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ROYAUME DU MAROC
OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION
RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
SPECIALITE : TREM
NIVEAU : TECHNICIEN
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Généralité :
Le but de la direction est de permettre au conducteur de contrôler l’orientation du véhicule en
provoquant le braquage des roues.
Cette action est réalisée grâce à un volant de direction; à une colonne qui transmet le mouvement de
rotation imprimé au volant de direction au mécanisme de direction; enfin grâce au mécanisme de
direction qui amplifie l’effort imprimé au volant de direction afin de transmettre un couple plus
important à la timonerie de direction; laquelle timonerie de direction transmet le mouvement du
mécanisme de direction aux roues avant.
La configuration de la timonerie dépend de la conception du véhicule (chaîne cinématique et
suspension utilisées; véhicule de tourisme ou véhicule utilitaire; etc.…)
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
1. DIRECTION CLASSIQUE
1. Définition :
C’est l’ensemble des organes servant à orienter les roues directrices; cette orientation doit être telle
qu’à tout instant toutes les roues d’un véhicule se déplacent autour d’un même centre instantané de
rotation.
2. LA DIRECTION ASSISTÉE
2.1 Nécessité :
A fin d’améliorer le confort de conduite, la majorité des véhicules automobiles modernes sont équipés
de pneus larges et basse pression qui présentent une surface d’appui au sol importante, en conséquence,
il y a alors augmentation de l’effort de manœuvre du volant de direction.
Cet effort de manœuvre du volant de direction peut être diminué par augmentation du rapport de
réduction de la direction mais cependant dans ce cas, il est nécessaire d’augmenter la rotation du volant
de direction pour un même angle de braquage des roues d’où impossibilité de braquer rapidement.
On note que le rapport de démultiplication est égal à l’angle de braquage du volant sur l’angle de
braquage des roues.
En conséquence, afin de maintenir l’effort de manœuvre de la direction à une valeur suffisamment
faible, tout en bénéficiant d’une direction suffisamment directe, il est nécessaire de prévoir le montage
d’une assistance.
2.2 Définition :
La direction assistée est un système qui permet de diriger une automobile avec moindre d’efforts et
actions qui exerce le conducteur sur le volant et atténue les réactions transmises par la direction.
Nota :
Le système de direction assistée présente un certain nombre d'inconvénients :
il est cher;
il est lourd et augmente sensiblement la consommation de carburant.
Actuellement il existe des véhicules équipés d’une direction purement électrique; le but de cette
innovation est de supprimer les fluides hydrauliques et les pièces qui s'y rattachent, telles que la pompe
d'assistance et les canalisations ainsi que la courroie et la poulie sur le moteur ce qui permet des gains en
masse et en volume.
Pour ce système on utilise :
Moteur électrique ;
Des capteurs ;
Un calculateur.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
1. LA DIRECTION CLASSIQUE :
Elle se compose de :
2. La colonne de direction
La colonne de direction se compose de l’arbre de direction qui transmet la rotation imprimée au
volant de direction au mécanisme de direction et du tube de colonne de direction qui maintient l’arbre
de direction sur la caisse du véhicule .L’extrémité supérieure de l’arbre de direction est conique et
cannelée et le volant de direction est fixé sur cet arbre grâce à un écrou.
La colonne de direction comporte un mécanisme de sécurité en cas de choc destiné à absorber la
poussée qui serait si non supportée par le conducteur en cas de collision.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
3. Le boîtier de direction :
Définition :
C’est un mécanisme qui est chargé de transformer le mouvement de rotation du volant en mouvement
de translation,
Description :
Une vis sans fin ordinaire engrène avec un secteur denté .Elle est toujours à l’origine d’un frottement
considérable; la conduite est rendue plus duce par l’emploi d’une vis globique agissent sur un galet
simple ou double monté sur billes.
A vis et écrou :
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
4. La timonerie de direction :
Généralité:
La timonerie de direction regroupe les bielles et les bras qui transmettant le mouvement du boîtier de
direction aux roues avant coté droite et coté gauche. La timonerie de direction doit transmettre avec
précision le mouvement du volant de direction aux roues avant car ces roues, lorsque le véhicule se
déplace, se débattent vers le haut et vers le bas. Il existe divers types d’agencements et conceptions
d’articulation pour assure cette fonction .La conception de cet agencement à une influence importante
sur la stabilité de conduite.
Description :
Bielle pendante :
Bielle intermédiaire :
La bielle intermédiaire est reliée à la bielle pendante et à la biellette de direction cotée gauche et cotée
droit Elle transmet les mouvements de la bielle pendante aux biellettes. Elle est également reliée au
bras intermédiaire.
Biellette :
L’embout de biellette est vissé à l’extrémité de la crémaillère ou sur le manchon de réglage s’il s’agit
d’une direction à vis ; ce montage permet de régler l’écartement entre les articulations.
Les embouts de biellette sont montés aux extrémités des biellettes afin de relier les biellettes aux
leviers de pivots de fusées, à la biellette intermédiaire, etc.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Étant donné que les embouts de biellette montés sur les voitures de tourisme n’exigent généralement
aucune lubrification, la noix de rotule doit offrir un taux d’usure faible et l’étanchéité effective du
poussière doit être meilleur que sur les montages traditionnels,en fin il est nécessaire d’utiliser une
graisse qui reste stable au vieillissement.
Les leviers de pivots de fusées transmettent le mouvement des biellettes ou de la barre de direction aux
roues avant par l’intermédiaire des leviers de pivots de fusées.
Barre de direction :
La barre de direction relie la bielle pendante au levier de pivots de fusée , c’est elle qui transmet le
mouvement vers l’avant et vers l’arrière à la suite du déplacement coté gauche et coté droit de la bielle
pendante.
Étant donné que les roues avant coté droit et coté gauche se débattent séparément vers le haut et vers le
bas,la distance entre les leviers de pivots de fusées varie .En d’autres termes, si une seule barre
d’accouplement était montée entre les deux roues, Il y aurait déréglage du parallélisme lors du
débattement des roues vers le haut et vers le bas .La timonerie de direction pour une suspension avant
indépendante fait donc appel ) deux biellettes de direction.
Ces biellettes sont reliées à une biellette intermédiaire (dans le cas d’une direction à crémaillère, la
crémaillère fait elle-même office de biellette intermédiaire). Un manchon fileté permettant le réglage
du parallélisme est monté entre la biellette de direction et son extrémité.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
La timonerie de direction pour suspension avant à essieu rigide se compose de la bielle pendante , de la
barre de direction ,des leviers de pivots de fusées,de la barre d’accouplement et des emboutes de barre
d’accouplement .sur une suspension à essieu rigide ,le débattement verticale de la caisse du véhicule ne
provoque pas la modification de la voie(écartement entre la roue coté droit et la roue coté gauche);dés
lors les leviers de pivots de fusées peuvent être reliés par une barre d’accouplement unique.
Étant donné que le boîtier de direction est fixé sur le châssis, la barre de direction qui assure la liaison
du boîtier avec le levier de pivot de fusée comporte une rotule à chaque extrémité afin de permettre à
cette barre de suivre les mouvements vers le haut et vers le bas des ressorts de suspension.
Le réservoir :
Le réservoir assure l’alimentation de liquide d’assistance de direction .Il est soit monté directement sur
le corps de pompe ; soit disposé séparément. Lorsqu’il n’est pas monté sur le corps de pompe ;il est
relié à celle-ci par deux tuyauteries souples.
En principe le bouchon de réservoir comporte une jauge qui permet de vérifier le niveau du liquide.
Lorsque le niveau du liquide dans le réservoir descend au dessous du niveau normal ; la pompe aspire
de l’air, provoquent un fonctionnement défectueux.
La pompe hydraulique :
En générale en utilise une pompe à palette entraînée à partir de la poulie de vilebrequin du moteur ; et
elle envoie un liquide sous pression vers le mécanisme de direction. Le volume de liquide envoyé par
la pompe est proportionnel au régime moteur mais le volume de liquide envoyé dans le mécanisme de
direction est régulé par un régulateur de débit, le liquide en excédent étant ramené dans le circuit
d’aspiration.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Le distributeur :
Il est incorporé au carter de crémaillère détermine la chambre vers laquelle le liquide débité par la
pompe à palette est envoyé. L’axe du distributeur (auquel le couple de rotation du volant est transmis)
et le pignon d’attaque de crémaillère sont reliés entre eux par une barre de torsion. Le distributeur
rotatif et le pignon d’attaque sont maintenues par une goupille et tournent d’un seul bloc.
Le vérin hydraulique :
Le vérin, incorporé à la crémaillère ou placé en parallèle,
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
6. Epure de jeantaud :
Définition :
L’épure de Jeantaud est une représentation
graphique qui montre que, les prolongements
des lignes passant par les pivots et les rotules
des leviers de direction doivent être concourants
en ligne droite, au centre de l’axe de l’essieu
arrière
(Fig:1)
Remarque :
Dans les virages, les pneus ne suivent pas toujours la trajectoire désirée du fait de la force centrifuge qui
provoque la dérive des pneus et le report de la charge sur la roue avant extérieure et le délestage de la
roue intérieure (roulis) qui provoque de variation des angles de braquage. Pour cette raison, les
dispositions définies par l’épure de Jeantaud doivent être adaptées à chaque type de véhicule.
Description :
Les angles de braquage différents entre les roues directrices sont obtenus par une disposition particulière
des leviers de direction.
Si les leviers ou bras sont disposés parallèlement à l’axe des roues, les angles de braquage seront
identiques, car l’ensemble forme un parallélogramme.
Ce comportement provoquera le ripage des pneus (fig. :2) ;
Pour obtenir une différence entre les angles de braquage lors du virage, il faut disposer les leviers de
direction de façon à remplacer le parallélogramme par un trapèze dont les côtes sont la barre
d’accouplement, les leviers de direction et l’essieu avant (fig. :3) ;
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
LE FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION
ASSISTEE.
Le fonctionnement global de système
Position neutre :
Le liquide débité par la pompe est envoyé au distributeur .si le distributeur est en position neutre, la
totalité du liquide emprunte le distributeur puis l’orifice de refoulement pour revenir en suite à la pompe
.Dans ce cas, il n’y a pratiquement pas de mise en pression du liquide puisque la pression sur le piston
du vérin est identique sur les deux faces, le piston ne se déplace donc dans aucun sens.
Le braquage :
Lorsqu’il y a rotation de l’arbre de direction dans un sens ou dans l’autre, il y a également entraînement
du distributeur et fermeture de l’un des orifices de passage du liquide. L’ouverture du second passage
augmente d’où modification du volume de circulation du liquide et simultanément naissance d’une
pression. il y a en conséquence ;une différence de pression crée entre les deux faces du piston qui se
déplace dans le sens correspondent à la pression la plus faible de sorte que le liquide contenu dans cette
partie du vérin est chassé vers la pompe après avoir emprunté le distributeur .
1. La pompe hydraulique
Le volume des chambres augmente ou diminue à mesure que le rotor tourne ce qui assure le
fonctionnement de la pompe .en d’autres termes, le volume des chambres est élevé à proximité de
l’orifice d’aspiration, il y a donc aspiration du liquide dans la chambre située à proximité de l’orifice
d’aspiration.
Le volume des chambres diminue à l’approche du refoulement et lorsque ce volume atteint zéro, le
liquide aspiré précédemment dans la chambre est chassé par l’orifice de refoulement. Il y a deux orifices
d’aspiration et deux orifices de refoulement .par conséquent, le liquide est aspiré et refoulé deux fois à
chaque tour de rotor.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
2. Le vérin hydraulique :
Le vérin, incorporé à la crémaillère ou placé en parallèle, se compose :
Fonctionnement :
Un piston muni d’une tige se déplace librement à l’intérieur d’un tube. Pour faire sortir la tige, on
applique une pression sur la face avant du piston, et sur la face arrière pour faire rentrer la tige.
Le conducteur commence à faire pivoter son volant vers la gauche (la crémaillère doit se déplacer vers
la droite).
Le début d'effort nécessaire à cette action déclenche le distributeur qui dirige le liquide sous pression
dans la chambre A et permet le retour au réservoir du liquide se trouvant dans la chambre B. La pression
dans la chambre A agit sur la surface utile du piston qui se déplace grâce à une force (F2 = P.S.).
L’action du conducteur sur le volant déclenche le distributeur qui met en communication la chambre B
avec le liquide sous pression et la chambre A en retour au réservoir.
Le vérin se déplace en sens inverse.
Nota : La force du vérin est calculée pour que le conducteur conserve une partie de l’effort à fournir
pour braquer et contrôler mieux le braquage.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Asservissement électrique
Ce système permet de réduire la charge de moteur thermique dû à l’entraînement de la pompe
hydraulique.
1. Direction électrique :
1. Combiné de bord
2. Touche de commutation en mode "City"
3. Moteur électrique de la centrale
DESCRIPTION : la direction assistée EPS (Electrical Power Steering) produit par DELPHI est un
dispositif de servoassistance de la direction, dont le but est d'alléger l'effort demandé au volant en
phase de braquage, surtout lors des manœuvres à faible vitesse.
1.1. Principe de fonctionnement :
L’action de braquage est obtenue par le mécanisme pignon crémaillère. En phase de braquage,
à l'action du conducteur sur le volant, s'ajoute l'action d'un moteur électrique qui, à l'aide d'un
accouplement vis sans fin roue hélicoïdale qui le rend solidaire de la colonne de direction,
fournit un certain couple qui allège l'effort du conducteur. La gestion du dispositif
d'asservissement de l'effort est confiée à une centrale qui, en relevant le couple exercé sur le
volant, sa position angulaire et la vitesse du véhicule, décide le couple que doit développer le
moteur électrique, en l'alimentant avec un courant électrique proportionnel.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Schéma de principe
(noeud de conduite
électrique)
SERVOMOTEURELECTRIQUE
+ COUPLE DE
BRAQUAGE SUR LA
COLONNE DE
DIRECTION
ACTION SUR
LE VOLANT
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
CONNEXIONS
COMPOSANT FONCTION
PRINCIPALES
Mécaniquement, avec la
Transmet la commande du
colonne de direction et avec
VOLANT conducteur à la colonne de
les deux capteurs de
direction.
position et de couple.
Reçoit la commande du
volant. Transmet le couple
COLONNE DE fourni par le conducteur Au volant, au motoréducteur
DIRECTION ajouté à celui fourni par le et au pignon,
motoréducteur, au boîtier -
pignon crémaillère.
Mécaniquement, au
C'est l'élément de puissance
MOTEUR réducteur mécanique,
qui fournit le couple
ELECTRIQUE d'assistance.
électriquement avec la
centrale électronique.
Accouple le moteur La vis sans fin est solidaire
électrique à la colonne de de l'arbre de sortie du
direction, en opérant une moteur électrique, alors que
REDUCTEUR
réduction de la vitesse (et, la roue hélicoïdale est co-
en même temps, une axiale avec la colonne de
multiplication du couple). direction.
Electriquement, avec le
Gère l'alimentation du
CENTRALE moteur électrique, avec les
moteur électrique en
ELECTRONIQUE fonction des input reçus.
capteurs, avec l'ordinateur
de bord et avec la batterie.
Ils sont de type
potentiométrique. Leur Ils sont solidaires
fonction est de relever la mécaniquement, au moyen
position angulaire de la d'une barrette de torsion,
CAPTEURS
direction (capteur de avec le volant et avec la
position) et le couple colonne de direction. Ils sont
appliqué sur le volant connectés à la centrale.
(capteur de couple).
Transfèrent le mouvement
reçu de la colonne de Mécaniquement, avec la
PIGNON ET
direction, aux leviers de colonne de direction et avec
CREMAILLERE direction pour réaliser le les leviers de direction.
braquage.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Motoréducteur
Moteur électrique
Roue
hélicoïdale
FONCTIONNEMENT : les arbres d'entrée et de sortie du motoréducteur sont liés entre eux par
une barre de torsion qui permet un mouvement angulaire de plus ou moins 7 degrés. La commande
du conducteur sur le volant déforme élastiquement la barre de torsion, en déphasant les deux
arbres d'un certain angle, proportionnel au couple appliqué par le conducteur sur le volant. Un
capteur de couple, monté à l'intérieur du motoréducteur relève le déplacement d'angle et fournit un
signal à la centrale qui commande, de manière opportune, le moteur dans le but de réaligner l'arbre
de sortie et l'arbre d'entrée.
L'accouplement vis sans fin roue hélicoïdal est réalisé pour permettre la réversibilité du
mouvement. En cas de panne du moteur électrique, il est encore possible en agissant sur le volant,
de braquer en traînant les engrenages et le moteur électrique.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Assistance au choix
FONCTIONNEMENT : à l'aide du bouton situé sur la platine des commandes, le conducteur a le
choix entre deux modes de conduite :
"normal" pour une assistance normale à vitesses moyenne et élevée.
"city" pour faciliter la conduite en stationnement et à faible vitesse, grâce à une assistance
supérieure.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
BUT : amortir de manière active les oscillations générées sur le volant par le châssis, en phase de
retour de la direction.
MODE D'ACTION : après avoir relâché le volant, suite à un braquage, le châssis génère des
oscillations qui, si elles durent un certain temps, peuvent être fastidieuses. Dans ces conditions, le
système se charge d'amortir ces oscillations en agissant sur le moteur électri
électrique.
que.
Retour actif
BUT : rendre plus actif le réalignement, en faisant intervenir le servomoteur comme aide à l'effet
géométrique normal.
MODE D'ACTION : lors d'un braquage mécanique, en phase de retour, avec le véhicule en
marche, les roues tendent à se réaligner toutes seules à cause des forces qui s'instaurent dans la
zone de contact roue - sol. Dans une direction assistée électrique, le moteur électrique intervient en
phase de retour de la direction, en contribuant au réalignement des roues, en soutien de l'effet
géométrique normal. La correction de retour actif est maximum à faible vitesse et minimum à
vitesses élevées.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Le système de servo-assistance électronique (EPS) est de série pour ce modèle, et fabriqué par la
société Mitsubishi. La centrale de contrôle est positionnée au niveau de la console centrale,
derrière les canalisations de l'air pour les places AR
Avec la clé sur marche et le moteur non démarré, la centrale de contrôle de la servo-assistance
effectue un diagnostic des pannes qui peuvent se produire dans le système.
Capteur de couple
Capteur de vitesse du véhicule
Capteur de rotation moteur (tours moteur)
Moteur électrique de direction assistée
Module de contrôle de la direction assistée.
Lorsque la centrale de contrôle EPS constate un dysfonctionnement, elle interrompt les opérations
demandées au moteur électrique.
Le circuit de direction assistée (EPS) est constitué d'un module de contrôle (3), d'un capteur de
couple (4) et d'un moteur électrique de direction assistée (5).
Dans ce système, la centrale de contrôle de la direction assistée (3) gère le moteur électrique de
façon à assister les mouvements du volant ou bien, elles détermine le niveau et la direction de la
force de servo-commande pour le volant (1) en fonction du signal que transmet le capteur de
couple et le signal de vitesse transmis au noeud de contrôle de moteur (8) (NCM).
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Définition :
La chasse ;
L’inclinaison de l’axe du pivot de
direction ;
Le carrossage ;
Le parallélisme ;
Rayon de braquage des roues ;
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
trains roulants
Ces deux trains roulants sont reliés mécaniquement entre eux, mais le roulage correct du véhicule
dépend de la conformité exacte des éléments de direction et de suspension, ainsi que leur ancrage avec le
châssis.
Les cotes déterminant les positions de ces éléments sont appelées : la géométrie des trains roulants
2. L’ANGLE DE CHASSE
Définition :
- L’angle de chasse est positif lorsque l’inclinaison de l’axe des pivots est dirigée vers l’arrière du
véhicule (fig.3).
- L’angle de chasse est négatif lorsque l’inclinaison de l’axe des pivots est dirigée vers l’avant du
véhicule (fig.4).
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Nota :
L’angle de chasse est mesuré en degrés, les valeurs étant différentes selon la structure et le type de
véhicule, comme suit :
Dans le cas des véhicules à propulsion, la valeur est comprise entre 0° et 4°.
Dans le cas des véhicules à traction tout à l’arrière, la valeur est comprise entre 6° et 12°.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
L’angle de chasse n’affecte pas l’usure des pneus, mais une chasse positive excessive peut produire les
effets suivants :
Augmentation de l’effort nécessaire pour commander le système de direction.
Provoquer un rappel trop rapide du volant de direction.
Provoquer l’instabilité du véhicule à haute vitesse.
Transmettre de manière excessive les chocs aux éléments de la suspension.
3. LE CARROSSAGE
Définition :
L’angle de carrossage est l’angle formé par la verticale et le plan de la roue, ou encore, l’angle compris
entre l’axe de la fusée et l’horizontale (fig.1).
L’angle de carrossage positif : la partie supérieure de la roue est inclinée vers l’extérieur
(fig.2).
L’angle de carrossage négatif : la partie supérieure de la roue est inclinée vers l’intérieur
(fig.3).
L’angle de carrossage nul : l’axe de la roue coïncide avec la verticale.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
L’angle de carrossage positif a aussi le rôle d’éviter l’apparition d’un angle de carrossage négatif
lorsque le véhicule supporte une charge importante et la partie supérieure de la roue a tendance à
basculer vers l’intérieur du fait de la déformation des éléments de la suspension.
Réduction de l’effort de braquage
La figure : 7 montre le comportement du véhicule dans les virages, les roues étaient réglées avec des
angles de carrossage positif et négatif.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Nota :
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
4. Le parallélisme
Généralité :
Lorsque le véhicule automobile roule sur une route plane et uniforme, les deux roues d’un même essieu
doivent être parallèles et les deux essieux alignés.
Le parallélisme est parfait lorsque la distance A est égale à la distance B (fig.1a) ou lorsque les lignes
médianes des quatre roues sont parallèles (fig.1b).
Définition :
Le parallélisme signifie l’angle formé, vue de dessus,par les plans des roues d’un même essieu et l’axe
longitudinal du véhicule,ou la différence d’écartement entre l’avant et l’arrière des roues d’un même
essieu mesurée à hauteur du centre des roues.
Rôle :
Compenser les déformations élastiques intervenant au niveau des articulations
de la suspension « silents - blocs ».
Permettre à réaliser les variations géométriques soumises par les systèmes de
suspension et direction du véhicule automobile lors du déplacement.
Remarque :
Si les plans des roues convergent vers l’avant, il y a pincement, si les plans des roues divergent, il y a
ouverture (Fig. : 2);
Le parallélisme est l’angle de la géométrie des roues qui peut influencer le plus directement le
comportement du véhicule et l’usure des pneus.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Le pincement :
L’ouverture ou divergence :
L’ouverture signifie la convergence des roues du même essieu vers l’arrière du véhicule A > B (Fig.6).
Remarque :
Pour compenser le jeu des pièces élastiques des organes de liaison aux roues, on fera converger par
pincement les roues avant dans le cas d’une transmission à propulsion et on les fera diverger dans le cas
d’une transmission à traction par l’ouverture.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Nota :
L’unité de mesure pour le parallélisme est exprimée en unité de longueur ou en degré. Habituellement,
les spécifications du fabricant donnent l’écart total ou particulier à chacune des roues.
La valeur du pincement est de 0 à 5 mm pour les véhicules de tourisme et de 8 à 10 mm pour les
poids lourds et les autocars.
Variation du parallélisme :
Remarque :
Le parallélisme varie avec l’assiette du véhicule et pour diminuer les effets de sa variation, il est
nécessaire de caler la crémaillère de manière que, quelle que soit sa hauteur par rapport au sol, la
variation sera plus faible possible (Fig.10).
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
l’angle de pivots :
Définition :
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Rôle :
Diminution de l’effort de braquage
Les roues pivotent vers la droite ou vers la gauche autour des pivots de direction, suivant des rayons
correspondants au déport. Plus que ce déport est important, plus l’effort exercé sur le volant de
direction est élevé. Pour diminuer cet effort, le déport peut être modifié par des inclinaisons
différentes de l’axe de pivots (Fig.5).
Favoriser l’auto centrage des roues après le braquage
Lors d’un virage, l’inclinaison de l’axe de pivots force l’extrémité de la fusée à décrire une
trajectoire en arc, en se rapprochant progressivement du sol.
Comme la roue ne peut pas s’enfoncer dans la chaussée, la carrosserie est soulevée, mais la masse du
véhicule tente de reprendre le point le plus bas. Cette réaction ramène le volant de direction au centre
de sa course.
Neutraliser les réactions au freinage
Lors du freinage, le bras de levier formé entre le prolongement de l’axe des pivots crée un couple de
rotation autour du pivot qui a le rôle de diminuer la charge appliquée sur les éléments de la
suspension et de la direction.
Nota :
L’unité de mesure de l’angle d’inclinaison de l’axe de pivots est exprimée en degrés et fractions de
degrés.
La valeur est comprise entre 5° et 15°.
Les anomalies de fonctionnement :
Le remplacement des pneus d’origine par de pneus surdimensionnés modifie le déport. Cette
modification affecte la stabilité directionnelle du véhicule automobile et augmente la charge sur les
éléments des systèmes de direction et de suspension (fig.6).
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
6. Empattement :
Définition :
C’est la distance ‘’e ‘’ au sol entre l’essieu avant
et l’essieu arrière (Fig.1).
L’empattement est identique des deux côtes du
véhicule automobile si chaque essieu est
perpendiculaire à la ligne centrale du véhicule
7. La voie :
Définition :
C’est la distance ‘’ v ‘’ au sol entre les axes des deux roues d’un même essieu (Fig.1).
Il y a des véhicules conçus avec une différence entre la voie avant et arrière.
Cette caractéristique n’affecte en rien le parallélisme du véhicule en autant que les axes des essieux sont
parallèles et que les écarts conviennent aux spécifications (Fig.2).
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
8. Déport
Définition :
Le déport de l’axe de pivotement signifie la distance mesurée sur le sol entre le prolongement de l’axe
de pivot et la verticale passant au centre de la surface de contact du pneu au sol (Fig. 1).
Lorsqu’une roue directrice heurte un obstacle sur la route, celle – ci est retenue vers l’arrière par une
force résistante. Cette force produit sur l’axe du pivot un couple C = F * d (Fig.2) qui sera ressenti au
volant de direction.
Pour une force résistante donnée, le couple sera donc fonction de la distance ‘’d’’ appelée déport.
Déport nul :
Le prolongement de l’axe de pivot rencontre le sol au centre de la surface de contact entre le pneu et le
sol. Le déport nul rend le braquage difficile des roues lorsque le véhicule est arrêté.
Déport positif :
Le prolongement de l’axe de pivot rencontre le sol à l’intérieur du véhicule par rapport à l’axe de la
roue. Le déport positif facilite le braquage des roues, mais amplifie les forces transmises aux éléments
de la direction.
Déport négatif :
Le prolongement de l’axe de pivot rencontre le sol au – delà du plan médian de la roue, vers l’extérieur
du véhicule. Le déport négatif améliore la stabilité directionnelle du véhicule, mais occasionne un
couple qui tend à braquer les roues vers l’intérieur durant le freinage.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Remarque :
Il s’avère intéressant de réduire au maximum le déport de façon à ne pas être tributaire à ce couple
nuisible, par les méthodes suivantes :
Utiliser un système de direction peu réversible, ce qui n’est pas toujours
souhaitable ou possible.
Limiter les couples sur les axes de pivot par la diminution ou suppression du déport.
Un léger déport est recommandé pour les raisons suivantes :
Faciliter le retour et le maintien des roues en ligne droite après la modifi
modification de la
direction de déplacement du véhicule automobile.
Eviter le ripage (dérapage) des pneus lors des manœuvres à basse vitesse.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Déport de jante :
Dans ce cas, l’axe de pivot et l’axe de la roue sont confondus (Fig.3).
Ceci n’est possible que si les freins ne sont pas placés entre la porte – fusée et la roue.
Nota :
La valeur du déport adoptée par les fabricants est habituellement située entre 1 mm et 20 mm.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
9. L’angle inclus
Définition :
C’est l’angle compris entre l’axe de pivot et l’axe de fusée.
Il représente la somme des angles de pivot et de carrossage majorée de 90° (Fig.1).
Remarque :
Exemple :
On considère un véhicule dont les données de la géométrie des roues illustrées dans la figure 2 sont les
suivantes :
L’angle d’inclinaison des pivots a la valeur de 11 1/2 °
L’angle de carrossage (positif) a la valeur de 1/2 °
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Remarques :
L’angle inclus doit rester invariable sur les roues d’un même essieu. Une variation de cet angle
constatée sur une des roues lors du contrôle du train avant indique la déformation du porte –
fusée sur son plan vertical suite d’un choc ou d’un accident.
Dans tous les cas, l’angle inclus doit être symétrique à 1° près entre les côtés droite et gauche du
véhicule automobile.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
37
Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
SUSPENSION
1. Mouvements relatifs entre caisse et roues
Embardée
Piqués
beccheggio
Cabrages
Roulis
(Axe de dérapage)
(Couchages)
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
1.1. Le barycentre :
DEFINITION : le barycentre d'un corps est le point idéal dans lequel peut s'imaginer être
concentrée toute sa masse et auquel serait appliquée soit la force de gravité terrestre à laquelle il
est soumis (également appelé centre de gravité), soient les sollicitations ddynamiques dues au
mouvement du véhicule.
IMPORTANCE : la connaissance de la position ddu u barycentre d'un véhicule dans les diverses
conditions est fondamentale, car de la position du barycentre dépendent presque toutes les
principales caractéristiques qui influencent le comportement du véhicule. Parfois, même de petits
déplacements du barycentre
ntre peuvent avoir des conséquences significatives.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
1.2. Tangage :
DEFINITION DU TANGUAGE : l'axe axe de tanguage est l'axe transversal autour duquel la caisse
tourne lors du mouvement de tanguage. Sa position est déterminée en fonction de la géométrie des
suspensions.
BARYCENTRE
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
MOMENT DE TANGUAGE
COUPLES DE REACTION
COUPLES DE REACTION
AUX COUPLES
AUX COUPLES FREINANTS
EFFETS : le transfert de charge influence également la tenue de route car, en phase de freinage,
l'allègement du train arrière limite son action directionnelle et freinant qui n'est pas toujours
compensée par l'amélioration des caractéristiques directionnelles et freinantes de l'avant train. En
accélération, l'allègement de l'avant train peut entraîner des effets de sous virage et de perte
d’adhérence telle à ne pas permettre le déchargement au sol de toute la puissance disponible. Ce
qui vient d'être indiqué vaut, évidemment, pour les véhicules à traction AV. Pour les véhicules à
traction AR, c'est le contraire qui s'applique.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
1.3. Roulis :
Force
centrifuge
Centre de Centre de
roulis AR gravité Centre de
roulis AV
hauteur du
centre de roulis
AR
Axe de
arrière Moment roulis avant
de roulis
EFFETS
Il y a principalement deux effets générés par le roulis :
inclinaison de la caisse, entraînant la modification des angles caractéristiques de la roue;
transfert de la charge sur les suspensions et sur les roues extérieures, pouvant entraîner leur
surcharge.
Les deux effets ont une incidence négative sur le comportement et sur la tenue de route du
véhicule.
AXE DE ROULIS : lors du mouvement de roulis, le véhicule tourne autour d'un point, dénommé
centre de roulis. La position de ce point se modifie avec l'excursion des suspensions et peut varier
en fonction du type de suspensions adoptées sur l'autre essieu. Comme les schémas de suspensions
sont différents à l'avant et à l'arrière, il faut donc se référer à un axe de roulis, plutôt qu'à un centre
de roulis. La position de l'axe de roulis détermine le comportement du véhicule en roulis. On se
rappelle qu'une certaine quantité de roulis en virage est conseillée car elle donne au conducteur
une sensation de "danger" à franchir le virage à vitesse élevée.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
On entend, par suspension d'un véhicule, l'ensemble des éléments qui relie la roue à la caisse de la
façon la plus sûre et confortable possible pour les passagers. La suspension assure à la roue, en
même temps, la liberté de mouvement nécessaire pour permettre au véhicule de se déplacer dans
toutes les directions voulues par le conducteur.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Absorption des effets dus aux Un premier rôle important, destiné à permettre au véhicule de se
obstacles routiers déplacer dans différentes directions et de la manière la plus
confortable possible pour les passagers, est celui d'amortir,
d'absorber et de filtrer tous les chocs et les forces impulsives qui
sont transmises lors du déplacement, de la chaussée à la roue
et, par son intermédiaire, à la caisse.
Une conduite correcte de la Une seconde fonction importante de la suspension est liée à la
roue sur le sol, aussi bien en nécessité d'assurer les changements de direction du véhicule à
termes angulaires que travers l'action de braquage des roues. Dans ce cas, la
transrationnels suspension sert d'élément de raccord entre la roue et la caisse
et guide les mouvements latéraux de la roue.
Maintien d'une adhérence Cette troisième fonction est assumée par la suspension à
suffisante de la roue sur une travers le système constitué des organes portants et des
chaussée déformée organes dissipeurs d'énergie. Les premiers (bras oscillants,
tirants, rotules, etc.), assurent la position de la roue par rapport
à la caisse et évitent les mouvements non prévus par le
concepteur. Les seconds sont des éléments coopérateurs des
éléments élastiques (ressorts hélicoïdaux, barres de torsion,
ressort à lames, etc.), introduits dans le but de dissiper l'énergie
qu'ils ont emmagasinée et donc d'amortir les oscillations de la
caisse en évitant le rebond de la roue sur le sol. L'élément
dissipateur actuellement utilisé sur tous les types de
suspensions, est l'amortisseur hydraulique.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Organes portaportants
Organes de dissipation
Pour assumer les fonctions listées ci-dessus, la suspension doit être constituée de différentes
catégories d'organes.
Organes portants: ce sont les organes qui relient mécaniquement la roue et la caisse, et qui
assurent les degrés de liberté demandés ainsi que la bonne position de la roue par rapport au sol.
Ces organes sont déterminants pour définir le mouvement relatif entre la roue et la caisse.
Organes élastiques primaires: ce sont les ressorts hélicoïdaux, à lames, barres de torsion,
tampons. Ce sont ces organes qui relient élastiquement la roue à la caisse. Il est demandé à ces
organes, d'emmagasiner l'énergie mise en jeu lors du mouvement provoqué par les chocs des roues
contre les aspérités de la chaussée. De plus, il ont le devoir de soutenir le poids de la caisse et en
général, de la partie de la masse du véhicule qui charge les essieux et qui est appelée masse
suspendue.
Organes élastiques secondaires: ce sont le silentbloc. Ils assurent le filtrage des vibrations à
haute fréquence et contribuent au confort du véhicule.
Organes de dissipation: les amortisseurs hydrauliques. Ce sont les organes utilisés dans le but
de dissiper l'énergie emmagasinée par les éléments élastiques et qui permettent d'amortir les
oscillations de la caisse, en assurant le confort de marche.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Variation livello
liquide
FONCTIONNEMENT : le tube est rempli d'un liquide spécial (caractérisé par de faibles
variations de viscosité avec l'augmentation de la température) qui, lors du mouvement du piston,
s'écoule à travers des orifices calibrés (ou des clapets) dont le piston est doté. Lors du mouvement
de la tige, il se produit une variation du volume disponible, pour laquelle le volume occupé par
l'air sert de chambre de compensation.
CRITIQUE : pour la critique de fonctionnement, voir ce qui est indiqué concernant l'amortisseur
à double effet.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
1. cylindre de travail
2. réservoir de compensation
3. piston
4. chambre sous pression lors de la phase de
compression
5. gaine de protection
6. bague de fermeture avec joint d'étanchéité
7. chambre sous pression lors de la phase de
détente
8. clapet de transvasement
9. clapet de détente
10. clapet de compression
11. clapet de compensation
12. tube de retour de l'huile étirée
DESCRIPTION : l'amortisseur bi bi-tubes est constitué de deux chambre, une intérieure dite de
travail et une extérieure dite de réserve. Dans la première, constamment pleine d'huile, se trouve la
tige, le piston, les clapets du piston, les clapets de base. La seconde est remplie aux deux tiers
d'huile, et pour la partie restante d'air ou de gaz sous pression (suivant les modèles).
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
EFFET AMORTISSANT
Force d'amortissement
virage L, amortisseur contrôlé par les
orifices qui freinent les mouvements
lents
virage B, amortisseur contrôlé par un
Détente
clapet progressif qui freine les
mouvements de basse fréquence
Vitesse virage H, utilisé pour amortir les
Compression mouvements les plus violents de la
route (sur chaussée très déformées)
Excursion de l’amortisseur
REQUIS : l'excursion de la suspension peut être provoquée par des mouvements de la caisse par
rapport aux roues (mouvements de tanguage, roulis, embardée) ou par des mouvements des roues
par rapport à la caisse (trous, obstacles). Le premier mouvement concerne les masses suspendues,
alors que le second celles non suspendues. Comme les valeurs d'inertie et de vitesse des deux
masses sont différentes, il est évident que même l'énergie à dissiper et donc la force
d'amortissement seront différentes dans les deux cas. C'est pour cette raison que l'on demande à un
amortisseur au moins deux caractéristiques d'amortissement : l'une faible, pour contrarier les
mouvements les mouvements assez lents de la caisse, et une plus énergique, pour contrarier les
mouvements rapides de la roue par rapport à la caisse.
REALISATION : dans les amortisseurs, la réalisation des différentes actions d'amortissement est
obtenue par l'utilisation de deux (ou plus) séries d'orifices ou de clapets calibrés : une série de
petits trous toujours ouverts permet le passage continu du fluide entre les chambres du cylindre
amortisseur et freine les mouvements lents de la caisse par rapport aux roues. Lorsqu'une action
amortissante plus énergique est demandée, à cause de mouvements plua rapides de la roue par
rapport à la caisse, l'augmentation de la pression d'huile à l'intérieur du cylindre provoque
l'ouverture d'une série de clapets de lumière plus grande que les trous précédents, évitant ainsi
l'excessif durcissement de l'amortisseur dû à l'unique passage de l'huile à travers la série des trous
plus petits.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
c. Amortisseur hydropneumatique
1. segment d'étanchéité/cylindre
2. piston de travail
3. gaz comprimé
4. tige
5. orifices pour le passage de
l'huile
6. piston séparateur gaz-huile
7. guide de tige
8. clapet de détente
9. clapet de compression
10. cylindre de travail
AVANTAGES : dans ces amortisseurs, il n'est plus nécessaire de laisser un volume d'air résiduel
étant donné que les variations de volume sont absorbées par le poumon de gaz. On peut ainsi
éviter le chauffage excessif de l'huile car le gaz favorise la dissipation de la chaleur.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
BUT : le but des organes élastiques est de garantir le confort de marche, en permettant de vastes
mouvements de la suspension et en emmagasinant élastiquement l'énergie cinétique générée par le
mouvement.
RIGIDITE : des rigidités importantes signifient un faible confort d'absorption des obstacles, en
déterminant une assiette dynamique plus rigide, en réduisan
réduisantt en même temps les phénomènes de
roulis et de tanguage. Une rigidité plus faible implique un confort accru, mais un comportement
moins bon du véhicule en phase de roulis et de tanguage.
TYPOLOGIE : les éléments élastiques sont les ressorts hélicoïdaux, les barres de torsion et les
ressorts à lames. Il est intéressant de noter que, alors que les ressorts hélicoïdaux et les barres de
torsion n'assument la fonction élastique que parce qu'ils sont en memesure
sure de supporter des charges
dans une seule direction, les ressorts à lames, pouvant supporter des charges dans plusieurs
directions, peuvent également assumer la fonction d'organe portant en permettant ainsi de
simplifier la suspension.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
a. Ressorts hélicoïdaux
CARACTERISTIQUES : les ressorts hélicoïdaux sont constitués d'un fil d'acier enroulé suivant
une hélice cylindrique. Ils supportent des efforts directs le long de leur axe de symétrie.
RIGIDITE : ce paramètre, égal au rapport entre la force qui sollicite le ressort et son écrasem
écrasement,
bien que constant, dépend uniquement des caractéristiques géométriques du ressort et de
l'élasticité du matériau dans lequel il est fabriqué. Dans le cas où l'on veut obtenir une rigidité
variable avec l'écrasement, il est possible d'utiliser des ress
ressorts
orts à pas variable (a), à diamètre de fil
variable (b) ou conique (c). Des ressorts de ce type sont parfois utilisés dans le domaine de
l'automobile. En fait, une meilleure rigidité de l'élément élastique lors de l'augmentation de la
compression permet à la suspension de mieux supporter des charges élevées vers la fin de course,
en préservant dans le même temps, la caisse des chocs violents.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Types de
raccordement roue-
b. Ressorts à lames
1. oeil d'articulation
2. feuille maîtresse
3. support en U
4. jumelles
5. bague
6. python
7. bague
8. bride d'asemblage
FEUILLE MAITRESSE : la feuille la plus longue, dite feuille maîtresse, présente à ses deux
extrêmités, les deux boutonnières qui servent à la fixation au châssis du véhicule. L'une de ces
boutonnière est directement fixée au châssis par l'intermédiaire d'une bague élastique ou d'un
coussinet lubrifié. L'autre boutonnière est reliée au châssis par une articulation constituée d'une
biellette dite jumelle. La jumelle pemet à la lame de s'allonger et de se raccourcir librement lors
des mouvements de déformation.
APPLICATIONS : ce type de ressort est monté à l'avant et à larrière sur les véhicules
commerciaux et tout terrain, à cause de leur meilleure rigidité par rapport aux ressorts hélicoïdaux.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
AVANTAGES : la caractéristique particulière des ressorts à lames est constituée par la capacité
d'amortissement intrinsèque due principalement au frottement des feuilles lors des mouvements de
flexion.
c. Barre de torsion
Biellette
Barre anti-
roulis
CONSTITUTION : la barre stabilisatrice, ou barre de torsion, réalisée dans une section tubulaire
pour des raisons de légèreté, est ancrée au châssis à l'aide de tasseaux élastiques contenus dans des
supports appropriés, et aux fourchettes des amortisseurs, à l'aide de deux tirants dotés de rotules.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
FONCTIONNEMENT : la barre antiroulis relie élastiquement entre elles les deux roues d'un
même essieu, et réagit aux différents mouvements relatifs des roues par rapport à la caisse du
véhicule. L'emploi d'une barre antiroulis permet l'utilisation de ressorts de suspension du véhicule
plus souples, améliorant ainsi le confort de marche.
Il faut souligner que, pour garantir la sécurité de conduite, l'ensemble du système de suspension
doit permettre, lors du mouvement relatif de la roue par rapport à la route, que les roues conservent
invariés le plus possible leurs propres angles caractéristiques par rapport au sol. En particulier,
éviter que se produisent des variations indésirables, de voie et d'angles longitudinaux des roues.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
d. Tampons de butée
A Corps de l’amortisseur.
B - Détente
C Tampon de butée en
compression.
M Ressort.
BUT : pour limiter la course en compression de la suspension, en cas de chocs très violents, on
utilise des éléments élastiques en caoutchouc, tampons de butée.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
e. Bagues élastiques
élastomère
Carcassae
interne
Carcasse externe
Les bagues élastiques sont des composants dont les déformations permettent le mouvement relatif
entre le bras et le châssis.
Elles sont composées d'une carcasse externe et d'un interne, entre lesquelles du caoutchouc est
vulcanisé. On utilise, sur certains véhicules, des bagues hydrauliques : elles associent flexibilité et
valeurs d'amortissement élevées, en utilisant un fluide qui passe à travers des orifices spécifiques.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
L’articulation entre le montant et le bras oscillant est obtenue par l'utilisation d'une vraie rotule,
appelée embout à rotule sphérique. Les rotules sphériques sont également employées aux
extrêmités des tirants de direction. L'emploi de rotules sphériques permet aux roues les secousses
et les braquages.
L'avantage de ce type de rotule est d'être précis (n'est pas sensible aux modes de rotation différents
en son centre) et de pouvoir transmettre les forces dans toutes les directions.
La rotule de l'embout porte une queue à tige cylindrique et des gorges de fixation, dans lesquelles
une broche filetée est insérée, et dont la fonction est de serrrer la queue pour empêcher qu'elle se
déboîte axialement. L'embout est habituellement fixé de cette façon au bras oscillant.
Le schéma ci-dessus illustre, en bas à droite, la section d'une rotule plantée dans le logement usiné
d'un bras. Le déboîtement de la rotule est empêché en roulant un bord du bras sur le couvercle de
la rotule. Une résille imprégnée de Teflon est interposée entre la rotule et le siège, de façon à
garantir un faible frottement entre les surfaces en mouvement entre elles.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Etant le grand nombre de variables et de possibilités de liaison entre les roues et la caisse (malgré
les liens puissants qui les unissent), il existe de très nombreux schémas de suspensions. certains
des schémas les plus préquemment adoptés ont été représentés sur la figure. En voulant néanmoins
établir une classification des types de suspensions, il est possible de définir trois grandes
catégories :
A ROUES INDEPENDANTES
A ROUES SEMI-DEPENDANTES
A ROUES RIGIDEMENT INTERCONNECTEES
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
a. Suspensions avant
LIENS : il y a, pour l'essieu AV, deux liens principaux. Le premier est dû à la présence du groupe
motopropulseur (transversal et longitudinal) qui requiert des suspensions peu intrusives vers le
compartiment moteur. Le second est dû à la nécessité de roues braquantes et, pour des tractions
AV, également motrices.
TYPE ADOPTE
Suspension Mc Pherson
Suspension à haut quadrilatère
Suspensions à bas quadrilatère : sur les voitures sportives.
Suspensions multilink (sur les véhicules haut de gamme)
b. Suspensions arrieres
LIENS : dans ce cas, on ne note pas une utilisation particulière d'un type de suspension par
rapport aux autres, signe que les liens de l'essieu AR (coffre à bagages, lay-out de dessous de
caisse, etc.), sont moins lourds que sur l'avant-train.
TYPOLOGIE
Pont de torsion : principalement pour des véhicules de basse-moyenne gamme.
Bras longitudinaux tirés : pour véhicules de basse-moyenne gamme. Tend à être remplacé par
le pont de torsion.
Essieu rigide : diffusé de façon limitée sur les véhicules de basse-moyenne gamme.
McPherson : diffusé sur les véhicules de moyenne-haute gamme.
Quadrilatère : diffusution en augmentation sur les véhicules de moyenne-haute gamme.
Multilink : avec une diffusion en forte augmentation sur les véhicules de moyenne-haute
gamme, ils sont désormais quasi généralisés sur ces derniers.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Roulement
Ressort
Tampon
Plateau
Tige
Corps
amortisseur
Etrier
APPLICATIONS : la suspension McPherson est utilisée aussi bien sur les suspensions AV que
sur celles AR. 50 % des suspensions actuellement produites sont du type McPherson.
AVANTAGES :
Simplicité de fabrication
Réduction du poids
Faible coût
Charges faibles sur la caisse
Bonne possibilité de contrôle du pincement
DESAVANTAGES : amortisseur soumis également à des charges latérales et donc moins bon
coulissement à haute hystérésis et moindre confort.
CRITIQUE EN UTLISATION : la principale limite des suspensions MvPherson est donnée par
la variation des angles caractéristiques lors de son excursion longitudinale et en cas de roulis. Cela
est dû au cinétisme, qui s'appuie uniquement sur la partie inférieure et est solidement ancré à la
caisse à la partie AR. Il en résulte donc, en cas de mouvements horizontaux, un mouvement de
roue en arc autour de l'appui, modifiant le carrosage et, en cas de roulis, la partie rigidement liée à
la caisse en modifie l'inclinaison.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Le schéma indiqué ci-dessus illustre la suspension AR adoptée par l'Alfa 147. Comme on ne
demande pas de braquage à l'essieru, le tirant de direction est remplacé par une tige (1) articulée
entre le montant (2) et la traverse mécanique (3). La tige transversale (4) absorbe les charges
transversales alors que les charges longitudinales sont supportées par la tige (5).
Le groupe ressort d'amortissement (6) est lié en haut à la caisse par une cloche spécifique
aménagée sur le passage de roue. La barre stbilisatrice (7) est articulée sur la traverse et liée avec
une biellette (8) à l'amortisseur.
On note la différence d'aspect avec une suspension MacPherson pour un essieu AV braquant, bien
que le schéma cinématique et le nombre de tirants s'avèrent peu différents par rapport à une
suspension à centres virtuels (multilink).
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
e. Suspensions à quadrilatère
2 Bras supérieur
6 Groupe ressort
amortisseur
4,5 Rotules
sphériques sferici 3 Montant
8 Fourchette
1 Bras inférieur
7 Rotule élastique
CARACTERISTIQUES : la roue est guidée par des bras oscillants ou par des tirants aussi bien en
bas qu'en haut, alors que l'amortisseur est traditionnel et n'assume pas la fonction d'organe portant
comme dans la suspension McPherson. Pouvant modifier la longueur de l'inclinaison du bras
oscillant supérieur, on réussit à contrôler également la variation de carrossage de la roue. Dans les
suspensions à quadrilatère, il n'y a donc pas de fonctions intégrées mais chaque élément assume
son rôle spécifique.
62
Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
AVANTAGES :
Contrôle cinématique optimal, en particulier pour la récupération du carrossage en secousse.
L’amortisseur n'a pas de rôles structurels. Il en résulte une amélioration du confort (moindre
hystérésis du composant).
Possibilité d'abaisser le profil du coffre (uniquement pour la solution avec quadrilatère bas).
DESAVANTAGES :
Les coûts de production sont élevés du fait de la présence d'un nombre plus important de
composants. Par rapport à une suspension McPherson, on trouve un bras supplémentaire et les
articulations correspondantes.
L’encombrement du bras supérieur est important. Dans le cas de moteurs transversaux, cet
encombrement impose le choix d'un quadrilatère haut. L'encombrement du motopropulseur limite
donc la dimension transversale du bras supérieur au détriment des performances cinématiques.
On trouve de nombreuses rotules sur les articulations. Cela peut donc modifier la bonne
position des roues à la suite de l'usure ou de l'affaissement des rotules, qui entraîne également une
usure irrégulière et précoce des pneumatiques.
Dans le cas d'un quadrilatère bas, la limitation de la variation de la chasse montant en freinage
empêche l'obtention de valeurs de flexibilité longtudinale élevées, sous une charge au centre de la
roue.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
sens de la
marche
Le modèle Lancia Thesis adopte, pour l'essieu AV, une architecture à quadrilatère dans laquelle
même le levier supérieur est dédoublé sur deux tirants. L'axe de braquage est déterminé par la
droite qui relie les points d'intersection des droites qui relient les centres d'articulation des deux
couples de tirants. Cette solution permet d'obtenir des valeurs réduites du bras transversal, en
même temps qu'une moindre inclinaison de l'axe de braquage. De cette façon, on réduit les valeurs
agissant sur le volant par effet de retour de la direction et pour des valeurs différentes de la force
motrice transmise par les deux roues.
Le groupe ressort - amortisseur est articulé sur le tirant AR inférieur. Pour arriver à une réduction
du poids, les tirants sont réalisés en aluminium forgé et le montant, en bec d'oie, est réalisé en
acier forgé.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
2
1
1. Bras triangulaire.
2. Tirant transversal.
3. Tirant anti braquage.
4. Biellette.
5. Montant :
5
Sens de la marche
4. Bielle verticale
3. Tirant de contrôle du
pincement :
Sens de la marche
4
3
CONSTITUTION : la roue est liée à la caisse par cinq tirants / bras indépendants entre eux, en
obtenant ainsi une complète liberté de conduite et de réglage. Chaque tirant est dédié à la gestion
d'un paramètre spécifique, en général de façon indépendante des autres tirants. Il est ainsi possible
d'obtenir les fléchissements élasto-cinématiques désirés (variation de pincement, de carrossage,
etc.), en agissant sur un seul composant (tirant, bague) sans que cela n'induise de variations
indésirables des autres paramètres.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
4
1. Bras oscillants
2. Bagues élastiques
2
3. Poutre
4. Groupe ressort - amortisseur
2
1
sens de la marche 1
CARACTERISTIQUES : il s'agit d'une suspension dans laquelle les roues sont reliées
rigidement à deux bras longitudinaux, unis par une traverse qui les relie et qui se tord lors des
secouses disymétriques, en donnant de la stabilité au véhicule. Cette configuration donne lieu, à
cause de la torsion du pont, à une récupération partielle du carrossage et est dotée d'une haute
valeur de stabilisation : caractéristiques qui, unies à un faible poids, un faible coût et un lay-out
idéal pour les éléments de dessous de plancher (réservoir à carburant, échapement, ect.), ont fait de
ce type de suspensions, l'un des plus diffusés sur des véhicules de basse-moyenne gamme.
AVANTAGES :
Simplicité de fabrication et nombre réduit de pièces
Faible poids
Faible coût
Optimisation du lay-out des composants de dessous de caisse
Pré-montage de la suspension avant son installation sur le véhicule
DESAVANTAGES :
Limitation de l'optimisation de conduite et de confort
Roue non duigée, avec déformations et fléchissements de l'essieu.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
Ce schéma, très diffusé dans les segments A et B, rentre dans la catégorie des suspensions
indépendantes. Les roues sont reliées chacune à un bras articulé sur le châssis. Les deux bras ont le
même axe d'oscillation parallèle à l'axe transversal du véhicule. Lors des secousses, il y a donc des
altérations cinématiques du pas, mais pas du pincement. L'angle de carrossage est,
approximativement, égal à l'angle de roulis de la caisse.
L'essieu est constitué d'un couple de bras oscillants articulés sur une traverse liée à son tour à la
caisse, à l'aide de quatre tasseaux élastiques. La traverse est constituée de deux coquilles de tôle
estampée et unies entre elles par une poutre à section circulaire. Sur les coquilles, est aménagé le
siège pour le logement supérieur du ressort. le bras est réalisé dans une fonte en fusion. Il
comprend le siège du logement du ressort, l'attache de l'amortisseur, les sièges pour les bagues et
la flasque pour l'attache de la roue.
DESAVANTAGES : perte de pincement sous une charge latérale due à un important bras de
levier entre le pont d'application des charges et les réactions sur la caisse, perte de l'angle de
carrossage par effet de roulis, faible flexibilité angulaire du fait de l'absence de bagues élastiques
sur la charnière du bras, aucun paramètre cinématique contrôlable de façon indépendante, enfin
une plus grande transmission à la caisse des vibrations dues à l'absence de bagues élastiques.
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Guide de travaux pratiques Réparer le système de direction
1. bras longitudinal
2. biellette de guidage du bras
3. bras transversal
4. ressort
5. amortisseur
6. traverse de fixation à la caisse
Les suspensions appelées à bras longitudinaux guidés, sont nés avec l'évolution des suspensions à
bras longitudinaux tirés, avec l'ajout d'autres leviers et par la réduction de degré de liaison du bras
longitudinal.
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