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Dès lors de nombreuses installations de dessalement et de déminéralisation ont été mis en place
en parallèle avec les nouveaux complexes voir Tableau (I.2).D’autres installations ont été mis en
place en exploitation pour les besoins en eau de haute pureté nécessaire a processus des
complexes de production d’électricité (Cap Djenet) et l’industrie de liquéfaction (Arzew et
Skikda).Il y avait également quelques installations qui étaient destinées, principalement dans le
sud, à fournir de l’eau de qualité pour la consommation humaine dans les bases pétrolières.
En réalité la capacité de traitement en Algérie est plus importante car à travers ce bref listing, les
installations liées aux industries alimentaires notamment et la production d’électricité ne sont pas
prises en compte dans le tableau (I.2).
L’analyse, du tableau permet de noter que la plupart de ces unités sont de faible capacité de
quelques dizaines à quelques centaines de mètres cubes par jour. L’ensemble des procédés
classiques de déminéralisation utilisé sont: l’électrodialyse, l’échange d’ions, la distillation et
l’osmose inverse.
On notera une forte concentration d’installations d’électrodialyse dans le sud et d’échanges
d’ions à Annaba, ce qui traduit la confiance des exploitants dans un procédé leur ayant donné
satisfaction. Il ressort aussi que si le nombre d’installation de dessalement fonctionnant par
osmose inverse est réduit, il n’en demeure pas moins que du point de vue capacité de production,
ce procédé occupe une place remarquable. [11]
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CHAPITRE III Le dessalement de l’eau de mer en Algérie
d’unités service
Skikda 1 1440 Flash 1971
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L’Algérie a vécu plus d’une décennie la sécheresse, les ressources conventionnelles en eau
étaient insuffisantes pour subvenir aux besoins de la population, ce qui a incité les autorités
algériennes à chercher d’autres ressources pour garantir l’alimentation en eau potable de cette
population. La solution la plus adaptée et qui ne dépend pas aléas climatique, était le dessalement
d’eau de mer.
Le dessalement de l’eau de mer en Algérie revêt un caractère stratégique, il remplacera les
ressources naturelles dans la majorité des villes du nord Algérien.
L’Algérie vise à travers la multiplication des stations de dessalement de l’eau de mer à atteindre
plus de 2 millions de litres d’eau supplémentaires par jour , soit 825 millions de mètres cubes par
an . Cette quantité représente prés du tiers des capacités des retenues des barrages qui existaient
jusqu’en 2000
III.2.1. L’avenir et les grandes station de dessalement:
Des projets modestes au lendemain de l’indépendance aux méga-projets de ces dernières années,
l’Algérie a fait un bon extraordinaire en matière de ressources hydriques. Des efforts importants
ont été déployés par l’Algérie pour améliorer ses ressources hydriques et la disponibilité de
l’eau, autant pour l’industrie et l’agriculture que pour l’alimentions en eau potable.
La déminéralisation des eaux souterraines à très fort taux de salinité, pour des besoin liés à
l’industrie pétrolière et à la sidérurgie était la seule expérience de l’Algérie en matière de
dessalement. Un demi-siècle après, l’Algérie a mis en place un programme de réalisation de
43unités de dessalement de l’eau de mer lancé en 2005, ce plan détaillé porte sur trente 30
stations monobloc et13 méga stations dans le nord du pays en vue de produire 2,26 millions de
m³/jd’eau dessalée d’ici 2019. les changements climatiques auxquels fait face la planète depuis
quelques décennies a fait de la sécurisation de l’alimentation en eau potable par le recours à l’eau
de mer, une urgence et se révèle à terme comme étant la solution la plus stratégique au
développement durable du pays.
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CHAPITRE III Le dessalement de l’eau de mer en Algérie
Vu son cout exorbitant, cette option a été rendue possible grâce à l’embellie du marche pétrolier
dont l’Algérie tire l’essentiel de ses revenus .Un cout exorbitant certes mais avec un avantage
énorme, du moment que cette option confère à la disponibilité de l’eau un caractère de pérennité
certain. « La réalisation de stations de dessalement de l’eau de mer, permettra non seulement de
satisfaire les besoins de la population mais aussi de libérer d’importantes quantités d’eau des
barrages pour les besoins de l’irrigation», avait souligné en 2009 le Chef de l’Etat à Biskra.
La décision de multiplier les unités de dessalement de l’eau de mer a été prise en 2001, avec
notamment la création de l’AEC (Algérien Energie Company) par les groupes Sonatrach et
Sonelgaz, en concentrant son champ d’action dans le dessalement de l’eau de mer en partenariat
avec des partenaires étrangers.
Après le lancement du plan de 2005 prévoyant 43 unités de dessalement de l’eau de mer, la
machine de la réalisation a atteint sa vitesse de croisière , notamment avec la réalisation et
l’entrée en fonction de 8 sur les 13 méga-stations prévues, en l’occurrence celles de Kahrama à
Oran en 2005 (90.000 m3/j),
Bousfer en 2005 (12.480 m 3/j), El Hamma à Alger en 2008(200.000m3/j),Skikda début 2009
(100.000 m3/j), Béni Saf à Ain T’émouchent en 2010 (200.000m3/j),
Souk Tleta à Tlemcen début 2011 (200.000 m3 /j), Fouka à tipaza fin 2011(200.000 m3/j) et
Mostaganem début 2012 (200.000 m3/j).
Ces projets sont réalisés en partenariat avec notamment des firmes espagnoles (Befesa,
InimaAqualia, Geida), Sud-Africaines (Black and Watch), Malaisiennes
(Malakoff),Singapourienne (Hy flux), et Américaine (Ge ionics ).
La station d’El Hamma reste la plus imprtante station de dessalement d’eau de mer en Afrique,
alors qu’à Magtaa (Oran), la plus grande unité de dessalement par osmose inverse au monde .
[11]
Population
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CHAPITRE III Le dessalement de l’eau de mer en Algérie
III.2.2.Station monoblocs :
Un programme d’urgence (2002-2003) a été initié par les pouvoirs publics pour pallier au déficit
en eau potable des populations par l’installation de station monoblocs de dessalement d’eau de
mer, de capacité moyenne (2500 m3/j à5000 m3/j), le Tableau suivant représente les stations type
monoblocs en Algérie. [11]
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CHAPITRE III Le dessalement de l’eau de mer en Algérie
2006 à 2011 la capacité de dessalement d’eau de mer en Algérie est passée de 152.500 à 1,2
million m3/jour.
A fin 2012 la capacité de production était de 1,3 million m3/jour.
En 2014 la capacité totale atteindra 2,1 million m3/j.
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