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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE I GENERALITES

I-2.2.2 Distribution des Ressources Mondiales en Eaux


Les Figures I.2.4 et I-2.5 donnent les ressources potentielles et les ressources par
Habitant/an. D’après ces Figures on remarque que la Tunisie est l’avant dernière du
classement avec seulement 4.54 Milliards m3/an et 461.5 m3/an/hab. La Yougoslavie est
classée première par le volume annuel de ces ressources, qui est de l’ordre de 265
Milliards de m3. Cependant, les ressources potentielles par habitant de la Bulgarie sont les
plus importante (24 681 m3/an/hab).

300,0

250,0

200,0
Km3/an

150,0

100,0

50,0

0,0
YUG BUL TUR FRA ITA ESP EGY GRE SYR MAR ALB ALG TUN LIB

Pays

Figure I-2.4 : Ressources Potentielles de 13 pays méditerranéens.

30000,00

25000,00

20000,00
Km3/an/hab

15000,00

10000,00

5000,00

0,00
YUG BUL TUR FRA ITA ESP EGY GRE SYR MAR ALB ALG TUN LIB

Pays

Figure I-2.5 : Ressources Potentielles par habitant de 13 pays méditerranéens.

La Figure I-2.6 montre la distribution des ressources en eaux mondiales par région
et par habitant de certains pays de l’Afrique en comparaison avec d’autres pays du monde.
La moyenne de la consommation domestiques mondiale est de 52 m3/an/hab (elle est de
104 pour les 21 pays de la Figure I-2.6). Cette consommation est autour de 6 m3/an/hab
Pour certains pays (Ethiopie, Rwanda, Burundi, Bangladesh). Elle est de 244 m3/an/hab
pour les Etats Unis d’ Amérique et dépasse même les 800 m3/an/hab. Généralement, la

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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE I GENERALITES

consommation agricole est huit fois plus grande que celle des besoins domestique. Quant à
la consommation industrielle, elle ne représente en moyenne que trois fois la
consommation domestique.

2500

2000
Domestiques
Industriels et agricoles
m3/an/hab

1500

1000

500

Pays

Figure I-2.6 : Distribution des besoins Mondiales Renouvelables en Eaux


par Région et par Habitant.

La Figure I-2.7, donne l’évolution passée et projetée des ressources en eaux de ces
pays. Entre les années 1955 et 1990, les ressources de la Tunisie ont chuté de 1127 à 540
m3/an/hab soit de 50%, et quelles vont encore chuté de 28.8 % pour arriver à près de 324
m3/an/hab vers l’an 2025 (soit près un peu plus que le dixième des ressources de la
France). Ces moyennes couvrent toutes les activités humaines, domestiques, industrielles
et agricoles, et elles cachent la grande variabilité locale. Pour le Yemen, les ressources
projetées pour 2025 sont de 152 m3/an/hab. La consommation d’eau a plus que triplé de
1950 à 1990 (augmentation de 230 %), en partie du fait du doublement de la population et
de l’augmentation de la consommation moyenne.

60 000

50 000
1955 1990 2025
m3/an/hab

40 000

30 000

20 000

10 000

Pays

Figure I-2.7 : Evolution Passée et Future des Ressources


Potentielles (en m3/an/hab).

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I-3 OUVRAGES DE RETENUES ET HYDROELECTRIQUES EN TUNISIE ET


DANS LE MONDE
I-3.1 Les barrages en Tunisie
Les barrages en Terre et les Barrages Poids représentent plus que 80% des barrages
existants en Tunisie (Tableau I-3.1). La majorité des nouveaux barrages à construire en
Tunisie et dans le Monde sont des barrages en Terre. Ces types de barrage sont également
les plus répandus dans le monde. En Tunisie la production d’énergie électrique n’est pas
l’objectif principal des ouvrages de retenue (Tableau I-3.1). Cette production vient
renforcer la production d’électricité durant les heures de pointes de demande d’énergie.
Tableau I-3.1 : Caractéristiques et Types de Barrages construits en Tunisie

No Barrage Oued Bassin Apport Hauteu Capacit Type Année Usine


Versant Annuel r Max é de Hydro-
(Km²) (Mm3) (m) (Mm3) mise Elect.
en eau
1 Djoumine Djoumine 418 100 53 130 Terre 1983 Non
2 Ghazala Ghazala 48 9.7 31 11.7 Terre 1984 Non
3 Kasseb Kasseb 101 59 54 81.88 Voûte 1969 Oui
4 Sidi Salem Medjerdah 18 000 580 60 1100 Terre 1982 Oui
5 Bézirk Bézirk 84 46 24 6.46 Terre 1959 Non
6 Chiba Chiba 64 5.5 29 7.82 Terre 1953 Non
7 Masri Masri 53 3.4 35 6.85 Terre 1968 Non
8 Lebna Lebna 189 9.69 22 30.20 Terre 1988 Non
9 Bir Miliane 1263 46 41.5 52.93 Terre 1971 Non
Mchergua
10 Bou Hertma Bou Hertma 390 81 41 177.5 Terre + 1975 Non
Enrochemen
ts
11 Bni Mtir Ben Metir 103 55 78 57.15 Contreforts 1954 Oui
+
Terre
12 Mellègue Mellègue 10300 188 71 267.66 Voûtes mult. 1954 Oui
(Nebeur) +
Contrforts +
Terre
13 Lakhmess Lakhmess 127 9.5 36 8 Terre 1968 Non
14 Siliana Siliana 1040 57.98 53 70 Terre 1987 Non
compactée
15 Sidi Saad Zeroud 8570 100 70 209 Terre 1981 Non
16 Nebhana Nebhana 855 37 57 87.21 Terre + 1965 Non
Enrochemen
ts
17 El Houareb Merguellil 1120 42.87 33 95.31 Terre + 1989 Non
Enrochemen
ts
18 Sedjnane Sedjnane 377 100 50 138 Terre 1994 Non
19 Sidi El Zouara 899 251 30 275 Terre 2000 Non
Barrek
20 Zouitina Barbara 177 80 65 74 Terre + 2000 Non
Enrochemen
ts
21 Laroussia Madjerdah - - 16 - Béton 1954 Oui
22 El Kébir Kébir 271 11 37 5.5 Poids 1925 Non

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I-3.2 Plan Directeur de l’utilisation des Eaux du Nord


Le PDEN établie entre 1970-1974 est un plan d’opération à long terme (horizon
2020) qui a pour objectif la maîtrise de la mobilisation des ressources en eau de surface de
la Tunisie du Nord pour la satisfaction des besoins en eau potables des principales zones
urbaines du Nord et côtière Est (Nabeul, Sahel et Sfax) et pour l’irrigation des superficies
agricoles répartie le long de la vallée de la Medjerdah dans le bassin d’Ichkeul et dans le
Cap-Bon. Les ressources en eau mobilisées concernent les bassins versants de : la
Medjerdah et ces affluents, l’Ichkeul, Zouara, Kébir Tabarka et Barbara.
Le système d’interconnexion des barrages implantés dans ces différents bassins
versants est assez complexe, il a fallu établir un modèle mathématique permettant de
simuler le fonctionnement de l’ensemble des ouvrages hydrauliques prévus et une meilleur
gestion des eaux stockées (fonctionnement normal et en temps des crues).
Ce modèle a permis de résoudre les nombreux problèmes relatifs à la qualité et à la
quantité qui sont posés en prenant compte de la totalité des sols possibles envisagés pour
assurer la satisfaction en eau du Nord de la Tunisie.
La réalisation des composantes de ce projet c’est effectué en plusieurs tranche
successifs, la dernière tranche est programmé pour être achevé à l’en 2025.
I-3.2.1 La vallée de la Medjerdah
La principale composante du projet est constitué par le barrage de Sidi Salem qui
maîtrise la Medjerdah sur un bassin versant de 18 250 km2. La partie amont du barrage
Sidi Salem comporte quatre barrages : Kasseb, Ben Metir, Bou Heurtma et Mellègue. A
l’aval de Sidi Salem, le principal effluent de la Medjerdah est maîtrisé par deux barrages
Seliana et Lakmess. Il reste a maîtrisé les eaux de Khalled, Chafrou, et Rmil (Figure I-2.2).
La qualité des eaux des affluents du gauche de la Medjerdah est excellente, celles
des affluents de la rive droite est moins bonne. C’est pour cette raison qu’il a été envisagé
d’améliorer la qualité des eaux du barrage de Sidi Salem par leur mélange avec les eaux
excédentaires de l’Ichkeul.
I-3.2.2 Bassin de l’Ichkeul
Il comporte plusieurs barrages : Sedjenane, Ghazala, Mellah, Tine et Djoumine qui
permettent l’irrigation. Djoumine et Sedjnane permet également le transfert d’une quantité
d’eau vers le canal Medjerdah Cap-Bon pour améliorer les eaux de Sidi Salem.
I-3.2.3 Bassin de Zouara
Les ressources de ce bassin seront mobilisé par le barrage de Sidi El Barrek, les
eaux retenue seront pompé jusqu’au bassin de Sedjnane puis transféré par le barrage
Sedjenane et ces adductions jusqu’au canal Medjerdah-Cap-Bon.
I-3.2.4 Bassin de Tbourba
Les eaux de ce bassin mobilisé par le barrage Moula, El Kebir, Zarga. Une partie de
ces eaux sera utilisé sur place et le reste sera véhiculée vers Sidi El Barak pour être pompé
dans le bassin de Sedjenane.
I-3.2.5 Bassin de Barabara
Les eaux de Barbara qui seront utilisées par les barrages Zouitina et Mellila
compenseront les ressources retenues par les barrages réalisés en Algérie sur la Medjerdah
et amélioreront les qualités des eaux de Sidi Salem.

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I-3.2.6 Gestion des différents ouvrages


Pour permettre une gestion souple de cet ensemble d’ouvrages, deux grands axes

• la possibilité d’interconnexion entre les barrages situés dans un même bassin


ont guidés leurs conceptions :

• la possibilité de transfert d’un bassin versant à un autre


versant,

Cette conception permet d’optimiser la gestion d’eau utilisée. En effet, compte tenu
des interconnexions entre ces barrages et des transferts entre les bassins versants et avec la
création d’un barrage de grande capacité situé sur l’axe central de sites d’aménagement, il

• d’éviter le plus possible les déversées des barrages vers la mer et de stocker ainsi le
est possible :

• d’améliorer la qualité de l’eau utilisé par la possibilité de mélange entre les apports
maximum d’eau

des affluents de la ligne droite de la Medjerdah qui sont de qualité médiocre avec
les apports de la rive gauche et du bassin de l’extrême Nord dont la qualité est
bonne.
I-3.3 Les barrages dans le monde
La capacité de stockage des barrages représente actuellement près de 6 000 Km3.
Les barrages contribuent donc efficacement à la gestion des ressources mondiales en eau
qui sont limités, mal réparties et peuvent présenter de grandes variations saisonnières.
Suivant le Registre Mondial des Grands Barrages (1998), deux grandes catégories de

• les barrages à but unique (17 953),


barrages peuvent être distinguées (Figure I-3.1) :

• les barrages à buts multiples (14 656).

10000
9000
8000 Unique Multiple
7000
Nombre

6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
H A P I N L E X

Buts du barrage

H : Hydroélectrique ; A : Alimentation en eau ; P : Protection contre les crues ;


I : Irrigation ; N : Navigation ; L : Loisirs ; E : Elevage de poissons ; X : Autres.

Figure I-3.1 : Classification des barrages de 81 pays jusqu’en 1998 suivant leurs
buts (d’après le Registre Mondial des Grands Barrages, 1998)

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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE I GENERALITES

Dans la première catégorie, le plus grand nombre de barrages sont destinés à


l’irrigation avec un pourcentage de 48 % alors que 21 % est utilisé pour la production
électrique (40 % en Europe), 15 % est destinée à l’alimentation en eau domestique et
industrielle. En ce qui concerne les autres buts, nous distinguons dans l’ordre décroissant :
la protection contre les crues (8 %), les loisirs (4 %) et à un moindre degré, la navigation et
l’élevage de poissons.
Les barrages à buts multiples représentent une proportion importante de l’ensemble
des ouvrages, soit près de 45 %. Ce type d’aménagement est de plus en plus associé au
développement économique des pays. Dans cette catégorie, l’irrigation tient également la
première place. Viennent ensuite la protection contre les crues, la production d’électricité,
l’alimentation en eau domestique et industrielle, les loisirs et, à un moindre degré l’élevage
de poissons et la navigation.
Aujourd’hui, il y a plus de 800 000 barrages dans le monde avec environ 45 000
d’entre eux avec une hauteur de plus de 15 m. Les principaux pays constructeurs de
barrages se trouvent en Europe (environ 7000 barrages), en Amérique du Nord (plus de
7800 barrages) et en Asie (près de 30 000 barrages). Les plus grands barrages du monde,
suivant différents critères de classification, sont résumés dans le Tableau suivant.

Tableau I-3.2 : Les plus grands barrages du monde suivant quatre critères
Critères Nom du barrage Pays Caractéristique
Hauteur Rogun Tajikistan 335 m
Capacité de la retenue Syncrude Tailings Canada 540 000 106 m3
Bassin Versant Assouan Egypte 2 200 000 Km2
Volume du barrage Yacambu Venezuela 3 600 106 m3

L’analyse du nombre des barrages entre 1909 et 2000 pour chaque décennie et pour
81 pays du monde montre que 82 % des barrages ont été construits après les années 1950
avec un ralentissement constaté dans la décennie 1980-1989 (Figure I-3.2).

6000

5000
Nombre de barrage

4000

3000

2000

1000

0
<1900 1900- 1910- 1920- 1930- 1940- 1950- 1960- 1970- 1980- 1990-
1909 1909 1929 1939 1949 1959 1969 1979 1989 1999

Année de construction

Figure I-3.2 : Nombre de barrages dans 81 pays jusqu’en 1998


(d’après le Registre Mondial des Grands Barrages, 1998).

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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE I GENERALITES

Sur les 1600 barrages, actuellement, en construction dans 42 pays, 40 % se trouvent


en Inde. Les autres grands pays constructeurs sont : chine, 280; Turquie, 193; Corée, 132;
Japon, 90; Brésil, 42; Espagne, 37; Tailande, 36. Les barrages se répartissent entre les
divers pays comme indiqué dans le Tableau I-3.3 suivant la hauteur du barrage. Les cinq
pays suivants USA, Chine, Espagne, Inde et le Japon comportent 82 % du nombre total du
barrage sur les 42 pays recensés.
Tableau I-3.3 : Nombre de barrages suivant la hauteur
(Registre Mondial des Grands Barrages, 1998).
0-14 15-29 30-59 60-99 100-149 >149 Total
Albanie 223 77 4 1 1 306
Afrique du Sud 8 373 143 13 1 538
Algérie 13 53 25 12 4 107
Allemagne 39 173 74 23 2 311
Australie 54 237 144 39 8 3 485
Brésil 4 377 166 33 9 5 594
Bulgarie 7 109 49 12 3 180
Cameroun 1 4 4 9
Canada 212 398 131 33 8 5 787
Chine 23 1495 288 38 11 1855
Congo 3 5 4 2 14
Corée 33 627 89 14 2 765
Côte d'Ivoire 9 8 5 22
Egypte 3 1 5
Espagne 273 414 319 141 37 3 1187
Etas-Unis 4731 1222 332 71 19 6375
France 24 354 131 45 11 4 569
Ghana 3 1 1 5
Grèce 15 14 7 6 4 46
Inde 1529 2056 347 57 16 5 4010
Iran 3 13 10 20 13 7 66
Italie 11 195 211 84 16 5 522
Japon 47 685 267 67 11 1077
Liban 3 1 1 5
Libye 2 8 2 12
Maroc 4 43 25 17 3 92
Mexique 89 244 149 36 12 5 535
Nigeria 10 26 6 1 1 44
Non-Members 38 218 185 63 27 10 541
Norvège 215 89 19 6 329
Roumanie 55 106 54 18 11 2 246
Royaume-Uni 70 333 104 10 517
Russie 31 41 10 7 2 91
Sudan 1 2 1 4
Suède 148 35 4 3 190
Suisse 68 40 23 16 9 156
Syrie 2 18 17 4 41
Tailande 1 163 32 5 2 1 204
Tunisie 14 51 6 71
Turquie 8 247 255 88 17 10 625
Zambie 2 1 1 4
Zimbabwe 3 168 37 4 1 213
Total 2517 12526 6435 1733 422 122 23755

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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE I GENERALITES

I-4 PROCEDURES DE CONCEPTION


Lors de la conception d’un ouvrage hydraulique, comme dans tout autre projet de
Génie Civil, on peut distinguer trois phases bien caractérisées :
I-4.1 Première phase : études préliminaires ou Avant Projet Sommaire (APS)
Elle concerne les reconnaissances et les études générales de la zone développer en
vue :
- d’établir l’inventaire des réalisations susceptibles de satisfaire des besoins soit déjà
exprimés soit répertoriés dans la zone
- d’apprécier l’intérêt économique de la réalisation de ces aménagements
Elle comprend les étapes suivantes :
- collecte des données disponibles : documents cartographiques, données climatiques,
renseignements géologiques, données relatives aux pratiques agricoles et aux besoins
d’eaux.
- inventaires des sites potentiels et Critères de choix : topographiques, géologique et
géotechnique, hydrologique, proximité des lieux d’utilisation, critères économiques
(E = Vol. Utile de la retenue/Volume de la digue), reconnaissance des lieux,
reconnaissance géologique et géotechnique, examen des sites topographique rapide,
reconnaissance du périmètre irrigable et/ou des agglomérations rurales
Les études préliminaires à réaliser sont :
1- Etude topographique
2- Etude hydrologique
3- Etude géologique et géotechnique
4- Evaluation des besoins
5- Evaluation des caractéristiques de l’aménagement
6- Choix des sites
7- Schémas des aménagements - Estimations des coûts
8- Enquête sanitaire et sur le milieu
9- Programme de réalisation
10- Etablissement du rapport de synthèse
I-4.2 Deuxième phase : étude d’Avant Projet Détaillé (APD)
Elle concerne les études des variantes présélectionnées lors de la phase
préliminaire. Il s’agit des études d’avant-projet détaillé qui permettront la réalisation des
aménagements.
Les études d’avant projet détaillé comprennent :
1- Levés et études topographiques
2- Etudes hydrologiques
3- Etudes géologiques et géotechniques
4- Evaluation des besoins en eau
5- Etude de régularisation
6- Etudes d’impacts du projet
7- Types, caractéristiques et dimensionnements des ouvrages
8- Les prescriptions techniques
9- Avant-métré et détail estimatif
I-4.3 Troisième phase : études de réalisation des ouvrages (dossier d’exécution)
Elle concerne les conditions d’organisation, les prescriptions techniques pour une
bonne exécution et les contrôles qui doivent être mis en œuvre pendant la construction des
ouvrages.

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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE I GENERALITES

Ces études intéressent les aspects suivants :

- Moyens pour la réalisation du projet (engins, matériaux, matières consommables,


personnel)
- Organisation du chantier
- Exécution des travaux (séquence des opérations, principaux travaux, contrôle des
travaux)

I-5 CONCLUSION

Les ouvrages hydrauliques que nous allons étudier dans le cadre de ce cours
seront classifiés suivant leur rôle d’utilisation. Les barrages en Tunisie sont
essentiellement construits en terre ; Ces barrages sont destinés essentiellement à
l’irrigation et la production de l’énergie électrique n’est que secondaire. Les barrages
et les lacs collinaires sont des barrages mobilisant des faibles volumes d’eau destiner
pour améliorer localement les périmètres irrigués.

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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE II OUVRAGES DE RETENUE

OUVRAGES DE RETENUE
II-1 DEFINITION DES TERMES UTILISES
Un barrage est ouvrage établi dans le lit d’un cours d’eau dans le but de créer une
dénivellation entre les plans d’eau situés en amont et en aval. Considérons la section en
travers d’un barrage représentée sur la Figure II-1.1. Le Lac ou bassin artificiel à l’amont
d’un barrage, dans lequel une certaine quantité d’eau est accumulée est appelée retenue. La
Morphologie de l’aire couverte par la retenue est la cuvette. Le réservoir d’eau est une
retenue dont l’exploitation s’effectue à niveau variable en vue de stocker et déstocker de
l’eau. Le tableau II-1.1 regroupe la signification de ces différents termes utilisés dans ce
chapitre et le reste du cours.

NCR

PHE HR

RN VL HL

VU hm h hRN
V

Nmin

NS

NF VS

Figure II-1.1 : Caractéristiques de la capacité d’une retenue


(d’après PNUD/OPE,1987).

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