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? : E × E −→ E
(x, y) 7−→ x ? y
Notation : On note (E, ?) pour désigner un ensemble E muni d’une loi de composition interne ?.
Exemples :
1. L’addition + est une loi de composition interne dans N, Z, Q, R et C.
Propriétés de l’addition :
• L’addition est commutative : ∀x, y ∈ R, x + y = y + x.
x + (−x) = (−x) + x = 0.
Propriétés de la multiplication :
• La multiplication est commutative : ∀x, y ∈ R, x × y = y × x.
∀x, y, z ∈ R, x × (y + z) = (x × y) + (x × z).
1 × x = x × 1 = x.
• Pour tout x ∈ R∗ , il existe un élément inverse noté x−1 tel que x−1 × x = x × x−1 = 1.
Conclusion: (R, +, ×) est appelé corps commutatif.
1
3) Axiome de l’ordre
L’ensemble des nombres réels R est un corps totalement ordonné, il est muni d’une relation d’ordre
total (≤ ou ≥) qui satisfait les propriétés suivantes
• ∀x ∈ R, x ≤ x (réflexivité).
• ∀x, y, z ∈ R, x ≤ y et y ≤ z =⇒ x ≤ z (transitivité ).
• ∀x, y ∈ R, x ≤ y et y ≤ x =⇒ x = y (antisymétrie ).
• Soit α ∈ A, on dit que α est le plus grand élément de A (ou maximum de A) si et seulement si
∀x ∈ A, x ≤ α et on note max(A) = α ∈ A.
• Soit β ∈ A, on dit que β est le plus petit élément de A (ou minimum de A) si et seulement si
∀x ∈ A, x ≥ β et on note min(A) = β ∈ A.
Exemples :
Majorants et minorants
Définition : Soient m, M deux nombres réels quelconques et A une partie non vide de R.
• On dit que M est un majorant de l’ensemble A (ou A est majoré par M ) si et seulement si
∀x ∈ A, x ≤ M.
• On dit que m est un minorant de l’ensemble A (ou A est minoré par m) si et seulement si
∀x ∈ A, x ≥ m.
Remarques :
1. Le plus petit élément de A est un minorant de A et le plus grand élément de A est un majorant de
A.
2
2. Un minorant de A (respectivement majorant de A) peut ne pas être le plus petit élément de A
(respectivement plus grand élément de A), car il n’est pas nécessairement dans A.
3. Le plus petit élément et le plus grand élément, s’ils existent, ils sont uniques.
Exemples :
3. C =] − ∞, 5] est majoré et l’ensemble des majorants de C est [5, +∞[, mais il n’est pas borné car il
n’est pas minoré.
• On appelle borne supérieure de A notée sup(A) le plus petit élément de l’ensemble des majorants de
A.
• On appelle borne inférieure de A notée inf(A) le plus grand élément de l’ensemble des minorants de A.
Exemples :
Proposition :
Soient A et B deux parties non vide de R, alors
n o
• sup(A ∪ B) = max sup(A), sup(B) .
n o
• inf(A ∪ B) = min inf(A), inf(B) .
3
1
Exercice : Soit A = 3− | n ∈ N , déterminer, s’ils existent, sup A, inf A, min A et max A.
2n + 1
Première méthode
Pour tout n ∈ N, on a
n ≥ 0 ⇒ 2n + 1 ≥ 1
1
⇒0< ≤1
2n + 1
1
⇒2≤3− <3
2n + 1
Donc 2 est un minorant de A et 2 ∈ A( pour n = 0) par conséquent
min(A)= inf(A) = 2.
1
D’autre part, 3 est un majorant de A et 3 ∈
/ A. Comme lim 3 − = 3, alors sup(A) = 3.
n→+∞ 2n + 1
Le max(A) n’existe pas (car 3 ∈
/ A).
Deuxième méthode
On considère la suite (Un )n définie pour tout n ∈ N, par
1
Un = 3 −
2n + 1
Pour tout n ∈ N, on a :
1 1 2
Un+1 − Un = 3− − 3− = >0
2n + 3 2n + 1 (2n + 1)(2n + 3)
donc, la suite (Un )n est strictement croissante, ainsi U0 < U1 < U2 < · · · < Un , ∀n ∈ N.
On déduit que min(A) = inf(A) = U0 = 2.
1
Étant donné que la suite (Un )n est croissante et majorée par 3 car 3 − < 3, ∀n ∈ N , alors (Un )n
2n + 1
converge vers l = sup(A)
1
l = lim Un = lim 3 − = 3.
n→+∞ n→+∞ 2n + 1
On remarque que 3 ∈
/ A, donc max(A) n’existe pas.
1. ∀x ∈ R, | − x| = |x|.
2. ∀x ∈ R, |x| = 0 ⇔ x = 0.
√
3. ∀x ∈ R, x2 = |x|.
4
x |x|
∗
5. ∀x ∈ R, ∀y ∈ R , = .
y |y|
6. ∀x ∈ R, ∀n ∈ N |xn | = |x|n .
8. ∀x ∈ R, ∀a ≥ 0, |x| ≤ a ⇔ −a ≤ x ≤ a.
9. ∀x ∈ R, ∀a ∈ R, |x| ≥ a ⇔ x ≥ a ou x ≤ −a.
2) Intervalles
Soient a et b deux réels tels que a < b, on définit dans R les intervalles suivants :
5. [a, +∞[= {x ∈ R, x ≥ a}
6. ] − ∞, b] = {x ∈ R, x ≤ b}
3) Les radicaux
Définition :
√ 1
• Soit x ∈ R+ et soit n ∈ N∗ avec n pair, on appelle racine n-ième de x et on note n
x = x n , l’unique
solution y ∈ R+ tel que y n = x.
√ 1
• Soit x ∈ R et soit n ∈ N∗ avec n impair, on appelle racine n-ième de x et on note n
x = x n , l’unique
solution y ∈ R tel que y n = x.
√ √ √ 1 √
Exemples : 3 8 = 2, 4 81 = 3, 5 3 = 3 5 , 3 −1 = −1.
Propriétés :
√ √ √
1. ∀x, y ∈ R+ , x y = n x n y.
n
√
n n |x|, si n est pair
2. ∀x ∈ R, x =
x, si n est impair
4) Partie entière
Définition : La partie entière d’un nombre réel x, notée E(x) (ou bxc ou encore [x]) est le plus grand
entier relatif inférieur ou égale à x.
Autrement dit pour tout réel x, il existe un unique entier relatif E(x) ∈ Z, tel que
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Figure 1: La courbe représentative de la fonction partie entière
1. x − 1 < E(x) ≤ x.
2. E(x) = x ⇐⇒ x ∈ Z.
3. ∀k ∈ Z, E(x + k) = E(x) + k.
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Exemples : E(3) = 3, E(−5) = −5, E(2.8) = 2, E(−3.1) = −4, E = 0.
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Les coefficients Ckn sont appelés coefficients binomiaux (coefficients du binme). Pour calculer ces coefficients
binomiaux, on peut utiliser le triangle de Pascal suivant :
et on obtient par exemples C25 = 10, C34 = 4, C36 = 20, C26 = 15, C13 = 3 · · ·
Remarque : Le coefficient binomial vérifie les propriétés suivantes:
6
On a :
3 3
X
x+2 = Ck3 xk 23−k = C03 x0 23 + C13 x1 22 + C23 x2 21 + C33 x3 20 = 8 + 12x + 6x2 + x3 .
k=0
et
3
3 X
x−1 = Ck3 xk (−1)3−k = C03 x0 (−1)3 + C13 x1 (−1)2 + C23 x2 (−1)1 + C33 x3 (−1)0
k=0
= −1 + 3x − 3x2 + x3 .
n
n(n + 1) X
Somme des n premier entiers : On a ∀n ∈ N, 1 + 2 + 3 + ··· + n =
. k=
k=1
2
Somme des n premier termes d’une suite géométrique : Soit x ∈ R − {1}, alors
n
X 1 − xn+1
xk = 1 + x + x2 + · · · + xn = .
k=0
1−x
n 1 − xn
X
k 2 n x − xn+1
x = x + x + ··· + x = x = .
k=1
1−x 1−x