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TP 01
La troisième méthode consiste à prolonger la courbe de ruissellement avant l’averse jusqu’au point (C) (figure 4) situé sur la
verticale de la pointe de crue, et de connecter le point (C) avec leINTERACTION EAUX comme
point (B) déterminé DE SURFACE
dans laEAU SOUTERRAINE-
méthode précédente
ANALYSE D’UN HYDROGRAMME
Le tracé de l’hydrogramme :
JOURS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
DEBIT Q 66 972 708 397 254 163 122 92 78 68 58 50 43 37
Figure1 : les débits enregistrés au cours de l’averse
1000
800
DEBIT (Q)
600
Y: DEBIT Q
400
200
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
temps (jours)
Qt = Q0. e−αt
Avec =1 le coefficient de récession total
=2 le coefficient de récession de l’alimentation par acquière
ln(Q)= f (t)
8
7
Courbe de décrue
Ln(Q)= -0,459 t+ 7,842
6
5
Courbe de tarissement
ln(Q)
4
Ln(Q) = -0,15t + 5,71
ln(Q)
3
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
temps (jours)
2-détermination du point C
3-SEPARATION DE L’HYDROGRAMME
La méthode utilisée pour la séparation de l’hydrogramme est la méthode concave en se servant des
points suivants :
Eaux de
ruissellement
Eaux souterraine
a- Les volumes VES et VR :
VES = 46.85*106 m3
Le résultat est confirmé à l’aide du logiciel GEOGEBRA
L’aire sous la courbe délimitée par les points (A, B, C, A2) (correspond au volume ruisselé)
Le débit aux 18 ème jours en supposant que le régime est permanent et qu’il n y a pas de
pluies additionnelles est obtenu à l’aide de l’équation de ( Linsley and al) avec =2
Le bassin de drainage de cette rivière est de 4500 km2 et les pluies qui ont donné lieu à cette
crue étaient 122 mm en moyenne sur le bassin.
Supposant que cette averse ainsi que la recharge de l’aquifère résultante se produit chaque
trois mois en moyenne par an
VES∗4
Le taux de recharge annuel = une année
Application numérique :
46.85∗10 6∗4
Le taux de recharge annuel =
365∗24
D’après notre documentation, les méthodes qui peuvent aider dans ce sens
sont les suivants :
Méthode du SCS
La méthode du SCS (Mockus, 1949) est la plus connue et est définie par l’équation
Suivante :
Où :
Méthode de Monfet
Monfet (1979) a réalisé une étude sur la Rive-Sud du fleuve Saint-Laurent, dans les régions
de l’Estrie et du Centre-du-Québec (à cette époque nommée région des Bois-Francs) sur 33
bassins versants à vocations agricole et forestière. Son étude avait pour but de vérifier si
la méthode développée par le SCS pour prédire le ruissellement était valide sous
les conditions climatiques et pédologiques québécoises.
Où :
- Hru = hauteur ou lame de ruissellement (mm)
- P = hauteur de pluie (mm)
Cette méthode proposée par Bernard (1935) suppose que le ruissellement est proportionnel
à la précipitation. Cette méthode est celle utilisée traditionnellement au Québec :
La méthode des coefficients de ruissellement est surtout utilisée avec la méthode rationnelle
d’estimation du débit de pointe. Le tableau 1 montre les différents coefficients
de ruissellement selon le type de végétation, la topographie et la texture du sol.
Pour obtenir une moyenne par un bassin versant lorsque celui-ci a plusieurs utilisations du
sol et plusieurs types de sol différents, une moyenne pondérée par la superficie doit être
utilisée.
La deuxième méthode de séparation linéaire dite à « pente constante » décrite par Lapp (1996)
consiste à joindre par une ligne droite les points A et B (figure 4). Le point A correspond au début
de la phase de montée de l’hydrogramme et le point B correspond au point d’inflexion de la
phase de décrue. Ce point est déterminé par l'intersection formé après avoir prolongé les
courbes de décrue et de tarissement qui deviennent linéaires lorsqu’une transformation
logarithmique de l’axe des ordonnées est effectuée
La troisième méthode consiste à prolonger la courbe de ruissellement avant l’averse jusqu’au
point (C) (figure 4) situé sur la verticale de la pointe de crue, et de connecter le point (C) avec le
point (B) déterminé comme dans la méthode précédente