Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
103
U (cm) Erosion
Ucr=UE
102
101
Transport Sédimentation
100
UD
-1
10
10-3 5 10-2 5 10-1 5 100 5 101 5 102 5
d (mm)
Ecoulement
R
R tgϕ
berge
berge
τ0
T
α
b
N
T
α
W F
fond
fond
Département de Génie Civil, Laboratoire d’Hydraulique (par K.MAALEL & Z. HAFSIA- Version 2012)
LMHE-ENIT Page 157
OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE IV OUVRAGES D’ADDUCTION
S’il n’y a pas d’écoulement, la condition de stabilité des particules des berges se
T < R tg ϕ
traduit par :
frottement τ0b parallèle à la berge, agissant sur la surface a de la particule Ss. La résultante
Dans un liquide en mouvement, la particule est soumise à une contrainte de
⎝ tgϕ ⎠
b 2
0 ,cr (IV-3.48)
S s τ 0b,cr = W tgϕ
2
(IV-3.48a)
Ainsi le rapport des équations (IV-3.48) et (IV-3.48a) donne :
τ 0b,cr ⎛ tgα ⎞
= cos α ⎜⎜1 − ⎟⎟
2 1/ 2
τ ,,fcr ⎝ tgϕ ⎠
2
<1
τ 0b = λ h
normale à l’écoulement :
(IV-3.50)
La condition d’équilibre donnée par l’équation IV-3.47 s’écrit :
λ2 h 2 + W 2 sin 2 α = W cos ϕ tgϕ (IV-3.51)
α ; elle représente donc l’équation du périmètre mouillé d’une section d’un canal ou d’un
L’équation (IV-3.51) montre qu’à chaque valeur de h correspond une valeur pour
cours d’eau stable. Pour une section symétrique, la profondeur maximale correspond à αm
= 0 et elle est notée hm. D’où:
λ hm = W tgϕ et sin 2 α + tg 2ϕ = tg 2ϕ − sin 2 ϕ tg 2ϕ
h
hm
Département de Génie Civil, Laboratoire d’Hydraulique (par K.MAALEL & Z. HAFSIA- Version 2012)
LMHE-ENIT Page 158
OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE IV OUVRAGES D’ADDUCTION
sin α hm2 − h 2
= avec: sin α =
sin ϕ
dh
hm2 dP
Alors : dP = =
sin α hm2 − h 2 sin ϕ
dh hm dh
⎛ h ⎞
En intégrant :
⎛ P sin ϕ ⎞
nulle et l’équation précédente :
= sin ⎜⎜ ⎟⎟
h
hm ⎝ hm ⎠
Π hm
Le périmètre mouillé de la section est alors :
P=
sin ϕ
h 2 cos α
Ce qui donne un rayon de courbure du périmètre mouillé :
r= = = m
dα hm2 − h 2 dα sin ϕ h sin ϕ
dP hm dh 1
Il résulte de cette équation qu’au niveau du plan d’eau, le profil a pour tangente
l’angle du talus naturel, tandis qu’au milieu de la courbe, le rayon est minimum :
r= m
sin ϕ
h
(IV-3.52)
S
c= g = gDh (IV-3.53)
B
Uw = U ± c (IV-3.54)
Département de Génie Civil, Laboratoire d’Hydraulique (par K.MAALEL & Z. HAFSIA- Version 2012)
LMHE-ENIT Page 159
OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE IV OUVRAGES D’ADDUCTION
IV-4 CONCLUSION
L’écoulement graduellement varié dans un canal à faible pente peut être considéré
comme une succession de régime uniforme. Pour un régime brusquement variés qui
s’établit principalement au voisinage des singularités naturelles (rétrécissement ou
élargissement) ou artificielles (barrage déversoir, vannes, pont), le bilan de quantité de
mouvement permet de calculer la profondeur conjuguée mais ne donne aucune précision
sur la position du ressaut. Une méthode graphique est exposée pour déterminer sa position.
Département de Génie Civil, Laboratoire d’Hydraulique (par K.MAALEL & Z. HAFSIA- Version 2012)
LMHE-ENIT Page 160
OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE V OUVRAGES ROUTIERS
CHAPITRE V
OUVRAGES ROUTIERS
V-1 GENERALITES
Les ouvrages routiers comprennent tous des passages d’eau « inférieurs » aux voies
de circulation; à savoir les Buses et Dalots (Ponceaux) et les Ponts. Ces ouvrages
constituent des points de singularité le long des cours d’eau naturels, se traduisant en
général par des rétrécissements des sections offertes à l’écoulement, et par suite d’un effet
de remous (Figure V-1.1). Ces effets dépendent principalement de la géométrie des
frontières, du débit et de la nature de l’écoulement. Le régime d’écoulement à travers un
rétrécissement telle qu’une pile de pont peut être fluvial (subcritique) ou torrentiel
(a) (c)
Profil M1 pile
CDL
J0 < J c CDL J0 > J c
CDL
J0 < J c CDL J0 > J c
Département de Génie Civil, Laboratoire d’Hydraulique (par K.MAALEL & Z. HAFSIA- Version 2012)
LMHE-ENIT Page 162
OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE V OUVRAGES ROUTIERS
En cas de submersion (qui peut avoir lieu dès l’année de mise en service), la tenue
de l’ouvrage (du pont, de ses accès,...) dépendra des dispositions constructives donc
d’autres paramètres susceptibles d’avoir aussi une influence sur le coût de construction.
L’Ingénieur Concepteur doit faire appel, en premier lieu, à son expérience et à son
jugement tout en s’efforçant de connaître les intentions du maître d’ouvrage. Les études
économiques ne fournissent des arguments de poids en faveur d’une telle ou telle solution
que si les projets en compétition sont notablement différents.
V-2.2 Cote Normale ou Naturelle de l’Eau
Pour un débit de projet donné, les calculs du niveau de l’eau correspondant aux
écoulements permanents et uniformes (J = J0) se font par approximations successives en se
basant sur l’équation générale suivante (voir § IV-2.1 du chapitre IV) :
Q = S U = S K Ra Job (V-2.2)
En choisissant une équation du type Manning par exemple, nous avons :
Département de Génie Civil, Laboratoire d’Hydraulique (par K.MAALEL & Z. HAFSIA- Version 2012)
LMHE-ENIT Page 163
OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE V OUVRAGES ROUTIERS
Département de Génie Civil, Laboratoire d’Hydraulique (par K.MAALEL & Z. HAFSIA- Version 2012)
LMHE-ENIT Page 164
OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE V OUVRAGES ROUTIERS
• Les mesures expérimentales ont montrées que la charge statique (niveau d’eau par
rapport au plan de référence pdR) au niveau de la section contractée (2) peu être
approximée par la charge statique de la section en aval de la contraction (3) : z*2 = z*3.
• Les pertes de charge causées par la turbulence dans les zones de séparation sont
∆he = ke U3²/2g
supposées fonction de la vitesse au niveau de la section (3) :
γ1 = 1.
Département de Génie Civil, Laboratoire d’Hydraulique (par K.MAALEL & Z. HAFSIA- Version 2012)
LMHE-ENIT Page 165
OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE V OUVRAGES ROUTIERS
(a)
zone de
recirculation
Section (4)
(0) B (1) b (2) (3) Cc b
(b)
Pile
Profil M1
∆h*1
∆z*
h0= h0n
∆hn
∆h*3
h1 h1n
h3 h3n
h4= h04
z1 z3
PdR
compte tenu d’un coefficient de pression γ qui traduit l’écart de la pression par rapport à la
En supposons que le théorème de Bernoulli est valable entre les section (1) et (3)
s’écrit :
Q = µ S 3 2 g (∆z * − ∆hf + α 1
U 12
) (V-2.5)
2g
avec, µ : Coefficient de débit
µ=
Cc
α 3 + ke + kp
(V-2.6)
surélévation d’eau par rapport à ligne normale ∆h* = Hse n’est qu’une fraction de ∆z*
(Figure V-2.1).
D’après l’équation V-2.5, l’expression de la surélévation théorique est donnée par :
∆z * = ( z1 + h1 ) − ( z 3 + h3 ) = ∆hloc − ∆hdyn + ∆h f (V-2.7)
La signification des différents termes intervenant dans cette expression est la
Département de Génie Civil, Laboratoire d’Hydraulique (par K.MAALEL & Z. HAFSIA- Version 2012)
LMHE-ENIT Page 166
OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE V OUVRAGES ROUTIERS
∆hloc =
Q2
2 g µ ² S 32
(V-2.8)
intervenir :
µ = fn [ m, F3, r/b, W/b et θ, φ, (ha +hb)/2b, x/b et E, e, t/h3+∆h), Sj/S3 et L/b] (V-2.10)
Les facteurs hydrauliques intervenant dans cette fonction représentent les effets
physiques suivants :
1) L’effet de la contraction de la section du canal : représenté par le coefficient de
contraction m = 1 – Kt,b/Kt,B avec Kt,b coefficient de transfert de la section contractée
(3) qui a les mêmes profondeur normale et rugosité que la section d’approche (1) ;
Kt,B : coefficient de transfert de la section d’approche (1) pour un écoulement
uniforme. Le coefficient de transfert définit par : Kt = M S R2/3 = U/J1/2 ; Pour un canal
rectangulaire, m = 1-b/B (Figure V-2.2-a) ; avec b : la largeur moyenne de la section
contractée (3), qui a le même tirant normal et la même rugosité que la section (1) ; B :
contraction,
2) L’effet du nombre de Froude calculé au niveau de la section (3) : F3 = Q .
S 3 g h3
Notons que si F3 > 0.8, l’écoulement est quasi-critique et cette méthode de calcul du
coefficient de débit n’est plus applicable (Figure V-2.2-b).
3) L’effet de courbure à l’entrée des culées est représenté par le rapport r/b avec r est le
rayon de courbure suivant la verticale à l’entrée des culées (Figure V-2.2-c).
par le rapport W/b et θ avec W longueur projetée sur une perpendiculaire aux lignes
4) Lorsque l’ouvrage présente des piles en aile, l’effet des conditions d’entrée se traduit
d’écoulement et θ angle que fait la pile avec l’axe du pont (Figures V-2.2-d).
5) L’effet dû au biais φ que forme le pont avec la perpendiculaire aux lignes d’écoulement
(Figure V-2.2-e).
6) L’effet dû aux profondeurs latérales ha et hb , aux extrémités de chaque culée,
représenté par (ha +hb)/2b (Figure V-2.2-f).
Département de Génie Civil, Laboratoire d’Hydraulique (par K.MAALEL & Z. HAFSIA- Version 2012)
LMHE-ENIT Page 167