L’ASSAINISSEMENT

INDIVIDUEL DES EAUX

USEES
1-LE CADRE REGLEMENTAIRE

La délibération 87-48AT du 29 avril 87 modifiée par la

délibération 98-152APF du 10 septembre 98 fixe le
cadre réglementaire général de l’hygiène des eaux usées.

L’arrêté 1506 CM du 29 décembre 1997 fixe les

normes de construction, d’installation et d’entretien
des dispositifs individuels utilisés en matière
d’assainissement autonome des constructions.
2-LES EAU USEES

• Eaux vannes et eaux ménagères.

• Sources de pollution bactériologique et organique

Eaux destinées à la consommation
Eaux de baignade
Contamination oro-fécale

Nuisibles

• Collecte et traitement impératifs

3-PRINCIPE DES FILIERES DE TRAITEMENT

• L'assainissement individuel des eaux usées a lieu au niveau

de la parcelle.
• Il doit assurer la permanence de l’infiltration des eaux traitées dans le sol.

Toute filière de traitement doit obéir au schéma suivant :

PRETRAITEMENT

TRAITEMENT

EVACUATION
4-CHOIX DE LA FILIERE DE TRAITEMENT

• Aptitude du sol à infiltrer l’eau (K en mm/h)

• Niveau de remontée maximum de la nappe phréatique
• Pente du terrain
• Proximité de puits, captages ou forages d’alimentation en eau potable
• Nombre d’occupants : 2 Usagers Permanents par chambre.
• Surface de terrain disponible

LE TRAITEMENT DES EAUX VANNES ET DES

EAUX MENAGERES EST NORMALEMENT
COMMUN.
LE TRAITEMENT SEPARE DES EAUX VANNES
ET MENAGERES NE DOIT ETRE ENVISAGE
QU'A TITRE EXCEPTIONNEL.
5 –LES DISPOSITIFS D’ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL
5.1. Les prétraitements
A/ La fosse septique
Collecte et liquéfaction
partielle des matières
polluantes
Rétention des matières solides
et des déchets flottants
Cloison facultative
Coudes plongeants impératifs

Enterrée tout en restant accessible (tampons de visite)

Ventilation en toiture pour évacuer les gaz de fermentation,
munie d’un dispositif empêchant le passage des insectes et des
rongeurs

Résistance à la pression du sol (vidanges).

5.1. Les prétraitements
B/ La boîte à graisses

Rétention des graisses et huiles

contenues dans les eaux usées.

Rendement d’environ 20% sur les

graisses.

Volume minimal : 300 l pour une cuisine uniquement

500l pour toutes les eaux ménagères
C/ Béton ou polyéthylène ?

• Résistance accrue du polyéthylène à la corrosion

• Pas d’ouvrages en polyéthylène sans ancrage si la nappe
phréatique affleure.
• Tests d’étanchéité pour les ouvrages béton
5.2-Dispositifs assurant à la fois l’épuration et l’évacuation des
eaux usées

A/ Épandage souterrain en sol naturel.

Épuration des eaux prétraitées

par les bactéries du sol.

Surface nécessaire relativement

importante.

Terrain suffisamment perméable (K>10mm/h).

Nappe à plus de 1m de la surface du sol.
Pente <15 %
Pas d’implantation sous une aire de circulation des véhicules
ou sous une aire bitumée ou bétonnée.
5.2-Dispositifs assurant à la fois l’épuration et l’évacuation des
eaux usées

A/ Épandage souterrain en sol naturel.

1,5 m mini entre

les drains

Longueur de
drains 30m maxi
60cm

30 cm Terre végétale
Géotextile
perméable air/eau 20 cm Drain  100 mm
Gravier 15/40
20 cm
Terrain naturel
5.2-Dispositifs assurant à la fois l’épuration et l’évacuation des
eaux usées

B/ Tertre d’infiltration

Nappe à moins de 1m de la
surface du sol

Nécessite un système de
relevage des effluents

C/ Épandage en sol reconstitué

Terrain trop perméable ou

couche superficielle
imperméable
5.3-Dispositifs n’assurant que l’épuration des eaux usées
A/ Lit bactérien percolateur

Traitement par une flore

bactérienne aérobie fixée sur
un matériau homogène

70 cm mini de gravier Nécessité d’une ventilation

20/40 efficace en point bas

Bonne répartition des

effluents

Surface de terrain insuffisante pour l’épandage souterrain

Sol perméable en profondeur

5.3-Dispositifs n’assurant que l’épuration des eaux usées
B/ Lit filtrant drainé à flux vertical

Couche superficielle
imperméable

Traitement dans un massif de sable rapporté, puis infiltration dans un

puits d’infiltration permettant d’atteindre une zone perméable.
5.3-Dispositifs n’assurant que l’évacuation des eaux usées
Puits d’infiltration

Alimentation en effluent
empêchant le ruissellement le
long des parois de la buse
Buse
étanche
15 cm sable
3m minimum des
constructions
20 cm 20/40
Buse
Gravier 60/120 Calcul de la surface
perforée
d’infiltration :
S =Débit (m3/h) / K (m/h)

La surface d’infiltration tient compte de la base et des

cotés de la buse perforée
6-Règles générales d’implantation

Tous les ouvrages à l’extérieur des habitations

Fosses septiques : aération en toiture

Nez plongeurs en entrée et en sortie de fosse

Dispositifs d’épuration / infiltration : 5m minimum des habitations

2 m mini des limites de propriété
3m mini des arbres
Jamais sous des surfaces imperméables

Puits d’infiltration et épandage souterrain : drains ou buse perforée à 5 m

mini des talus

Lorsque l’infiltration partielle des eaux pluviales a été autorisée, séparer

l’infiltration des eaux usées et des eaux pluviales.
7-Dysfonctionnements

Débordements des ouvrages

Colmatage des zones d’infiltration

Odeurs

PREVENTION :

Visite annuelle et vidange tous les 5 ans