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REPUBUQUE DU SENEGAL

Ecole Polytechnique de Thies

PROJET DE FIN D'ETUDES

EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLOME D'INGENIEUR DE CONCEPTION

EN GENIE CIVIL

TITRE: DESSALEMENT DE L'EAU DE MER AU MOYEN


DE L'ENERGIE SOLAIRE ( PHASE Il)

AUTEUR : Akoloh KOMLA

DIRECTEUR : Thomas AQUIN

CO-DIRECTEUR : Mamadou SAR


JUIN 89
A Mr. THOMAS AQUIN

à DADA FLORA AKOLOH

à mes parents
et à tous ceux qui luttent pour la paix
REMERCIEMENTS

Ces remerciements iront particulièrement à l'endroit de Mr.


THOMAS AQUIN, professeur à l'Ecole Polytechnique de Thiès 1

initiateur d'un tel projet de recherche et grand artisan de la


promotion des recherches dans le domaine. J'aimerais saluer ici
humblement ses suggestions et son apport sincère au niveau du
projet. Je ne saurais oublier également

Mr. MAMADOU SARR 1 professeur à l'EPT


Mr. Alioune LO technicien à l'EPT
- Mr. Touba FALL technicien à l' EPT
Mr. AMOUSSOU-KOETETE et Mr. LENGO élèves ingénieurs à l'EPT

Qu'il me soit permis également de remercier humblement et


sincèrement tous ceux qui 1 de près ou de loin, ont contribué
d'une façon ou d'une autre à la réalisation des obj~tifs de ce
projet .
SO~AIRE

Ce document constitue le rapport du projet de fin d'études

intitulé "Dessalement d'eau de mer au moyen de l'énergie

solaire " Il contient essentiellement

- une brève introduction,

- un exposé des dIfférents procédés de dessalement de l'eau de

mer,

- l 'historique du dessalement de l'eau de mer au moyen de

l'énergie solaire,

- un répertoire des différents types de distillateurs solaires

déjà disponibles 1

- une étude théorique du prototype envisagé

- une étude du système structural,

- les résultats des essais en laboratoire

- des commentaires sur ces résultats,

- une analyse énergétique du rayonnement solaire parvenant au

capteur ,

- une étude sur les performances des distillateurs solaires,

- une étude économique du projet

- et enfin une conclusion générale suivie des recommandations.

Le projet se réparti en huit grandes parties dont le plan est

exposé ci-dessus.

-11-
SIXIEHE PARTIE

1 ) ETUDE ECONOMIQUE 115

1) Amortissement sur 15 ans 118

2) Amortissement sur 20 ans 119

II ) CONCLUSION SUR L'ASPECT ECONONIQUE DU PROJET 50

SEPTIEHE PARTIE

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS . 52

HUITIEHE PARTIE

ANNEXES

I.a TYPES DE DISTILLATEURS A GRAND BASSIN . 511

I.b SCHEMAS DES PROTOTYPES DES PHASES 1 et II .. 611

II ) COURBE DU COUT VERSUS EPAISSEUR DU VERRE ... 69

III ) TABLEAUX DES DONNEES SUR LE VENT AU SENEGAL

DE 19 5 1 A 1 98 2 . 11

IV DONNEES SUR LA RADIATION SOLAIRE AU SENEGAL 14

v ) CONSOMMATION D'EAU AU SENEGAL . 11

BIBLIOGRAPHIE . 19

- v -
INTRODUCTION

Dès 1964 1 l'OMS établissait déjà le tableau dramatique suivant


quant à la situation de l'approvisionnement en eau potable à travers
1e monde : " Plus de 200 mil 1ons d' t r-es huma t n s manquent d'eau pota-
ë

b 1e à travers 1e monde . Dans dix ans 1 ils seront plus de 300· mi lions."

De nos jours à l'aube de l'expiration de la "Décennie interna-


tionale de l'approvisionnement en eau potable et de son assainisse~

ment" décrétée par la conférence des nations unies sur l'eau ( 1980
- 1990 ) il est navrant de constater qu'en dépit de tous les efforts
de l'assistance internationale 1 la situation est en voie de se
détériorer plutôt que de s'améliorer.
Dans nombre des états du tiers-monde à l'instar du SEHEGAL 1 au
problème déjà dramatique de la rareté des sources d'eau potable 1

vient s'ajouter celui de la contamination par intrusions salines des


nappes en exploitation.
C'est essentiellement dans le souci de venir en aide aux habi-
tants des régions confrontées à ces problèmes alarmants que le
présent projet est initié .

1
: . . : : : ·· : . : : : . : : · ·· : · .. · . ·· : · : ·
: : PREM I ERE PART I E : :

: : : . : . ·· . : . . : : . : ·· ·· : · : ·· : · . · . ·
LES DIFFERENTS PROCEDES DE
DESSALEMENT

L'eau de mer constitue une source abondante et intarissable

d'eaux salées Cependant sa composition entraîne souvent divers

obstacles quant à son utilisation comme source d'approvisionnement en

eau potable par les populations côtières

Elle est composée de 35g de sels par kg ces sels étant pour

aoy. formés de chlore et de sodium. Or à partir d'un certain seuil


de salinité 1 l'utilisation de cette eau devient prohibitive

Les normes de l'OMS de 1965 limitent à 500 p.p.m la teneur d'une

eau normalement destinée aux usages domestiques et tolèrent une aug-

mentation jusqu'à 1500 p.p.m

A titre d'exemple J on tolère les teneurs suivantes

- Irrigation: jusqu'à 19/L de sel

- Besoins industriels: 19/1

- Usages domestiques: 0,5g/l

Les principales méthodes utilisées pour dessaler l'eau de mer sont


1) La congélation

2) L'électrodialyse

3) L'échange d'ions

4) L'osmose inverse

5) La distillation solaire

- 2-
1 - LA CONGELATION

L'eau de mer lorsqu'elle se solidifie sous l'influence du froid,

perd la plus grande quantité des sels qU'elle contient. Les cristaux

de glace donnent de l'eau pure.


Il a itê constatê qu'il faut moin$ d'ênergie pour congeler l'eau

que pour la vaporiser Cependant la congélation directe de l'eau de

mer emploie un réfrigérant non miscible à l'eau dont la tension de

vapeur est beaucoup plus élevée que celle de l'eau de mer avec

laquelle elle est en contact direct

2 - L'ELECTRODIALYSE

Ce procédé utilise dans un bain électrolytique des membranes

semi-perméables (OU sélectives) laissant passer les ions dans un seul

sens par l'effet de l'électrolyse et de la dialyse combinés. Il

s'agit d'une migration des ions de la solution saline à travers les

membranes artificielles, imperméables à l'eau.

3 - ECHARGE DIIORS

L'échange d'ions s'obtient par l'utilisation des éléments formant


la classe des zéolites et a pour but d'adoucir l'eau salée.

De nos jours dans ce procédé, on utilise de plus en plus des


éléments tels que les résines synthétiques sous forme de grains ou de

charbons sulfonés

-3-
4 - L'OSMOSE INVERSE

Elle est fondée sur le phénomène osmotique qui découle des pro-
priétés sélectives de certaines membranes pouvant laisser passer l'eau

pure à une pression supérieure à la pression osmotique tout en rete-


nant la saumure
L'énergie à fournir dans ce cas est faible en comparaison avec
les autres procédés puisqu'il n'Y a pas de changement de phase.
Cependant le coût d'installation d'un tel projet reste onéreu~.

5 - LA DISTILLATION SOLAIRE

Ce procédé se fonde essentiellement sur l'utilisation de cette


source immense et gratuite qu'est l'énergie solaire. C'est un procédé
attrayant surtout pour les pays en voies de développement là oû une
main-d'oeuvre sPécialisée de même que les sources d'énergie conven-
tionnelle ne sont pas disponibles à bon marché. L'exploitation des
systèmes ne requiert aucune formation spéciale de la main-d'oeuvre.

Principe de fonctionnement

Les rayons solaires traversent la surface de la couverture (en


verre ou en plastique) et réchauffent le fond du bassin peint en noir
pour augmenter son absorbance . Suite à une augmentation de tempéra-
ture 1 l'eau saumâtre se trouvant dans le bassin s'évapore et la
vapeur vient se condenser sur la face inférieure de la couverture
L'eau découlant de cette condensation descend par gravité et est
recueillie dans un canal en PVC . Ce canal sert également à supporter
le bout inférieur de la couverture dans le cas Où elle est en verre.
Par ce procédé 1 on obtient de l'eau distillée. Pourl'usage domesti-
que 1 il faut prévoir un ajout de sels nutritifs.

4
·· .. .. .. .. .. . .. .. .. .. .. .. .. . .. . .. .. . .. . ..
· DEUX:IEME PART:IE ·
· . . . . . . . . : : . . . . : .. . . . . : ·
·
I) HISTORIQUE DU DESSALEMENT DE
L'EAU DE MER AU MOYEN DE
L'ENERGIE SOLAIRE

L'idée de la distillation de l'eau de mer ne date pas


d'aujourd'hui. En effet, il Y a des milliers d'années, les chi-
nols, égyptiens, phéniciens, grecs et romains l'avalent exploitée

pour obtenir du sel commercial.


Quant aux navigateurs ils l'utilisaient pour s'approvisionner en
eau de consommation en haute mer .
La première référence sur l'utilisation de la distillation
solaire pour l'obtention de l'eau potable provient de l'italien Mr.
NICOLO GHEZZI en 1742 ( réf. 1 ) .
Cependant, sur le plan industriel, le premier distillateur
construit à grande échelle fut celui de LAS SALINAS dans le désert
chilien par l'ingénieur suédois Mr CHARLES WILSON en 1872
(réf. 1 )

Cette installation fonctionnait au moyen de l'énergie solaire et


couvrait une superficie totale de 4760 m2 de verre. La production
d'eau était de 19 m3/j soit ql/m 2/j } . Elle fut opérationnelle
jusqu'en 1908 soit 36 ans après sa construction. Elle ne fut aban-
donnée qU'après l'implantation du projet d'approvisionnement en eau
potable par conduite à partir des Andes jusqu'à ANTOFAGASTA.
L'invention de Mr. CHAELES WILSON a failli lui coûter la vie
lorsqu'il proposa de desservir par ce projet toute la population de la
grande pla ine ch il ienne . Plus d'une foi s , des vendeurs d'eau potab 1e
se sont concertés pour l'assassiner. Cependant, sa seule conviction
se tournait vers le bénéfice social que procurerait un tel projet en
excluant toute spéculation financière
-5 -
En 1675 1 MOUCHOT conçut un système à multi-usage permettant
entre autre d'avoir de l'eau distillée. de l'alcool et de cuire les
aliments par focalisation des rayons solaires sur un ballon de dis-
tillation solaire ( réf. 1 ) .
Entre 1926 et 1930 quelques distillateurs solaires furent con-
s t.r-u i t s par :

RICHARD ( MONACO ) ; MAURIAN et BRAZIER PARIS)


GINESTOUS TUNISIE); SELTZER ALGER
LAPAROLA BENGHAZI); VEYNBERG (URSS) (réf. 1).

Pour la période 1940-1970 1 les principaux concepteurs sont


répertoriés dans le tableau 1
Lors de la deuxième guerre mondiale. le Dr. MARIAS TELKES du
M.I.T inventa de petites unités de distillateurs solaires ( plus de
200000 unités utilisées sur des radeaux de survie en pleine mer)
(réf. 1 ) .
En 1954. l' « US OFFICE OF SALINE WATER » fut créée et avait
pour mission de promouvoir des recherches sur le dessalement de
l'eau de mer

En AFRIQUE OCCIDENTALE et particulièrement au SENEGAL. les


recherches furent amorcées par les travaux du Professeur MASSON de
l'Université de DAKAR en 1956 avec l'assistance de la compagnie Radio-
sol. Mais les distillateurs de Mr. MASSON avaient un rendement faible
( inférieur à 11. ) .

-6 -
A partir des résultats de Mr. MASSON, divers distillateurs

furent construits au C.E.R.E.R avec une couverture en plastique ou en

verre. Le dernier modèle expérimenté fut réalisé par Mr. BEDARD EN

1985 .

Al' Eco 1e Po 1ytechn t que de THI ES ,les recherches dans 1e présent

domaine sont essentiellement conduites par le Professeur Mr. THOMAS

AQUIN. Une première phase de ces recherches a permis d'avoir en 1981

un prototype déjà opérationnel en brousse . Le projet actuel en cons-

titue la seconde phase .

TABLEAU 1 JmDELES DE DISTILLATEURS SOLAIRES


COHSTJmITS EBTRE 1940 ET 19TO
( réf. 1 )
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
1 CONCEPTEURS 1 DATE 1
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
MASSACHUSETTS IHSTITUTE OF TECHNOLOGY (MIT) 1942
NEW YORK UNIVERSTY ( TELKES ) 1942
VIRGIH ISLAHD ( ROUNDS LoF ) 48-49
UNIVERSITY OF CALIFORNIA (HOWE,TLEIMAT,et Al) 1952
UNIVRESITY OF WICONSIN ( DANIEL , DUFFIE ) 1952
BATTELLE MEMORIAL INSTITUTE (BLOEMER,et AL ) 1953
AUSTRALIE , CSIRO ( MORSE , READ ,et Al ) 1953
ALGERIE (GOMELLIA, SAVORHIN, LEJEUNE ) 1953
ITALIE (NEBBIA) 1953
CHYPRE ( FRITZMAURICE ) 54-59
KENYA ( BLAKE , RAMSAY ) 1954
CHILlE ( HIRSCHMAHN ) 1955
URSS ( BAUM , BRDLIK , et Al ) 1956
FRANCE ( TROMBE , FOEX , GOMELLA 1956
SEHEGAL ( MASSON ) 56-61
INDE ( KHANHA,MATHUR, DATTA,GARG,AHMED, et Al) 1951
IRAN (DeJONG ) 1951
GEORGIA INSTITUTE OF TECHNOLOGY(GRUNE, et Al.) 58-62
ESPAGNE ( BLANCO • FONTAN, BARASOAIN ) 1958
FRANKLIN INSTITUTE ( ERB ) 56-61
MAROC ( AMBROGGI ) 1956
MACRACKEN 1959
EGYPTE ( HAFEZ 1 SAKR 1960
HUMMEL & RICHARD 1960
UNIVERSITY OF ARIZONA ( HODGES ) 1961
MCGILL UNIVERSITY ( LAWAND 1 SELCUK, et Al. 1961
THAl LANDE ( WANG ) 1961
Su1te du tableau 1

Il Il

JAPON ( KOBAYASHI ) 1961


TUNISIE 1962
LESLIE SALT COMPANY 1962
ECKSTROM 1963
GRECE ( DELYAHHIS ) 1964
CAP - VERT ( ECKSTROM ) 1965
ETHIOPIE ( HOBBS ) 1965
ETATS - UNIS ( JACKSON ) 1965
HAY & HAROLD 1965
PAKISTAN 1967
DELANO & RESEMAN 1968

• Il

-8-
II) LES DIFFERENTS TYPES DE

DISTILLATEURS SOLAIRES

DEJA DISPONIBLES

Actuellement, il existe une grande variété de conception de dis-

tillateurs particulièrement affectée par le choix des matériaux et

l'aspect structural

Compte tenu des d ime n s ions du bass in , on peut classer tout cet

ensemble en trois grandes catégories:

Des installations construites par des compagnies opérant dans

le domaine et sur une grande échelle

- Des constructions de moyenne échelle installées par des parti-

culiers .

- Des constructions artisanales réalisées avec des matériaux

locaux par des gens peu quaI ifiés en la matière.

Dans une situation donnée, chaque catégorie a son avantage éco-

nomique particulier

Du point de vue structural, on distingue huit différents types

de distillateurs fonctionnant à grande et à moyenne échelle ( voir

fig. I ) .

Actuellement vingt distillateurs dont le bassin a une superficie

superieure â 1000 ft 2 ( 92 m2 ) sont opërationnels dans le monde.

Leur surface totale de bassin fait 264000 ft 2 ( 26365 m2 ) avec une

production totale avoisinant 20000 SPd ( 76 m3 j J ) .

- 9-
Le plus grand distillateur solaire fonctionnant actuellement se

trouve sur l'Ile de PATMOS en GREeE (réf. 1 ) . La surface totale de

son bassin est de 93000 ft 2 ( 5640 m2 ) avec une production de 6900

gpci ( 2E. m3 ) o r e au c i s t i i i e e

Le bassin utilisé dans le cadre de la phase l de ce projet était

celui du type 2 . Le projet devait desservir un village de 5000 habi-

tants dont la consommation est évaluée à 40 l/j/hbt . La production

(l'eau ë i s t.r ï t ë e fut évaluée à II l/m 3 / J APpés étude, un b as s i n

r-ec t an au t a rr-e de 231 ID de long s ur- 225 m de large ( S = 519;5 m2 ) fut

retenu ( réf. 2 )

Pour le présent projet, on a jugé plus pratique d'utiliser un

ensemble de petlts basslns de 3,2 m sur 2 ID ( S = 6,4 m2 ) a monter


en série tout en prévoyant des joints de dilatations de 2 cm entre

deux bassins voisins. Dans le tableau II , on trouvera les

caractéristiques de quelques distillateurs solaires à large bassin .

. :1 0 -
TABLEAU II : QUELQUES DISTILLATEURS SOLAIRES A LARGE BASSIR

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
HU
Il
PAYS REGION DATE DE SURFACE DU
CONSTRUCTION
PRODUCTIVITE
BASSIN(ft 2) (iP<l)
1
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
AUSTRALIE MURESK 1 DEC 1963 4000 220
MURESK II NOV 1966 4000 220
COOBER PEDY NOV 1966 34000 1680
GRIFFITH OCT 1961 4450 240
CAP-VERT SANTA MARIA 1965 8000 560
CHILI LAS SALINAS 1812 48000 3900
QUILLAGUA 1968 1016 106
GRECE SYMI JUIL 1964 28920 2000
PATMOS JUIL 1961 93000 6900
KIMOLOS 1968 21000 2000
NISIROS 1969 22000 1600
INDE BHAVNAGAR OCT 1965 4060 220
MEXIQUE NATIVIDAD MARS 1969 1024 100
ESPAGNE LAS MARINAS MARS 1966 9350 680
TUNISIE MAHDIA 1968 14000 1100
ETATS-UNIS DEEP BASSIN 1961 2650 150
CHURCH W.S 1963 1600 160
URSS BAKHARDEN AVRIL 1969 6450 430
WEST INDIES Pt st VINCENT" 18400 1300
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
/

( réf . 1 )

- 11-
Fig 1 - LES DIFFERENTS TYPES DE DISTILLATEURS SOLAIRES

FONCTIONNANT A GRANDE ET A MOYENNE ECHELLE

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~_~_A
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MMMMMMMMMMMMMMMMMMMM

TROISIEME PARTIE
MMMMMMMMMMMMMMMMMMMM
I) ETUDE THEORIQUE DU PROTOTYPE
ENVISAGE

Cette partie concerne essentiellement l'étude des matériaux i

utiliser dans la construction d'une part et d'autre part celle du


système structural en entier .

1.1 - LE BASSIa

Il est constitué par un ensemble de trois couches

- La première en contact avec l'eau salée sera réalisée en mor-


tier hydraufuge
- La seconde sera constituée d'une membrane d'étancheïté " ROB-
SON" et d'une plaque en fibro- ciment de 6 mm d'épaisseur.
- La troisième couche sera formée de briques de ciment de 120 X
200 x 400 mm 3 avec une éPaisseur de 20 cm .

Entre la deuxiéme et la troisième couche, une couche d'air a


été prévue pour le stockage de l'énergie absorbée le fond du bas-
sin .
Le plancher et ainsi réalisé sera solidaire à la poutre de cein-
ture .

1 .2 - LA POUTRE DE CEIRTURE

Elle a une hauteur de h : 300 mm et une largeur b : 200 mm .


Elle sera réalisée en béton armé.
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DIMERSIORRDŒRT DE LA POUTRE DE CEIRTURE
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............. . .... . ......
....
.. .. . ......
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DESCEHTE DES CHARGES

:: PO 1 DS PROPRE

Poutre 1
0,2 x 0,3 x 1,6 x 2,4 x 9,8 : 2,26 kH

Poutre 2
0,2 x 0,3 x 0,8 x 2,4 x 9,8: 1,13 kH

Dalle en parpaing
1,3 x 0,8 X 0,15 x 2,4 X 9,8: 3,67 kH

Bloc de lestage
(0,15 K 0,2 x 0,22 K 2,4 K 9,6 K 6) / (2,6 K 1,6) = 0,225 kH/m 2

Verre et autres
0,01 K 2,4 K 9,8 = 0,235 kH/m 2

Total du bloc de lestage + verre


( 0,225 + 0,235 ) x 0,8 X 1,3 = 0,48 kR

:: SURCHAGES

Eau
0,05 X 0,8 X 1,3 x 1 X 9,8 : 0,510 kR

- 1S -
DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE
DE CEINTURE EN FLEXION

1
1
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1
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16' Q..
CALCUL DU MOMERT POHDERE

Mf :: 2, 26 K 1,25 K 0, 8 :: 2,26 kH.m

+ 1, 13 K 1, 25 K 1,45 :: 2,05 kH.m

+ 3, 67 K 1,25 K 0, 65 :: 2, 98 kH.m

+ 0,48 K 1,25 K 0, 65 = 0, 39 kN.m

+ 0, 51 K 1, 5 K 0, 65 = 0, 50 kH.m

8, 18 kH.m

DETERMlHATIOH DE L'ARMATURE DE FLEXIOH

CHOIX: barre HO 10 avec étier de 6 mm

h = 300 mm ; b = 200 mm ; fK :: 400 M~a fc = 25 MPa

d = 300 - 40 - 10/2 :: 245 mm

KI" = ( 8, 18 K 10 6 )/ ( 200 x 245 ) 2 ) = 0, 68

POUl" les valeurs spécifiées de fK et fc on trouve dans les


tables ô:: 0,00206

As = ôba = 0,00206 K 200 K 245 = 100,94 mm 2


Choix: 2 # 10 soit As = 157 mm 2
On mettra également 2#10 en haut .

-16' -
DIMENSIOIUŒMEHT DE LA POUTRE EH CISAILLEMEHT

DESCENTE DES CHARGES

POUTRE 1

0,2 X 0, 3 X 2,4 X 9,81 X 1, 355 = 1,92 kN


Poutre 2
0, 2 X 0, 3 X 0, 8 X 9, 81 X 2, 4 = 1, 13 kN

Da Il e

0,15 X 0,8 X 1,055 x 2,4 x 9,81 = 2,98 kN


Bloc de lestage
0,46 X 0,8 x 1,055 = 0,39 kN

€l, 42 kN

SURCHARGE ( EAU )

0,05 X 0,8 X 1,055 x 1 x 9,81 = 0, 41 kN

CALCUL DE LIEFFORT TRANCHANT PONDERE A LA DISTANCE d DE

LIAPPUI

Vd = 1,25 x 6.42 + 1,50 x 0,41 = 8,64 kN

Vd = 8, 64 kN

VERIFICATION DE LA SECTION

va = VI' < ~c fC)~ b x d ?

EXPRESSION = 0, 6 x 25)~ x 200 x 245 = 147 kN

147 kN » 8, 64 kN OK !

La section est donc suffisante

-1.'f-
DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE
DE CEINTURE EN CISAILLEMENT


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......L- ".......L- /--L- /"--L L---L L - '~

I 1

1 1

1 1
1 1
1

1 1
1 1

~
1
h

18 C\
CALCUL DE L'ARMATURE DE CISAILLEMENT

Vc = 0,2 X Oc X fC)~ X b X d

= 0,2 X 0,6 X S X 200 X 2~S X 10- 3 = 29. ~ kH


On remarque que Vd « Vc ie 6. G~ kN « 29.4 kN

L'armature de cisaillement est non requise.


Néanmoins nous prendrons des étriers NDG ( minimum)

ESPACEMENT

Nous nous limiterons à un espacement de SOO mm

DESSIN DE LA SECTION

2 l!: 10

--Etrier de G mm
300 à chaque SOO mm

2l!: G pour tension


diagonale

2,00
~-_._-~
2 l!: 10

-18
Pour assurer la stabilité de l'ensemble bassin - couverture 1

deux blocs de lestage sont prévus pour reprendre au sommet l'effort


vertical agissant sur les plaques de verre.
Le canal destiné à recueillir l'eau distillée sera en PVC . Un
dispositif similaire sera réalisé pour l'eau de pluie.

1 3 - LA COUVERTURE

Elle sera réalisée avec des plaques du verre ordinaire. Par


souci économique nous avons opté pour une épaisseur de 3 mm ( voir
annexe 2 ) . Pour augmenter la rigidité des plaques, des renforts
sous forme de raidisseur seront utilisés. La résistance d'un tel
ensemble est testé en laboratoire et les résultats se trouvent dans
la rubrique "essais de laboratoire ft

Le verre, fragile en masse, fait preuve d'une remarquable sou-


plesse lorsqu'il est filé. Cette technique fut appliquée sous forme
grossière bien avant notre ère par les égyptiens pour la décoration

des vases; mais ce n'est qU'au début du 18 e siècle que l'on pres-
sentit son utilisation comme matériau textile et elle fut alors
associée à la soie. Cependant, la naissance du verre textile
industriel se situe au environ de 1930 . La plus importante applica-
tion fut l'isolation des conducteurs électriques pour usage à hautes
températures. Dans le cadre du projet actuel. il sera utilisé en
tant que raidisseur dans le but d'augmenter la résistance en flexion
des plaques de verre .

- 19-
A partir des projets déjà installés, il a été constaté que

l'utilisation d'une feuille plastique au lieu d'une vitre abaisse un

peu les performances car le capteur fonctionne alors à une tempéra-

ture modérée. La couverture en plastique a l'avantage d'ëtre très

économique et de limiter les phénomènes d'évaporation et de convec-

tion . Cependant 1 le polyéthylène fabriqué est souvent transparent

aux rayons ultra - violets. Une forte condensation dès le matin se

forme sur le film plastique et l'opaCifie entièrement Ceci

n'empëche pas néanmoins le fonctionnement complète de l'appareil

mais réduit considérablement ses performances. La couverture en

vitre donne de meilleurs résultats. On constate une condensation

qui n'opacifie pas trop le vitre. L'utilisation de deux vitres

superposées est à exclure parce que la seconde vitre occasionne une

perte de puissance à basse température et compense ainsi le gain

qU'elle apporterait à haute température.

Pour analyser les phénomènes de transmission de chaleur, on

utilise un certain nombre de thermocouples que l'on place sur les

faces supérieures et inférieures du capteur .


II) ETUDE DU SYSTEME STRUCTURAL

Dans cette étude. l'action due au vent sera cons idérée comme

étant la principale sollicitation à laquelle le prototype est soumis

. En effet, nous pourrons n g 1 iger


ë 1e po ids propre de 1a couverture

en verre de 3 mm . La valeur de ce poids propre est

p : 2500 x 0,003 X 9,81 x 10- 3 : 0,01 kR/m 2


En se référant au tableau des données sur le vent au SENEGAL de

1951 à 1982 ( cf. annexe 3 ) , la valeur de la pression de référence

q : 0, 31 kN/ID2 s e r- a ut i 1 i sée et ans 1 e s cal cul S .

La force exercée par le vent sur une paroiS est donnée par

P : Cpx CgX Cex q

Ce : coefficient d'exposition

Dans le cas présent, le terrain est du type d'exposition A ;

c'est à dire un terrain ordinaire comportant des obstacles dispersés

Ains i , on do i t avo ir Ce au mo i n s égal e à 1 ( réf CNBC page 14-5 )

Ce = ( Z / 10 0,28 Z étant la hauteur de l'ouvrage dans

notre cas Z # 1, 5 m et on a : Ce :: 0, 6 . On prend donc Ce :: 1

Cg coefficient de rafale

Ce coefficient est de 2 pour les bàtiment dans l'ensemble et de

2,5 pour les petits éléments plus revêtement. On prend donc Cg ::

2,5

Cp coefficient de pression

ai
En consultant la fi~ur'e BE. (réf. 18) pour- avoir- Cp x c€ on Cl

VALEURS DE Cp x Cg

a) MUR AU VENT b) MUR SOUS VENT

1, 5 - 1, 2

c) TOIT AU VENT TOIT SOUS VENT

- 2, 0 - 1,3

EXEMPLE DE CALCUL

cas a : P : 1, 5 K 1 X 0, 31 : 0, 555 kN/m 2

RESULTATS

Il CAS P ( kPa ) Il

Il a • • 0,555

Il b - 0,444 •

• c • - 0,74 •
• d • - 0,481 •
•••••••••••••••••••••••••••••
82
III ) ESSAIS EN LABORATOIRE

Dans ce volet divers essais étaient programmés . Cependant

l'inexistence (au niveau du laboratoire de résistance des

matériaux ) de matériels adéquats nous a poussé à abandonner

certains essais tels que les essais de chargement dynamique et

les essais de fatigue .

Les différents essais qui ont été réalisés sont:

- essais de chargement statique avec la presse TINUS OLSEN )

- essais de fluage sur plaque

III 1 - ESSAIS A LA PRESSE TlNUS OLSEN

Au niveau de ces essais 1 on s'est préoccupé par l'obtention de


deux types de résultats:

(a) Les résultats pouvant nous permettre de déterminer avec

précision les caractéristiques physiques du type de verre qui sera

utilisé sous diverses formes structurales.

(b) Les résultats permettant de tester les propriétés collantes

de la résine de polyester qui est utilisée pour l'assemblage des

éléments.

Les essais sont réalisés sur trois types d'assemblage.

- Plaque témoin sans raidisseur

- Plaque avec raidisseur de ~O mm

- Plaque avec raidisseur en verre de 60 mm


III 2 - DETERMINATION THEORIQUE DE LA CHARGE A LA

RUPTURE POUR CHAQUE CAS D'ASSEMBLAGE

CAS 1 PLAQUE SANS RAIDISSEUR

+. - _ lP
__- - - ~y= 2 ,05
~C;
rz~.a--;-~...--o:~-:--~_..u;fZ
/ / / / ~ / / / 31.0 / / / î -: /' /' -:
CALCUL DU CENTRE DE GRAVITE

A = 40 x 3 x 2 + 360 x 3 = 1320 mm2

Ys = ( 1, 5 x 360 x 3 + 4, 5 x 40 x 2 / 1320 = 2,05 mm

La fibre la plus tendue se trouve à y = 6 - 2,05 = 3,95 mm du

centre de gravité

1 = [ 40 x 33)/12 + 40 x 3 X 2,45 2 ] x 2 +

+ [ (360 x 33)/12 + 360 x 3 X 0,55 2 ] = 2151 mm 4

s = ( 1 / y ) = ( 2151/3, 95 = 696 mm 3
M = S x 0"

Prenons O"moy = 50 MPa ( réf: Aide mémoire de résistance des

matér i aux; PI SSARENKO. et Al. Ed i t i on de MOSCOU 1919 • page 622 )

On a :

M : 696 x 50 : 34900 N.mm

84
VERIFICATION DU MOMENT DU POIDS PROPRE

Pour le verre, 6 : 2500 kg/m 3 ( réf Aide mémoire RDM PISSARENKO

page 623

W : [ 0,003 ( 1 x 0,360 + 2 x 0,04 x l ) ] x 2500 : 3,3 kg/m

Wf : 3, 3 x 9, 61 : 32,4 N/m

Mt = ( wf x 1 2 )1 6 : ( 32,4 x 1 2)/6 : 4,05 N.m

Mt « M donc négligeable .
M : ( P x L )/4 cas des charges concentrées)

Soit p: ( 4 x M )/L

L = L c-c = 960 mm . Donc P = (4 x 34900)1 960 : 142,45 N

P = 142,45 N
Ce qui correspondrait à une masse

m : P/g = 142,451 9,61 = 14,5 kg à entreposer sur la plaque pour

obtenir sa rupture en flexion.

CAS 2 PLAQUE AVEC RAIDISSEUR DE 40 . .

./ /

CENTRE DE GRAVITE

A : 40 x 3 x 2 + 360 x 3 + 9 x 40 : 1660 mm 2

Ys = ( 23x9x40 + 2x40x4,5 + 360x3xl,5 1 1660 : 6,54 mm

La fibre la plus tendue se trouve à y = 43 - 6,54 = 36,46 mm du

centre de gravité .

25
1 : (40 3 K 9 )/12 + 16.46 2 K 40 K 9 + 2( 33 K 40 )/12 +
2
+ 2( 40 K 3 K 2.04 2 ) + ( 360 K 33 )/12 + 360 K 3 K 5.04

1= 115 K 10 3 mm 4

s = ( 115 K 10 3 )/36.46 = 4600 mm 3

M = 4600 K 50 = 24 K 10 4

p = 4( 24 K 10 4 ) /960 : 960 H

P = 960 H

m = 960/9.61 # 100 kg m = 100 kg

CAS 3 PLAQUE AVEC RAIDISSEUR DE 60 _

36'0

A = 40 x 3 K 2 + 360 K 3 + 9 K 60 = 1660 mm
Ys = 360 xl.5 x 3 + 2 x 3 x 40 X 4.5 + 33 K 9 x 60 )/ 1660

Ys = 11 mm

Y = 63 - 11 = 52 mm

1 = ( 60 3 K 9 )/12 + 222 K 60 K 9 + ( 33 K 40 )/12

+ 40 x 3 x 2 X 6.5 2 + ( 360 K 33)/12 +

+ 360 K 3 K 9.5 2 = 531960 mm 4


S = 531960/52 = 10230 mm 3
M = 10230 x 50 = 511500 H.m

P = 4( 511500 )/960 = 2066 H

m = 2066/9.61 = 212.6 kg

26
III 3 - VERIFICATION DE LA CORTRAINTE DE CISAILLEMENT

La contrainte de cisaillement est donnée par:

T = V x Q / 1 x b

Avec Q = E ai x Yi = A x YS

PLAQUE RAI DIE AVEC VERRE DE 40 _

A = 1660 mm 2

YS = 6,5ll mm
Q = 1660 x 6,5ll = 10961,2 mm 3

b = L = 960 mm
V = P/2 = 960/2 = ll90 N

T = ( ll90 x 10961,2) / ( 115 x 10 3 x 960) = 31 kPa

T = 31 kPa

La résine de polyester utilisée comme colle supporte larsement

un effort de cisaillement de l'ordre de 50 kPa . C'est une colle

forte .

PLAQUE RAIDIE AVEC DU VERRE DE 60 mm


A = 1660 mm 2

YS = 11 mm
1 = 531960 mm 3

Q = 1660 x 11 = 201160 mm 3
V = 2066/2 = 10llll mm

21'
QUATRIEME PARTIE
RESULTATS DES ESSAIS

l a. COURBES DE LA CHARGE
A LA RUPTURE VERSUS
LE FLECHISSEMENT
VERT ICAL._
ESSAI SUR PLAQUE TEMOIN
0.18 !
1
0.17 -1
0.16 Î
0.15 -i

0.14 ~
o- 1..;- -l
1

1
0.12 -i
1

0.11 --1 1
1
~
,--. 0.1 -4
1 G\2
Z 1
1
~

--
Cl.
0.09
0.08
-i
1
-1 ~ ~~St\\
t\L'\

0.07 j 1

0.06
0.05
0.04
0.03

0.02 j 1

0.01
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2

Déformation verticale (cm)


P (kH)

0
.... .
0 0
N
.
0
~
0
~
.
0
UI
.m .
0 0
"!
.
0
CD
.0
LO
....... ....
.
N

tYj
U)
v:
>
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0
3
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Q :::J
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0 • <
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Cl
~
>
~

~
~
YJ
lfl
...,.
0 t%j
<:::
~

30
ESSAI AVEC PLAQUE DE VERRE AVEC
raidisseur en fibre de verre non tisse
2.6

2.4

2.2

1.8

1.6
f"">,. ~
Z 1.4 r()
~
......,
Q. 1.2

1
*,~ç> pr\
0.8

0.6 ~
0.4

0.2

0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.2

Oeformatlon (cm)
ESSAI SUR PLAQUE DE VERRE RAIDrIE AVEC
fIbre de verre tISSé e
2.8 1'--------------------------.,
2.6

2.4

2.2
2

1.8

,-. 1.6
z ~
~
~ 1.4 tQ
Q,.
1.2

0.8
0.6

0.4
0.2
0' < i i ' , 1
o 2 4- 6

D.formatlon (cm)
I b RESULTATS TIRES DES COURBES

Essais sur plaque tèmoin

Es=·ai F... (N) &1... (mm)

1 170 12,8
2 167 12,2

Essais sur plaque avec raidisseur en verre

Essai F ... 4!t...


.7_'... 500 2,75
4'" 800 5
5* .... 1170 2,5

* raidisseur de 40 mm
** raidisseur de 60 mm

Essais sur plaque avec raidisseur en fibre de verre non tissée

Essai F .... A ...

6 1450 6,4
7 1478 12,8

Essais sur plaque avec raidisseur en fibre de verre tissée


Essai F ... 4....
8 2750 14
9 2096 13,75
II) COMMENTAIRES SUR LES ESSAIS
Théoriquement. la plaque chargée devrait se comporter comme une
poutre soum1 se à l' ef f et d'une charge concentrée • app li quë e à son
centre de gravité . Dans un cas pareil. on obtient un diagramme
d'effort tranchant (V) et de moment fléchissant (Mf) tel que montré ci
dessous :

CHARGEMENT

Rft 1../1,
r fR
, IL

DIAGRAMME V
ft'

le R :z v= PI/,

DIAGRAMME H

Sur ces diagrammes nous remarquons que l'effort sollicitant la


plaque engendre un moment maximum au droit du point d'application de
la force ( dans notre cas centre de la poutre

34
Ains i • en cons idérant 1e matir i au homogène • 1a rupture en
flexion doit théoriquement se produire au point où le moment est
maximal
Sur cette base. on devrait s'attendre à une rupture se produi-
sant au centre de la plaque lors de nos essais .
Au niveau des essai nous avons remarqué que seules les plaques
témoins ( plaques sans raidisseur. renforcées aux bouts par des
lames de verre) ont donné des résultats vérifiant la théorie de
rupture exposée tantôt . En ef f et • au niveau de ces plaques • 1a
rupture a lieu juste au milieu c'est à dire au point d'application
de la force P .
Dans le cas des plaques raidies avec le verre. on a obtenu une
rupture prématurée du raidisseur . Cette rupture laisse intacte la
plaque. Au niveau du raidisseur même. la rupture a lieu à son cen-
tre dans les trois cas testés. Ce qui vérifie notre préviSion théo-
rique .
Quant aux plaques raidies avec la fibre de verre. on a constaté
une rupture qu i • à part i r du centre , se propagea i t vers 1es bords
de la plaque .
Tous ces résultats nous prouvent très bien que si nous devons
prendre des précautions contre la rupture des plaques, 11 faudrait
un bon renfort au droit du point d'application supposé de l'effort
de flexion ( exemple: sollicitations dues aux coups de vent) .

Du point de vue résistance, les résultats obtenus montrent


clairement que les plaques de verre raidies avec la fibre de verre
sont plus résistantes .

35
raid ies avec le
Mais auss i on cons tate égale ment que les plaqu es
des plaqu es témo ins
verre affic hent une résis tanc e supé rieur e à celle

LTATS
CONFRONTATION DES RESULTATS THEORIQUES AUX RESU
OBTENUS

a) CHARGE A LA RUPTURE

PLAQUES AVEC PLAQUES AVEC


TYPE DE PLAQUE
RAIDISSEUR

DE 1I0 mm DE 60 mm

EFFORTS Plaqu e témo in Verre Fibre de verre

Tissé e non Tissé e

P (N) i1I2,1I 980 980 980 2088

Fr (N) 170 500 2096 11I50


167 800 2750 11I78 1170

A part ir des résu ltats de ce table au on rema rque

de force à la
(1) Les deux plaqu es témo ins ont donné des vale urs
men t.
ruptu re Fr supé rieur es à celle prévu e théo rique
moin s que la
(2) Les plaqu es raidi es avec du verre résis tent
prév iSion théor ique
résis tent beau -
(3) Les plaqu es raidi es avec la fibre de verre
fibre s
coup plus que la prév ision ; surto ut lorsq ue les
sont tissé es .

36.
b) CONT RAINT E DE RUPTU RE

A part ir de la valeu r de Fr 1 on peut estim er la cont raint e à la


ruptu re par :

cr r ~ MIS ~ P XLI ~S

Exem ple de calcu l: Plaqu e témo in


Fr ~ 170 N ; S ~ ~198 mm 3
cr r ~ (170 x 980 )/(~ x 698) ~ 59, 67 MPa

Qr: ~ 59, 67 MPa

s plaqu es on a
En faisa nt des calcu ls simi laire s pour les autre

Avec raidi sseu r en

TYPE DE PLAC)UE TEMOIN VERRE FIBRE DE VERRE

l!C1 mm GO mm tissé e non tissé e

crr{M Pa) 59, 67 25, 52 28 7l! 107

REMARQUE
est supé rieur e à
La cont raint e à la ruptu re de la plaqu e témo in
ment parad oxale
celle des Plaqu es avec raid isse ur. Ceci n'es t nulle
sai. Pour les pla-
si l'on se réfèr e à l'éta t des plaqu es après l'es
nivea u des plaqu es
ques témo ins, la ruptu re est total e alors qu'au
, le raidi sseu r
avec raidi sseu r la ruptu re est part ielle . Seui
S'ét ait bris é; laiss ant intac te la plaqu e même

31
Les résultats obtenus pour la Plaque témoin et les plaques avec
raidisseur en fibre de verre sont satisfaisants Ils vérifient bien
la contrainte théorique qui se situe entre 30 MPa et 90 MPa . Dans les
calculs de prévision 1 on a utilisé une valeur moyenne de 50 MPa . Ce
qui est bien représentative

CHOIX DE L'ASSEMBLAGE A ADOPTER

Compte tenu du c o e t assez élevé de la fibre de verre 1 on ëv r-:


tera de renforcer les plaques avec un raidisseur en fibre de verre
On optera pour des plaques renforcées en bout avec deux lamelles
de ~O x 3 mm 2 . Une coupe transversale de l'ensemble donne:

CARACTERISQUES DE L'ASSEMBLAGE

Ys = 2, 318 mm
A -- 2~,~0 mm 2
3 mm~
l = 11,01 10
S = 11030 x ( 9 - 2, 318 )
= 16~8 mm 3

CHARGEMENT DE LA PLAQUE

a) Sous l'effet au poids propre du verre (0 = 2500 ks/m 3)

on a
Pp = 26~0 x 10- 6 x 1 x 2500 X 9,81 = 6~, 7 ks/m
M = ( w x 12 )/8 = 6~, 7 x 0,98 2 )/8 = 8 N.m

cr = M/S = 8000/16~8 = ~,85 MPa « crmoy = 50 MPa


La plaque résistera très bien à l'effet de son poids propre.

39
CALCUL DU FLECHISSEMENT

v = ( 5 w X 1~ ) / ( 364 El )

E = 11000 H/mm 2
~ = (5/364) X ( 0,0641 X 960 4 )/( 11000 X 11010 ) = 0,99 mm
, = 1 _

Ce fléchissement rapporté à la longueur donne 1/960 . Ce qui est

trés faible. On peut donc considérer l'ensemble comme rigide.

b) SOUS L'EFFET DU VERT

Pression résultante de la gravité: 64,1 /(0,12 X 1) : 90 Pa

Pression effective = 140 - 90 = 650 Pa .


Ce qui donne un effort réparti de 650 X 0,12 : 466 H/m .

M = ( 466 X 0,96 2 )/6 = 56,2 H.m = 56200 H.mm


cr : 56200/1646 = 34,10 MPa

cr = 34, 10 MPa

On constate que cr < crmo y

On obtient un coefficient de sécurité de

F = crmoy / cr = 50/34,1 : 1,41 # 1,5


La réserve de résistance disponible sera donc suffisante pour

résister efficacement à l'effet du vent

39
CINQUIEME PARTIE
l ) ANALYSE ENERGETIQUE DU
RAYONNEMENT SOLAIRE
PARVENANT AU CAPTEUR

L'atmosphère absorbe une partie du rayonnement solaire qU'elle


reémet . Cette absorption et cette émission étant liées à la quantité
de vapeur d'eau, de gaz carbonique et d'aérosols présente dans
l'atmosphère.
Dans les conditions moyennes sous les tropiques, par temps
clair, pour une température ambiante de 27° C (soit Ta:3000 Je) , on
comptera qu'entre 10H et 14H le capteur reçoit du soleil un flux Os
# 900 Jecal/hm 2 et de l'atmosphére 0a# 294 lCcal/hm 2
Le soleil émet dans les longueurs d'onde de l'ordre de 0,3 à 2 ~

alors que l'atmosphére , étant donné sa température émet dans des


longueurs d'ondes de l'ordre de 5 à 40 ~ ( réf 4 ) .
Le verre ordinaire est "sélectif" parce qu'il transmet des
rayonnements d'ondes courtes (rayonnement direct et diffus ) absorbe
et émet des rayonnements d'ondes longues ( corps à température ordl-
naire atmosphère, tôle, autres vitres ... ) de sorte qu'une
vitre recevant du soleil un flux Os réfléchit 0,08 Os ( 8:< ) et
transmet 0, 92 Os (Os: flux parvenant du s o 1 e 11 ) .
Un vitre de quelques mm d'épaisseur recevant un flux d'ondes
longues Oat réfléchit 0,04 Oat et absorbe 0,96 Oat
(Oat flux parvenant de l'atmosphère ) .,,'
Enfin, la vitre émet dans les ondes longues 96:< de ce
qU'émettrait le corps noir à la méme température

4-0
La productivité des distillateurs couverts avec du verre est

également influencée par la pente de pose de la couverture par rap-


port a l'horizontal. Des études expérimentales ont permis de cons-
tater que pour la zone inter-tropicale un angle de pose compris
entre 10° et 20° donnerait des résultats largement satisfaisants
Cependant 1 il ne faut pas perdre de vue que plus cet an s 1e augmente
plus la longueur de la plaque de verre a utiliser s'accroit. Dans
le cadre de ce proj et , un an s 1e de 15° a été retenu .

41
II) PERFORMANCES DES DISTIL-
LATEURS SOLAIRES

Le rendement d'un distillateur solaire est souvent approximé par


la relation de BLOEMER , et al. ( réf 1 )

ô = 100 exp 1 RS

Ô rendement en x
P productiVité du bassin ( m3/m2 . J
RS : radiation solaire ( kJ/m 2 .J
C constante de conversion ( C = 8,913 Btu/sal )
C = ( 8,913 x 1,00551 ) 1 3,1854 # 2485 kJ/m 3 C = 2485 kJ/.3

ESTIMATIOR DU RERDDIERT DE BORE DISTILLATEUR

EXEMPLE DE CALCUL

A partir de la formule de BLOEMER , avec une production moyenne


estimée i 5 I/m 2 . J soit 5 x 10- 3 m3/m2.J et une radiation solaire

quotidienne moyenne de 4,9 kWh/m 2/J


( mois de Janvier: volr tableau annexe IV ) on a
RS = 4,9 x 3,6= 11,64 kJ/m 2 / J
solt ô = 100 x 2485 x 5.10- 3 1 11,64 = 10,44 x

o = TO,44 x
BLOEMER a démontré expérimentalement que le rendement d'un dis-
tillateur ausmente avec l'élevation de la température de la vapeur.
D'autre part, GRUNE donna l'expresslon sulvante pour le rende-
ment

42
Pour le collecteur (verre)

100 RSe / RS o
Radiation solaire emmagasinée au niveau du bassin
Radiation solaire arrivant au niveau de la couverture

Rende.ent 1nterne

0i : LxH / ( SRe - IL l
0i rendement interne du bassin
LH chaleur latente transférée à la couverture par la vapeur
d'eau
IL perte globale d'énergie

Product1v1të
La quantité d'eau produite e&t fonction de la température à la
surface de la saumure et de la différence de température entre la
surface de la saumure et la couverture . Cependant. nombre de fac-
teurs affectent les température de la saumure et celle de la couver-
ture. Parmi ces facteurs on distingue:

l'intensité de l'irradiation solaire. la conception du distil-


lateur ( forme l, la vitesse du vent et la température de l'air
ambiant .

43
Dive rses form ules empi rique s ont été déve loppé es
par des auteu rs
tels que GRUNE, LAWAND et BLOEMER . Cepe ndan t ces
form ules ne
s'app lique nt qU'au x cas expé rime ntaux étud iés. Il
sera it donc très
hasar deux de les appl ique r sans corre ction s préa labl
es. Ce qui ne
sera poss ible qu'av ec la phase expé rime ntale de l'act
uel proj et.
On pour rait dans ce cas étab lir une form ule simi laire
à celu i de
BAUM donné e par

p : Ô x RS 1 GOO
P prod uctiv itë en ks/m 2.hr
Ô rende ment du dist illat eur en x
RS : radia tion sola ire en kcal/ m 2.hr

A titre d'ex emp le. l'aba que de la figur e ci-de ssou s donne la
prod uctiv ité obten ue à part ir de trois diffé rents
bass ins.

0.12 1
1. Daytona Beach, deep basin, Eqn. (8)
0.1 1 f- 2. Petit St Vincent, inflated plastic, Eqn. (13) /
0.10
3. Geor çio Inst. Tech, nat. convention, Eqn. (10
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soter Radiation, Btu/ft Z - day
: : · · : .. . . · . . . : · · : · : . . :
. SIXIEME PARTIE ·
: . · · : : : : · : : : : · · : · : : : ·
I) ETUDE ECONOMIQUE
Dans cette étude, nous nous référerons à la méthode normalisée

préconisée par l'OSW Office of saline water ) .

1.1 - METHODE RORMALISEE DE L'On POUR L'ESTIHATIOR DU PRIX

DE REVIENT DE L'EAU DESSALEE

a) Amortissement du matériel sur 15 à 20 ans

b) Taux d'intérêt de l'ordre de 10X ( moindre dans le cas d'un

prêt consenti par les pouvoirs publics)

c) Rétribution de la main d'oeuvre 1500 FCFA /HOMME /JOUR .

d) Charge annuel d'entretien 3X du capital initialement investi

Malgré l'existence de cette méthode l'estimation du prix de

revient de l'eau dessalée demeure complexe et parsemée de controver-

ses .

1.2 - CALCUL DE L'IRVESTISSEMERT IHITIAL

Cet investissement sera calculé pour 10 unités installées compte

tenu du fait que le bois de coffrage sera utilisé dix fois avant

d'ëtre mis en rebut

ACIER

# 10 8 X 3.2 + 8 x 2 = ~1, 6 m
# 6 ~ X 3.2 = 12,8 m
Etrier de 6 mm L = ( 3200/500 +2000/500 ) x (0,250 + O,150)x2
L = 8, 32 m
# 6 LT = 12. 8 + 8, 3 2 = 2 1, 1 2 m

45
COUT

Barres de 10 mm 2200 F pour 12 m

Barres de 6 mm 1000 F pour 12 m

Pour un distillateur on a : 41,6 x 2200 / 12 + 21,12 x 1000 / 12

Soit 9381 F x 1,1 : 10330 FCFA (L'augmentation de 10X tient

compte des pertes éventuelles)

Pour 10 distillateurs installés on a 103300 FCFA .

BETON

Le prix du béton prët â l'emploi est 25000 F CFA / m3

V = ( 0, 3 x 0, 2 ) x ( 3, ~ + 1, G ) x ~ = 0, 57 G m3

COUT

25000 x 10 x 0, 516 = 144000 FCFA

MORTIER

8000 F / UNITE soit 80000 F pour les dix unités .

FIBRO - CIMENT

9000 F / UNITE SOIT 90000 F pour les dix unités .

BRIQUES

NOMBRE 48 â 150 FCFA l'unité soit 12000 F pour l'ensemble.

CABAL ER PVC

1000 F / m 6000 F / DISTILLATEUR soit 60000 F

pour les dix unités

VERRE ( épaisseur Jmm)

3000 f / m2

4-6
COUT = 3000 X 10 X 3,2 X 1, 9 = 182400 F
1 p: 0, 9 CoS.15° )-1 : 1.9 m }

A ce coût, i l faut ajouter 101. pour les. raidisseurs. et 10X pour

tenir compte des. casses. éventuelles.

Dans ce cas on a 182400 X 1,2 = 218900 FCFA .


COUT DE LA MAIN-D'OEUVRE

1 unité 1 o unités
Préparation site et terrassement 5000 F 50000 F
Travaux de COffrage 5000 F 50000 F
Pose <les blocs 3000 F 30000 F
Pose Fibro - ciment 2500 F 25000 F
Pose <lu verre et fermeture 3000 F 30000 F

18500 F 185000 F

TABLEAU RECAPITULATIF

ELEMENTS COUT D'UNE UNITE COUT DE DIX UNITES


Bois <le coffrage 15500 F 15500 F
Acier 10330 F 103300 F
Béton 14400 F 144000 F
Mortier 8000 F 80000 F
Ferro - ciment 9000 F 90000 F
Canal PVC 6000 F 60000 F
Verre 21890 F 218900 F
Main <l'oeuvre 18500 F 185000 F

103620 F 896100 F

41
L'investissement initial est l ': 896100 F

1) - AMORTISSEMEBT SUR 15 AIlS

a) Amortissement annuel (AM = 896100 / 15 = 59180 F

b) Intérêt annue l (taux 10X 896100 x 10 / 100 = 89610 F

Le remboursement du capital investi dans ce cas est

R = 59180 + 89610 :: 149450 F / an

Cependant, l' OSW nous c ons e 111 e d' ut 11i s er- la f ormu l e su i vante

AP Paiement annuel

AP :: 1 x r K [ 1 + 1 / (1 + r /100 ) n - 1 ) ]

r = 101. n =15 soit

AP :: 896700 x 10/100 x [ 1 + 1/«1 + 10/100)15 -1) J :: 117900

AP = 111900 FCFA

c) Maintenance et réparations (MR)

Peuvent être assurées par les villageois sans rémunération

Cependant 1 à titre illustratif nous prendrons 11. de 1 . Soit:

MR :: 896700/ 100 :: 8970 F

d) Charges d'assurance et taxes (TA)

L'OSW préconise 11. DE 1 . Soit:

TA = 89'70 F
TOTAL DES DEPENSES AHRUELLES

Remboursement du capital 117900

Maintenance 89'70

Assurance 8970

1358110 F
VüLtME D'EAU DESSALEE PAR AN

La production de notre distillateur est estimëe a 5 l/m 2 / J


Surface totale de verre = 3,2 x 2 x 10 = 6~ m2
Pf"oduction totale = 5}o: €.~ :K 3€:.5 = 116800 :1* 116,80 m3

Coüt a'amortissement au m3 a' eau dessalëe


1358~0 / 116,80 :: 1163 FCFA; soit 1,2 FeFA le litre.

2 - AMORTISSEMENT SUR 20 ANS

Remboursement du capital investi

n = 20 r = 10X
AP = 7€:.9300 x 10 x [ 1 + 1 / « 1 + 10/100 )20 - 1) ) = 105330 F

DEPEHSE TOTALE

Remboursement 105330

Maintenance 8970

Assurance 8970

123270 F

Coût d'amortissement dU m3 a'eau aessalëe


123270 / 116,80 :: 1055 F : soit 1,06 FeFA le litre.

49
II) CONCLUSION SUR L'ASPECT
ECONOMI QUE D"LT PROJET
Si l'on s'en tient uniquement aux chiffres découlant de cette

analyse économique, on serait tenté de conclure que le projet est

loin d'être rentable voire non concurrentiel par rapport aux projets

ou l'alimentation en eau potable est assurée par pompage

Cependant, il se r-a t t judicieux de se demander si ces chiffres

représentent réellement la situation qui prévaudrait sur le terrain

Il ressort de notre analyse que le coUt de revient du mètre cube

d'eau dessalée dépend essentiellement de la taille de l'installation

qui en retour est tributaire de l'investissement initial En

général, lorsque la taille de l'installation est grande le prix

de revient du mètre cube d'eau dessalée est

bas. Dans cette analyse, nous avons considéré 10 unités. Ce

qui est loin d'être optimal . Dans le domaine des capteurs solaires
en général 1 compte tenu du caractère diffus des rayons 1 le nombre

de modules à installer (pour avoir une rentabilité acceptable) se

compte par centaine

Au niveau de la présente étude, on a pas tenu compte des mo d a-

lités du site d'implantation. En effet, le projet devant être

implanté sur la côte ou au bord d'un fleuve, on pourrait négliger

le coUt de certains matériaux tels que le sable et les granulats


qU'on pourrait trouver sur place à un coUt de revient très bas De
même certains travaux peuvent être faits par la population à

laquelle le projet est destiné. Ainsi à partir de ces considéra-

t ions , on r-ë du ira i t énormément le c o ü t de l a ma in -d'oeuvre et du

projet en général
50
Et si le capital est négocié au niveau des pouvoirs publicS. le
remboursement annuel serait réduit d'une manière très significative
( le taux d'intérêt pouvant être moindre) .
Enfin. l'on ne saurait nullement ignorer la raison d'être du
projet. Il s'agit d'aider une population qui souffre dans la ges-
tion de sa vie quotidienne. Lorsque le villageois doit faire 10 à
20 kilomètres pour chercher 30 à 50 li tres d'eau potab 1e • on pour-
rait déviner aisément les conséquences économiques d'une telle
situation. Il faut reconnaitre que le coût de l'eau potable dans
les régions côtières isolées est deux voire trois fOis supérieur aux
valeurs obtenues. Du moins des installations comme la notre ont le
privilège d'être durable comparativement aux sources d'eau potable
puits ) incertaines pendant la saison sèche dans le sahel .
En intégrant toutes ces remarques et en ajoutant d'autres frais
qu in' ont pas été cons idérés dans notre étude • te 1s que 1e coût de
remplissage et de vidange qui pourraient être effectués par les vil-
lageois. le c oü t de la tuyauterie. le coat d'un château d'eau pour
l'entreposage de l'eau etc ... 1 nous avons estimé le coût de l'eau
distillée à moins de 1.5 FCFA le litre. Ce qui serait très compéti-
tif .

51
SEPTIEME PARTIE

*************************
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Tel que cité précédemment. les études concernant le dessalement


de l'eau de mer ou la distillation des eaux saumatres sont à la fois
complexes et controverses . Dans tous les cas. de tels projets ne
pourraient concurrencer dans un avenir proche l'utilisation d'une
source d'eau potable située à un endroit très proche du lieu
d'emploi. Mais ils resteront les seuls secours dans les zones
côtières soumises à la dure réalité de la pénurie d'eau potable
Les mers et les océans couvrent les 70 1. de la surface de la
terre et constituent actuellement une source d'eau inépuisable Tôt
ou tard, lorsque l'humanité épuisera les sources d'eau potable
actuellement disponibles, elle sera obligée de se tourner vers
l'utilisation de l'eau de mer pour sa survie. Nombreux sont les
pays tel que l'ARABIE SAOUDITE qui ont saisi les enjeux d'une telle
catastrophe qui pèse actuellement sur notre futur. De gigantesques
projets ont déjà été construits ou le seront prochainement dans ces
pays .

L'actuel projet, loin de se valoir exhaustif, n'est qu t un e


ébauche des recherches dans cet immense domaine constitué par
l'exploitation des ressources renouvelables pour pallier à la crise
découlant de l'insuffisance et de l'inadéquation des sources
d'énergies conventionnelles

52
Pour la suite de ce projet. il s'agirait de se pencher sur la
rentab1lité des distillateurs à un versant. Pour assurer la rigi-
dité de la couverture ( verre ) on pourra1t armer le raidisseur des
plaques Une telle idée est présentement à l'étude au niveau du
comité de recherche La su1te de ce projet permettra également de
tirer des conclusions sur la durabilité de la résine de polyester vis
à vis de l'effet des rayons ultra -violets. Les résultats de
l'étude du fluage actuellement en cours sur les plaques de verre
pourraient également ëtre explOités dans une troisléme phase de ce
projet
Le volet transfert d'énergie de l'actuel projet sera réalisé
conjointement par l'ECOLE POLYTECHNIQUE DE THIES ( SENEGAL) et
l'UNIVERSITE DE NICE (FRANCE) dans les mois à venir.

53
HUITIEME PARTIE
. · : : : · · · . · · · . · ·
· : ·
: · ANNEXES ·· ·
: : .. .. . · · · : · · · : · · . ·· ·

I . a TYPES DE DISTILLATEURS
A GRAND BASSIN

54
a. Co ober Pedy S olar Still, Australia

- - - - - _ 't-_J,r
CA.IlU A5S!MBLY
IIfT....NlNG WASHER

1
,1
_.~ _ . , ..1. _ . ._ _1 _ .
/ ,'l"I7.'7'?.-0\~w;.;m;Whlw,iffil~:-m:=~'W7.:i7m,!'.4.!:~~~~7.71 ~~~/'Y1"/,'///"W.

\ POLYTHlHIE H'EIGHT Of
".... WE ill d'
CABLL ASSlMBLY

b. Mark III Design (Criffith, N.S. W., Australia, Ref. 350)

FIGURE 2. STILL 'AT COOBER PEDY , SOUTH AUSTRALlA

55
56

a. 1908 Photograph (ReL 434)

Cross Seclion End Elevallon

t------4'-9"'-~------..j

Longitinal Section

~----200··O·'-·- - - - - - 1

Feed pipe~
'-1/4" overflow pipe
l''COCk~ Washou1 plug
:tL\'
2" pipe for : ,",'
soli water "' .' •

b. 1872 Design of Carlos Wilson (ReL 202)

FIGURE 3. STILL AT LAS SALINAS, CHILE


a. Aeg ina l St i l l (Photo From ReL 151)

) - :., ;.; }
Il 1 /1"

b. Aegi.na ' l and Salamis

c. Aegina II

FIGURE 6. STILL ON THE ISLAND OF AEGINA, GREECE

5"1-
58

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'JO ~-,.- ... ~ ~ . _ "'. "

, Groove for
\\\\\\\\ soter rays
Black putt Y
to insure
\ soft water t ightness

Br icks Dra in

FIGU RE 1 1. STILL AT CHAKMOU , TUNISIA


Preco" cancrele beom \ . P,ecos, ccncrete beom,
72" long

:~; ~ ::.... ~:.: :


" A SphOlloC
cemen,
:../~f :~ ;
OG. ,.<:1 ''' ~ .
·0, 0

2" , 16" x 16"-./


co oc rere pod

FIGURE 14. SECOND DEEP-BASIN STILL AT DA YTONA BEACH, FLORlDA

53
80

Pan thllt. "-mil Tule, Ulm

Transpar.nl ~,tic COttf. 4 -",II Tulo' fil."


Ift' Iote d to 1/4- hydrot1ollc air CIf'''1H'tI

P.,l it, 100... ·1111 i",ulot~1 2- thk

- -- -. - - - - - - - - - 31· ctnt.,.

F I GU R E 15 . L AR G E I N F LATED , PLASTIC STILL AT DAYTONA BEACH, FLORIDA


15~ ~>!.
O +-....ol!.-"-_~t-'~±- -=""-
Jj +----"=_ _<---="!:'"

1. Glas s, 3 mm 6. Sand layer


2. Llght woode n beam 7. Plped for conden sate collectlon
3. Sa lt water 8. Water suppl Y
4. w .~ : erp ro of mastic "TSZOL" 9, Dlscharge of brlne
5. Re i nforce d c oncrète 10. Relnforced concrete p11lars (posta).

FIGURE 17. STILL AT BAKHARDEN, TURKMENLA

61
l03!s"

TEDLAR COVER

9B"

135"

3/4" x 6" w lde plywood etripe


Butyl rubber adheeive tape
3/ B" x 7/B" p l a s t Lc el e ctr1cal condu t t ~ ~ransparent coye r film

A t t a c h c d to pl yw oo d = /
- _ '\
~ . .:.--~ ...
__ ,_./e---"
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c-~ - ~ :.J' -: ":. -
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rr=- ~

1 ~ \

1 \
by s c r ew
1

\
Butyl rubbe r line r
-.
Rain water collection trough
Dieti11ate Gutter

FIGURE 18 , STILL ON PETIT ST. VINCENT ISLAND


---._._------ .. - -.------ 45-1/2-"-------- --- --_._--1
j

GLASS RETAINING STRIP,


EXTRUDED ALUMINUM

T
WITH EXTRUDED VIl-jYL
SEALING STRIP

.. DIA. 1 H/2"DEEP .
llftAIN (21 34" 146" GLASS

L~-;:~_-.:.--:..-_-~-_=--:-~-=--_-r-I-~~~==~~--:----1'6
aUTTED TOGETHER
J.
I-=::::~~~Jt,.~ 10°

. . -.-- . __-~---
... - . -.... -
--=-
GLASS

_.. =--_- - _-~~ --r


1

.
~~""'! - . - - - - --

CRIMP AND SEAL AT ENDS

FIGURE 145. FLOATING-STILL DESIGN (LESLlE SALT CO_ ,


SAN FRANCISCO, CALIFORNIA)

InternaI size: (Each bay) 7.25 ft wide x 42.5 ft long; 308-ft2 e va po r a t irig a r e a per bay.
Brine depth: Depth of pond.
Coyer: Glass panes , 0.10 in. thick x 34 in. x 46 in., 10-degree slope.
Vapor seals: Extruded-vinyl sealing strips.
Distillate troughs: Grooves in styrofoam cur bs ,
Basin liner: Bottom of pond.
Walls and curbs: Floating styrofoam blocks with tubular alurninurn tie r od s .
Other features: ABS plastic pipe for distillate, rainfall collection, de s i gne d tu be bu i It (JV,' 1 eXlstmg
salt-concentrating ponds, floating still de s i gu c he a.pe s t of s e ve r a i evalu"l_e(~_
Productivity: (Estimate only.) 0.07 gal/ft 2-day plus 17 m. / yr ra mra I c o l Ie c t i on ,
ï

Problems: Still not actually built.


Dates: Late 1962.
Reference: Leslie Salt Co., 298.

BATTELLE MEMORIAL INSTITUTE - COLUMBUS LABORATORIES


I.b SCHEMAS DES PROTOTYPES
DE LA PHASE l ET II

64
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II COURBE DU COUT EN
FONCTION DE L'EPAIS
SEUR DE LA PLAQUE
DE VERRE
10

COURBE DU COUT VS EPAISSEUR

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IV DONNEES SUR LA RADIATION
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21 - JOHN A. DUFFIE • et al.

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