑜𝑠 𝑥) . sin 𝑥 𝑑𝑥 1
2.17. ∫ 3 dx
√x2
Chapitre 7: Calcul intégral – exercices page 1

x²−1
2.18. ∫ dx
x²
2.19. ∫(x³ − 7x + 2) dx
2.20. ∫(3x − 1). (1 − x)dx
Chapitre 7: Calcul intégral – exercices page 2

Pré requis : Solutions
Solutions 2.5
1)
a) 81 e) -1 i) -0,421875 m) 0
b) 1 f) 1 j) 1 n) 0,36
c) 16 g) 1 k) -0,125
d) 0,5 h) 0,25 l) 1
2)
a) 211 d) 24 g) - 2−4 j) 2−8
b) 212 e) - 29 h) 212
c) 2−3 f) – 2³ i) – 2³
3)
a) 33 e) 2−1 i) 10−2
b) 104 f) 6−2 j) 2−2
c) 5−2 g) 10−4 k) 10−1
d) 34 h) 71 l) 108
4)
a) 3,3. 104 e) 3,5.10−4 i) 1,25. 10−11
b) 2,1. 10−3 f) 2,75.10−2 j) 2,5 .10−1
c) 4,553. 10² g) 1,68. 10−3
d) 2,45.103 h) 6,4. 10−17
5)
a) 9.𝑎5 d) 0,5. 𝑎13 f)
1
. 𝑎−4 . 𝑏³
9
b) 10−3 . 𝑎6 e) 𝑎6 . 𝑏
c) −54. 𝑎8
6) a) -8.108 b) -104
7)
a) 10 e) 0,2 i) 0,4
b) ∄ f) ∄ j) -1,75
c) -3 g) -2
d) 2/3 h) ∄
8)
a) 9 2
d) ≅ 0,286 f) −17 √6 ≅
7
b) 4√3 ≅ 6,928 −41,641
e) 5√3 ≅ 8,660
c) √7 ≅ 2,646
Chapitre 1 : pré requis - Solutions page 1

9)
3 5 −1 5
a) 34 ≅ 2,280 d) 212 ≅ 1,335 g) −2 2 . 36 ≅
−7
−4
e) 3 12 ≅ 0,527 −1,766
b) 2 3 ≅ 0,397 7
1
f) 23 . 36 ≅ 28,822
c) 2 10 ≅ 1,072
10) 1,738 .103 km 1,738 .108 cm
11) 4,5.10−3t 4,5. 106 m
12) 5.10−1l 5.10² ml
13) 4375 m²
14) 2950 kg
15) 1055 ml
Solutions 2.6
3 14.3
1) 𝑟 = √ dm = 1,495 dm = 14,95 cm
4𝜋
24
2) 𝑟 = √1,5.𝜋 = 2,257 m
3
3) 𝑎𝑟ê𝑡𝑒 = √3 = 1,442 𝑚
2
4) 𝑟 = √1,5𝜋 dm = 0,651 dm ; 𝑆 = 2𝜋 𝑟 ℎ + 2 𝜋 𝑟 2 = 8,807 𝑑𝑚2 𝑜𝑢 880,7 𝑐𝑚2
5) a) 1,2774 m²
4 108 .𝑆 4 108 .(1,5)4
b) 𝑆 = 0.01 √𝑤. ℎ³ 𝑤= = = 86,81 𝑘𝑔
ℎ3 (180)3
3 107
c) ℎ = √ . 𝑆4
7
6) a) volume du fil = 𝜋 𝑟² 𝑙 = 𝜋. (0.1)2 . 2. 104 = 200𝜋 𝑐𝑚³
masse du fil = 5592 g = 5,592 kg
b) aire latérale du fil = 2𝜋. 𝑟. 𝑙 = 4𝜋. 103 𝑐𝑚² = 1,2566 𝑚²
200 3,2
c) 𝑅0 = 1,6. 10−8 . 𝜋.(10−3)² = = 1,019 Ω
𝜋
7) masse = 172,8 . 8 =1382,4 g = 1,3824 kg
8) volume =100.40.35 = 1,4. 105 𝑐𝑚3 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 = 3,78. 105 𝑔 = 3,78. 102 𝑘𝑔
9) masse volumique crème = 1865 kg/m³ = 1,865 g/cm³
Dans 1000 cm³ de lait, il y a 4% de crème càd 40 cm³ de crème dont la masse est de
74,6g. Et donc 960 cm³ de lait écrémé a une masse de 957,4 g. La masse volumique du
lait écrémé est donc de 0,9973 g/cm³ ou 997,3 kg/m³.

Solutions 4.5
1.
7 −2 10 9 28 10 9
a) 𝑒𝑡 b) 𝑒𝑡 c) 𝑒𝑡 𝑒𝑡
9 9 75 75 52 52 52
2.
−239 5 −1
a) h) p)
48 12 32
−13 i) 1 1
b) q)
66 9
1292 j) 10 1
c) r)
315 k) 0 5
1 28
d) l) 1 s)
4 11
−1 m) -2
e) 1
2
n)
f) −8 6
g) 10 o) 2
49
3. 1m² → 250 grains → 𝑔
4
49
1ha = 10000m²= 104 𝑚² → 250.104 grains → 104 𝑔
4
49
1,8 ha → 1,8 .250.104 grains → 1,8. 104 𝑔 = 220500𝑔
4
= 220,5 𝑘𝑔
Il faudra donc 220,5 kg pour semer 1,8ha.
1,35
4. Dans le produit frais : 5,23 = 0,258 ou 25,8% de matières grasses
15
Quantité de matières sèches : 5,23 – 15% = 5,23 -5,23.100= 4,4455 g
1,35
Dans la matière sèche : 4,4455 = 0,304 ou 30,4%
17,3 𝑡 1000 𝑘𝑔 𝑘𝑔
5. Quantité de sucre : 68. 100 = 11,764 ℎ𝑎 = 11,764 . 10000 𝑚2 = 1,1764 𝑚2
Soit x la quantité de betteraves par ha.
16
. 𝑥 = 11,764 𝑡
100
100
la quantité de betteraves par ha = 11,764 . 16 = 73,53 𝑡/ℎ𝑎

Solutions 5.5
1.
2 2(𝑥+3) 10
a) d) g)
𝑎²−4 𝑥−3 𝑥−2
𝑎²−𝑎+1 1 h) –x
b) e)
𝑎(𝑎−1)(𝑎+1) 𝑥+2 i) 1
1 𝑥−1
f) 4(3𝑏−4)
c) 3𝑥 j)
𝑎(1−𝑎) 𝑏
2.
a) 4x²-4xy+8x
b) 15 x²-14x-8
c) −5𝑥 4 − 12 𝑦 4 + 19 𝑦²𝑥²
d) 2𝑥³ −13x²+31x-35
8𝑎−9𝑏
e)
30
2+5𝑥
f)
4𝑥
−5𝑎+5
g) (3𝑎−1)(2𝑎+1)
3𝑥−3𝑦−5
h)
𝑥²−𝑦²
5𝑥−11
i)
12
3𝑎−2𝑏
j)
𝑎²−𝑏²
−25
k)
𝑥−5
20𝑎
l) (2𝑎−6)(2𝑎+6)
Solutions 8.3
1. 2,86°
2. Longueur diagonale= 44.27 m ; les angles sont 18.435° et 71.565°
3. Les diagonales mesurent 24.13m et 59.28m.
4. Les angles mesurent 63.435° et 26.565°.
5. départ en A
ǀABǀ = 3 heures x 20 km/h = 60 km
Distance au Nord : ǀACǀ = ǀABǀ cos 40° = 60 cos 40° = 45.96 km
Distance à l’est : ǀCBǀ = ǀABǀ sin 40° = 60 sin 40° = 38,57 km
6. a. Fh = 100 cos 27° = 89 N

Fv = 100 sin 27° = 45 N

b. si Fh = 100 N, F = Fh/cos 27°= 100/cos 27° = 112 N
7. tg 20° = 150/b
b = 150/tg 20° = 412 m
8. tg A = 100/120 = 0,833
A = 39,8°
9. sin 20° = a/500

a = 171 m
10. cos 50° = 20/a, a =20 cos 50° = 31,1

sin 50° = b/31,1 , b = 31,1 sin 50° = 23,8
hauteur totale = 31,1 + 23,8 = 54,9 m

Chapitre 2 : Premier degré - Solutions

1) Voir énoncé
2) Vérifier vos solutions vous-même en remplaçant dans l’équation donnée !
8 7
a) 𝑆 = {3} k) 𝑆 = {− 3}
b) 𝑆 = { } l) 𝑆 = {−2}
3 m) 𝑆 = {−1}
c) 𝑆 = {7}
−13 n) 𝑆 = {0; 3}
d) 𝑆 = { 31 } o) 𝑆 = {−3; 3}
e) 𝑆 = {0} p) 𝑆 = {2}
1
3
f) 𝑆 = {2 ; −2} √5
q) 𝑆 = {± }
5 1 9 2
g) 𝑆 = {4 ; − 3 ; − 7}
r) 𝑆 = ∅
h) 𝑆 = {0} √3
s) 𝑆 = {± }
i) 𝑆 = {0} 3
1 t) 𝑆 = ∅
j) 𝑆 = {− 2}
3)
𝑒 𝑒
a) 𝑣 = 𝑡=𝑣
𝑡
𝑙 𝑅.𝑆 𝑅.𝑆
b) 𝑆 = 𝜌. 𝑅 𝜌= 𝑙=
𝑙 𝜌
𝑝𝑝′ 𝑓𝑝′ 𝑓𝑝
c) 𝑓 = 𝑝+𝑝′ 𝑝 = 𝑝′ −𝑓 𝑝′ = 𝑝−𝑓
𝑅 .𝑅 𝑓.𝑅2 (𝑛−1) 𝑓.𝑅 (𝑛−1)
d) 𝑛 = 𝑓.(𝑅1 −𝑅2 ) + 1 𝑅1 = 𝑅 1
𝑅2 = 𝑓(𝑛−1)−𝑅
2 1 2 +𝑓(𝑛−1) 1
𝑇².𝑔
e) 𝑙 = 4𝜋²
4)
1) 𝑆 = {6} 5) 𝑆 =∅
2 6) 𝑆 = {18}
2) 𝑆 = {3}
9 7) 𝑆 = {−3}
3) 𝑆 = {2} 8) 𝑆 = {1}
4) 𝑆 = {1}
5) Soit x le nombre d’étudiants

A résoudre : 5x+(80-x).7=510
Il y a 25 étudiants
6) Soit x le pourcentage de 12C et donc 1-x est le pourcentage de 13C.

𝑥. 12 + (1 − 𝑥). 13,0034 = 12,01112
𝑥 = 0,9889
Et donc 98,89% de 12C et 1,11% de 13C.
Chapitre 2 : Premier degré - Solutions page 1

7) Soit x la masse de minerai à 40%.

35.100 = 40x + 25(100 − x)
200
x= kg
3
8) (1,2), (0,-3), (2,7) appartiennent au graphe de la fonction.

(0,0),(-1,-2) n’appartiennent pas au graphe de la fonction
9)
a) racine : 4/3 , ordonnée à l’origine : -2, pente : 3/2
b) racine : -4, ordonnée à l’origine : -3, pente : -3/4
c) racine : 6, ordonnée à l’origine : 4, pente : -2/3
d) racine : -5, ordonnée à l’origine : 4, pente : 4/5
10) a) y = -x/3 + 11/3

b) y = -3x/5 – 31/5
c) x = 3
11) a) y = 3x + 2
b) y = -7x/9 + 10/3
c) y = 4x + 4
d) y = x + 6
e) y = -3x/7 + 12/7
f) y = 3x/5 – 26/5
g) y = -x/3 – 7/3
12) a) AB ≡ y = 4x/3 – 1/3, BC ≡ 17 y = 4x -99, AC ≡ y = -12x/5 + 129/5

b) médiane passant par (7/2, -5) et (7, 9) : y = 4x – 19
c) hauteur perpendiculaire à AC et passant par B : y = 5x/12 – 59/12
d) médiatrice passant par le milieu de [AB] et perpendiculaire à AB : y = -3x/4 + 7/4
e) y = 4x/3 – 19
13) a) m = 8
b) m = ½
c) m = 0
d) m = -1
e) m = 3
14) x = nombre d’heures écoulées 0 ½ 1 1,5 2

y = nombre de cultures préparées 0 0 2 4 6
pente = 4 cultures préparées par heure.
15) Soit x = distance (variable indépendante), y = coût (variable dépendante)

Droite passant par (200, 76) et (350, 100)

y = 0,16 x + 44 droite exprimant le coût du billet en fonction de la distance.

Pour un trajet (x) de 275 km , coût = y = 88 euros
Pour un coût (y) de 524 euros, trajet (x) = 3000 km
5
16) W= R + 10
3
17) a) pente=1,8
b) F=1,8C+32
c) 68°F
d) -40°C
18) a) S = {(8, 23)}

b) S = {(3,-2)}
c) Pas de solution , droites parallèles
d) S = {(3,-1)}
e) S = {(12,0)}
19) a) S = {(1/2 , ¼)}

b) S = {(5/11, 23/33)}
c) S = {(b2 +a2/2a + b, 2b – a/2a + b)}
d) S = {(7, -16/3)}
e) S ={(2, 3)}
20) a) 𝑎 ∩ 𝑏 = {(4, -1)}, 𝑐 ∩ 𝑏 = {(8, 0)}, 𝑎 ∩ 𝑐 = {(0, 3)}

b) pente de la hauteur : 1 et point intersection (8,0)
hauteur  y = x – 8
21) Soit x = nombre de bonnes réponses et y = nombre de mauvaises réponses

Pour Jacqueline : x + y = 25
4x – y = 85
x = 22 bonnes réponses
Pour Bernard : x + y = 25
4x – y = 0
y = 20 mauvaises réponses
22) même dosage en t=25/23 ; âge=1,087 années ou 396,755 jours
23) Soit x = longueur en m et y = largeur en m

(x +10)(y + 5) = xy + 1050
(x – 5)(y-10) = xy – 1050
x = 80 , y = 60
Les dimensions initiales du champ sont 80 m sur 60 m.
24)

vitesse H départ H arrivée Expr alg

Marcheur 1 6 km/h 23 h 30 2 h 50 E = 6T + 3
Marcheur 2 6 km/h Minuit 3 h 20 E = 6T
Marcheur 3 4 km/h Minuit 5h E = 4T
Marcheur 4 4 km/h 1h 6h E = 4T - 4
25) y = température, x = hauteur

y = -10x + 20
a) Pente = -10 , variation de température/km
b) y = 0, x = 2 km = hauteur où il fait 0 °C.
26)
40000.𝑎
60000 = 40000+𝑏 𝑎 = 1,2. 105
{ 60000.𝑎 ⇔ {
72000 = 60000+𝑏 𝑏 = 4. 104
54
En 2013, 𝑅 = 104 = 77142
7
27) a). S = {(1, -3, 5)}

b) S = {(2, -2, -1)}
c) S = {(3/2, -1/2, ½)}
d) S = (3;1;2 )
e) S = (4;2;6 )
f) S = (8/5;-1;3/5 )
4
28) a) 𝑆 = ←; − 3]
b) 𝑆 = [−9; →
c) 𝑆 = ←; −1[
8
d) 𝑆 = [− 3 ; 4]
e) 𝑆 = [−2; −1[∪ [3; →
1
f) 𝑆 =←; −1[∪]0; 1[∪]1; →∪ {− 2}
g) 𝑆 =←; −5] ∪] − 3; →
−25 5
h) 𝑆 =] ;− [
11 3
1
i) 𝑆 =←; −5] ∪] − 5 ; 3[
1
j) 𝑆 =←; −2[∪]0; 2 [
29) a) S = ←, 1
b) S = -4, →
c) S = 3, →
d) S = ←, 20
e) S = 1, 2

f) S = -4, 9[
g) S = 22/49, →
h) S = -16, 22/3
30)
1) 2)
10
10
8
y = 2,5x + 5 8
y=x
y = - 0,5x + 1
6 6
4
4
y = -x + 10
2
2
0
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
0 -2
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10
-2 -4
-6
-4
y = -4/3 x - 4 -8
-6
-10
-8
-10
3) 4)
10
10
y = -0,5x + 4 8
y=x 8
6
6
4
4
2
y = - 0,4 x + 2 2
0
-6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 0
-2 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10
-2
-4
X=5 -4 X=5
-6
-6
-8
-8 y=-x
-10
-10
31) b) pente = 5/9, lorsque la température augmente de 1 °F, elle augmente de 5/9 °C.
c) intersection avec axe des y en C = -160/9 = -17,7 °C. Lorsque la température en ° F
vaut 0, la température en °C vaut – 17,7 °C
d) C = F = - 40 °
f) 32 < F < 212
32) Soit x le nombre maximal de pièces à 52,05€

44,62(20 − 𝑥) + 52,05𝑥 ≤ 992 → 𝑥 ≤ 13,4 → max 13 𝑝𝑖è𝑐𝑒𝑠

33) 86° ≤ 𝐹 ≤ 104°
34) I ≤ 10
1 1
≥
𝐼 10
𝑈 110
≥ 𝑜𝑢 𝑅 ≥ 11
𝐼 10
𝑅 ≥ 11 𝑜ℎ𝑚𝑠
35) x = nombre d’articles A1

y= nombre d’articles A2
1 1
Machine 1 : 3 𝑥 + 2 𝑦 ≤ 300
5 5
Machine 2 : 6 𝑥 + 6 𝑦 ≤ 500
1 2
Machine 3 : 6 𝑥 + 3 𝑦 ≤ 200
𝑥 > 0 𝑒𝑡 𝑦 > 0
Le bénéfice sera max pour une production de 400 articles A1 et 200 articles A2
Le bénéfice sera de 2600€.

Chapitre 3 : Second degré - Solutions

1)
a) S = {0, 5/4}
b) S = {1, 3}
c) S = {-1,4, -3,6 }
d) S = {-3/2a, 4a/5}
e) S = {-1, -1/3, 1/3, 1}
f) S ={0, 4}
g) S = {3}
h) S = {0, 4/3}
i) S = {3}
j) S = {-1/2, 1/3}
k) S = {-3, 1/2}
l) S = {±√2; ±√3 }
m) S = {±√3; ±√5}
3
n) S = { √−2, 1}
5 5
o) S = {1, -1, √−2 ; √−3 }
p) S = {0, 3, (1 + √13 )/2, (1 −√13)/2,±√7}
q) S = {-1/3, -6}
2)
1 3
a) 𝑆 = {2 ; − 4} p) 𝑆 = {−1 ± 2√3}
1 q) 𝑆 = 𝑅
b) 𝑆 = {2 ; 3} 3
3
r) 𝑆 = {−1; 5 ; 1}
c) 𝑆 = {2} 1±√13
s) 𝑆 = {0; 3; ; ±√7}
d) 𝑆 = ∅ 2
1±√5 t) 𝑆 = {−2; −1; 1; 3}
e) 𝑆 = { }
2 u) 𝑆 = {1}
2±√10
f) 𝑆 = { } v) 𝑆 = {−3; 2}
2
w) 𝑆 = {−2; 5}
g) 𝑆 = ∅
x) 𝑆 = {−2 ± √3}
h) 𝑆 = {±√3}
6
i) 𝑆 = ∅ y) 𝑆 = {− 5 ; −2}
±√7 −3±√14
j) 𝑆 = { } z) 𝑆 = { }
2 5
k) 𝑆 = {−√2} aa) 𝑆 = 𝑅 ∖ {−3; 3}
𝜋 bb) 𝑆 = ∅
l) 𝑆 = {−√ 3 } cc) 𝑆 = {0; −6}
1
m) 𝑆 = {0; 2} dd) 𝑆 = {2}
n) 𝑆 = {1; 7}
o) 𝑆 = {−2; 50}
3) a. 6 (x – 1/3)(x – 3/2) = (3x-1)(2x-3)

b. 4(x + 1)(x + ¾) = (x + 1)(4x + 3)
Chapitre 3 : Second degré - Solutions page 1

c. 4(y –5/2)2 = (2y – 5)2

d. (x – 3)(x – 7)
e. 2(x + 25-10√6)(x + 25 + 10√6)
f. 5(x + 5)(x – 5)
4)
.
5) a. S =  -7/5, 7/5
b. S = ←, -1/2  2,→
c. S = ← , 3  4, →
d. S = ←, -1   1, →
e. S = Ro+
f. S = -5, 0  2, 5
g. S =  -4/5, -1/2   0, ½  4/5, 3  3, →
h. S =← , -3  1, 2
6) a) m < 1/3
b) m = -1/24
7) m = 8
8) m = 4 et p = 9
1 1
9) a) 𝑦 = 2 𝑥 2 − 2 𝑥 − 1
7 5
b) 𝑦 = 6 𝑥 2 + 6 𝑥 − 2
10) a) avoir positif en janvier, février et à partir de mai

b) dettes en mars et avril
c) 1er avril, dette de 1 millions d’€
11) 40 + 5t – 5t2 > 10

t = 3 secondes
12) portée du tir = 10 000 mètres (racine)

Hauteur maximum = f(-b/2a) = f(4 717) = 2958,5 m

13) Soit x le prix d’un CD et Y le nombre de CD de la collection

360 = 𝑥. 𝑦
A résoudre {
(𝑥 + 2)(𝑦 − 2) = 360
Le prix d’un CD = 18€. La collection compte 20CD
14) Nbre d’oranges produites = (20+x) (300-10x) où x = nombres d’arbres supplémentaires per
ha.
25 arbres (abscisse du sommet = 5 auquel on ajoute les 20 arbres initiaux)
15) x = 100m et w = 100m
16) y = −0,494 (x − 1,35)2 + 0,9
17) 4,725 kg
18)
Aire totale du trottoir : 4𝑥² + 2. 𝑥. 26 + 2. 𝑥. 30 = 240 ↔ 𝑥 = −30 𝑜𝑢 𝑥 = 2

La largeur du trottoir est de 2 m.
19) Soit R le rayon du cylindre dont la hauteur est de 4m

Aire totale : 2πR2 + 2π. R. 4 = 10π ↔ R2 + 4R − 5 = 0 ↔ R = −5 ou 1
Le diamètre est donc de 2m.
20) A résoudre −t 4 + 21t 2 + 100 = 0

Le troupeau s’éteindra dans 5 ans
21) a) (-0,9 ; 0), (0 ; 2,7) et (0,9 ;0) appartiennent à la parabole

−10
y = 3 x² + 2,7
b) A résoudre
−10
𝑥² + 2,7 < 2,4 ↔ −0,3 < 𝑥 < 0,3
3
La largeur maximale doit être inférieure à 0,6 m
22) Soit c le côté du carré et L la longueur

16 16
2 𝐿 = 𝑐2 𝐿 = 𝑐2
{ 𝐿. 𝑐 = 16 ↔ { ↔{
2𝑐² + 4𝐿𝑐 = 40 2𝑐³ + 64 − 40𝑐 = 0 (𝑐 − 2)(2𝑐 2 + 4𝑐 − 32) = 0
Soit 𝑐 = 2𝑚 𝑒𝑡 𝐿 = 4𝑚
9+√17
Soit 𝑐 = √17 − 1 𝑚 𝑜𝑢 3.12𝑚 𝑒𝑡 𝐿 = 8
𝑚 𝑜𝑢 1,64 𝑚

Chapitre 4 : Trigonométrie - Solutions

1. Voir énoncé
2.
Convertir
π/3 rad π/2 rad 5π/6 rad 5π/9 rad 5π/36 rad
en degrés :
60° 90° 150° 100° 25°
Convertir
45° 120° 30° 40° 125°
en radians
π/4 rad 2π/3 rad π/6 rad 2π/9 rad 25π/36 rad
3. Périmètre = 4. R
4. a. /6 radians
b. 3/4 radians
c. 0,445 radians
d. 42,41 ° = 0,740 radians
5. a. 60 °
b. 100 °
c. 22 ° 55 ‘ 6’’
d. 76 ° 23’ 40’’
6.
quadrant sin cos tg
a. 2 + - -
b. 1 + + +
c. 2 + - -
d. 4 - + -
e. 1 + + +
f. 4 - + -
7. 1) cos α = −3/5
√10 3√10
2) cos 𝛼 = − et sin 𝛼 = −
10 10
8.
√2 1
a) –cos 45°=− e) cos 60°=2
2
√3 f) – tan 45°= -1
b) – sin 60°= −2 1
1
g) cos 60°=2
c) sin 30°=2
√3
h) –tan 30°= - 3
d) tan 60°= √3
Chapitre 4 : Trigonométrie – solutions page1

i) sin 60° = 2
√3 m) −1
𝜋
𝜋 √2
n) – sin 6 = −0,5
j) – sin 4 = − 𝜋
2 o) cos 3 = 0,5
𝜋
k) − tan 3 = √3
𝜋 √3
l) −𝑐𝑜𝑠 6 = − 2
−1
9. 1) -sin a 2) sin²a
10. a. 1. 0 4. /2 7. 2/3

2.  5. -/2 8. /6
3. /3 6. 3/4
b. 1. 19,27°= 19°16’ 4. 116°45’

2. 66°25’ 5. –55°13’
3. 56°19’ 6. – 39°48’
11. a. Ĉ = 77°
a = c sin A/sin C = 15, b = c sin B/sin C = 24
b. sin B = b sin C/c B = 38°50’
A = 86°
A = b sin A/sin B = 764
c. c (règle des cosinus) = 125
sin A = a sin C/c A = 30°30’
sin B = b sinC/c B = 120°40’
d. cos A, A = 23°40’
cos B, B = 32°20’
𝐶̂ = 124°
12. ǀACǀ= √3 ǀBCǀ=2√3
13. périmètre = (14 + 12/√3 )cm aire=(20 + 8/√3)cm²
14. Fr = 36,3 N
Angle : 21°40’
15. cos 52° = 5/c, c = 8,12 m

surface de la toiture = 2 x(c x 16) = 259,84 m2
16. Triangle DBC

C = 41°
ǀBCǀ = 18 cos 41° = 13,58 m
c = 18 cos 49° = 11,81 m
Triangle ABD
c = a = 11,8 m

|AB|2 = b2 + c2 – 2bc cos 31°, ǀABǀ = 6,36 m

B = 76°
A = 73°
17. ǀABǀ = 12,5 m

A = 106°15’
B = 73° 45’
18. base = 8,66

hauteur = 2,2
19. ǀBMǀ = 302 + 302 = 42,426

ǀADǀ = 30/sin 31° = 58,248
ǀDMǀ = 30/tg 31° = 49,928
ǀPCǀ = 30/tg 60° = 17,321
ǀBCǀ = 30/sin 60° = 34,641
Aire = 30 (ǀCDǀ + ǀABǀ)/2 + ( 152 )/2 = 2262,164 cm2
20. angle BNA= 15° ; ǀANǀ = 17.54m ; hauteur tour = ǀMNǀ= 11.74m
21. a) T1=15cm et T2=25 cm

b) T1=90cm et T2=85 cm
c) i. 𝛼 = 2 ii. ∝< 2
22. haut = 323.8 m
π
23. I) a) S = { 3 + k. π; k ∈ Z}
2𝜋 4𝜋
b) 𝑆 = { 3 + 2𝑘. 𝜋; + 2𝑘. 𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
3
𝜋 5𝜋
c) 𝑆 = { 6 + 2𝑘𝜋; + 2𝑘𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
6
𝜋
d) 𝑆 = {− 4 + 𝑘. 𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
3𝜋
e) 𝑆 = { 2 + 2𝑘𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
f) 𝑆 = ∅
g) 𝑆 = {𝜋 + 2𝑘𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
II) a) 𝑆 = {±2,2143 + 2𝑘𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}

b) 𝑆 = {−0,4636 + 𝑘. 𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
c) 𝑆 = {−0,4115 + 2𝑘𝜋; 3,5531 + 2𝑘𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
d) 𝑆 = {−1,1997 + 𝑘. 𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
e) 𝑆 = {0,6065 + 2𝑘𝜋; 2,5351 + 2𝑘𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
f) 𝑆 = {1,3735 + 𝑘. 𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
24. a) sin x = 0,5

S = { /6 + 2k, 5/6 + 2k; k∈ 𝑍 }
b). tg x – 1 = 0

tg x = 1 x = /4 + k
4 sin x – 3 = 0
2
sin2x = ¾
sin x =  √3 /2 x = /3 + 2k, 2/3 + 2k, 4/3 + 2k, 5/3 + 2k
S = {/4 + k, /3 + 2k, 2/3 + 2k, 4/3 + 2k, 5/3 + 2k; k∈ 𝑍 }
c) (sin x + 2) (sin x – 1) = 0
sin x + 2 = 0
sin x = - 2 pas de solution
sin x – 1 = 0
sin x = 1
S = {/2 + 2n; n∈ 𝑍 }
d) 3 cos2x = sin2x
3 cos2x = 1 – cos2x
4 cos2x = 1
cos2x = 1/4
cos x =  ½
S = { /3 + 2k, 2/3 + 2k, 4/3 + 2k, 5/3 + 2k; k ∈ 𝑍 }
e) cos2x – 2cos x + 1 = 9 sin2x
cos2x – 2cos x + 1 = 9(1- cos2x)
5 cos²x - cos x - 4 = 0
cos x = 1 ou cos x = -4/5
S = { 0 + 2k, ±2,49814+ 2k; k∈ 𝑍}
f) sin 2x ( 2 sin22x – 1) = 0
sin 2x = 0
2 sin22x – 1= 0
sin22x = ½
sin 2x =  √2/2
S = {/8 + k, 3/8 + k, 5/8 + k, 7/8 + k, 0 + k, /2 + k; k ∈ 𝑍}
g) cos 2x = √3/2
2x =  /6 , x =  /12
S = {/12 + k, -/12 + k; k ∈ 𝑍}
25.
1) 𝑆 = {10° + 𝑘. 360°; 170° + 𝑘. 360°; 𝑘 ∈ 𝑍}
2) 𝑆 = {60° + 𝑘. 90°; 75° + 𝑘. 90°; 𝑘 ∈ 𝑍}
𝜋
3) 𝑆 = {2 + 𝑘. 𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
𝜋 5𝜋
4) 𝑆 = {4 + 𝑘. 3𝜋; + 𝑘. 3𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
4
5) 𝑆 = {𝑘. 𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
3𝜋 𝜋
6) 𝑆 = { 8 + 𝑘. 2 ; 𝑘 ∈ 𝑍}
7𝜋 11𝜋
7) 𝑆 = { 6 + 𝑘. 2𝜋; + 𝑘. 2𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
6

2𝜋
8) 𝑆 = {∓ + 𝑘. 2𝜋; 𝑘. 2𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
3
𝜋 2𝜋
9) 𝑆 = {∓ 3 + 𝑘. 2𝜋; ∓ + 𝑘. 2𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
3
𝜋 2𝜋
10) 𝑆 = {2 + 𝑘. 𝜋; ∓ + 𝑘. 2𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
3
11) 𝑆 = {1,25 + 𝑘. 𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
𝜋 2𝜋 𝜋
12) 𝑆 = {10 + 𝑘. ; 2 + 𝑘. 2𝜋; 𝑘 ∈ 𝑍}
5
𝜋 3𝜋 2𝜋
13) 𝑆 = {− 2 + 𝑘. 2𝜋; 10 + 𝑘. ; 𝑘 ∈ 𝑍}
5

Chapitre 5 : Fonctions exponentielles et

logarithmes - Solutions
1. Résoudre dans R
3√5
1) 𝑆 = {± 5 }
2) 𝑆 =∅
3) 𝑆 =∅
4) 𝑆 = {1 ± √2}
5) 𝑆 =∅
−1
6) 𝑆 ={ }
4
−5
7) 𝑆 = { 2 }
1
8) 𝑆 = {3}
9) 𝑆 = ∅
10) 𝑆 = {1; 3}
11) 𝑆 = {1}
12) 2𝑥 . 2³ + (2𝑥 )². 4 − 320 = 0 → 2𝑥 = 8 → 𝑆 = {3}
3
13) 𝑆 = {− ln 2 ; 0}
2. a. 2 e. 1/3
b. -1 f. 1/2
c. 0 g. -1
d. 0
3. a. 4 e. 4
b. -4 f. 1/2
c. 1 g. -2
d. 3/2
4. a. x = 3 f. x = 3
b. x = -3 g. x = 4
c. x = 1/3 h. x = 36
d. x = -4 i. x = 1
e. x = -5
5. a. log P + log Q – log R

b. 2 log P + 1/3 log Q
c. (log P + 3 log Q – ½ log R – log S)/2
d. 2 log a + ½ log b – log c
e. log a + 2/3 log b – log c
f. log 2 + log a + ½ log b – 1/3 log c
Chapitre 5 : Fonctions exponentielles et logarithmes – solutions page 1

6. a. log 10000 – log 100 = 4 – 2 = 2

b. 2 log 100 = 2 . 2 = 4
c. log 100 + log 1000 = 2 + 3 = 5
d. 2 log 10 = 2
e. ln 7 – ln 3 = 0,85 et 1/3 ln 21 = 1/3 (ln 7 + ln 3) = 1,02
f. –3
g. 3
h. 0
i. 3
7. Enoncé
8. a) 1,5 b) 1,5 c) -0,55 d)0,77
9. a) S = {9,8}
𝑏) 𝑆 = {−7}
𝑐) 𝑆 = {1; 1,33; 10}
𝑑) 𝑆 = {10−5 ; 10−3 ; 103 ; 105 }
3
𝑒) 𝑆 = { √2}
𝑓) 𝑆 = {2}
3
10. 𝑎) S = {3. √0,75}
𝑏) 𝑆 = {2√2}
𝑐) 𝑆 = {327 }
𝑑) 𝑆 = {2−6 ; 26 }
𝑒) 𝑆 = {4}
𝑓) 𝑆 = {1}
𝑔) 𝑆 = {0}
ℎ) 𝑆 = {0,953}
𝑖) 𝑆 = {−1; 2}
𝑗) 𝑆 = {0,968}
4 − 𝑙𝑛16
𝑘) 𝑆 = { }
1 − 𝑙𝑛2
3
11. 𝑎) 𝑆 = { √2}
𝑏) 𝑆 = {2}
𝑐) 𝑆 = {48 }
𝑑) 𝑆 = {2−4 ; 24 }
𝑒) 𝑆 = {2}
12. a. log 1,06x = log 3

x = log 3/log 1,06 = 18,86
b. (2x + 5) log 12 = log 55 + 3x log 7
x = 9,7
c. x log 41,2 = (x – 1) log 12,6
x = -2,138
d. (x – 3) log 0,82 = x log 1,5

x = 0,98
e. x log 3 = log 30
x = 3,096
f. x log 5,72 = log 8,469
x = 1,225
g. x = 16,23
h. x = -2,104
13. 2 P0 = P0 ekt
2 = ekt
ln 2 = kt t = (ln 2) / k
Si k = 0,4, t = 1,733 heures nécessaires pour doubler la population.
14. demi-vie = temps que met une certaine masse pour diminuer de moitié.
M/M0 = 0,5
e-kt = 0,5 t= (ln 0,5)/-k
t = (ln 0,5)/-0,0244 = 28,4 années
15. a) M = 4 e-0,125t
b) après 10 jours, M = 1,146 unités
c) demi – vie = 5,545 jours
16. k = 0,00003466
17. k = 0,1732
𝐴
18. a) 𝐴 = 𝑒 −0,000124.1000 = 0,88. Il restera donc 88 % de la masse initiale
0
b) A/A0 = 0,01 = e-0,000124t
ln 0,01 = -0,000124 t t= 37138 années.
19. ln 2
3300
ln
8
20. 𝑘 = ≈ 1,095
5,5
21. 2101,87 ans
22. 65,8 ans
23. a) 1 041 581

b) 24 306 407
c) 3

24. a) 3,2 mm
b) 1,64 m
c) 42
25. a) ~3,1 ans

b) ~10 ans
26. a) 𝐶𝑛 = 𝐶0 . (0,96)𝑛 𝑜ù 𝐶0 = 100 𝑒𝑡 𝑛 = 𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎𝑚𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠é𝑒𝑠

b) 63,97%
c) 13 lames
27. a) ~11,5 𝑎𝑛𝑠

b) ~72,5 𝑎𝑛𝑠
1,007
ln
28. C = 1,225 et k = 2000 = −9,8. 10−5 63,97%
1,225
𝑓(4000) = 0,8278 𝑘𝑔/𝑚³
29. a) 27,75° ; 24,375° ; 22,6875°

b) 2,377h ou 142,6 min

Chapitre 6 : Limites et dérivées - Solutions
1) 1.1. 2;1;0
1.2. ∄ ; 2 ; 1 ; -1
1.3. 2,2 ; 2,2 ; 0 ; -
1.1. + ; - ; 0 ; 2
2) 2.1 𝑑𝑜𝑚 𝑓 = ℝ ∖ {−8; −6; −4; 3; 7}

2.2 𝑅𝑎𝑐 𝑓 = {−5; −3; −1; 6,7}
2.3
a lim
−
𝑓(𝑥) lim
+
𝑓(𝑥) lim 𝑓(𝑥)
𝑎 𝑎 𝑎
-8 0 0 0
-6 - - -
-4 1 1 1
-2 -2 -2 -2
-1 0 0 0
0 4 4 4
3 5 4 ∄
7 - + ∄
3) 3.1 Oui car toutes ces valeurs de x sont adhérentes au domaine

3.2 𝑑𝑜𝑚 𝑓 = ]−; −2] ∪ [2; +[
cela n’a donc pas de sens pour a= 1 et 2 car ces abscisses ne sont pas adhérentes à
dom f
3.3 𝑑𝑜𝑚 𝑓 = ]1; +]
cela n’a donc pas de sens pour a= -1 et 0 car ces abscisses ne sont pas adhérentes à
dom f
4)
a) 0
b) 5/3
c) 2
d) 2
e) -1/5
f) 5/3
g) 1
h) -1/3
5)
a) ±∞
b) ±∞
c) 0 ; ∓ ∞; ± ∞
d) 1/3 ; -1/5 ; ∓∞
6)
a) 1/4
b) 3
Chapitre 6 – Limites et dérivées - Solutions Page 1

c) -8
d) -4/3
e) 1/6
f) 1
7)
a) lim −1 f ( x) = 1
3
b) lim 2 f ( x) =
4
lim 3 f ( x) = 0 ;
c)
lim  f ( x) = 1 − 2 ; lim − f ( x) 
d) lim − f ( x) = + lim +  f ( x) = − 2
e) lim−  f ( x) =
3 3
lim + f ( x) = −
2 2
f) lim   f ( x) = −
g) lim − 2 f ( x) = −
h) lim 4− f ( x) = − lim 4+ f ( x) = +
i) lim 1 f ( x ) = 3
3
j) lim 2 f ( x) =
4
1
k) lim 0 f ( x) =
2
−3
l) lim   f ( x) =
2
m) lim   f ( x) = 
1 1
n) lim −  f ( x) = lim +  f ( x) =
2 3
o) lim −  f ( x) = −2 lim +  f ( x ) = 2
p) lim −  f ( x) = − lim +  f ( x) = 1
8)
8.1. y’ = 5x(x3 + 4x2 - 4)
3 3 √𝑥 1
8.2. y’ = – -
2√𝑥 2 √𝑥 3
8.3. y’ = (1 + √2 )/ √2𝑥
8.4. y’ = −4/√𝑥 3
8.5. y’ = -30 (1 – 5x)5

8.6. y’ = 12 (1 – x2)(3x – x3 + 1)3

8.7. y’ = 7/(x + 3)2
8.8. y’ = 5x4/(1 + x)6
8.9. y’ = x( 8 – 5x)/ √2 − 𝑥
8.10. y’ = 1/(2√𝑥)
8.11. y’ = 36 x2 (x3 – 1)3/( 2x3 + 1)5
8.12. y’ = 3 cos 3 x – 2 sin 2x
8.13. y’ = 2x sin x + x2 cos x
8.14. y’ = x cos x + sin x
8.15. y’ = -2 sin x/2
8.16. y’ = cos x / 2 √sin 𝑥
8.17. y’ = 2 ln (x+3)/ (x + 3)
8.18. y’ = 3 cos 3x / sin 3x
8.19. y’ = - e –x/2 /2
8.20. y’ = 5 e5x
8.21. y’ = 1/(4 – x)2
8.22. y’ = - 1/2√𝑥 3
8.23. y’ = (2x + 1)/ 2√𝑥 2 + 𝑥 − 6
8.24. y’ = 2x/cos2 (x2)
8.25. y’ = 2x ( x2 + 3)3 ( 2 x3 – 5)2 ( 17 x3 + 27 x – 20)
8.26. y’ = 3 ( 3 x + 1) ( 7 x3 + x2 – 6)/( 2x3 – 3)1/2
8.27. y’ = 6 x /[(3 x2 – 5) ln a]
8.28. y’ = cos x esin x
8.29. y’ = (1 – ln x)/ x2
8.30. y’ = -6/x2 – 8/x3 + 9/x4
8.31. y’ = 2 ( 7x + 18)(x + 2)7(x + 3)5
8.32. y’ = (9 – 2x)/(9 – 4x)3/2
8.33. y’ = - sinx . cos(cos x)
8.34. y’ = (1 + 1/x) e –1/x
9)
9.1. 1/3
9.2. 3x²-5
9.3. 4x-1
9.4. 4𝑥. (3𝑥 4 − 3𝑥 2 + 1)
−2
9.5.
𝑥³
−12
9.6. 𝑥4
−2
9.7. 3
3. √𝑥 5
7
9.8. (𝑥+3)²
3(1+𝑥 2 )
9.9.
(1−𝑥 2 )²
−3𝑥²−2𝑥+7
9.10. (2𝑥 2 −5𝑥+3)²
−2𝑥+1
9.11. (𝑥−3)2 (3𝑥+1)²
3.(−𝑥 2 +2𝑥+3)
9.12. (𝑥+2)2 .(3𝑥+1)²

6𝑥+1
9.13. 2𝑥√𝑥
9.14. 6(2𝑥 + 1)²

6
9.15.
√3𝑥+2
−30
9.16. (2𝑥+4)4
−1
9.17.
√(2𝑥+1)³
9.18. 9𝑥. √3𝑥² − 1

9.19. (𝑥 − 2). (9𝑥 − 4)
9.20. 6. (2𝑥 − 1)2 . (3𝑥 + 2). (5𝑥 + 1)
4(−𝑥+2)
9.21.
(𝑥+1)3
2𝑥³+2𝑥+3
9.22.
√𝑥²+3
6𝑥+23
9.23. 2.(3𝑥+5)√3𝑥+5
–𝑥²+4𝑥+1
9.24. (2−𝑥)²
2 2 1
9.25. 6. (𝑥 + 𝑥 2 ) . (− 𝑥 2 + 𝑥)
9.26. 162 𝑥 5 (2𝑥 3 + 1)2 (5𝑥 3 + 1)

2𝑥−1
9.27. 3+
2√𝑥²−𝑥−3
9.28. sin 𝑥 + 𝑥. cos 𝑥

3𝑥²+1
9.29. 6𝑥 tan 𝑥 + 𝑐𝑜𝑠²𝑥
–𝑥 sin 𝑥−cos 𝑥
9.30. 𝑥²
𝑥(2 sin 𝑥−𝑥 cos 𝑥)
9.31. sin² 𝑥
−2
9.32. (sin 𝑥−cos 𝑥)²
1
9.33. 2 𝑐𝑜𝑠² 𝑥 √tan 𝑥
−2
9.34. 𝜋
𝑐𝑜𝑠² ( −2𝑥)
6
−2 cos 𝑥
9.35.
𝑠𝑖𝑛³ 𝑥
cos √𝑥
9.36. 2√𝑥
9.37. 20 sin 𝑥 (3 − 4 cos 𝑥)4

9.38. 6 cos 2𝑥 𝑠𝑖𝑛² 2𝑥
𝑥.cos √𝑥²+1
9.39.
√𝑥²+1
9.40. -4 cos (2x+3) sin(2x+3)

−4 sin 2𝑥
9.41. (1−cos 2𝑥)²
9.42. 3 cos 𝑥 (cos 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛²𝑥)

sin 𝑥 1
9.43. ( + 1)
𝑐𝑜𝑠² 𝑥 𝑐𝑜𝑠²𝑥
x
9.44. 2x tan x. (tan x + )
cos²x
10)
−3
a) 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥4
aucune
−20
b) 𝑓 ′ (𝑥) = (5𝑥+2)5
aucune
3(𝑥²−4𝑥+1)
c) 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥²+𝑥−3)2
2 ± √3
(5𝑥+1).(5𝑥+19)
d) 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥+2)2
-1/5 ;-5/19
(5𝑥²+1).(15𝑥²−60𝑥−1) 30±√915
e) 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥−3)² 15
1 𝑥+1
f) 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥+1)2 . √𝑥−1 aucune
−3𝑥²+12𝑥+1 6+√39
g) 𝑓 ′ (𝑥) = 2 .
√𝑥−3 . (𝑥²+1)2 3
−1
h) 𝑓 ′ (𝑥) = √1−𝑥 2.(𝑥+1)
−4𝑥²−4𝑥+9
i) 𝑓 ′ (𝑥) = 2.√𝑥2+𝑥−1.(2𝑥+1)
3𝑥²+5
j) 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥³+5𝑥 aucune
ln 𝑥 −1
k) 𝑓 ′ (𝑥) = ln² 𝑥
e
l) 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 . (3𝑥 − 4)
−𝑥
4/3
−2.𝑒 𝑥
m) 𝑓 ′ (𝑥) = (1+𝑒 𝑥 )2
aucune
n) 𝑓 ′ (𝑥) = 4. cos 4𝑥 − 6. sin 2𝑥
−2.(cos2 𝑥+𝑥.sin 𝑥 .cos 𝑥)
o) 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥³
p) 𝑓 ′ (𝑥) = −2. sin 𝑥 . cos 𝑥 + cos³ 𝑥
1
q) 𝑓(𝑥) = 2 𝑠𝑖 𝑥 > 0 → 𝑓 ′ (𝑥) = 0
𝑒 𝑥 .(𝑥 2 −2𝑥−1)
r) 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥²−1)2
11) y=72x+93
12)
a) a
23
b) 2
c) 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑛 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑒𝑛 𝑥 = 13
d) −4
2
e) √2
f) 0
13)
a) 𝑦 = 3𝑥 − 5

7 1
b) 𝑦 = 3 𝑥 + 3
c) 𝑦 = −6𝑥 + 7
d) 𝑦 = 0
14)
a. a = - 10
b) a = -1
c) a = -1/8
15) a) 2x – y + 1 = 0
b) x – y – 2 = 0
c) 7 x – y – 14 = 0
16) en x = 2 , a = 1
en x = 3 , a = -1
17) (2, 13) et ( -2, -3)

(1, 6 ) et (-1, 4)
18) a) position : 9 m du départ, v = 8 m/s

b) position : 19 m du départ, v = 12 m/s
19) a) 1280 m/s

b) 40 s
c) 25600 m
20) a) fonction décroissante : y’ < 0 pour x < 4

fonction croissante : y’ > 0 pour x > 4
minimum relatif en (4, -16)
b) y’ < 0 pour x < -1 : fonction décroissante
y’ > 0 pour –1 < x < 3 : fonction croissante
y’ < 0 pour x > 3 : fonction décroissante
minimum relatif en ( -1, 0)
maximum relatif en (3, 32)
c) y’ < 0 pour x < 2 : fonction décroissante
y’ > 0 pour x > 2 : fonction décroissante
minimum relatif en (2, 0)

d) y’ < 0 pour x < 1 et pour 1 < x < 7/4 : fonction décroissante
y’ > 0 pour x > 7/4 : fonction croissante
minimum relatif en (7/4, -27/256)
21) soit x et (12 – x) les 2 entiers

P = x ( 12 – x)
P’ = 12 – 2 x
P’ = 0 en x = 6
Maximum relatif en x = 6
Les 2 entiers sont 6 et 6.
22) zone d’impression = 54 cm2

dimensions du carton : x + 3 sur y + 2
S = (x + 3) (y + 2)
= (x + 3)(54/x + 2)
S’ = -162/x2 + 2
S’ = 0 quand x = 9 ou –9 (à rejeter)
Dimensions du carton : 12 cm sur 8 cm
23) a) Profit = x (50 – x/2) – (x2/4 + 35 x + 25)

P’ = 15 – 3x/2
P’ = 0 en x = 10 , maximum relatif
Profit maximum quand la production est de 10 appareils
b) Prix de revient d’un appareil = (x2/4 + 35 x + 25)/x

Prix’ = ¼ - 25/x2
Prix’ = 0 en x = 10, minimum relatif
Prix de revient minimum pour x = 10.
24) v = ds/dt = 3t2 – 12t + 9

a = dv/dt = 6t – 12
a) v = 0 m/s quand
- t = 3 s , s = 4 m et a = 6 m/s2
- t = 1s , s = 8 m et a = -6 m/s2
b) a = 0 m/s2 quand t = 2 s , s = 6 m et v = -3 m/s
c) s est croissant quand t < 1 et t > 3
d) v est croissant quand a > 0 , t > 2
e) changement de direction quand v = 0 et a  0, c-à-d quand t = 1s et t = 3 s
25) v = 34,3 – 9,8t

a = -9,8 m/s2
a. t = 3 s, v = 4,9 m/s et a = -9,8 m/s2
i. t = 4 s, v = -4,9 m/s et a = -9,8m/s2
b. quand v = 0 m/s, t = 3,5 s et s = 60,025 m
c. s = 29,4 m e, t = 1 (lors de la montée) et t = 6 (lors de la descente)

26) V = r2h = 64 cm3 h = 64/r2

a. A = 2rh + r2
A minimum, remplacer h par 64/r2
A’ = 0 quand r = 2,73 cm
h = 2,73 cm
b. A = 2rh + 2r2
Même raisonnement
3 3
r = 2√4/𝜋 , h = 4√4/𝜋
27) V’ = -6,426.10-2 + 1,7009.10-2T – 2,037.10-4 T2
V’ = 0 quand T = 3,96 ° et T = 79,53 °
Densité la plus élevée quand V minimum, quand T = 3,96 °
28) 1
29) 25m
30) largeur : 83.66cm, hauteur : 119.52 cm
31) côté :6.25m, Haut :10.25m
32) longueur rectangle= côté du triangle = 1.17m ; largeur du rectangle : 0.745m
33) R=8.8dm ; H=41.1dm
34) 20.78m
35) 8.9m
36) a) x=-1
b) x=1
37) 6.28m
38) 0,01cm
39) 2%
40) -0,011s
41) 1,2.10² cm³
42) 12π ; 0,75%
43) 6%
∆ρ ∆d ∆l ∆R
44) =2 + +
ρ d l R
Les trois termes intervenant dans le calcul sont d'importance inégale. En effet nous avons :
2d/d=7.10-2,
l/l=5.10-4 et R/R=3.10-4. Nous pouvons donc négliger l/l et R/R devant d/d. Donc :
 = 2d/d =7.10-2.

Présentation finale du résultat : le calcul de  peut alors être effectué en prenant  = 3,14. Nous
obtenons :
 =(1,6 ± 0,1).10-8 .m.
Pour améliorer la mesure de , il faut diminuer si possible l'incertitude sur la mesure du

diamètre du fil. Il est alors inutile de mesurer l et surtout R avec une aussi grande précision
45) 19,62 m/sec
46) t=1/3 sec
47) -1.97 m/sec, -0.42m/sec² , 1.9106 sec
48) 0.106 cm/min
49) 282.74 m²/sec

Chapitre 7 : Calcul intégral - Solutions
1.
𝑥6
1.1. +𝑘 1.11. 𝑒 4𝑥² + 𝑘
6 2 4
1.2.
33 4
√𝑥 + 𝑘 1.12. 2√𝑥 + √𝑥 5 + √𝑥³ + 𝑘
4 5 3
3 −1 3
1.3. 3 √𝑥 + 𝑘 1.13. √(1 − 2𝑥²) + 𝑘
2
2 5 1
1.4. 3
𝑥³ − 2 𝑥² + 3𝑥 + 𝑘 1.14. − 2 ln|1 − 𝑥 2 | + 𝑘
1 33
1.5. 𝑥+ +𝑘 𝑥
1.15. √(𝑥 2 + 6𝑥)2 + 𝑘
4
2
1.6. √𝑥³ − 2 √𝑥 5 +𝑘 1.19. 𝑥 ln 𝑥 − 𝑥 + 𝑘
3 5 𝑥3 1
1.7. 3𝑥³ + 12𝑥² + 16𝑥 + 𝑘 1.20. ln 𝑥 − 𝑥 3 + 𝑘
3 9
4 –ln 𝑥 1
1.8. − 3(𝑥3 +2)² + 𝑘 1.21. − +𝑘
2𝑥² 6𝑥³
2 1
1.9. ln|𝑥 − 2| − (𝑥−2)
+𝑘 1.22. 𝑠𝑖𝑛³𝑥 + 𝑘
3
1 1.23. −𝑥 cos 𝑥 + sin 𝑥 + 𝑘
1.10. 2
ln|2𝑥 − 3| + 𝑘
2.
(1+𝑥 2 )6 2 2
2.21. +𝑘 2.31. 5
√(x − 1)5 + 3 √(x − 1)3 + k
6
1 (x−3)8 6(x−3)7 3(x−3)6
2.22. 3
sin 3𝑥 +𝑘 2.32. 8
+ 7
+ 2
+k
(1+2𝑥)8 2
2.23. +𝑘 2.33. 3
√(x + 1)3 − 2√(x + 1) + k
16
(3𝑥 2 +3𝑥+5)6 1
2.24. +𝑘 2.34. 4(5−2x)2
+k
18
2
2.25. − cos 𝑥 2 + 𝑘 2.35. √5x −2+k
5
2.26. sin(𝑥 3 + 2𝑥 + 1) + 𝑘 2√x5
2.36. 5
+k
cos(5𝑥+4)
2.27. − 5
+ 𝑘 3
2.37. 3. √x + k
(1+𝑐𝑜𝑠𝑥)6
2.28. − 6
+𝑘 2.38. x + + k
1
x
1
2.29. − + k x4 7.x2
2(x2 −1) 2.39. − + 2x + k
4 2
sin2 x
2.30. 2
+k 2.40. 2x 2 − x 3 − x + k
Chapitre 7: Calcul intégral – Solutions exercices page 1

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MATHEMATIQUES APPLIQUEES

ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022

CHAPITRE 1 : Pré requis - Algèbre de base

Troncature à 3 décimales 157,894 0,057 -0,138

par défaut 157,894 0,057 -0,139

par excès 157,895 0,058 -0,138

à 10−3 près 157,895 0,057 -0,139

à 5 chiffres significatifs 157,89 0,057120 -0,13896

Notation scientifique 1,578947368.102 5,7449866.10−2 -1,38958682.10−1

Ordre de grandeur 2 centaines 6 centièmes -1 dixième

Pour déterminer la valeur arrondie d’un nombre, on utilise la règle suivante.

1.2 Les types de nombres

 a  R0 et n  N0 an = a . a . … . a un produit de n facteurs tous égaux à a

( an) p = an.p ( 2 ²)³ = 2² . 2² . 2² = 26

Notation scientifique des nombres décimaux

Chapitre 1 : pré requis Page 2

Remarques a) √𝑎2 = |𝑎| = 𝑎 𝑠𝑖 𝑎 > 0 b) √𝑎² + 𝑏² ≠ a + b

km 103 m km² 106 m²

Chapitre 1 : pré requis Page 3

dal 10 l q (quintal) 102 kg

l litre 1 dm³ kg kilo

cl 10−2 l dag 10−2 kg

2. Ecrire sous la forme d’une puissance de 2

Chapitre 1 : pré requis Page 4

4. Ecrire en notation scientifique

5. Ecrire sous la forme r. an . bm

6. Simplifier et écrire en notation scientifique

7. Calculer les racines suivantes (sans calculatrice)

8. Simplifier l’écriture des expressions suivantes pour conserver le moins de radicaux

9. Ecrire sous forme d’une puissance à exposant fractionnaire de 2 ou3.

Chapitre 1 : pré requis Page 5

10. Le rayon de la lune est égal à 1.738.000m.

11. Une pièce métallique a une masse de 4,5kg.

12. Un réservoir a une capacité de 5dl.

13. Un terrain se compose de 0,3 ha, 12,5 ares et 125m².

15. Dans un récipient, on verse successivement 6 dl, 0,4 l et 55 ml d’un produit.

6. Un conducteur cylindrique en cuivre a un diamètre de 0,2 cm et une longueur de 200 m à

2.7 Exercices de conversion d’unités

1) 15,4. 10−8 𝑘𝑚² = 𝑐𝑚² 8) 15. 104 𝑐𝑐 = 𝑚𝑙

Chapitre 1 : pré requis Page 7

3. Règles de priorité des opérations

Il s’agit d’une CONVENTION D’ECRITURE !!!

Il faut respecter les règles de priorité c’est-à-dire commencer par effectuer la

Chapitre 1 : pré requis Page 8

f) On peut utiliser les produits remarquables

Chapitre 1 : pré requis Page 9

4.1 Terminologie et condition d’existence

4.2 Règles d’opérations

a) Pour additionner 2 fractions, on les réduit au même dénominateur et on additionne les

b) Pour multiplier 2 fractions, on multiplie les numérateurs ensemble et les dénominateurs

Chapitre 1 : pré requis Page 10

4.3 Simplification de fractions.

a) si on a un signe – devant une barre de fraction; la barre de fraction équivaut à une

b) si une fraction ne peut plus être simplifiée, on parle de fraction irréductible.

4.4 Comment déterminer le plus petit commun dénominateur de

1) Il faut factoriser chacun des dénominateurs : 4 = 2²

Chapitre 1 : pré requis Page 11

2. Calculer les expressions suivantes

Chapitre 1 : pré requis Page 12

5.2 Factorisation par mise en évidence.

On obtient donc dans l’exemple,

5x.x+2.2.5.a.x+3.5.b.x On recherche les facteurs communs à tous les

On a donc écrit la somme de termes sous la forme d’un produit!